Cartographie des virus de l'igname en Haïti : risques pour la production et recommandations Auteur(s) : Filloux, Denis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CIRAD : Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement Extrait de : "Projet DEVAG" : conférence, le 5 décembre 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : "Le renouveau de la production d'igname en Haïti coïncide avec une forte érosion de la diversité variétale due aux maladies, notamment l'anthracnose. D'où le possible accroissement des risques sanitaires si l'on se dirige vers la monoculture. Il sera question de faire l'inventaire des virus présents sur les Ignames en Haïti, d'évaluer leur impact ainsi que leur diversité, puis tenter de proposer des stratégies de lutte et de contrôle." Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14079 V14079 | Partager |
Experimental evaluation of co-culture of juvenile sea cucumbers, Holothuria scabra (Jaeger), with juvenile blue shrimp, Litopenaeus stylirostris (Stimpson) Auteur(s) : Purcell, S Patrois, Jacques Fraisse, N Éditeur(s) : Blackwell science Résumé : The co-culture of juvenile sea cucumber Holothuria scabra (Jaeger), or 'sandfish', with juvenile blue shrimp Litopenaeus stylirostris (Stimpson) was tested by growing groups in co-culture and monoculture for 3 weeks in tanks with enriched sand substratum. Feed was supplied on trays, accessible only to shrimp. Survival of shrimp and sandfish was high in all treatments (73-100%). Growth of shrimp did not differ between monoculture and co-culture, but sandfish grew significantly slower in co-culture (P=0.03), although their sand burying and surface foraging were apparently unaffected by shrimp (P=0.76). However, shrimp increased the levels of total ammonia-N in tanks, which related inversely with sandfish growth (P=0.04). Conversely, sandfish did not appear to lower the water quality for shrimp culture. While sandfish bioturbate sediments and eat organic deposits, the juveniles did not significantly reduce the organic content of sand in tanks. Co-culturing juveniles of the two species in earthen ponds appears feasible, with no detriment to shrimp production, presenting a cost-effective method for growing sandfish to larger sizes for restocking. These findings underpin further studies to test the viability of commercial co-culture of sandfish with blue shrimp at later stages in the production cycle of shrimp. Aquaculture Research (1355-557X) (Blackwell science), 2006-03 , Vol. 37 , N. 5 , P. 515-522 Droits : 2006 Blackwell Publishing, Inc. http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/publication-1356.pdf DOI:10.1111/j.1365-2109.2006.01458.x http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1356/ | Partager |
Modélisation spatiale des systèmes de productions multi-espèces aux Antilles Françaises Auteur(s) : Mantran, Murielle Auteurs secondaires : CEREGMIA ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : L’agriculture aux Antilles, depuis la période coloniale, est orientée vers quelques monocultures, de la canne à sucre à la banane en passant par le coton et le café (Lasserre, 1961). Aux côtés de cette agriculture exportatrice, les agrosystèmes multi-espèces sont aussi très anciens mais ont longtemps fonctionné de façon isolée et sur une base empirique notamment à travers les jardins familiaux ou "jardin créole" (Degras, 2005). De plus en plus, l'intérêt, voire la nécessité d'une diversification professionnelle de l'activité agricole aux Antilles est admise, reconnue voire soutenue compte tenu des impasses agronomiques, environnementales ou économiques L’insularité d’un territoire entraine de nombreux conflits d’usage dans la gestion du capital foncier. La nécessité de terres à bâtir dans un contexte d’augmentation de la population, la nécessité de protection de la forêt tropicale, des forêts marécageuses de mangroves et des zones à proximité des rivières amènent de nombreuses questions en matière d’aménagement et de gestion des territoires surtout lorsqu’ils sont exigus. L’agriculture est un secteur consommateur d’espace et ce pour l’ensemble des productions agricoles Aux Antilles, l’agriculture connaît de lourds héritages avec la prépondérance des cultures destinées à l’exportation et gourmandes en surfaces, la canne à sucre et la banane. La gestion des territoires mais aussi des pratiques agricoles sont très clairement remises en cause depuis la crise médiatique de la chlordécone en 2002 et les années suivantes par les successives interdictions prononcées par arrêtés préfectoraux depuis la crise sociale de 2009 décriant les cultures d’exportation pour leur caractère polluant et intensif et appelant à un retour aux productions locales plus respectueuses de l’environnement. Les systèmes productifs sont sans cesse en évolution. Ces changements sont le reflet des choix productifs effectués par les exploitants et par des pratiques agricoles mises en œuvre. L’analyse