Mode narratif et genre littéraire de La Malgeste des mornes de Jean Bernabé Auteur(s) : Scheel, Charles Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : La Malgeste des mornes est le troisième des quatre ouvrages estampillés « romans » publiés par Jean Bernabé entre 2002 et 2008. C'est aussi le dernier volume de ce qui se présente manifestement comme une trilogie, puisqu'il partage bien des traits avec les deux premiers, Le Bailleur d'étincelle et Partage des ancêtres : un même narrateur, Joël Barthélemy, qui se propose de raconter successivement la vie des membres d'un petit groupe d'amis, soudé par des origines communes dans une île des Antilles, leur formation universitaire à Toulouse, et des engagements politiques autour de la créolité et de valeurs syndicalistes et écologistes. Ces romans, rédigés dans une langue très riche - baroque à plus d'un titre - n'ont connu de succès ni critique ni commercial. On essaiera de comprendre pourquoi, en démêlant l'écheveau de la construction particulièrement complexe (notamment en termes de posture narrative) du volume final de la trilogie. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17241 V17241 | Partager |
Christian, not Christian Anymore' : Central Africans, Haitian Vodou, and the Haitian Revolution, 1791-1804 Auteur(s) : Mobley, Christina Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ACH : Association of Caribbean Historians Extrait de : 46e colloque de l'Association des historiens de la Caraïbe, du 11 au 15 mai 2014. Description : Cette communication propose une analyse des chansons vaudou en tant que sources historiques pour étudier l'histoire des centrafricains dans la révolution haïtienne. Il est question de comprendre quelles influences les pratiques sociales, politiques et culturelles d'Afrique ont exercé sur la révolution haïtienne et quelles conséquences ont eu ces dernières. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14325 V14325 | Partager |
L'oralité créole : des formes anciennes aux nouvelles expressions contemporaines. Débat Auteur(s) : Khatile, David Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines Résumé : Actuellement, les pratiques culturelles subissent une forte influence de la part des politiques qui cherchent à l'institutionnaliser. Elles deviennent des objets culturels à part entière, ce qui pose le problème de leur représentativité et de leur emblématisations. De plus, cette forme de nationalisation de la culture bien que revitalisant ce patrimoine oral risque de le figer et de lui faire perdre son âme. Martinique Guadeloupe 21 Droits : Document protégé par le droit d'auteur fichiers:HASH015c0116eda390aee8d6ef3a | Partager |
L'émir Abd-el-Kader. D'après une lithographie du temps. Extrait de : Les Colonies françaises, petite encyclopédie coloniale (p. 235) Résumé : Abd al-Q?dir ibn Mu?y? al-Din al-?az??ir? (1808-1883). Né à Guetna et mort en exil à Damas. Homme politique algérien et chef militaire, principal opposant à la colonisation militaire française de l'Algérie. Émir de Mascara. Savant et poète. Siècle(s) traité(s) : 19 Provenance : Communauté d'agglomération de La Rochelle. Médiathèque Michel-Crépeau Permalien : http://www.manioc.org/images/MMC16023-1-0269i1 MMC16023-1-0269i1 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Y a-t-il quelque chose de politique dans la citoyenneté culturelle ? ; Y a-t-il quelque chose de politique dans la citoyenneté culturelle ? ; Y a-t-il quelque chose de politique dans la citoyenneté culturelle ? Auteur(s) : Larcher, Sylviane Larcher, Sylviane Larcher, Sylviane Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Citoyenneté culturelle et mémoire collective dans la Caraïbe et ses diasporas" : journée d'étude, le 18 avril 2013. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Cette communication tentera de montrer comment surgit la citoyenneté culturelle dans le champ des sciences sociales, du politique et de la théorie politique. En retraçant rapidement l'état de la recherche sur le sujet, Sylviane Larcher souligne la profusion des acceptions de la notion de citoyenneté. Elle se penche ensuite sur les confusions existant entre citoyenneté et nationalité. Un fait qu'elle présente comme peu effectif dans la langue anglaise. Dans le cas français, c'est le contexte colonial qui introduit la division entre les deux. Cette communication tentera de montrer comment surgit la citoyenneté culturelle dans le champ des sciences sociales, du politique et de la théorie politique. En retraçant rapidement l'état de la recherche sur le sujet, Sylviane Larcher souligne la profusion des acceptions de la notion de citoyenneté. Elle se penche ensuite sur les confusions existant entre citoyenneté et nationalité. Un fait qu'elle présente comme peu effectif dans la langue anglaise. Dans le cas français, c'est le contexte colonial qui introduit la division entre les deux. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13145 V13145 V13145 V13145 | Partager Voir aussi Culture Citoyenneté Citoyenneté culturelle Nationalité Culture Citoyenneté Citoyenneté culturelle Nationalité Culture Citoyenneté Télécharger |
L'enseignement en Guyane et les langues régionales : réflexions sociolinguistiques et didactiques Auteur(s) : Alby, Sophie Léglise, Isabelle Auteurs secondaires : Institut universitaire de formation des maîtres - Guyane (IUFM Guyane) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Centre d'Études des Langues Indigènes d'Amérique (CELIA) ; Institut National des Langues et Civilisations Orientales (Inalco) - Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD M.L.M.S. Publisher Résumé : International audience This paper deals with educational language policy in the French overseas department of Guiana regarding the introduction of regional languages and cultures in school. It provides analyzes of recent official discourses of the Educational institution, of ordinary discourses of different social actors as well as a critical insight into the school's and future teachers' curricula. Taking into account sociolinguistic results in French Guiana, we discuss two main points in the present policy: the distinction drawn between regional languages and other languages and the distinction drawn between so-called “heterogeneous” and ethnically and linguistically “homogenous” schools. Cet article traite de la politique linguistique éducative actuellement en vigueur en Guyane Française concernant la prise en compte des langues et cultures régionales dans ce département d'Outre Mer. Au travers d'une analyse des discours officiels de l'institution scolaire, des différentes actions mises en place dernièrement et des discours ordinaires des enseignants sur le terrain, il interroge les politiques actuellement en œuvre. S'appuyant sur des résultats d'enquêtes sociolinguistiques et sur un point de vue didactique, il critique un traitement doublement différencié : entre certaines langues « dites régionales » depuis leur mention dans le rapport Cerquiglini et les autres, et entre des publics scolaires dits « hétérogènes » et ceux considérés comme ethniquement et linguistiquement « homogènes ». ISSN: 1626-3154 halshs-00181072 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00181072 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00181072/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00181072/file/01_ml102005_alby_leglise1.pdf | Partager |
La culture Hip-Hop dans tous ses états Auteur(s) : Gadet, Steve, Auteurs secondaires : Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Bruno Péquignot Éditeur(s) : HAL CCSD L'Harmattan Résumé : International audience Pourquoi un autre livre sur la culture Hip-Hop ? Parce que comme toute culture, elle est dynamique et ne se laisse pas dompter. Elle possède l’essencedes cultures, elle recherche le contact avec l’autre. Même si le mouvement possède une histoire, une tradition réelle, il ne se réduit pas au rap, ni auxafricains-américains, ni aux clichés déversés par les clips vidéos. Le Hip-Hop doit son dynamisme et sa longévité à sa capacité à entrer en contact avecd’autres cultures et à se laisser infiltrer. Se faisant, il est également porteur de contradictions. Parfois victime de son propre succès, le mouvement Hip-Hop est le résultat d’échanges complexes, de conditions sociopolitiques nourries par des sentiments de désillusion et d’aliénation. De manière élémentaire, nous pouvons le qualifier de « produit de l’Amérique d’après la lutte des droits civiques ».C’est un ensemble d’expressions culturelles conçu par la jeunesse des communautés africaine-américaine, latino-américaine et caribéenne-américaineà New York et ses environs durant les années soixante-dix. Son moyen d’expression le plus populaire