Présentation du dispositif des classes billingues français-créole en Guyane : L'enjeu de la traduction et de l'enseignement Auteur(s) : Chalco-Lefay, Rolande Jadfard, Rosange Avril, Jeanne Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CTG : Collectivité Territoriale de Guyane Extrait de : Journée internationale de la langue et de la culture créoles. "Lasimèn kréyòl / Semaine créole". Description : Ouverture de la conférence par Madame Chalco-Lefay vice-présidente à la Collectivité Territoriale de Guyane. Cette manifestation se déroule autour de la Bande dessinée "Atipa" : roman guyanais édité par l'atelier Aymara. Interventions des contributeurs en créole guyanais. Loi n°51-46 du 11 janvier 1951 relative à l'enseignement des langues et dialectes locaux "Loi Dexonne" appliqué dans les écoles de Guyane officiellement en 1986. 26 classes doubles langues dans 9 écoles existent en Guyane, l'objectif est de former des élites pour le pays. Échanges Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20143 V20143 | Partager |
Entre la fonction sacerdotale et la réalité sociale : le rôle religieux des femmes au Brésil Auteur(s) : Harpin, Tina Pereira, Rosuel Lima Mulla, Ahmed Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : Cycle de conférences FEMPOCO : séminaire de recherche sur les féminismes postcoloniaux, les 27 avril, 17 mai et 7 juin 2019. Université de Guyane Description : Cette conférence aborde les questions du rôle sacerdotale des femmes au Brésil, de l'espace sacré et de la socialisation des pratiques religieuses afro-brésiliennes ainsi que les relations de pouvoir et le rôle religieux des femmes entre liberté et libération des m?urs. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20140 V20140 | Partager |
Fouiller l'antan, mesurer la terre, relayer nos paroles Auteur(s) : Domi, Serge Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Louisiana State University CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Institut du Tout-Monde Extrait de : "Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur" : colloque international, du 19 au 23 mars 2018. Université des Antilles Description : Serge DOMI, Sociologue, explique le contexte de sa participation au colloque international sur Edouard Glissant. Membre du groupe WATABWI, il a toujours entretenu de bons rapports avec l'auteur qui encourageait toujours ledit groupe dans sa pratique culturelle basée sur le soufflement de la conque de lambi. Ce faisant, l'intervenant s'interroge sur les causes de la passion de Glissant à l'endroit de la conque et les relations qui existent entre la conque et les écrits de Glissant. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18107 V18107 | Partager |
How marker-assisted breeding of Musa balbisiana genitors devoid of infections endogenous banana streak virus sequences contributes to pesticides-free agro ecological babana farming systems ; Comment la sélection assistée par marqueurs de Musa balbisiana progéniteurs dépourvus d'infections bananiers endogènes streak séquences virales contribue aux agro systèmes agricoles de bananes écologiques libres de pesticides- Auteur(s) : Teycheney, Pierre-Yves Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CIRAD : Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : Breeding new interspecific banana hybrid varieties with pests and disease resistance characters is instrumental for the development of pesticide-free agroecological banana farming systems. Such breeding relies on the combined use of Musa acuminata and M. balbisiana parents. Unfortunately, infectious alleles of endogenous Banana streak virus (eBSV) sequences are present in the genome of M. balbisiana genitors. Upon activation by biotic and abiotic stresses, these infectious eBSVs lead to spontaneous infections by several species of Banana streak virus (BSV) in interspecific hybrids harbouring both M. acuminata and M. balbisiana genomes. In this work, we show that M. balbisiana diploid genitors available for breeding host at least one infectious eBSV. We also show how we segregated infectious and non-infectious eBSV alleles in seedy M. balbisiana diploids through self- pollination or chromosome doubling of haploid lines. We report on the successful breeding of M. balbisiana diploid genitors devoid of all infectious eBSV alleles following self-pollination and on the potential of breeding additional M. balbisiana diploid genitors free of infectious eBSVs by crossing parents displaying complementary eBSV patterns. This work paves the way to the safe use of M. balbisiana genitors for breeding banana interspecific hybrid varieties with no risk of activation of infectious eBSVs. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16267 V16267 | Partager |
