Conséquences génétiques de la production de larves d'huîtres en écloserie : étude des processus de dérive et de sélection Auteur(s) : Taris, Nicolas Sauvage, Christopher Batista, Frederico Baron, Sophie Ernande, Bruno Haffray, Pierrick Boudry, Pierre Éditeur(s) : Actes du 6e colloque national BRG, La Rochelle, 2-3-4 octobre 2006 Résumé : Previous studies have shown heritable variation in larval developmental traits in the Pacific oyster Crassostrea gigas. In order to study the genetic consequences of production of oyster larvae in hatcheries, two factors, specific to hatcheries, were examined: the effect of discarding the smallest larvae (i.e. culling) and the effect of temperature (20°C versus 26°C). A mixed-family approach was used in order to infer the genetic composition of larval populations and family assignment, limiting possible environmental bias and allowing the study of a relatively large number of families using a limited number of larval tanks. Our results show that three multiplexed highly polymorphic microsatellite markers are a powerful tool for family assignment and, consequently, for the study of bivalve larvae genetics. Culling, by selective sieving of the smallest larvae is an advantageous practice at a phenotypic scale as it reduced variance in larval size, variance of developmental rate and time to settlement. Culling of 50% of the larval population only led to 15% less spat, showing a positive phenotypic correlation between larval growth and settlement success. However, culling represents a substantial risk for diversity loss, because it increases the variance of reproductive success among parental oysters. The effective population sizes of early settling cohorts of settlement were lower than those of later ones. Our results show that the settlement of slow growing larvae significantly contributes to minimizing the variability of reproductive success and therefore to maximizing genetic diversity. These results corroborate the low estimations of variability of broodstocks sampled in several French commercial hatcheries, relative to natural populations. The genetic composition of the larval population and the resulting spat was significantly different between the two tested temperatures, revealing genotype x environment interaction for survival. Similarly, genotype x environment interaction was also observed for larval growth as a higher temperature exerted a positive influence on the expression of genetic variability for this trait. Consequently, we can conclude that a temperature of 26°C coupled with culling, to common practice in oyster hatcheries, is likely to amplify the selection pressure for fast growing larvae. To test for this hypothesis, we compared larval developmental traits in the progeny of a hatchery broodstock closed for 7 generations, with the progeny of wild oysters and the two possible hybrids. Our results show that selection of fast growing larvae can counteract presumed inbreeding depression, due to higher mean relatedness among hatchery broodstock than in the wild. Genetic effects of intensive rearing conditions at larval stage are significant and should be taken into account in hatchery practices, especially in terms of genetic diversity management. Afin d'étudier les conséquences génétiques des pratiques de production en écloserie d'huître creuse, deux facteurs ont été examinés : l'élimination des petites larves et la température. Nos résultats montrent que l'assignation de parenté par marqueurs microsatellites est un outil performant pour les études génétiques en phase larvaire de familles élevées en mélange. Bien qu'avantageux d'un point de vue phénotypique, le tamisage sélectif représente un risque de perte de diversité. La fixation des larves à croissance lente permet en effet de minimiser la variabilité du succès reproducteur et de fait, de maximiser la variabilité génétique. Ces résultats corroborent les estimations de variabilité sur les stocks d'écloseries françaises où l'on constate une diversité allélique inférieure à celle de populations issues du milieu naturel. La température exerce également une influence sur la précocité de l'expression de la variabilité génétique pour la croissance larvaire. Ainsi une température élevée associée à une procédure de tamisage peut amplifier l'effet sélectif. Enfin, la sélection de larves à croissance rapide semble démontrée, s'opposant à la dépression de consanguinité présumée. Les conditions d'élevage peuvent donc avoir un effet génétique significatif qui devrait être pris en considération dans les pratiques d'écloserie, notamment dans la gestion de la diversité génétique. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/acte-1505.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1505/ | Partager |
Etude des processus de dérive et de sélection liés aux pratiques d'élevage en écloserie d'huître creuse Auteur(s) : Boudry, Pierre Résumé : Genetic consequences of production of Pacific oyster larval in hatchery: drift and selective pressures related to rearing practices. In order to study the genetic consequences of production of oyster larvae in hatcheries, two factors were examined: the effects of discarding the smallest larvae (i.e. culling) and temperature effects. A mixed-family approach was used in order to infer the genetic composition of the larval population. The results show that high polymorphic microsatellite-based family assignment is a powerful tool for the study of bivalve larvae genetics. Culling by selective sieving is an advantageous practice at a phenotypic scale, but also represents a substantial risk for diversity loss if parentage assignment is not introduced as a breeding practice. Settlement of slow growing larvae contributes to minimizing the variability of reproductive success and therefore to maximizing genetic diversity. These results corroborate the lower estimations of variability made on broodstocks from French commercial hatcheries relative to natural populations. Temperature exerts an influence on the expression of genetic variability for larval growth. A temperature of 26°C, coupled with culling could amplify the selective effect. Furthermore, selection of fast growing larvae has proven to counteract inbreeding depression at this stage. Genetic effects of intensive rearing conditions are significant and should be taken into account in hatchery practices, especially in terms of genetic diversity management. Afin d'étudier les conséquences génétiques des pratiques de production de larves en écloserie d'huître creuse, deux facteurs ont été examinés : l'effet de l'élimination des plus petites larves et l'effet de la température. Une approche de familles élevées en mélange a été utilisée afin d'avoir accès à l'information génétique au stade larvaire. Les résultats obtenus montrent que l'assignation de parenté basée sur des marqueurs microsatellites hautement discriminants est un outil performant pour les études génétiques en phase larvaire. Bien qu'avantageuse d'un point de vue phénotypique, la pratique de tamisage sélectif représente un risque substantiel de perte de diversité si cette pratique n'est pas associée à une assignation de parentée par empreintes génétiques. La fixation des larves à croissance lente permet de minimiser la variabilité du succès reproducteur et de fait, de maximiser la variabilité génétique. Ces résultats corroborent les estimations de variabilité sur les stocks d'écloseries commerciales françaises où l'on constate une diversité allélique inférieure à celle de populations issues du milieu naturel. La température exerce également une influence sur la précocité de l'expression de la variabilité génétique pour la croissance larvaire. Ainsi une température élevée (26°C) associée à une procédure de tamisage peut amplifier l'effet sélectif. Enfin, la sélection de larves à croissance rapide semble démontrée, s'opposant à la dépression de consanguinité présumée en phase larvaire. Les conditions d'élevage peuvent donc avoir un effet génétique significatif qui devrait être pris en considération dans les pratiques d'écloserie, notamment dans la gestion de la diversité génétique. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/rapport-1459.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1459/ | Partager |