a été la musique rap ; néanmoins la danse, legraffiti, la mode vestimentaire, l’art audiovisuel, la criminalité, le sport et le commerce sont aussi ses « terrains de jeu » (Nelson, 1998 :8). La « générationHip-Hop » a entre 13 et 40 ans. Elle a grandi avec ces expressions Hip-Hop comme repère socioculturel, politique et idéologique. Le mouvement continued’avoir un impact considérable sur l’industrie vestimentaire, la presse écrite, l’enseignement, la télévision, le langage, la sexualité, les relations hommefemme, les politiques sociales et économiques aux États-Unis et dans le reste du monde. Parce qu’elle a capturé l’attention et l’imagination d’un grand nombre individus d’origines ethniques et sociales très diverses, elle mérite qu’on s’y intéresse avec beaucoup de sérieux. Nous chercherons à interroger cette culture fertile à la lumière de plusieurs grands thèmes, à savoir : la société étasunienne, la politique, le multiculturalisme, les substances narcotiques, l’Afrique, la mort, la "glocalisation", le capitalisme et l’interculturalité. https://hal.univ-antilles.fr/hal-01379678 ISBN : 9782296129313 hal-01379678 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01379678 | Partager |
The Hybridity of Caribbean Aesthetics Auteur(s) : Lefrançois, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Mairie du Lamentin Mairie du Morne-Rouge ADECAm/MC Université des Antilles Extrait de : "Métissages : chercher, penser, créer, façonner et dire la culture" : colloque international, du 4 au 6 juin 2018. Université des Antilles Description : Dans cet article, l'intervenant a l'intention de soutenir la performativité d'une fugacité en restant à l'écart des routes de la quintessence. Ce sera une manière de dégonfler certains clichés qui ont encore un avantage critique dans le discours académique. Pour atteindre cet objectif, il s'intéressera à la temporalité de l'hybridité et mettra l'accent sur des périodes ou des « moments » particuliers qui peuvent avoir un effet déclencheur sur la mutation de l'identité. On pourrait définir le « moment esthétique caribéen hybride » comme étant celui qui qualifie le sujet d'une véritable expérience d'aliénation. En tant que tel, il devient d'autant plus sensé d'accepter, comme on est prêt à subir l'expérience. Partant de ces prémisses, on peut se demander qu'est-ce que l'hybridité ? L'hybride est-il la synthèse d'essences différentes ou simplement le mélange de divers éléments biologiques, culturels et politiques ? Le métissage peut-il brouiller les différences troublantes ou rappeler la perte irréversible de l'origine, tout en appelant à l'avènement des chronotopes mutants polymorphes ? Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18196 V18196 | Partager |
Atipa, roman guyanais : ouverture des journées d'étude Auteur(s) : Chalco-Lefay, Rolande Contout, Auxence Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Collectivité Territoriale de Guyane Association Rakaba Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Université de Guyane Extrait de : "Atipa, roman guyanais" : journée d'étude, le 1er décembre 2017. Collectivité territoriale de Guyane Description : Présentation générale des journées d'études par Mme Chalcot-Lefay et M. Contout. Remerciement de la présidente du Service culturelle de la Collectivité Territoriale de Guyane. 17 janvier 1885 Athénodore Météran "dit Alfred Parépou" a écrit pour ces compatriotes guyanais : "A pou zote oune so mo fait Atipa" 132 ans après , le président de la collectivité territoriale Rodolphe Alexandre, souhaite que le roman soit partagé sur tout le territoire. Monsieur Auxence Contout est mis à l'honneur avec l'exemplaire du premier roman "Atipa" qu'il a acquis en 1959. Il l'a approfondi et étudier et s'est posé quelques questions - Quel a été le circuit commercial d'"Atipa", le circuit de distribution a été certainement très exigu. Il y avait de la polémique politique dans ce livre. Celui qui l'a écrit a caché son nom, il risquait gros. - Quelle était le goût du public pour un roman guyanais tel "Atipa" sans traduction. - Comment les classes moyennes guyanaises voyaient l'importance de la langue créole en 1885. Le guyanais à l'époque inévitablement a intériorisé les valeurs de l'idéologie, idéologie coloniale. Le guyanais ne se rendra pas compte, que dans "Atipa", roman créole, il y a eu une pression en pensée, de l'identité Guyanaise. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18021 V18021 | Partager |
