Why Is Haiti So Poor? Auteur(s) : Geggus, David Éditeur(s) : Center for the Humanities and the Public Sphere, University of Florida Center for the Humanities and the Public Sphere, University of Florida ( Gainesville, FL ) Résumé : (Funding) Sponsored by the Caleb and Michele Grimes Fund in the CLAS Dean's Office and organized by the Center for the Humanities and the Public Sphere. (Biographical) Prof. Geggus received his Ph.D. in 1979 from York University, England, M.A.s from the Universities of London and Oxford (1972, 1976), and his B.A. from Oxford University in 1971. He joined the University of Florida Department of History in 1983 after holding research positions at the Universities of Southampton and Oxford. He has published five books, including Slavery, War and Revolution (Oxford, 1982) and Haitian Revolutionary Studies (Bloomington, 2002), and more than one hundred academic articles. Dr. Geggus teaches courses on Caribbean history and slavery in the Atlantic world. He has been awarded fellowships from the French Government, British Academy, John Simon Guggenheim Foundation, National Humanities Center, Woodrow Wilson Center for International Scholars, Social Science Research Council, National Endowment for the Humanities, and John Carter Brown Library. Droits : All rights reserved by the source institution. http://ufdc.ufl.edu/AA00000385/00001 | Partager Voir aussi |
Proclamation Auteur(s) : Imprimerie de la Commission nationale civile ( publisher ) Imprimerie de la Commission nationale civile ( publisher ) Éditeur(s) : De l'imprimerie de la Commission Nationale Civile De l'imprimerie de la Commission Nationale Civile ( Cap, Cap ) Résumé : This broadside, issued in Haiti by the French government is about contributions of money, supplies, and personnel to help put down the slave revolts in Haiti. It also announces the installation of M. Vimeur-Rochambeau as the new commander of the French military forces in Haiti. Haiti France Haiti -- Cap-Français Haiti Haiti France Haiti Cap-Français Haiti Cap-Français 59130219 | Partager |
Free colored people confronted with prejudice : crossing lines in Martinique in the seventeenth and eighteenth centuries ; Les Libres de couleur face au préjugé : franchir la barrière à la Martinique aux XVIIe-XVIIIe siècles Auteur(s) : Pierre-Louis, Jessica Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université des Antilles-Guyane Erick Noël Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : In Martinique in the eighteenth century, the "free people of color", both those free by birth and freedmen, black or mixed race, form a legal category, which was distinct from those of whites and slaves. Comparative studies with Spanish or English territories show that no legal regulation formalized a shift - from the category of free colored people to that of White - in the French colonies between the late seventeenth century and the French Revolution. Also, this thesis proposes to show the informal process that enabled some people - the "assimilated" - to cross the color barrier. I analysed the color prejudice, a racist system, whose ideology, supported by local regulations, legitimized the collective construction of a public and social order. In a second step, I examined the development of the color bar. The free colored people were the first to bear the brunt of the impermeability of the demarcation line and of the problems posed by the purity of blood; but some whites, through interracial unions, and Native Americans have also been targeted. Finally I thought about what made the whiteness, and the strategies to achieve whiteness, change in status. Notarial acts and 33,000 acts of parish registers treaties led to the reconstitution of genealogies, in order to examine individuals and families over generations; I observed the importance of the phenotype, whitening, legitimacy relations, privileged partners, choice of networks, wealth levels and the use of space. À la Martinique au XVIIIe siècle, les « libres de couleur », qu’ils soient nés libres ou affranchis, noirs ou métis, forment une catégorie juridique distincte des Blancs et des esclaves. L’étude comparée, avec les territoires espagnols ou anglais, montre qu’aucune réglementation légale n’a officialisé un passage de la catégorie Libre de couleur à celle de Blanc dans les colonies françaises de la fin du XVIIe siècle à la Révolution française. Aussi, cette thèse se propose de montrer les processus officieux qui ont permis à certaines personnes – les « assimilés » – de franchir la barrière de couleur. Une réflexion a été menée sur le