![]() | Le 40è anniversaire de l'arrivée des Hmongs en Guyane : allocutions officielles Auteur(s) : Alexandre, Rodolphe De Roquefeuille, Yves Désert, Pierre Tria Ly, Rosine Riché, David Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Collectivité Territoriale de Guyane Extrait de : "Conférence pour le 40e anniversaire de l'arrivée des Hmong en Guyane", le 5 septembre 2017. Collectivité territoriale de Guyane Description : La Collectivité Territoriale de Guyane commémore le 40ème anniversaire de l'arrivée des Hmongs en Guyane. Hommages sous forme de remerciements, à ceux qui ont permis la venue et l'installation des vagues successibles de ces réfugiés. Un rappel, également, sur la dureté des conditions d'accueil et du travail qui a dû être fourni pour s'intégrer et devenir un maillon indispensable à la vie de la Guyane. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17201 V17201 | Partager |
![]() | Les phytothérapies des jeunes urbains guyanais Auteur(s) : Tareau, Marc-Alexandre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe INRAP : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives Extrait de : "La valorisation du patrimoine urbain dans les territoires antillais et guyanais" : journées d'étude, du 12 au 14 octobre 2016. Université des Antilles Description : Marc-Alexandre Tareau s'intéresse aux phytothérapies contemporaines guyanaises, une approche ethnobotanique et ethnomédicale d'une pharmacopée métissée. Il s'intéresse aux circulations du savoir et à l'usage des plantes qui caractérisent ces pharmacopées dans le contexte interculturel de la Guyane française. Dans cette présentation, M. Tareau s'interroge sur la pratique de la phytothérapie chez les jeunes guyanais : utilisent-ils encore des plantes pour se soigner et dans quelle mesure ? Quelles sont les vertus de ces plantes et sous quelle forme sont-elles utilisées ? Comment se procurent-ils ces plantes ? De plus, ce jeune chercheur analyse les différentes méthodes de soins utilisées par différentes générations, des plus anciennes aux plus jeunes. Il observe ainsi comment les approches contemporaines sous-tendent un entre-deux entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne. Selon lui, la pharmacopée traditionnelle de Guyane se maintient relativement bien chez les jeunes et d'autres pratiques et espèces font leur apparition à travers l'installation de nouvelles populations en milieu urbain. Il soutient que la phytothérapie n'est pas quelque chose de figé et de statique, mais au contraire elle suit un univers culturel en perpétuelle évolution et en constante mutation Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16282 V16282 | Partager |
![]() | Pratiques de l'installation dans les îles francophones de la Caraïbe Auteur(s) : Berthon, Olivia Auteurs secondaires : Berthet, Dominique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "La prégnance du lieu dans la Caraïbe" : colloque, les 14 et 15 avril 2016. Université des Antilles Description : Olivia Berthon (doctorante, CRILLASH, Université des Antilles) propose une réflexion sur les pratiques de l'installation des artistes dans le domaine des arts visuels, dans les îles francophones de la Caraïbe. L'installation est une pratique de l'art contemporain, éphémère ou pérenne, dans un espace spécialisé ou non. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16061 V16061 | Partager |
![]() | L'énergie thermique des mers Auteur(s) : Marchand, Philippe Résumé : Ocean Thermal Energy Conversion, OTEC, is a concentrated renewable source of energy available in the one third of the world's ocean lying in the tropics. An OTEC plant is a heat engine fed with warm surface water and cold water pumped up from the deep. The difference of temperature, 20°C, is small, it can be used to produce electricity as well as fresh water. Plants can be installed on land or at sea. The main problem is to build and deploy a large diameter pipe to pump the cold water from 600 to 1 000 m in depth. France, who discovered the idea realised some major demonstrations fifty years ago. More recently US and Japanese firms have spent more than dollars 200 millions to develop prototypes and research in this field. Several major OTEC pilot plants are presently discussed mainly hy US, Japanese and French teams. The main challenge is to prove the potential competitivness of OTEC electricity in the 10 to 100 MWe range, with diesel electricity in the 1990's. Production of OTEC desalination water and marine proteins are also under consideration. The present book give a unique overview of both technical and economical aspects of this promising source of energy. [NOT CONTROLLED OCR] L'Océan présente un potentiel considérable d'énergie renouvelable. Dans ce domaine, l'énergie thermique des mers (ETM) apparaît très riche de promesses. C'est une idée française: elle est due à d'Arsonval (1881). Les travaux de G. Claude et P. Boucherat (1928-1934), les projets d'Abidjan (1940-1956) et de la Guadeloupe (1958) essaieront de la matérialiser. Depuis les années 60, ce sont surtout les Américains et les Japonais qui développent les recherches. La France a repris ses projets à partir de 1978, de même que certains pays d'Europe, Cet ouvrage expose les caractéristiques de l'ETM et fixe les ordres de grandeur qui permettent de dimensionner les composants d'une centrale. Il rend compte des recherches menées dans différents pays pour maîtriser la technologie ETM :aux États-Unis, au Japon, en Grande-Bretagne, en Suède, en France et, plus récemment, en Inde ou à Taïwan. Il examine les potentialités réelles dans 98 pays et territoires qui ont accès au gisement ETM et dont les 2/3 sont dans la mouvance européenne. L'étude traite enfin du coût de cette énergie dans la perspective d'une compétitivité du KWG/ETM avec le KWG/fioul. L'examen porte ainsi sur d'autres actions possibles: production eau douce, aquaculture, froid. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1986/rapport-4310.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4310/ | Partager |
