Le régime juridique des investissements étrangers en Algérie : La recherche d'une conciliation entre attractivité et préservation des intérêts publics ; The Legal Regime of the Foreign Investments in Algeria : The research for a conciliation between attractiveness and conservation of the public interests Auteur(s) : Hamdi, Mohamed Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Jos, Emmanuel Résumé : Le cadre juridique des investissements étrangers en Algérie a été marqué par de profonds changements depuis la promulgation du premier code des investissements, en 1963. Cette mutation n’a pas toujours été en phase avec les processus de développement économique national et le changement du contexte international. Le modèle socialiste de la gestion des affaires économiques qui a prédominé à partir du milieu des années 60 jusqu'au milieu des années 80 a progressivement cédé la place à un retrait graduel de l'Etat du champ économique. On assiste, depuis, à une émergence d’un secteur privé qui tente toujours de trouver sa place, à une vague de privatisations, à une libéralisation du commerce extérieur et à un appel aux capitaux étrangers pour financer le développement économique.Cette volonté manifeste d’accéder à une économie de marché est encore plus perceptible dans le dernier code des investissements de 2001. Ces efforts de mise en conformité du droit interne des investissements avec le droit international des investissements sont relayés par un discours politique offensif.Néanmoins, cet environnement juridique incitatif perd de son attrait lorsqu’on le confronte, soit aux textes promulgués en matière de réglementation du commerce extérieur et la réglementation des changes, soit à l’environnement administratif dans lequel est mis en œuvre l’ensemble de ces textes de lois. Cette confrontation est particulièrement instructive quant à l’insuffisance de cohérence de la politique étatique suivie en matière d’investissement étranger. Ceci révèle la balance d’intérêt des autorités algériennes entre l’augmentation de la contribution des investissements étrangers au potentiel économique et technologique national et la sauvegarde de la souveraineté nationale.Ainsi, le questionnement de la politique législative algérienne d’investissement permet de comprendre les fondements de la doctrine algérienne des investissements étrangers. Cette compréhension favorise l’émergence d’une stratégie qui concilie attractivité et préservation des intérêts publics. The legal framework for foreign investment in Algeria was marked by profound changes since the enactment of the first investment code in 1963 This change has not always been in line with the process of national economic development and change in the international environment . The socialist model of economic management that prevailed from the mid 60s to mid 80s gradually gave way to a gradual withdrawal of the state from the economic field. There has since been an emergence of a private sector that is still trying to find its place, a wave of privatization, liberalization of foreign trade and to rely on foreign capital to finance the development will économique.Cette Manifest access to a market economy is even more noticeable in the latest investment Code of 2001 These efforts compliance of domestic investment law with the international investment law are supported by a political speech offensif.Néanmoins, the legal environment incentive loses its appeal when confronted or to enactments in regulation of foreign trade and foreign exchange regulations, or administrative environment that is implemented in all these laws. This comparison is particularly instructive about the lack of consistency in state policy with respect to foreign investment. This reveals the balance of interest between the Algerian authorities increasing the contribution of foreign investment to national economic and technological potential and safeguarding sovereignty nationale.Ainsi, questioning the Algerian legislative investment policy allows us to understand the foundations of the Algerian doctrine of foreign investment. This understanding promotes the emergence of a strategy that balances attractiveness and preservation of public interest. http://www.theses.fr/2012AGUY0785 | Partager |
Synthèse halieutique des données thonières de la zone économique de Nouvelle-Calédonie (années 1956-1994) Auteur(s) : Virly, Sabrina Résumé : La présente synthèse fait un historique des activités thonières en Nouvelle-Calédonie et dresse un bilan des données disponibles dans ce domaine. Ces données sont d'origines diverses (Agences des Pêches des pays étrangers pratiquant la pêche hauturière, Commission du Pacifique Sud, ORSTOM, Service Territorial de la Marine Marchande et des Pêches Maritimes, Services des Pêches des Provinces, ...). Certaines sont incomplètes et de mauvaise qualité. Elles se présentent sous forme disparate (données historiques informatisées des armements étrangers agrégées par mois et par carré de 5° de côté, fiches de pêche manuscrites, rapports scientifiques, rapports de mission, ... ). Elles ne sont donc pas directement accessibles et utilisables par les professionnels de la pêche thonière. Après informatisation, le recueil de l'ensemble de ces données a été transféré à l'ORSTOM et à la Structure de Gestion et de Valorisation Locale (SGVL) du programme ZoNéCo pour analyse. Cette analyse a permis de situer la production thonière en Nouvelle-Calédonie dans son contexte régional et de décrire son évolution depuis 1962. Les données de pêche postérieures à la mise en place de la ZE, et notamment celles qui correspondent à la période 1983-1994, ont été analysées en détail de façon à faire ressortir les fluctuations interannuelles, saisonnières et géographiques des prises et des rendements pour les principales espèces. Cette analyse a mis en évidence l'existence de zones et de saisons préférentielles de capture en tentant de les relier aux fluctuations des caractéristiques hydrologiques (structures thermique et haline). Les principaux résultats de cette synthèse sont récapitulés dans la conclusion. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00105/21639/19220.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00105/21639/ | Partager |
Vers une didactique de l'alternance codique aux Antilles françaises ; : To a code switching didactics in the French West Indies Auteur(s) : Anciaux, Frédéric Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Les situations d'éducation sont de plus en plus marquées par le plurilinguisme et l'hétérogénéité culturelle et sociale des apprenants, et notamment dans un contexte bilingue comme c'est le cas aux Antilles françaises où la langue française et la langue créole se partagent la communication (Anciaux, 2008). La présente recherche s'appuie sur une étude des phénomènes d'alternance des langues qui apparaissent lors des interactions au collège en Guadeloupe au cours de séances en Langues et Cultures Régionales (LCR) et en Éducation Physique et Sportive (EPS). Après l'observation et l'identification de différents types d'alternance des langues en fonction des disciplines (LCR : alternance interphrase interlocuteur et traductive ; EPS : alternance intraphrase, intralocuteur et continue), la passation d'entretiens d'auto-confrontation et d'explicitation (Vermersch, 1994) avec les enseignants concernés a permis d'identifier des stratégies d'alternance codique communes et spécifiques en fonction des objectifs pédagogiques et des disciplines enseignées (linguistique vs non-linguistique). L'alternance codique est ensuite envisagée au carrefour d'une didactique intégrée des langues (Causa, 2002 ; Cavalli, 2005 ; Gajo, 2006) et d'une approche des interactions socio-discursives (Bronckart, 1997) afin de proposer des pistes de contextualisation de l'enseignement reposant sur une didactisation de l'alternance codique pour la formation initiale et continue dans le premier et le second degré en milieu bi/plurilingue. Anciaux, F. (2008). Alternance codique français/créole en EPS dans la Caraïbe. In T. Karsenti, R-P. Gary & A. Benziane (dir.), Former les enseignants du XXIe siècle dans toute la Francophonie (pp. 29-41). Clermont-Ferrand : Presses universitaires Blaise Pascal. Bronckart, J.-P. (1997). Activité langagière, textes et discours. Pour un interactionnisme socio-discursif. Paris : Delachaux et Niestlé. Causa, M. (2002). L'alternance codique dans l'enseignement d'une langue étrangère : Stratégies d'enseignement bilingues et transmission de savoir en langue étrangère. Bern : Peter Lang. Cavalli, M. (2005). Éducation bilingue et plurilinguisme : le cas du Val d'Aoste. Paris : Hatier. Gajo, L. (2006). Enseignement bilingue, un nouvel enseignant ? Le français dans le monde, n°347. Vermersch, P. (1994). L'entretien d'explicitation. Paris : ESF. Colloque international "Spécificités et diversité des interactions didactiques : disciplines, finalités, contextes", Université de Lyon - ICAR - CNRS - INRP, 24-26 juin 2010 LYON, INRP, France Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-00534425 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00534425 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00534425/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00534425/file/ANCIAUX.pdf | Partager |
Conception et validité de tâches évaluatives dans une perspective actionnelle Auteur(s) : riba, patrick Auteurs secondaires : Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Paris : Français dans le monde Résumé : Le n°45 de la revue "recherches et appliications, le français dans le monde" a été coordonné par Evelyne Rosen International audience L'approche actionnelle offre de nouvelles perspectives à l'évaluation sommative et certificative, dont les opérateurs européens, les méthodologues et les enseignants s'emparent peu à peu à la suite de théoriciens généralement anglo-saxons. Cependant, s'il est relativement aisé de définir désormais les paramètres fondamentaux des tâches évaluatives, l'analyse des performances qui en résultent nécessite une mise en perspective politique que le recours à des techniques statistiques ne pourra pas résoudre seul. ISSN: 0994-6632 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess halshs-01395782 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01395782 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01395782/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01395782/file/Conception_et_validite_de_taches_evaluat.pdf | Partager |