Lamoricière Auteur(s) : Iselin, Henri-Frédéric (1825-1905) Extrait de : Les Colonies françaises, petite encyclopédie coloniale (p. 237) Résumé : La Moricière, Christophe-Louis-Léon Juchault de (1806-1865). Comte, général et homme politique. Député de Mamers (Sarthe), ministre de la guerre. Exilé après le coup d'Etat du 2 décembre 1851, il est entré au service du pape. Siècle(s) traité(s) : 19 Provenance : Communauté d'agglomération de La Rochelle. Médiathèque Michel-Crépeau Permalien : http://www.manioc.org/images/MMC16023-1-0271i1 MMC16023-1-0271i1 | Partager |
La coopération décentralisée : un outil de la construction d'une identité caribéenne ; La coopération décentralisée : un outil de la construction d'une identité caribéenne ; La coopération décentralisée : un outil de la construction d'une identité caribéenne Auteur(s) : Ega, Jean-Luc Ega, Jean-Luc Ega, Jean-Luc Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Citoyenneté culturelle et mémoire collective dans la Caraïbe et ses diasporas" : journée d'étude, le 18 avril 2013. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Jean-Luc Ega insiste d'abord sur la définition de citoyenneté abordée à travers l'angle de la coopération. Il s'arrête ensuite sur l'évolution du concept de coopération. Ce qui lui permet de s'arrêter sur la notion de jumelage entre villes pratiqué en Europe. Aujourd'hui, il est question de coopération décentralisée ou d'action internationale des collectivités ou encore depuis la lettre de cadrage de L. Fabius, de diplomatie décentralisée. Il souligne le fait qu'au sein des départements d'outre-mer, la coopération décentralisée a pour but de contribuer au rayonnement de la France dans le monde ou de contribuer à la présence française dans le monde. Jean-Luc Ega insiste d'abord sur la définition de citoyenneté abordée à travers l'angle de la coopération. Il s'arrête ensuite sur l'évolution du concept de coopération. Ce qui lui permet de s'arrêter sur la notion de jumelage entre villes pratiqué en Europe. Aujourd'hui, il est question de coopération décentralisée ou d'action internationale des collectivités ou encore depuis la lettre de cadrage de L. Fabius, de diplomatie décentralisée. Il souligne le fait qu'au sein des départements d'outre-mer, la coopération décentralisée a pour but de contribuer au rayonnement de la France dans le monde ou de contribuer à la présence française dans le monde. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13147 V13147 V13147 V13147 | Partager |
Langues et politiques identitaires : discussions Auteur(s) : Ligan, Charles Dossou Macedo, Silvia Barros da Silva, Elissandra Pantoja Caldas, Yurgel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane MINEA : Migrations, Interculturalité et Education en Amazonie Université Fédérale de l'Amapa Université Fédérale de Para Extrait de : "Littérature, patrimoine culturel et mémoire d'Amazonie" : colloque, les 14 et 15 novembre 2019. Université de Guyane Description : L'auditoire questionne les intervenants au sujet des enjeux des politiques linguistiques. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20006 V20006 | Partager |
The political space in the French West Indies ; L'espace politique aux Antilles françaises Auteur(s) : Daniel, Justin Auteurs secondaires : LC2S - Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Presses Universitaires de France Résumé : International audience After a brief examination of the cleavages resulting from colonial subordination in the French West Indies, the paper analyzes the transition from identity claims to political claims and more especially two modalities of the process : the territorialization of partisan structures and the mobilization of local resources. Contradictions involved in the nationalist approach are also studied : attempts at superimposing cultural and political identities are thwarted by the insertion of social actors into a plurality of social and cultural spaces as well as by the multiplicity of allegiances and identification levels. Après avoir abordé la question des clivages nés de la subordination coloniale dans les Antilles françaises, l’article s’intéresse au passage des revendications identitaires au politique. L’accent est mis sur deux modalités de ce