Mise au point technique de l'élevage de l'ombrine Sciaenops ocellata. Document 3 : Elevage larvaire en intensif, les élevages "pilotes" Auteur(s) : Soletchnik, Patrick Goyard, Emmanuel Thouard, Emmanuel Résumé : La première illustration d'une larve d'ombrine dans le milieu naturel est publié par Jannke en 1971. La description des oeufs et larves d'ombrine est réalisée par Holt (1981) . L'alimentation des larves d'ombrine dans le milieu naturel est précisée par Steen et Laroche (1983), (d'après Robinson, 1988). La croissance larvaire dans le golfe du Mexique est étudiée par Comyns et al, 1989. En 1978, Arnold et al., avec les premiers résultats obtenus sur le contrôle de la ponte de l'ombrine, effectuent les tous premiers essais d'élevage en intensif dont les résultats sont peu prometteurs par rapport à ceux obtenus d'après la technique d'élevage larvaire en extensif (Colura et al.,1976). Par la suite un certain nombre de paramètres de l'élevage en bassins vont être étudiés l'âge de 1ère alimentation, la charge et la concentration en larves (Roberts et al., 1978 - Holt & Arnold, 1985 , la croissance larvaire (Lee et al, 1984) , la température, la salinité et la tolérance à l'ammoniaque (Holt et al 1981 - Holt & Arnold, 1983). Une revue des connaissances sur l'élevage larvaire en "intensif" (quelques larves au litre) est réalisée par Holt & al (1987). Le travail présenté ici est très certainement l'étude la plus importante réalisée jusqu'à ce jour sur l'alevinage en intensif et en bassins de l'ombrine subtropicale. Il a comme objectif de démontrer la faisabilité technique de son élevage, et de promouvoir le développement de son aquaculture. Différents thèmes de recherche vont apparaître et s'imposer au cours des 3 années d'étude sur cette espèce, au fil des élevages successifs. Comme présenté sur le tableau 1, les larves utilisées en élevages sont issues de 14 lots, 9 importés des USA et 5 "locaux". Ces 14 lots ont permis la réalisation de 14 élevages larvaires "pilotes" en volume de bassins de 300, 1000, 1800 litres avec des volumes d'élevage de 2m3, 2-4m3 et- 2-10m3 pour les différentes phases de l'élevage Ces élevages "pilotes" visent à appliquer les connaissances zootechniques acquises sur l'espèce, à travers les expérimentations en volumes plus faibles (401, 2251, 5001) où des thèmes aussi divers que la lumière , l'abondance et la qualité des proies, le sevrage et le sevrage précoce, les normes zootechniques du prégrossissement ont été abordés (4éme document de cette étude). Les élevages 4,5,8,9 et 12 n'ont pu être menés à terme (tableau 1) . Les premiers essais de tri en élevage (tri précoce en écloserie et tri en prégrossissement), sont également présentés. Droits : 1990 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00133/24381/22396.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00133/24381/ | Partager |
L'aquaculture du Macrobrachium rosenbergii aux Antilles Francaises Auteur(s) : Lacroix, Denis Éditeur(s) : Actes de colloques. Ifremer. Brest [ACTES COLLOQ. IFREMER.]. 1985 Résumé : The aquaculture of Macrobrachium rosenbergii is launched in Martinigue by the regional council in 1976. A first "green water" type hatchery is built and provides juveniles to the first ponds. In 1978, CNEXO is asked to cooperate in scientific assistance. A new hatchery is built with COP "clear water" system and produces in 1980. The development of ponds (20 ha) needs the increase of the hatcheries capacity, which is now done with one single method and intensive larval first stage (7-8 millions PL. cap). In Guadeloupe, the first ponds started in 1978. Two cooperatives and 11 ha of ponds at this time have determined the construction of CNEXO in the construction of a regional hatchery. A small light one is already under production since July 83. L'aquaculture du Macrobrachium rosenbergii débute en Martinique en 1976 à l'initiative du Conseil Rëgional7~0ne premiere écloserie type "eau verte" est construite et ensemence les premiers bassins. En 1978, le CNEXO est sollicité pour apporter son concours scientifique qui se traduit par la construction d'une seconde écloserie type COP "eau claire", opérationnelle en 1980. Le développement des bassins (20 ha) entraîne celui des écloseries, unifiées en 1983 par une méthode unique enrichie d'un prégrossissement larvaire permettant une capacité de 7 à 8 millions de PL.. En Guadeloupe, le développement des premiers bassins date de 1978. Les deux coopératives actuelles et les 11 ha de bassins ont entraîné l'apparition de 2 écloseries privées et, après accord de toutes les parties, l'intervention du CNEXO pour la construction d'une écloserie à vocation régionale précédée d'une petite écloserie provisoire en fonctionnement depuis juillet 1983. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1983/acte-1194.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1194/ | Partager |