![]() | Present-day deformation of the Pyrenees revealed by GPS surveying and earthquake focal mechanisms until 2011 Auteur(s) : Rigo, A. Vernant, Philippe Feigl, K. L. Goula, X. Khazaradze, G. Talaya, J. Morel, L. Nicolas, Jean-Marie Auteurs secondaires : Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP) ; Université Paul Sabatier - Toulouse 3 (UPS) - Observatoire Midi-Pyrénées (OMP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Risques ; Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) University of Wisconsin-Madison [Madison] Institut Cartogràfic i Geològic de Catalunya (ICGC), Barcelona Universitat de Barcelona (UB) Laboratoire de Géodésie et de Géomatique (L2G ESGT CNAM) ; École Supérieure des Géomètres et Topographes (ESGT CNAM) ; Conservatoire National des Arts et Métiers [CNAM] (CNAM) - Conservatoire National des Arts et Métiers [CNAM] (CNAM) - Conservatoire National des Arts et Métiers [CNAM] (CNAM) Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) Éditeur(s) : HAL CCSD Oxford University Press (OUP): Policy P - Oxford Open Option A Oxford University Press (OUP) Résumé : International audience The Pyrenean mountain range is a slowly deforming belt with continuous and moderate seismic activity. To quantify its deformation field, we present the velocity field estimated from a GPS survey of the Pyrenees spanning 18 yr. The PotSis and ResPyr networks, including a total of 85 GPS sites, were installed and first measured in 1992 and 1995–1997, respectively, and remeasured in 2008 and 2010. We obtain a deformation field with velocities less than 1 mm yr−1 across the range. The estimated velocities for individual stations do not differ significantly from zero with 95 per cent confidence. Even so, we estimate a maximum extensional horizontal strain rate of 2.0 ± 1.7 nanostrain per year in a N–S direction in the western part of the range. We do not interpret the vertical displacements due to their large uncertainties. In order to compare the horizontal strain rates with the seismic activity, we analyse a set of 194 focal mechanisms using three methods: (i) the ‘r’ factor relating their P and T axes, (ii) the stress tensors obtained by fault slip inversion and (iii) the strain-rate tensors. Stress and strain-rate tensors are estimated for: (i) the whole data set, (ii) the eastern and western parts of the range separately, and (iii) eight zones, which are defined based on the seismicity and the tectonic patterns of the Pyrenees. Each of these analyses reveals a lateral variation of the deformation style from compression and extension in the east to extension and strike-slip in the west of the range. Although the horizontal components of the strain-rate tensors estimated from the seismic data are slightly smaller in magnitude than those computed from the GPS velocity field, they are consistent within the 2σ uncertainties. Furthermore, the orientations of their principal axes agree with the mapped active faults. ISSN: 0956-540X hal-01171752 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01171752 DOI : 10.1093/gji/ggv052 | Partager |
![]() | A new method of combined techniques for characterization and monitoring of seawater interface in an alluvial aquifer Auteur(s) : Folch , Albert Del Val, Laura Luquot, Linda Martinez, Laura Bellmunt, Fabian Le Lay, Hugo Rodellas, Valenti Ferrer, Nuria Auteurs secondaires : Transferts en milieux poreux ; Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Département de Geodinàmica I Geofísica ; Universitat de Barcelona (UB) Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Géosciences Rennes (GR) ; Université de Rennes 1 (UR1) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Observatoire des Sciences de l'Univers de Rennes (OSUR) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) European Geosciences Union Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Understand the dynamics of the fresh-salt water interface in aquifers is a key issue to comprehend mixing processand to quantity the discharge of nutrients in to coastal areas. In order to go beyond the current knowledge inthis issue an experimental site has been set up at the alluvial aquifer Riera Argentona (Barcelona – Spain). Thesite comprises 16 shallow piezometers installed between 30 and 90 m from the seashore, with depths rangingbetween 15 and 25 meters. The seawater interface is being monitored using several techniques, the combinationof which will help us to understand the spatial and temporal behaviour of the mixing zone and the geochemicalprocesses occurring there. Specially the deepest piezometers are equipped with electrodes in order to performcross-hole electrical resistivity tomography (CHERT). In addition, all piezometers are also equipped with FiberOptic cable to perform distributed temperature measurements. Two single steel armoured fibre optic cable lines ofaround 600m length were installed in all boreholes. The objective is to use the cable both as passive and activetemperature sensor. The first is being done for the continuous monitoring of temperature whereas; the secondprovides a higher temperature resolution used to monitor field experiments.Periodic CHERT measurements are carried out between the piezometer equipped with electrodes, resultingin parallel and perpendicular vertical cross sections of the site resistivity. The position of the fresh-salt waterinterface can be identified due to the resistivity contrast between the saline and fresh water. Preliminary resultsof periodic distributed temperature measurements will be also be used to monitor the position of the mixing zonethanks to the contrast and seasonal temperature changes. Periodic down-hole EC profiles will be used to validatethe method.AcknowledgementsThis work was funded by the projects CGL2013-48869-C2-1 y CGL2013-48869-C2-2-R of the Spanish Government.We would like to thank SIMMAR (Serveis Integrals de Manteniment del Maresme) and the ConsellComarcal del Maresme in the construction of the research site European Geosciences Union General Assembly 2016 Vienne, Austria insu-01308757 https://hal-insu.archives-ouvertes.fr/insu-01308757 | Partager |
![]() | Guide méthodologique pour l'élaboration des dossiers de demande d'autorisation d'Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) en matière de pisciculture marine pour la région Corse - 2003 Auteur(s) : Roque D'Orbcastel, Emmanuelle Résumé : Les piscicultures marines de plus de 20 t/an de production sont soumises en France à l’obtention de deux autorisations d’exploiter : (i) celle au titre des Cultures Marines (AECM), visant à s’assurer que le site concédé et l’usage du domaine public maritime pour l’exploitation permettent de respecter l’ensemble des contraintes d’intérêt général ; (ii) celle au titre de la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).
Si la première nécessite un dossier de demande d’autorisation relativement simple, la seconde requiert un dossier très complet, qui comprend, outre une notice de renseignementssur l’exploitation, une étude d’impact complète, ainsi qu’une étude des dangers et une notice d’hygiène et de sécurité.
Dans ce contexte, les demandeurs en Corse (régularisation ou exploitation nouvelle) sont confrontés aux mêmes difficultés, ce qui a mis en évidence le besoin d’un guide méthodologique adapté aux spécificités régionales, rassemblant en particulier les données de base nécessaires (juridiques, zootechniques, géographiques, climatiques, socio-économiques, écologiques…) ainsi que les méthodes reconnues de l’évaluation des effets potentiels de la ferme sur l’environnement.
L’élaboration de ce guide a été soutenue par l’ADEC et suivie par un comité de pilotage composé de représentants des administrations concernées, des pisciculteurs et d’organismes scientifiques. Les aspects importants ont porté sur les effets de la pisciculture sur l’herbier de Posidonie, espèce protégée très présente en Corse et sur la coordination entre les deux procédures AECM et ICPE.
Pour chaque partie du dossier ICPE, le guide présente le contexte technique ou scientifique et selon le cas, l’état de l’art, les sources de données disponibles, les méthodes d’acquisition des mesures et d’évaluation des effets potentiels, ainsi que des recommandations pratiques de rédaction.
Enfin, le guide est complété par un cahier des charges type destiné à aider les demandeurs à confier à un bureau d’étude spécialisé la réalisation de tout ou partie de la constitution du dossier.
Ce guide concerne prioritairement les installations marines de nouvelles exploitations en Corse, envisagées en mer ouverte plutôt que dans des espaces confinés. Néanmoins tout pisciculteur ou futur pisciculteur devant instruire une demande d’autorisation d’exploiter peut y trouver intérêt. Droits : 2003 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00223/33469/31873.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00223/33469/ | Partager |
![]() | L'arrivée en Guyane : les grands témoins ; La vie des femmes Auteur(s) : Ya Ma, Augustin Ya Ma, N'Dzeu Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Collectivité Territoriale de Guyane CTG : Collectivité Territoriale de Guyane Extrait de : "Conférence pour le 40e anniversaire de l'arrivée des Hmong en Guyane", le 5 septembre 2017. Collectivité territoriale de Guyane Description : Sur l'arrivée des Hmong en Guyane. Grands témoins de l'année 1977 : -M. LAU -M. Augustin YA MA -Mme N'Dzeu YA MA : la vie des femmes. Intervention de M. Jean YA SAI PO Président du comité d'organisation des fêtes de Cacao (premier né à Cacao) Témoignage de Monsieur Ya Ma Augustin : D'après le récit, la première vague de Hmong arriva le 05 septembre 1977, dispersés et éloignés de la population guyanaise qui manifestait contre leur installation. En un mois, 11 ha ont été défrichés à la main, les femmes ont fagoté les premiers légumes. 507 personnes pour monter la structure du village de Cacao, divisé en 4 quartiers afin faciliter le travail collectif. "S'il n'y a pas de volonté, il n'y a pas de réussite". La jeunesse du monde agricole doit prendre la relève et les autorités locales, mener la Guyane vers une diversité, une transformation afin que le monde agriculture trouve sa place. Intervention de Madame Ya Ma, N'Dzeu. Nostalgique, d'avoir quitté son pays avec la crainte de ce qu'ils allaient découvrir. Les premiers essaies agricoles fut difficiles, l'apprentissage de l'agriculture était faits sur le tas. Les jeunes Hmong aujourd'hui se sont intégrés, ont choisi d'être agriculteurs, ils pratiquent aussi d'autres métiers : docteurs, infirmiers, ingénieurs. Par leur intégration, ils se sentent guyanais. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17223 V17223 | Partager |
![]() | Technologie et utilisation des DCP ancres dans les eaux de la collectivite territoriale de Mayotte (archipel des Comores, canal du Mozambique, ocean Indien) Auteur(s) : Wendling, Bertrand Le Calve, S Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : The volcanic island of Mayotte (374 km super(2)) is part of the Comoros Archipelago, which is situated on the North of Mozambic's Canal (Indian Ocean). Mayotte is composed of two islands and some thirty small islands distributed in a lagoon of more than 1,000 km super(2). Being one of the French Republic's Territorial Collectivity, this island is characterized by a very fast demographic evolution (growth rate : 5.8 %), which constitutes the foundation of the development problematic. Most of local halieutic production comes from the reef (nearly 2,000 t in 1999), the technic of "palangrotte" (deep line) is still dominating. The fishing fleet is composed of monoxyl pirogues and polyester fishing boats for the 1,200 fishermen. The first FADs (Fish Aggregating Devices) were installed in 1989. Now, 5 FADs are situated in the lagoon whereas 10 others have been installed out of it. If it is very hard to evaluate economic impact of FAD in Mayotte, their success seems to be limited because of several local constraints : fear to fish out of the lagoon, little interest in tuna, lack of formation. Nevertheless, faced to the demographic evolution and the decrease of the reef ressources, a program of fishing development on FAD has been initiated in 1998, with those following themes : realization of a new prototype of FAD, experimental fishing program with vertical drift "long line", teaching programs for the local fishermen. Today, it is too early to analyze the informations already collected, but the results are very promising, and validate the technical improvement of the new prototype.Original Abstract: L'ile volcanique de Mayotte (374 km super(2)) fait partie de l'archipel des Comores situe au Nord du canal du Mozambique (ocean Indien). Mayotte comprend deux iles et une trentaine d'ilots repartis dans un lagon de plus de 1 000 km super(2). Collectivite territoriale de la Republique francaise, l'ile se caracterise par une evolution demographique tres rapide (taux de croissance: 5,8 %), qui constitue le socle de toutes les