Le bois de construction dans les échanges entre la Guadeloupe et ses partenaires commerciaux : enjeux et évolutions entre la fin du XVIIe et le début du XIXe siècle Auteur(s) : Yvon, Tristan Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe HARCMAR : Histoire et Archéologie Maritimes des Petites Antilles Extrait de : "Entre exclusif et contrebande, le commerce colonial aux Antilles XVIIe-début XIXe siècle" : journées d'étude, du 24 au 26 octobre 2019. Université des Antilles Description : Le bois de construction a joué un rôle dans la colonisation de la Guadeloupe, et plus généralement des îles de l'Amérique, puisqu'il a grandement contribué à la mise en valeur de l'archipel. Au début la colonisation, on le trouve à l'état naturel à proximité des chantiers de construction. Cependant, dès la fin du XVIIe siècle la ressource se raréfie en raison de l'absence d'une gestion maîtrisée de la ressource. Les colons vont donc devoir importer du bois. A partir des années 1720, le développement du commerce maritime intercolonial entre la Nouvelle France et les Antilles satisfait en grande partie à la demande. Pour répondre à certaines situations d'urgence, malgré le principe du mercantilisme, le bois est également importé de l'étranger, notamment de l'île de Saint-Eustache et surtout de la Nouvelle-Angleterre. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19110 V19110 | Partager |
Rapport de synthèse sur le 7ème congrès international sur les récifs artificiels et les habitats marins. San Remo, Italie, 7-11/10 1999 Auteur(s) : Lacroix, Denis Résumé : Cette septième conférence internationale sur les récifs artificiels et les habitats marins a rassemblé 332 participants de 22 pays du mercredi 6 au lundi 11 octobre 1999, à San Remo, ville de la Riviera italienne proche de la frontière française. La décision de tenir ce congrès en Italie a été prise lors du précédent congrès, à Tokyo, en 1996. En effet, les conférences sur ce sujet ont lieu tous les trois ou quatre ans, ce qui explique l'importance des délégations étrangères non européennes. En effet si les participants italiens étaient logiquement les plus nombreux, plusieurs pays d'Amérique et d'Asie ont envoyé des délégations importantes, notamment, par ordre décroissant, les Etats-Unis (plus de 30 personnes), le Japon (une quinzaine), le Brésil (6 personnes), le Canada. Du côté européen, hors l'Italie, les pays les mieux représentés étaient l'Espagne (10), la Grande Bretagne, la Norvège et le Portugal. La France comptait 3 participants. Quatre pays totalisent les 2/3 des présentations scientifiques: l'Italie, le Japon, l'Espagne et les Etats-Unis. Mais au total, 19 pays présentent des papiers sur les 22 enregistrés.
Le programme du congrès était réparti en 6 thèmes:
- Fonction et écologie des récifs
- Conception et planification
- Substrats artificiels
- Des plates-formes pétrolières aux récifs artificiels
- Aquaculture, dispositifs concentrateurs de poissons (Dep) et pêches
- Suivi, restauration de milieux et évaluation
En fait, en dehors de la session sur le recyclage des plates formes pétrolières en récifs artificiels, de nombreuses présentations touchaient à plusieurs thèmes à la fois. Pour en simplifier la synthèse, les thèmes ont été regroupés en trois grands domaine de réflexion et d'étude:
1. Ecologie récifale
2.Conception: matériaux, structures, disposition
3. Aménagement: relations avec la pêche, l'aquaculture et le tourisme Droits : 1999 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00142/25307/23379.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00142/25307/ | Partager |
L’engouement des communautés indigènes équatoriennes pour le tourisme, choix pertinent ou désillusion annoncée ? Auteur(s) : Schéou, Bernard Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le 26 septembre 2007, lors d’un discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, Rafael Correa, le président équatorien, critiqua la vision du développement sous-jacente aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Récusant la stratégie de libéralisation économique et les objectifs d’accroissement de la consommation qu’elle implique, son gouvernement s’est prononcé en faveur d’un « développement endogène, d’inclusion économique et de cohésion sociale et territoriale » afin de diminuer les inégalités pour permettre à tous de mener une vie décente et digne, ajoutant « notre vision du développement est très différente : nous entendons par développement le bien-être de tous, en paix et en harmonie avec la nature, et la prolongation infinie des cultures humaines. »Le tourisme, source majeure de devises étrangères en Équateur à côté du pétrole et des envois d’argent des migrants, peut-il contribuer à l’atteinte de cet objectif ? Comment ? Atteignant plus d’un million de visiteurs étrangers en 2008 (dont 24 % en provenance des États-Unis et 45 % de pays d’Amérique latine, les recettes du tourisme international ont représenté la même année, 754 millions de dollars. Considérant le tourisme comme une activité opportune, de plus en plus de communautés autochtones développent des projets touristiques. En 2009, la fédération plurinationale de tourisme communautaire d’Équateur regroupait 90 communautés membres alors même que toutes celles qui développent des projets de tourisme communautaire n’adhèrent pas à la fédération. Comment comprendre cet engouement pour le tourisme de la part des communautés autochtones ? Quelles sont