La perception des gens de couleur par les Nantais à la fin du XVIIIe siècle ; La perception des gens de couleur par les Nantais à la fin du XVIIIe siècle Auteur(s) : Michon, Bernard Michon, Bernard Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Capitale française de la traite négrière tout au long du XVIIIe siècle, le port de Nantes doit une bonne part de son développement aux échanges croissants avec les colonies de plantation. Le recours à la main d'oeuvre servile est dès lors présenté comme une impérieuse nécessité, bien mise en évidence dans le témoignage de Listré, un Nantais devenu avocat au Cap-Français, au nord de l'île de Saint-Domingue. Cétait en Afrique qu'on allait chercher les cultivateurs. On ne saurait s'en passer sans renoncer aux Colonies. La montée d'un courant de pensée hostile à l'esclavage, évidemment peu perceptible dans une place comme Nantes, ajoutée aux vives tensions traversant les sociétés coloniales et surtout à la Révolution noire de Saint-Domingue, conduisent les Nantais à justifier dans divers écrits ce système vacillant. La communication s'intéresse surtout à la manière dont ces Nantais, appartenant majoritairement au monde du négoce mais aussi à celui des navigants, présentent les Noirs et gens de couleur. Au-delà de la diversité des populations ? rois et courtiers africains, esclaves et libres de couleur ?, il s'agit de mettre en évidence la radicalisation du discours et ses causes fondamentales. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16098 V16098 V16098 | Partager Voir aussi Esclavage Libre de couleur Traite négrière Nègre Esclavage Libre de couleur Traite négrière Nègre France|Nantes France|Nante Télécharger |
Terres de souffrance et terres futures : esquisse d'un imaginaire politique guadeloupéen Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Les post-colonial studies ont largement démontré s'il en était besoin la réalité d'une pensée autonome du dominé face à la pensée dominante qui a prétendue occuper la totalité de l'espace intellectuel du colonisé et dire à sa place sa vérité et ses espérances. Frantz Fanon, dans la vision dichotomique que l'on connait, postulait l'existence d'un imaginaire du colonisé antinomique à celui du colon, univers mental théorisé mais reflétant plutôt peu que prou les caractères de l'univers mental antillais de ses origines. Il ne reste pas moins qu'on ne puis non plus se satisfaire de ramener l'imaginaire antillais à la seule quête d'assimilation. La démarche historique permet de vérifier quelles furent les perceptions du réel dans la pensée antillaise et les projections concevables qui s'énoncèrent entre interstices d'une pensée coloniale dominante réduisant à néant le sujet. L'imaginaire politique tel qu'il s'offre à l'observation à travers les productions de textes politiques (journaux, proclamation, débats, récits et polémiques) est une source féconde pour l'exégèse. Notre contribution tentera d'esquisser les contours de l'imaginaire politique guadeloupéen à travers l'expression de trois personnages majeurs de l'histoire politique du XXe siècle qui furent chacun des leaders d'opinion, confirmant une certaine adéquation de l'expression politique de ces leaders avec l'imaginaire politique populaire : Hégésippe Jean Légitimus (+ 1944), Achille René-Biosneuf (+1927), et Rosan Girard (+2001), ce dernier dirigeant communiste et leader populaire charismatique des années 1945-60, n'étant pas le moins original des trois. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16221 V16221 | Partager |
Une relecture de la polémique Fanon / Mannoni, psychologues de la colonisation Auteur(s) : Viard, Bruno Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : DPLSH : Département Pluridisciplinaire de Lettres, Langues et Sciences humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines G.R.R.E.A. 17/18 : Groupe de Recherches sur les Représentations Européennes de l'Afrique aux XVIIe et XVIIIe siècles Mémorial ACTe Extrait de : "Les représentations du Noir dans la littérature, l'histoire et les arts européens et américains des XVIIIe, XIXe et début du XXe siècle" : colloque pluridisciplinaire, du 27 février au 2 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Cette