Diversité, différenciation et héritabilité des caractères phénotypiques des espèces Eperua falcata et Sextonia rubra de la forêt tropicale humide guyanaise Auteur(s) : Calvo Vialettes, Leticia Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Ecole Nationale du Génie Rural des Eaux et Forêts Ivan Scotti Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diffusion du document : INRA Antilles-Guyane, UMR ECOFOG, 97387 Kourou, Guyane (France) Diplôme : Diplôme d'Ingénieur des Techniques Forestières il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION Le stage est principalement centré sur l'étude des traits de croissance, de physiologie et de morphologie foliaire sur des populations de plantules d'Eperua falcata (en forêt et en serre ) et de Sextonia rubra (en serre) afin d' étudier la diversité et la différenciation entre pieds mères, d'une part, et l'héritabilité d'autre part. L'héritabilité est une mesure du degré de transmission d'un caractère ; elle représente (en terme statistique) le rapport de la variance phénotypique d'origine génétique. A travers une analyse de variance (ANOVA) on a pu estimer les différentes composantes de la variance (génétique et résiduelle) des traits pour les deux espèces. Les différences génétiques trouvées entre pieds mères jouent un rôle important dans la variabilité des traits. Pour E. falcata, les héritabilités obtenues nous donnent, dans certains traits, des valeurs fortes et similaires en serre et en forêt (ex. l'épaisseur) et dans d'autres, des résultats assez variables à cause de l'interaction génotype- environnement. Par contre pour le S. rubra, les valeurs d'héritabilité sont très homogènes dans la majorité des traits étudiés en serre. Cela montre que, du point de vue écologique aussi bien que du point de vue de gestion, il est indispensable de prendre en compte la variabilité individuelle et héritable, l'adaptabilité et l'adaptation au milieu, comme paramètres de tout modèle des communautés végétales de la Forêt Tropicale Humide. L'ensemble des résultats nous donne une forte motivation pour poursuivre les analyses, dans le temps ou dans la reformulation de la conception des dispositifs avec des transplantations réciproques en pleine forêt. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189280 hal-01189280 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189280 PRODINRA : 22857 | Partager |
Identification de marqueurs génétiques de la virulence chez Vibrio nigripulchritudo, un pathogène de crevettes pénéides en Nouvelle-Calédonie Auteur(s) : Reynaud, Yann Éditeur(s) : Université de Paris 6 Pierre et Marie Curie Résumé : Since 1997, a new pathology seasonally occurs in new caledonian shrimp farms during the warm season and was named Summer Syndrome. Diseased Litopenaeus stylirostris shrimp suffer from a septicemic vibriosis which was attributed to V. nigripulchritudo. Preliminary studies based on a collection of V. nigripulchritudo strains have brought to light different virulence levels according to experimental infections results; three virulence statuses were defined: highly (HP), moderately (MP) and non pathogenic (NP). The aim of this work was to genetically characterize virulent V. nigripulchritudo strains. In a first step the genetic diversity of 58 V. nigripulchritudo strains was analyzed by MLST and AP-PCR, revealing a cluster of HP and MP strains, characterized by a low genetic variability and that includes all Summer Syndrome-associated isolates. This confirms the emergence of one cluster of pathogenic V. nigripulchritudo simultaneously with the emergence of the Summer Syndrome ; in a second step, 368 genetic markers of virulence were identified by a Suppressive Subtractive Hybridization performed between the genomes of a HP strain and a genetically close, NP isolate; the distribution of the screened SSH fragments was studied in 58 V. nigripulchritudo isolates by macro-array: 78 DNA fragments were selected, allowing to characterize clusters identified and pathogenic statuses; 13 are specific of the HP strains involved in Summer Syndrome. Interestingly, 10 of these markers are carried by a plasmid pSFn1 that contains sequences highly similar to those of a plasmid pAK1, detected in Vibrio shilonii, a coral pathogen. The origin and consequences of this plasmid acquisition are discussed. Depuis 1997, les élevages de crevettes en Nouvelle-Calédonie sont confrontés à une nouvelle maladie, le Syndrome d'été, une vibriose septicémique dont l'agent étiologique est Vibrio nigripulchritudo. Les résultats d'infection expérimentale sur une collection de souches, ont montré l'existence de trois pathotypes distincts : hautement (HP), moyennement (MP) et non pathogène (NP). L'étude du polymorphisme génétique de 58 souches par typage moléculaire en MLST et AP-PCR, a mis en évidence un groupe phylogénétique particulier caractérisé par un très faible degré de variabilité génétique (confirmant l'émergence de ce groupe en parallèle à l'émergence du Syndrome d'été) et constitué uniquement de souches HP (dont toutes celles associées au Syndromed'été) et de souches MP. Afin d'identifier des marqueurs génétiques de la virulence des souches responsables du Syndrome d'été, et parmi ces marqueurs des gènes codant potentiellement pour des effecteurs de la virulence, une approche soustractive par SSH a été développée entre une souche HP de type Syndrome d'été et une souche NP : 368 marqueurs génétiques ont ainsi été mis en évidence ; la distribution de ces marqueurs a été étudiée chez les 58 souches de la collection par une approche en macroarray : 78 marqueurs ont été sélectionnés, qui permettent de caractériser les différents groupes phylogénétiques et les différents pathotypes, dont 13 fragments spécifiques des souches HP type Syndrome d'été. Parmi ces 13 fragments, 10 ont été localisés sur le plasmide pSFn1 qui a été entièrement séquencé. Ce même plasmide a été purifié uniquement des souches HP de type Syndrome d'été. Par ailleurs, une très forte homologie a été mise en évidence entre pSFn1 et pAK1, un autre plasmide également séquencé et retrouvé chez la souche V. shilonii AK1, responsable du blanchiment du corail Oculina patagonica en Méditerranée. Ces résultats ont ouvert la discussion sur le rôle de pSFn1 dans la virulence de V. nigripulchritudo. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/these-3906.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3906/ | Partager Voir aussi plasmide SSH épidémiology virulence shrimp vibriosis Vibrio nigripulchritudo plasmide SSH épidémiologie Télécharger |
