Mgr Bénigne de Trousset d'Héricourt Année de publication : Extrait de : La vénérable mère Anne-Marie Javouhey (entre p. 52 et p. 53) Résumé : Portrait de Bénigne-Urbain-Jean-Marie du Trousset d'Héricourt, né le 15 juillet 1797 à Questembert (Morbihan) et décédé le 8 juillet 1851. Ecclésiastique français il fut évêque d'Autun. Description : Au titre d'évêque d'Autun, il exerçait "la tutelle" de la congrégation des Sœurs de Cluny, d'Anne-Marie Javouhey, qui mena des missions d'évangélisation notamment en Guyane ou elle ouvrit des écoles.Trousset d’Héricourt, hostile à ce "dévouement auprès de ces pauvres si peu chrétiens, noirs de surcroit, voulut faire rentrer dans le rang cette sœur un peu trop libre." (http://www.henricoudreau.fr/guyane/javouhet.html) Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/GAD120150002i1 GAD120150002i1 | Partager |
Etre esclave Marrons en Guyane hollandaise (Surinam): Quelle identité : la représentation de l'esclave marron en Guyane hollandaise Auteur(s) : Moomou, Jean Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Au Suriname, depuis les années 1960, les Noirs-marrons adoptent des stratégies politiques et identitaires afin d'obtenir une position sociale. Bushinagé semble ainsi être le terme qui s'impose dans la société. Jean Moomou esquisse une réponse à cette problématique : "Comment chaque groupe se définit et comment ils se sont définis par rapport au regard du colonisateur ?". En effet, lors de leur fuite de l'univers esclavagiste, ils se sont représentés comme esclave libre ayant un territoire propre. Puis lors des négociations des traités de paix, ils acceptent sans s'approprier les désignations coloniales, pour maintenant essayer de combattre cette image minimaliste d'esclave en fuite. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11064 V11064 | Partager |
Free colored people confronted with prejudice : crossing lines in Martinique in the seventeenth and eighteenth centuries ; Les Libres de couleur face au préjugé : franchir la barrière à la Martinique aux XVIIe-XVIIIe siècles Auteur(s) : Pierre-Louis, Jessica Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université des Antilles-Guyane Erick Noël Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : In Martinique in the eighteenth century, the "free people of color", both those free by birth and freedmen, black or mixed race, form a legal category, which was distinct from those of whites and slaves. Comparative studies with Spanish or English territories show that no legal regulation formalized a shift - from the category of free colored people to that of White - in the French colonies between the late seventeenth century and the French Revolution. Also, this thesis proposes to show the informal process that enabled some people - the "assimilated" - to cross the color barrier. I analysed the color prejudice, a racist system, whose ideology, supported by local regulations, legitimized the collective construction of a public and social order. In a second step, I examined the development of the color bar. The free colored people were the first to bear the brunt of the impermeability of the demarcation line and of the problems posed by the purity of blood; but some whites, through interracial unions, and Native Americans have also been targeted. Finally I thought about what made the whiteness, and the strategies to achieve whiteness, change in status. Notarial acts and 33,000 acts of parish registers treaties led to the reconstitution of genealogies, in order to examine individuals and families over generations; I observed the importance of the phenotype, whitening, legitimacy relations, privileged partners, choice of networks, wealth levels and the use of space. À la Martinique au XVIIIe siècle, les « libres de couleur », qu’ils soient nés libres ou affranchis, noirs ou métis, forment une catégorie juridique distincte des Blancs et des esclaves. L’étude comparée, avec les territoires espagnols ou anglais, montre qu’aucune réglementation légale n’a officialisé un passage de la catégorie Libre de couleur à celle de Blanc dans les colonies françaises de la fin du XVIIe siècle à la Révolution française. Aussi, cette thèse se propose de montrer les processus officieux qui ont permis à certaines personnes – les « assimilés » – de franchir la barrière de couleur. Une réflexion a été menée sur le préjugé de couleur, système raciste dont l’idéologie, soutenue par la réglementation locale, a légitimé la construction collective d’un ordre public et social. Puis, on a examiné l’élaboration de la barrière de couleur. Les libres de couleur ont été les premiers à faire les frais de l’imperméabilisation de la ligne de démarcation et des problèmes posés par la pureté de sang ; mais les Blancs mésalliés, dans le cadre d’unions interraciales, et les Amérindiens ont aussi été visés. Enfin nous avons réfléchi à ce qui faisait la blancheur et aux stratégies adoptées pour réussir ce changement de statut. Le notariat et les 33 000 actes des registres paroissiaux traités ont donné lieu à la reconstitution de généalogies pour examiner des individus et des familles sur plusieurs générations ; on a ainsi observé l’importance du phénotype, le blanchiment, la légitimité des relations, les conjoints privilégiés, le choix des réseaux, les niveaux de fortune et l’usage de l’espace. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01221063 NNT : 2015AGUY0847 tel-01221063 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01221063 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01221063/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01221063/file/These_Pierre-Louis.pdf | Partager |