Projet d'elevage du loup en mer : etude technico-economique du pregrossissement et du grossissement Auteur(s) : Tanguy, Renan Le Grel, Laurent Résumé : After 12 years of a difficult start, the sea bass (Dicentrarchus labrax) breeding projects are multiplying. Faced with the constraints presented by the sites used in the past, farming at sea seems to offer conditions more conducive to the growth and survival of the animals. The zootechnical data from the farm makes it possible to link the rate of growth and the thermal profile of the site. Risks and uncertainties still weigh heavily on aquafarming projects, but solutions such as insurance are helping to improve their economic feasibility. The economic and financial analysis comes up with good overall profitability of the project, even if the duration of the breeding cycle and the necessity to ensure a progressive increase in operating capacity make the start-up phase long and not very lucrative. (OCR non controlé) Après 12 années d'un démarrage difficile, les projets d'élevage du loup (Dicentrarchus labrax) se multiplient. Face aux contraintes que présentent les sites utilisés par le passé, l'élevage en mer semble offrir des conditions plus favorables à la croissance et à la survie des animaux. Les données zootechniques de l'élevage permettent de mettre en relation la vitesse de croissance et le profil thermique du site. Risques et incertitudes pèsent encore lourdement sur les projets aquacoles, mais des solutions telles que l'assurance contribuent à améliorer leur faisabilité économique. L'analyse économique et financière conclut à une bonne rentabilité globale du projet même si la durée du cycle d'élevage et la nécessité d'assurer une montée en puissance progressive de l'exploitation rendent la phase de démarrage longue et peu rémunératrice. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1989/rapport-2417.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2417/ | Partager |
Mise au point technique de l'élevage de l'ombrine Sciaenops ocellata. Document 4 : Elevage larvaire en intensif, les expérimentations Auteur(s) : Soletchnik, Patrick Goyard, Emmanuel Thouard, Emmanuel Résumé : Le travail présenté reprend les principales expérimentations menées en structures de petits volumes (40, 120 et 150 l). Elles ont permis de lever un certain nombre de points de blocages au cours de ces 3 années d'études. Les résultats de ces expérimentations menées en réplicats de 3 à 7 bassins par condition étaient immédiatement pris en compte dans les élevages "pilotes" menés parallèlement. Vingt-deux expérimentations ont été réalisées au cours de différentes phase de l'élevage, sur des thèmes aussi divers que la lumière, l'abondance et la qualité des proies, le sevrage précoce, le sevrage, les normes zootechniques eu prégrossissement. Ces résultats sont présentés dans ce 4ème document de la mise au point de l'élevage de l'ombrine subtropicale. Droits : 1990 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00133/24378/22390.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00133/24378/ | Partager |
Remplacement total des artémia par des microparticules inertes dans l'élevage larvaire de l'ombrine Sciaenops ocellatus en Martinique Auteur(s) : Petton, Bruno Falguiere, Jean-claude Éditeur(s) : Proceedings of the 59th Annual Gulf and Caribbean Fisheries Institute Résumé : In most of marine fishes cultured, larvae in their early development are fed with live prey (rotifer and/or artemia). In hatcheries, culture of these preys is labour consuming, needs specific facilities and represent an important part of production cast. On the other hand, world artemia production is subjected to fluctuation of harvest in the wild which could Iimit fish farming industry in the near future. A dried formula adapted to marine fish larvae has been perfected by Ifremer's center of Brest (France) and is distributed by a feeding company since 1999. This artificial microbound diet has been successfully tested on several temperate fishes such as European seabass (Dicentrarchus labrax), Atlantic cod (Gadus morhua) or European seabream (Sparus aurata) in a co-feeding (i.e. artemia and dried diet) strategy. Experiments described here were carried out ta evaluate the performances obtained during total substitution of artemia by this diet in Red drum (Sciaenops ocellatus) larval culture. ln 2004 and 2005, four experiments were conducted on feed technology aspects (experimental or industrial manufacturing), weaning strategy (direct or co-feeding) and feed distribution method (prototypes or classical self feeder) in comparison to the standardized method using live preys. At the end of larval phase (day 15) and at day 30, end of nursery phase (0.6 g), survival relative to control (RTC) was respectively 96.9% and 111.0% in the best treatment. Concerning growth, the weight RTC reached at day 15 and day 30 was respectively 82.8% and 72.4%. However, it is important to note that rearing protocols have to be adapted ta the use of these