Marqueurs microsatellites chez l'huître plate Ostrea edulis l. : caractérisation et applications à un programme de sélection pour une résistance au parasite Bonamia ostreae et à l'etude de populations naturelles Auteur(s) : Launey, Sophie Éditeur(s) : Institut national agronomique Paris Grignon Résumé : The flat oyster Ostrea edulis L. is the indigenous oyster of the Atlantic as well as the Mediterranean coasts of Europe. Its commercial exploitation dates back to Antiquity but its breeding is now threatened by two parasitic protozoa, among which Bonamia ostreae. Various aspects of the genetics of this species' natural and farmed populations have been studied with the aid of microsatellite markers. At first, the implementation and the screening of two partial genomic libraries made it possible to identify 28 new microsatellite loci. Analysis of the segregation of 12 of these loci and of two enzymatic loci shows that most microsatellite loci are transmitted in a Mendelian way, but some loci have significant segregation distortions. Moreover, seven linkage groups, of which four contain at least two markers, were identified in Ostrea edulis. The genetic variability of three populations selected for one or two generations for resistance to Bonamia ostreae was analysed with the aid of 5 microsatellite loci. In spite of the absence of genealogical data, we have shown that these selected populations were descended from a very low number of founding genitors (from 3 to 15 depending on the population) and for two populations, we were able to reconstruct the genealogy and the relationships between the individuals were identified. These selected populations have, in addition to a very low genetic variability, real and at times high levels of consanguinity. These results have a significant implication for the continuation of the selection programme (consanguinity management, augmentation of genetic variability by introducing wild genitors). The geographical structuring of the genetic variability of natural populations of Ostrea edulis has been analysed with the aid of 5 microsatellite loci on a sampling covering almost the entire distribution area of the species (from Norway to the Adriatic Sea). The results are consistent with those published in the literature and using enzymatic markers. The populations show a low level of differentiation that could correspond to a model of isolation by distance. The Atlantic populations, which have a reduced polymorphism, could be descended from post-glacial recolonisation from Mediterranean populations that had survived the glaciations of the Quaternary Period. The current distribution of flat oyster populations is surely also subject to anthropogenic activities. Finally, the genetic bases of the heterozygosis-growth correlation were studied in a natural population with the aid of enzymatic and microsatellite markers. Although leads favouring the direct contribution of enzymatic loci have been found, biases in the sampling design make it impossible to come to a formal conclusion. However, this study has made it possible to show that the capture of individuals over a short period (around ten days) leads to a sampling of a population descended from a very low number of founding genitors, in contradiction with the generally accepted idea that marine bivalve populations are large panmictic populations with significant, efficient numbers. These results confirm in a natural population the observations of a significant reduction of efficient sizes in hatchery populations. L'huître plate Ostrea edulis L. est l'huître indigène des côtes européennes aussi bien atlantiques que méditerranéennes. Son exploitation commerciale remonte à l'Antiquité mais son élevage est aujourd'hui menacé par deux protozoaires parasites dont Bonamia ostreae. Différents aspects de la génétique des populations naturelles et cultivées de cette espèce ont été étudiés à l'aide de marqueurs microsatellites. Dans un premier temps, la réalisation et le criblage de deux banques génomiques partielles ont permis l'identification de 28 nouveaux locus microsatellites. L'analyse de la ségrégation de 12 de ces locus et de deux locus enzymatiques montre que la plupart des locus microsatellites sont transmis de façon mendélienne, mais certains locus présentent des distorsions de ségrégation importantes. Par ailleurs, sept groupes de liaison dont quatre contiennent au moins deux marqueurs ont été identifiés chez Ostrea edulis. La variabilité génétique de trois populations sélectionnées depuis une ou deux générations pour une résistance à Bonamia ostreae a été analysée à l'aide de 5 locus microsatellites. Malgré l'absence de données généalogiques, nous avons montré que ces populations sélectionnées étaient issues d'un très faible nombre de géniteurs fondateurs (de 3 à 15 selon les populations) et pour deux populations, la généalogie a pu être reconstituée et les liens de parenté entre les individus ont été identifiés. Ces populations sélectionnées présentent, outre une très faible variabilité génétique, des niveaux de consanguinité réels et parfois élevés. Ces résultats ont une implication importante pour la continuation du programme de sélection (gestion de la consanguinité, augmentation de la variabilité génétique par introduction de géniteurs sauvages). La structuration géographique de la variabilité génétique des populations naturelles d'Ostrea edulis a été analysée à l'aide de 5 locus microsatellites sur un échantillonnage couvrant presque toute l'aire de répartition de l'espèce (de la Norvège à la Mer Adriatique). Les résultats sont cohérents avec ceux publiés dans la littérature et utilisant des marqueurs enzymatiques. Les populations montrent un niveau de différenciation faible qui pourrait correspondre à un modèle d'isolement par la distance. Les populations atlantiques, qui présentent un polymorphisme réduit, pourraient être issues de recolonisation post-glaciaire à partir de populations méditerranéennes ayant survécu aux glaciations du Quaternaire. La répartition actuelle des populations d'huître plate est certainement aussi soumise aux actions anthropiques. Enfin, les bases génétiques de la corrélation hétérozygotie-croissance ont été étudiées dans une population naturelle à l'aide de marqueurs enzymatiques et microsatellites. Bien que des pistes en faveur de la contribution directe des locus enzymatiques aient été trouvées, des biais dans le dispositif expérimental ne permettent pas de conclure de façon formelle. Cependant, cette étude a permis de montrer que le captage d'individus sur une faible période (une dizaine de jours) conduit à l'échantillonnage d'une population issue d'un nombre très réduit de géniteurs fondateurs, en contradiction avec l'idée reçue que les populations de bivalves marins sont de larges populations panmictiques à effectif efficace important. Ces résultats confirment dans une population naturelle les observations de réduction importante des tailles efficaces dans des populations d'écloserie. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1998/these-1919.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1919/ | Partager |
Génotypage des géniteurs de Lates calcarifer de Tahiti : aide à la domestication raisonnée du Loup Tropical pour la filière tahitienne Auteur(s) : Vonau, Vincent Rouxel, Catherine Saulnier, Denis Cochennec-laureau, Nathalie Nedelec, Georges Goyard, Emmanuel Résumé : The tropical seabass Lates calcarifer was introduced in Tahiti in 1984 and then was domesticated without other introduction. Three successive generations have been obtained in captivity. Tissue samples of the 38 animaIs which represent the total Tahitian broodstock were preserved in alcohol to be genotyped with four microsatellite markers (Yue et al., 2001).