du système se fera de manière à identifier les spéculations initiales et leurs évolutions au cours de la dernière décennie. La diffusion spatiale de ces pratiques agricoles ne s’effectue pas linéairement car, dans les systèmes productifs, le phénomène est bien plus complexe dont la compréhension nécessite la prise en compte (i) des interactions entre les acteurs et (ii) de l’aspect temporel. L’émission d’un message informatif évolue dans le temps ainsi que les acteurs et leurs interactions sur le territoire. Même si les agriculteurs sont soumis à des facteurs exogènes communs à l’ensemble de leur exploitation, ils sont tout de même concernés par des influences provenant des réseaux au sein desquels ils sont insérés. Le processus classique de diffusion des pratiques agricoles est résumé par la courbe logistique (Hägerstrand, 1967). Sur le territoire, la situation d’adoption de pratiques n’est pas homogène. Pour une compréhension et une anticipation quant à l’évolution du territoire, l’ensemble des DOM antillais sera sujet à étude. Dans un premier temps, l’analyse des spéculations des systèmes multi-espèces à travers une analyse exploratoire des données permettra de mieux appréhender les dynamiques spatiales perceptibles sur le territoire et ce en fonction du type de production agricole. Pour modéliser la dynamique spatiale de diffusion des choix, il faudra envisager une combinaison de plusieurs approches géographiques pour une meilleure compréhension de la situation et ce en fonction de la complexité du système multi-espèces proposé au sein d’une même exploitation. Il s’agit par la géographie historique de s’intéresser aux changements survenus dans les modèles agricoles au cours du temps en d’étudier l'utilisation des terres agricoles au cours de la dernière décennie (approche diachronique) et la photographie du paysage agricole aux Antilles Françaises (approche synchronique). Ces deux approches synchroniques et diachroniques, révèlent respectivement les corrélations entre plusieurs éléments qui se trouvent dans un même lieu à une période donnée et met l'accent sur les processus de l'activité agricole qui sous-tendent les changements dans les modèles géographiques. La diffusion d’une pratique peut être analysée tout d’abord temporellement (Rogers, 1983) en estimant qu’il n’existe pas de différenciation spatiale dans le phénomène. Dans un deuxième temps, la considération de la dimension spatiale (Hägerstrand, 1967) dans l’étude de la diffusion devient primordiale pour l’étude de diffusion d’une pratique agricole dans des territoires diversifiés même s’ils sont insulaires et exigus. Les processus de diffusion spatiale sont perceptibles à différentes échelles spatiales (Aber, 1972) et il s’agit de déterminer les échelles d’études les plus pertinentes pour clarifier le phénomène : de l’échelle régionale à l’échelle locale (Morrill, 1970). La difficulté est de sélectionner la meilleure échelle pour établir un modèle de diffusion spatio-temporelle (Morrill, 1970). Il s’agira, dans la présente étude, d’opter pour une analyse en « time-geography » (Chardonnel, 2001) à savoir une analyse des réactions des individus dans le temps et l’espace : le comportement des agriculteurs face à leur pratique de 2000 à aujourd’hui et la diffusion spatio-temporelle de ces pratiques agricoles sur le territoire. L’objectif principal de la thèse est de comprendre et de modéliser les processus de diffusion spatiale des pratiques agricoles dans les systèmes productifs multi-espèces aux Antilles françaises. Il s’agira de retracer l’apparition des pratiques agricoles de la dernière décennie des agriculteurs n’ayant pas de mono-spéculation mais développant des systèmes productifs multi-espèces et touchant par conséquent différents secteurs agricoles (banane, canne, élevage, maraîchage…) et tout cela dans une même exploitation agricole. L’enjeu sera d'identifier les différents évènements significatifs survenus et subis par les différentes filières agricoles concernées et les producteurs, évènements marquants intervenus au cours de la période, tant climatiques, parasitaires, qu'organisationnels, structurels, réglementaires, marchands ou sociaux. Chaque agriculteur souhaite faire converger son système de production vers ses objectifs productifs en tenant compte des évolutions contextuelles d’exercice de son activité et ce, en fonction de l’offre technologique disponible dans la période correspondante. Il s’agira d’établir un modèle spatio-temporel de diffusion d’pratiques agricoles en tenant compte des facteurs moteurs et facteurs barrières à l’adoption et en donnant des poids différents aux différents facteurs d’influence. L’adoption de pratiques agricoles dépend de la situation géographique de l’exploitation, de la distance par rapport à l’innovateur : le principal déterminant spatial de l’adoption dans les filières de diversification, moins sujettes à un message technique unilatéral prodigué pour des