L'ordonnance de police générale du gouverneur de La Guadeloupe Beckwith en 1810 Auteur(s) : Lafleur, Gérard Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Pôle Universitaire de la Guadeloupe LES AMIS DU Mémorial ACTe CAGI : Centre d'Analyse Géopolitique et Internationale CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Esclavage, traite et exploitation des êtres humains au regard du droit" : colloque, du 28 au 30 mai 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : Présentation de "L'ordonnance de police générale du gouverneur de La Guadeloupe Beckwith en 1810" par l'historien Gérard Lafleur. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15275 V15275 | Partager Voir aussi Esclavage Traite négrière Code noir Libre de couleur Martinique Guadeloupe Sainte-Lucie ; Télécharger |
La question de l'esclavage dans les nouveaux projets pour la Guyane française de la période Laussat (1819-1823) Auteur(s) : Puyo, Jean-Yves Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Suite à l'interdiction de la traite négrière, Laussat se trouve face au problème du manque de population de la Guyane. Il faut donc améliorer la situation de l'esclave dans les habitations afin de ne pas faire chuter le nombre de la main d'oeuvre servile. Par ailleurs, bien qu'interdite, la traite continue, au moins 4 navires identifiés mais retrouvés vide. Laussat, inventif, envisage de nombreux projets, qui sont par exemple, de faire venir des condamnés, des mendiants, des orphelins, des louisiannais, des habitants des iles des Canaries, des engagés noirs libres, des chinois, des indiens... Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11057 V11057 | Partager |
La Guyane vue de Saint Domingue au XVIIIème siécle Auteur(s) : Rogers, Dominique Loading the player... Éditeur(s) : Association des Amis des Archives et de l'histoire de la Guyane (SAAHG) et Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane (APHG-G) Association des Amis des Archives et de l'histoire de la Guyane (SAAHG) et Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane (APHG-G) Résumé : Les colonies américaines françaises sont très diverses, Dominique Rogers compare alors Saint Domingue, fleuron coloniale à la Guyane. Tant sur le plan politique que le poids économique, la Guyane est marginale rapportée à Saint Domingue. Seulement, la Guyane accueille en son sein les libres de Gorée, noirs n’ayant jamais été esclaves auparavant. Dans un contexte où la représentation de l’homme libre change en occident de par les idées des Lumières, l’expérience guyanaise intéresse vivement les élites françaises afin d’établir les conditions d’existence des libres de couleurs dans le système colonial remis en cause par la révolution. Haïti Guyane Française 18 Saint Domingue Droits : Document protégé par le droit d'auteur fichiers:HASH6d329f21a51accb08c42d0 | Partager |
Bals parés-masqués et carnaval en Guyane. Esclavage et liberté : bals et carnaval de Guyane du XVIIIe au XIXe siècle Auteur(s) : Lamaison, Denis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Epoque esclavagiste de la Guyane. Les bals et carnavals sont nés dans une société esclavagiste. Société cloisonnée et hiérarchisée en 3 classes : les colons blancs, les libres de couleurs et les esclaves noirs. Le déporté Louis Ange Pitou, témoigne ainsi que dès son arrivée en Guyane en 1800, le commissaire de la république Victor Hugues se répand en bals et en repas somptueux. Au milieu du 18e siècle, les bals costumés deviennent à la mode dans les colonies française suite au succès des bals parés : bals d'étiquettes = bals conviés sur invitation), les bals masqués organisés à la cour du roi Louis XV. En Guyane la première référence à la période du carnaval date de l'expédition de Kourou en 1764. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17161 V17161 | Partager |