Three of four described markers were successfully transferred to the laboratory of genetics of Tahiti (marker LcaM01, LcaM02, LcaM03), as the revelation technology available locally did not allow the use of LcaM04 in routine.
The results show that the genetic diversity of the tahitian broodstock is not equivalent of the one of the species, which could be explained by the small size of the founder population, which is consistant with the history of the Tahitian population. The structuration of the 4th generation into several batches obtained from different parents appears to be the minimum management procedure to limit inbreeding. Le loup tropical Lates calcarifer a été introduit à Tahiti en 1984 puis domestiqué sans apport d'animaux extérieurs. Trois générations successives ont été obtenues en captivité. Des prélèvements de tissus sur les 38 géniteurs qui constituent l'intégralité du stock de reproducteurs tahitiens sont conservés dans l'alcool pour être génotypés à l'aide de quatre marqueurs microsatellites (Yue et al., 2001). Trois des quatre marqueurs décrits ont pu être transférés avec succès au laboratoire de génétique de Tahiti (marqueurs LcaM01, LcaM02, LcaM03), la technique de révélation disponible localement ne permettant pas d'utiliser LcaM04 en routine. Les résultats montrent qu'on ne dispose pas à Tahiti de toute la variabilité génétique de l'espèce, ce qui pourrait s'expliquer, compte tenu de l'histoire de cette population, par un faible nombre de géniteurs fondateurs. La structuration de la 4ème génération en plusieurs lots issus de parents différents apparaît comme la mesure de gestion minimale pour limiter la consanguinité au sein de cette population. Droits : 2003 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00142/25300/23372.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00142/25300/ | Partager |
Le merlu du golfe de Gascogne et de la mer Celtique : Croissance, Répartition spatiale et bathymétrique, Ecologie alimentaire et Assemblages Auteur(s) : Kacher, Mohamed Éditeur(s) : Université du Littoral Côte d'Opale (Dunkerque) Résumé : In the Bay of Biscay and Celtic Sea waters, hake is considered as genetically homogeneous and form a unique stock with identical meristic characteristics. The vertebral mean vary from 50,68 (vertebrae) during the first year of life to 51,11 (vertebrae) for adults. 0-group Merluccius display a rapid growth with significant interannual variability (0.71 mm.day-1 in 2001 versus 0.74 mm.day-1 in 2002). The spawning period occurs in April and the average length on the firth January following the hatching is of 17.3 cm (first seasonal check / increment on the sagittal otolith is located about 0.143 cm from the nucleus). At the end of the first year of life the average length is about 24 cm. The longevity of the species is important and growth parameters (L = 138,24 cm ; K = 0,132) explain natural mortality coefficient of M = 0.21. No difference for growth between male and female has been observed for this stock. The ratio total weight / eviscerated weight is equal to Fc = 1,086. Both male and female have same spatial and bathymetric distribution. Juveniles are found in deep waters (< 17 cm length) and move to coastal waters where they display an average length of (33 cm length). Longer individuals are found in nursery areas where they feed and grow then move to deeper areas to spawn. Nursery areas are numerous and located in the Celtic Sea and in the bay of Biscay. In the bay of Biscay, disturbances resulted from hydrondynamics affect the settlement on the nursery grounds particularly in the southern part of the bay. Diet composition varies with age. Juveniles feed mainly on crustaceans (Euphausia kroni). At the length of 23 cm, individuals feed strictly on fishes. Sizes of preys are proportional with sizes of predators and preys are composed mainly of species that feed and reproduce close to the bottom. Cannibalism has been observed for this specie, and increases with age notably in the northern part of the bay of Biscay and in the Celtic Sea. Main preys are 0-group juveniles. This specie is assumed to be a passive predator catching its preys when they come to feed in the bottom. Although they are punctual, these results have been obtained after studies on the evolution of sizes during the first year of life (daily increments measurements) and on the spawning period parameters (back-calculating). Average length on the firth January following hatching and the position of the first seasonal check on the otolith are based on observations of the sizes on the firth January following hatching (obtained with growth rates and spawning period parameters). The results are similar to those described in previous studies, nevertheless they have to be confirmed with growth and diet composition analyses. A long term study appear essential to determine biological and ecological parameters of this species for sustainable management of the stock. Les alertes quant à la surexploitation du stock de merlu européen sont nombreuses et récurrentes. Seulement l'estimation du niveau réel de l'état du stock a toujours posé des problèmes du fait de certaines lacunes dans la connaissance de la biologie et de l'écologie de cette espèce. Dans les eaux du golfe de Gascogne et de la mer Celtique, le merlu européen fait partie de la même population génétique et possède les mêmes caractéristiques meristiques. Sa moyenne vertébrale est de 50,68 durant sa première année de vie et évolue pour se stabiliser à 51,11 chez l'adulte. La croissance du merlu durant sa première année de vie et très rapide mais présente une variabilité interannuelle significative (0,71 mm .J-1 en 2001 et 0,74 mm .J-1 en 2002). Sa période de ponte maximale se déroule au mois d'avril et sa longueur au premier janvier suivant sa naissance est de 17,3 cm (la première marque hivernale est positionnée à 0,143 cm du nucléus de la sagittae). Au terme de sa première année de vie le merlu atteint une longueur de 24 cm. Sa longévité est assez longue (23 ans environ) et ses paramètres de croissance (L = 138,24 cm ; K = 0,132) permettent d'estimer son coefficient de mortalité naturelle à M = 0,21. Il n'a pas été établi de croissance différentielle entre sexe chez le merlu dans ces eaux. Le rapport poids total / poids éviscéré a été estimé à Fc = 1,086. Mâles ou femelles, les merlus ont une même répartition spatiale et bathymétrique. En général, ils sont très profonds à leurs stades juvéniles (< 17 cm) et ils se dirigent vers les eaux côtières pour les atteindre à 33 cm de longueur environ. Au-delà de cette taille, les merlus se concentrent au niveau des zones de nourricerie pour s'y alimenter avant de rejoindre les eaux plus profondes pour y pondre. Les zones de nourricerie du merlu sont très nombreuses et sont localisées en mer Celtique et dans le golfe de Gascogne aussi bien dans sa partie sud que dans sa partie nord. Les perturbations importantes dans l'hydrodynamisme du golfe de Gascogne (upwelling) semble influencer les niveaux de colonisation des zones de nourricerie notamment celles situées dans la partie sud du golfe. Le régime alimentaire du merlu évolue avec l'âge. Juvénile, il se nourrit