filières très structurées, est l’effet de « mimétisme » (Girard, 1961). Cette adoption dépend également de l’interconnexion entre les différents acteurs de filière. Ce lien n’est peut-être pas nécessairement lié à la proximité géographique des individus mais à une proximité sociale résultant de l’appartenance à un ou plusieurs réseaux sociaux (Granovetter, 1983). L’accessibilité à l’information et la réaction de l’agriculteur face aux changements de pratiques dépend de son appartenance à un groupe social. Dans des filières très bien structurées (canne à sucre et banane), le message technique diffusé est homogène à toute la population et est influencé grandement par des facteurs exogènes à l’exploitant. La dimension spatiale et les réseaux sociaux sont des facteurs influençant les choix des exploitants et ce selon le type d’exploitations (monoculture ou multi-espèces). Actuellement, il semblerait que ce soit le type d’exploitation (taille et localisation) qui influence le choix de l’exploitation dans l’adoption d’innovation en milieu bananier (Mantran, 2011). A partir des techniques d’exploration des données, on pourra aboutir à la mise au point d’un modèle explicatif de la diffusion d’informations et ce probablement par type de production. Cette étude permettra une meilleure connaissance du territoire et de ses dynamiques spatiales agricoles. Doctoriales du CEREGMIA Cayenne, Guyane, France hal-01458425 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01458425 PRODINRA : 384817 | Partager |
Soil chemical and biological characteristics influence mineralization processes in different stands of a tropical wetland Auteur(s) : Boulogne, Isabelle Ozier-Lafontaine, Harry Merciris, Patrick Vaillant, Jean Labonte, Lunie Loranger-Merciris, Gladys Auteurs secondaires : Laboratoire de Mathématiques Informatique et Applications (LAMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université des Antilles (Pôle Guadeloupe) ; Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Wiley Résumé : International audience In the Caribbean, Pterocarpus officinalis swamp forest, a coastal freshwater wetland, has been locally transformed by human activities into Colocasia esculenta monoculture (under the swamp forest) or pasture (where deforestation has occurred). The aim of this study was to evaluate the impact of three land uses of this tropical wetland (swamp forest, C. esculenta monoculture and pasture) on soil abiotic and biological features. We hypothesized that increasing the level of ecosystem alteration by agricultural intensification would negatively impact soil chemical characteristics, soil fauna diversity and carbon mineralization. As expected, land use significantly affected soil characteristics and changes followed the increasing intensity of land use. The ‘undisturbed system’, that is swamp forest, was characterized by a large soil organic matter content, a high level of soil moisture, a small phosphorus content and a slightly lower pH. These characteristics were correlated with a small faunal abundance and diversity and slow carbon (C) mineralization. The ‘low disturbance system’, that is C. esculenta monoculture, was the closest to swamp forest characteristics and changes between the both systems principally concerned a very slight decrease in organic matter content and very small increase in C mineralization and Coleoptera diversity. By contrast, all parameters (soil chemical characteristics, C mineralization and faunal abundance and diversity) were impacted in the most intensive land-use, pasture. Our study confirmed that agricultural practices have an influence on soil fauna and C mineralization processes in wetlands. Moreover, our study suggested that a C. esculenta traditional agroecosystem under swamp forest cover could be considered as an ‘eco-friendly’ agricultural practice. ISSN: 0266-0032 hal-01562423 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01562423 DOI : 10.1111/sum.12273 | Partager |
Dynamiques de coopération transfrontalière sur la façade caraïbe du Costa Rica et du Panama : le cas du bassin du fleuve Sixaola Auteur(s) : Rodriguez, Tania Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le bassin du fleuve Sixaola est un bassin transfrontalier partagé entre le Costa Rica et le Panama. Localisé sur la façade caraïbe de l’isthme centraméricain, il est depuis une vingtaine d’années considérées par les organismes de coopération et les organisations non gouvernementales comme un espace privilégié pour la coopération en matière environnementale. Ce bassin concentre en effet d’importantes richesses naturelles et culturelles propres à cette façade caraïbe. Dans le même temps, on y constate une importante vulnérabilité sociale et des dégradations environnementales croissantes, d’autant plus qu’on trouve autour de ce bassin des activités productives polluantes (monocultures, tourisme, etc.), ainsi que les villages les plus pauvres des deux pays.Cet article