![]() | TRAMIL: about the use of medicinal plants, a novel model of collaboration in the Caribbean ; TRAMIL: a partir el uso medicinal de las plantas, un modelo único de colaboración en el Caribe ; TRAMIL : autour de l’usage médicinal des plantes, un modèle inédit de collaboration dans la Caraïbe Auteur(s) : Pajard, Anne Gavillán Suárez, Jannette Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience TRAMIL is a research program applied to the use of medicinal plants in the Caribbean, established in the 1980s. Significant uses of herbal remedies to address self limiting health problems are identified through participatory ethnopharmacological surveys and are the subject of scientific validation. The results are then disseminated to several audiences.While comprising an international scientific contribution to academic research, the TRAMIL network activities value the popular and local knowledge. This fertile relationship between local knowledge and scientific research draws answers to key challenges for Caribbean societies: improving the health of Caribbean populations first and foremost, but also indirectly developing economic prospects in various sectors (agriculture, industry, tourism, and health).The success of TRAMIL is based on a rigorous methodology and on a noteworthy informal network of collaborators invested at different levels of the program, locally and / or regionally. TRAMIL is one of the few trilingual networks that have been active for nearly forty years, well before the popularization of the Internet, in more than twenty Caribbean territories. It involves people and communities, health care professionals, researchers in many disciplines, and information and documentation professionals.This paper proposes to explore these new ways of working together and the accomplishments to which they give rise by presenting some concrete examples of the TRAMIL program in Puerto Rico and examining the program's website and the complex challenges faced by the stakeholders involved in its implementation. TRAMIL es un programa de investigación aplicada a la medicina popular del Caribe, iniciado en la década de los ‘80. Su trabajo se basa en llevar a cabo encuestas etnofarmacológicas participativas para identificar usos significativos de remedios de plantas, que son objeto de la validación científica, para tratar problemas comunes de salud. La difusión de los resultados de validación de los remedios con uso significativo completa las líneas de acción de TRAMIL. Al tiempo que representan una contribución científica internacional para la investigación académica, las actividades de TRAMIL constituyen la valoración de los saberes populares y locales. Esta relación fecunda entre el conocimiento local y la investigación científica es una respuesta a desafíos fundamentales para las sociedades del Caribe: mejorar la salud de las poblaciones del Caribe directa y en primer lugar, pero también, indirectamente, desarrollar oportunidades económicas en varios sectores (agricultura, la industria, el turismo y la salud).El éxito de TRAMIL se basa en una metodología rigurosa y una importante red informal de colaboradores que participan en diversas funciones del programa, a nivel de país y regional. TRAMIL es una de las pocas redes totalmente trilingües, activa durante casi cuarenta años, mucho antes de la popularización del Internet, en más de una veintena de territorio caribeños. Asocia especialmente a comunidades, profesionales de la salud, investigadores en muchas disciplinas, y profesionales de la información y documentación.Este trabajo tiene como objetivos explorar las modalidades de cooperación y logros sin precedentes de TRAMIL, presentando algunos ejemplos concretos del programa en Puerto Rico y examinar el sitio Web del programa y la complejidad de los desafíos que han enfrentado los actores involucrados en su implementación. TRAMIL est un programme de recherche appliquée à l’usage des plantes médicinales dans la Caraïbe, né dans les années 1980. Les usages significatifs des plantes pour répondre à des problèmes de santé sont recensés par des enquêtes ethnopharmacologiques participatives puis font l’objet de travaux scientifiques destinés à les valider. Les résultats sont ensuite diffusés auprès de larges publics.Tout en constituant un apport scientifique international à la recherche universitaire, les activités du réseau TRAMIL s’inscrivent dans la valorisation des savoirs locaux. Cette relation fertile entre savoirs locaux et recherche scientifique dessine des réponses à des défis essentiels pour les sociétés caribéennes : l’amélioration de la santé des populations caribéennes de façon directe et en premier lieu, mais également, de façon indirecte, le développement de perspectives économiques dans des secteurs divers (agriculture, industrie, tourisme, santé).Le succès de TRAMIL repose sur une méthodologie rigoureuse et sur un important réseau informel d’acteurs investis à différents niveaux du programme, sur le plan local et/ou pancaribéen. C’est l’un des rares réseaux entièrement trilingue, actifs depuis près de quarante ans (bien avant la popularisation d’internet), dans plus d’une vingtaine de territoire de la Caraïbe. Il associe notamment les populations, les professionnels de santé, les chercheurs dans de nombreuses disciplines, et les professionnels de l’information et de la documentation.La présente contribution propose d’explorer ces modalités de collaboration inédites et les réalisations auxquelles elles donnent lieu, en présentant quelques exemples concrets du programme TRAMIL à Porto Rico, puis en examinant le site internet du programme et les défis complexes auxquels il a confronté les acteurs impliqués dans sa réalisation. ACURIL 2017 San Juan, Puerto Rico hal-01629021 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01629021 | Partager Voir aussi Savoirs locaux Ethnopharmacologie Travail collaboratif Plantes médicinales Organisations informelles [SHS.INFO] Humanities and Social Sciences/Library and information sciences [SHS.MUSEO] Humanities and Social Sciences/Cultural heritage and museology [SHS.ENVIR] Humanities and Social Sciences/Environmental studies |
![]() | Le tourisme scientifique, un après-tourisme en Patagonie ? Auteur(s) : Bourlon, Fabien Bourdeau, Philippe Michel, Franck Inostroza, Gabriel Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Sur fond de crise du tourisme au Nord, de la globalisation de l’économie et de l’accélération des mobilités, une évolution des formes de développement touristiques semble à l’œuvre dans les confins géographiques. Dans certains territoires touristiques du fait de conflits dans l’usage des ressources naturelles, des pratiques récréatives alternatives émergent qui combinent une logique économique avec des préoccupations socio-environnementales.Notre article analyse l’apparition du tourisme scientifique dans la région « non-touristique » de Aysén, en Patagonie chilienne. Des acteurs d’un territoire se mobilisent selon des pôles culturels et des axes thématiques autour de projets pilotes, de recherche expérientielle et de médiations scientifiques innovantes. Sur ce front pionnier, un réseau informel d’acteurs coordonne ses actions pour aborder les problématiques sociales et environnementales de leur territoire. Opérateurs et prestataires pour le tourisme scientifique créent de manière participative une offre originale. Un système touristique alternatif, axé sur la protection de l’environnement, de la culture et des dynamiques sociales de la communauté d’accueil, favorise l’acquisition et le partage de savoirs entre scientifiques, acteurs locaux et visiteurs.Le tourisme scientifique s’inscrit-il dans une évolution globale des pratiques touristiques ? En proposant de dépasser les frontières, entre activités récréatives et le travail, de lieux de vie et de loisir, il apparaît comme l’expression d’un « après-tourisme ». L’hybridation des pratiques, une approche scientifique associée à l’esprit de la découverte inhérent au voyage, semble pouvoir relever des défis sociétaux liés à l’essor d’un tourisme globalisé. Alors que le tourisme est pensé depuis longtemps en termes de transfert de compétences, de modèles et d’ingénierie du Nord vers le Sud, une périphérie propose de nouveaux cadres de pensée, d’action et de participation qui renouvellent le sens du voyage. In the context of a tourism crisis in the north, a globalized economy and an increase of mobility, a change in the forms of tourism development seems to occur in peripheral areas. In some tourism areas and due to conflicts over the use of natural resources, alternative recreational practices arise that combine economic needs and socio-environmental concerns.Our article analyzes the appearance of scientific tourism in the "non-tourist" region of Aysén, in Chilean Patagonia. Actors of a territory unite according to specific cultural poles and thematic axes through experiential research and innovative scientific mediation pilot projects. On this pioneer front, an informal network of stakeholders coordinates its actions to address the social and environmental issues of their territory. Operators and service providers for scientific tourism create an innovative offer in a participatory process. An alternative tourism system, focused on protecting the environment, the culture and social dynamics of the host community, promotes the acquisition and sharing of knowledge between scientists, local actors and visitors.Is scientific tourism part of a global evolution of tourism practices? By proposing to go beyond established boundaries, of recreational activities and work, everyday places and leisure areas, it appears as the expression of an “After-Tourism”. The hybridization of practices, a scientific approach associated with the spirit of the discovery inherent of the travel experience, seems to respond to the challenges of the community confronted to the rise of a globalized tourism. While tourism has always been thought of in terms of transfer of skills, models and engineering from the North to the South, a periphery offers new frameworks of thought, action and participation that renew the meaning of travel. En un escenario de crisis del turismo en los países desarrollados, de la globalización de la economía y del incremento de las movilidades, una evolución de las formas de desarrollo del turismo parece estar en marcha en los confines geográficos. En ciertos territorios turísticos, debido a los conflictos de uso de los recursos naturales, prácticas recreativas alternativas surgen que combinan una lógica económica con preocupaciones socio-ambientales.El presente artículo analiza el surgimiento del turismo científico en la región “no-turística” de Aysén en la Patagonia chilena. Actores del territorio se unen según polos y temáticas científicas, a través de proyectos pilotos, de investigación experiencial y mediaciones científicas innovadoras. En este frente pionero, una red informal se organiza para abordar las problemáticas sociales y ambientales de su territorio. Operadores y proveedores de servicios para el turismo científico crean de manera participativa una oferta novedosa. Un sistema turístico alternativo, basado en el cuidado del medio ambiente, de la cultura y de las dinámicas sociales del comunidad de acogida, favorece la adquisición y el intercambio de conocimientos entre científicos, actores locales y visitantes. ¿Será la aparición del turismo científico la expresión de una evolución global de las practicas turísticas? Al invitar a que sean sobrepasadas las fronteras, entre actividades recreativas y el trabajo, lugares de vida y sitios de esparcimiento, este se presenta como un “Pos-Turismo”. La hibridación de las prácticas, una aproximación científica asociada al espíritu de descubrimiento inherente del viaje, parece poder resolver los desafíos de nuestras sociedades vinculados al auge de un turismo globalizado. Cuando el turismo suele ser pensado desde hace mucho, como un proceso de transferencia de capacidades, de modelos y de ingenierías, del Norte hacia el Sur, una periferia propone nuevos marcos conceptuales, de acción y de participación, que renuevan el sentido del viaje. Patagonie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11169 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11169 | Partager |
![]() | The French Polynesian experience (Pearl oyster management, a manual) Auteur(s) : Berthe, Franck Prou, Jean Éditeur(s) : FAO, Rome Résumé : French Polynesia is currently the world's largest producer of cultured black pearls with exports worth U5$150 millions annually. The activity has become of prime socioeconomic importance the archipelagos with strong support and control of the government. In the mid-1980s, mass mortality of the black-lipped pearl oyster, Pinctada margarltlfera, has occurred in several atolls and challenged the development of pearl farming activity. Consequent studies and surveys have described several pathological conditions. None of those is considered to pose significant threat to the industry. However, they are monitored by a surveillance program in order to prevent and control emerging diseases. The government of French Polynesia has developed efforts to maintain high quality of the pearls and sustain demand of the markets. This paper reviews a successful model of development based on proactive policy and cooperation among stakeholders. In : M. G. Bondad-Reantaso, S. E. McGladdery & F. C. Berthe. Pearl oyster health managment : a manual FAO Fisheries Technical Paper. N° 503, Rome, FAO : 120 p. (FAO, Rome), 2007 , Vol. 503 , P. 103-109 Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2007/publication-3703.PDF http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3703/ | Partager |
![]() | Dynamiques de coopération transfrontalière sur la façade caraïbe du Costa Rica et du Panama : le cas du bassin du fleuve Sixaola Auteur(s) : Rodriguez, Tania Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le bassin du fleuve Sixaola est un bassin transfrontalier partagé entre le Costa Rica et le Panama. Localisé sur la façade caraïbe de l’isthme centraméricain, il est depuis une vingtaine d’années considérées par les organismes de coopération et les organisations non gouvernementales comme un espace privilégié pour la coopération en matière environnementale. Ce bassin concentre en effet d’importantes richesses naturelles et culturelles propres à cette façade caraïbe. Dans le même temps, on y constate une importante vulnérabilité sociale et des dégradations environnementales croissantes, d’autant plus qu’on trouve autour de ce bassin des activités productives polluantes (monocultures, tourisme, etc.), ainsi que les villages les plus pauvres des deux pays.Cet article cherche à analyser comment, à côté des mécanismes d’intégration et des initiatives appuyées par les États, cet espace connaît aussi de nombreux projets et programmes de coopération menés par des organismes internationaux et des organisations non gouvernementales (ONG). Ces projets visent principalement à accroître la coopération transfrontalière pour la conservation et la gestion environnementale.En revanche, leur rôle est de plus en plus remis en cause par des acteurs locaux qui affirment que ces organismes « transnationaux » déplacent les États et imposent des projets qui ne prennent pas en compte les réalités et les besoins locaux tout en développant des discours « hégémoniques » sur la gestion intégrée des bassins transfrontaliers, le changement climatique, entre autres. The Sixaola River basin is shared by Costa Rica and Panama. On the Caribbean side of the Central American Isthmus, it has been considered by cooperation organisms and non-governmental organizations as a privileged space for environmental cooperation for the past 20 years. This basin in fact concentrates an important amount of natural and cultural heritage that is endemic to this side of the Caribbean. At the same time, one can observe increasing social vulnerability and environmental degradation related to the presence of the poorest communities of both Panama and Costa Rica within the basin, and to polluting activities (monoculture, tourism, etc.) carried out around it.This article analyzes how this space is the locus of State integration mechanisms and other initiatives, at the same time that it harbors international organism and non-governmental cooperation programs. These latter projects claim to increase trans-border cooperation for conservation and environmental management.But their role is increasingly being contested by local stakeholders, who more and more claim that these “transnational” organisms displace States and impose projects that do not take into account local realities and needs, while developing “hegemonic” discourses on integrated management of trans-border basins and climate change, among other issues. Amérique centrale Costa Rica Panama Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5747 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5747 | Partager |
![]() | Tourism planning in small tropical islands: methodological considerations and development issues in Samoa Auteur(s) : Pearce, Douglas G. Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : This chapter seeks to contribute to a greater understanding of tourism on small tropical islands and to tourism planning in this context by outlining aspects of the methodology used in the preparation of the Samoa Tourism Development Plan 2002-2006 and by discussing some of the issues that arose from this process. In particular, the chapter presents a ‘question-asking’ approach that involves wide-ranging stakeholder consultation to identify and then address key issues, namely: - How much tourism does Samoa want and at what rate should it be developed over the next five years? - What will the growth of tourism in Samoa over the period 2002-2006 depend on? - What forms of tourism should be developed and where? - What are the most appropriate processes of tourism development for Samoa? The strategies formulated in the plan are then outlined. The paper concludes that local participation, while invaluable, is by itself insufficient for the preparation of an effective tourism development plan. En présentant la méthodologie utilisée dans la présentation du Plan d’Aménagement Touristique de Samoa 2002-2006, ce chapitre cherche à éclaircir certains aspects de l’aménagement touristique dans les petites îles tropicales, ainsi que ceux de la planification touristique en ces lieux. Plus spécifiquement, cette étude présente une approche basée sur la formulation de questions destinées aux diverses parties intéressées afin d’identifier et puis d’adresser les points-clés de l’aménagement touristique dans le pays. Quatre questions principales résultent de ce processus, à savoir : Combien de tourisme veut le pays et à quel rythme doit-il se développer pendant les cinq années à venir ? De quels facteurs dépend la croissance du tourisme pendant la période 2002-2006 ? Quelles formes de tourisme faut-il développer et à quels endroits ? Quels sont les processus d’aménagement touristique les plus appropriés pour Samoa? On présente ensuite les stratégies formulées dans le plan. Pour conclure, il semble que la participation locale, bien qu’inappréciable, soit insuffisante par elle-même pour préparer un plan d’aménagement touristique efficace. Este capítulo presenta la metodología utilizada en la preparación del Plan de Desarrollo Turístico de Samoa 2002-2006 y traza sus líneas generales. De esta manera, el plan pone de manifiesto los puntos claves del desarrollo turístico en las pequeñas islas tropicales y los aspectos metodológicos de la planificación turística en ese contexto. En particular, el trabajo presenta un enfoque basado en la formulación de preguntas destinadas a distintos participes con el fin de identificar los puntos claves del desarrollo turístico del país y de formular algunas estrategias en función de ellos. Cuatro preguntas principales resultan de este proceso:- Cómo quiere Samoa dimensionar su turismo? A qué ritmo debe desarrollarse durante los cinco próximos años? - De qué dependerá el mencionado desarrollo durante el periodo 2002-2006? - Qué tipologías de turismo deben desarrollarse y dónde? - Cuáles son los procesos de desarrollo más apropiados para Samoa? Posteriormente presentamos las estrategias del plan. Concluimos que la participación local es imprescindible pero, sola, no permite la preparación de un plan de desarrollo turístico eficaz. Samoa Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.1393 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/1393 | Partager |
![]() | Entrepreneurship in Haiti: Toward an Identification of The ‘Blind Spots’ Auteur(s) : Gowreesunkar, Vanessa Séraphin, Hugues Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : In countries that have experienced abusive power relationships, ongoing poverty, prejudice, violence and natural disaster, changes hardly happen and if they do, they are very slow. Haiti is not an exception. The problem of entrepreneurship in Haiti goes beyond human management and business management skills. It is first of all a human issue: The primary needs of the locals need to be met; a sense of community needs to be developed and the locals need to be able to dream; and finally, the right context needs to be put in place and the ‘yes, we can spirit’ encouraged. It is the improvement of the well-being of Haitians that is going to lead to the development of a strong entreprrenurial system. It is a one way relationship. In poor countries like Haiti it is important to address the human condition first. Unlocking change through: transformational leadership; enterprise reform; technology innovation; corporate transparency; stakeholders engagement; social responsibility; integrated value and finally, through future-fitness could be a potential option for Haiti. Dans les pays qui ont fait et font l’expérience d’abus de pouvoir de leurs dirigeants ; qui sont empois à une pauvreté latente ; où les habitants sont constamment victimes d’abus et de maltraitances ; tout ceci édulcoré par des désastres naturels, on s’aperçoit que les changements sont inexistants ou lents à venir. Haïti ne fait pas exception à cette règle. Dans ce pays, le problème de l’entrepreneuriat va bien au-delà d’un problème de ressources humaines et de gestion d’entreprise. La réalité est qu’il s’agit en premier lieu d’un problème lié à la condition humaine du fait que : les besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits ; les habitants n’ont pas un sens d’appartenance à un groupe ; le rêve est proscrit ; le contexte n’est pas favorable et finalement un état d’esprit où le ‘Yes we can’ n’est pas encouragé. En somme, c’est l’amélioration de la condition humaine en Haïti qui conduira à un épanouissement de l’entrepreneuriat durable. Il s’agit là d’une condition sine qua non pour tous les pays ayant un profil similaire à Haïti. Ce changement au niveau de l’entrepreneuriat ne peut se produire que si les conditions suivantes sont réunies : un changement au niveau de l’édilité du pays ; une reforme du rôle de l’entreprise ; l’innovation technologique ; la transparence au niveau de la gestion des entreprises ; une participation de toutes les parties prenantes ; une reconnaissance de la responsabilité sociale des entreprises et la mise en place de valeurs. Haïti Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10260 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10260 | Partager |
![]() | Tourisme et socio-économie dans les espaces ruraux au Cameroun : entre survivances culturelles et mutations Auteur(s) : Jacques, Yomb Tagne Robert, Tefe Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Dans un monde essentiellement mouvant et dynamique et dont les stratégies de développement sont tout aussi diverses, le monde rural ne reste pas à la traine. Les espaces ruraux qui sont par essence des lieux de survivances culturelles ont de la peine à construire des stratégies de développement par des replis identitaires dans un contexte de mondialisation et marqué particulièrement par une indigence notoire. Dans ce contexte, le tourisme qui demeure une situation de rente pour les ruraux est influencé par de profondes dynamiques exogènes. L’objectif de ce travail est donc d’évaluer le lien social entre les acteurs inscrits dans le développement du tourisme en milieu rural. La problématique est soutenue par les interrogations suivantes : comment résister aux conduites modernes des touristes en milieu rural dans un contexte de mondialisation ? Les modes de vie des touristes en milieu rural sont-ils autant compatibles avec ceux des locaux ? Comment les touristes influencent-ils les modes de vie des acteurs ruraux au point d’en provoquer des innovations socio-économiques ? Le cadre théorique est essentiellement axé sur la théorie du lien social axé sur la finalité de l’échange. La méthode est qualitative, car il est question dans cette étude de ressortir les interactions entre les acteurs en présence dans la problématique du tourisme. Les résultats montrent que : a) le tourisme en milieu rural est une source de rente pour les locaux, b) il y a une innovation dans la gestion des temps traditionnelles, c) les sources de revenus ne sont plus seulement issues de la production agricoles, mais aussi des services, d) les modes de vie des ruraux sont profondément modifiés par les dynamiques portées par les touristes. In a changing world whose development strategies are diverse, the rural world is not left behind. Rural areas that essentially represent cultural resilience sites are challenged in building development strategies in a globalized world characterized by notorious poverty. In this context tourism, which remains an economic rent for rural, is influenced by exogenous conditions. This paper aims to analyze the social bond between the players enrolled in the development of rural tourism. The analytic process is supported by the following questions: How to resist the modern behaviour of rural tourists in a globalization context? Are the lifestyles of rural tourists compatible with locals? How do tourists influence the lifestyle of rural stakeholders to the point of causing socio-economic innovations? The theoretical framework focuses mainly on the theory of social ties focusing on the purpose of exchange. The method is qualitative, as this study highlights the interactions between the stakeholders. The results show that: a) Rural tourism is a source of income for locals; b) there is an innovation in managing traditional time; c) sources of income are not only from agricultural production but also from services; d) rural lifestyles are profoundly changed by the dynamic brought by tourists. Cameroun Kribi Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8820 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8820 | Partager |
![]() | Gestion communautaire des ressources naturelles au Bénin (Afrique de l’Ouest) : le cas de la vallée du Sitatunga Auteur(s) : Dovonou-Vinagbè, Pricette Chouinard, Omer Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le Bénin, pays de l’Afrique de l’Ouest est confronté à la destruction des terres humides particulièrement dans la partie sud du pays. Les terres humides riches biodiversité sont importantes tant pour les humains que pour milieu naturel. La menace la plus importante est la pression de l’anthropique. Même si ce territoire est reconnu par la Convention Ramsar, la destruction continue. En 1995 le gouvernement a décidé de créer une aire de gestion communautaire pour ces territoires. L’objectif de cette recherche est de comprendre les grands défis liés à la mise en œuvre de la gestion communautaire des milieux humides à travers une étude de cas, en l’occurrence celui de la vallée du Sitatunga. Pour atteindre cet objectif, un séjour de 3 mois a été effectué sur le site. Des entrevues semi-dirigées ont été alors réalisées. Les résultats montrent que la vallée du Sitatunga est considérée comme inutile, voire nuisible, par les populations riveraines rencontrées dans le cadre de l’étude, qui sont davantage préoccupées à se sortir de leur état de pauvreté. Les traditions et valeurs autrefois attribuées à la conservation des milieux humides ont quasiment disparu et l’individualisme est grandissant. Il importe de tenir compte de tous ces facteurs pour espérer véritablement préserver ces milieux. D’un autre côté, parlant de gestion de l’environnement et plus particulièrement de gestion des milieux humides à l’échelle béninoise, le constat n’est pas reluisant. En effet, l’État étant donné son état de sous-développement et donc de manque de ressources, à du mal à coordonner ces activités. Il est de même pour les ONG. La situation est accentuée par l’état des relations entre ONG et structures de l’État qui se considèrent davantage comme des adversaires que comme des partenaires ce qui affecte l’efficacité des activités menées. Pour que la gestion communautaire devienne une réalité, il importe qu’un partenariat soit établi entre les différents acteurs liés à la gestion de la vallée du Sitatunga en particulier et des milieux humides en général : les ONG, l’État et les communautés locales. Bénin, a country in West Africa is actually facing the destruction of its wetlands, especially those in the southern part of the country. The wetlands which their richness in natural resources are important for both human and wildlife are also threatened by many factors. The most important threat is population pressure. Although recognised as Ramsar sites, the destruction continues. In 1995, the Government has decided to create community protected areas in this part of the country. The objective of this research is to understand the main challenges around the community management of wetlands. The case of the Sitatunga valley, in south Bénin has been studied. The methodology used consisted on interviews with stakeholders during a period of 3 months. The results show that, although the good intentions of community management, its practical application is not easy, and reveal many difficulties in its practical application. The site although rich in biodiversity and used as refuge for several species, is regarded as useless even harmful by the bordering populations, which are more worried by their poverty state. The traditions and values formerly allotted to the wetlands almost disappeared and individualism is growing. It is important to take into account all these factors to truly hope to preserve these wetlands. The study shows that management of the wetlands on a Beninese scale is also difficult. Indeed, the government through its structures struggles to coordinate its activities. It is the same for NGOs. The situation is accentuated by the poor relations between NGOs and government institutions which consider each other more as adversaries than as partners. This affects the effectiveness of the undertaken activities. It is then important for all the stakeholders (NGOs, Government and local communities) to install a partnership to help achieve community management objectives. Bénin Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3630 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3630 | Partager |
![]() | L’exploitation du Raphia dans la forêt marécageuse Hlanzoun : entre contribution au développement socio-économique et dégradation des ressources naturelles Auteur(s) : Alladatin, Judicaël Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’exploitation commerciale des produits forestiers non ligneux a animé et anime encore au plan international les débats sur la gestion durable des forêts, notamment par son apport en matière de conservation, d’amélioration des conditions d’existence des populations locales et de gestion participative. Cependant, l’exploitation commerciale des PFNL soulève la problématique de la durabilité tant au plan écologique, économique que sociopolitique. La présente recherche traite de cette problématique en prenant comme PFNL d’illustration le raphia dans la forêt marécageuse Hlanzoun. Elle vise à analyser la durabilité socio-économique et environnementale de l’exploitation du raphia dans la forêt marécageuse « Hlanzoun ». La méthodologie utilisée est une combinaison d’approches quantitatives et qualitatives. Les outils d’analyse de données utilisés sont entre autre, la statistique descriptive, l’analyse filière des revenus d’exploitation et des valeurs ajoutées et l’analyse du système socio-écologique. Nos résultats montrent que le raphia est une plante à usages multiples. Que ce soit les feuilles, les fibres, la sève ou le tronc, tout ou presque peut être valorisé sur le raphia. Au niveau des villages riverains du Hlanzoun l’exploitation de la sève du raphia et sa transformation en alcool alimentaire est de loin le type d’usage qui procure le plus de revenu malgré le fait que les autres types d’usages mobilisent un nombre plus important d’acteurs. L’exploitation commerciale de ce PFNL se déploie suivant une organisation relativement simple et avec des caractéristiques propres à la plupart des activités de la petite production marchande des économies sous-développées en crise. Cette exploitation est essentiellement articulée autour des coupeurs/collecteurs, des intermédiaires commerciaux, des agents de transformation/conditionnement et des consommateurs des produits finis. La contribution annuelle totale de la filière raphia au développement a été estimée à 192 429 633 Fr. CFA (environ 385 000 dollar) et les revenus d’exploitation de tous les acteurs ont un signe positif malgré le faible niveau de technologie et de formation. Le raphia apporte donc des revenus relativement importants aux divers acteurs en dépit des handicaps de la filière et du déficit d’équité dans la répartition des richesses produites. Au plan de la gouvernance, on note un déficit d’instances, de règles et de procédures, dont l’effectivité et la légitimité sont clairement établies. Cet état de chose laisse le parc à raphia dans un régime d’accès « libre » mais seulement pour les riverains ; nous nous retrouvons donc en présence d’un système de cueillette, caractérisé par l’exploitation de plants immatures et la surexploitation, mettant en péril la capacité de renouvellement de la ressource et même l’avenir de la filière. On note cependant un effort de contrôle de l’accès des non riverains et des tentatives d’adaptation des riverains. En effet, le nombre d’exploitants est passé de 148 à 92 entre 2008 et 2010 et le nombre de pieds de raphia saignés est passé de 15 452 à 8 832 durant la même période. Au total, l’exploitation du raphia dans le Hlanzoun s’inscrit dans un environnement défavorable par rapport aux exigences de développement durable d’une filière de PFNL. Mais les divers acteurs sont à présent conscients de la nécessité d’agir pour une meilleure réglementation de l’accès et de l’exploitation. The commercial use of non woody forest products is a crucial issue in the international debate on the sustainable management of forests. These products are supposed to contribute to conservation by improving local populations’ livelihood and their involvement in forest management. This study lies within the scope of two South-South Cooperation projects (PSC 22P07 and PSC 03T08) implemented by the CEBEDES NGO with the financial support of the Kingdom of the Netherlands. It aims at analyzing the socioeconomic and environmental sustainability of the raffia stands management in the swamp forest "Hlanzoun ". This small forest is located in one of Benin southern Wetlands in the municipality of Zogbodomey.The methodology to assess raffia socioeconomic performances relies on the estimation of the values added within the raffia value chains. Stakeholders at every segment of the value chains have been surveyed on the incomes obtained out of raffia. The methodology to assess the sustainability of the management relies on a simple indicator measuring the ratio of younger to elder palms. Palms in stands have been counted according to their age group. The survey confirms that raffia is a multi-purpose plant used for its leaves, fibers, sap and trunk. In villages at the borders of the Hlanzoun forest, harvesting the raffia sap on standing palms and processing it into alcohol are a major income generating activity. Alcohol is then marketed through a network of collectors, wholesalers and petty traders up to the consumers. The contribution of raffia to local and regional development was estimated by the total incomes generated at 192.429.633 F CFA. All stakeholders earn positive and significant incomes in spite of the low level of technology and skills, but traders receive a large share of the wealth produced. As regard to governance, "free" access only concerns residents and efforts are made to control the access of non-residents. One notes a deficit of legitimated authorities, rules and procedures for a sustainable use: Restrictions on the harvest of immature palms are not anymore enforced and it endangers the renewal capacity of the resource. But at the same time, the number of operators seems to be decreasing (from 148 to 92 between 2008 and 2010, whereas the number of harvested raffia palms decreased from 15,452 to 8,832 during the same period). A self-regulation might occur, due to the fact that a livelihood of local people relies on a diversity of income generating activities. In total, the operation of Raffia in Hlazoun is in an unfavorable environment with the requirements of sustainable development in a sector of NTFF. But the various actors are now aware of the need for action to better regulate access and operation. Bénin Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5556 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5556 | Partager |