communication réévalue la polémique qui opposa Frantz Fanon et Octave Mannoni au début des années 50 sur la question de la psychologie de la colonisation. Adlériens, l'un et l'autre, Fanon et Mannoni ne font pas le même usage du "complexe d'infériorité". Le premier l'applique au colonisé, le second au colonisateur. Mais la pomme de discorde concerne avant tout le "complexe de dépendance" que Mannoni impute au colonisé et que Fanon conteste au nom de la philosophie sartrienne de la liberté sans en évaluer l'immense fécondité anthropologique. Mannoni met en évidence la sécurité affective que la dépendance par rapport aux ancêtres mythiques procure à tous les peuples de la tradition et que la modernité a perdue. Le face à face du Blanc et du Noir dans ces conditions a mis en présence deux humanités qui se trouvaient des côtés opposés de l'immense rupture produite par le meurtre du père qu'on appelle "modernité". Il s'agit donc d'introduire, à côté du racisme et de l'économie, une troisième dimension, d'ordre anthropologique, dans la compréhension de la colonisation. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13079 V13079 | Partager |
L'interlope à Saint-Domingue comme un moyen de survie d'une colonie dans ses fondements Auteur(s) : Hrodej, Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe HARCMAR : Histoire et Archéologie Maritimes des Petites Antilles Extrait de : "Entre exclusif et contrebande, le commerce colonial aux Antilles XVIIe-début XIXe siècle" : journées d'étude, du 24 au 26 octobre 2019. Université des Antilles Description : La colonie naissante de la Tortue et côte de Saint-Domingue a cette particularité de s'être fait seule, sans véritable intervention de l'État royal. Ce n'est qu'en 1665 qu'un gouverneur, Bertrand d'Ogeron, est officiellement nommé par le Roi et la Compagnie des Indes occidentales. Cette "solitude" a assurément favorisé le recours à l'interlope, anglais de par la proximité avec la Jamaïque et le partage du pouvoir avec cette nation, néerlandais, de par la puissance maritime que développent les rouliers des mers n'hésitant pas à recourir à la force et l'intimidation. Cet interlope, favorisé par l'État celui-là, est aussi espagnol et terrestre, lié à une frontière commune qui ne sera définie qu'en 1777. Pour lutter contre l'interlope au nom de la défense de l'exclusif colonial, les entorses sont nombreuses, au niveau des colons, mais aussi parfois sur l'intervention des autorités locales avec même la bienveillance du Ministre. Et puis ceux qui luttent contre les traitants sont les premiers à le devenir pour traverser l'exclusif du voisin. C'est ce jeu du chat et de la souris qui sera étudié à travers cette communication, avec ses retombées politiques et diplomatiques, s'agissant de Saint-Domingue, de 1660 à 1700. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19114 V19114 | Partager |
La vie sans traces ? Histoire des esclavisés de la Martinique au XIXè siècle Auteur(s) : Cottias, Myriam Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ANR : Agence Nationale de la Recherche CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Extrait de : "Histoires orales alternatives dans la Caraïbe, 19ème-21ème siècle" : colloque de clôture, du 19 au 21 novembre 2018. Agence nationale de la recherche, Centre national de la recherche scientifique, LC2S. Description : En s'appuyant sur la notion d'« incomptés » de Jacques Rancière (la Mésentente, 1995), le projet développé dans le cadre de l'ANR ALTER que cette communication restitue, a deux objectifs : d'une part, reconstruire l'existence de personnes mises en esclavage au XIXè siècle et pour lesquels les historiens tentent, depuis une dizaine d'années, de retrouver l'individualité et la subjectivité ; d'autre part, montrer que ces destins ne s'inscrivent pas uniquement dans le cadre restreint de l'habitation de leur propriétaire mais en dépassent les frontières micro-locales, coloniales et impériales. Une source particulière en donne l'étoffe première. Il s'agit du Journal de Pierre Dessalles, tenu entre 1807 et 1856. A partir de la critique textuelle de cette source, on verra les enjeux qui la traversent, la place des esclavisés comme celle des colons. On discutera de la possibilité de retrouver des histoires de vie d'esclavisé-e-s à partir de deux d'entre eux liées à la plantation sucrerie de Pierre Dessalles. D'une part, Agricole, né sur la plantation et qui sera l'un des meneurs de la Révolte de la Grand'Anse en 1833 ; d'autre part, Adée et Elmire inscrites dans l'histoire de l'indemnité au titre de l'esclavage versée en 1849. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19039 V19039 | Partager |