principalement de crustacés (Euphausia krohni) et devient ichtyophage exclusif dès 23 cm de longueur. Le cannibalisme est une réalité chez le merlu et les merlus-proies sont les juvéniles du groupe d'âge G-0. Il s'intensifie avec l'âge notamment dans la partie nord du golfe de Gascogne et en mer Celtique ; Il est très faible dans le sud du golfe de Gascogne. La taille des proies évolue avec la taille du merlu et les poissons proies sont en général des espèces qui vont se nourrir ou se reproduire sur le fond. Ce comportement alimentaire fait que le merlu est un prédateur peu actif et qui attaque ses proies lorsqu'elles viennent sur le fond. Ces résultats, bien qu'ils ne soient que ponctuels, ont été obtenus après avoir déterminé le schéma d'évolution de la longueur du merlu durant sa première année de vie (dénombrement des accroissement journaliers) et des paramètres de sa période de ponte (rétro-calcul).La taille au premier hiver et la position de la première marque hivernale ont été déterminées en relativisant nos observations à l'estimation de la longueur du merlu au premier janvier suivant sa naissance : celle-ci étant obtenue en utilisant le taux de croissance et les paramètres de la période de ponte. Bien que l'ensemble des résultats obtenus, en ce qui concerne la répartition spatiale et les données sur la période de ponte, soient généralement conformes à ceux décrits dans la littérature, il est nécessaire de confirmer ceux concernant la croissance et le régime alimentaire. Pour cela, une étude à plus long terme semble indispensable pour parvenir à bien maîtriser l'ensemble des paramètres de biologie et d'écologie du merlu permettant ainsi une meilleure gestion de son stock. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2004/these-1247.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1247/ | Partager Voir aussi Celtic sea Bay of biscay Ecologie Juvéniles Otolith Growth Assemblages Hake Mer celtique Golfe de Gascogne Télécharger |
Residual genetic variability in domesticated populations of the Pacific blue shrimp (Litopenaeus stylirostris) of New Caledonia, French Polynesia and Hawaii and some management recommendations Auteur(s) : Goyard, Emmanuel Arnaud-haond, Sophie Vonau, Vincent Bishoff, Vincent Mouchel, Olivier Pham, Dominique Wyban, Jim Boudry, Pierre Éditeur(s) : Elsevier Résumé : The Latin American shrimp Litopenaeus stylirostris was introduced in three different Pacific islands (Tahiti, New Caledonia via Tahiti, and Hawaii) and hatchery-propagated for 7-25 generations to develop shrimp farming based on these domesticated stocks. Three microsatellite markers have been used in an attempt to assess the genetic bases of the populations available to start a selective breeding program. The comparison of eight hatchery stocks (five New Caledonian, two Hawaiian and one Tahitian stocks) and one wild Ecuadorian population showed a much lower variability in the domesticated stocks than in the wild population, especially in New Caledonia and Tahiti (2-3.7 vs. 14-27 alleles per locus; 20-60% vs. 90% expected heterozygosity). The Tahitian and the New Caledonian stocks share the same alleles, suggesting that the loss of alleles occurred during the common past of these populations. On the contrary, New Caledonian and Hawaiian populations share only one common allele at the three loci studied. Although the low genetic variability and the resulting inbreeding of the New Caledonian stocks do not seem to affect their present performance, the results of this study demonstrate the usefulness of the introduction of new stocks in order to increase the potential responses to new controlled or uncontrolled selective pressures. The introduction in New Caledonia of the Hawaiian domesticated stocks, which would provide the local shrimp industry with 40% of the allelic diversity of the species, is advised and preferred to the one of wild animals in order to take advantage (i) of the spontaneous selection which occurred during domestication and (ii) of their favourable sanitary "specific pathogen free" status (no presence of four viruses: WSV, YHV, IHHNV, TSV) which limits the risk of introduction of pathogens. La crevette d'Amérique latine Litopaenus stylirostris a été introduite dans trois îles du Pacifique (à Tahiti, en Nouvelle-Calédonie via Tahiti, et à Hawaii), et a été ensuite reproduite en écloserie pendant 7 à 25 générations à des fins d'aquaculture. Trois marqueurs microsatellites ont été utilisés pour évaluer les bases génétiques des populations disponibles pour le démarrage d'un programme d'amélioration génétique. L'étude comparative de 8 populations domestiquées (cinq néo-calédoniennes, deux hawaiiennes et une tahitienne) et d'une population sauvage d'Equateur révèle une variabilité très réduite dans les populations d'élevage, en particulier en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti (2 à 3.7 allèles par locus au lieu de 14 à 27 en population sauvage ; 20% à 60% d'hétérozygotie au lieu de 90%). Les souches tahitiennes et calédoniennes disposent des mêmes allèles, ce qui suggère que la perte d'allèles a eu lieu lors de l'histoire commune des ces populations. A l'inverse, les populations néo-calédoniennes et hawaiiennes n'ont en commun qu'un seul allèle sur les 3 locus étudiés. Bien que la très faible variabilité génétique du cheptel calédonien ne semble pas affecter ses performances actuelles, les résultats de cette étude démontrent l'utilité de l'introduction de variabilité afin d'augmenter la capacité de réponse à de nouvelles pressions de sélection (contrôlées ou non). L'introduction des souches hawaiiennes en Nouvelle-Calédonie qui permettrait à la filière locale de disposer de 40% de la diversité allélique de l'espèce) est préconisée de préférence à celle d'animaux sauvages afin de bénéficier (i) de la sélection spontanée qu'elles ont subi lors de leur domestication et (ii) de leur statut sanitaire « specific pathogen free, SPF » (absence de 4 virus : WSV, YHV, IHHNV, TSV) qui limite les risques de transferts de pathogènes. Aquatic Living Resources (0990-7440) (Elsevier), 2003-12 , Vol. 16 , N. 6 , P. 501-508 Droits : 2003 Published by Elsevier, Paris. http://archimer.ifremer.fr/doc/2003/publication-596.pdf DOI:10.1016/j.aquliv.2003.07.001 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/596/ | Partager |
Rapport annuel 2002 Résumé : La richesse des activités et des résultats de l'Ifremer s'est confirmée en 2002. Ce rapport d'activité décrit de nombreux résultats : des résultats scientifiques comme la faible variabilité génétique des crevettes de la filière néo-calédonienne ou la découverte d'assemblages écosystémiques originaux associés aux sorties d'hydrocarbures dans le golfe de Guinée, des résultats technologiques avec le succès de la diffusion du logiciel de simulation numérique des engins de pêche (DynamiT) ou le transfert opérationnel de l'outil de cartographie sismique à trois dimensions. Il montre également des résultats dans le domaine de la gestion de données avec la production d'un cédérom regroupant les données de 108 campagnes océanographiques en Méditerranée, ou avec la constitution de systèmes d'information géographique interfacés à des modèles dynamiques qui constitue un outil essentiel de la gestion intégrée des zones côtières. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2002/rapport-4829.PDF http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4829/ | Partager |