![]() | Reconception et évaluation des systèmes de culture : le cas de la gestion de l'enherbement en vergers d'agrumes en Guadeloupe ; Re-designing and assessing the cropping systems : the case of weed management in citrus orchards in Guadeloupe Auteur(s) : Le Bellec, Fabrice Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Bâ, Amadou Résumé : Les objectifs de développement de systèmes de culture durables imposent aux acteurs du développement rural une reconception de ces systèmes. Les méthodes de conception actuelles conduisent souvent les chercheurs à être seuls concepteurs alors que parallèlement l'appropriation des innovations dépend fortement de l'implication des autres acteurs. En réponse, des approches participatives sont de plus en plus fréquentes pour pallier à cette difficulté d'appropriation. La méthode développée dans cette thèse -nommée DISCS pour 're-Design and assessment of Innovative Sustainable Cropping Systems' - met en oeuvre un processus de reconception des systèmes de culture par une approche participative tout en développant des outils d'évaluation multicritère. La méthode DISCS s'inscrit dans la lignée de la méthodologie du prototypage mais se différencie par une démarche itérative à trois échelles d'étude (parcelle, exploitation et territoire) afin de s'assurer que les innovations répondent bien aux attentes des acteurs. A chaque étape du processus une évaluation est réalisée à l'aide d'un jeu d'indicateurs. DISCS a été testée sur le système de culture agrumicole en Guadeloupe dans un but de réduire l'utilisation des pesticides. Cinq prototypes de gestion de l'enherbement ont été conçus collectivement puis testés selon les principes d'une approche systémique. Dans cette thèse, nous présentons les premières étapes de reconception du système agrumicole guadeloupéen basée sur la méthode DISCS. Notre travail nous permet de recommander des techniques de gestion de l'enherbement en jeunes vergers d'agrumes répondant aux contraintes actuelles de développement de systèmes de culture durable. Re-designing sustainable cropping systems has become a major challenge for agricultural researchers and farmers. In most designing methods, researchers are the main, or sometimes the only designers. However, more and more attempts for involving different kinds of stakeholders in participatory approaches have been accounted for. The new method described in this thesis (DISCS for 're-Design and assessment of Innovative Sustainable Cropping Systems') implements a participatory re-designing process. Though founded on the common structure of prototyping methods, this five-step-method differs first by implementing three progress loops, at experimental field, farm then regional scale. Besides, an ongoing progress dynamic is set between research at the experimental station and crop management in farms, in order to ensure that innovative techniques actually match the farmers' expectations. Assessment at each step is performed using a scale-specific set of indicators. The DISCS method was tested on citrus production in Guadeloupe, to develop lower-pesticide sustainable cropping systems. Five weed management prototypes were collectively designed then tested at an experimental station based on the principles of a systematic approach. In this thesis, we present the first stages of citrus cropping system redesigning based on DISCS method. Our work enables us to recommend sustainable weed management techniques for young orchards that correspond to the current constraints facing orchards in Guadeloupe http://www.theses.fr/2011AGUY0449/document | Partager |
![]() | Simulation cartographique au service de l'innovation collective ; : Géoprospective territoriale à l'île de La Réunion Auteur(s) : Augusseau, Xavier Aulanier, Félicie Begue, Agnes Bourgoin, Jeremy David, Daniel David, Gilbert Degenne, Pascal Fargette, Mireille Auteurs secondaires : Gestion de l'Eau, Acteurs, Usages (UMR G-EAU) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - AgroParisTech - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) - Centre International des Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM) - Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro) Systèmes de cultures annuelles (SCA) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) UMR ESPACE-DEV ; Université Montpellier 2 - Sciences et Techniques (UM2) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de la Réunion (UR) - Institut de recherche pour le développement [IRD] : UMR000 Institut de Recherche pour le Développement (IRD) Territoires, Environnement, Télédétection et Information Spatiale (UMR TETIS) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - AgroParisTech - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) UMR 228 Espace-Dev, Espace pour le développement ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) - Université Nice Sophia Antipolis (UNS) ; Université Côte d'Azur (UCA) - Université Côte d'Azur (UCA) - Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse (UAPV) - Université de la Réunion (UR) - Université de Montpellier (UM) - Université de Guyane (UG) - Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (Pôle Guadeloupe) ; Université des Antilles (UA) Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) Agence Nationale de la Recherche Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : 16 p. National audience The objective of this paper is to present an approach for experimenting territorial prospective analysis based on spatial modelling. This approach is carried out in the framework of the DESCARTES project which aims at developing a spatial simulation tool to support the design and analysis of different scenarios for land-use allocation in Reunion Island in terms of environmental services. The spatial modelling tool is composed of two complementary applications: (i) the Ocelet modelling language and its land dynamics simulation environment, and (ii) the Margouill@ platform. The first demonstrator, a model of farm land consumption by urbanization, was developed and presented during workshops in order to test the role of the spatial simulation tool in support of a collaborative innovation process among stakeholders, and to foster new research on social learning, spatial simulation of environmental services, and scale change issues. L'objectif de cet article est de présenter une démarche de construction d'un exercice de prospective territoriale basé sur un outil de modélisation spatiale. Cette démarche est mise en œuvre dans le cadre du projet ANR DESCARTES dont l'objectif est de construire un outil de simulation cartographique pour analyser différents scénarios d'affectation de l'usage des sols à l'Ile de La Réunion, en termes de services environnementaux. La plateforme de simulation cartographique est composée de deux applications complémentaires (i) le langage de modélisation Ocelet et son environnement de simulation de paysages dynamiques, et (ii) la plateforme Margouill@. Le développement puis la présentation, en atelier, d'un premier démonstrateur sur la consommation des terres agricoles par l'urbanisation a permis de tester l'outil cartographique comme support d'un processus d'innovation collective entre les parties prenantes, et d'ouvrir de nouveaux champs de recherche sur l'analyse de la démarche par les apprentissages, la spatialisation et la simulation prospective des services écosystémiques, et la prise en compte du changement d'échelle. Acte de la Conférence Internationale de Géomatique et d'Analyse Spatiale Brest, France cirad-00850243 http://hal.cirad.fr/cirad-00850243 http://hal.cirad.fr/cirad-00850243/document http://hal.cirad.fr/cirad-00850243/file/SAGEO-Brest2013-version_finale.pdf | Partager |
