Land and livelihoods Auteur(s) : Buckles, Daniel, 1955- Saín, Gustavo Éditeur(s) : CIMMYT CIMMYT ( Mexico D.F ) Résumé : (Bibliography) Includes bibliographical references (p. 27-28). (Statement of Responsibility) Daniel Buckles and Gustavo Sain. Honduras Honduras Honduras Honduras Honduras 35769373 0258-8587 ; | Partager |
Agenda para la reactivacioÌn y modernizacioÌn de la agricultura Auteur(s) : Guatemala -- Ministerio de Agricultura Éditeur(s) : Ministerio de Agricultura Ministerio de Agricultura ( Guatemala ) Résumé : "Octubre de 1993." "Consulta nacional con las organizaciones de agricultores del sector empresarial, SPAYAE; sector cooperativo confederado, CONFECOOP; organizaciones de pequeños agricultores; organizaciones de mujeres rurales y organizaciones no gubernamentales que trabajan con mujeres rurales; organizaciones no gubernamentales que trabajan con pequeños agricultores y campesinos, y sector acadeÌmico y profesional..." (Funding) Electronic resources created as part of a prototype UF Institutional Repository and Faculty Papers project by the University of Florida. Guatemala Guatemala Guatemala Guatemala 71425332 | Partager |
Rutas Alimentarias: una estrategia de negocios inclusivos que vincula las políticas agrarias y turísticas Auteur(s) : Barrera, Ernesto Bringas Alvarado, Olivia Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Las Rutas Alimentarias son itinerarios turísticos que ofrecen servicios y productos que permiten recorrer y explorar lúdicamente la cultura y la historia de aquellos alimentos embebidos de la identidad de la región que representan; conllevan sin embargo un propósito más profundo; exponer en primer plano el significado simbólico de los alimentos y mudarlos de facilitadores de la experiencia turística a recursos culturales de carácter focal.Desde una perspectiva menor las rutas alimentarias pueden categorizarse como un producto turístico pero su mayor potencial se localiza en el ámbito de las políticas agrarias; circunstancia que suele ser dejada de lado en el diseño de las políticas regionales debido a que turismo y agro transitan por carriles separados en la rutina intelectual que predomina en ambos sectores.Consideramos a las rutas alimentarias como un instrumento, con apariencia turística, que promueve el desarrollo rural a través del posicionamiento de los alimentos con identidad territorial.En América Latina, especialmente a partir del año 2000, han comenzado a promocionarse como rutas alimentarias (ó gastronómicas) productos turísticos con pretensiones de novedosos pero que sólo cumplen un rol turístico. En Europa y especialmente en Francia, la finalidad más importante de las rutas alimentarias –aunque sin formalizar- se relaciona más con la industria de la alimentación y con el desarrollo de marcas que con el turismo. En éste artículo se realiza un análisis comparado de las diversas estrategias de desarrollo de las rutas alimentarias; tanto las seguidas en América Latina como en Europa, confrontándose también para ambas regiones la fisiología de agregación de valor a través del vínculo Turismo - Denominaciones de Origen Protegido. Les routes alimentaires sont des itinéraires touristiques qui offrent des services et produits touristiques qui permettent de découvrir de manière ludique la culture et l'histoire alimentaire des territoires en accordant une attention particulière à la signification symbolique des aliments et aux ressources culturels locales.Ces itinéraires sont le support d’une offre touristique construite autour des ressources du terroir. Bien conçus, ils peuvent participer au développement rural. Nous considérons les routes alimentaires (ou gastronomiques) comme un instrument au service du développement rural; les productions alimentaires, les ressources vernaculaires, la culturel sont au cœur du projet territorial.En Amérique latine, ces initiatives associant développement rural et tourisme, dans le cadre de routes alimentaires, se développement depuis le début des années 2000. Cet article propose une analyse comparative des diverses stratégies de développement pour les routes alimentaire, autour d’expérience sud-américaines, nord-américaines et européennes. Food Routes are routes that offer tourist services and tourist products that reveal the culture and history of food in areas with special attention to the symbolic meaning of foods and local cultural resources.These routes are the support of a tourism built around local resources. Properly designed, they can participate in rural development. We consider the road food (or gourmet) as an instrument for rural development, food production, resources vernacular culture are at the heart of the territorial project.In Latin America, these initiatives involving rural development and tourism in the context of road maintenance to development since the early 2000s. This article offers a comparative analysis of various development strategies for road food experience around South America, North American and European Argentine Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3828 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3828 | Partager |
Du tourisme de masse au tourisme rural au Maroc : le cas de la commune rurale d’Asni Auteur(s) : Daghri, Taoufik El Omari, Soukaina Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme de masse ayant déjà démontré ses limites et fait l’objet de critiques et d’indignation de la part des associations internationales de la protection de l’environnement cède peu à peu sa place au tourisme durable. Ce dernier tient compte de la protection de l’environnement et de la sauvegarde des richesses naturelles en offrant aux touristes des produits purement bio et des cultures tout à fait originales.Dans un contexte connu par sa complexité, vu les inégalités environnementales et sociales que connaît le Maroc, et pour remédier ce déséquilibre des acteurs économiques, des locaux dans la majorité des cas, ont opté pour des investissements touristiques dans les milieux ruraux. Ainsi des établissements touristiques ruraux commencent à prendre de l’ampleur, visant à consolider la notion du tourisme durable avec ses produits artisanaux locaux, ses variétés culinaires régionales et ses folklores saisonniers aux traditions bien enracinées. Mais ces actions sont-elles en mesure d’assurer un avenir prometteur à ces établissements ruraux, sans l’intervention de l’État qui a un rôle primordial à jouer en la matière de la formation et la qualification des ressources humaines dans le secteur du tourisme ; une formation pour préserver l’environnement et les ressources naturelles et donner un nouvel élan au tourisme rural dont la modernité demeure une référence essentielle.Par la beauté naturelle de leurs sites, la qualité de leurs aliments, le comportement clair