La question du conflit dans la Caraïbe "Critical Perspectives on Conflict in Caribbean Societies of the Late 20th and Early 21st Centuries" Auteur(s) : Donatien-Yssa, Patricia Solbiac, Rodolphe Jno-Baptiste, Bruce Auteurs secondaires : Odent-Allet, Patrick Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2015-2016. Université des Antilles Description : Patricia Donatien et Rodolphe Solbiac, Maîtres de Conférences au département d'Anglais de l'Université des Antilles, nous présentent leur ouvrage "Critical Perspectives on Conflict in Caribbean Societites of the Late 20th and Early 21st Centuries" publié en 2015. Ils livrent une approche éminemment multiple de la notion de conflit : "Le conflit est une forme naturelle de relation entre les êtres, l'essence du progrès qui constitue, d'une génération à l'autre, l'avancée des sociétés. Au sein des familles, des groupes, des communautés et à l'intérieur de sociétés, le conflit jette les individus les uns contre les autres mais engendre également des espaces où chacun peut affirmer ses convictions, élaborer sa personnalité, réinventer le monde, définir et édifier ses approches et ses visions de l'avenir. La construction des sociétés coloniales caribéennes constitue un processus qui recouvre diverses dimensions du conflit". Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16024 V16024 | Partager |
Traduire en contexte diglossique Auteur(s) : Forgeront, Amandine Auteurs secondaires : Boukman, Daniel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ADJC : Ansanm Doctorants Jeunes Chercheurs Extrait de : 2e journée d'études scientifiques des jeunes doctorants, le 21 avril 2016. Université des Antilles Description : Amandine FORGERONT (doctorante en traductologie, CRILLASH, Université des Antilles) ouvre la réflexion sur la traduction en contexte diglossique à partir de l'exemple de la Martinique. Ce territoire connaît un phénomène de diglossie avec la hiérarchisation de deux langues : le créole et le français. La première étant la langue basse et l'autre la langue haute. Cette situation reflète la relation de dominant/dominé qui débuta dès la colonisation. D'où l'importance de s'interroger sur la problématique de la traduction, du rôle du traducteur qui doit rendre au mieux la langue-source au lecteur-cible. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16069 V16069 | Partager |
31e Congrès mondial du Conseil International d'Études Francophones. Discussions 4 Auteur(s) : Pol Madou, Jean Norvat, Manuel Leupin, Alexandre Azérad, Hugues Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CIEF: Conseil International d'Études Francophones Extrait de : 31e congrès mondial du Conseil international d'études francophones, du 26 juin au 2 juillet 2017. Université des Antilles Description : Discussions Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17191 V17191 | Partager |
Economic achievements in the French Antilles (17th-18th centuries): New perspectives between European regional dynamics Auteur(s) : Rogers, Dominique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Extrait de : "The European unions outermost regions and their sovereign neighbours economic development, integration and migration" : conférence, le 16 mars 2017. Description : Dominique Rogers, maître de conférences en Histoire à l'Université des Antilles, propose une réflexion sur les problématiques soulevées par la coopération internationale entre les Antilles françaises et l'Europe. Elle explique que l'image socio-économique des Antilles françaises n'est qu'une projection du statut que l'Europe donne à ces pays. Parallèlement, elle explique que l'économie dans la zone des Antilles ne peut être définie strictement en relation avec l'Europe, car il existe là, une histoire, une culture, un passé qui lient le lieu à son environnement immédiat. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17042 V17042 | Partager |
La culture musicale de la Biguine martiniquaise à l'aune du XXe siècle : entre mémoire et avenir Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ADJC : Ansanm Doctorants Jeunes Chercheurs Extrait de : 3e journée d'études scientifiques des jeunes doctorants. "Patrimoines naturels, socio-économiques et culturels des territoires insulaires : quel avenir ?", le 17 mai 2017. Université des Antilles Description : Michel Beroard, doctorant en Arts plastiques et Musicologie à l'Université des Antilles propose une analyse de la Biguine martiniquaise. Il examine la relation entre les instruments et la musique de certaines tribus en Afrique et ceux de la Martinique tout en explorant l'évolution de la Biguine. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17140 V17140 | Partager |
Vitrine (post)coloniale : corps noirs, pâtisserie et polémique républicaine Auteur(s) : Achille, Étienne Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CIEF: Conseil International d'Études Francophones Extrait de : 31e congrès mondial du Conseil international d'études francophones, du 26 juin au 2 juillet 2017. Université des Antilles Description : Étienne Achille, professeur à la Villanova University aux Etats-Unis, étudie l'identification des traces du colonialisme dans la culture populaire française sous des formes diverses, en prenant comme exemple, la pâtisserie française. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17185 V17185 | Partager |