cherche à analyser comment, à côté des mécanismes d’intégration et des initiatives appuyées par les États, cet espace connaît aussi de nombreux projets et programmes de coopération menés par des organismes internationaux et des organisations non gouvernementales (ONG). Ces projets visent principalement à accroître la coopération transfrontalière pour la conservation et la gestion environnementale.En revanche, leur rôle est de plus en plus remis en cause par des acteurs locaux qui affirment que ces organismes « transnationaux » déplacent les États et imposent des projets qui ne prennent pas en compte les réalités et les besoins locaux tout en développant des discours « hégémoniques » sur la gestion intégrée des bassins transfrontaliers, le changement climatique, entre autres. The Sixaola River basin is shared by Costa Rica and Panama. On the Caribbean side of the Central American Isthmus, it has been considered by cooperation organisms and non-governmental organizations as a privileged space for environmental cooperation for the past 20 years. This basin in fact concentrates an important amount of natural and cultural heritage that is endemic to this side of the Caribbean. At the same time, one can observe increasing social vulnerability and environmental degradation related to the presence of the poorest communities of both Panama and Costa Rica within the basin, and to polluting activities (monoculture, tourism, etc.) carried out around it.This article analyzes how this space is the locus of State integration mechanisms and other initiatives, at the same time that it harbors international organism and non-governmental cooperation programs. These latter projects claim to increase trans-border cooperation for conservation and environmental management.But their role is increasingly being contested by local stakeholders, who more and more claim that these “transnational” organisms displace States and impose projects that do not take into account local realities and needs, while developing “hegemonic” discourses on integrated management of trans-border basins and climate change, among other issues. Amérique centrale Costa Rica Panama Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5747 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5747 | Partager |
Cropping Systems to Improve Soil Biodiversity and Ecosystem Services: The Outlook and Lines of Research Auteur(s) : Dauphin-Clermont, Marie Blanchart, Eric Loranger-Merciris, Gladys Meynard, Jean Marc Auteurs secondaires : Ecologie fonctionnelle et biogéochimie des sols et des agro-écosystèmes (Eco&Sols) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro) - Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro) Agrosystèmes tropicaux (ASTRO) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) UFR Sciences Exactes et Naturelles (UFR-SEN) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Département Sciences pour l'Action et le Développement (DEPT SAD) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Éditeur(s) : HAL CCSD Springer International Publishing Résumé : The intensive farming practices that have been developed over the past 60 years are based mainly on the use of chemical inputs such as fertilisers and pesticides, mechanical tillage and monoculture. The limitations of these methods are now clear: long-term degradation of soil fertility, impacts on the environment and human health, high consumption of fossil fuels, low efficiency of inputs and threats to food security in a context of climate change. Would farming practices that rely on the activation of ecological processes be an alternative to achieve a balance between high productivity and environmental preservation? While many studies suggest a positive relationship between soil biodiversity and ecosystem services, there is considerable debate on the form such agricultural systems should take. This study reviewed the state of current knowledge and identified aspects requiring further research to achieve the aim of sustainable intensification of agriculture. The following major points emerged: 1) Most studies focused on the evaluation of individual practices. However, changes in farmers’ cropping practices to take advantage of soil biodiversity services would need to manage not only the interactions between various practices but also the trade-off between the technical and socio economic constraints of cropping systems. Advances in agricultural system design approaches may help to ensure appropriate trade-offs. 2) More attention should be given to drawing on knowledge from different sources: laboratory studies focusing on the ecological functions of soil biodiversity, experimental surveys on farmers’ fields to rank the farming practices and processes to be included in site-specific models, and on- station experiments to test hypotheses and acquire additional reference material. 3) Whereas advances in technical and scientific knowledge provide an increasing number of relevant indicators for characterizing biodiversity and ecological functions, studies are rarely targeted at the development of indicators that are accessible to farmers or their technical advisors. The lack of indicators accessible to grassroots players for evaluating the impacts of their decisions on soil biodiversity remains a serious obstacle to the development of innovative agro-ecological systems. Sustainable Agriculture Reviews 14 ISBN : 978-3-319-06015-6 hal-01268743 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01268743 DOI : 10.1007/978-3-319-06016-3_5 PRODINRA : 270786 | Partager |
Phylogénie moléculaire des huîtres du genre Crassostrea. Approche par les techniques de restriction enzymatique et de séquençage Auteur(s) : Delandes, Hélène Résumé : En France, ainsi que dans de nombreux autres pays, l'histoire de l'ostréiculture est émaillée d'une succession de phases de développement, de surexploitation et d'apparition de maladies qui perturbent lourdement la profession. Depuis la disparition massive de l'huître portugaise, Crassostrea angulata, victime entre 1969 et 1971 d'une épidémie virale et l'effondrement de l'élevage de l'huître plate Ostrea edulis dû à deux parasitoses, la marteiliose et la bonamiose, l'ostréiculture française connaît actuellement une situation de monoculture de l'huître creuse japonaise Crassostrea gigas, suite à l'introduction de l'espèce entre 1971 et 1975 (Grizel & al. 1991). Pour tenter de remédier à cette situation de monoculture, qui reste une des inquiétudes majeures des professionnels, la région Poitou-Charentes a apporté une aide financière pour la création d'un "conservatoire de souches", implanté dans les locaux du Laboratoire Génétique, Aquaculture et Pathologie de La Tremblade. Les principaux objectifs sont d'étudier les possibilités d'acclimatation des huîtres étrangères dans les eaux françaises afin de diversifier la production ou de préparer une éventuelle substitution à C. gigas en cas d'épizootie majeure, de développer des hybrides intra et inter-spécifiques au sein du genre Crassostrea (performants en ce qui concerne la résistance aux maladies parasitaires, la croissance et la fertilité) et enfin d'effectuer une étude de la différenciation génétique (intra et inter spécifique). Droits : 1997 Univ. La Rochelle, the author, Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14380/11670.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14380/ | Partager |
Communautés natives des fourmis de la litière en forêts naturelles de Guyane française et impact de la conversion forestière en plantations monospécifiques ; Native communities of leaf-litter ant communities in natural forests of French Guiana, and impact of forest conversion in monocultural tree plantations Auteur(s) : Groc, Sarah Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Dejean, Alain Delabie, Jacques Résumé : Les fourmis sont des organismes cibles appropriés pour les études environnementales. Au cours de notre étude, nous nous sommes focalisés sur les fourmis de la litière via l'application de deux méthodes de récolte complémentaires selon le protocole all (ants of leaf litter). Dans les forêts naturelles de Guyane française, l'hétérogénéité environnementale et les perturbations structurent les communautés de fourmis de la litière en influençant la richesse, la diversité, l'abondance et la densité en espèces ainsi que les compositions taxonomique et fonctionnelle. Chaque type de formation végétale possède une communauté spécifique. La fragmentation et la conversion des forêts en plantations ont entrainé une altération plus ou moins profonde des communautés; cette variabilité est fonction du type d’agriculture et des espèces d'essences cultivées. Bien que l'altération des communautés se soit révélée maximale dans la plupart des monocultures, les plantations de cacaoyers ont un potentiel de conservation réel. Enfin, dans un contexte ou il est urgent de simplifier l'intégration des arthropodes dans les études de conservation, de contrôle et de suivi de la santé des écosystèmes terrestres, la méthode des réseaux de neurones est apparue comme un outil puissant pour mettre en évidence et analyser les patrons des communautés de fourmis. Ants are reliable and relevant target organisms for environmental surveys. In our study, we focused on litter-dwelling ants through the use of two complementary sampling methods that were implemented according to the ants of leaf litter (all) protocol. In pristine forests of french guiana, leaf-litter ant communities are structured by environmental heterogeneity and natural perturbations - which influence species richness, diversity, abundance and density, as well as taxonomic and functional composition. This results in habitat-specific communities for each vegetal formation. Forest fragmentation and conversion into monocultures have led to a more or less deep alteration of the ant communities; this variability depends on the type of agricultural system and cultivated tree species. Although the intensity of community alteration peaked in tree monocultures, cocoa plantation exhibited a real potential for native species conservation. Finally, in the current context where simplifying the integration of arthropods into conservation programs as well as into surveys designed to monitor and manage the environment is critical, the use of neural networks appears to be a powerful tool for reliably highlighting and analyzing ant communities patterns. http://www.theses.fr/2011AGUY0475/document | Partager |