leurs attentes ? Les projets permettent-ils d’y répondre ? Nous apporterons des éléments de réponse à ces questions à travers l’analyse de deux expériences de tourisme communautaire menées par des communautés quechuas dans les Andes et en Amazonie. In September 2007, during a speech to the General Assembly of the United Nations, Ecuadorian president Rafael Correa criticized the vision underlying the Millennium Development Goals (MDGs). Rejecting the strategy of economic liberalization and the increased consumption it implies, Correa stated that his government was in favour of "endogenous development, economic inclusion and social and territorial cohesion" to reduce inequalities and permit a decent standard of life for everyone, adding "our vision of development is very different: we believe in developing the welfare of all, in peace and harmony with nature, and the infinite extension of human cultures."Tourism is one of the largest form of foreign exchange in Ecuador beside oil and remittances from migrants. Can tourism contribute to achieving the goal defined by Correa? How? With more than one million foreign visitors in 2008 (including 24% from the United States and 45% from Latin American countries), international tourism contributed $745 millions to Ecuador’s economy in 2008. Acknowledging tourism as a timely activity, more and more indigenous communities are developing tourism projects. The multinational federation of community-based tourism in Ecuador includes 90 communities, even though all those who set up community tourism projects have not adhered to the federation’s requirements. How can we understand this surge in popularity for tourism from indigenous communities and what are their expectations? Do these projects result in adequate solutions? We will provide some answers through the analysis of two experiments conducted on community-based tourism by Kechua communities in the Andes and the Amazon rainforest. Équateur Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6551 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6551 | Partager |
Publications 2012 exploitant des données issues de campagnes à la mer - Données bibliométriques Auteur(s) : Bouilde, Marielle Merceur, Frederic Résumé : Ce document a pour objectif de proposer un ensemble de données bibliométriques sur les articles co-publiés en 2012 par des équipes françaises ou étrangères, qui font références à des campagnes effectuées sur un des navires de la flotte côtière et hauturière de l’Ifremer, de l’ISTPM et du CNEXO. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00135/24661/22701.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00135/24661/ | Partager |
La culture musicale de la biguine martiniquaise : entre mémoire et avenir Auteur(s) : Béroard, Michel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Poétique et politique de l'altérité : colonialisme, esclavagisme, exotisme dans la littérature et les arts (XVIIe-XXIe siècles)" : colloque international, le 12 mars 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : La musique martiniquaise est caractéristique à la fois d'une identité et d'ouvertures qui laissent apparaître une capacité à véhiculer ses marqueurs tandis qu'elle est le vecteur d'une valorisation des musiques nées de rencontres avec les cultures autres. La biguine martiniquaise, témoin depuis le 19e siècle d'une évolution signifiante des sociétés qui l'ont créée et qui en dépendent, résulte de la rencontre de peuples étrangers à la terre occupée, tandis qu'elle marque avec force les antagonismes de ces mêmes peuples. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15164 V15164 | Partager |
Publications 2013 exploitant des données issues de la flotte océanographique de l’Ifremer - Données bibliométriques Auteur(s) : Bouilde, Marielle Merceur, Frederic Résumé : Ce document a pour objectif de proposer un ensemble de données bibliométriques sur les articles co-publiés en 2013 par des équipes françaises ou étrangères, qui font références à des campagnes effectuées sur un des navires de la flotte côtière ou hauturière de l’Ifremer, de l’ISTPM et du CNEXO. Le nombre de rapports et d’Avis/expertises Ifremer associées aux campagnes est également fournit. Droits : 2014 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00189/30051/28537.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00189/30051/ | Partager |
Urban growth and natural hazards (especially in developing countries) ; Croissance urbaine et risques naturels (en particulier dans les pays en développement) Auteur(s) : D'Ercole, Robert Thouret, Jean-Claude Auteurs secondaires : Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand 2 (UBP) Association des Géographes Français Association de la Revue de Géographie Alpine (ARGA, Grenoble I) Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand (OPGC) Université Blaise Pascal (Clermont II) CERAMAC (Centre d'Etudes et de Recherches Appliquées au Massif Central, à la moyenne montagne et aux espaces fragiles) CIFEG Éditeur(s) : HAL CCSD Association de Géographes Français Résumé : International audience The international symposium on Urban Growth and Natural Hazards, in particular in Developing Countries was held in the Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand (France) on December 2 and 3, 1994. This meeting