Rapport annuel 2001 Résumé : L'année 2001 a d'abord été une année de résultats originaux et importants. Les exemples sont nombreux, et j'ai plaisir à en énumérer quelques-uns pour illustrer la variété de nos activités : la détection d'avalanches sous-marines de sédiments formant les canyons profonds des océans, l'observation détaillée des massifs de coraux froids par 400 mètres de profondeur, la mise au point d'un outil léger de sismique à trois dimensions, le suivi du comportement des espadons de l'océan Indien, l'effort d'accompagnement des mesures de restriction de la pêche au cabillaud en mer du Nord, la mise au point de chaluts sélectifs pour la pêche à la langoustine, la description du comportement d'optimisation énergétique du bar, la quantification de la variabilité génétique des crevettes de Nouvelle-Calédonie, des recommandations sur la densité des élevages de mollusques dans l'étang de Thau, la mise au point d'outils européens de caractérisation de la qualité des masses d'eau le long du littoral. l'accord sur une méthodologie de surveillance des toxines diarrhéiques, la mise en route du système d'information halieutique, le doublement du flux de données in s itu traitées en temps réel, la découverte de nouveaux genres bactériens dans les sources hydrothermales." [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2001/rapport-5297.PDF http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/5297/ | Partager |
La biosécurité à l'Ifremer LEAD,station de Saint-Vincent Auteur(s) : Herlin, Jose Résumé : Penaeus stylirostris shrimp imported from Hawaii for a genetic program and kept at the Saint-Vincent research facility had progressively developed a high sensitivity to IHHNV, the etiological agent of the Infectious, Hypodermic, and Hematopoietic Necrosis. Fears were that the virus could not only be transferred to their offspring, but also that the New Caledonian strain of Penaeus stylirostris, so far considered as resistant, could become sensitive by an off balance of its hosts/pathogen equilibrium. In October 2008, a joint decision between Uprac (shimp owner), Davar (New Caledonian Animal Health Authority) and Ifremer (scientific partner) was taken to terminate all pure breed and hybrid Hawaiian populations remaining in the ponds, and to implement an intensive fallowing protocol, and controlled restocking. IHHNV was also suspected to trouble experiments carried out in the research facility (mortalities, deformities, slow growth), thus affecting research programs. Difficulties pointed out by IHHNV have triggered since 2008 some awareness on biosecurity issues at some level of the New Caledonian shrimp industry. At the St-Vincent research station, it led to a risk assessment and implementation of biosecurity procedures (fallowing, propagation, grow out and use of screened animals) which minimizes the risk of expression of IHHNV.
The use of a brand new hatchery building on site also helped in resetting routine hygiene procedures during production and in controlling incoming and outgoing items (shrimp, water, feed, personnel, equipment, pests and wastes).
IHHNV has not been detected on analysed samples since then nor have any symptoms been found during experimental or broodstock growout. Keeping this control alive is considered as a useful tool to lower the risk of potential health threats, to get a better understanding in case of an outbreak, and to increase the reliability of experimental results. Les crevettes originaires d’Hawaii et conservées au LEAD St-Vincent, dans le cadre du programme d’introduction de variabilité génétique dans le cheptel Calédonien, ont progressivement montré une sensibilité importante au virus IHHNV, agent de la Nécrose Hypodermale et Hématopoïétique Infectieuse (mortalité, croissance ralentie, déformations). Les risques d’une transmission génétique de cette sensibilité à leur descendance à moyen terme, et de son développement par rupture de l’équilibre hôte/pathogène sur la souche dite « Calédonienne » jusqu’alors considérée comme résistante à l’IHHN, ont conduit à partir d’octobre 2008, avec l’accord et l’appui de l’UPRAC et de la DAVAR, à la suppression des animaux hawaiiens ou hybrides encore présents dans les bassins de terre du LEAD St-Vincent, au vide sanitaire de ces derniers, et au repeuplement contrôlé du site. D’autre part, le virus IHHN est soupçonné d’avoir pu affecter les animaux utilisés dans les expérimentations menées au LEAD-St-Vincent (mortalités, déformations, croissance réduite), influençant donc potentiellement leur bon déroulement et celui des programmes de recherches. Les obstacles soulevés par l’expression du virus IHHN ont donc initié depuis 2008 une prise de conscience et la mise en place de démarches de biosécurité dans certains points de la filière. A la station de St-Vincent, cette démarche s’est traduite par une identification/évaluation des risques et l’application de mesures (vide sanitaire, reproduction, élevage et utilisation des animaux contrôlés) chacune dotée de procédures qui regroupées, minimisent le risque d’introduction et de dissémination de l’IHHNV. La prise en main de la nouvelle structure d’écloserie sur le site de la SASV a également été mise à profit pour revoir les procédures d’hygiène de routine dans la conduite des productions et dans le contrôle des flux intrants et sortants (animaux, eau, aliments, personnel, équipement, nuisibles, déchets). Aucune détection d’IHHNV sur les échantillons prélevés n’a depuis été observée, de même qu’aucun symptôme de l’expression de cette maladie sur les animaux en élevage sur le site de Saint-Vincent. La poursuite de ces mesures est envisagée comme un outil d’aide à la minimisation des problèmes potentiels, à leur compréhension en cas d’apparition, et à la fiabilisation des résultats. Droits : 2010 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00118/22949/20776.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00118/22949/ | Partager |