![]() | Aquaculture et prospective : un passé simple et ses futurs antérieurs ; Aquaculture and prospective : a simple past and its future past Auteur(s) : Lacroix, Denis Éditeur(s) : AgroParisTech, ABIES Résumé : Aquaculture is one of the main supply of protein in feed for mankind, notably in Asia. It increases and had exceeded the level of production of world fisheries, which is decreasing. According to sites and rearing methods, aquaculture contributes to add value but also in some cases to impact negatively the aquatic ecosystems. In the coastal area, a rich and productive zone, but also a place of conflicts, this activity presents a high potential for development if it takes into account the rules of sustainability. The conditions of this sustainability may be cleared with appropriate methods of foresight analysis applied for each development project. The analysis of the professional experience of D. Lacroix for 33 years in aquaculture is structured in three steps. Firstly, the work is to check the scientific value of the research conducted under his responsibility in various contexts and for different responsibilities. This study refers to the requirements of a PhD. In the second part of the work, the results of few major projects (French West Indies, French Guyana….) are analysed with the support of the theory of translation (Callon et al) which allows to build a network of actors and to project it into the context. This way of study includes a special attention to the aspects of time planning, legitimacy and acceptability. Finally, the author examines how this knowledge gained from experience could help building a method for foresight analysis aiming at a shorter planning, a better timing and less means for future projects. To achieve this goal the author integrates the vision of the economist R. Passet which structures any project in an ecosystemic framework, including criteria of sustainability. The mix of these two approaches (Callon & Passet) entails in a new tool for foresight analysis, called Aster, which originality is to offer the possibility to test various scenarios and related consequences to help decision -makers. This new method of foresight analysis, is then tested on the well known case study of the development of prawn Macrobrachium rosenbergii in French Guyana. The test shows to be successful as it delivers precise and arguable recommendations about research and development for all stakeholders. L'aquaculture est l'une des composantes principales de l'apport en protéines dans le monde, surtout en Asie. Elle croît, alors que la pêche, qu'elle a dépassée en tonnage comme en valeur, décline. Selon les écosystèmes et les méthodes employées, elle peut contribuer à valoriser, mais aussi à dégrader les milieux aquatiques. Dans la zone côtière, espace riche et productif au plan biologique mais convoité, l'aquaculture conserve un potentiel de développement si sa mise en œuvre intègre les principes de la durabilité. Celle-ci peut être éclairée par la prospective avec des méthodes d'analyse adaptées à chaque projet. L'analyse de l'expérience de 33 ans en aquaculture de D. Lacroix est faite en trois temps. D'abord, il s'agit de vérifier la qualité de ses travaux de recherche scientifique menés dans des contextes et avec des responsabilités variés en suivant la grille d'analyse de référence d'un doctorat. Ensuite, l'analyse consiste à prendre un recul critique sur les bilans de réalisations majeures (Antilles, Guyane…) en mobilisant l'approche de M. Callon dont la théorie de la traduction permet de construire le réseau des acteurs et de le projeter dans la problématique. Cette grille d'analyse est complétée par l'étude des aspects de temporalité, légitimité et d'acceptabilité pour chaque réalisation. Ce travail sur diverses situations d'intervention permet de préparer une réflexion sur la proposition méthodologique qui suit et son adaptation à des conditions variables. Enfin, les connaissances acquises sont synthétisées afin de construire une méthode de prospective qui permettrait de gagner en temps, en efficacité et en moyens sur des projets à venir. Pour cela, l'analyse s'appuie sur la vision de R. Passet, qui structure les éléments de tout projet dans la hiérarchie des composantes de la durabilité. Le système dynamique qui en résulte peut être alors croisé avec divers scénarios afin d'en simuler les conséquences et donc d‟éclairer les choix. Cette méthode, dite Aster, est testée sur le cas « modèle » et bien documenté de l'élevage de la crevette Macrobrachium rosenbergii en Guyane française. Elle permet d'aboutir à des recommandations précises et argumentées en matière de recherche comme de développement pour tout décideur impliqué. Droits : 2010 The author, AgroParisTech, ABIES http://archimer.ifremer.fr/doc/00032/14349/11633.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00032/14349/ | Partager |
![]() | Urbanisation côtière en Algérie, Processus et impacts sur l’environnement : Le cas de la baie d’Aïn el Turck Auteur(s) : Tarik, Ghodbani Bouziane, Semmoud Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : À quelques kilomètres d’Oran, la zone côtière d’Aïn el Turck connue auparavant pour ses belles plages, a subi depuis quelques décennies une urbanisation incontrôlée touchant essentiellement son domaine public maritime (DPM). Actuellement, sur les parties hautes des plages comme Saint Roch, Paradis, Bouisseville ou Trouville s’alignent des villas de un à deux étages, des garages à bateaux et de grands hôtels. L’empiètement sur ces espaces pourtant protégés par plusieurs lois a participé à l’érosion de la bande sableuse et à la régression de l’activité touristique balnéaire. Une situation qui reflète une nette difficulté dans la gestion et la protection de cet espace convoité et fragile.Notre étude de la zone côtière d’Aïn el Turck va aborder quatre points : la relation entre la « bétonisation » du rivage et le changement du trait de côte, l’évolution de l’urbanisation et les stratégies d’occupations, les types de concurrence qui existent entre différents usagers sur l’appropriation du foncier littoral et enfin, les difficultés éprouvées dans la protection du domaine public maritime par les services gestionnaires. La méthode du travail est basée essentiellement sur deux approches : la première est la comparaison entre plusieurs photos aériennes, à différentes dates, pour l’identification des changements naturels affectant le rivage en relation avec l’évolution de l’urbanisation de la côte. La seconde est la réalisation d’entretiens avec les principaux acteurs du territoire et l’analyse des discours formulés par les différents groupes d’intérêts, souvent en situation de conflit. A few kilometres from Oran, the coastal area of Ain el Turck previously known for its beautiful beaches, has suffered in recent decades uncontrolled urbanization affecting mainly the maritime public domain (DPM). Currently, the upper parts of beaches like St. Roch, Paradis, Trouville, Bouisseville or lined with villas from one to two floors, garages for boats and large hotels. Encroachment on these areas yet protected by several laws, participated in the erosion of the sandbank and the decline of seaside tourism. This reflected a marked difficulty in managing and protecting this fragile and coveted space.Our study of the coastal area of Ain el Turck will address four points: the relationship between 'concretisation' of shoreline and shoreline change, the evolution of urbanization and occupation strategies, types of competition between different users on the ownership of coastal land and finally, the difficulties in protecting the maritime public by managing services.The method of work is essentially based on two approaches:the first is the comparison between several aerial photographs at different dates, for identifying changes affecting the natural shoreline in relation to the evolution of the urbanization of the coast. The second is conducting interviews with stakeholders in the area and analysis of speeches made by various interest groups, often in conflict. Algérie Aïn el Turck Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4431 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4431 | Partager |
![]() | Le développement touristique et l’occupation des espaces littoraux : quelles enjeux pour les territoires de la Petite Côte sénégalaise ? Auteur(s) : Diombera, Mamadou Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article s’intéresse aux nouveaux usages et usagers du littoral de la Petite Côte sénégalaise. Il vise à mettre en évidence la dynamique territoriale actuelle de la station balnéaire de Saly Portudal et à analyser les mutations socioéconomiques et environnementales qu’elle entraîne. Les limites des politiques actuelles en matière de gestion du littoral imposent des prises de décisions urgentes et plus complexes, sur la base d’un partenariat élargi en vue d’inscrire les effets de ces politiques dans la durée.L’étude s’appuie sur une enquête réalisée au niveau de trois communes littorales, à savoir Saly Portudal, Somone et Nianing. À partir d’une quinzaine d’entretiens semi-directifs réalisés auprès de différents acteurs et usagers de cette portion du littoral, un questionnaire a été construit autour des caractéristiques sociodémographiques de ces derniers, de leurs pratiques et de leurs perceptions des risques côtiers. Il en ressort que les différents usages de l’espace littoral sont liés aux différentes expériences des populations concernées. Dès lors, la question centrale réside dans l’évaluation des conséquences de l’expansion de la station de Saly Portudal au détriment des quartiers traditionnels environnants, et dans la compréhension des multiples dimensions des conflits d’usage qui en découlent. This article focuses on new uses and users of the coast of Senegal’s Petite Côte. It aims to show the current dynamics of the resort of Saly and analyse the socio-economic changes and environmental all-out occupation of the coastal space guided by new principles of seaside tourism development.The study is based on a survey conducted in three coastal towns like Saly Portudal, Somone and Nianing. From fifteen semi-structured interviews with various stakeholders and users of the coast, a questionnaire was built around the socio-demographic characteristics of users, practices and perceptions of coastal risks. It shows that the different coastal areas of the uses are related to the different experiences of the populations concerned. Therefore, the question arises as to assess the consequences of the expansion of Saly on the surrounding traditional neighbourhoods to understand the multiple dimensions of conflicts of use resulting therefrom in order to resolve them. Petite-Côte Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10778 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10778 | Partager |
![]() | Les apprentissages sur l'aménagement côtier dans deux territoires côtiers du littoral acadien du Nouveau-Brunswick vulnérables à l'érosion et aux inondations Auteur(s) : Chouinard, Omer Rabeniaina, Tiavina Weissenberger, Sebastian Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Comme dans d’autres régions du monde, la croissance démographique et l’aménagement côtier sur le littoral acadien au Nouveau-Brunswick contribuent à une plus grande vulnérabilité et à la détérioration des espaces côtiers et environnements littoraux. L’élévation du niveau marin et les effets des changements climatiques rendent les côtes du Nouveau-Brunswick extrêmement sensibles et entrainent des impacts de plus en plus importants. Ainsi, l’adaptation aux changements climatiques constitue un enjeu de taille pour la province.Nous décrivons ici les résultats d’une étude comparative sur les expériences et les stratégies d’adaptation de deux communautés côtières, les communautés de Cocagne - Grande Digue et de Beaubassin-Est - Cap Pelé. Les deux territoires ont en commun d’avoir des littoraux convoités par le tourisme et le secteur immobilier. Des entretiens semi-dirigés et des groupes de discussion (focus groups) ont permis d’obtenir des informations sur les thématiques suivantes : l’expérience des modifications environnementales, les mesures d’adaptation initiées individuellement ou collectivement, les réactions et les besoins futurs. Les résultats de l’étude mettent en évidence l’enchâssement des aspects économiques et sociétaux dans les enjeux environnementaux et le rôle des représentations et des acteurs qui déterminent le niveau de mobilisation. Enfin, le projet souligne l’importance d’une coordination entre les différentes échelles de gouvernance. As in other parts of the world, population growth and coastal planning on New Brunswick’s Acadian coastline are contributing to greater vulnerability and deterioration of the natural environment. The rise in sea level and the effects of climate change make the coasts of New Brunswick extremely sensitive, leading to impacts that are increasingly larger. Thus, adaptation to climate change is a major challenge for the province.Here, we describe the results of a comparative study of the experiences and coping strategies of two coastal communities: Cocagne – Grande-Digue and Beaubassin East – Cap-Pelé. Both these territories attract tourism and real estate investors. Semi-structured interviews and focus groups were used to obtain information on the following topics: the experience of environmental change, adaptation measures initiated individually or collectively, reactions and future needs. Results of the study highlight the entrenchment of economic and societal aspects of environmental issues and the role of representations and stakeholders that determine the level of mobilization. Finally, the project emphasizes the importance of coordination between the different levels of governance. Acadie Nouveau-Brunswick Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6663 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6663 | Partager |
![]() | Le développement environnemental, une valorisation du patrimoine pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants Auteur(s) : Maneschy, Maria Cristina Silva Moreira, Edma Hébette, Jean Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article se réfère à ce que certains auteurs nomment, au Brésil, «nouveaux territoires» qui, depuis les débats lors de la Constituante fédérale de 1988, ont pris place, totalement ou partiellement, dans les circonscriptions tels qu’un État, une Commune, un District. Ce texte aborde deux types de réserves de conservation environnementale: une « réserve extractiviste » conquise par des populations rurales riveraines au confluent des fleuves Xingu et Amazone; et une « réserve marine» de populations rurales côtières – les deux à l’État du Pará. Au Brésil comme en Europe, ces initiatives ont visé un meilleur mode de vie et le développement des populations locales et, éventuellement, par surplus, régionales ou nationales. Au Brésil, ces objectifs ont été liés au droit à l’usage collectif des forêts, des bois, des cours d’eau et des mangroves. À des degrés différents, ces territoires sont issus de luttes pour la défense des ressources qui étaient la source de la subsistance de leurs habitants, de leur mode de vie et culture, en un mot, leur patrimoine – contre la pénétration d’« étrangers » venus d’ailleurs en dépit de la loi et de la légitimité: entreprises du bois, de grands élevages et de pêche. Ce texte cherche à confronter, au niveau de l’analyse sociologique, des intérêts de groupes, des acteurs, des stratégies des uns et des autres et de leurs perspectives pour les actuelles et futures générations. This article refers to what some writers call, in Brazil, "new territories". Since the debates during the Federal Constitution elaboration, in 1988, they have been implemented, wholly or partly, within the jurisdiction of a state, a municipality, or a district. This paper addresses two types of environmental conservation reserves: an "extractive reserve" conquered by rural people at the confluence of the rivers Xingu and Amazon; and a "marine reserve" of rural populations on the northern coast of Brazil - both in the federal state of Pará. In Brazil as in Europe, these initiatives aim at better living standards and collective development of local populations. In Brazil, these have been linked to the respect of their collective rights to use the forests, wood, water streams and mangroves. To varying degrees, these territories result from struggles in defense of natural resources that were source of livelihood, lifestyle and culture of the inhabitants, in short, their heritage – against the invasion of "foreigners", timber companies, large farms and fishers. This text contrasts, through sociological analysis, the interest groups, the stakeholders, the challenges and their development prospects vis-à-vis the present and future generations. Brésil Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8854 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8854 | Partager |
![]() | Mise en place d’un modèle d’intervention psychoéducatif adapté à la réalité haïtienne en passant par la co-construction : un projet pilote implanté au centre d’accueil de Delmas 3 à Port-au-Prince Auteur(s) : Poitras, Mélanie Jacques, Claudine Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En Haïti, l’accès difficile à des services spécialisés et la rareté des hôpitaux psychiatriques amènent l’aggravation des problèmes d’adaptation (IESM-OMS, 2011 ; Lecomte et Raphaël, 2010a; Nicolas et al.,). Certains services d’intervention tentent de répondre aux besoins complexes des enfants de la rue, comme par exemple le Centre d’accueil de Delmas 3. Au Québec, le modèle psychoéducatif guide les interventions spécialisées auprès de jeunes ayant des troubles de comportements. Le présent projet de recherche vise d’une part à évaluer si une approche collaborative favoriserait la pérennité d’un programme d’intervention en Haïti et d’autre part si le modèle psychoéducatif pourrait répondre aux besoins du milieu d’intervention du Centre d’accueil de Delmas. Pour favoriser la mobilisation des partenaires, le projet met de l’avant une méthode qualitative et collaborative (Hamel, Cousineau et Vézina, 2010). D’abord, une formation adaptée aux besoins du milieu a été présentée aux intervenants. Ensuite, l’équipe de recherche et les intervenants du centre d’accueil ont animé des activités psychoéducatives. Ce projet pilote a montré qu’une approche collaborative favorise la participation et le niveau de satisfaction de tous les acteurs impliqués. Cette expérience a également permis de constater que le modèle psychoéducatif pourrait être utilisé dans les centres d’accueil en Haïti. En effet, ce modèle permet d’adapter la réponse aux besoins des personnes selon les caractéristiques des milieux (Renou, 2005). In Haiti, accessibility to specialized services and the lack of psychiatric hospitals exacerbates