Demain je pars pour Tlemcen Auteur(s) : Bénac-Giroux, Karine Joseph-Angélique, Dahina Garcia, Marvin Marie-Louise, Morgan Tareau, Morgane Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Université de Haute-Alsace - Mulhouse Description : Cette pièce de Karine Bénac-Giroux, Artiste-chercheuse et Maîtresse de Conférences à l'UA, raconte l'histoire d'un père algérien naturalisé français voulant renvoyer sa fille, Soraya, qui va passer le bac en Martinique, à Tlemcen, sa ville natale, pour la marier. Le fils, Renaud, est un « homme sans histoire(s) », jusqu'au jour où... Les lieux communs rencontrent l'imaginaire d'une génération née dans l'Hexagone/en Martinique et sans lien avec ce pays d'origine devenu objet de fantaisie et motif de rêveries. En partie inspirée de l'histoire de l'autrice, la pièce, est ici adaptée et jouée par les étudiants-comédiens-chanteurs martiniquais ou vivant en Martinique. Elle fait se superposer, par un « détour » évoquant celui de Fanon théorisé par Glissant, le contexte martiniquais et celui des maghrébins « assimilés », histoire coloniale de l'Algérie et héritage colonial d'une ancienne colonie esclavagiste. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V21013 V21013 | Partager |
Demain je pars pour Tlemcen Auteur(s) : Bénac-Giroux, Karine Garcia, Marvin Garrigue, Steven Joseph-Angélique, Dahina Marie-Louise, Morgan Collomb-Clerc-Monrapha, Julie Tareau, Morgane Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Bibliothèque Universitaire CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Description : Cette pièce de Karine Bénac-Giroux, Artiste-chercheuse et Maîtresse de Conférences à l'UA, raconte l'histoire d'un père algérien naturalisé français voulant renvoyer sa fille, Soraya, qui va passer le bac en Martinique, à Tlemcen, sa ville natale, pour la marier. Le fils, Renaud, est un « homme sans histoire(s) », jusqu'au jour où... Les lieux communs rencontrent l'imaginaire d'une génération née dans l'Hexagone/en Martinique et sans lien avec ce pays d'origine devenu objet de fantaisie et motif de rêveries. En partie inspirée de l'histoire de l'autrice, la pièce, est ici adaptée et jouée par les étudiants-comédiens-chanteurs martiniquais ou vivant en Martinique. Elle fait se superposer, par un « détour » évoquant celui de Fanon théorisé par Glissant, le contexte martiniquais et celui des maghrébins « assimilés », histoire coloniale de l'Algérie et héritage colonial d'une ancienne colonie esclavagiste. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19046 V19046 | Partager |
Correspondance secrette des colons députés à l'Assemblée constituante ; Correspondance secrète des colons députés à l'Assemblée constituante Auteur(s) : Saint-Domingue -- Députés France -- Assemblée nationale constituante (1789-1791) Éditeur(s) : De l'Impr. d'Anjubault, Maison de l'Assomption, Rue Honoré, no. 20 De l'Impr. d'Anjubault, Maison de l'Assomption, Rue Honoré, no. 20 ( À Paris ) Résumé : (Citation/Reference) Bissainthe, M. Dict. de bib. haïtienne, (Citation/Reference) Martin & Walter. Révolution française. Anonymes, Title from PDF t.p. (LLMC Digital, viewed on Oct. 4, 2011) Last printed date in text is 1790. Bissainthe gives date of publication with no imprint as 1790? in ii, 43 p. Another 1790 edition with imprint of Paris : Anjubault, 1790 (Bissainthe 5238) given with 31, [1] p. Martin & Walter gives date of publication of 1793. Bissainthe lists another 1790 edition with 31, [1] p. Symbol of Les amis des Noirs with "Ne suis-je pas ton frère?" and a slave in a supplicating position printed on title page. Haiti Haïti Haiti France America Haïti France Amérique France Haiti 755734910 ocn755734910 | Partager |