Analyse de la variabilité génétique de la résistance aux strongles gastro-intestinaux chez les chèvres créoles à des fins de sélection et de compréhension des mécanismes ; Analysis of genetic variability of resistance to gastrointestinal nematodes in creole goats for selectiob and understanding of mechanisms Auteur(s) : De la Chevrotière, Claudia Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Mandonnet, Nathalie Résumé : Les deux principaux objectifs de ce travail sont de proposer des outils pour la selection d'animaux résistants aux strongles gastro-intestinaux, parasites du tube digestif, et de faire progresser la compréhension des mécanismes de résistance chez la chèvre créole. La variabilité génétique du caractère de résistance au parasitisme digestif a été étudiée afin de vérifier quels critères décrivant le mieux la résistance, peuvent être utilisés pour la sélection. L'ensemble des résultats obtenus suggèrent que le critère d'excrétion d'oeufs et le critère d'éosinophilie sont les plus adaptés pour un schéma de sélection puisqu'ils possèdent une héritabillté moyenne et représentent le mieux la résistance. De plus, ils ne semblent pas en opposition avec le poids, principal critère de production. Le déterminisme génétique de la résistance aux strongles gastro-intestinaux a été étudié et a permis de mettre en évidence l'existence d'un gène majeur pour la résistance chez la population de chèvre créole. De plus, la primo-détection de qtl a permis d'identifier 13 régions du génome ayant un effet sur les critères de résistance. Les mécanismes responsables de la résistance aux strongles gastro-intestinaux ont également été à l'étude. L'ensemble des résultats met en évidence le rôle des éosinophiles dans la mise en place de la résistance aux strongles gastro-intestinaux. L'activité des immunogobulines e semblent dirigés vers les larves l3 d'haemonchus contortus et suggère la mise en place d'une réaction protectrice. Chez la chèvre créole. Ces deux mécanismes semblent donc jouer un rôle important dans la mise en place de la résistance aux strongles gastro-intestinaux The two main objectives of this work are to propose tools for the selection of resistant animals to gastrointestinal nematodes and advance knowledge on mechanisms of resistance of creole goats. this work has analysed the genetic variability of resistance to digestive parasitism in order to determine which criteria best describes the resistance and can be use for selection. the overall results suggest that the egg excretion and the eosinophilia are the criteria most suitable for a breeding scheme because they have moderate heritability estimates and best represent the resistance. moreover, they do not seem in conflict with the weight, the main criterion of production. the genetic determinism of resistance to gastrointestinal parasites has been studied and has highlighted the existence of a major gene for resistance in creole goats. in addition, the primodetection of qtl identified 13 genomic regions that affect the resistance. the mechanisms behind the resistance to gastrointestinal parasites were also studied and first hypothesis regarding the involvment of the immune response in resistance have been made in goats. the overall results highlighted the role of eosinophils in the development of resistance to gastrointestinal nematodes. the activity of immunoglobulin e seems directed toward l3 larvae of haemonchus contortus and may be imply in the establishment of a protective response agasint nematode parasites. in creole goats, these two mechanisms seem to play an important role in the development of resistance to gastrointestinal nematode infections http://www.theses.fr/2011AGUY0407/document | Partager |
Diversité génétique et adaptation au milieu chez les arbres forestiers tropicaux : étude chez le genre Virola (Myristicaceae) ; Genetic Diversity and Environmental Adaptation in Tropical Forest Trees : Study of Virola Genus (Myristicaceae) Auteur(s) : Montaigne, William Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Scotti, Ivan Scotti-Saintagne, Caroline Résumé : Le maintien de ressources génétiques suffisamment larges est nécessaire pour assurer la viabilité et le potentiel évolutif des populations naturelles. Cette thèse a le principal objectif de caractériser la diversité et la variabilité génétique chez le genre Virola (Myristicaceae) pour décrire les processus évolutifs qui en sont à l'origine. Premièrement,une étude de la régénération d'un échantillonnage exhaustif de V. michelii a été menée dans une parcelle du dispositif expérimental de Paracou ayant subi une exploitation forestière de faible intensité et comparée à une parcelle témoin. La diversité génétique mesurée à partir de marqueurs AFLP (Amplified Fragment-Length Polymorphism, N=229) en zones perturbées s'est révélée être plis grande qu'en zone non-perturbées. Puis, l'adaptation locale a été étudiée à travers ces mêmes individus et certains loci (AFLP) montrent une sélection divergente pour des environnements contrastés, indiquant un signe d'adaptation. Enfin, l'étude des niveaux de divergence génétique chez trois espèces de Virola du bouclier guyanais (V. michelii, V. surinamensis et V. kwatae) montrent que deux d'entre elles (V. surinamensis et V. kwatae) montrent de fortes similarités génétiques malgré leur distribution sur des environnements contrastés. des Flux de gènes intersécifiques ont été mis en évidence chez ces deux espèces-soeurs et l'hypothèse d'une spéciation écologique est avancée. Ce travail a permis d'aborder différents processus évolutifs à l'origine de la diversité génétique actuelle chez ces espèces forestières tropicales et peut fournir une contribution pour appréhender le devenir des populations. Genetic diversity is an essential component of biodiversity. The maintenance of sufficient genetic resources is needed to ensure the adaptive potential and the viability of natural populations. In the current context of global changes, the study of adaptation in living organisms is a key task, particularly for tropical forest trees that are dominant components (in terms of biomass and as ecological drivers) of some of the most diverse ecosystems on Earth. The main objective of this thesis is to characterize genetic diversity and genetic variability to understand the evolutionary processes that act on them. This ecological-genetic study was carried out at the interspecific and intraspecific level in the Virola genus.If overall high levels of genetic diversity are a guarantee of prosperity for the future of the species, it seems essential to perform studies on the impact of environmental disturbance on genetic diversity. In the first section, the genetic consequences of regeneration dynamics were studied in an exhaustive sample of V. michelii in a low-intensity logging plot and in a control plot at the Paracou experimental site. A greater genetic diversity, measured from AFLP markers (Amplified Fragment Length Polymorphism, N = 229), was found in perturbed areas. Because studying genetic diversity within species may be useful for understanding species adaptation to environmental changes, in the second section. I studied local adaptation in a population of V. michelii on the Paracou experimental site. A genome scan approach with AFLPs (N = 229) was conducted on 77 adult individuals and 401 juveniles to identify genetic differences between populations associated to contrasting conditions for an array of environmental variables. Some loci (N = 2) were found to be subject to divergent selection, indicating adaptation to contrasting habitats.In the third section, the study of levels of genetic divergence in three Virola species of the Guiana Shield (V. michelii, V. surinamensis and V. kwatae) was investigated for nuclear and chloroplast molecular markers. V. surinamensis and V. kwatae showed strong genetic similarities despite their contrasting habitats preferences. Coalescent analyses have revealed, on one hand, a recent divergence between these two species suggesting an ecological speciation, and one the other hand that interspecific gene flow occurs between these sister-species.This work focuses on understanding evolutionary processes shaping genetic diversity and provides a useful contribution for biodiversity conservation programs. http://www.theses.fr/2011AGUY0480/document | Partager |
