"La co-naissance" du paysage et du roman antillais dans la Rue Cases-Nègres de Joseph Zobel Auteur(s) : Baehler, Eva Auteurs secondaires : Arthéron, Axel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : GREAL : Groupe de Recherches en Esthétiques, Arts et Littératures Extrait de : "L'oeuvre de Joseph Zobel : portées, héritages et modernité" : colloque international, du 14 au 16 octobre 2015. Université des Antilles Description : Eva BAEHLER, doctorante à l'Université de Neuchâtel, croise les lectures de La Rue Cases-Nègres, où la description des espaces ruraux et urbains, sommaire et statique dans un premier temps, s'anime progressivement jusqu'à composer de véritables lieux, et du bidonville dans Texaco qui, par l'entremise du récit de Marie-Sophie, apparaîtra peu à peu à l'urbaniste et au Marqueur de paroles comme porteur de sens et finalement emblématique de la créolisation antillaise. Le traitement spéculaire de l'entrée en littérature des personnages-narrateurs dans les romans de La Rue Cases-Nègres et Texaco problématise tant au niveau du récit que de l'écriture un questionnement fondamental, celui de la création et de l'expression d'un espace collectif antillais. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15366 V15366 | Partager |
Le Système d'information géographique de l'ESPACE-Sud : du décideur au citoyen ; Le Système d'information géographique de l'ESPACE-Sud : du décideur au citoyen ; Le Système d'information géographique de l'ESPACE-Sud : du décideur au citoyen Auteur(s) : Gutton, Rafaëlle Edouard, Eric Kato, Yuji Gutton, Rafaëlle Edouard, Eric Kato, Yuji Gutton, Rafaëlle Edouard, Eric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : IRD : Institut de Recherche pour le Développement Université des Antilles et de la Guyane IRD : Institut de Recherche pour le Développement Université des Antilles et de la Guyane Extrait de : "Projet CARIBSAT, système caribéen d'information environnementale" : conférence, le 21 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : L'intervention débute par la présentation de l'organisation de l'Espace Sud. Cet EPCI a des compétences qui couvrent laménagement du territoire, l'urbanisme et les transports, lesquelles s'appliquent au sud de la Martinique. L'optimisation de ces missions a conduit à la mise en place d'un outil cartographique, spécifiquement un Système d'information géographique. Ce SIG, lancé par un contrat de mandature 2008-2013, doit apporter des outils approfondis d'analyse, de gestion et de diagnostic. Ils concerneront entre autres la planification urbaine, le zonage, le PLU, les équipements publics ou l'immobilier, accessibles autant par les décideurs que par les particuliers. L'intégration au projet CARIBSAT a servi à l'application de techniques de télédétection utiles à la construction du SIG, par une approche spatiale couplant l'analyse des phénomènes naturels et des actions anthropiques. L'intervention débute par la présentation de l'organisation de l'Espace Sud. Cet EPCI a des compétences qui couvrent laménagement du territoire, l'urbanisme et les transports, lesquelles s'appliquent au sud de la Martinique. L'optimisation de ces missions a conduit à la mise en place d'un outil cartographique, spécifiquement un Système d'information géographique. Ce SIG, lancé par un contrat de mandature 2008-2013, doit apporter des outils approfondis d'analyse, de gestion et de diagnostic. Ils concerneront entre autres la planification urbaine, le zonage, le PLU, les équipements publics ou l'immobilier, accessibles autant par les décideurs que par les particuliers. L'intégration au projet CARIBSAT a servi à l'application de techniques de télédétection utiles à la construction du SIG, par une approche spatiale couplant l'analyse des phénomènes naturels et des actions anthropiques. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13086 V13086 V13086 V13086 | Partager |
Reconsidering the breaks in Jamaica's urban past Auteur(s) : Robertson, James Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d?étude » vise à étudier les processus dynamiques qu?entretiennent les citadins et les usagers des villes de l?archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l?environnement urbain du XVIE au XXIe siècle. Il s?agira, d?une part, d?analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l?espace urbain, à la rencontre d?acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d?autre part, d?étudier les processus d?appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l?usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d?habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16005 V16005 | Partager |
Etre un ancien forçat à Cayenne, Guyane Française : l'expérience d'Auguste Liard-Courtois en 1899 Auteur(s) : Beriet, Gregory Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d?étude » vise à étudier les processus dynamiques qu?entretiennent les citadins et les usagers des villes de l?archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l?environnement urbain du XVIE au XXIe siècle. Il s?agira, d?une part, d?analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l?espace urbain, à la rencontre d?acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d?autre part, d?étudier les processus d?appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l?usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d?habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16003 V16003 | Partager |
Maisons très-bien bâties : oppotunities for reconstructing Jamaican townscapes Auteur(s) : Robertson, James Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d'étude » vise à étudier les processus dynamiques qu'entretiennent les citadins et les usagers des villes de l'archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l'environnement urbain du XVIE au XXIe siècle. Il s'agira, d'une part, d'analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l'espace urbain, à la rencontre d'acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d'autre part, d'étudier les processus d'appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l'usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d'habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16001 V16001 | Partager |
Basse-Terre, 20 ans de label ville d'art et d'histoire Auteur(s) : Sandoz-Demonio Oriane Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe INRAP : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives Extrait de : "La valorisation du patrimoine urbain dans les territoires antillais et guyanais" : journées d'étude, du 12 au 14 octobre 2016. Université des Antilles Description : La ville de Basse-Terre est sous convention avec le ministère de la culture depuis 1995 pour la mise en valeur de son patrimoine, par le label « Ville d'art et d'histoire ». En 2015 la ville a célébré les 20 ans de l'obtention de ce label. Basse-Terre a pu, durant ces 20 ans, développer des projets marquants : la réhabilitation et l'exposition des toiles de Georges Rohner, un vaste inventaire de son patrimoine, restitué sous la forme d'une publication : « Basse- Terre, patrimoine d'une ville antillaise » sous la direction de M E Desmoulins, des ateliers de création et de sensibilisation. La ville s'est dotée d'un espace d'interprétation destiné à la promotion de son label : la maison de l'architecture et du patrimoine. Situé au coeur du centre ancien, ancienne demeure de négociant du XIXe siècle, le site a bénéficié d'une restauration en 2002. L'avenir du label passe par le renouvellement de la convention prévu en 2017. De nombreux projets sont en cours : signalétique patrimoniale, exposition permanente, développement du tourisme patrimonial. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16280 V16280 | Partager |
Etude des pratiques et usages sociaux des jardins créoles haitiens dans l'agglomération de Cayenne aujourd'hui Auteur(s) : Palisse, Marianne Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Guyane Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d?étude » vise à étudier les processus dynamiques qu?entretiennent les citadins et les usagers des villes de l?archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l?environnement urbain du XVIE au XXIe siècle. Il s?agira, d?une part, d?analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l?espace urbain, à la rencontre d?acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d?autre part, d?étudier les processus d?appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l?usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d?habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16006 V16006 | Partager |
Fort-de-France, l'expérience d'une gestion communiste : 1945-1956 Auteur(s) : Marlin-Godier, Micheline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d'étude » vise à étudier les processus dynamiques qu'entretiennent les citadins et les usagers des villes de l'archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l'environnement urbain du XVIe au XXIe siècle. Il s'agira, d'une part, d'analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l'espace urbain, à la rencontre d'acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d'autre part, d'étudier les processus d'appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l'usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d'habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16008 V16008 | Partager Voir aussi Politique Communisme Ville Quartiers populaires Mouvement social ; Martinique|Fort-de-France ; Télécharger |
Fouille allée Pécoul : genèse et évolution d'un quartier résidentiel de Saint-Pierre (Martinique) au XIXe siècle Auteur(s) : Cazassus-Bérard, Jeanne Bolle, Annie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Université des Antilles. Service commun de la documentation INRAP : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d?étude » vise à étudier les processus dynamiques qu?entretiennent les citadins et les usagers des villes de l?archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l?environnement urbain du XVIE au XXIe siècle. Il s?agira, d?une part, d?analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l?espace urbain, à la rencontre d?acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d?autre part, d?étudier les processus d?appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l?usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d?habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16002 V16002 | Partager |
Habiter les marges de la ville dans les Petites Antilles françaises : l'intégration des migrants ruraux dans les faubourgs de Pointe-à-Pitre (1928-1976) Auteur(s) : Terral, Roméo Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d'étude » vise à étudier les processus dynamiques qu'entretiennent les citadins et les usagers des villes de l'archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l'environnement urbain du XVIE au XXIe siècle. Il s'agira, d'une part, d'analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l'espace urbain, à la rencontre d'acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d'autre part, d'étudier les processus d'appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l'usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d?habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16004 V16004 | Partager |
Urban growth and natural hazards, in particular in mountainous areas of developing countries ; Croissance urbaine et risques naturels dans les montagnes des pays en développement Auteur(s) : Thouret, Jean-Claude D'Ercole, Robert Auteurs secondaires : Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand 2 (UBP) Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Association des Géographes Français Association de la Revue de Géographie Alpine (ARGA, Grenoble I) Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand (OPGC) Université Blaise Pascal (Clermont II) Université des Antilles et de la Guyane CERAMAC (Centre d'Etudes et de Recherches Appliquées au Massif Central, à la moyenne montagne et aux espaces fragiles) Éditeur(s) : HAL CCSD Institut de Géographie Alpine Résumé : International audience The international symposium on «Urban Growth and Natural Hazards, in particular in Developing Countries» was held in the University Blaise Pascal, Clermont-Ferrand (France) on December 2 and 3, 1994. This meeting brought together about 70 research people, Ph.D. students, and professionals from France and 12 countries, representing universities, research agencies, as well as government and private companies. The symposium aimed to gather specialized people who are engaged and acting in programmes on hazard appraisal, risk prevention and urban management in city environment. These people aimed to compare experiences acquired in two different fields: on the one hand urban growth and its consequences, and on the other hand, natural hazards and effects, in particular in Developing Countries.Half-way through the International Decade for Natural Hazard Disaster Reduction, we strove to reconcile two points of view usually distincts: nature-oriented research and society-oriented research on hazards. These convergent approaches should merge, not only to improve knowledge of natural hazards and risks, but also to cope with hazard and risk situation on a day-basis in a city. We also choose to study both approaches in Developing Countries (DC) because most of the large cities of the world already are or will be located there in near future. In addition, city location in DC coincides with tropical areas where natural hazards are most frequent threats to life, in particular in mountains, on seashores, and on active convergent plate margins. We stress the fact that the 3 following topics are often lacking in studies which have been carried out on natural hazard appraisal and management. 1) How should we include social and economical factors, and particularly a sound analysis of vulnerability of people and values at risk ? 2) How should we cope with hazard management in large cities of Developing Countries ? 3) What is the specific task of research people in hazard case studies engaged in urban environment and management?Three themes correspond to the three sessions of the symposium. (1) Natural hazards and environmental factors : inventory, diagnostic and classification, (2) Vulnerability of urban society and environment : concepts, approaches, and classification, (3) Tools for urban risk prevention and risk management in case of crisis and catastrophes. Ce numéro de la Revue de Géographie Alpine reprend une dizaine parmi les 41 contributions exposées par des chercheurs français et étrangers lors du colloque international « Croissance urbaine et risques naturels dans les pays en développement » qui s'est déroulé à l'Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, les 2 et 3 décembre 1994. L'objectif général du colloque était de rassembler les diverses compétences existant en France et à l'étranger dans le domaine de l'évaluation et de la gestion des risques naturels et de confronter les expériences acquises à l'interface entre les villes en croissance et le champ d'action des phénomènes naturels créateurs de risques. Le colloque a donc réuni des chercheurs, des doctorants et des praticiens français et leurs collègues étrangers chargés de prévention, de gestion des risques naturels et de gestion urbaine, principalement dans les grandes villes des pays en développement (P.E.D.).Parvenus à mi-chemin de la Décennie Internationale pour la Prévention des Catastrophes Naturelles, nous avons porté des regards croisés sur les approches naturalistes et sociologiques des risques naturels. Il est maintenant nécessaire de faire converger ces approches, non seulement dans la connaissance des menaces et des risques, mais dans la gestion du risque quotidien en milieu urbain. Nous avons concentré ces approches dans les pays en développement ; en effet, le site de leurs grandes villes coïncide souvent avec le champ d'action des phénomènes naturels générateurs de risques, notamment dans la zone intertropicale et en particulier dans les marges continent ales actives (par exemple autour du Pacifique).Nous avons porté l'accent sur 3 points principaux, qui semblent en partie faire défaut dans les études et les méthodes actuellement mises en oeuvre dans la gestion des risques naturels : 1) comment prendre en compte les aspects socio-économiques, en particulier les types d'analyse des vulnérabilités ? 2) comment aborder la gestion des risques en milieu urbain dans les P.E.D. ? 3) quel rôle doit jouer le chercheur en Sciences de l'Homme, de la Société et de la Terre dans les analyses, les expertises consacrées aux risques et surtout dans leur gestion globale, à la charnière des sociétés citadines précaires et des milieux « naturels » contraignants ?Les contributions ont été regroupées, exposées et discutées lors du colloque sous forme de 3 thèmes. (1) Les phénomènes naturels créateurs de dommages (= menaces) : diagnostic, inventaire et typologie, (2) Les vulnérabilités des sociétés et des espaces urbanisés : concepts, typologie et modes d'analyse, (3) Les outils d'aide à la prévention et à la gestion du risque en milieu urbain. Colloque international : "Croissance urbaine et risques naturels dans les pays en développement" Clermont-Ferrand, Université Blaise Pascal, France ISBN : 0035-1121 hal-01165252 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01165252 | Partager |
Croissance urbaine et risques naturels : présentation introductive Auteur(s) : D'ercole, Robert Thouret, Jean-Claude Aste, Jean-Pierre Dollfus, Olivier Gupta, Avijit Auteurs secondaires : Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand 2 (UBP) IGA, Université Joseph Fourier, Grenoble ; IGA, Université Joseph Fourier, Grenoble Université de Paris VII ; Université de Paris VII National University of Singapore (NUS) Éditeur(s) : HAL CCSD Association des Géographes Français Résumé : International audience Cet article résume les résultats des tables rondes et de 41 contributions de chercheurs français et étrangers au colloque international « Croissance urbaine et risques naturels» qui s'est déroulé à l'Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand, les 2 et 3 décembre 1994.L'objectif général du colloque était de rassembler les diverses compétences existant en France et à l'étranger dans le domaine de l'évaluation et de la gestion des risques naturels et de confronter les expériences acquises à l'interface entre les villes en croissance et le champ d'action des phénomènes naturels créateurs de risques. Le colloque a donc réuni des chercheurs, des doctorants et des praticiens de 12 pays, chargés de prévention, de gestion des risques naturels et de gestion urbaine, principalement dans les grandes villes des pays en développement.Les contributions ont été regroupées, exposées et discutées lors du colloque sous forme de 3 thèmes : (1) Les phénomènes naturels créateurs de dommages (= menaces) : diagnostic, inventaire et typologie, (2) Les vulnérabilités des sociétés et des espaces urbanisés : concepts, typologie et modes d'analyse, (3) Les outils d'aide à la prévention et à la gestion du risque en milieu urbain. ISSN: 0004-5322 hal-01165458 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01165458 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01165458/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01165458/file/article_bagf_0004-5322_1995numéro 72_4_1843.pdf | Partager |
L'espace urbain cayennais : Champ de lutte identitaire Auteur(s) : Hidair, Isabelle Auteurs secondaires : Institut d'Enseignement Supérieur de la Guyane (IUSG) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Gis Réseau Amérique Latine Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Département d'Outre-mer (DOM), la Guyane française est aussi désignée comme Département Français d'Amérique (DFA) à cause de sa situation géographique. Elle est peuplée de citoyens français disposant des mêmes droits et devoirs que les habitants de la métropole. Parmi les nombreuses et diverses populations qui vivent sur le sol, les Créoles guyanais constituent un noyau important, en raison de l'histoire, même s'ils sont aujourd'hui une minorité. Les échecs des tentatives de peuplement ont été des avantages pour ces derniers qui ont occupé de hautes positions sociales en prenant progressivement les places laissées vacantes par le déficit d'Européens. Repliés sur Cayenne, les Créoles, dont la proportion ne cesse de décroître , tentent néanmoins de maintenir la domination politique et culturelle que la décentralisation leur a permis d'acquérir il y a vingt ans . Cette diminution proportionnelle est masquée par le fait que ce groupe socioculturel est largement représenté par les élites politiques locales. Ainsi, l'espace urbain reflète l'identité du groupe mais il est aussi constitutif de cette identité par le pouvoir qu'il concède. Il est le lieu où les Créoles expriment leur existence et leur volonté de domination. Dans ce champ d'investissement identitaire, nous accédons également au registre de l'appartenance territoriale. Actes du Second Congrès international pluridisciplinaire du GIS Réseau Amérique Latine : Territoires et Sociétés dans les Amériques, 15-17 novembre 2007, Rennes Rennes, France halshs-00267505 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00267505 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00267505/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00267505/file/HIDAIR_Isabelle_-_L_espace_urbain_cayennais.pdf | Partager |
Étude de la complexité de la gestion des espaces publics à vocation de transport à Dakar (Sénégal) Auteur(s) : Samba Wade, Cheikh Tremblay, Rémy Mamadou Ndiaye, El Hadji Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’organisation et la gestion des espaces publics en milieu urbain sont au centre des préoccupations de la puissance publique. Cet intérêt est lié dans les pays en développement aux nombreux dysfonctionnements recensés dans la ville. Ces difficultés sont entretenues par la démographie galopante, l’urbanisation informelle et à l’accroissement des activités industrielles, commerciales entre autres. À Dakar, la question de la mobilité urbaine est exacerbée par les puissants mouvements pendulaires entre la ville centrale et la périphérie amplifiés par les stationnements anarchiques et par l’inorganisation des modes de transports urbains.Le type d’espace public choisi pour cet article est une gare routière située au cœur du Plateau de Dakar : Petersen. Elle apparaît comme l’une des plus importantes gares routières du pays, surtout en matière de fréquentation avec plus de 50 000 personnes par jour. Le mode de gestion appliqué ici est la concession, une convention par laquelle la puissance publique confie la gestion de l’équipement à la SAGES une structure privée prenant en charge les intérêts parfois très contradictoires des différents acteurs. The organization and management of public spaces in urban areas is a central concern of public authorities. This interest is linked in developing countries with numerous shortcomings identified in the city. These difficulties sustained by massive population growth, urbanization informal, and increased industrial activities, commercial and others. In Dakar, the question of urban mobility is exacerbated by the significant commuting between the city center and the periphery that are amplified by the chaotic parking lots and the disorganization of urban transport modes.The type of public space chosen for this article is a bus station in the heart of the Plateau de Dakar: Petersen. It appears as one of the largest bus stations in the country, especially in terms of attendance with over 50,000 people per day.The management method applied here is the concession, an agreement by which the public entrusts the management of equipment at the SAGES, a private organization that supports some very conflicting interests of different actors. Sénégal Dakar Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7858 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7858 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Urban growth and natural hazards (especially in developing countries) ; Croissance urbaine et risques naturels (en particulier dans les pays en développement) Auteur(s) : D'Ercole, Robert Thouret, Jean-Claude Auteurs secondaires : Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand 2 (UBP) Association des Géographes Français Association de la Revue de Géographie Alpine (ARGA, Grenoble I) Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand (OPGC) Université Blaise Pascal (Clermont II) CERAMAC (Centre d'Etudes et de Recherches Appliquées au Massif Central, à la moyenne montagne et aux espaces fragiles) CIFEG Éditeur(s) : HAL CCSD Association de Géographes Français Résumé : International audience The international symposium on Urban Growth and Natural Hazards, in particular in Developing Countries was held in the Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand (France) on December 2 and 3, 1994. This meeting brought together about 70 researchers, Ph. D. students, and professionals from France and 12 other countries, representing universities, research agencies, as well as government and private companies. The symposium aimed to gather specialists who are engaged and acting in programmes on hazard appraisal, risk prevention and urban management in the city environment. These people compared experiences acquired in two different fields: on the one hand urban growth and its consequences, and on the other hand, natural hazards and their effects, in particular in developing countries.From the 41 contributions given at the symposium, 4 papers were selected by the editorial board of this Bulletin de l'Association de Géographes Français for this special issue, which includes three chapters corresponding to the three sessions of the symposium: (1) Natural hazards and environmental factors : inventory, diagnostic and classification, (2) Vulnerability of urban society and environment : concepts, approaches, and classification, (3) Tools for urban risk prevention and risk management in case of crisis and catastrophes. Ce numéro du Bulletin de l'Association de Géographes Français résume les résultats des tables rondes et de 41 contributions de chercheurs français et étrangers au colloque international «Croissance urbaine et risques naturels dans les pays en développement» qui s'est déroulé à l'Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand, les 2 et 3 décembre 1994. L'objectif général du colloque était de rassembler les diverses compétences existant en France et à l'étranger dans le domaine de l'évaluation et de la gestion des risques naturels et de confronter les expériences acquises à l'interface entre les villes en croissance et le champ d'action des phénomènes naturels créateurs de risques. Le colloque a donc réuni des chercheurs, des doctorants et des praticiens de 12 pays, chargés de prévention, de gestion des risques naturels et de gestion urbaine, principalement dans les grandes villes des pays en développement (P.E.D.).Les contributions ont été regroupées, exposées et discutées lors du colloque sous forme de 3 thèmes : (1) Les phénomènes naturels créateurs de dommages (= menaces) : diagnostic, inventaire et typologie, (2) Les vulnérabilités des sociétés et des espaces urbanisés : concepts, typologie et modes d'analyse, (3) Les outils d'aide à la prévention et à la gestion du risque en milieu urbain. Certaines d'entre elles ont fait l'objet des quatre articles de ce Bulletin de l'Association de Géographes Français. Colloque international : "Croissance urbaine et risques naturels dans les pays en développement" Clermont-Ferrand, Université Blaise Pascal, France ISBN : 0004-5322 hal-01165290 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01165290 | Partager |
The vulnerabilities of societies and urbanized areas: concepts, typology, methods of analysis ; Les vulnérabilités des sociétés et des espaces urbanisés : concepts, typologie, modes d'analyse Auteur(s) : D'Ercole, Robert Thouret, Jean-Claude Dollfus, Olivier Asté, Jean-Pierre Auteurs secondaires : Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand 2 (UBP) Université de Paris VII ; Université de Paris VII IGA, Université Joseph Fourier, Grenoble ; IGA, Université Joseph Fourier, Grenoble Éditeur(s) : HAL CCSD Association pour la diffusion de la recherche alpine Résumé : International audience Le thème des vulnérabilités des sociétés et des espaces urbanisés est abordé à partir de la vingtaine de communications qui, au cours du colloque de Clermont-Ferrand ont traité de cette question (Colloque international : "Croissance urbaine et risques naturels dans les pays en développement", Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, 2-3 décembre 1994). Dans un premier temps, la synthèse présente les concepts et les différentes approches de la vulnérabilité. Un regard critique est ensuite porté sur la relation entre l’évaluation et la réduction de la vulnérabilité. Enfin, les possibilités de convergence entre les différentes approches sont examinées et des pistes de recherche sont lancées. EISSN: 1760-7426 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01164931 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01164931 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01164931/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01164931/file/article_rga_0035-1121_1994numéro 82_4_3776.pdf DOI : 10.3406/rga.1994.3776 | Partager |
Les fronts de mer : supports urbanistiques et touristiques en Guadeloupe et Martinique Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Maurice Burac, André Calmont Maurice Burac Éditeur(s) : HAL CCSD Karthala Résumé : International audience Après une longue période d’installations anarchiques sur les côtes de Guadeloupe et de Martinique, la construction en bord de mer est réglementée. On passe ainsi d’un espace libre à un littoral d’institution. Les municipalités accompagnent ce mouvement afin de restructurer les front de mer. Les motivations sont nombreuses : améliorer la qualité de l’habitat, rendre cohérent le plan d’urbanisme, développer le tourisme, protéger les populations des dégâts causés par les houles cycloniques. La question de la terre dans les colonies et départements français d'Amérique 1848-1998 ISBN : 2-84586-137-0 hal-01172545 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01172545 | Partager |
Hiérarchies et polarisations urbaines récentes en Guadeloupe, Martinique et Réunion Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Presses universitaires de Bordeaux Résumé : International audience Il s'agit de montrer la structuration de l'espace par les villes, de comprendre le rôles des politiques de l’état, de la Régionalisation mais également les dynamiques internes qui renforcent la concentration des pouvoirs urbains. ISSN: 0373-5834 hal-01174036 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174036 | Partager |