De la migration à la musique : le Panama comme lieu de vie paradisiaque Auteur(s) : Maulois, Régis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Dès le milieu du XIXe siècle, le Panama, terre à identités multiples, serre de métissage, d'hybridations, de « créolisation », a connu de nombreuses vagues d'immigration. Des milliers d'afro-antillais originaires de Trinidad, Jamaïque, Barbade, Guadeloupe, Martinique, entre autres, y débarquèrent à la fin du XIXe siècle pour l'édification de ce fameux Canal, attirés par l'offre d'une bonne rémunération ne nécessitant pas de qualification ou de compétences particulières. Ainsi le Panama, une des nations d'Amérique centrale ayant gardé un fort lien historique avec l'Afrique et la Caraïbe, est apparue aux yeux des Caribéens comme un véritable eldorado. Au fil du temps, sa réputation s'est consolidée dans l'esprit de générations de migrants qui détenaient leurs identités, leurs musiques et leurs langues dans leurs bagages immatériels. Les ancrages historiques et culturels ont fait traverser ces rythmes musicaux dans les imaginaires des différentes populations émigrantes à travers la mer des Caraïbes. Sous l'influence de la créolisation, des fusions de ces cadences ont été à l'origine d'un reggae espagnol à Colon au Panama, nommé par la suite Reggaeton qui deviendra miroir des représentations socioculturelles de la jeunesse latino-américaine et caribéenne, dessinant les contours d'une espérance utopique ou messianique. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16228 V16228 | Partager |
Potomitan et idéal sacrificiel en Haïti Auteur(s) : Lamour, Sabine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Représentations, pratiques, déconstruction du genre dans les sociétés caribéennes" : journée d'étude, le 14 novembre 2016. Université des Antilles Description : En partant de la matérialité qu'évoque le « Potomitan », Sabine Lamour évoque l'imaginaire qui "énerve" la réalité pour ensuite présenter l'idée de l'idéal sacrificiel. Les femmes en Haïti, considérées comme des « Potomitan », se conforment à un imaginaire qui les représente comme fortes, intuitives, emphatiques, généreuses, courageuses, dévouées et soucieuses du bien-être des autres. La femme « Potomitan » doit faire face aux catastrophes avec ténacité et combattre avec le sens du sacrifice. Par conséquent, au foyer elles ne sont pas représentées en tant que femmes au foyer. Cet imaginaire, qui a structuré l'idée du « Potomitan » à surgit entre le XVe et le XVIIe siècle. Il a été influencé par la flibusterie qui a créé une autre approche de la politique axée sur l'horizontalité entre hommes et liée à l'initialisation d'une autonomie fondée sur la prédation. L'imaginaire flibustier que l'intervenante rapproche à son territoire Haïti / Saint-Domingue, va alors contre la verticalité comme modèle de l'organisation politique. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16327 V16327 | Partager |
Méthodologie pour l'étude du souvenir de l'esclavage : terrain et interprétation Auteur(s) : Chivallon, Christine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Description : Christine Chivallon retrace les grandes étapes de sa recherche et de sa construction, de la géographie à l'anthropologie, à partir de la fin des années 1980, lorsqu'on ne parlait pas encore d'esclavage. Elle expose les enjeux de la recherche sur l'esclavage, à travers son parcours de recherche déterminée à renverser la relation de dissymétrie coloniale au profit de la construction d'une configuration de réciprocité. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16165 V16165 | Partager |
Rencontres, causerie, débats autour de l'ouvrage de Michelle Zancarini-Fournel, "Les luttes et les rêves, une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours" Auteur(s) : Zancarini-Fournel, Michelle Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation Description : L'historienne Michelle Zancarini-Fournel, spécialiste de l'histoire sociale et cofondatrice de la revue Clio, aborde, dans son intervention, cinq siècles d'histoire ; de 1685, date de la promulgation du Code noir sur l'esclavage aux Antilles et de la révocation de l'édit de Nantes, jusqu'au seuil des années 2000. Elle explore, et fait revivre, des silhouettes oubliées, celles des petites gens qui ne sont souvent évoquées que dans les archives judiciaires ou policières. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17212 V17212 | Partager |