adaptation problems (Lecompte and Raphael 2010a; Nicolas et al, 2012; WHO-AIMS, 2011). The health professionals at the Centre d’accueil de Delmas 3 respond to the complex needs of young street children. In Quebec, several evidence-based intervention models have shaped our clinical practice for young children with behavior disorders. In fact, rehabilitation interventions are based on the psychoeducational model. The current research project had two goals: 1) Examine whether a collaborative approach would facilitate and ensure that the implementation of an intervention program would be ongoing and long-lasting in Haiti; 2) Explore whether the psychoeducational model could respond to the needs of a Haitian youth center. Qualitative methods were used to bring together partners in the research (Hamel, Cousineau and Vézina, 2010). First, educators followed a two days training developed to respond the specific needs. Second, interventions were implemented by researchers in collaboration with the stakeholders. This pilot project has shown that a collaborative approach encourages training and the level of participants' satisfaction. Futher, this experience showed that the psychoeducational model could very well fit the needs of a Haitian youth center. The psychoeducative model can yield responses adapted to the needs of people accounting for the characteristics of the environment (Renou, 2005). Haïti Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10295 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10295 | Partager |
![]() | Tourisme et ressources naturelles Auteur(s) : Anfuso, Giorgio Augier, Dominique Avilés-Maldonado, Giselle Binet, Thomas Borot de Battisti, Adeline D. Den Haring, Sander Dehoorne, Olivier Ergin, Aysen Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro de la Revue Études Caribéennes s’intéresse aux liens qui unissent et opposent l’activité touristique et les ressources naturelles, particulièrement dans les pays du Sud. Dans un contexte de médiatisation accrue des enjeux liés à la biodiversité et aux menaces qui pèsent sur elle, le tourisme – et particulièrement l’écotourisme – est souvent présenté comme un moyen de concilier la conservation et le développement. Les autorités locales, malgré l’existence d’un cadre réglementaire propre à l’environnement, ne disposent souvent pas de moyens suffisants (humains, matériels et financiers) pour gérer la croissance de la fréquentation des aires protégées et ses effets potentiels sur l’environnement naturel et humain. En réponse à cette problématique, les institutions financières internationales et les organismes associés proposent aux pays du Sud de trouver un équilibre entre une fréquentation de masse et une fréquentation de bas volume afin de développer « un tourisme de haute qualité ». Même si cela était possible, quels critères peuvent être utilisés pour « cesser » le développement d’un pôle ou d’une région touristique ? L’évolution géographique « naturelle » du tourisme – c’est-à-dire essentiellement basée sur la mise en tourisme de la nature et sur l’accessibilité de ces ressources – pose déjà des problèmes politiques et économiques importants. Les gouvernements (central, régional ou local) sont difficilement en mesure de réaliser un arbitrage de long terme dans ce contexte qui permettrait l’adéquation entre le développement touristique et la préservation des espaces naturels. La relation entre le tourisme et les ressources naturelles s’articule souvent autour de deux objectifs spécifiques, soient : développer un produit à moindre impact, mais aux dépenses élevées et viser un volume de visiteurs qui contribue aux profits économiques, mais qui amène le moins de dégradation écologique/sociale possible. Cette position résume à elle seule à la fois la complexité et les multiples paradoxes dans lesquels s’insère la mise en tourisme de la nature. Les dynamiques sociales et l’extension de l’appropriation privative des espaces naturels et agricoles posent la problématique des modes de gestion des ressources communes et de leur pérennité, particulièrement dans les pays du Sud. Dans ce contexte, les objectifs, les ressources et les stratégies des principaux acteurs concernés sont difficilement conciliables et le système de relation qu’il induit n’est pas nécessairement en phase avec les finalités poursuivies. This edition of Revue Etudes Caribéennes focuses on the links that unite and oppose tourism and natural resources, specifically in southern countries. In a context of increased media coverage of issues related to biodiversity (including threats to it), tourism – particularly ecotourism – is often presented as a mean to reconcile conservation and development. Local authorities, despite the existence of a specific environmental regulatory framework, often have insufficient resources (human, material, financial) to manage the increase of visits to protected areas, and the potential impact of these visits on natural and human environments. In response to this problem, international financial institutions and associated organizations offer to try to find a balance between mass attendance and low volume attendance in order to develop "high quality tourism" in southern countries. Even if this were possible, what criteria can be used to "stop" the development of a tourist site or region for environmental reasons? The “natural” geographic evolution of tourism – in other words, essentially based on the development of nature tourism and accessibility of these resources – already causes huge political and economic problems. Governments (central, regional or local) are hardly able to arbitrate over the long term in a context that would allow finding a balance between tourism development and preservation of natural areas. The relationship between tourism and natural resources often revolves around two specific objectives: to develop a product with less impact, but at high cost and a target volume of visitors that contributes to economic profits, but that causes the least ecological / social degradation possible. This position epitomizes both the complexity and the many paradoxes of nature tourism development. Social interactions and the expansion of private appropriation of natural and agricultural areas highlight the challenges of managing common resources and their sustainability, especially in the southern countries. In this context, development objectives, natural resources and the strategies of key stakeholders are difficult to reconcile, and the relationship between leading actors do not always correspond with these objectives. Esta edición de “Revue Études Caribéennes” se interesa a los lazos que unen y separan la actividad turística y los recursos naturales, particularmente en los países del sur. En un contexto de mediatización en alza sobre los objetivos ligados a la biodiversidad y a las amenazas que pesan sobre ella, el turismo – y particularmente el ecoturismo – está a menudo presentado como un medio de conciliar la conservación y el desarrollo. Las autoridades locales, pese a la existencia de un cuadro propio de reglamentación al medio ambiente, no disponen habitualmente de suficientes medios (humanos, materiales y financieros) para controlar el aumento de visitas en las áreas protegidas y sus efectos potenciales sobre el ambiente natural y humano. En respuesta a esta problemática, las instituciones financieras internacionales y los organismos asociados proponen a los países del sur encontrar un equilibrio entre la frecuentación de masas y una frecuentación de bajo volumen con el objetivo de desarrollar “un turismo de alta calidad”. Incluso si fuese posible, ¿qué criterios podrían ser utilizados para “cesar” el desarrollo de un centro o una región turística? La evolución geográfica “natural” del turismo – esencialmente basada en el desarrollo del turismo de la naturaleza y el acceso de sus recursos – crean problemas políticos y económicos enormes. Los gobiernos (central, regional o local) tienen dificultades para realizar un arbitraje a largo plazo en este contexto que permitiría la adecuación entre el desarrollo turístico y la preservación de los espacios naturales. La relación entre el turismo y los recursos naturales se articula a menudo alrededor de dos objetivos específicos, sean: desarrollar un producto con mínimo impacto, pero con gastos elevados y aspirar a un volumen de visitantes que contribuya a las ganancias económicas, pero que traiga la menor degradación ecológica/social posible. Esta posición resume la complejidad y las múltiples paradojas en las cuales se encaja la puesta del turismo en la naturaleza. Las dinámicas sociales y la extensión de la apropiación privativa de los espacios naturales y agrícolas plantean una problemática en los modos de gestión de los recursos comunes y de su perennidad, particularmente en los países del sur. En este contexto, los objetivos, los recursos y las estrategias de los principales actores concernidos son difícilmente conciliables y el sistema de relación que induce no es necesariamente en la misma fase con los objetivos perseguidos. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7884 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7884 | Partager |