préjugé de couleur, système raciste dont l’idéologie, soutenue par la réglementation locale, a légitimé la construction collective d’un ordre public et social. Puis, on a examiné l’élaboration de la barrière de couleur. Les libres de couleur ont été les premiers à faire les frais de l’imperméabilisation de la ligne de démarcation et des problèmes posés par la pureté de sang ; mais les Blancs mésalliés, dans le cadre d’unions interraciales, et les Amérindiens ont aussi été visés. Enfin nous avons réfléchi à ce qui faisait la blancheur et aux stratégies adoptées pour réussir ce changement de statut. Le notariat et les 33 000 actes des registres paroissiaux traités ont donné lieu à la reconstitution de généalogies pour examiner des individus et des familles sur plusieurs générations ; on a ainsi observé l’importance du phénotype, le blanchiment, la légitimité des relations, les conjoints privilégiés, le choix des réseaux, les niveaux de fortune et l’usage de l’espace. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01221063 NNT : 2015AGUY0847 tel-01221063 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01221063 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01221063/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01221063/file/These_Pierre-Louis.pdf | Partager |
Extrait de la correspondance du général Rochambeau ; Correspondance du général Rochambeau Auteur(s) : Rochambeau, Donatien Marie Joseph de Vimeur, 1750-1813 Éditeur(s) : De l'Impr. de Laguillotiere, vis-à-vis le Café de la Comédie, No.71 De l'Impr. de Laguillotiere, vis-à-vis le Café de la Comédie, No.71 ( À Bordeaux ) Résumé : Marginal references. Textual footnotes. Haiti Haïti France Haiti France Haïti France Haiti 749941881 ocn749941881 | Partager |
The life of Toussaint Louverture, chief of the French rebels in St. Domingo ; Vie de Toussaint-Louverture Résumé : (Citation/Reference) Shaw & Shoemaker, (Statement of Responsibility) by M. Dubroca ; translated from the French. Haiti Haiti Haïti Haïti Haiti Haïti 872284330 ocn872284330 http://ufdc.ufl.edu/AA00021865/00001 | Partager |
Les zones de tolérance à Cuba sous la république : l’enfermement réel et symbolique des femmes publiques Auteur(s) : Moreau-Lebert, Mélanie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La prostitution est une problématique très intéressante d’une part parce qu’elle est transversale à tous les temps, à toutes les classes sociales, à tous les espaces, et d’autre part parce qu’il s’agit d’un fléau qui se conjugue le plus souvent au féminin. Il s’agit à mon sens du versant spécifique d’une problématique universelle dont personne ne peut s’affranchir sans mettre en jeu l’ensemble de la condition humaine. En effet, la prostitution est le lieu où convergent et se concentrent de façon exacerbée tous les maux d’une société. La femme est malgré elle au centre de ce système dans lequel on retrouve les frustrations, les rapports de domination, de pouvoir, la violence, la misère, la corruption, l’aliénation… La prostitution, tout comme le concept de genre, est une construction sociale, dans laquelle les femmes sont enfermées réellement et symboliquement.D’autre part, si les maux d’une société sont décuplés dans le système de la prostitution, nulle part ailleurs n’existe un tel abîme entre fantasme et réalité. C’est le lieu des fausses représentations et des euphémismes comme le montrent ces deux expressions édulcorées « zones de tolérance » et « femmes publiques ». A Cuba, malgré les tentatives d’éradication de la prostitution dans les premières décennies qui suivirent le triomphe de la Révolution de 1959, la chute du bloc soviétique et la période de pénurie qui s’ensuivit donnèrent lieu à un retour de cette prostitution, sous de nouvelles formes qui persistent aujourd’hui. Cependant, il fut une époque, celle de la première République (1902-1958) durant laquelle Cuba, rongée par un système néocolonial, connût une recrudescence de ce phénomène, dans des proportions jamais égalées. Une époque somme toute récente où les zones de tolérance, espaces où étaient regroupées les maisons closes, occupaient une grande partie de La Havane coloniale ainsi que des quartiers entiers à travers l’île. A l’intérieur de ces zones très lucratives dont profitaient à la fois les proxénètes, policiers, politiques et hommes d’affaires, les femmes cubaines, mais également, dans une grande proportion des Françaises victimes de la traite des Blanches, se trouvaient au cœur d’un système qui étaient à lui seul le symptôme de la frustration néocoloniale, mais également de l’exacerbation du patriarcat.Cette problématique, on ne peut plus actuelle, convoque la pluridisciplinarité, c’est pourquoi j’ai eu recours à des témoignages de prostituées depuis le début du siècle jusqu’à la Révolution, recueillis et publiés à Cuba. Je me suis penchée sur les différents discours sur la prostitution de l’époque, discours politiques et féministes. Les rapports de police, les plaintes déposées par des femmes, les comptes rendus de procès, et les descriptions des médecins-hygiénistes sont autant de sources qui viennent corroborer les témoignages. The republican era in Cuba is a complex and difficult one for the Cuban population. 