brought together about 70 researchers, Ph. D. students, and professionals from France and 12 other countries, representing universities, research agencies, as well as government and private companies. The symposium aimed to gather specialists who are engaged and acting in programmes on hazard appraisal, risk prevention and urban management in the city environment. These people compared experiences acquired in two different fields: on the one hand urban growth and its consequences, and on the other hand, natural hazards and their effects, in particular in developing countries.From the 41 contributions given at the symposium, 4 papers were selected by the editorial board of this Bulletin de l'Association de Géographes Français for this special issue, which includes three chapters corresponding to the three sessions of the symposium: (1) Natural hazards and environmental factors : inventory, diagnostic and classification, (2) Vulnerability of urban society and environment : concepts, approaches, and classification, (3) Tools for urban risk prevention and risk management in case of crisis and catastrophes. Ce numéro du Bulletin de l'Association de Géographes Français résume les résultats des tables rondes et de 41 contributions de chercheurs français et étrangers au colloque international «Croissance urbaine et risques naturels dans les pays en développement» qui s'est déroulé à l'Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand, les 2 et 3 décembre 1994. L'objectif général du colloque était de rassembler les diverses compétences existant en France et à l'étranger dans le domaine de l'évaluation et de la gestion des risques naturels et de confronter les expériences acquises à l'interface entre les villes en croissance et le champ d'action des phénomènes naturels créateurs de risques. Le colloque a donc réuni des chercheurs, des doctorants et des praticiens de 12 pays, chargés de prévention, de gestion des risques naturels et de gestion urbaine, principalement dans les grandes villes des pays en développement (P.E.D.).Les contributions ont été regroupées, exposées et discutées lors du colloque sous forme de 3 thèmes : (1) Les phénomènes naturels créateurs de dommages (= menaces) : diagnostic, inventaire et typologie, (2) Les vulnérabilités des sociétés et des espaces urbanisés : concepts, typologie et modes d'analyse, (3) Les outils d'aide à la prévention et à la gestion du risque en milieu urbain. Certaines d'entre elles ont fait l'objet des quatre articles de ce Bulletin de l'Association de Géographes Français. Colloque international : "Croissance urbaine et risques naturels dans les pays en développement" Clermont-Ferrand, Université Blaise Pascal, France ISBN : 0004-5322 hal-01165290 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01165290 | Partager |
Le nom des lieux à la Martinique : un patrimoine identitaire menacé Auteur(s) : Huyghues-Belrose, Vincent Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : À la Martinique, les noms les plus anciens et les mieux conservés sont ceux qui ont été précocement fixés par la cartographie et par l’administration, non par la mémoire populaire. En conséquence, lorsque le cartographe supprime un nom de lieu, celui-ci disparaît ; mais lorsqu’il le déforme, le transforme ou même renomme le lieu, c’est une composante du passé et de l’identité territoriale qu’il soumet à une logique étrangère, qu’il colonise en quelque sorte. Si l’ensemble de la population martiniquaise éprouve de l’intérêt pour l’origine et le sens des noms de lieux, il apparaît cependant qu’elle n’a pas conscience de l’importance identitaire de la toponymie ni des dangers qui la menacent. In Martinique, the oldest and best preserved place names are those who have been fixed early by cartographers and state officers, not by folk remembrance. Consequently, when the map maker cancels a place name, transforms it or even gives it a new name, he actually subjects the territorial identity to a foreign reasoning, he colonizes the toponym one could say. While the whole Martinique people is interested by place names origin and meaning, it does not seem to have a clear conscience of what giving and using a name involve for self identity, nor what dangers are menacing the toponyms of Martinique. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3494 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3494 | Partager |
Récit de voyage et tourisme de mémoire : The Island Martinique de John Wideman Auteur(s) : Duboin, Corinne Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’écrivain africain-américain John Edgar Wideman publie en 2003 un récit de voyage commandité par la National Geographic Society. L’écrivain choisit pour destination la Martinique. Etranger dans cette île de la Caraïbe francophone, mais lui-même héritier d’une Histoire coloniale transatlantique douloureuse, il retranscrit son expérience sensible d’un espace insulaire revisité, guidant ses lecteurs dans un périple touristique et scriptural qui se transforme en un questionnement sur soi et son rapport à l’Autre. Notre analyse de l’écriture viatique de Wideman vise à interroger le regard que l’auteur porte sur l’île, dans sa dimension touristique, historique et culturelle. The African American writer John Edgar Wideman published in 2003 a travel memoir commissioned by the National Geographic Society. As an heir to a painful transatlantic History of colonialism, the writer chooses Martinique as his destination. Unfamiliar with this French-speaking Caribbean Island, Wideman transcribes his intimate experience of Martinique and guides his readers through a touristic and literary journey that becomes a reflection on the self in relation to others. Our analysis of Wideman’s travel writing aims to explore the author’s perception of the island as a touristic, historical, and cultural site. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6898 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6898 | Partager |
Ressources patrimoniales et perspectives touristiques dans l’Est-Cameroun : potentialités et limites actuelles Auteur(s) : Moussa, Meirama Garba Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le patrimoine et le tourisme sont des facteurs avérés de développement. De leur bonne exploitation peut contribuer à l’amélioration des conditions d’existence des populations locales. L’Est-Cameroun est le fief de ressources naturelles et culturelles d’une étonnante diversité pouvant impulser une forte activité touristique. Cependant, même si cette région reçoit chaque année des touristes nationaux et étrangers, elle ne peut pas se targuer de faire profiter sa population des effets directs, indirects et induits qu’engendrerait une activité touristique convenablement menée. Le présent article expose, dans une perspective historique (1980-2010), les raisons pour lesquelles, le tourisme et le développement de l’Est-Cameroun piétinent en dépit de ses nombreuses ressources patrimoniales.La collecte des données (écrites, orales, iconographiques, électroniques) sur le terrain de recherche associée à l’observation permet de constater que le tourisme fut très vite relégué au second plan. L’exploitation minière et forestière intensive, au lieu de faciliter l’émergence de la région, a plutôt hypothéquée son avenir. Le rôle des agences chargées de la gestion du tourisme à l’Est-Cameroun s’est limité à l’inventaire des sites touristiques, l’aménagement sporadique de quelques-uns et la mise en œuvre d’actions promotionnelles approximatives. La négligence du tourisme par les autorités camerounaises n’est pas une nouveauté ; elle a pour corollaire l’apparition de difficultés diverses (braconnage, manque de personnel, insécurité…). Heritage and tourism are recognized factors of development. Their good exploitation can contribute to the improvement of the conditions of existence of local populations. East-Cameroon is the fief of natural and cultural resources which can stimulate tourism. Although even if this region receives every year domestic and foreign tourists, its population cannot profit from direct, indirect and induced effects which would engender a suitably led tourist activity. The present article exposes, in a historical perspective (1980-2010), reasons why, tourism and development of East-Cameroon tramples in spite of its numerous heritage resources. The data collection (written, oral, iconographic, electronic…) on the research filed and personal observation allow to notice that tourism was very fast relegated in East-Cameroon. The intensive mining and forest exploitation have hypothecated the future of this area instead of developing it. Moreover, the role of tourism agencies in eastern Cameroon is limited itself to inventory of places of interest, sporadic development and approximate promotional actions. The negligence of tourism by the Cameroon authorities is not novelty; it has for corollary appearance of difficulties (as poaching, lack of personal, insecurity). Cameroun Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9453 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9453 | Partager |
Alternances codiques et éducation dans les départements et collectivités d'outre-mer : Guadeloupe, Guyane, Saint-Martin Auteur(s) : Alby, Sophie Anciaux, Frédéric Delcroix, Antoine Auteurs secondaires : Structure et Dynamique des Langues (SeDyL) ; INALCO - Institut de recherche pour le développement [IRD] : UR135 - CNRS Centre de Ressources et de Recherche en Éducation et Formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) DGLFLF Éditeur(s) : HAL CCSD DGLF - Observatoire des pratiques linguistiques Résumé : Nonobstant leur diversité sur le plan linguistique et socioculturel, les contextes d'enseignement dans les départements et collectivités de l'outre-mer français présentent de nombreux points communs, et notamment la présence de plusieurs langues entrainant des phénomènes de contacts comme les alternances codiques (désormais AC). Ainsi, dans ces contextes bi et plurilingues, la question de la gestion des langues au cours des interactions didactiques est centrale et concerne tous les acteurs : élèves, parents, enseignants, formateurs, conseillers pédagogiques, inspecteurs de l'Éducation nationale... Si l'utilisation des langues régionales et de l'AC dans les situations d'enseignement a longtemps été interdite et considérée comme un manque de maitrise ou de respect, les travaux actuels tendent à considérer ces phénomènes comme des marques de mobilisation des ressources langagières et de construction de compétences plurilingues en vue de l'enseignement et de l'apprentissage de savoirs, tant dans les disciplines dites linguistiques (français, langue vivante étrangère, langue vivante régionale...) que non linguistiques (sciences de la vie et de la terre, histoire, mathématiques, éducation physique et sportive...). C'est pourquoi nous avons relevé, transcrit puis analysé des corpus de parole issus de situations d'enseignement aux Antilles et en Guyane françaises, afin d'analyser les AC en classe et de proposer des pistes de réflexion didactiques et pédagogiques, mais également éducatives, culturelles et sociales en contextes bi- et plurilingues. Langues et cité halshs-00665378 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00665378 | Partager |
La mission archéologique française en Dominique Auteur(s) : Berard, Benoit Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Maison des Sciences de l'Homme Résumé : National audience L'archipel antillais comprend (à l'exception de la Guyane) les seuls territoires français des Amériques.Cependant, même au sein de ces territoires (la Martinique et l'archipel de Guadeloupe) l'archéologie professionnelle ne s'est vraiment développée que dans le dernier quart du XXe siècle. C'est à partir de ces " têtes de ponts " que commencent à se développer depuis quelques années des actions en direction d'autres îles de l'archipel. Ainsi, depuis la Martinique, des projets ponctuels ont été développés au début des années 1990 à Trinidad ou à Cuba avec le soutien du ministère français des Affaires étrangères (Rodriguez-Loubet, 1995). Le premier programme pluriannuel a été la mission archéologique " Sud-Dominique ", mise en place en 2005. L'expérience qui en est issue permet de tenter un premier bilan tant au niveau des résultats scientifiques qu'en matière de gestion du patrimoine archéologique à la Dominique et, plus largement, au sein des Petites Antilles anglophones. Nous présenterons les difficultés inhérentes à la mise en place d'un programme archéologique dans de petits états indépendants de fraîche date ne disposant pas d'un outil législatif adéquat. Nous tenterons surtout de montrer l'intérêt qu'il y a, pour les chercheurs français, à sortir de leurs bastions martiniquais et guadeloupéens et envisagerons quelques perspectives concernant l'avenir de la recherche archéologique française au sein de la Caraïbe. Elle semble maintenant disposer d'un certain nombre d'atouts qui devraient lui permettre d'y jouer un rôle majeur. Les Nouvelles de l'archéologie hal-00967105 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00967105 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00967105/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-00967105/file/111-112-be_rard.pdf | Partager |
L’expérience professionnelle à l’étranger : expérience de travail et voyage initiatique Auteur(s) : Mathé, Thierry Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’expérience professionnelle à l’étranger peut constituer l’occasion d’une véritable immersion dans le pays et dans la vie quotidienne de ses voisins, collègues, parfois amis, en échappant à la situation « hors-sol » du touriste.Elle semble permettre à l’individu d’occuper une place singulière en n’étant ni étranger ni autochtone, lui donnant accès à des rapports plus égalitaires que le touriste (au moins en impression) avec la population locale ; à la participation à la vie locale ; à une utilité intégrée. Elle offre ainsi la possibilité de réduire la distance avec « l’autre en tant qu’autre », non seulement par le temps passé sur place, mais encore par une plus grande horizontalité avec les habitants.Nous proposons ici d’envisager cette expérience dans sa dimension initiatique, en particulier chez les jeunes pour lesquels c’est une occasion de partir en dehors du cadre touristique, qui peut faire office d’entrée dans l’âge adulte, de plonger dans un univers d’autonomie et d’incertitude. Celui qui part doit affronter un certain nombre d’épreuves, dont il sortira changé.Partant des analyses de J. Campbell sur les trois temps de l’initiation (avant - pendant — après), l’interprétation réclame l’étape du retour en même temps que le retour sur l’expérience. Il s’agit d’une recherche en cours reposant sur une collecte d’entretiens. Professional experience abroad can be an occasion for being truly immersed in the country, in the life of one’s colleague, sometimes friends, in avoiding the traditional tourist framework.It seems to allow having a peculiar place without the feeling of being a total foreigner neither a local. Allowing a closer relationship with the locals (at least giving that impression). Taking part in the daily life and feeling deeply useful. It offers the possibility to reduce the distance with the “other” as “another” thanks to the time spent on site but also with an improved relationship with the inhabitants.We suggest exploring this experience in its learning aspect, specifically amongst young people. It is an occasion to get out of the usual tourist framework and get fully immersed in autonomy and uncertainty. Upon leaving and trying out this experience one will face challenges which will change him or her forever.Taking the three different analysis from J. Campbell on the three initiating steps (before, during and after the stay) the interpretation requires the return stage as well as the feedback on the experience, providing a collection of interviews. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11347 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11347 | Partager |
Les équipements d'investigation du Gis Silvolab-Guyane Auteur(s) : Weigel, Jean Julliot, Catherine Petronneli, Pascal Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Ecole nationale du génie rural Résumé : Le Groupement d'Intérêt scientifique (GIS) Silvolab-Guyane coordonne, depuis 1992, les actions de recherche ou de développement sur la forêt tropicale en Guyane, à partir d'orientations scientifiques cadrées et sur financements publics. Les programmes sont exécutés par les chercheurs des organismes membres du GIS, éventuellement en partenariat avec des laboratoires métropolitains ou des instituts étrangers. L'objectif est d'enrichir les connaissances sur la description, la dynamique et l'évolution des écosystèmes pour mieux protéger, gérer ou valoriser la forêt en tant que ressource naturelle. Outre la réalisation conjointe de projets ciblés sur une problématique particulière, la mise en commun d'équipements transversaux tels les laboratoires, l'herbier de Cayenne, le centre de documentation de Kourou, mais aussi et surtout les stations de terrain et les dispositifs expérimentaux, sont des atouts majeurs du GIS. ISSN: 0035-2829 hal-01032106 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032106 | Partager |
Limites de la prise en compte de la diversité des publics scolaires en Guyane. Auteur(s) : Alby, Sophie Ho-A-Sim, Jeannine Auteurs secondaires : Structure et Dynamique des Langues (SeDyL) ; Institut National des Langues et Civilisations Orientales (Inalco) - Institut de recherche pour le développement [IRD] : UR135 - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : La Guyane présente une situation linguistique et culturelle exceptionnelle, non pas tant en raison du plurilinguisme qui la caractérise (celui-ci est omniprésent dans le monde) mais de la configuration de ce plurilinguisme, notamment en contexte scolaire : allophonie d'élèves étrangers mais aussi d'élèves français, grande diversité linguistique, écart culturel important entre le monde de l'école et celui de l'environnement familial et quotidien. Cette diversité linguistique et culturelle de l'école en Guyane constitue donc un enjeu essentiel pour une région qui, en tant que département français, est difficilement assimilable aux " pays du Sud ", mais qui pourtant en présente de nombreuses caractéristiques de part son, histoire coloniale . Face à cette situation, l'école française centralisatrice se doit donc d'envisager une transformation de son système éducatif, afin de mieux l'adapter au public qu'elle accueille. Cette transformation peut porter sur différents niveaux : programmes, formation des enseignants, etc. Toutefois elle se heurte à la conception du système éducatif par des décideurs, qui s'appuient sur une réalité fantasmée, une vision holistique de l'éducation en France. De surcroît, l'appartenance de la France au contexte européen suppose une prise en compte des directives élaborées à ce niveau. Aussi, la Guyane est-elle face à un enjeu majeur : celui d'une nécessaire réinterprétation des contenus, des méthodes d'enseignement, et même des principes qui gouvernent cet enseignement. Ses acteurs ne peuvent toutefois agir qu'en se basant sur les textes officiels qui régissent le système éducatif. Comment dans un tel contexte, et face à de tels enjeux, résoudre le paradoxe que constitue une école française dans un département d'Outre-Mer, situé en Amérique du Sud ? C'est à cette question que nous tenterons de répondre en décrivant, dans un premier temps, les caractéristiques de ce contexte éducatif, l'inadaptation des décisions de l'état en matière éducative. Cette description s'appuiera sur des analyses de documents, et sera exemplifiée par des études de cas issus de différents espaces éducatifs de la région. Nous chercherons ensuite à déterminer quels sont les éléments d'adaptation essentiels, en émettant des propositions en termes de contenus d'enseignement, de profil des enseignants et de formation de ces derniers. Raisons Educatives halshs-00665368 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00665368 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00665368/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00665368/file/raisons_A_ducatives.pdf | Partager |
Quelques réflexions sur l'évaluation en langues. Comment faire mieux? Auteur(s) : riba, patrick Auteurs secondaires : Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD AMIFRAM Résumé : International audience L'auteur ébauche ici un certain nombre de pistes didactiques afin d'améliorer l'évaluation en langues: pour une meilleure prise en compte de la validité de construit des épreuves, pour éviter les biais, pour améliorer la transparence des processus...Un plébiscite pour une démarche qualité en éducation. ISSN: 2007-8986 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess halshs-01400379 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01400379 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01400379/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01400379/file/quelques%20r%C3%A9flexions%20sur%20l%27%C3%A9valuation%20en%20langues%2C%20comment%20faire%20mieux.pdf | Partager |