Décolonisons les arts Auteur(s) : Dambury, Gerty Auteurs secondaires : Donatien, Patricia Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Bibliothèque Universitaire ETC Caraïbe : Écritures Théâtrales Contemporaines en Caraïbe Description : Aux côtés de la chercheuse Françoise Vergès et de la comédienne Leïla Cukierman, Gerty Dambury, dramaturge et romancière, a co-dirigé l'ouvrage collectif "Décolonisons les arts !" (Ed. L'Arche, 2018). G. Dambury était l'invitée d'une conférence à la BU du campus de Schoelcher mardi 26 mars 2019. S'appuyant sur les témoignages et récits d'expériences d'une douzaine d'artistes français issus des « minorités visibles », ce livre interroge la place ou plutôt la non-place qui leur est faite, en vertu d'héritages culturels et intellectuels pesants, tant dans les perspectives d'accession à des postes de haute responsabilité dans les institutions publiques de ce secteur d'activité, que dans les possibilités d'accéder à des rôles qui ne les confinent pas dans des emplois subalternes de troisième zone en raison de leurs origines. Cinéma, arts plastiques, théâtre, danse... : c'est l'ensemble des acteurs du spectre artistique qui porte témoignage dans cet ouvrage. Gerty Dambury dialogue avec Patricia Donatien, professeure au département d'études anglophones, spécialiste de littérature et d'arts caribéens. Dans un second temps, elle répond aux questions de l'assistance. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19038 V19038 | Partager |
Bordeaux colonial, 1850-1940 ; Bordeaux colonial, 1850-1940 : Préface Dominique Jarrassé Auteur(s) : Christelle, Lozère Jarrassé, Dominique Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Résumé de l'ouvrage With the constitution of the colonial empire, at the end of the nineteenth century, Bordeaux, whose the traded tradition was already well established dreams of becoming the “colonial capital city of France” in competition with the cities of Paris, Marseille and Lyon. Faced with the ignorance of French people on these countries and on these peoples with the strange and primitive customs, the Elite from Bordeaux tried to promote the products coming from colonies and, at the same time, to spread the idea and the taste of colonial cultures. The commercial, industrial and artistic exhibitions will prove to be a festive, theatrical and didactic mean of popularization. Bordeaux, pioneer city, will organize more than forty exhibitions and the colonial fairs at the Quinconces place between 1850 and 1940. The Philomathic Society of Bordeaux will set up the most prestigious ones, in 1895 and 1907. Staged in real colonial palace, Bordeaux sold “colonial dream”. With these private colonial pavilions, Bordeaux will be crowned, in 1923, first colonial fair of France. In these same educational and paternalistic spirit, Bordeaux will open five museum rooms for the French colonies. During several decades, Bordeaux will proudly affirm its colonial identity though its cultural demonstrations and the dynamism of its port activities. Avec la constitution de l'empire colonial, à la fin du XIXe siècle, Bordeaux, dont la tradition commerçante était déjà bien établie, rêve de devenir la « capitale coloniale de la France » en concurrence avec les villes de Paris, Marseille et Lyon. Face à la méconnaissance des Français sur ces pays et ces peuples aux « moeurs curieuses et sauvages », les élites bordelaises cherchèrent à promouvoir les produits en provenance des colonies et, en même temps, à diffuser l'idée et le goût des cultures coloniales. Les expositions commerciales, industrielles et artistiques se révéleront comme un moyen festif, théâtral et didactique de vulgarisation populaire. Bordeaux, ville pionnière, organisera plus d'une quarantaine d'expositions et de foires coloniales sur les Quinconces entre 1850 et 1940. Les plus prestigieuses seront celles organisées par la Société Philomathique de Bordeaux, en 1895 et 1907. Mis en scènes dans de véritables palais coloniaux, Bordeaux vend du « rêve colonial ». Avec ses pavillons coloniaux particuliers, Bordeaux sera consacré, en 1923, première « foire coloniale de France ». Dans ce même esprit pédagogique et paternaliste, Bordeaux ouvrira cinq salles de musées aux colonies françaises. Pendant plusieurs décennies, Bordeaux affirmera fièrement son identité coloniale à travers ses manifestations culturelles et le dynamisme de ses activités portuaires. L'élan colonisateur ne s'est pas arrêté à une simple propagande politique et mercantile : ce fut avant tout la mobilisation d'énergies humaines qui, dans la passion de l'histoire en marche, ont mis en scène leurs convictions à travers d'ambitieuses démonstrations. Aujourd'hui, les fonds artistiques et ethnographiques des musées bordelais et l'abondance des collections privées témoignent aussi d'un véritable goût pour l'ailleurs et pour la différence. Pour le meilleur comme pour le pire, la richesse incontestable des faits historiques révèle que l'histoire des outre-mers a toujours été liée à la ville de Bordeaux. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01091926 hal-01091926 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01091926 | Partager |
Osez « décoloniser l’esprit » : Rencontre autour de l’œuvre de Ngugi wa Thiong’o Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Theng, Sopheap Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’objectif de cet article est de proposer les bases d’une réflexion ouverte sur les ressorts de la colonisation à travers la démarche littéraire proposée par Ngugi. Dans le prolongement de sa réflexion, il s’agit de rappeler que les rapports colonisé-colonisateur (Memmi) sont fortement ancrés dans nos logiques et raisonnements ordinaires du quotidien. Et, paradoxalement, alors que le terme de colonisation semble évoquer dans nos consciences un lointain passé, révolu — l’un des dossiers clos de l’histoire —, les guerres de type colonial et les processus de recolonialisation se précipitent en ce début de XXIe siècle. Haro sur les ressources du continent africain et qu’on chasse au plus vite — sous moult habillages — les dirigeants les moins conciliants ! La colonisation est un processus d’exploitation politico-économique qui nécessite de contrôler les esprits, du colonisé comme du colonisateur. The aim of this article is to propose the basis for an open reflection on the sources of colonization through the literary approach proposed by Ngugi. In this context, it has been repetitively noted that the relations between Colonized and Colonizer (Memmi) are tenacious in our nature and everyday ways of thinking. And, contradictorily, the term "colonization" seems to evoke the days of yore, already accomplished, in our minds - one of the closed chapters in history - while the colonial-type armed conflicts and the process of recolonization have burst out again by the beginning of XXI century. Conquering the African resources, then to chase with all haste - using many stratagems - the least conciliatory leaders! The colonization is a process of the politico-economic exploitation that requires a mind control, of both the colonized and the colonizers. Afrique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5497 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5497 | Partager |
La Guyane fut-elle un jour prospère ? Idéologie et propagande coloniale au XIXe siècle Auteur(s) : Lamaison, Denis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Après une présentation de la colonie guyanaise au début du XIXe siècle, il est abordé la période prospère des années 1830. Suite à la chute du cours du roucou, de la girofle et du coton, il ne reste comme production agricole à forte valeur ajoutée que le sucre. En quelques années, la superficie sucrière est triplée, les habitations sont équipées de machine à vapeur... La balance commerciale devient alors pour la première et unique fois positive. Pour autant l'économie coloniale et esclavagiste ne fût pas prospère mais il fallait justifier la colonisation, rendre viable l'expansionnisme territorial. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11062 V11062 | Partager |