Conférence-débat. 1ère partie Auteur(s) : Radix, Carlène Isaac, Nathalie Auteurs secondaires : Réno, Fred Mérion, Julien Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : "La Guadeloupe au sein de l'organisation des Etats de la Caraïbe orientale : une adhésion pour quoi faire ?" : journées d'étude, le 28 février et le 15 mars 2019. Université des Antilles Description : L'OECE : une organisation de coopération et d'intégration régionale. La Guadeloupe, situe?e au milieu de l'arc insulaire des petites Antilles, partage une forte communaute? d'inte?re?t avec les E?tats membres de la CARICOM et plus singulie?rement avec les E?tats membres ou associe?s de l'OECO. Les relations historiques et culturelles qui existent notamment entre la Guadeloupe, la Dominique, la Martinique et Sainte-Lucie justifient de?ja? l?instauration d?un partenariat base? sur l?exploitation des capacite?s de chacun a? contribuer a? un de?veloppement en termes e?conomique, social, culturel, scientifique et technologique. Des défis communs, une coopération nécessaire sont les thèmes développés par Mrs Fred Reno, Directeur du CAGI et Julien Merion, Président du CORECA. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19052 V19052 | Partager |
MaComère ; MaComere Auteur(s) : Association of Caribbean Women Writers and Scholars Éditeur(s) : Hyacinth M. Simpson Hyacinth M. Simpson ( Manitoba, Canada ) Résumé : The word macomère is widely used by women in the Caribbean to mean "my child's godmother"; "my best friend and close female confindante"; "my bridesmaid, or another female wedding member of a wedding party of which I was a bridesmaid"; "the godmother of the child to whom I am also godmother"; "the woman who, by virtue of the depth of her friendship, has rights and privileges over my child and is a surrogate mother." This name seems appropriate because it so clearly expresses the intimate relations which women in the Caribbean share, is so firmly gendered, and honors the importance of friendship in relation to the important rituals of marriage, birth, and (implied) death. Moreover, macomère is a French Creole word which, although related to the French language, has taken on a structure and meaning which is indigenous to the Caribbean. The word is spelled in this way, instead of in the clearly Creole manner (macumè, makumeh, macoomè, macomeh, and many other variants), so that the female connotations of the word are highlighted and those meanings which apply to males ("a womanish or gossipy man"; "a homosexual") are less obvious. In those islands where Krèol (linguistic term for the French patos) is the first language, the same term is used for both females and males with meaning determined by the context. In islands such as Trinidad, however, where English has overlain Krèol, the Creole (linguistic term for the English patois) has incorporated the redundant my macomè and macomè man, thus reinforcing both the perceptions of intimacy and the female quality of the term. Interestingly enough, Richard Allsopp in The Dictionary of Caribbean English Usage (Oxford University Press, 1996) has indicated the possibility that maku in Belize, with the meaning "midwife", is also derived from macomère. Hence, the word forces us to recall the continuities and correspondences in Caribbean languages and cultures, as well as the dynamic, creative, and transforming power of Creoles. In the purely English-speaking islands, the only comparable term is godmother (usually the mother's best friend). In the Hispanophone Caribbean, there is the similar comadre, although, as we would expect, some of the connotations are different. Join us in continuing to interrogate all the connotations of the meaning inherent in this culturally rich lexical item from the Caribbean Creoles. Droits : All rights reserved by the source institution. 39971238 | Partager Voir aussi |
MaComère ; MaComere Auteur(s) : Association of Caribbean Women Writers and Scholars Éditeur(s) : Hyacinth M. Simpson James Madison University Hyacinth M. Simpson ( Manitoba, Canada ) James Madison University ( Harrisonburg, VA ) Résumé : The word macomère is widely used by women in the Caribbean to mean "my child's godmother"; "my best friend and close female confindante"; "my bridesmaid, or another female wedding member of a wedding party of which I was a bridesmaid"; "the godmother of the child to whom I am also godmother"; "the woman who, by virtue of the depth of her friendship, has rights and privileges over my child and is a surrogate mother." This name seems appropriate because it so clearly expresses the intimate relations which women in the Caribbean share, is so firmly gendered, and honors the importance of friendship in relation to the important rituals of marriage, birth, and (implied) death. Moreover, macomère is a French Creole word which, although related to the French language, has taken on a structure and meaning which is indigenous to the Caribbean. The word is spelled in this way, instead of in the clearly Creole manner (macumè, makumeh, macoomè, macomeh, and many other variants), so that the female connotations of the word are highlighted and those meanings which apply to males ("a womanish or gossipy man"; "a homosexual") are less obvious. In those islands where Krèol (linguistic term for the French patos) is the first language, the same term is used