et limpide de leurs personnes, les établissements d’hébergements touristiques ruraux marocains attirent déjà un nombre significatif de touristes qui viennent à l’origine pour un séjour de deux ou trois jours et prolongent souvent à une semaine séduits par la qualité du séjour. Eau pure, qualité de l’air, richesse culturelle, autant d’atouts qui justifient le soutien de ce genre de tourisme qui inspire notre enquête au niveau de la commune rurale d’Asni. It is high people admitted that mass tourism has its limits as there have been consequences. Indeed several NGOS as well as international organizations aiming at the protection of the environment see that this destructive or harmful tourism is losing ground it is being substituted or replaced by eco-friendly tourism. This latter target the preservation of mother earth as well as its natural resources by providing a new type of tourism labeled rural tourism whose first and paramount objective is providing tourists with organic products. This green or rural tourism tries at all cost to promote artistic commodities, authentic cultures and purely traditional folk.Rural tourism is actually expecting more prosperity and progress but on condition that the local authorities and the government cooperate more to give a push to this kind of business via a perfect or division of human resources. Rural tourism represent a new image of modern tourism that aims to protect the environment and diversity. From the beauty of the natural land scape, the quality of the food served, the professionalism of the staff members the touristic accommodation units based in Moroccan countryside manage to attract a significant number of tourists, who often come for 2 or 3 days prolong their stay for a week for having fond a deep pleasure. The water is pure, the atmospheric air is filtered, the cultural wealth is vast, it is therefore appropriate to sustain and support this kind of tourism that inspires our investigation at the rural town of Asni. Maroc Asni Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7638 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7638 | Partager |
Territoires ruraux insulaires et développement durable Auteur(s) : Fomoa-Adenet, Madly Rieutort, Laurent Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Après avoir rappelé que comme concept de gestion des territoires, le développement durable peut s’inscrire dans un système territorial complexe, l’article s’interroge sur les imaginaires associés à la ruralité et à l’insularité. Largement issue du regard de nos sociétés urbaines, la critique des abus d’un modèle de développement insulaire peu respectueux d’un environnement détérioré et/ou à l’abandon, conduit à promouvoir une gestion des territoires intégrant également une dimension économique et socioculturelle, notamment un fort mouvement de « patrimonialisation », sorte de réinvention de l’île mythique, symbole d’un équilibre passé. Divers exemples (île grecque de Skopelos, Corse, Martinique) montrent que ressources et savoir-faire spécifiques, difficilement transposables en dehors du contexte insulaire, peuvent être considérés comme un atout pour le développement ; ils renforcent l’identité d’une communauté et inspirent des dynamiques sociales renouvelées. Pour autant, il importe de réfléchir aux interactions entre des filières qui partagent les mêmes lieux, les mêmes ressources et impliquent les mêmes personnes. À l’évidence, la qualité du lien social augmente la résilience du système territorial même si cela passe par une redéfinition des règles collectives qui visent à inventer des solidarités durables passant davantage par des savoir-être ensemble que par des savoir-faire purement techniques. As a concept of territorial management, sustainable development can be analysed in the systemic vision allowed by complex territorial systems. This article wonders about the representations associated to rural areas and insularity. Largely encouraged by our modern societies, the critical vision of island development – not environmentally friendly models – promotes an integrated vision of development aiming at combining economical and sociocultural considerations. The great movement of cultural heritage, sort of reinvention of mythic islands symbolising a past equilibrium is then progressively supported. Different examples dealt with in this article (The Greek island of Skopelos, Corsica, Martinique) show that resources and specific know-how, not easily transferable out of the insular context, can be considered as strong advantages for development. They reinforce communities’ identity and favour new social dynamics. Obviously, quality ties increase the resilience of the territorial system even though it necessitates to redefine collective rules that aim at inventing sustainable solidarity relying mainly on knowing how to behave instead of pure technical know-how. Grèce Corse Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3454 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3454 | Partager |
Analyse externe de l’intégration du tourisme alternatif dans un territoire marginalisé : le cas du Bajo Balsas au Mexique Auteur(s) : Kieffer, Maxime Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’objectif de cet article est d’analyser, à partir d’une vision externe, les conditions préexistantes à échelle locale-régionale d’un territoire rural au Mexique, le Bajo Balsas, en vue de l’intégration hypothétique d’une activité de tourisme alternatif. L’analyse porte sur les aspects externes au territoire d’accueil à prendre en compte avant l’introduction d’une initiative touristique, et sur les conditions intrinsèques de celui-ci. Les résultats montrent que le territoire possède des aptitudes spécifiques pour mettre en œuvre une initiative de tourisme alternatif telle que la capacité d’organisation collective locale, l’existence d’un processus de développement plus ample ainsi que d’une complémentarité de ressources naturelles et culturelles intéressante. Cependant, l’étude révèle également de nombreuses restrictions comme l’image négative de la région ainsi que le manque de connexion et d’infrastructure. À partir des résultats obtenus, des recommandations ont été formulées à l’intention des acteurs impliqués dans le processus de développement concernant la mise en œuvre du tourisme alternatif. The aim of this article is to analyse, from an external point of view, the pre-existent conditions at a local-regional level of a rural territory in Mexico, the Bajo Balsas, regarding the hypothetic integration of a community based tourism (CBT) activity. The analysis is about the external aspects of the host territory to be considered before the introduction of an activity of tourism, and about its intrinsic conditions. The results show that the territory does have specific aptitudes to implement a CBT activity such as the local and collective organizational capacity, the existence of a larger process of development and an interesting complementarity of natural and cultural resources. Nevertheless, the study also reveals numerous restrictions such as the negative image of the region and the lack of connexion and local infrastructure. Based on the results, some recommendations have been formulated at the attention of the actors implied in the development process and in the implementation of the CBT initiative. Mexique Bajo Balsas Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7645 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7645 | Partager |