micro pellets in order toprevent degradation of culture quality. These results show that this new product can be applied on industrial scale in private hatcheries. But further research is needed ta evaluate replacement of rotifers by this dried formula in order to completely eliminate live prey in larval culture of Red drum. Dans la plupart des poisons marins élevés, les larves sont nourries avec des proies vivantes (rotifères et/ou artémia) au début de leur développement. Dans les écloseries, la culture de ces proies est consommatrice de main d'oeuvre, nécessite des installations spécifiques et entre pour une part importante dans le coût de production. Par ailleurs, la production mondiale d'artémia est dépendante de la fluctuation des récoltes dans le milieu naturel, ce qui pourrait gêner la filière piscicole marine dans un futur proche. Une formulation alimentaire inerte adaptée aux larves de poisson marin a été mise au point par le centre Ifremer de Brest (France) et est commercialisée par un provendier depuis 1999. Ces microparticules artificielles ont été testée avec succès sur plusieurs poissons tempérés comme le bar européen (Dicentrarchus labrax), la morue atlantique (Gadus morha) ou la daurade européenne (Sparus aurata) dans un contexte de co-feeding (i.e. artémia et aliment inerte). Les expériences décrites ici ont été menées afin d'évaluer les performances obtenues lors de la substitution totale des artémia par cet aliment dans l'élevage larvaire de l'ombrine (Sciaenops ocellatus). En 2004 et 2005, quatre expériences ont été menées sur l'aspect technologie alimentaire (fabrication expérimentale ou industrielle), la stratégie de sevrage (direct ou co-feeding) et le mode de distribution de l'aliment (distributeur classique ou prototypes) en comparaison au standard sur proies vivantes. En fin de phase larvaire (jour 15) et au jour 30 après une phase de prégrossissement (0.6g), la survie par rapport au témoin (RTC) était respectivement de 96.9% et 111 .1% dans le meilleur traitement. Concernant la croissance, les poids obtenus aux jours 15 et 30 atteignaient respectivement 82.8% et 72.4%. Cependant il est important de relever que les protocoles d'élevage doivent être adaptés à l'utilisation de ces microparticules afin de prévenir une dégradation de la qualité d'élevage. Ces résultats montrent que ce nouveau produit peut être appliqué à l'échelle industrielle dans les écloseries privées. Cependant, les recherches doivent être poursuivies pour évaluer les possibilités de remplacement des rotifères par ces aliments inertes afin de s'affranchir complètement de l'utilisation de proies vivantes dans l'élevage larvaire de l'ombrine. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/acte-6597.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6597/ | Partager Voir aussi micro diets Sciaenops ocellatus larval culture aquaculture microparticules Sciaenops ocellatus élevage larvaire aquaculture Télécharger |
Amélioration des techniques d'élevage de la chevrette Macrobrachium rosenbergii en Guyane (programme pluri-annuel 1988-1990). 2ème volet : années 1989-1990 Auteur(s) : Griessinger, Jean-michel Gondouin, Philippe Dutto, Gilbert Lacroix, Denis Pollet, Thierry Falguiere, Jean-claude Mer, Gilles Résumé : Le programme d'amélioration des techniques d'élevage de la Chevrette Macrobrachium rosenbergii en Guyane constitue la deuxième phase du programme d'expérimentation mené sur la station IFREMER de Kourou. Jusqu'en 1988, l'effort a porté sur l'analyse du système continu classique utilisé par l'ensemble des producteurs de Macrobrachium aux Antilles et en Guyane. A partir de 1988, il apparut que la résolution des problèmes posés par son application passait par l'utilisation de schémas de gestion de la population en mode discontinu. Les expérimentations ont donc porté sur les principales conditions d'élevage susceptibles d'améliorer l'efficacité du schéma d'exploitation de la population.
En prégrossissement, il s'agissait d'obtenir le meilleur compromis densité/croissance en jouant sur des facteurs tels que l'aliment artificiel ou la stimulation de la productivité naturelle, tout en produisant un juvénile pour toute post larve ensemencée.
En grossissement, la contrainte essentielle est l'organisation sociale de la population qui se traduit par une croissance rapide et hétérogène des mâles et une croissance lente mais homogène des femelles. Nous avons essayé de dégager les schémas permettant de tirer le maximum de profit de ces spécificités de croissance avec un minimum de coût. Pour cela nous avons testé différentes procédures en jouant sur le poids moyen initial, les caractéristiques de la population introduite (monosexe, lot de tête ou de queue issus d'un tri), la densité et la durée d'élevage,le mode de récolte. Droits : 1992 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00041/15262/12611.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00041/15262/ | Partager |