Colloque National de Sclérochronologie « Structures dures et/ou calcifiées chez les organismes aquatiques : Leur utilisation en écologie halieutique ». 2 au 4 Juillet 2013, Rennes - Agrocampus Ouest. Programme et résumés Auteur(s) : Reveillac, Elodie Bagliniere, Jean-luc Marchand, Fréderic Mahe, Kelig Résumé : L'analyse des structures dures/calcifiées des organismes aquatiques (poissons, mollusques, cephalopodes...) constitue souvent la base d'études en écologie /biologie des populations et plus particulièrement dans l'étude du fonctionnement des populations. Leur analyse apporte des données telles que l'âge et la croissance, indispensables au développement de modèles en dynamique de populations (stock-recrutement, individus centrés, CMR) et permettent de prendre en compte la variabilité biologique. Ces structures dures sont aussi utilisées pour des caractérisations génétique et environnementale de l'individu. De fait, l'utilisation de ces structures contribue au développement et à la mise en œuvre de méthodes permettant une caractérisation plus précise de l’individu et une meilleure intégration du niveau individuel au fonctionnement des populations. Enfin, l'archivage de ces structures et/ou des données issues de leur analyse permet de constituer un jeu de données historiques fiable pour étudier l'impact du changement climatique. Dans ce contexte, il importe de pouvoir renforcer les études sur ces structures et leur utilisation en écologie halieutique, et de connaître les démarches utilisées par la communauté scientifique française. C'est ce qui est proposé dans le cadre de ce workshop dont un programme thématique vous est joint. Couplant conférences et tables rondes, ce séminaire doit permettre de discuter des aspect techniques des différentes utilisations de ces structures dures et des méthodes de validation développées ou à mettre en place dans le cas de certaines de ces utilisations. Il devrait permettre aussi de fédérer la communauté scientifique française qui travaille sur les pièces calcifiées. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00174/28518/26884.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00174/28518/ | Partager |
Etude de la distribution des vecteurs de la maladie de Chagas et de la variabilité génétique de Trypanosoma cruzi en Guyane française ; Study of the distribution of vectors of Chagas disease and the genetic variability of Trypanosoma cruzi in Frenche Guiana Auteur(s) : Péneau, Julie Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Aznar, Christine Résumé : En Guyane comme dans l'ensemble de la région amazonienne, le risque de maladie de Chagas pour l'homme a longtemps été sous estimé du fait de l'absence de vecteur domestique et de l'existence d'un réservoir animal exclusivement sauvage. Le travail présenté répond aux besoins de compléter et d'actualiser les connaissances épidémiologiques disponibles sur la maladie de Chagas dans ce département , en précisant les modalités de circulation de Trypanosoma cruzi et les facteurs impliqués dans le cycle à l'origine des cas humains. Les données cumilées entre 2001 et 2023 représentent 971 spécimens de triatomes. Nous avons choisi de différencier les triatomes provenant des zones non habitées (forêts primaire ou secondaire) de ceux provenant de zones habitées, collectées dans les maisons à la faveur d'intrusion. Une espère, Panstrongylus geniculatus, s'est distinguée par son abondance (61,1%) et son omniprésence dans les différents types de milieux explorés. Au total, neuf espèces ont été retrouvées. En zone non habitée, avec une prédominance de P. geniculatus, P. lignarius, Rhodnius pictipes et R. robustus. L'infection des triatomes par T. cruzi a été étudiée, avec une mise en évidence d'un taux d'infection plus élevé chez les triatomes collectés à l'intérieur des habitations (53.9%) que chez ceux provenant des zones non habitées (46%). L'étude sur les mammifères sauvages a montré des taux d'infection élevés pour T. cruzi chez deux espèces : didelphis marsupialis (62.5%) et Philander opossum (35%). Cette étude a été complétée par l'analyse de la variabilité génétique de T. cruzi identifié par des techniques de génotypage réalisées sur du matériel obtenu à partir de triatomes, de mammifères sauvages et domestiques et des hommes. En zone non habitée trois groupes, TcI, TcII-TcV-TcVI et TcIII-TcIV, ont été caractérisés, avec une prédominance de TcI. Parmi les acteurs du cycle parasite, les chiens et P. geniculatus hébergent le groupe TcIII-TcIV à la différence du genre Rhodnius et des marsupiaux qui hébergent le groupe TcI. Nos résultats ont permis d'émettre un certain nombre d'hypothèses sur la circulation des génotypes de T. cruzi en Guyane In French Guiana, as in the whole of Amazon region, the risk of Chagas disease to humans has long been underestimated due to the presence of non-domiciled triatomines and wild animal reservoir. Overall, this thesis aims at reactualizing and improving epidemiological knowledge about Chagas disease in French Guiana, by specific modalities of circulation of Trypanosoma cruzi and the factorsinvolved in the transmission cycle of the origin of human cases. Accumulated data, between 2001 and 2013, represent 971 triatomine specimens collected. We chose to differentiate triatomine collected in uninhabited areas (primary or secondary forests) and those frominhabited areas, collected in homes by intrusion. One species, Panstrongylus geniculatus, was distinguished by its abundance (61.1%) and its presence in different types of habitats investigated. A total of nine species were found in uninhabited area, with the predominance of four species: P. geniculatus, P. lignarius, Rhodnius pictipes and Eratyrus mucronatus. In inhabited area, five species of triatomine were collected, with the predominance of P. geniculatus, R. pictipes and R. robustus. The triatomine infection rate with T. cruzi has been studied, with a highlighting of higher rate of infection in triatomine collected inside houses (53.9%) than those from uninhabited area (46%). The study on wild mammals showed high T. cruzi infection rates for two species: Didelphis marsupialis (62.5%) and Philander opossum (35%).This study was completed by the analysis of the genetic variability of T. cruzi identified by genotyping techniques performed on material obtained from triatomine, wild and domestic mammals and humans. In uninhabited area, three groups$ TcI, TcII-TcV-TcVI and TcIII-TcIV have been characterized, with a predominance of TcIII-TcIV group. In inhabited area, only two groups were characterized (TcI andTcIII-TcIV), with a predominance of TcI. Among the actor’s transmission cycle of parasite, dogs and P. geniculatus were characterized by TcIII-TcIV group. Contrary to Rhodnius genus and marsupials were characterized by the TcI group. Our results have allowed issuing a number of assumptions about the circulation of T. cruzi genotypes in French Guiana http://www.theses.fr/2013AGUY0734/document | Partager |