for both females and males with meaning determined by the context. In islands such as Trinidad, however, where English has overlain Krèol, the Creole (linguistic term for the English patois) has incorporated the redundant my macomè and macomè man, thus reinforcing both the perceptions of intimacy and the female quality of the term. Interestingly enough, Richard Allsopp in The Dictionary of Caribbean English Usage (Oxford University Press, 1996) has indicated the possibility that maku in Belize, with the meaning "midwife", is also derived from macomère. Hence, the word forces us to recall the continuities and correspondences in Caribbean languages and cultures, as well as the dynamic, creative, and transforming power of Creoles. In the purely English-speaking islands, the only comparable term is godmother (usually the mother's best friend). In the Hispanophone Caribbean, there is the similar comadre, although, as we would expect, some of the connotations are different. Join us in continuing to interrogate all the connotations of the meaning inherent in this culturally rich lexical item from the Caribbean Creoles. Droits : All rights reserved by the source institution. 39971238 | Partager Voir aussi |
MaComère ; MaComere Auteur(s) : Association of Caribbean Women Writers and Scholars Éditeur(s) : Hyacinth M. Simpson Hyacinth M. Simpson ( Manitoba, Canada ) Résumé : The word macomère is widely used by women in the Caribbean to mean "my child's godmother"; "my best friend and close female confindante"; "my bridesmaid, or another female wedding member of a wedding party of which I was a bridesmaid"; "the godmother of the child to whom I am also godmother"; "the woman who, by virtue of the depth of her friendship, has rights and privileges over my child and is a surrogate mother." This name seems appropriate because it so clearly expresses the intimate relations which women in the Caribbean share, is so firmly gendered, and honors the importance of friendship in relation to the important rituals of marriage, birth, and (implied) death. Moreover, macomère is a French Creole word which, although related to the French language, has taken on a structure and meaning which is indigenous to the Caribbean. The word is spelled in this way, instead of in the clearly Creole manner (macumè, makumeh, macoomè, macomeh, and many other variants), so that the female connotations of the word are highlighted and those meanings which apply to males ("a womanish or gossipy man"; "a homosexual") are less obvious. In those islands where Krèol (linguistic term for the French patos) is the first language, the same term is used for both females and males with meaning determined by the context. In islands such as Trinidad, however, where English has overlain Krèol, the Creole (linguistic term for the English patois) has incorporated the redundant my macomè and macomè man, thus reinforcing both the perceptions of intimacy and the female quality of the term. Interestingly enough, Richard Allsopp in The Dictionary of Caribbean English Usage (Oxford University Press, 1996) has indicated the possibility that maku in Belize, with the meaning "midwife", is also derived from macomère. Hence, the word forces us to recall the continuities and correspondences in Caribbean languages and cultures, as well as the dynamic, creative, and transforming power of Creoles. In the purely English-speaking islands, the only comparable term is godmother (usually the mother's best friend). In the Hispanophone Caribbean, there is the similar comadre, although, as we would expect, some of the connotations are different. Join us in continuing to interrogate all the connotations of the meaning inherent in this culturally rich lexical item from the Caribbean Creoles. Droits : All rights reserved by the source institution. 39971238 | Partager Voir aussi |
MaComère ; MaComere Auteur(s) : Association of Caribbean Women Writers and Scholars Éditeur(s) : Hyacinth M. Simpson Hyacinth M. Simpson ( Manitoba, Canada ) Résumé : The word macomère is widely used by women in the Caribbean to mean "my child's godmother"; "my best friend and close female confindante"; "my bridesmaid, or another female wedding member of a wedding party of which I was a bridesmaid"; "the godmother of the child to whom I am also godmother"; "the woman who, by virtue of the depth of her friendship, has rights and privileges over my child and is a surrogate mother." This name seems appropriate because it so clearly expresses the intimate relations which women in the Caribbean share, is so firmly gendered, and honors the importance of friendship in relation to the important rituals of marriage, birth, and (implied) death. Moreover, macomère is a French Creole word which, although related to the French language, has taken on a structure and meaning which is indigenous to the Caribbean. The word is spelled in this way, instead of in the clearly Creole manner (macumè, makumeh, macoomè, macomeh, and many other variants), so that the female connotations of the word are highlighted and those meanings which apply to males ("a womanish or gossipy man"; "a homosexual") are less