Sur la route des baleines : ouverture du colloque Auteur(s) : Daniel, Justin (1957-...) Adam, Olivier Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : WWF : World wild fund for nature CNPS : Centre de Neurosciences Paris Sud BREACH DYNECAR : Dynamique des Ecosystèmes Caraïbes et biologie des espèces inféodées Extrait de : "Sur la route des baleines" : colloque, le 14 avril 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Du 8 au 15 avril, se déroule la mission "Sur la route des baleines". Elle a pour objectif de présenter au grand public les espèces de cétacés qui évoluent aux Antilles françaises, et de vulgariser les connaissances actuelles sur les baleines à bosses, à travers un colloque scientifique et des conférences grand public. Ce colloque a également pour but de contribuer aux travaux scientifiques pour la protection des mammifères marins aux Antilles et au recensement des baleines à bosse dans la Caraïbe. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11037 V11037 | Partager |
L'intérêt d'un sanctuaire pour la protection des cétacés : l'expérience du sanctuaire Pelagos en Méditerranée Auteur(s) : Ody, Denis (1959-...) Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : WWF : Fonds mondial pour la nature. Section (France) WWF : World wild fund for nature Université des Antilles et de la Guyane. Faculté des lettres et sciences humaine BREACH Extrait de : "Sur la route des baleines" : colloque, le 14 avril 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Monsieur Denis Ody présente le sanctuaire Pelagos, un espace maritime de 87500 km² faisant l'objet d'un accord entre la France, Monaco et l'Italie pour la protection des mammifères marins. Un outil de protection, d'observation, de recherche et de sensibilisation. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11038 V11038 | Partager |
Le Dugon - Le Morse - Le Petit Lamentin d'Amérique - Le Grand Lamentin du Kamtschalka Auteur(s) : PardinelAdam, V. Éditeur(s) : Archives de la Martinique 15Fi194 Droits : Reproduction soumise à autorisation des Archives de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011470672738MenIGZ | Partager |
Contribution au recensement des cétacés dans l'archipel de Guadeloupe ; Contribution to the census of cetacean in the Guadeloupe archipelago Auteur(s) : Gandilhon, Nadège Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Louis, Max Adam, Olivier Résumé : Au cours de 325 relevés, 518 observations visuelles et 202 acoustiques ont permis de recenser 4 familles, 14 genres et 17 espèces, représentant un effectif total cumulé de près de 6000 cétacés contactés dans les limites de 15 mille nautiques des côtes en Guadeloupe. Les dauphins (Delphinidëe), constituent 33% des 36 espèces actuellement connues dans le monde. Six espèces plus rares ont été décrites. Parmi les cétacés à fanons, la baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) migre dans les eaux côtières de décembre à fin mai et reste l'espèce la plus rencontrée. Grâce à un suivi individuel par télémétrie, il a pu être prouvé qu'au moins un individu de cette espèce pouvait séjourner dans l'archipel plus de huit jours. En 2010, une baleine à bosse de la baie du Moule à été suivie sur plus de 6300 kilomètres jusqu'au sud de l'Islande, vers les Iles Féroé. Une première estimation de stock sur la période de 2008 à 2011 propose que 442 baleines à bosse %CV 19,29 IC95% [302-645] évolueraient dans l'archipel côtier. Les carnïvores sont les plus abondants, avec parmi ceux-ci, le dauphin tacheté pantroplcal (Stenella attenuata) dont l'estimation indique que 270 à 300 individus évolueraient sur 1361 km2 avec une densité relative élevée (0,052 tndtvtdus/km>, %CV 90,16), principalement en-côte-sous-le-vent. L'analyse de la répartition spatiale et des facteurs du milieu indique une sectorisation géographique marquée des populations en zone côtière, avec des distributions influencées spécifiquement par la bathymétrie, la latitude, les distances à la côte et à l'isobathe 200, pour les informations principales et selon les espèces. In 325 surveys, 518 visuai observations and acoustic 202 have identified four families, 14 genera and 17 species, representing a cumulative total ofnearly 6000 cetaceans assessed within 15 miles of coastal water ofGuadeloupe. Dolphins (Delphinidae), constitute 33% ofthe 36 species currently known in the world. Six rare species have been described. Among the baleen whales, the humpback whale (Megaptera novaeangliae) migrate into coastal waters from