processus : la territorialisation des structures partisanes et la mobilisation des ressources locales. On s’intéresse aussi aux contradictions de la démarche nationaliste : les tentatives de superposition des identités culturelle et politique sont contrariées par l’insertion des acteurs sociaux dans une pluralité d’espaces sociaux et culturels, ainsi que par la multiplicité des allégeances et des niveaux d’identification qui en découlent. ISSN: 0046-2616 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01675660 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01675660 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01675660/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01675660/file/L%27espace%20politique%20%2811-2001%29_HAL.pdf DOI : 10.3917/ethn.024.0589 | Partager |
Lovecraft Country et la réappropriation de la culture pop blanche : hybridité générique et discours politique Auteur(s) : Menegaldo, Gilles (1947-....) Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Laboratoire caribéen de sciences sociales Extrait de : Décoloniser les mémoires de l'esclavage : colloque international, du 8 au 10 juin 2022. Université des Antilles Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/BUAVI230012 BUAVI230012 | Partager |
Constructions identitaires et communications médiatisées en Martinique Auteur(s) : PULVAR, Olivier Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) LCF-CNRS UMR 8143, Université de la Réunion Bernard Idelson, Valérie Magdelaine-Andrianjafitrimo (s/d) Éditeur(s) : HAL CCSD l'Harmattan Résumé : International audience La Martinique constitue l'un des trois départements français d'outre-mer de la zone Caraïbe-Amérique. Cette société est marquée dans sa période contemporaine, par le dynamisme de ses formes culturelles et par un essor notable des médias de masse. Les mutations rapides qui la travaillent en profondeur sous l'effet des activités d'information et des phénomènes de communication invitent au renouvellement de l'approche des cultures et des identités. Comment envisager la place de la médiatisation dans la discussion publique sur l'identité martiniquaise? On observe les représentations de l'identité dans l'espace public martiniquais à partir de la sphère médiatique. On s'intéresse ici aux modalités de circulation des messages relatifs aux cultures quant à leur rôle dans les processus de construction identitaire. Cette approche permet d'interroger les relations qui existent entre journalistes, personnel politique et opinion publique ; elle ouvre la réflexion sur le sens que les acteurs donnent au message médiatisé et, l'usage qu'ils en font dans un espace social donné. Un contexte sociopolitique pesant L'espace public martiniquais reste encore marqué actuellement, par le contexte sociopolitique local fortement politisé des années 1960. Les discours politiques de l'époque s'articulent d'abord sur la nature des relations à la Métropole et posent la question du changement de statut pour le département d'outre-mer. Ils se structurent aussi autour de préoccupations culturelles et visent la conservation du patrimoine. Paroles d'outre-mer. Identités linguistiques, expressions littéraires, espaces médiatiques Saint-Denis (La Réunion), France hal-01152955 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152955 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152955/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152955/file/Identites_et_medias.pdf | Partager |
Fort-de-France, l'expérience d'une gestion communiste : 1945-1956 Auteur(s) : Marlin-Godier, Micheline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d'étude » vise à étudier les processus dynamiques qu'entretiennent les citadins et les usagers des villes de l'archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l'environnement urbain du XVIe au XXIe siècle. Il s'agira, d'une part, d'analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l'espace urbain, à la rencontre d'acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d'autre part, d'étudier les processus d'appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l'usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d'habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16008 V16008 | Partager Voir aussi Politique Communisme Ville Quartiers populaires Mouvement social ; Martinique|Fort-de-France ; Télécharger |