Les Libres de couleur en Martinique des origines à 1815 : l'entre-deux d'un groupe social dans la tourmente coloniale ; Free Coloureds In Martinic From The Earliest Times To 1815 : the Insertion Of A Social Group In The Turbulent Colonial Auteur(s) : Louis, Abel Alexis Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Bégot, Danielle Résumé : Évoquer la place des libres de couleur en Martinique des origines à 1815, c'est évoqué un curieux paradoxe. Afin d'appréhender ce dernier et aborder la position des libres de couleur dans la société, il a fallu se pencher sur le processus de formation de ce groupe de 1635 à la veille de la Révolution française, en mettant en lumière l'origine de celui-ci, le statut, la condition des personnes, la répartition géographique, la situation socioéconomique et les réseaux de sociabilité qu'ils utilisent dans la société. L'abord de ce processus ne pouvait se faire sans la prise en compte de la politique menée par l'administration envers l'affranchissement. L'utilisation des registres paroissiaux (puis de l'état civil) et du notariat a permis la confrontation entre la théorie (le droit colonial), et, la pratique quotidienne. Il a fallu ensuite mettre en évidence dans un second temps comment, malgré la Révolution française et de ses idéaux, de son impact en Martinique, la ségrégation perdure à l'encontre du groupe des libres de couleur et confirme l'entre-deux de celui-ci dans la société, en dépit de son accroissement numérique (via l'affranchissement principalement) et économique, et ce, jusqu'au début de la Restauration. La politique coloniale menée par les différentes administrations qui se succèdent et les troubles qui perturbent l'ordre établi ont favorisé la compréhension du phénomène. Si, les libres de couleur furent assimilés dès 1685 aux sujets naturels du royaume de France, ils ne purent pourtant exercer comme les Blancs, certaines charges publiques, certaines professions libérales, certains emplois dans la milice (officiers). Cependant, certains d'entre eux réussirent à se hisser économiquement au niveau des négociants blancs avant 1815. Néanmoins, ils demeurèrent cantonnés dans une place mitoyenne entre Blancs et esclaves, une "zone tampon", un entre-deux discriminatoire et ségrégatif. Ces libres de couleur qui étaient aussi bien des noirs que des métis furent rejetés par les Blancs qu'ils souhaitaient égaler et méprisaient en général les esclaves alors qu'ils étaient souvent liés à eux par un ancêtre noir. Comme les Blancs, ils possédaient des esclaves, des terres et des maisons. Pourtant, leur situation dans la société fut très paradoxale. To evoke the place of free coloureds in Martinic from the earliest times to 1815, it is evoked a curious paradox. In order to apprehend this last and to tackle free coloureds position in the society, it had to look into the process of development of this group from 1635 to the day before french revolution. The access of this process could not become without taking into consideration of the political controlled by the administration on emancipation. The utilization of parish registers (then registers of births, marriages and deaths) and deeds executed by a notary permitted confrontation between the theory (the colonial right) and the daily practical. It had to show how in spite of french revolution and these ideals, and this impact in Martinic, the segregation be continued against free coloureds group and confirmed space in between of this group in the society in spite of these numerical and economic growth (by way of emancipation principally), and those, as far as the beginning of the Restoration. The colonial political controlled by different administrations who followed one another and unrest who perturbed etablished order assisted the comprehension of this phenomenon. If free coloureds were assimilated since 1685 to natural subjects of french kingdom with the same rights, privileges and immunities, they did not exercise as whites some public responsabilities and offices, some liberal trades, some positions in militia (officers). Before the end of observation period (1815), some people were succeded to hoist themselves economically on a level with whites wholesalers. In spite of that, they were limited in a intermediate place between whites and slaves, a "buffer zone". Free coloureds who were as well as blacks than halfcastes have been rejected by whites that they would wish to equal and despised in general slaves even when they had common interests (a mother or a sister in slavery). As whites, they possessed slaves, estates and houses. However, their situation was so paradoxical in the colonial society. http://www.theses.fr/2011AGUY0395/document | Partager |
Saint-Domingue Auteur(s) : Vaissière, Pierre de, 1867-1942 Éditeur(s) : Perrin Perrin ( Paris ) Résumé : (Bibliography) Includes bibliographical references. (System Details) Master and use copy. Digital master created according to Benchmark for Faithful Digital Reproductions of Monographs and Serials, Version 1. Digital Library Federation, December 2002. "Published twenty October, nineteen hundred and eight ..."--1st prelim. leaf. (Statement of Responsibility) Pierre de Vaissière. Haiti Haiti Haïti Haïti Haiti Haiti Haïti Haïti Haiti 591151533 ocn591151533 http://ufdc.ufl.edu/AA00021556/00001 | Partager |