Dare to “Decolonising the mind”:Meeting around the Thought of Ngugi wa Thiong'o ; Osez « décoloniser l’esprit » : Rencontre autour de l’œuvre de Ngugi wa Thiong’o Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Theng, Sopheap Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Biodiversité, Risques Écologiques dans les Territoires Caraïbes Insulaires (BIORECA - UMR ESPECE DEV) ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience The aim of this article is to propose the basis for an open reflection on the sources of colonization through the literary approach proposed by Ngugi. In this context, it has been repetitively noted that the relations between Colonized and Colonizer (Memmi) are tenacious in our nature and everyday ways of thinking. And, contradictorily, the term "colonization" seems to evoke the days of yore, already accomplished, in our minds - one of the closed chapters in history - while the colonial-type armed conflicts and the process of recolonization have burst out again by the beginning of XXI century. Conquering the African resources, then to chase with all haste - using many stratagems - the least conciliatory leaders! The colonization is a process of the politico-economic exploitation that requires a mind control, of both the colonized and the colonizers. L’objectif de cet article est de proposer les bases d’une réflexion ouverte sur les ressorts de la colonisation à travers la démarche littéraire proposée par Ngugi. Dans le prolongement de sa réflexion, il s’agit de rappeler que les rapports colonisé-colonisateur (Memmi) sont fortement ancrés dans nos logiques et raisonnements ordinaires du quotidien. Et, paradoxalement, alors que le terme de colonisation semble évoquer dans nos consciences un lointain passé, révolu – l’un des dossiers clos de l’histoire -, les guerres de type colonial et les processus de recolonialisation se précipitent en ce début de XXIème siècle. Haro sur les ressources du continent africain et qu’on chasse au plus vite -sous moult habillages- les dirigeants les moins conciliants! La colonisation est un processus d’exploitation politico-économique qui nécessite de contrôler les esprits, du colonisé comme du colonisateur. ISSN: 1779-0980 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ hal-01368530 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368530 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368530/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368530/file/osez-decoloniser-l-esprit-rencontre-autour-de-l-ouvre-de-ngugi-wa-thiong-o.pdf | Partager |
[Le Général Galliéni] Auteur(s) : Nadar (1820-1910) Année de publication : Extrait de : Histoire des colonies françaises (En regard de la page 369) Résumé : Portrait de Joseph Simon Gallieni, né le 24 avril 1849 à Saint-Béat dans la Haute-Garonne et mort le 27 mai 1916 à Versailles, militaire et administrateur colonial français. Il exerça une grande partie de son activité dans les opérations de colonisation menées par la France. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/PAP111270413i2 PAP111270413i2 | Partager |
Vincent Ogé Année de publication : Extrait de : Manuel d'histoire d'Haïti (Page 70) Résumé : Portrait de Vincent Ogé (né vers 1755 à Saint-Domingue, mort roué vif le 25 février 1791 au Cap-Français), meneur de la première révolte des mulâtres, prélude de la Révolution haïtienne. A la Révolution française, il fut l’un des fondateurs de la Société des colons américains, groupe d’influence proche de la Société des amis des Noirs. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/PAP110770080i1 PAP110770080i1 | Partager |
Château de M. de Poincy Année de publication : Extrait de : Les aventuriers et les boucaniers d'Amérique (En regard de la page 37) Résumé : Gravure représentant le château de M. de Poincy Description : Philippe de Longvilliers, seigneur de Poincy dit le « Commandeur de Poincy », né vers 1584 et mort le 11 avril 1660, à Saint-Christophe (anse Louvet), Martinique, est un officier de marine et administrateur colonial français des XVIe et XVIIe siècles. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/PAP110470045i1 PAP110470045i1 | Partager |