problematiques de developpement. L'essentiel de la production halieutique provient du milieu recifal (environ 2 000 t en 1999), la peche a la ligne de fond reste la technique dominante. La flottille de peche est constituee de pirogues monoxyles et de barques polyester pour une population de 1 200 pecheurs. Les premiers DCP mahorais furent installes en 1989. A ce jour, on denombre cinq DCP dans le lagon et dix hors lagon. Il semble que leur succes soit reste limite en raison de plusieurs contraintes locales : peur de la peche hors lagon, peu d'interet pour les poissons pelagiques, manque de formation. Neanmoins, face a l'explosion demographique et a l'appauvrissement des ressources lagonaires, un nouveau programme de developpement de la peche sur DCP a ete initie en 1998. Ce programme comporte trois axes : realisation d'un nouveau prototype de DCP, lancement d'un programme de peches experimentales a la palangre verticale derivante et formation des pecheurs. A ce jour, les informations obtenues sont trop parcellaires pour etre analysees mais les donnees et observations realisees sur les nouveaux dispositifs permettent de valider leur conception technique. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15290/12647.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15290/ | Partager |
![]() | Structure et dynamique spatiale d'Eperua falcata Aublet en forêt tropicale humide Auteur(s) : Roelens, Jean-Baptiste Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université des Antilles et de la Guyane Lilian Blanc Jean-Pierre Pascal Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diplôme : DEA il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION Eperua falcata Aublet est une espèce très abondante en forêt tropicale humide guyanaise. Elle présente une structure spatiale particulière, en agrégats se développant autour des bas-fonds. L'étude des peuplements sur le dispositif de Paracou et sur les placettes permanentes (ONF-Cirad) a permis de caractériser cette structure spatiale et sa dynamique et d'évaluer l'influence des conditions édaphiques sur la structuration spatiale. Ces analyses permettront ainsi de caractériser le tempérament et la stratégie d'Eperua falcata pour se maintenir dans ce milieu très compétitif qu'est la forêt tropicale humide. Eperua falcata est plus densément installé en engorgement moyen de bas de pente, ses performances sont elles aussi plus élevées dans cette zone. Cette espèce présente donc une préférence pour certaines conditions édaphiques. Ses performances (croissance, diamètre moyen et maximum, etc.) dans l'ensemble bonnes partout n'indiquent pas de limitation à l'expansion des agrégats. Cependant certains semblent limités par des sols à drainage vertical qui présenterait une disponibilité hydrique insuffisante en saison sèche. Cette contrainte agirait a priori sur les jeunes stades de développement des arbres. La structure spatiale agrégée d'Eperua falcata serait conditionnée essentiellement par la faible distance de dissémination de ses graines et par les conditions édaphiques. Les peuplements d'Eperua falcata avanceraient le long du réseau de bas-fonds en multiples digitations qui s'échapperaient progressivement de ces zones hydromorphes jusqu'à atteindre des sols à drainage vertical situés sur les plateaux qui stopperaient leur propagation. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189221 hal-01189221 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189221 PRODINRA : 16384 | Partager |
![]() | Active faults of Armenia: slip rate estimation by GPS, paleoseismological and morpho-structural data ; Les failles actives d'Arménie : estimation des vitesses de déplacement par la géodésie (GPS), l'archéosismologie et la paléosismologie Auteur(s) : Davtyan, Vahan Auteurs secondaires : Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université Montpellier 2 Sciences et Techniques du Languedoc Hervé Philip Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : This work addresses a study of geodynamics in Armenia, a country located in the central part of the zone of continental collision between the Arabian and Eurasian lithosphere plates. The work includes two main parts: study of recent deformations of the lithosphere by means of GPS and detailed paleoseismological and morphometric investigations in the zone of the Artanish-Tskhouk segment of the PSSF. We analyze and compare rates of deformation determined by the GPS data and the rates estimated by the paleoseismological and morphometric studies. The Armenian-French network of GPS observations was installed in Armenia in 1998. Three observation sessions were conducted in 1998, 2000 and 2003. Based on the evidence obtained, a detailed study of the velocity field was conducted to analyze lithosphere deformation in Central and Northern Armenia. Slip rates were estimated for the principal active faults in Armenia. Several field works, including paleoseismological, archaeo-seismological, archaeological, geodetic and morphological studies, had been implemented in the zone of the Artanish-Tskhouk segment of the PSSF in 2003-2005. The fault was mapped in detail; rates of main horizontal and vertical slip along the fault were estimated and re-estimated. Four (4) paleo- and archeo-earthquakes were studied and dated. Eventually, the obtained data allowed us to re-estimate slip rates, maximum possible magnitudes and recurrence intervals of strong earthquakes on the Artanish-Tskhouk segment of the PSSF. A technique enabling estimation of horizontal and vertical displacements along strike-slip faults during paleo-earthquakes by the evidence obtained from paleo-seismological trenching was developed. Les travaux présentés dans ce mémoire sont consacrés à l'étude de la géodynamique du territoire de l'Arménie qui est situé dans la partie centrale de la zone de collision continentale entre les plaques Arabique et Eurasienne. Le mémoire comprend deux parties principales: 1/ l'étude des déformations actuelles par la géodésie GPS; 2/ l'étude paléosismologique et morphométrique détaillée de la zone du segment d'Artanish-Tskhuk de la faille de Pambak-Sevan-Syunik (PSSF). On présente l'analyse et la comparaison des vitesses de déformations estimées par les données de GPS et par les données paléosismologiques et morphométriques. Le réseau d'observations GPS Arméno - Français a été installé en Arménie en septembre 1998. Trois campagnes de mesure du réseau ont été réalisées en 1998, 2000 et 2003. L'analyse détaillée du champ de vitesse à partir des données GPS a permis d'étudier et de quantifier les déformations actuelles de l'Arménie centrale et septentrionale. On a pu estimer les vitesses des déplacements des failles actives principales du territoire de l'Arménie. Un ensemble de travaux sur le terrain comprenant des recherches paléosismologiques, archéosismologiques, archéologiques, géodésiques, et morphologiques a été réalisé entre 2003 et 2005 dans la zone du segment d'Artanish-Tskhuk de la faille de PSSF. La cartographie détaillée de la faille a été réalisée et l'on a estimé et/ou re-estimés les déplacements horizontaux et verticaux le long de la faille. Quatre paléo- et archéoséismes ont été étudiés et datés. À partir des données obtenues, pour le segment d'Artanish-Tskhuk de la faille de PSSF, on a réévalué les vitesses de déplacements, la magnitude maximale possible, et l'intervalle récurrence des séismes forts. Une méthode d'évaluation des déplacements horizontaux et verticaux a été proposée à partir des logs de tranchées sur les failles de décrochements associées à des paléoséismes. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00551535 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess tel-00551535 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00551535 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00551535/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00551535/file/thesedavtyan2.pdf | Partager |
![]() | Protection et valorisation du littoral en Algérie : législation et instruments : Le cas des communes littorales d’Oran Auteur(s) : Kacemi, Malika Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En Algérie l’intérêt porté au littoral est récent, la loi relative à la protection et à la valorisation du littoral date du 05 février 2002. Depuis, les pouvoirs publics ont consenti dans ce domaine des efforts effectifs et une politique très ambitieuse a été mise en œuvre.En effet, des plans d’aménagement côtiers ont été lancés à travers les 15 wilayas littorales que compte le pays et des commissariats nationaux du littoral ont été installés.Cependant, cette loi et ces instruments ont-ils modifié la gestion des espaces littoraux ? L’urbanisation a-t-elle été freinée ? Les dispositions de la loi sont-elles appliquées ? Ce sont des questions auxquelles nous allons tenter de répondre à travers le cas des communes littorales de la wilaya d’Oran, la plus importante ville côtière de l’ouest algérien. In Algeria the interest took in the coastal areas is new, the law relating to the protection and development of the coastal areas dates from 5th February 2002. Since that time the authorities have made real efforts in this field and a very ambitious policy has been implemented.Indeed, management schemes have been launched for 15 coastal towns within the country and national commissions devoted to the coastal areas have been installed.However, have this law and these instruments changed the management of the coastal areas? Has the urbanization stopped? Is the law implemented?These are the questions we will try to answer by observing the coastal areas of Oran, the most important coastal city of western part Algeria. Algérie Oran Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5959 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5959 | Partager |
![]() | Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
![]() | Introduction et invasion de l'algue tropicale Caulerpa taxifolia en Méditerranée nord-occidentale Auteur(s) : Meinesz, A Hesse, B Éditeur(s) : Gauthier-Villars Résumé : The tropical alga Caulerpa taxifolia (Vahl) C. Agardh has been displayed over the last fifteen years in tropical aquaria at the Oceanographic Museum, Monaco. Its accidental introduction into the natural environment dates from 1984. It developed first in the sea immediately below the museum, and resisted winter temperatures of 11 to 13-degrees-C. Gradually the population spread over all types of substrate, including rock, sand and mud, and over a wide range of depth, 3 to 35 m, on this relatively exposed site. In summer 1990 we became aware of its presence both to the east and to the west of Monaco. To the east, it now occurs on the whole of the eastern side of Cap Martin (3 km from Monaco) and is spreading over the west face. To the west we have observed it 150 km from Monaco near Toulon. In those sites which it colonized three years ago, its coverage now reaches 100 % over extensive areas in depths between 5 and 25 m. Areas supporting stands of Cymodocea nodosa and Posidonia oceanica are covered by fronds of C. taxifolia, which measure up to 45 cm in length. The development characteristics of the species in the Mediterranean, such as population density and frond length, are different from those in its native tropical areas. The rapid spreading of this alga is probably due both to sexual reproduction and to efficient vegetative reproduction. At the rate of spreading observed at present, further rapid extension of its range is to be feared. Moreover, wherever it becomes established, it considerably modifies the vegetal communities in the infralittoral zone. This species, like most of those in the genus Caulerpa, contains the toxin, caulerpenyn, which may play a role against other organisms such as grazers, epiphytes and competitors. This alga will be eaten only by certain animals such as the Mediterranean bream or saupe, Sarpa salpa. The toxin accumulated by fish which eat Caulerpa can render them unsuitable for human consumption, as their ingestion produces symptoms similar to those of Ciguatera poisoning. Never has a species so potentially harmful to the marine population been introduced into the Mediterranean. This biological pollution raises the major international problem of direct discharge of water having passed through aquaria or mariculture installations containing exotic species. As importing exotic marine species becomes technically easier, the lack of regulation risks further similar accidents concerning not only algae, but also metazoa and micro-organisms. Oceanologica Acta (0399-1784) (Gauthier-Villars), 1991 , Vol. 14 , N. 4 , P. 415-426 Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00101/21268/18879.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00101/21268/ | Partager |
![]() | Analyse technico-économique de projets d'élevage d'ombrine (Sciaenops ocellata) en cages flottantes à la Martinique Auteur(s) : Houel, S Falguiere, Jean-claude Paquotte, Philippe Résumé : The availability in interesting sites and the zootechnical performances of tropical fish are two impo rt ant assets in favor of the development of fish farming in the Caribbean islands. This repor presents a technical and financial analysis of red drum farming projects in floating cages in Martinique(French West Indies). This project analysis makes it possible to compare the economic feasability of a small-scale production system with that of a semi-industrial one submitted to different technical constraints. The main criteria of the project analysis are the profitability of the funded capital, the financial feasability during the buildup period, the profitability at a steady state and the cost price. Production costs are hi gher in the the small-scale enterprises than in the semi-industrial ones, thanks to better capita] productivity and better labour productivity. An analysis of sensitivity to the variations ofbiological and economical parameters is also contained in the report. The results of these studies indicate that Caribbean fish farming could be profitable, due to the rapid buildup of the facilities and to the short production cycles. Nevertheless, attention should be paid to the risk of storms and hurricanes in this part of the world. Moreover, the analysis of sensitivity highlights the great influence of seed price. [NOT CONTROLLED OCR] Les bonnes performances zootechniques des poissons tropicaux et la disponibilité en sites propices sont deux atouts majeurs favorables au développement de l'aquaculture de poissons dans les îles des Caraïbes. Ce rapport présente l'adaptation d'un outil de simulation technico- économique à l'éleva ge de l'ombrine en cages flottantes dans le contexte martiniquais. Cet outil permet de disposer d'éléments de comparaison sur la faisabilité de deux systèmes de production, Fun de type artisanal et l'autre de type semi- industriel, soumis à des contraintes techniquesdifférentes : rentabilité du capital investi, faisabilité financière au démarrage, rentabilité en année de routine, prix de revient. Une analyse de sensibilité des résultats aux variations de paramètres biologiques et économiques est également présentée. L'analyse de ces projets fait apparaître une rentabilité satisfaisante de l'activité, liée à la rapidité de mise en route des installations et à la brièveté des cycles de production. Line grande attention doit être cependant portée sur les risques d'accidents climatiques fréquents dans cette région du globe (cyclone, mais aussi tempête...). L'analyse de sensibilité montre la grande influence du prix d'achat de l'alevin, en particulier sur les résultats de la variante artisanale, dont le coût de production de l'ombrine rendue à quai, est plus élevé que celui de la variante semi- industrielle. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1996/rapport-4019.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4019/ | Partager Voir aussi Caribbean French West Indies Martinique financial analysis production costs finfish aquaculture Sciaenops ocellata SEM Caraïbes Télécharger |
![]() | Diversité des termites xylophages en Guyane française : Influence de l’attractivité de l’essence de bois, de la saison et du milieu ; Diversity of termites xylophagous in french Guiana. Atractivity influence, with wood species, with saisonality and with environment. Auteur(s) : Martin, Jean-Michel Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Dejean, Alain Résumé : Les termites ont un rôle clé dans le fonctionnement de l’écosystème forêt en particulier celui du recyclage de la litière en matière organique. Cependant, quelques espèces de termites sont des xylophages spécialisés dans la dégradation du bois des forêts, mais sont considérés comme des nuisibles dans les zones anthropisées.En France, le problème « termites » lié aux constructions n’a été traité que dans les années 90. La loi n°99-471, votée le 8 juin 1999 définit les modalités de mise en oeuvre d´une politique de lutte dans laquelle sont engagés tous les acteurs: l´Etat, les collectivités locales, les professionnels ainsi que les propriétaires d´immeubles. La Guyane-française est située dans la carte établie par le FCBA des départements de France où l’arrêté est effectif. Toutefois, ce département d’outre-mer reste aujourd’hui avec beaucoup de lacunes en termes de connaissances sur ses termites.On connaît de façon exhaustive le nombre et les différentes espèces de termites xylophages et on sait également quelles sont les principales familles qui sont présentes dans les bâtiments. Mais on ne sait pas dire quelles sont les espèces de termites qui s’intéressent à nos bois d’œuvres.L’objectif de cette étude est d’identifier les genres et espèces de termites qui s’attaquent à trois essences de bois de durabilité faible ou moyenne (Gonfolo, Simarouba et Yayamadou) et de comprendre comment ces attaques se produisent, en contexte forestier, en lien avec des variables du milieu, et l’effet de la saison de mise en contact.Le Yayamadou est une espèce très appétante pour les termites de Guyane, à condition de disposer de tas de bois d’un volume suffisant (> 500cm3), c’est l’espèce qui présente la plus grande diversité de termites actifs. 