1898 remains engraved in people’s memories as being a time of great disillusion for a population who, having freed itself from Spanish colonial domination, was deprived of independence by the United States of America. Three years of American intervention sufficed to put power bases into place, guarantee maximal exploitation conditions and organize the legal framework of the American domination over Cuba by means of the Platt Amendment in 1901. The protectorate set up by the United States, followed by a neocolonial system in 1934, relies upon the collaboration of presidents and corrupt governments succeeding each other in power. Corruption, nepotism and violence are put in place in a society in which inequality is dramatically worsening and all moral values are disintegrating. In this context and in a Cuban society governed with patriarchal rules, women are the first victims of the system. After the wars of independence, the only options they have are marriage, work or prostitution. Legitimate marriage is only available to a privileged few. With regards to employment, only 9.8% of women have the opportunity to work and this percentage didn’t change until 1959. It was at this time that prostitution reached unprecedented levels. It wasn’t just the case of a few marginalized women but of thousands of mothers, wives, widows and working women who were trapped in this alienating condition, forced to sell their bodies. Legislation and violence are used to control and restrict the work space for prostitutes, removing these ‘streetwalkers’ from the public eye, grouping them together in tolerance zones with very strict rules, which are in reality in the hands of Cuban and French procurers, and subjecting them to constant inspections carried out by hygienists who physically and symbolically assault women’s bodies. What is more, speeches about prostitution, whether made by politicians, feminists, journalists, doctors or mere observers, contribute significantly to a certain representation of these women. While debates about prostitution have recently shaken public opinion, this work refers back to an episode of Cuba’s history which brings us to reflect upon the evolution of the phenomenon and on its protean nature. Cuba Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6945 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6945 | Partager |
Réplique à J.P. Brissot, député de Paris par Charles Tarbé, député de Département de ls Seine-Inférieure ; Réplique à Jacques Pierre Brissot Auteur(s) : Tarbé, Charles, 1756-1804 Éditeur(s) : Imprimerie nationale Imprimerie nationale ( Paris ) Résumé : Caption title. "French Revolution: critical & historical literature"--Container. Haiti 37786871 | Partager |
La longue genèse de la citoyenneté dans le second Empire colonial 1798-1898 Auteur(s) : Urban, Yerri Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Institut d'Histoire de la Révolution française Résumé : International audience At the peak of the second colonial Empire, citizenship there has three essential characteristics: it is fragmented by diverse forms of hierarchisation of the electorate ; it is reserved solely for nationals of the colonial Empire, the French and natives within a differentiated conception of nationality ; it is marked by the idea of civilisation. This situation came about in several stages: in 1978, specific citizenship is devised to civilise the newly freed; between 1848 and 1870, in Algeria there is some experimentation with local citizenship for the French, foreigners and natives, but this was abandoned; between 1870 and 1898, local citizenship is devised, expanded to include national elections for the natives of French India, whilst with the Algerian financial delegations, the “representation of interests” is accompanied by French citizenship without the right to participate in local elections. Dans le second Empire colonial à son apogée, la citoyenneté a trois caractéristiques essentielles : elle est fragmentée par diverses formes de hiérarchisation quant à l’électorat ; elle est réservée aux seuls ressortissants de l’Empire colonial, les Français et les indigènes, dans le cadre d’une conception différenciée de la nationalité ; elle est marquée par l’idée de civilisation. Cette situation est née en plusieurs étapes : en 1798, on conçoit une citoyenneté spécifique pour civiliser les nouveaux libres ; entre 1848 et 1870, en Algérie, on expérimente puis abandonne une citoyenneté locale pour les Français, les étrangers et les indigènes ; entre 1870 et 1898, on conçoit une citoyenneté locale élargie aux élections nationales pour les natifs de l’Inde française, alors qu’avec les délégations financières algériennes, la « représentation des intérêts » s’accompagne d’une citoyenneté française amputée du droit de participer à une élection locale. ISSN: 2105-2557 hal-01620584 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01620584 DOI : 10.4000/lrf.1460 | Partager |
Les Libres de couleur en Martinique des origines à 1815 : l'entre-deux d'un groupe social dans la tourmente coloniale ; Free Coloureds In Martinic From The Earliest Times To 1815 : the Insertion Of A Social Group In The Turbulent Colonial Auteur(s) : Louis, Abel Alexis Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Bégot, Danielle Résumé : Évoquer la place des libres de couleur en Martinique des origines à 1815, c'est évoqué un curieux paradoxe. Afin d'appréhender ce dernier et aborder la position des libres de couleur dans la société, il a fallu se pencher sur le processus de formation de ce groupe de 1635 à la veille de la Révolution française, en mettant en lumière l'origine de celui-ci, le statut, la condition des personnes, la répartition géographique, la situation socioéconomique et les réseaux de sociabilité qu'ils utilisent dans la société. L'abord de ce processus ne pouvait se faire sans la prise en compte de la politique menée par l'administration envers l'affranchissement. L'utilisation des registres paroissiaux (puis de l'état civil) et du notariat a permis la confrontation entre la théorie (le droit colonial), et, la pratique quotidienne. Il a fallu ensuite mettre en évidence dans un second temps comment, malgré la Révolution française et de ses idéaux, de son impact en Martinique, la ségrégation perdure à l'encontre du groupe des libres de couleur et confirme l'entre-deux de celui-ci dans la société, en dépit de son accroissement numérique (via l'affranchissement principalement) et économique, et ce, jusqu'au début de la Restauration. La politique coloniale menée par les différentes administrations qui se succèdent et les troubles qui perturbent l'ordre établi ont favorisé la compréhension du phénomène. Si, les libres de couleur furent assimilés dès 1685 aux sujets naturels du royaume de France, ils ne purent pourtant exercer comme les Blancs, certaines charges publiques, certaines professions libérales, certains emplois dans la milice (officiers). Cependant, certains d'entre eux réussirent à se hisser économiquement au niveau des négociants blancs avant 1815. Néanmoins, ils demeurèrent cantonnés dans une place mitoyenne entre Blancs et esclaves, une "zone tampon", un entre-deux discriminatoire et ségrégatif. Ces libres de couleur qui étaient aussi bien des noirs que des métis furent rejetés par les Blancs qu'ils souhaitaient égaler et méprisaient en général les esclaves alors qu'ils étaient souvent liés à eux par un ancêtre noir. Comme les Blancs, ils possédaient des esclaves, des terres et des maisons. Pourtant, leur situation dans la société fut très paradoxale. To evoke the place of free coloureds in Martinic from the earliest times to 1815, it is evoked a curious paradox. In order to apprehend this last and to tackle free coloureds position in the society, it had to look into the process of development of this group from 1635 to the day before french revolution. The access of this process could not become without taking into consideration of the political controlled by the administration on emancipation. The utilization of parish registers (then registers of births, marriages and deaths) and deeds executed by a notary permitted confrontation between the theory (the colonial right) and the daily practical. It had to show how in spite of french revolution and these ideals, and this impact in Martinic, the segregation be continued against free coloureds group and confirmed space in between of this group in the society in spite of these numerical and economic growth (by way of emancipation principally), and those, as far as the beginning of the Restoration. The colonial political controlled by different administrations who followed one another and unrest who perturbed etablished order assisted the comprehension of this phenomenon. If free coloureds were assimilated since 1685 to natural subjects of french kingdom with the same rights, privileges and immunities, they did not exercise as whites some public responsabilities and offices, some liberal trades, some positions in militia (officers). Before the end of observation period (1815), some people were succeded to hoist themselves economically on a level with whites wholesalers. In spite of that, they were limited in a intermediate place between whites and slaves, a "buffer zone". Free coloureds who were as well as blacks than halfcastes have been rejected by whites that they would wish to equal and despised in general slaves even when they had common interests (a mother or a sister in slavery). As whites, they possessed slaves, estates and houses. However, their situation was so paradoxical in the colonial society. http://www.theses.fr/2011AGUY0395/document | Partager |
Les Libres de couleur face au préjugé : franchir la barrière à la Martinique aux XVIIe-XVIIIe siècles ; Free colored people confronted with prejudice : crossing lines in Martinique in the seventeenth and eighteenth centuries Auteur(s) : Pierre-Louis, Jessica Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Noël, Erick Résumé : À la Martinique au XVIIIe siècle, les « libres de couleur », qu’ils soient nés libres ou affranchis, noirs ou métis, forment une catégorie juridique distincte des Blancs et des esclaves. L’étude comparée, avec les territoires espagnols ou anglais, montre qu’aucune réglementation légale n’a officialisé un passage de la catégorie Libre de couleur à celle de Blanc dans les colonies françaises de la fin du XVIIe siècle à la Révolution française. Aussi, cette thèse se propose de montrer les processus officieux qui ont permis à certaines personnes – les « assimilés » – de franchir la barrière de couleur. Une réflexion a été menée sur le préjugé de couleur, système raciste dont l’idéologie, soutenue par la réglementation locale, a légitimé la construction collective d’un ordre public et social. Puis, on a examiné l’élaboration de la barrière de couleur. Les libres de couleur ont été les premiers à faire les frais de l’imperméabilisation de la ligne de démarcation et des problèmes posés par la pureté de sang ; mais les Blancs mésalliés, dans le cadre d’unions interraciales, et les Amérindiens ont aussi été visés. Enfin nous avons réfléchi à ce qui faisait la blancheur et aux stratégies adoptées pour réussir ce changement de statut. Le notariat et les 33 000 actes des registres paroissiaux traités ont donné lieu à la reconstitution de généalogies pour examiner des individus et des familles sur plusieurs générations ; on a ainsi observé l’importance du phénotype, le blanchiment, la légitimité des relations, les conjoints privilégiés, le choix des réseaux, les niveaux de fortune et l’usage de l’espace. In Martinique in the eighteenth century, the "free people of color", both those free by birth and freedmen, black or mixed race, form a legal category, which was distinct from those of whites and slaves. Comparative studies with Spanish or English territories show that no legal regulation formalized a shift - from the category of free colored people to that of White - in the French colonies between the late seventeenth century and the French Revolution. Also, this thesis proposes to show the informal process that enabled some people - the "assimilated" - to cross the color barrier. I analysed the color prejudice, a racist system, whose ideology, supported by local regulations, legitimized the collective construction of a public and social order. In a second step, I examined the development of the color bar. The free colored people were the first to bear the brunt of the impermeability of the demarcation line and of the problems posed by the purity of blood; but some whites, through interracial unions, and Native Americans have also been targeted. Finally I thought about what made the whiteness, and the strategies to achieve whiteness, change in status. Notarial acts and 33,000 acts of parish registers treaties led to the reconstitution of genealogies, in order to examine individuals and families over generations; I observed the importance of the phenotype, whitening, legitimacy relations, privileged partners, choice of networks, wealth levels and the use of space. http://www.theses.fr/2015AGUY0847/document | Partager |