December to late May and is the species most encountered. With individual monitoring by telemetry, it has been proved that at least one individual ofthis species could stay in the archipelago over eight days. In 2010, a humpback whale in the Bay ofmold were followed for more than 6300 km to the south ofIceland to the Faroe Islands. A first estimate ofstock over the period 2008 to 20 Il suggests that 442 humpback whales CV% 19.2995% [302-645] would evolve in the coastal archipelago. <..';:-.'") Carnivores are the most abundant, with among them, the spotted dolphin (Stenella attenuata) whose estimate indicates that 270 to 300 individuals are present over 1361 km 2 with a high specifie density (0.052 individuals / km 2,% CV 90, 16), mainly in the Leeward coast. The analysis ofthe spatial distribution and environmental factors indicates a marked geographical sectorisation ofpopulations in coastal areas, with distributions specifically influenced by bathymetry, latitude, distance to the coast and the isobath 200, depending on the species http://www.theses.fr/2012AGUY0520/document | Partager |
Les apports nutritionnels des océans, à l'exclusion des vertébrés (poissons, reptiles, mammifères) Auteur(s) : Laubier, Lucien Éditeur(s) : Centre Océanologique de Bretagne Résumé : Après une période de croissance rapide depuis la seconde guerre mondiale, l'exploitation des ressources vivantes des océans est stabilisée depuis quelques années entre 60 et 65 millions de tonnes par an, pour l'ensemble des océans. Ces chiffres recouvrent l'ensemble des produits tirés de la mer, qu'il s'agisse de vertébrés ou d'invertébrés, d'animaux ou de végétaux. De même, la distinction entre produit de la pêche et produit de la culture ou de l'élevage n'est pas faite. En réalité, si les poissons représentent une partie importante de ce total, l'homme exploite également la plupart des groupes zoologiques d'invertébrés marins, quelques reptiles et les mammifères marins (cétacés et pinnipèdes), et des algues (en particulier des algues rouges et des algues brunes). Dans la plupart des cas, ces groupes sont exploités en vue de l'alimentation humaine ; il existe toutefois d'autres formes d'utilisation de certaines espèces, l'une des plus connues étant l'utilisation des algues pour la production d'alginates, de carragen et d'agar-agar. L'utilisation de certaines espèces de gastéropodes marins pour la fabrication de colorants remonte en Méditerranée a l'époque antique (la pourpre). L'utilisation de coquillages à des fins décoratives ou même en tant que monnaie d'échange a été très répandue chez les populations des îles du Pacifique ; la collection de l'amateur moderne, comportant des pièces atteignant une valeur élevée, peut être considérée comme un dérivé récent de ces usages traditionnels. Afin de ne pas alourdir l'exposé, nous limiterons volontairement cet inventaire aux algues et aux invertébrés, utilisés dans l'alimentation humaine, à l'exclusion des autres formes d'utilisation (1). [OCR NON CONTRÔLE] Recueil des travaux du Centre Océanologique de Bretagne (Centre Océanologique de Bretagne), 1971 , N. 5 , P. 527-537 Droits : Centre Océanologique de Bretagne http://archimer.ifremer.fr/doc/1971/publication-5110.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/5110/ | Partager |
Catalogue descriptif des poissons vénéneux du banc de Saint Barthelemy (Antilles françaises) Auteur(s) : Morice, Jean Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The Caribean Sea ichthyofauna, like that of all tropical and subtropical seas, contains venomous fishes some of which can cause certain forms of ichthyosarcotoxism.The first people to notice, at their expense, the existence of these dangerous animals in the waters of the West Indies were the conquistadores who settled in Haïti and Cuba after Christopher COLOMBUS. As these men were not well provided by fresh supplies from their far away home-as related by many chroniclers-they had to live on local food resources. Originally, terrestrial fauna, in these islands, was very lacking as far as big mammals go, and birds bigger than a pigeon were rare. As a consequence, Spanish sailors and soldiers ate mostly seafood, fish, crustaceans and molluscs that abounded in the clear waters of the Caribean shores. (The introduction of European mammals: bovines, ovines, caprines and porcines, but also poultry, only happened many years later-cattle raising only developed when the conquistadores were well settled and land had been divided-initial protid production was not sufficient to cover the Spaniards' needs.... La faune ichthyologique de la Mer des Antilles, comme celle de toutes les mers des regions tropicales et subtropicales, contient des poissons vénéneux, causes de certaines formes d'ichthyosarcotoxisme. Les premiers qui s'aperçurent, à leurs dépens, de l'existence de ces animaux dangereux dans les eaux des Indes occidentales furent les conquistadores qui s'installèrent en Haïti et à Cuba après les découvertes de Christophe COLOMB et de ses lieutenants. Ces hommes, souvent fort mal ravitaillés par leur trop lointaine métropole -tous les chroniqueurs de l'époque en font foi -furent obligés d'utiliser les ressources alimentaires locales. Comme à l'origine, la faune terrestre des îles était très pauvre en grands mammifères et que les oiseaux plus volumineux qu'un ramier étaient rares, les soldats et les marins espagnols consommèrent surtout les fruits de la mer : poissons, crustacés et mollusques qui abondaient dans les eaux claires des rivages antillais. (L'introduction des mammifères européens: bovins, ovins, caprins et porcins, comme des oiseaux de basse-cour, fut relativement tardive; l'élevage ne se développa que lorsque les conquérants de l'Eldorado furent installés et que la terre fut partagée; la production initiale de protides était très nettement insuffisante pour couvrir les besoins des Espagnols.) L'un des animaux les plus faciles à capturer était -et l'est encore -le-« burgo », Linona pica L., gros gastéropode de la famille des Trochidés qu'il suffisait de récolter à la main sur les récifs coralliens ou les rochers qui bordaient les plages; l'abondance de la distribution de ce gros bigorneau est encore telle à l'heure actuelle qu'il forme une ressource permanente appréciée; dans certaines petites îles très mal ravitaillées: Los Hermanos et La Blanquilla dans les Antilles vénézuéliennes; Saint-Barthélémy, La Désirade, dans les Antilles françaises, etc., où le « burgo » constitue une partie importante de la ration alimentaire. Il arrivait à Cuba, que sa consommation soit la cause d'accidents gastro-intestinaux et neuraux qui furent groupés par les Espagnols sous le nom de "ciguatera", le mollusque lui-même étant appelé "cigua", (II faut noter que les « burgos » récoltés sur certains îlots et récifs de la côte méridionale de Saint-Barthélemy sont la cause de troubles analogues à ceux qui furent décrits par les chroniqueurs des XVe et XVIe siècles) Le vocable s'est étendu ensuite, dans le langage populaire, aux troubles digestifs et aux troubles neuraux ressentis après l'ingestion de différentes espèces de poissons vénéneux, espèces qui se révélèrent malheureusement relativement nombreuses dans les eaux des Grandes Antilles, Le auteurs anciens, repris par COUTIÈRE dans sa thèse (1899) décrivent également des cas d'intoxications graves depuis le début de l'occupation des Petites Antilles par les Européens, intoxications attribuées pour la plupart aux barracudas, aux balistes, aux murènes, à certains clupes, aux carangues comme à un certain nombre d'espèces de « poissons rouges ». Les naturalistes modernes, d'ARCISZ (1950) à RANDALL (1958), donnent la liste scientifique des espèces incriminables dans la Mer des Antilles. Il n'existe actuellement aucun manuel en langue française permettant la détermination des poissons marins et des espèces dulçaquicoles des Petites Antilles, Le naturaliste est obligé, pour identifier les poissons, de recourir à des ouvrages américains ou hollandais, ou encore à des monographies toutes rédigées en langue anglaise. Ces livres, à de très rares exceptions près, sont anciens et difficiles à trouver en librairie étant presque tous épuisés ou rares. La publication que nous présentons ici n'a pas la prétention de pallier l'inexistence de documents en langue française sur l'ensemble de la faune ichthyologique antillaise; elle n'a pour but que de fournir au personnel chargé du contrôle du conditionnement et des marchés, aux armateurs à la pêche désireux de se renseigner sur les possibilités locales, comme à quelques esprits curieux, une documentation suffisante et illustrée, pour permettre une identification sûre et rapide des espèces dangereuses. Cette étude est née d'un besoin précis : les pêcheurs des Antilles françaises, maintenant guidés par une assistance technique qui reprend élémentairement les bases de la profession, se sont heurtés très rapidement au fait suivant : il était nécessaire de créer un conditionnement des produits de la pêche car quelques espèces de poissons commerciaux, saines dans certaines régions, sont vénéneuses dans d'autres, géographiquement toutes voisines, et doivent être éliminées du marché. Pour cela il fallait établir avec précision quelles espèces pouvaient être dangereuses, et donner aux pêcheurs, aux marchands et au public l'image exacte des formes incriminables. Si une espèce donnée peut contenir des individus vénéneux, tous les individus de cette espèce ne sont pas dangereux et des spécimens de la même espèce incriminables en un point ne le seront pas dans d'autres lieux de pêche. POEY (1866) a écrit: « ... il n'y a pas un poisson suspect sur dix mille... » Cela est sans doute vrai si l'on envisage le stock constitué par une espèce, mais ne l'est plus si l'on considère les concentrations géographiques. A travers l'expérience que nous avons acquise à Saint-Barthélemy, nous pouvons affirmer avec certitude que les poissons vénéneux sont bien groupés en isolats cernés par des frontières géographiques précises. De plus il apparaît très nettement que les poissons âgés, donc ayant atteint un certain poids, sont seuls responsables des accidents ciguatériques les plus graves. Le fait que l'ichthyologiste cubain POEY, 1866, ait imposé l'interdiction des poissons pesant plus de trois livres dans les espèces suspectes sur le marché de La Havane est très significatif. Un fait statistique observé à Saint-Barthélemy vient corroborer les notions précédemment énoncées. Un certain nombre de canots de pêche à la ligne à main, travaillant à l'accore méridional du banc de Saint-Martin, capturait surtout des « oreilles noires » (Lufianus buccanella (c. et V.), 1828) et des « vivaneaux » (L. vivanus (c. et V.), 1828) ; le poids des poissons vidés acceptés par le service de contrôle de la coopérative des pêcheurs de Gustavia avait été fixé à 1 500 g; des poissons de poids bien supérieurs à ce plafond ayant été acceptés par le conditionnement en janvier et février 1963, toute une série d'intoxications graves de type ciguatérique se produisit à Basse-Terre et à Pointe-à-Pitre de La Guadeloupe, lieux principaux de consommation du poisson capturé sur le banc de Saint-Martin. Le poids des poissons vidés exportables ayant été ramené à 1 500 g. les intoxications cessèrent. Il reste à étudier l'étiologie de la «ciguatera », forme la plus commune d'ichthyosarcotoxisme notée aux Antilles. L'accumulation des observations et des notes prises à propos des cas observés à Saint-Barthélemy, à La Guadeloupe, comme à La Martinique (1950) ainsi que les dissections effectuées sur les poissons capturés par les pêcheurs de Saint-Barthélemy nous permettront peut-être de conclure bientôt à ce sujet. Enfin. il faudra trouver le test biochimique simple et précis permettant de déterminer rapidement si un poisson considéré comme « redouteux» est vénéneux ou non. (Les poissons incriminables sont désignés sous le nom de poissons «redouteux» dans le patois de Saint-Barthélemy; la « ciguatera » est nommée « mal poisson ».) Les appellations vernaculaires créoles des espèces vénéneuses ont été établies à partir des notes prises depuis 1950. Cette liste est loin d'être exhaustive car il n'y a pas de domaine plus ingrat que la synonymie vernaculaire. Les appellations américaines, britanniques et hollandaises ont été prises dans les ouvrages publiés d'une part par le Fish and Wildlife Service (laboratoire de Biologie marine de Miami), et d'autre part par la Commission des Caraïbes. Kent House, à La Trinidad. 1959. relayée ensuite par le Secrétariat central de l'Organisation des Caraïbes, 1961. Hato Rey. Porto-Rico. Enfin. nous avons pu établir l'équivalence vernaculaire des noms de poissons utilisés à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin grâce à l'aimable collaboration du Dr PETIT, chef de l'hôpital de Marigot à Saint-Martin. Les bases de la systématique que nous avons utilisées, pour replacer les espèces décrites dans un cadre cohérent. sont celles qui sont exposées par BERTIN et ARAMBOURG (1958) dans le troisième fascicule du tome treize du Traité de Zoologie publié sous la direction du Pr P. GRASSÉ: nous y avons fait de larges emprunts. (OCR non contrôlé) Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1965-03 , Vol. 29 , N. 1 , P. 1-130 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1965/publication-4004.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4004/ | Partager |
Les enjeux de la biodiversité marine et côtière... Auteur(s) : Goulletquer, Philippe Éditeur(s) : Conférence Ifremer Nantes Résumé : Au-delà des espèces emblématiques comme les mammifères marins, les enjeux liés à la biodiversité marine et côtière restent souvent méconnus dans le débat actuel. Pourtant, ces enjeux sont importants tant sur le plan patrimonial, que sur l'exploitation durable des ressources halieutiques, la valorisation biotechnologique, et en matière de connaissances fondamentales. La conférence portera sur ces enjeux et sur la réponse apportée par la recherche, en effectuant un tour d'horizon de la question au niveau français et international ... Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/acte-3838.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3838/ | Partager Voir aussi Biotechnologies Ressources halieutiques Exploitation durable Biodiversité côtière Biodiversité marine Télécharger |
Analyse des risques pour les mammifères marins liés à l'emploi des méthodes acoustiques en océanographie Auteur(s) : Lurton, Xavier Antoine, Loic Résumé : The use of acoustical systems in various human activities in the ocean (industry, defence, science) raises the issue of their impact upon marine mammals populations. Several serious accidents linked to the use of naval sonars led the military, industrial and scientific communities to investigate the potential dangers of their own activity.
This report aims at identifying the risks for the cetaceans linked to the use of acoustic and seismic systems currently used for oceanographic science. The analysis proposed here stays within the frame of bibliography synthesis and elementary modelling, and brings no new scientific elements on the topic.
An overview of the status of cetacean populations is given first, with a summary of the possible acoustical threats. Risks are classified and described, insisting on the cases of massive stranding events. The present status of knowledge about auditory characteristics of cetaceans is summarised, and the definition of an objective threshold for acoustical risk is discussed ; the usually-admitted values are finally retained, despite of their evident limitations.
The report presents also the emission characteristics of the various acoustic and seismic systems used in oceanographic, emphasising the ones operated by Ifremer; for the potentially harmful ones (according to the currently-used criteria) a model is proposed for the radiated acoustical intensity field, giving the extent of risk areas. This analysis concludes to the harmlessness of most systems, excepted heavy seismics and at a lesser degree low-frequency multibeam echosounders.
Finally a variety of possible mitigation measures are presented and discussed; the regulations imposed by some countries are detailed. The report finally recommends both short-term measures aimed at limiting the potential risks, and longer-term actions for participating in the general effort of scientific and technological research in this field.
L'emploi des systèmes acoustiques dans les diverses activités humaines en milieu océanique (industrielles, de défense, scientifiques) pose le problème de leur impact sur les populations de mammifères marins. L'évidence de plusieurs événements graves liés à l'utilisation de sonars navals a amené les communautés militaires, industrielles et scientifiques à s'interroger sur les dangers potentiels de leurs propres activités. Le présent rapport tente de cerner les risques, pour les Cétacés, liés à l'emploi des systèmes acoustiques et sismiques couramment mis en oeuvre pour la recherche océanographique. L'analyse proposée ici reste à un niveau de synthèse bibliographique et de modélisation élémentaire, et n'offre pas d'éléments scientifiques nouveaux sur la question. On commence par donner un panorama de la situation des populations de cétacés et des agressions sonores qui les menacent. Les risques acoustiques sont répertoriés et décrits, en insistant sur les cas avérés d'échouages massifs. L'état actuel de connaissances sur les caractéristiques auditives des cétacés est résumé, et la définition d'un seuil objectif de risque acoustique est discutée ; on retient par défaut les valeurs de seuils généralement admises actuellement, en dépit de leurs limitations évidentes. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2007/rapport-2390.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2390/ | Partager Voir aussi seismics sonar acoustics oceanography acoustical methods auditory threshold stranding acoustical risks marine mammals Télécharger |