18 espèces de termites ont été trouvées sur les tas de bois, mais 10 seulement avec une fréquence dépassant le %. Une description détaillée et une clé d’identification sont proposées pour ces espèces.La diversité des termites est plus importante dans les milieux forestiers naturels. Les résultats montrent, qu’Heterotermes tenuis est l’espèce la plus fréquente quel que soit le milieu. Il y a une spécificité attractive de certaines espèces de termites pour telle essence plutôt que telle autre.Enfin, la saisonnalité, correspondant au moment où l’on installe les échantillons de bois en forêt, joue un rôle dans l’apparition de termites sur telle ou telle essence de bois. Il existe dans chaque milieu des espèces qui peuvent potentiellement s’attaquer au bois des habitations The termites have a role key in the functioning of the ecosystem forest in particular the one of the recycling of the litter in organic matter. Nevertheless, some termites species are specialized in the degradation of the wood of the forests, but are considered plagues in humans place.In France, the problem « termites » linked by the buildings was treated only in the 90’s. The law n°99-471, voted by the 8 June 1999 defines the methods of implement of politics to fights in which are engaged all the actors: the government, the local groups, the professionals as well as the owners of buildings. The French Guiana-is in the map established by the FCBA that departments of France where the law is effective. Nevertheless, this “outre-mer” department remains today with a lot of gaps in terms of knowledge on its termites. We know in a manner exhaustive the number and the different types of xylophagous termites and we know too which are the principal families that are present in the buildings. But we don’t know to say which are the types of termites that are very interested in our lumber.The objective of this study is to identify the genera and termites species that attack themselves to three sorts of wood of weak or average durability (Gonfolo, Simarouba et Yayamadou) and to understand how these attacks produce themselves, in forest context, in link with variables of the environment, and the effect of the season of placement in contact.The Yayamadou is a Wood specie that atracts a lot of termites in French Guiana, to condition to have access to pile of wood of a sufficient volume (> 500cm3), it is the type that presents the biggest diversity of active termites. 18 species of termites were found on the wood piles, but 10 only with a frequency surpassing the 80%. A detailed description and an identification key are proposed for these species. The diversity of the termites is more important in the natural forest environments. The results show, that Heterotermes tenure is the type the does more frequent whatever the environment. There is an attractive specificity of some types of termites for such wood species rather than such other.Finally, the seasonality, corresponding the moment when we installs the wood samples in forest, plays a role in the appearance of termites on such or such wood species. There are in every environment of the types that potentially can attack the wood of the buildings. http://www.theses.fr/2012AGUY0571/document | Partager |
![]() | Evolution technologique des DCP en Polynesie francaise Auteur(s) : Leproux, E Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : French Polynesia started it's Fish Aggregating Device programme in June 1981 with the positioning of the first buoy offshore of the main island of Tahiti. Since then, 251 structures have been installed throughout the 5 archipelagoes of this French overseas territory. The shape and size of the devices have evolved 8 times over this period, however, a single model has not yet been adopted. Trials are currently underway using lighter structures similar to those found in the Indian Ocean. The anchoring lines have progressively been modified through better knowledge of material and product availability, as well as better understanding of environmental constraints. The programme is entirely financed by the territorial government and managed by the public sector. This ongoing technical assistance, aimed towards the local small-scale coastal fishery, is considered an important factor to maintaining this activity alive. Up until 1997, this economical support policy of outer island populations far from the metropolis central town, along with incidental fishing methods around FADs, have given mitigated results without nevertheless putting into cause this programme. The use of 'drifting handlines' retained at the surface by small indicator floats are one of the contributing factors to the degradation of the anchor lines. It is now commonly accepted that a new fishing strategy must be adopted so that professional coastal fishermen become more aware with regards to an expensive work tool due to local bathymetric conditions, so that fishing effort is increased through the development of better adapted fishing techniques, and finally so that community spirit rules over individualism.Original Abstract: Le programme d'ancrage de DCP en Polynesie francaise a vu le jour en juin 1981 avec l'implantation d'un premier dispositif au large des cotes de Tahiti. Depuis cette date, ce sont 251 structures qui ont ete installees dans les cinq archipels de ce pays d'outre-mer. La forme et la taille des bouees ont evolue huit fois sans etre definitivement arretees a un seul modele et des essais sur des structures legeres de type " Ocean Indien " sont en cours. Les lignes d'ancrage ont fait l'objet de modifications progressives en raison de meilleures connaissances des produits ainsi que des contraintes du milieu environnant. Ce programme est finance en totalite par le territoire de la Polynesie francaise et gere par le secteur public. Il s'adresse a la pecherie artisanale et cotiere qui considere depuis de nombreuses annees cette assistance technique comme un atout indispensable au maintien de son activite. La politique d'engagement de ce soutien economique jusqu'en 1997 aupres des populations d'iles et atolls tres eloignes de la capitale ainsi que l'incidence de la technique de peche la plus repandue autour des DCP ont abouti a des resultats mitiges sans pour autant remettre en cause ce programme. En effet, les lignes a main derivantes et retenues en surface par une petite bouee temoin sont un des principaux facteurs de degradation des lignes d'ancrage. Il est desormais reconnu par tous les intervenants qu'une nouvelle strategie doit etre deployee afin que les pecheurs cotiers professionnels soient mieux responsabilises face a un outil de travail onereux en raison de la bathymetrie environnante, pour que l'effort de peche soit accru par l'utilisation de techniques de peche mieux adaptees, et enfin que l'esprit communautaire prime sur l'individualisme. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15292/12649.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15292/ | Partager |