Grow-out of sandfish Holothuria scabra in ponds shows that co-culture with shrimp Litopenaeus stylirostris is not viable Auteur(s) : Bell, J Agudo, N Purcell, S Blazer, P Simutoga, M Pham, Dominique Della Patrona, Luc Éditeur(s) : Elsevier Résumé : We examined the potential for producing the large numbers of sandfish (Holothuria scabra) needed for restocking programmes by co-culturing juveniles with the shrimp Litopenaeus stylirostris in earthen ponds. Our experiments in hapas within shrimp ponds were designed to detect any deleterious effects of sandfish on shrimp, and vice versa. These experiments showed that a high stocking density of juvenile sandfish had no significant effects on growth and survival of shrimp. However, survival and growth of sandfish reared with shrimp for 3 weeks were significantly lower than for sandfish reared alone. Increased stocking density of shrimp also had a significant negative effect on survival and/or growth of sandfish. A grow-out trial of juvenile sandfish in 0.2-ha earthen ponds stocked with 20 shrimp post-larvae m(-2), and densities of sandfish between 0.8 and 1.6 individuals m(-2), confirmed that co-culture is not viable. All sandfish reared in co-culture were dead or moribund after a month. However, sandfish stocked alone into 0.2-ha earthen ponds survived well and grew to mean weights of similar to 400 g within 12 months without addition of food. The grow-out trial demonstrated that there is potential for profitable pond farming of sandfish in monoculture. Further research is now needed to identify the optimal size of juveniles, stocking densities and pond management regimes. (C) 2007 Elsevier B.V. All rights reserved. Aquaculture (0044-8486) (Elsevier), 2007-12 , Vol. 273 , N. 4 , P. 509-519 Droits : 2007 Elsevier B.V. All rights reserved. http://archimer.ifremer.fr/doc/2007/publication-3590.pdf DOI:10.1016/j.aquaculture.2007.07.015 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3590/ | Partager |
Étude des déterminants géographiques et spatialisation des stocks de carbone des sols de la Martinique Auteur(s) : Venkatapen, Corinne Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Dolique, Franck Blanchard, Éric Résumé : Les stocks des éléments dans les sols, et en particulier ceux du carbone, sont en constante évolution sous l’effet de facteurs naturels (climat, végétation, teneurs en argiles, etc.) et anthropiques (usages des sols, etc.). Notre objectif est donc, (i) de mieux comprendre les relations entre type de sol, système de culture et quantité de carbone stockée, (ii) d’étudier les conséquences des changements d’usage et de gestion des terres sur les formes de matière organique dans les sols et (iii) de préciser le rôle de la matière organique sur les propriétés physiques des sols.Des situations agro-pédologiques représentatives des trois grands modèles minéralogiques des sols tropicaux (Sols à allophanes (argiles non cristallisées), Sols à argiles 1/1 et Sols à argiles 2/1) et présentant des systèmes culturaux de différents niveaux d’intensification (monocultures intensives destinées à l’exportation, systèmes paysans faiblement intensifiés, etc.) ont ainsi été sélectionnées sur les sols de Martinique. Par ailleurs, afin de limiter les effets des usages antérieurs des parcelles, nous avons généralement choisi des situations culturales âgées au minimum de 3 ans.L’analyse des stocks de carbone des différentes parcelles fait apparaître des comportements différents : dans les sols à allophanes, il y a un effet de la minéralogie sur la stabilisation des matières organiques ; dans les sols à argiles cristallisées, il existe une corrélation entre la teneur en carbone (ou le stock organique) et la texture (ou teneur en éléments fins), aussi bien pour les situations non cultivées que pour les situations sous cultures. L’amplitude des variations (diminution) des stocks en carbone observées sous l’effet de différents modes de gestion des sols, dépend elle aussi de la texture : dans les sols sableux, la potentialité de séquestration du carbone est faible ou nulle, en revanche, les potentialités de stockage du carbone sont plus fortes dans les sols argileux.L’estimation des stocks totaux de carbone à l’échelle de la Martinique, pour un mètre de profondeur et pour une situation moyenne entre les cartes d’usage des terres de 1969/1970 et 