Toward a New Tourism Policy in the French West Indies: The End of Mass Tourism Resorts and a New Policy for Sustainable Tourism and Ecotourism ; Hacia una nueva política turística en las Antillas francesas: el final de la misa complejos turísticos por una nueva política para el turismo sostenible y el ecoturismo ; Vers une nouvelle politique touristique dans les Antilles françaises: de la fin des stations touristiques de masse pour une nouvelle politique pour le tourisme durable et l'écotourisme Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Augier, Dominique Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience In this study, we propose to analyze the limits of mass tourism in the French Antilles, specifically the decline of tourism, economic limits, and ecological degradation). The recognition of these limits is overdue, and signals a need to define another model for tourism development.The popular coastal sector in the south of Martinique has been subject new regulations to protect marine resources. These regulations require the development of new practices and a greater level of awareness for tourists, for example, around coral reefs and mangroves. Ecotourism programs aim to demonstrate to visitors the forests rich natural resources and biodiversity in general. It also features the inclusion of small rural businesses that benefit from additional sources of revenue as a result of ecotourism.The situation in the French Antilles is complex: Urbanization is fraught with serious consequences for the coastline. Tourism products currently being marketed on the island are not competitive (particularly against the political dynamics of the neighbouring island of Dominica). Ecotourism and sustainable tourism are just beginning to develop in such destinations, where tourism has been declining in the last ten years. The situation of the French Antilles is paradoxical in a region that generally has a very favourable tourism. Assessing these limits through the scope of ecotourism helps to highlight the causes of these difficulties and to adapting to new tourism practices. En el contexto de este estudio, nos proponemos analizar los límites del turismo de masas en las Antillas Francesas (depreciación del turismo, las limitaciones económicas, ecológicas y las molestias). Este reconocimiento de esos límites está en el origen de la conciencia tardía de la necesidad de definir otro modelo de desarrollo turístico.En el sector costero de la más popular, como en el sur de Martinica, se pone en la normativa nuevo lugar para proteger los recursos marinos. Esto requiere el desarrollo de nuevas prácticas y la sensibilización de los turistas, por ejemplo, alrededor de los arrecifes de coral y los manglares.Programas en torno al ecoturismo también tienen como objetivo dar al visitante la riqueza de los recursos forestales y la biodiversidad en general. También incluye las pequeñas empresas rurales que reciben los nuevos ingresos a través del turismo.Pero la situación es compleja en las Antillas francesas: la urbanización está llena de importantes consecuencias para la costa. Productos turísticos que se comercializan actualmente no son competitivos (en particular, contra la dinámica política de la cercana isla de Dominica). Ecoturismo y desarrollo sostenible están empezando a desarrollar en este destino turístico, donde el turismo está en problemas en los últimos diez años.Esta situación es bastante paradójico en un turismo regional muy favorable. Sin lugar a dudas, pensando en el ecoturismo contribuye a identificar los destinos de estos retrasos y dificultades para adaptarse a nuevas prácticas de turismo. Dans le cadre de cette étude, l’accent est mis sur les limites du tourisme de masse dans les Antilles françaises (dépréciation du tourisme, les contraintes économiques et les nuisances écologiques). La reconnaissance de ces limites est à l'origine de la prise de conscience tardive de la nécessité de définir un autre modèle de développement touristique.Dans le sud de la Martinique, le secteur le plus populaire du littoral, de nouvelles règlementations sont mises en place pour protéger les ressources marines. Cela nécessite le développement de nouvelles pratiques et de sensibilisation des touristes notamment autour des récifs coralliens et les mangroves. Les programmes autour de l'écotourisme visent également à montrer aux visiteurs la richesse des ressources forestières et de la biodiversité en général. Il comprend également les petites entreprises rurales qui reçoivent de nouveaux revenus grâce au tourisme.La situation est complexe dans les Antilles françaises: l'urbanisation est lourde de conséquences importantes sur la côte. Les produits touristiques commercialisés actuellement ne sont pas compétitifs (notamment contre la dynamique politique de l'île voisine de la Dominique). L'écotourisme et le tourisme durable commencent tout juste à se développer dans ces destinations où le tourisme classique est en difficulté depuis une dizaine d’années ; situation assez paradoxale au regard du dynamisme de ce secteur d’activité dans la région. ISSN: 1779-0980 hal-01624756 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01624756 DOI : 10.4000/etudescaribeennes.5262 | Partager |
Le futuroscope et les politiques touristiques du département de la Vienne Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Universites de L'ouest Résumé : International audience As a French rural department with a small proportion of visitors, the department of the Vienne launched an ambitions development of tourism on the early 90's. The exploitation of this new economic sector is based on the creation of the theme park of the Futuroscope which is situated a few kilometres away from the town of Poitiers. It is from this centre, which now receives over three million visitors each year, that the Department intends to develop half of its territory with its countryside then looked on as an hinterland against this centre of tourism attraction. Département rural faiblement fréquenté, la Vienne a entrepris un développement touristique ambitieux au début des années 90. La mise en valeur de ce nouveau secteur économique repose sur la création du parc d'attraction du Futuroscope implanté à quelques kilomètres de Poitiers. C'est à partir de ce rôle qui reçoit désormais plus de trois millions de visieurs par an que le Département entend aménager la totalité de son territoire, les campagnes de la Vienne faisant alors figure d'arrière-pays vis-à-vis de cette nouvelle centralité touristique. ISSN: 0029-182X hal-01406635 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01406635 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01406635/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01406635/file/noroi_0029-182x_1998numéro 179_1_6894.pdf | Partager |
Ressources patrimoniales et perspectives touristiques dans l’Est-Cameroun : potentialités et limites actuelles Auteur(s) : Moussa, Meirama Garba Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le patrimoine et le tourisme sont des facteurs avérés de développement. De leur bonne exploitation peut contribuer à l’amélioration des conditions d’existence des populations locales. L’Est-Cameroun est le fief de ressources naturelles et culturelles d’une étonnante diversité pouvant impulser une forte activité touristique. Cependant, même si cette région reçoit chaque année des touristes nationaux et étrangers, elle ne peut pas se targuer de faire profiter sa population des effets directs, indirects et induits qu’engendrerait une activité touristique convenablement menée. Le présent article expose, dans une perspective historique (1980-2010), les raisons pour lesquelles, le tourisme et le développement de l’Est-Cameroun piétinent en dépit de ses nombreuses ressources patrimoniales.La collecte des données (écrites, orales, iconographiques, électroniques) sur le terrain de recherche associée à l’observation permet de constater que le tourisme fut très vite relégué au second plan. L’exploitation minière et forestière intensive, au lieu de faciliter l’émergence de la région, a plutôt hypothéquée son avenir. Le rôle des agences chargées de la gestion du tourisme à l’Est-Cameroun s’est limité à l’inventaire des sites touristiques, l’aménagement sporadique de quelques-uns et la mise en œuvre d’actions promotionnelles approximatives. La négligence du tourisme par les autorités camerounaises n’est pas une nouveauté ; elle a pour corollaire l’apparition de difficultés diverses (braconnage, manque de personnel, insécurité…). Heritage and tourism are recognized factors of development. Their good exploitation can contribute to the improvement of the conditions of existence of local populations. East-Cameroon is the fief of natural and cultural resources which can stimulate tourism. Although even if this region receives every year domestic and foreign tourists, its population cannot profit from direct, indirect and induced effects which would engender a suitably led tourist activity. The present article exposes, in a historical perspective (1980-2010), reasons why, tourism and development of East-Cameroon tramples in spite of its numerous heritage resources. The data collection (written, oral, iconographic, electronic…) on the research filed and personal observation allow to notice that tourism was very fast relegated in East-Cameroon. The intensive mining and forest exploitation have hypothecated the future of this area instead of developing it. Moreover, the role of tourism agencies in eastern Cameroon is limited itself to inventory of places of interest, sporadic development and approximate promotional actions. The negligence of tourism by the Cameroon authorities is not novelty; it has for corollary appearance of difficulties (as poaching, lack of personal, insecurity). Cameroun Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9453 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9453 | Partager |
Le développement environnemental, une valorisation du patrimoine pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants Auteur(s) : Maneschy, Maria Cristina Silva Moreira, Edma Hébette, Jean Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article se réfère à ce que certains auteurs nomment, au Brésil, «nouveaux territoires» qui, depuis les débats lors de la Constituante fédérale de 1988, ont pris place, totalement ou partiellement, dans les circonscriptions tels qu’un État, une Commune, un District. Ce texte aborde deux types de réserves de conservation environnementale: une « réserve extractiviste » conquise par des populations rurales riveraines au confluent des fleuves Xingu et Amazone; et une « réserve marine» de populations rurales côtières – les deux à l’État du Pará. Au Brésil comme en Europe, ces initiatives ont visé un meilleur mode de vie et le développement des populations locales et, éventuellement, par surplus, régionales ou nationales. Au Brésil, ces objectifs ont été liés au droit à l’usage collectif des forêts, des bois, des cours d’eau et des mangroves. À des degrés différents, ces territoires sont issus de luttes pour la défense des ressources qui étaient la source de la subsistance de leurs habitants, de leur mode de vie et culture, en un mot, leur patrimoine – contre la pénétration d’« étrangers » venus d’ailleurs en dépit de la loi et de la légitimité: entreprises du bois, de grands élevages et de pêche. Ce texte cherche à confronter, au niveau de l’analyse sociologique, des intérêts de groupes, des acteurs, des stratégies des uns et des autres et de leurs perspectives pour les actuelles et futures générations. This article refers to what some writers call, in Brazil, "new territories". Since the debates during the Federal Constitution elaboration, in 1988, they have been implemented, wholly or partly, within the jurisdiction of a state, a municipality, or a district. This paper addresses two types of environmental conservation reserves: an "extractive reserve" conquered by rural people at the confluence of the rivers Xingu and Amazon; and a "marine reserve" of rural populations on the northern coast of Brazil - both in the federal state of Pará. In Brazil as in Europe, these initiatives aim at better living standards and collective development of local populations. In Brazil, these have been linked to the respect of their collective rights to use the forests, wood, water streams and mangroves. To varying degrees, these territories result from struggles in defense of natural resources that were source of livelihood, lifestyle and culture of the inhabitants, in short, their heritage – against the invasion of "foreigners", timber companies, large farms and fishers. This text contrasts, through sociological analysis, the interest groups, the stakeholders, the challenges and their development prospects vis-à-vis the present and future generations. Brésil Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8854 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8854 | Partager |
Le développement d’une agriculture durable a-t-il besoin de nouveaux apprentissages ? Les leçons tirées d’une recherche en milieu insulaire (Réunion) Auteur(s) : Chia, Eduardo Dulcire, Michel Piraux, Marc Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En étudiant les apprentissages produits par la mise en place des contrats territoriaux d’exploitation (CTE) puis des contrats d’agriculture durable (CAD) à l’île de la Réunion, nous montrons de quelle manière ces outils ont impulsé les prémices d’une agriculture durable dont nous pensons que les apprentissages sont une composante essentielle. Notre travail s’appuie sur des entretiens avec les acteurs du développement rural, techniciens des organisations de développement notamment. Nous montrons que les apprentissages ont été nombreux tant au niveau individuel que collectif, entre conseillers et agriculteurs et entre conseillers d’organismes différents, et relèvent de nature différente (organisationnelle, sociale ou relationnelle). By studying the trainings produced by the installation of the territorial farm contracts (CTE, Contrat Territorial d’Exploitation) then the sustainable agricultural contracts (CAD, Contrat d’Agriculture Durable) in the Reunion Island, we proved how they encouraged the first steps of a sustainable agriculture. Our work is based on discussions with the actors of rural development, particularly extension technicians of the organizations of development. We establish that the trainings were numerous as well at the individual level as collective, between advisers and farmers and advisers of different organisms, and that they got different nature, organisational, social as well relational). Réunion Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3497 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3497 | Partager |
Envisioning upland futures: Stakeholder responses to scenarios for Europe's mountain landscapes Auteur(s) : Soliva, Reto Rønningen, Katrina Bella, Ioanna Bezak, Peter Cooper, Tamsin Flø, Bjørn Egil Marty, Pascal Potter, Clive Auteurs secondaires : Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Department of Biology and Biochemistry ; University of Houston Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD [France-Sud]) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Institut national de la recherche agronomique [Montpellier] (INRA Montpellier) - École pratique des hautes études (EPHE) - Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro) - Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UM3) - Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro) Centre Français de Recherche en Sciences Sociales (CEFRES) ; Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (MEAE) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) CERN [Genève] Éditeur(s) : HAL CCSD Elsevier Résumé : International audience In a period of agricultural decline in the uplands of Europe, agriculture is ceasing to provide the primary rationale for the organisation, utilisation and functioning of rural space. Policy reform, market trends and changes to the way citizens and consumers think about the countryside all suggest a need for thinking strategically about the future development of these areas. However, without a broad involvement of stakeholders, land use conflicts, and social and cultural conflicts in general, may increase. Involving stakeholders in upland areas can be facilitated by using scenario technique and by discussing alternative futures in local stakeholder panels. In this paper we present four scenarios of land-use change for the year 2030, and their assessments by stakeholder panels in Scotland, France, Norway, Switzerland, Slovakia and Greece. The aim of the paper is to explore the ways in which stakeholders in these locations advocate and assess these scenarios. We also explore how stakeholders in different countries weight the visual landscape impacts, the livelihood and biodiversity aspects of the scenarios in their assessment, and the reasons for their prioritising. The cross-country analysis shows that stakeholders across the study areas are united in their overall rejection of agricultural liberalisation, advocating a production-oriented, but multifunctional and environmentally-friendly agriculture that maintains landscapes and biodiversity. ISSN: 0743-0167 halshs-01227527 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01227527 DOI : 10.1016/j.jrurstud.2007.04.001 | Partager |
Bali (Indonésie) : le patrimoine culturel contre ou avec le développement touristique ? Un paradis en sursis et le risque d’un tourisme de luxe non maîtrisé Auteur(s) : Michel, Franck Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article traite de la spécificité de l’activité touristique à Bali, fondée sur une identité locale forte et un riche patrimoine naturel et culturel mais aussi troublante en raison de l’importance et la complexité des jeux d’acteurs, ou encore des contextes sociaux, religieux et géopolitiques propres à ce territoire insulaire. Nous analyserons les liens pérennes ou non entre patrimoine et développement en focalisant sur ce qui fait l’image de marque de Bali sur les plans touristique et politique : le tourisme culturel. Cette étude de cas illustre les dynamiques d’acteurs dans le cadre de l’île de Bali où l’on constate une forte imbrication entre tourisme international, protection de l’environnement et promotion du patrimoine culturel. Vendue comme un paradis tropical, perçue comme l'île des Dieux, Bali se voit contrainte de mesurer les risques d'un tourisme culturel qui se transformerait trop rapidement en culture touristique. Des pistes seront proposées afin d’encourager l’ensemble des acteurs à œuvrer pour que le « dernier paradis » (last paradise) ne devienne pas un « paradis perdu » (lost paradise). Since the 1930s, Bali has been generally seen as a traditional tourism destination quite fashionable. Nowadays, a new kind of tourism, rather esoteric if not totally spiritual, is emerging on this small “paradise” often referred as a natural untouched and cultural preserved island. To attire more international tourists, the “Island of Gods”, as the tourism promoters still name this tropical holiday paradise, is now also targeting on the industry of “well-being”. This article deals about the specificity of the local tourism activity which is based on a strong cultural identity and a rich natural and also religious heritage. Uncontrolled development of this predatory industry brings also a lot of new problems, such as pollution or acculturation. Here, our aim is to focus and analyse the real and false ties between heritage, development and tourism, always by keeping in mind that the regional motto about tourism policy still is to encourage “cultural tourism” as a real model (a “brand”, in fact) of success. We especially try to explain, in this current work (still in progress), the touristic situation in the main cultural site located on the island: Ubud. This small city, really boosting during the last decade, is worldwide reputed for the rich cultural performances and seen as “the” artistic capital of Bali. Ubud offers also a perfect example of an intense and dynamic bond between cultural heritage and economic development. Often for the best and sometimes also for the worse. In this rural but international spot, it seems that tourism business allows the local population to live in better ways and, sometimes, even to reborn, culturally speaking! Our case study shows also the big threats behind the current tourism policy: the large scale business occurred by globalization and all the tourism opportunities thus provided cannot hide the real weakness that for sure also concern the balinese way of thinking and living. Cultural tourism could rapidly be transformed in a dangerous kind of tourism of the culture, with all the big (and bad) changes the Balinese don’t want to see happening on their lovely and holy island. So, the present reflection conducts us to think more deeply on some new and alternative ways of developing tourism in Bali. Finally, our aim is to think, first by listening to the desire of the Balinese themselves, in which best manner this “last paradise” will not become a “lost paradise”. Bali Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5385 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5385 | Partager |
Complémentarités agriculture-tourisme dans les territoires insulaires : un système d’indicateurs comme outil d’accompagnement Auteur(s) : Tafani, Caroline Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Tandis que l’agriculture et le tourisme sont en concurrence pour l’accès au foncier, comment penser, soutenir et promouvoir les complémentarités entre ces deux activités pour développer un tourisme rural intégré socialement, économiquement et spatialement ? Cette question trouve un écho particulier dans les territoires insulaires où les enjeux pour les communautés locales sont d’autant plus cruciaux que les conflits sont aigus. Compte tenu de ce contexte problématique, cet article propose une grille d’indicateurs évaluant les complémentarités entre les deux activités. Outil d’accompagnement du développement durable, cette grille est mise à l’épreuve du territoire de Balagne en Corse : les résultats de l’expérimentation conduite sur cette île méditerranéenne en 2010 conduisent à discuter la portée des indicateurs sélectionnés. On coastal areas and in islands in particular, the tourism sustainability is still at stake: whereas agriculture and tourism are competing for land, how can we think and promote the complementarities between both activities for a sustainable territorial development? This paper deals with this question. For instance, a grid of indicators for the complementarities between farming systems and tourism is set as a tool for local development. The results of a survey lead in the Mediterranean island of Corsica in 2010 are used to discuss the scope of such a grid. Corse Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6249 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6249 | Partager |
Création d’une aire protégée et logiques d’action de l’état et du milieu : analyse d’une irréconciabilité constructive à l’œuvre Auteur(s) : Lequin, Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article analyse les interactions socioculturelles d’acteurs multiples ayant des intérêts divergents en regard de la reconnaissance d’un espace naturel à titre d’aire protégée, plus particulièrement le Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent (PMSSL), situé au Québec à l’embouchure de la rivière Saguenay. Compris dans le sens d’espace socialisé et investi de valeurs parfois contradictoires, ce territoire constitue le cas empirique sur lequel repose l’analyse des logiques d’acteurs. La perspective ici mise de l’avant repose à la fois sur une décision de l’État de créer et de mettre en valeur une aire marine ainsi que sur la participation active des collectivités territoriales dans la gestion du patrimoine environnemental et culturel lié à leur identité propre. Si la participation des communautés locales apparaît comme un élément essentiel et démocratique dans la reconnaissance d’un espace naturel protégé, il apparaît tout aussi capital de bien saisir la logique qui sous-tend les actions de l’État et du milieu. Les résultats empiriques montrent deux logiques d’action distinctes à l’œuvre, une logique classique de planification et implantation stratégiques de l’état réservant une espace de participation programmée pour la communauté et une logique stratégique communautaire à caractère émergent, de portée moins englobante, mais adaptable aux nouvelles réalités et contraintes gouvernementales. Les résultats peuvent être représentés sous forme d’un processus de gouvernance à l’œuvre, un caractérisé par une participation de base, mais un qui suggère qu’un processus plus hautement démocratique nécessiterait un plus haut degré de vigilance dans la perspective communautaire, suffisante pour produire une meilleure symétrie de pouvoir démocratique entre l’État. This paper analyzes the socio-cultural dynamic between multiple stakeholders with divergent interests concerning the formalization of the status of a natural area into a protected area. The empirical case under analysis is the creation of the Saguenay Marine Park located at the confluence of the St-lawrence and Saguenay rivers in Québec, a rural region represented by different localities showing some contradictions in socio-economic values and agendas. The dual perspective put forth is, first, the governmental decision one to create and promote a marine protected area, and second, the regional community one to participate in the process and adapt the management of their cultural and environmental heritage to their own perception of their socio-economic identity. The objective of analysis is to identify the logics of action underlying both processes. The empirical results show two distinct logics at work, a government logic of classic managerial planning and implementation into which the community has a programmed role and a community logic of emergent planning, less comprehensive in scope, but adaptable to the emerging realities and limitations of the governmnent one. They can be seen in tandem as representing a governance process at work, one with a basic participative character, but one which suggests that an enhanced democratic process entails a higher vigilance level from a community perspective, such as to produce a more even democratic symmetry of powers between the State and the regional community. Québec Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3565 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3565 | Partager Voir aussi aire protégée gestion participative des ressource environnementale développement touristique durable développement touristique durable viable région ultra-périphérique protected area joint management of environment resource tourism sustainable development tourism viable development overseas region |
Le parc national du Mont Péko (Côte d’Ivoire) entre dynamiques de déguerpissement, tensions sociales et logiques des acteurs : vers un risque d’explosion de violences Auteur(s) : Walter Kra, Kouamé Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’arrestation en mai 2013 d’Amadé Ouérémi, leader emblématique des « infiltrés » du parc national du mont Péko, a ouvert la voie à une politique publique de relance de la conservation et de remise en tourisme de cette aire protégée de 34 000 hectares presque entièrement colonisée par la culture du cacao. Mais cette reprise en main du parc matérialisée par un projet de « déguerpissement », se heurte à des logiques d’intérêts et à des tensions qui, si elles ne sont pas maîtrisées, risquent de compromettre durablement à la fois tout projet de remise en tourisme et la paix relative dans l’ouest ivoirien. The arrest in May 2013 of Amade Oueremi, the emblematic leader of mont Peko national park infiltrators, opened the way to a public policy of conservation and tourism development of this 34 000 ha protected area almost entirely colonized by cocoa farms. But the takeover of the park materialized by an eviction project that does not go ahead, faces logics of interests and tensions which, if not controlled, may permanently compromise both in any rehabilitation tourism project and relative peace in western Ivory Coast. Côte d’Ivoire Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9418 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9418 | Partager |
Développement du tourisme balnéaire en Algérie face à la problématique de protection des espaces littoraux. Le cas des côtes mostaganemoises Auteur(s) : Ghodbani, Tarik Kansab, Othmane Kouti, Abdelaziz Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme balnéaire joue un rôle fondamental dans le développement économique des pays des deux rives du bassin méditerranéen. Climat tempéré, plages sablonneuses et beauté du paysage naturel côtier représentent le support à cette nouvelle activité. Si dans beaucoup de pays, comme l’Espagne, le Maroc, la Tunisie, la France, etc., une large surface du littoral est mise en tourisme, les aménagements touristiques restent en Algérie très ponctuels et en décalage avec la demande réelle de la population. La volonté de l’Etat algérien de faire du tourisme balnéaire une activité génératrice de richesse dans l’objectif d’atténuer la dépendance de l’économie au secteur des hydrocarbures, rencontre beaucoup de difficultés telles la question des enjeux fonciers et les dysfonctionnements entre les outils d’aménagement et ceux de protection de la nature. Dans cet article, l’objectif est, à travers le cas du littoral mostaganemois, d’analyser l’évolution des dispositions institutionnelles en matière du tourisme balnéaire et de leurs mises en œuvre sur le terrain toute en analysant les spécificités du contexte socioéconomique et naturel à une échelle locale. The seaside tourism plays a fundamental role in the economic development of the Mediterranean countries. Temperate climate, sandy beaches and natural coastal landscape are the support to this new activity. If in many countries such as Spain, Morocco, Tunisia and France, etc., the tourism development is diffused over a wide area of the coast, it remains very limited phenomenon in Algeria and out of step with real request of the population. The will of the Algerian state to make of the seaside tourism a generative financial activity with the objective to limit the dependence of the energy income, faced many difficulties such land issues and dysfunctions between development tools and those of nature protection.In this article, the objective is, through the case of the Mostaganem coast, to discuss the evolution of the institutional capacities regarding the seaside tourism and his implementation on the ground while analyzing the specifities of socioeconomic and natural context in a local scale. Algérie Monstaganem Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9305 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9305 | Partager |
Tourisme et communautés rurales au Venezuela : vers une application des principes du Développement durable Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Valentin, Aude Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’évolution récente du tourisme international au Venezuela est particulièrement intéressante : l’activité touristique qui reste très largement concentrée sur la côte caribéenne, et notamment l’île de Margarita, se diversifie au profit de nouveaux centres d’intérêt dans les régions intérieures. L’affichage de nouvelles volontés politiques sur la scène régionale et internationale, sous l’impulsion du président Chavez, a perturbé le marché touristique national qui était dominé pour les clientèles nord-américaines ; le Venezuela apparaît désormais aux yeux des États-Unis comme un pays à risque, instable. C’est dans ce contexte que s’inscrit le « Programa Andes Tropicales » [PAT] qui soutient le développement rural dans les parcs nationaux ; ce programme repose sur la participation des populations locales et leur implication dans les politiques de conservation des ressources naturelles et culturelles sources de revenus. Le soutien financier des microprojets familiaux et communautaires doit permettre de lutter contre la pauvreté. The recent evolution of international tourism in Venezuela is particularly interesting. Even if tourism activity remains heavily concentrated on the Caribbean coast, in particular on the island of Margarita, it is nevertheless diversifying gradually to make way for new areas of interest in the country’s interior. The display of new political will on the regional and international scene, under the leadership of President Chavez, has disrupted the national tourism market which was dominated by North American customers. Venezuela now appears in the eyes of the United States as a country that is at risk,and therefore unstable. It is in this context that the “Programa Andes Tropicales" [PAT] was developed to promote rural development in national parks; This program is based on the participation and involvement of local populations in the development of appropriate policies for conserving natural resources and cultural sources of income. Financial support is also provided for family and community micro projects to help alleviate poverty in these regions. Venezuela Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.445 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/445 | Partager |
La géographie esthétique de Douglas Tompkins, une utopie éco-philanthropique en Patagonie Auteur(s) : Bourlon, Fabien Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La Patagonie a longtemps été considérée comme une Terra Australis res Nillius : les terres du sud sans maître. Depuis la Conquista espagnole cet espace a été l’objet de nombreuses utopies, collectives, celles des découvreurs, des militaires et des missionnaires, et individuelles, celles des marchands et des aventuriers et sportifs, avides de richesses et de gloires. Vers la fin des années 1980, une nouvelle idéalisation de la nature, le wilderness, fait de la Patagonie un « must » à découvrir puis à sauvegarder, face à la pression des usages industriels, agricoles, miniers, forestiers, hydroélectriques, et halieutiques. L’utopie éco-philanthropique du milliardaire étasunien Douglas Tompkins puise ses origines dans une expédition au Fitzroy en 1968, mais s’inscrit dans une tradition nord-américaine du xixe siècle. Convaincu de l’impérieuse nécessité de sauvegarder la biodiversité sud-américaine, il propose une Nouvelle Économie, basée sur les principes de la Deep Ecology. Il achète des terres pour « la valeur de la beauté et de l’harmonie » et façonne ses parcs pour « le bien de l’humanité » (Tompkins, 2012).Par une approche biogéographique, cet article montre comment un parcours individuel a instauré un nouvel imaginaire, culturel et touristique. Une œuvre dessine une nouvelle géographie, esthétique, utopique et individualiste qui fait débat, au-delà des enjeux territoriaux et politiques liés à la conservation et à la création de parcs privés. Écrits, films et affiches en faveur de l’écologie et contre l’industrialisation et la technologie changent le regard des acteurs sur ces terres de confins. Les activistes verts et acteurs écotouristiques louent son apport aux luttes socio-environnementales. Le monde rural, les entrepreneurs et les défenseurs de l’esprit des pionniers, défricheurs de terres vierges, critiquent son opposition au développement et son manque de respect pour leur mode de vie. Mais ils vendent leurs terres aux riches occidentaux et chiliens, qui veulent posséder leurs propres parcs du bout du monde et espèrent que le tourisme leur assurera leur futur. Patagonia has long been considered a Terra Australis res Nillius: the lands of the south with no master. Since the Spanish Conquista this space has been the object of many collective utopias, those of discoverers, soldiers and missionaries, and individual ones, those of merchants and adventurers and sportsmen, eager for wealth and glory. Towards the end of the 1980’s a new idealization of nature, the wilderness, changed Patagonia into a “must” to discover and then to safeguard against the pressure of industrial, agricultural, mining, forestry, hydroelectric, and fisheries exploitation. The eco-philanthropic utopia of the American millionaire Douglas Tompkins finds draws its origins from an expedition to Mount Fitzroy in 1968 but is part of a North American tradition of the nineteenth century. Convinced of the imperious need to safeguard South American biodiversity, he proposes the “Next Economy”, based on the Deep Ecology ideals. He buys land for “the value of beauty and harmony” and shapes his parks for “the good of humanity” (Tompkins, 2012).Through a biogeographic approach, this article shows how an individual project has created a new imaginary, both cultural and touristic. The work of an artist defines a new geography, aesthetic, utopian and individualistic, that questions us, beyond the territorial and political issues associated with the conservation and creation of private parks. Books, films and graphic works in favor of ecology and against industrialization and technology, change views actors have on these remote lands. Eco activists and ecotourism actors praise his contribution to tackle socio-environmental issues. The rural world, entrepreneurs and defenders of the spirit of the pioneers, clearers of virgin lands, criticize his opposition to development and lack of respect for their way of life. Nevertheless they sell their land to rich westerners and Chileans who want to posses their own private parks at world’s end while hopping that tourism will ensure their future. La Patagonia ha sido considerada por mucho tiempo como una Terra Australis res Nillius : las tierras austral de nadie. Desde la Conquista española este espacio ha sido objeto de numerosas utopías, colectivas e individuales, las de los descubridores, de los militares, misioneros, mercantes, aventureros y deportistas, en búsqueda de riquezas y glorias. Hacia el final de los años 80, una nueva idealización de la naturaleza, el wilderness, transforma la Patagonia en un lugar para conocer y preservar de las codicias industriales, agrícolas, mineras, forestales, hidroeléctricas o pesqueras. La utopía eco-filantrópica del millonario norte americano Douglas Tompkins nace en una expedición al Cerro Fitzroy en 1968, pero se enmarca en una tradición de los Estados Unidos del siglo xix. Convencido de la necesidad de salvaguardar la biodiversidad sur americana, el propone una Nueva Economia, basada en los principios de la Ecología Profunda. Compra tierras por el valor de su belleza y harmonía y planea sus parques por el bien de la humanidad.A través de una metodología llamada biogeográfica, esta comunicación muestra como un proceso personal ha instalado un nuevo imaginario cultural y turístico. Una obra moldea una nueva geografía, estética, utópica y personal, que genera debates, mas allá de los desafíos territoriales y políticos que conllevan la conservación y creación de parques privados. Escritos, películas y afiches a favor de la ecología y en contra de la industrialización y la tecnologización de la sociedad, cambian la mirada de los actores locales de estas zonas australes. Los activistas verdes y los emprendedores eco-turísticos alaban su contribución en las luchas socio-ambientales. El mundo rural, empresarios y defensores del espíritu de los colonos, critican sur oposición al desarrollo y su falta de afinidad con sus modos de vida. Pero ellos venden sus tierras a los ricos norte americanos, europeos y chilenos, deseosos de poseer sus propios parques del fin del mundo, esperando, sin embargo, que el turismo les asegure su futuro. Patagonie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11150 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11150 | Partager |