« L'affaire Marny », entre fait divers et fait social Auteur(s) : PULVAR, Olivier Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Le documentaire français, La panthère noire (2011) retrace un épisode marquant de la Martinique des années 1960, qui conduit à vingt quatre ans, Pierre-Just Marny, un petit délinquant de quartier à Fort-de-France, à se métamorphoser en l'ennemi public numéro un, avant de se voir incarcérer et devenir le plus vieux détenu de France. Ce documentaire s'inscrit dans un mouvement récent de réalisateurs qui positionnent la production audiovisuelle à la fois, comme trace mémorielle au service du faire histoire et source informative pour transmettre la connaissance sur des faits historiques 1. Achevé quelques mois après le suicide tragique de Pierre-Just Marny, ce documentaire de Jérome Gluzicki nous offre une opportunité d'observer l'émergence des médias de masse et de la presse écrite ainsi que leur rôle dans un territoire français d'outre-mer en pleine mutation sociale et culturelle durant ces années 1960. Jusqu'à quel point, cette réalisation nous rappelle que l'offre médiatique d'une manière générale (production médiatisée) et son accès par nos concitoyens en particulier (consommation) demeure un signe valorisé de modernité ? Plus qu'un support d'étude proprement dit, le documentaire La panthère noire nous sert ici, à proposer l'analyse d'un phénomène social à partir de processus de communication au coeur desquels les médias de masse occupent une place centrale. L'objet de cet article est donc d'expliciter la logique des communications médiatisées appliquée au contexte local martiniquais, et dont on pense généralement qu'elle répond à des spécificités qui l'exclurait d'une dynamique d'intégration plus globale. Pierre Just Marny, jusqu’au bout du silence. 1963-2011 / 48 ans de prison hal-01152912 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01152912 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01152912/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01152912/file/Affaire%20Marny.pdf | Partager |
Les Libres de couleur face au préjugé : franchir la barrière à la Martinique aux XVIIe-XVIIIe siècles ; Free colored people confronted with prejudice : crossing lines in Martinique in the seventeenth and eighteenth centuries Auteur(s) : Pierre-Louis, Jessica Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Noël, Erick Résumé : À la Martinique au XVIIIe siècle, les « libres de couleur », qu’ils soient nés libres ou affranchis, noirs ou métis, forment une catégorie juridique distincte des Blancs et des esclaves. L’étude comparée, avec les territoires espagnols ou anglais, montre qu’aucune réglementation légale n’a officialisé un passage de la catégorie Libre de couleur à celle de Blanc dans les colonies françaises de la fin du XVIIe siècle à la Révolution française. Aussi, cette thèse se propose de montrer les processus officieux qui ont permis à certaines personnes – les « assimilés » – de franchir la barrière de couleur. Une réflexion a été menée sur le préjugé de couleur, système raciste dont l’idéologie, soutenue par la réglementation locale, a légitimé la construction collective d’un ordre public et social. Puis, on a examiné l’élaboration de la barrière de couleur. Les libres de couleur ont été les premiers à faire les frais de l’imperméabilisation de la ligne de démarcation et des problèmes posés par la pureté de sang ; mais les Blancs mésalliés, dans le cadre d’unions interraciales, et les Amérindiens ont aussi été visés. Enfin nous avons réfléchi à ce qui faisait la blancheur et aux stratégies adoptées pour réussir ce changement de statut. Le notariat et les 33 000 actes des registres paroissiaux traités ont donné lieu à la reconstitution de généalogies pour examiner des individus et des familles sur plusieurs générations ; on a ainsi observé l’importance du phénotype, le blanchiment, la légitimité des relations, les conjoints privilégiés, le choix des réseaux, les niveaux de fortune et l’usage de l’espace. In Martinique in the eighteenth century, the "free people of color", both those free by birth and freedmen, black or mixed race, form a legal category, which was distinct from those of whites and slaves. Comparative studies with Spanish or English territories show that no legal regulation formalized a shift - from the category of free colored people to that of White - in the French colonies between the late seventeenth century and the French Revolution. Also, this thesis proposes to show the informal process that enabled some people - the "assimilated" - to cross the color barrier. I analysed the color prejudice, a racist system, whose ideology, supported by local regulations, legitimized the collective construction of a public and social order. In a second step, I examined the development of the color bar. The free colored people were the first to bear the brunt of the impermeability of the demarcation line and of the problems posed by the purity of blood; but some whites, through interracial unions, and Native Americans have also been targeted. Finally I thought about what made the whiteness, and the strategies to achieve whiteness, change in status. Notarial acts and 33,000 acts of parish registers treaties led to the reconstitution of genealogies, in order to examine individuals and families over generations; I observed the importance of the phenotype, whitening, legitimacy relations, privileged partners, choice of networks, wealth levels and the use of space. http://www.theses.fr/2015AGUY0847/document | Partager |