1979/1980, s’élèvent à 11,859 Mt de C calculés pour 95,8% de la surface.La distribution de la matière organique du sol varie avec la texture du sol : dans les sols sableux, à faibles teneurs en matière organique, les matières organiques sont principalement associées aux fractions sableuses ; dans les sols argileux, plus riches en matières organiques, 50 à 60 % de la matière organique sont associées à la fraction argileuse. De même, la dynamique de la matière organique dépend également de la texture du sol : dans les sols sableux, les variations des stocks organiques sont essentiellement dues à la perte ou à l’accumulation en carbone de la fraction sableuse ; dans les sols argileux, la fraction argileuse participe de manière prépondérante aux variations des stocks organiques de ces sols lors de leur mise en culture ou en prairie ; les sols sablo-argileux ont un comportement intermédiaire entre ces deux pôles.La stabilité structurale varie avec la minéralogie. Les andosols (ou ALL) présentent un haut degré d’agrégation et de stabilité, du à la présence d’allophanes et à leur association particulière avec les composés organiques. Dans les sols à argiles cristallisées, la stabilité de l’agrégation est plus élevée dans les sols à argiles 1/1 (ou LAC) ; les valeurs les plus faibles sont généralement observées dans les parcelles sur sols à argiles 2/1 (ou HAC). En outre, la mise en culture se traduit généralement par une diminution de la stabilité de l’agrégation.L’intensification des cultures (labours fréquents, faibles restitutions de matière organique au sol, etc.) accentue la perte de la stabilité de l’agrégation provoquée par la mise en culture, en particulier dans les parcelles sur sols à argiles 2/1 (ou HAC). Soils elements stocks, and particularly those of carbon, are in constant evolution under natural factors effect (climate, vegetation, clays content, etc) and anthropic factors effect (soils uses, etc). Our objective is thus, (i) to better understand the relations between soil, farming system and stored carbon quantity, (ii) to study the consequences of soils uses changes and of soils managements changes on organic matter shapes in soil and (iii) to specify organic matter role on soil properties physics.Representative agri-pedological situations of the three great mineralogical models of tropical soils (allophonic soils (not crystallized clays), 1:1 clay soils and 2:1 clay soils) and presenting agricultural systems of various levels of intensification (intensive monocultures intended for export, slightly intensified farming systems, etc) were thus selected in the soils of Martinique. In addition, to limit the effects of their former uses, we generally chose to the minimum 3 years old farming situations.The analysis of the various lands carbon stocks reveals different behaviors: in allophonic soils, a correlation exists between carbon content (or organic stock) and texture (or fine elements content), as well for not cultivated as for cultivated situations. Variations ranges (reduction) of carbon stocks observed under various management soils systems effect, also depends on texture: in sandy soils, carbon sequestration potentiality is low or null, on the other hand, carbon storage potentialities are higher in clay soils.The estimation of total carbon stocks on the scale of Martinique, for one meter of depth and for and average situation between the use soils charts of 1969/70 and 1979/80, rises to 11,859 Mt of C calculated for 95,8% of the surface.Soil organic matter distribution varies with soil texture: in sandy soils, with low contents of organic matter, organics matters are mainly associated with the sandy fractions; in clay soils, richer in organic matters, 50 to 60% of the organic matters are associated with the argillaceous fraction. In the same way, the organic matter dynamics also depends on soil texture: in sandy soils, organic stocks variations are primarily due to carbon loss or accumulation of the sandy fraction; in clay soils, the argillaceous fraction takes part in a dominating way in organic stocks variations of these soils at the time of their setting in culture or meadow; the sand-clay soils have an intermediate behavior between these two poles.Structural stability varies with mineralogy. Andosols (or ALL) present a high degree of aggregation and stability, due to the presence of allophones and their particular association with the organics compounds. In crystallized clay soils, aggregation stability is higher in 1:1 clay soils (or LAC); the lowest values are generally observed in the lands on 2:1 clay soils (or HAC). Moreover, culture setting generally results in aggregation stability reduction.Cultures intensification (frequent ploughings, low organic matter restitutions to the soil, etc) accentuates aggregation stability loss caused by culture setting, particularly in lands on 2:1 clay soils (or HAC). http://www.theses.fr/2012AGUY0513/document | Partager |