obvious. In those islands where Krèol (linguistic term for the French patos) is the first language, the same term is used for both females and males with meaning determined by the context. In islands such as Trinidad, however, where English has overlain Krèol, the Creole (linguistic term for the English patois) has incorporated the redundant my macomè and macomè man, thus reinforcing both the perceptions of intimacy and the female quality of the term. Interestingly enough, Richard Allsopp in The Dictionary of Caribbean English Usage (Oxford University Press, 1996) has indicated the possibility that maku in Belize, with the meaning "midwife", is also derived from macomère. Hence, the word forces us to recall the continuities and correspondences in Caribbean languages and cultures, as well as the dynamic, creative, and transforming power of Creoles. In the purely English-speaking islands, the only comparable term is godmother (usually the mother's best friend). In the Hispanophone Caribbean, there is the similar comadre, although, as we would expect, some of the connotations are different. Join us in continuing to interrogate all the connotations of the meaning inherent in this culturally rich lexical item from the Caribbean Creoles. Droits : All rights reserved by the source institution. 39971238 | Partager Voir aussi |
Experimental evaluation of co-culture of juvenile sea cucumbers, Holothuria scabra (Jaeger), with juvenile blue shrimp, Litopenaeus stylirostris (Stimpson) Auteur(s) : Purcell, S Patrois, Jacques Fraisse, N Éditeur(s) : Blackwell science Résumé : The co-culture of juvenile sea cucumber Holothuria scabra (Jaeger), or 'sandfish', with juvenile blue shrimp Litopenaeus stylirostris (Stimpson) was tested by growing groups in co-culture and monoculture for 3 weeks in tanks with enriched sand substratum. Feed was supplied on trays, accessible only to shrimp. Survival of shrimp and sandfish was high in all treatments (73-100%). Growth of shrimp did not differ between monoculture and co-culture, but sandfish grew significantly slower in co-culture (P=0.03), although their sand burying and surface foraging were apparently unaffected by shrimp (P=0.76). However, shrimp increased the levels of total ammonia-N in tanks, which related inversely with sandfish growth (P=0.04). Conversely, sandfish did not appear to lower the water quality for shrimp culture. While sandfish bioturbate sediments and eat organic deposits, the juveniles did not significantly reduce the organic content of sand in tanks. Co-culturing juveniles of the two species in earthen ponds appears feasible, with no detriment to shrimp production, presenting a cost-effective method for growing sandfish to larger sizes for restocking. These findings underpin further studies to test the viability of commercial co-culture of sandfish with blue shrimp at later stages in the production cycle of shrimp. Aquaculture Research (1355-557X) (Blackwell science), 2006-03 , Vol. 37 , N. 5 , P. 515-522 Droits : 2006 Blackwell Publishing, Inc. http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/publication-1356.pdf DOI:10.1111/j.1365-2109.2006.01458.x http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1356/ | Partager |
MaComère Auteur(s) : Association of Caribbean Women Writers and Scholars Éditeur(s) : Hyacinth M. Simpson Hyacinth M. Simpson ( Manitoba, Canada ) Résumé : The word macomère is widely used by women in the Caribbean to mean "my child's godmother"; "my best friend and close female confindante"; "my bridesmaid, or another female wedding member of a wedding party of which I was a bridesmaid"; "the godmother of the child to whom I am also godmother"; "the woman who, by virtue of the depth of her friendship, has rights and privileges over my child and is a surrogate mother." This name seems appropriate because it so clearly expresses the intimate relations which women in the Caribbean share, is so firmly gendered, and honors the importance of friendship in relation to the important rituals of marriage, birth, and (implied) death. Moreover, macomère is a French Creole word which, although related to the French language, has taken on a structure and meaning which is indigenous to the Caribbean. The word is spelled in this way, instead of in the clearly Creole manner (macumè, makumeh, macoomè, macomeh, and many other variants), so that the female connotations of the word are highlighted and those meanings which apply to males ("a womanish or gossipy man"; "a homosexual") are less obvious. In those islands where Krèol (linguistic term for the French patos) is the first language, the same term is used for both females and males with meaning determined by the context. In islands such as Trinidad, however, where English has overlain Krèol, the Creole (linguistic term for the English patois) has incorporated the redundant my macomè and macomè man, thus reinforcing both the perceptions of intimacy and the female quality of the term. Interestingly enough, Richard Allsopp in The Dictionary of Caribbean English Usage (Oxford University Press, 1996) has indicated the possibility that maku in Belize, with the meaning "midwife", is also derived from macomère. Hence, the word forces us to recall the continuities and correspondences in Caribbean languages and cultures, as well as the dynamic, creative, and transforming power of Creoles. In the purely English-speaking islands, the only comparable term is godmother (usually the mother's best friend). In the Hispanophone Caribbean, there is the similar comadre, although, as we would expect, some of the connotations are different. Join us in continuing to interrogate all the connotations of the meaning inherent in this culturally rich lexical item from the Caribbean Creoles. Droits : All rights reserved by the source institution. 39971238 | Partager Voir aussi |