![]() | Characterizing swells in the southern Pacific from seismic and infrasonic noise analyses Auteur(s) : Barruol, Guilhem Reymond, Dominique, Fontaine, Fabrice, Hyvernaud, Olivier Maurer, Vincent Maamaatuaiahutapu, Keitapu Auteurs secondaires : Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Laboratoire Terre-Ocean ; Université de la Polynésie Française (UPF) Laboratoire de Géophysique, ; Commissariat à l'énergie atomique Laboratoire GéoSciences Réunion (LGSR) ; Université de la Réunion (UR) - Institut de Physique du Globe de Paris PLUME was financed by the French Ministère de la Recherche, Action Concertée Incitative (ACI) jeunes chercheurs Éditeur(s) : HAL CCSD Oxford University Press (OUP) Résumé : International audience A temporary network of 10 broad-band seismic stations has been installed in French Polynesia for the Polynesian Lithosphere and Upper Mantle Experiment (PLUME). All the seismic stations were installed either on volcanic islands or on atolls of the various archipelagos of French Polynesia in a manner which complements the geographic coverage provided by the regional permanent stations. The primary aim of PLUME is to image the upper mantle structures related to plate motion and hotspot activity. However, because of its proximity to all sites, the ocean is responsible for a high level of noise in the seismic data and we show that these data can also be used to analyse ocean wave activity. The power spectral density (PSD) analyses of the seismic data recorded in French Polynesia show clear peaks in the 0.05– 0.10 Hz band (periods between 10 and 20 s), which corresponds to swell frequencies. Clear peaks in this frequency band are also observed in infrasonic data recorded on Tahiti. Ground motion analysis shows that the swell-related seismic noise (SRSN) is linearly polarized in the horizontal plane and its amplitude decreases rapidly with the distance from the shore. The microseismic and the infrasonic 'noise' amplitudes show very similar variations from station to station and both are strongly correlated with the swell amplitudes predicted by the National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), wind-forced, 'WaveWatch' models. The swell direction can be estimated from SRSN polarization analysis but this has to be done with care since, for some cases, the ground motions are strongly controlled by the islands' anisometric shapes and by swell refraction processes. We find cases, however, such as Tahiti or roughly circular Tuamotu atolls, where the azimuth of the swell is in good agreement with the seismic estimates. We, therefore, demonstrate that the SRSN and the infrasonic signal observed in French Polynesia can be used in such cases as a proxy for swell amplitude and azimuth. From the continuous analysis of the data recorded in 2003 at the permanent seismic station PPTL in Tahiti, transfer functions have been obtained. This could provide a way to quantify the swell activity during the last two decades and, therefore, assist in the investigation of climate changes. ISSN: 0956-540X hal-01388809 http://hal.univ-reunion.fr/hal-01388809 http://hal.univ-reunion.fr/hal-01388809/document http://hal.univ-reunion.fr/hal-01388809/file/Barruol_swell_GJI2006.pdf DOI : 10.1111/j.1365-246X.2006.02871.x | Partager |
![]() | Long-term presence of tree species but not chemical diversity affect litter mixture effects on decomposition in a neotropical rainforest Auteur(s) : Barantal, Sandra Roy, Jacques Fromin, Nathalie Schimann, Heidy Hättenschwiler, Stéphan Auteurs secondaires : Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD [France-Sud]) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Institut national de la recherche agronomique [Montpellier] (INRA Montpellier) - École pratique des hautes études (EPHE) - Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro) - Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UM3) - Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro) Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Springer Verlag Résumé : Plant litter diversity effects on decomposition rates are frequently reported, but with a strong bias towards temperate ecosystems. Altered decomposition and nutrient recycling with changing litter diversity may be particularly important in tree species-rich tropical rainforests on nutrient-poor soils. Using 28 different mixtures of leaf litter from 16 Amazonian rainforest tree species, we tested the hypothesis that litter mixture effects on decomposition increase with increasing functional litter diversity. Litter mixtures and all single litter species were exposed in the field for 9 months using custom-made microcosms with soil fauna access. In order to test the hypothesis that the long-term presence of tree species contributing to the litter mixtures increases mixture effects on decomposition, microcosms were installed in a plantation at sites including the respective tree species composition and in a nearby natural forest where these tree species are absent. We found that mixture decomposition deviated from predictions based on single species, with predominantly synergistic effects. Functional litter diversity, defined as either richness, evenness, or divergence based on a wide range of chemical traits, did not explain the observed litter mixture effects. However, synergistic effects in litter mixtures increased with the long-term presence of tree species contributing to these mixtures as the home field advantage hypothesis assumes. Our data suggest that complementarity effects on mixed litter decomposition may emerge through long-term interactions between aboveground and belowground biota. ISSN: 0029-8549 hal-01032393 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032393 DOI : 10.1007/s00442-011-1966-4 | Partager |