Managing an Open Access, Multi-Institutional, International Digital Library: the Digital Library of the Caribbean Auteur(s) : Wooldridge, Brooke Taylor, Laurie N. Sullivan, Mark V. Éditeur(s) : Resource Sharing & Information Networks Resource Sharing & Information Networks Résumé : This is an electronic version of an article published in Research Sharing & Information Networks, Volume 20, Issue 1-2, 2009, "Managing an Open Access, Multi-Institutional, International Digital Library: The Digital Library of the Caribbean" by Brooke Wooldridge, Laurie Taylor, and Mark Sullivan, pages 35-44, available online: 19 Oct 2009, DOI: 10.1080/07377790903014534. Research Sharing & Information Networks is available online at: www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/07377790903014534 This publication provides documentation and academic discussion that is closely related to many presentations by the authors and others on dLOC. Droits : All rights reserved by the source institution. http://ufdc.ufl.edu/AA00004150/00001 | Partager |
TRANSMISSIONS AND LANGUAGE APPROPRIATIONS: A psycholinguistic approach to adult child interactions ; TRANSMISSIONS ET APPROPRIATIONS LANGAGIERES : Une approche psycholinguistique des interactions adultes / enfants Auteur(s) : MIEHAKANDA, M'Badi Auteurs secondaires : Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Didactique, Éducation et Formation (LIRDEF) ; Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UM3) - Université de Montpellier (UM) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience How do we learn to communicate: how do we come to language or how does language come to us? Would it be a question of adaptation to the world by the act of speaking as suggested by J. Bernicot 1 (1992); would man benefit first and foremost from a genetic patrimony that enabled him to make use of language, as N. Chomsky (1985) points out by asking the existence of a competence related to generative mechanisms? J. Bruner (1996) proposes the idea of an education likely to "adapt a culture to the needs of its members and to adapt its members and their ways of learning to the needs of culture". 2. A / Motivations and objects An approach to mother-child relationships (master's thesis in developmental psychology 3, Miehakanda, 1998) has given me the opportunity to highlight the mediation of play in the structuring of relationships between the child with academic difficulties and his parents. The specific framework of this research-action was that of the educational and therapeutic care of children attending primary school (CE1-CLIS-CLAD) 4. These seven children (three girls / four boys) who were reported for various personality and behavioral disorders all had a lack of self-esteem and self-esteem affecting their relationships with those around them (peers, teachers ...). Comment apprenons-nous à communiquer : comment venons-nous au langage ou comment le langage vient-il à nous ? Serait-ce une question d'adaptation au monde par l'action de parler comme le suggère J. Bernicot 1 (1992) ; l'homme bénéficierait-il prioritairement d'un patrimoine génétique le disposant à faire usage du langage, comme l'indique N. Chomsky (1985) en posant l'existence d'une compétence reliée à des mécanismes génératifs ? J. Bruner (1996) propose l'idée d'une éducation susceptible «d'adapter une culture aux besoins de ses membres et d'adapter ses membres et leurs manières d'apprendre aux besoins de la culture» 2. A/ Motivations et objets Une approche des relations mères-enfants (mémoire de maîtrise de psychologie du développement 3 ; Miehakanda, 1998) m'a donné l'occasion de mettre en évidence la médiation du jeu dans la structuration des rapports entre l'enfant rencontrant des difficultés scolaires et ses parents. Le cadre spécifique de cette recherche-action était celui des prises en charge éducatives et thérapeutiques d'enfants scolarisés à l'école primaire (CE1-CLIS-CLAD) 4. Ces sept enfants (trois filles / quatre garçons) qui étaient signalés pour diverses formes de troubles de la personnalité et du comportement éprouvaient tous un manque de confiance en soi et d'estime de soi affectant leurs rapports avec leur entourage (pairs ; enseignants…). https://hal.univ-antilles.fr/tel-01658934 ISBN : Livre broché : ISBN-10: 3841633412 ISBN-13: 978-3841633415. 2015, pp 316 tel-01658934 https://hal.univ-antilles.fr/tel-01658934 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |