![]() | « L'affaire Marny », entre fait divers et fait social Auteur(s) : PULVAR, Olivier Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Le documentaire français, La panthère noire (2011) retrace un épisode marquant de la Martinique des années 1960, qui conduit à vingt quatre ans, Pierre-Just Marny, un petit délinquant de quartier à Fort-de-France, à se métamorphoser en l'ennemi public numéro un, avant de se voir incarcérer et devenir le plus vieux détenu de France. Ce documentaire s'inscrit dans un mouvement récent de réalisateurs qui positionnent la production audiovisuelle à la fois, comme trace mémorielle au service du faire histoire et source informative pour transmettre la connaissance sur des faits historiques 1. Achevé quelques mois après le suicide tragique de Pierre-Just Marny, ce documentaire de Jérome Gluzicki nous offre une opportunité d'observer l'émergence des médias de masse et de la presse écrite ainsi que leur rôle dans un territoire français d'outre-mer en pleine mutation sociale et culturelle durant ces années 1960. Jusqu'à quel point, cette réalisation nous rappelle que l'offre médiatique d'une manière générale (production médiatisée) et son accès par nos concitoyens en particulier (consommation) demeure un signe valorisé de modernité ? Plus qu'un support d'étude proprement dit, le documentaire La panthère noire nous sert ici, à proposer l'analyse d'un phénomène social à partir de processus de communication au coeur desquels les médias de masse occupent une place centrale. L'objet de cet article est donc d'expliciter la logique des communications médiatisées appliquée au contexte local martiniquais, et dont on pense généralement qu'elle répond à des spécificités qui l'exclurait d'une dynamique d'intégration plus globale. Pierre Just Marny, jusqu’au bout du silence. 1963-2011 / 48 ans de prison hal-01152912 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01152912 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01152912/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01152912/file/Affaire%20Marny.pdf | Partager |
![]() | Entrepreneuriat : Quelle voie pour le développement d'Haïti? Auteur(s) : Barone Visigalli, Egle Boungou, Gaspard Ciguino, Hubermane Daniel, Marie Evadie Diallo, Oumar Duchêne, François Faouzi, Hassan Gowreesunkar, Vanessa Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En Haïti, rien ne semble être planifié et pensé sur le long terme, raison sans doute pour laquelle l’entrepreneuriat ne joue pas un rôle prépondérant dans le développement de l’économie du pays (Financial Times, 2015). Cette vision sur le court terme qui est celle de la majorité de la population -à savoir les pauvres- n’est cependant pas une vérité absolue puisque le groupe largement minoritaire de la population, les riches ou encore l’élite économique, compte des entrepreneurs au sens des pays riches, c'est-à-dire des personnes ayant une vision de l’entreprise sur le long terme avec pour perspective la croissance de l’entreprise et l’enrichissement personnel, parfois « saupoudré » ,ici et là, d’une touche sociale par rapport à la montée en puissance du phénomène Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Ce numéro spécial sur l’entrepreneuriat en Haïti se veut force de propositions (pratiques) pour que l’entrepreneuriat ait droit de cité comme force motrice du développement d’Haïti. Si comme le dit l’entrepreneur Jerry Tardieu : investir et s’investir en Haïti est un acte de foi, que faire pour faire pour que l’entrepreneuriat soit un moteur de développement durable en Haïti ? Telle est la question centrale de ce numéro spécial. L’entrepreneuriat en Haïti a longtemps été marqué – notamment dans la partie formelle – par la dominance du commerce opéré pour une large part par des immigrés moyen-orientaux (Syriens, Libanais, etc.) et de grandes entreprises étatiques. L’économie haïtienne a entamé depuis les trois dernières décennies un élargissement de son entrepreneuriat à travers la privatisation des monopoles d’Etat et, récemment, se précise l’engouement des jeunes pour la création d’entreprises. Si pour certains analystes comme Lundahl (2010), l’entrepreneuriat communautaire a échoué en Haïti, il n’en demeure pas moins que la micro finance a connu un développement tel, qu’elle a démocratisé l’accès au financement et permis le développement d’une multitude de micro-entreprises (Paul, Daméus & Garrabé, 2011). In Haiti, nothing seems to be planned in advance. Everything seems to happen by chance, hence the reason why entrepreneurship is a heavy weight in the GDP of the country (Financial Times, 2015). This non strategic and short term vision of entrepreneurship in Haiti is peculiar to the vast majority of the population, that is to say the poor. However, this does not happen across the board as the rich (the minority of population) also called the ‘elite’ have a perception of entrepreneurship similar to developed countries where entrepreneurship is seen as a long term strategy with so called Corporate Social Responsibilities (CSR). This special issue about Haiti is to find practical solutions to ensure that entrepreneurship can play a major role in the economic development of the country. Jerry Tardieu, a Haitian entrepreneur, claimed that investing in Haiti is a proof of faith in the country’s potential. What can be done to turn entrepreneurship into a sustainable tool for the development of Haiti? This is the central research question of this special issue. For a while, leading entrepreneurs in Haiti were from the Middle East (Syria, Liban, etc) and public companies. However, over the last three years, entrepreneurs in Haiti have come from different backgrounds. Also, more and more young people are getting into entrepreneurship and many public companies have been privatised. Despite the fact that for some analyst’s entrepreneurship in Haiti has totally failed (Lundahl, 2010), the development of micro finance over the last few years has democratized access to funding, enabling development of a multitude of micro-enterprises (Paul & Dameus Garrabé, 2011) (Paul, Daméus & Garrabé, 2011). En Haití, nada parece estar planificado y pensado en el largo plazo, probablemente es la razón por la cual la iniciativa empresarial no está jugando un papel importante en el desarrollo de la economía (Financial Times, 2015). Esta visión a corto plazo es el de la mayoría de la población. Sin embargo, no es una verdad absoluta ya que el grupo de población en gran minoría, los ricos o la élite económica, los empresarios responsables de los efectos de los países ricos es decir, las personas con una visión de negocio a largo plazo con la perspectiva del crecimiento de la empresa y de enriquecimiento personal, aunque a veces 'salpicado aquí y allá de un toque social, en comparación con el aumento del fenómeno de la Responsabilidad Social Corporativa (RSC). Este número especial sobre el emprendimiento en Haití quiere suscitar propuestas (prácticas) para que la iniciativa empresarial llega a ser citada como una fuerza impulsora en el desarrollo de Haití. Si, como lo dice el empresario Jerry Tardieu, invertirse e invertir en Haití es un acto de fe, ¿que hacer para que el espíritu empresarial sea un motor para el desarrollo sostenible en Haití? Esta es la pregunta central de este número especial. Emprendimiento en Haití durante mucho tiempo ha sido etiquetado - sobre todo en la parte formal - por el predominio del comercio operado en gran parte por inmigrantes de Oriente Medio (Siria, Líbano, etc.) y las grandes empresas estatales. La economía haitiana ha comenzado las últimas tres décadas la expansión de la iniciativa empresarial a través de su privatización de los monopolios estatales y, desde hace poco, la moda de los jóvenes emprendedores. Aunque segun algunos analistas como Lundahl (2010), el emprendimiento comunitario no sucede Haití, el hecho es que las microfinanzas ha experimentado un desarrollo tal, se ha democratizado el acceso a la financiación, como permite el desarrollo de una multitud de microempresas (Paul & Dameus Garrabé, 2011). Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9541 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9541 | Partager Voir aussi |
![]() | Open Registers of Ships : A Gain for Small Island Economies ? : A Study from the Caribbean States ; La libre immatriculation des navires : un gain pour les petites économies insulaires ? : Étude à partir du cas d'États de la Caraïbe Auteur(s) : Angelelli, Pierre Auteurs secondaires : Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université des Antilles-Guyane Fred Célimène Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Some States host Open Registers (also known under the pejorative term of “flags of convenience”): ships are registered regardless of their actual owners’ nationality or residence, and thus States enable them to escape from their country of origin’s legal framework. By being an aspect of globalization, this phenomenon has been growing up for 30 years, and is nowadays widespread, or even universal. Because each State fixes the conditions for implementation of its right to register ships, the phenomenon is a legal one. But it has strong economic implications too. Indeed, the laws of the State of registration – namely “flag state” – determine certain costs or some advantages for the company that adopts it, and can be attractive or repellent as for them.This work proposes an economic reading of the open registers of ships as a recent object of economics and tries to highlight the contribution of this activity to small islands’ economies, especially through some Caribbean examples (the Caribbean is by the way the historical cradle of this activity and offshore financial centres).Based on data concerning the last 30 years and 7 open-registry countries of the Caribbean (Gross Domestic Products and some items of the balances of payments), the research conducted here shows that, except perhaps Antigua, no significant correlation exists in host countries between the fleets registered and the economic gains : the “open registration” is not, by itself, a gain for small island economies surveyed. Certains Etats pratiquent la libre immatriculation, également connue sous le terme péjoratif de « pavillons de complaisance » : ils enregistrent des navires chez eux sans considération de la nationalité ou de la résidence effective des propriétaires, et leur permettent ainsi d’échapper au cadre légal de leur pays d’origine. Aspect de la mondialisation, le phénomène qui a pris de l’ampleur dans les 30 dernières années est aujourd’hui largement répandu, voire universel.Au-delà des aspects juridiques (chaque Etat organise son droit à immatriculer les navires), la libre immatriculation a des conséquences économiques fortes car la législation de l’Etat d’immatriculation – dit « Etat du pavillon » – détermine certains coûts ou certaines facilités pour l’entreprise qui l’adopte.Le présent travail propose une lecture de la libre immatriculation des navires en tant qu’objet récent de la science économique et tente, à ce titre, de lever le voile sur la portée de cette activité sur les pays d’accueil, en prenant le cadre restreint de petites économies insulaires de la Caraïbe, berceau historique de cette activité et des centres financiers offshore.Sur la base de données économiques sur 30 ans concernant 7 pays de libre immatriculation de la Caraïbe (produits intérieurs bruts et éléments des balances des paiements), la recherche menée montre qu’hormis peut-être le cas à approfondir d’Antigua, aucune corrélation significative n’existe entre le nombre de navires immatriculés et les gains économiques dans les pays d’accueil. Ces résultats vont dans le sens des critiques de la libre immatriculation : cette activité ne présente pas, en soi, un gain pour les petites économies insulaires étudiées. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00697681 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess NNT : 2012AGUY0508 tel-00697681 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00697681 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00697681/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00697681/file/12angelleli.pdf | Partager |
![]() | Les SIC à l'Université, entre dépendance et autonomie Auteur(s) : Pulvar, Olivier Auteurs secondaires : Groupe d'Études et de Recherches en Espace Créolophone et Francophone (GEREC-F) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) SFSIC Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience L'inscription institutionnelle des Sciences de l'information et de la communication dans le système universitaire français reste marquée par la quête incessante de légitimité dans le champ académique mais aussi, par l'intégration objective d'une demande sociale. Le développement des activités de recherche et d'enseignement en SIC est historiquement lié à l'initiative d'enseignants-chercheurs connus et reconnus dans leur discipline d'origine généralement plus ancienne. Cependant, la prise en compte progressive des pressions externes par l'institution universitaire, renforçant la position des acteurs impliqués dans ce mouvement au sein de leurs établissements a pu contribuer au succès du phénomène. La création sous tutelle disciplinaire d'une filière d'enseignement et d'une structure de recherche en SIC à l'Université Antilles-Guyane, puis le développement autonome de l'interdiscipline dans l'établissement, révèlent les limites d'une vision dogmatique de la communication. Ici comme ailleurs, les enseignants-chercheurs en SIC ont intégré les transformations sociales de l'institution universitaire en temps réel pour se repositionner dans le dispositif d'enseignement et de recherche. Les Sciences de l'information et de la communication (SIC) se caractérisent par leur extrême nouveauté dans le paysage de l'enseignement et de la recherche scientifique française en zone Caraïbe. On peut très raisonnablement faire coïncider l'existence d'une filière d'enseignement et d'une structure de recherche en SIC à l'Université Antilles-Guyane (UAG) 1 avec des faits et des Questionner les pratiques d'information et de communication. Agir professionnel et agir social Bordeaux, France Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01152864 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01152864 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01152864/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01152864/file/SIC_dependance_autonomie.pdf | Partager |
![]() | Les réseaux familiaux « Hloua » de la côte béninoise dans les migrations de pêche en Afrique de l’Ouest et du Centre : entre continuité et rupture Auteur(s) : Alladatin, Judicaël Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le débat théorique sur les migrations et la famille connait une ambivalence allant du postulat de la migration comme une logique « individualiste » et de distanciation de la famille à celui de la migration vue comme une stratégie de survie portée par le réseau familial. C’est dans le but de contribuer à ce débat que le présent texte aborde l’analyse du processus migratoire sous l’angle des stratégies déployées par les migrants « Hloua » de la côte béninoise. Quatre dimensions ont particulièrement retenu notre attention : la prise de décision, le financement et l’organisation du voyage, l'intégration dans le milieu d’accueil, et les rapports maintenus avec le milieu d'origine.L’analyse s’appuie sur les récits de migration collectés auprès de migrants de retour ou de membres de familles restés au village, ceci dans le cadre d’une enquête plus large sur la pauvreté et les stratégies de survie dans le milieu de la pêche artisanale (Avloh, Ayiguinnou et Agoué) au Bénin. Cette analyse de récit a été complétée par des analyses de type quantitatif sur la fréquence des recours pour l’organisation et la prise de décision, la fréquence de recours pour l’insertion résidentielle et professionnelle, et le montant des envois de fonds. Les résultats montrent la place centrale du réseau familial le long du processus migratoire depuis la prise de décision, l’organisation du voyage, le « confiage » de la femme et des enfants du migrant, à l’établissement résidentiel et l’insertion professionnelle dans le milieu d’accueil. Ce réseau organise et structure efficacement le phénomène migratoire en intervenant lors des étapes décisives. Cependant, une fois insérés, les rapports maintenus avec le réseau familial se limitent pour la plupart à une solidarité affective, caractérisée par des contacts téléphoniques ou transferts de message et quelques envois de fonds largement en deçà des attentes. Ce qui fait dire de plus en plus que le migrant diminue le capital social de la famille sans pour autant y contribuer de façon substantielle sur le plan financier : Un paradoxe qui pourrait bien trouver son explication dans les recherches futures sous une perspective dynamique des migrations. The theoretical debate on migration and family is ambivalent. Migration can be seen from an “individualist’’ and distant logic of the family or, on the other hand, migration can be viewed as a strategy of survival for the family network. It is in the objective of contributing to this debate, the present article will analyze the migration process from a migrant strategy perspective, more specifically from the perspective of the “Hloua” migrants off the Benin coast. Four dimensions are of particular interest: the decision making process, the cost and organization of the trip, integration in the host community and the maintenance of relations with the host community. Within a large scale research on poverty and the strategies of survival of artisan fishing (Avloh, Ayiguinnou et Agoué) in Bénin, the present analysis is based on migration stories collected from returning migrants or from family members still living in the village. This story analysis has been completed with quantitative analyses on the frequency of the use of organization and decision making, the frequency of the use of residential and professional insertion, and the amount of remittances. The results show the central place of family ties during the migratory process from the start of the decision making process, the travel planning, the entrusting of the women and children of the migrant, to the residential establishment and the professional insertion in the host society. This network organizes and structures efficiently the migratory phenomenon by intervening during the decisive steps. However, once inserted, the connections maintained with the family network are limited for the majority to an affective solidarity characterized by telephone contacts or message transfers, and sometimes remittances sent back largely lower to the family’s expectations. This results more and more in the migrant diminishing the social capital of the family without always contributing in some substantially way on the financial side. A paradox which could find its explanation in future researches under a perspective of migrations’ dynamics. Bénin Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5785 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5785 | Partager |
![]() | Entre violence, sexualité et luttes sociales : le destin paradoxal du dancehall ; Violence, sexuality and social struggles, : the paradoxical destiny of dancehall music Auteur(s) : Marie-Magdeleine, Loïc Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Elbaz, Gilbert Résumé : Ce travail analyse le dancehall, dernière forme en date de la musique jamaïcaine, à travers les questions de violence et de sexualité. Cette musique rencontre des difficultés sur le plan local et international non seulement à cause des thématiques abordées mais aussi par la manière dont elles sont traitées. Ainsi, le traitement de la violence à travers le gun talk, ces textes faisant l’apologie des armes à feu, entraîne des critiques, on leur reproche d’être des incitations à la violence physique, psychologique, au désordre social et on juge leur influence négative. Par ailleurs, l’approche très explicite et très crue de la sexualité entraîne également des critiques du fait de la teneur misogyne et homophobe de certaines chansons.Par conséquent, cette étude du dancehall explique les raisons pour lesquelles le contexte particulier de la Jamaïque a conduit à ce genre de propos. Puis, elle démontre que les textes incriminés pour homophobie ou misogynie renferment une codification de la sexualité qui va au-delà de l’orientation sexuelle et de l’opposition hétérosexualité/homosexualité, pour ériger un modèle valorisant et valorisé en termes de pratiques sexuelles (le coït pénis/vagin). Pour répondre à ces questions, cette analyse s’appuie sur une série d’outils offrant une vision cohérente de cette musique : les travaux précédents sur le dancehall, les traductions d’un large éventail de chansons, l’utilisation de l’Internet qui permet de suivre les derniers déroulements de ce phénomène culturel en constante évolution et enfin les entretiens et les enquêtes menés sur le terrain. Completely different to play a part in the social unrest that this country is facing. The second part of the thesis focuses on the issues of violence and sexuality in dancehall music. It shows how politics and religion have a strong influence on the population and offer some legitimacy to the lyrics which lead to the controversies surrounding dancehall music. On the one hand, religion is the cornerstone of this society (although Jamaicans have integrated some principles and do not pay much attention to others) and determines what should be endorsed or rejected. On the other hand, the politicians apply some sort of physical and psychological violence to maintain their leading position. In addition, these politicians rely on the contempt for homosexuality to create cohesion within a society that is deeply characterized by divisions and tensions of all kinds. In the Jamaican context that is deeply influenced by patriarchal values, the individuals of the lower social strata (especially males) who experience difficulties to obtain a valorizing social status can turn to violence and criminal activities, and will hang to heterosexuality and “moral” sexual practices as vehicles to restored self-esteem (this vision of sexuality is one of the only valorizing aspects of masculinity that any individual can rely on regardless of their social status). Consequently, these sexual archetypes are expressed through the lyrics of dancehall music and are promoted by the artists of dancehall, self-proclaimed spokesperson for the Jamaican population. The third part addresses the issue of the perception of dancehall music on the international level through the issue of sexuality and homosexuality. This part shows that even though the language used by the artists can be hardly understood, some lyrics leave the listeners with different way of interpreting the message, especially when it comes to threatening some people physically or psychologically on the ground of sexual orientations and practices. These songs which express strong criticism towards some individuals have triggered vehement reactions from sexual minority groups. Different campaigns on the international level have forced the artists to tone down their lyrics. These campaigns show how the music is also utilized by these gay groups to fight against discrimination. Because of or thanks to the media attention that Jamaican music enjoys, the homosexuals are able to expose to the public opinion the physical and psychological violence they are experiencing in Jamaica. In addition, the close geographic, cultural and economic relationship between Jamaica and the USA shows, on the one hand, how homosexuality is perceived on the island as an imposed foreign value and on the other hand, how this Caribbean country is labeled as a homophobic nation. And finally, the influence of Jamaica on the international level allows us to analyze dancehall music in the French Caribbean islands. This chapter shows how these local artists can use the Jamaican codes and adapt them to their own reality when they correspond with the values of their own society. http://www.theses.fr/2013AGUY0728/document | Partager |
![]() | La problématique migratoire dans l'ultrapéripherie européenne : étude d'une fenêtre d'opportunité à travers les cas de la Guadeloupe et des Canaries Auteur(s) : Courrent, Lauwencia Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Universidad de La Laguna Asín Cabrera, Asunción Daniel, Justin Résumé : La problématique migratoire dans l’ultrapériphérie de l’Union européenne constitue un angle d’approche peu commun dans les études européennes. Espace de réflexion et de concertation qui cherche constamment à s’affirmer, l’ultrapériphérie européenne s’est, pour la première fois de son existence, penchée sur la thématique des flux migratoires. L’intérêt de cette situation sans précédent s’est confirmé lorsque la Commission européenne a officiellement décidé à travers sa communication du 12 septembre 2007 [COM(2007)507] intitulée « Stratégie pour les régions ultrapériphériques : bilan et perspectives », de prêter attention à la situation des régions ultrapériphériques (RUP) face au phénomène d’immigration. Si la plupart des travaux en la matière concernent les espaces nationaux ou transnationaux, rares sont ceux qui traitent d’un espace transrégional aussi éclaté géographiquement et dans sa composition juridico-institutionnelle.L’objet de la thèse porte ainsi sur la problématisation migratoire dans l’ultrapériphérie et l’étude de la fenêtre d’opportunité déclenchée par la communication de 2007. Ce qu’il s’agit d’observer, ce sont les conséquences de cette inscription à l’agenda européen pour l’espace ultrapériphérique sur cette thématique, à savoir la forme d’un processus d’élaboration d’un référentiel européen ultrapériphérique. Pour cela, il est nécessaire de comprendre les paramètres nationaux, régionaux, européens et ultrapériphériques qui englobent cet évènement.Cette étude de politiques publiques prend pour point de départ la notion d’européanisation définie de façon interactionnelle, et débouche sur un cadre théorique basé sur la Théorie du choix rationnel et l’Approche cognitive et normative. A l’aide de la méthode comparative, elle tente de confronter deux régions ultrapériphériques sélectionnées à cet effet : une région française, la Guadeloupe, et une région espagnole, les Iles Canaries. Deux archipels aux réalités juridiques, politiques et sociales différentes, ayant manifesté une inquiétude au sujet du phénomène d’immigration sur leur territoire dans la période précédant la prise en charge de 2007.L’analyse a mis en avant l’enchevêtrement de niveaux d’action publique assez complexe auquel sont confrontées ces régions. La diversité au sein de l’ultrapériphérie complique l’élaboration de bases communes au sujet de la question migratoire. Un processus d’européanisation directe dans l’ultrapériphérie a bien été lancé en 2007, mais reste à développer.L’objectif de la thèse est donc d’apporter des réponses aux difficultés observées, en menant une analyse assez précise de l’évènement de 2007. La démarche s’effectue en deux temps. D’une part, une analyse des paramètres internes (nationaux et régionaux) pouvant conditionner le processus étudié. D’autre part, un décryptage des racines conceptuelles et des premières observations de terrain pour comprendre la teneur du processus. TraductionDésactiver la traduction instantanéeMigration into the outermost regions of the European Union is an angle unusual approach in European studies. Space for reflection and dialogue that constantly seeks to assert, Outermost Europe has for the first time in its existence, addressed the theme of migration. The advantage of this unprecedented situation is confirmed when the European Commission formally decided through its communication of 12 September 2007 [COM (2007) 507] entitled "Strategy for the outermost regions: achievements and perspectives", pay attention the situation of the outermost regions (OR) face to the immigration phenomenon. If most of the work on the subject relate to national or transnational, few areas are those that deal with cross-regional space also broke geographically and in its legal and institutionnelle.L'objet composition of the thesis and deals with migration in problematisation outermost regions and the study of the window of opportunity triggered by the communication of 2007. what is observed, it is the consequences of this inscription on the European agenda for the outermost space on this theme , namely as a process of developing a European outermost repository. For this it is necessary to understand the national parameters, regional, European and outermost encompassing évènement.Cette this policy study takes as its starting point the notion of Europeanization set of interactional way, and results in a theoretical framework based on Theory of rational choice and cognitive and normative approach. Using the comparative method, she tries to confront two outermost regions selected for this purpose: a French region, Guadeloupe, and one in Spain, the Canary Islands. Two archipelagos legal realities, different political and social, have expressed a concern about the phenomenon of immigration on their territory in the period preceding the care 2007.L'analyse highlighted the tangle of levels rather complex prosecution faced by these regions. The diversity of the outermost regions complicates the common foundations for development on the migration issue. A direct Europeanization process in the outermost regions has been launched in 2007, but remains développer.L'objectif of the thesis is to provide answers to the difficulties observed, leading a fairly accurate analysis of the event 2007. The process is carried out in two stages. On the one hand, an analysis of internal parameters (national and regional) that can condition the studied process. On the other hand, a decryption conceptual roots and the first field observations to understand the content of the process http://www.theses.fr/2015AGUY0826/document | Partager |
![]() | 1914-2014, un siècle d’anthropophagie féminine dans l’art brésilien : pertinence et actualité ? ; 1914-2014, a century of female anthropophagy in brazilian art : relevance and topicality ? Auteur(s) : Hugues, Henri Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Berthet, Dominique Résumé : Au début du vingtième siècle, une rupture radicale et fondatrice de modernité artistique eut lieu au Brésil. Cette modernité se démarque de celle d’Europe par la prise de conscience des distances géographiques, culturelles et politiques vis à vis de l’Europe et surtout de l’ancienne puissance coloniale, le Portugal, par la recherche de son identité à travers la multiplicité des métissages du Nouveau Monde, ses mythes et son histoire réelle décolonisée. L’avant-garde brésilienne émerge autour de 1928, à travers les Manifestes anthropophages d’Oswald de Andrade (1890-1954) qui est donc le fondateur des anthropophagies, que l’on peut définir comme un indianisme à rebours. Le ″mauvais sauvage″ exerce sa critique contre les impostures du monde. « La ″Descente anthropophagique″ n’est pas une révolution littéraire, ni sociale, ni politique, ni religieuse. Elle est tout cela à la fois ! Sa loi est simple : Ne m’intéresse que ce qui n’est pas à moi ! Loi de l’homme, loi de l’anthropophagie ! » . Elle prescrit donc la dévoration des modèles importés et leur digestion dans l’hybridation au nom de l’identité brésilienne, par déplacement de concepts freudiens : « L’anthropophagie c’est la transformation permanente du Tabou (manger de l’homme) en Totem (de l’identité brésilienne) ! » . Ici l’influence notable de la psychanalyse et de l’anthropologie est à resituer : le déplacement du tabou anthropophage demeure une transgression symbolique, une métaphore, mais la référence anthropophagique ne concerne pas que la période précolombienne, car elle se réactualise. Nous nous proposons d’étudier ce phénomène à travers quatre questions : 1°- Quelles relations existent entre l’anthropophagie, l’histoire, l’esthétique et l’idéologie ? 2°- Quelle est la place des femmes artistes brésiliennes dans l’émergence de ce mouvement, compte tenu de leur présence décisive dès l’origine ?3°- Compte tenu de la résurgence rhizomique de l’anthropophagie dans la 2e moitié du XXe siècle, y compris jusqu’à aujourd’hui, quelle est la place des femmes artistes dans ce phénomène ? Y a-t-il continuité avec l’époque fondatrice ?4°- Etant donné ce qui précède, peut-on déduire qu’il existe un courant spécifiquement féminin dans l’anthropophagie d’hier et d’aujourd’hui ? Quelle est son importance réelle ? Quelles sont ses relations et postures par rapport à la postmodernité et à la mondialisation de l’art contemporain ? At the beginning of the twentieth century, in Brazil, a radical artistic rupture took place, which marked the beginning of a new era. The resulting modernity differed from its European counterpart by the awareness of geographical, cultural and political distances that alienated Brazil from Europe and more specifically from its former colonial owner, Portugal. Brazilian modernity sought to define its identity through important basic elements that constitute the stuff that the New World is made of: cross-breeding, mythology and post-colonialism. The Brazilian avant-garde emerged around 1928 with the publication of The Anthropophagy Manifesto by Oswald de Andrade (1890-1954), who is thus the founder of the Anthropophagy, that we can define as a backward step into a reinvented form of ″Amerindianness″. The ″bad savage″ voices his criticism against impostures of the world. « Anthropophagy art is not a literary revolution, nor is it a social plea, nor a political pamphlet, nor a religious tract. It is all these things at the same time. Its law is simple: everything that is not me is of interest to me. The law of men is the law of Anthropophagy ». It thus prescribes eating up imported models and digesting them through the process of hybridization in the name of Brazilian identity. By displacing Freudian concepts, «Anthropophagy is the permanent transformation of the Taboo (man-eating) into a Totem (Brazilian identity) ». The permeating influences of psychoanalysis and anthropology need to be put in perspective: the displacement of the anthropophagous taboo remains a symbolic act of transgression, a metaphor, but the anthropophagic reference does not concern the pre-Columbian period, because it is updated. We propose to study this phenomenon through four questions: 1°- What are the relations between Anthropophagy, history, esthetics and ideology? 2°- What is the place of women Brazilian artists in the emergence of this movement, taking into account their decisive presence right from the start? 3°- Taking into account the resurgence of Anthropophagy from the second half of the 20th century onwards, what is the place of women artists in this phenomenon? Are they pursuing the same interests as the founders of the movement?4°- Can we deduce that there exists a specifically female genre within the anthropophagic movement of yesterday and of today? If so, what is its relevance? Where does it stand with respect to the contemporary concepts of post-modernity and globalization in the present-day art world? http://www.theses.fr/2014AGUY0766/document | Partager |
![]() | Communication dans le système éducatif martiniquais et exclusion sociale Auteur(s) : Cidalise-Montaise, Marie-Dominique Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Ollivier, Bruno Résumé : Échec scolaire, délinquance, violence, exclusion, sont les fléaux de notre société moderne.À la Martinique dans les années 1950 un certain nombre de dispositifs furent mis en place pour tenter d’enrayer sinon de réduire l’ampleur du phénomène. Une maison de l’enfance et des dispositifs sanitaires et sociaux sont mis en place. Aujourd’hui face aux élèves en difficulté il existe également des structures diverses qui sont les classes spécialisées, les classes d’adaptation, les structures psycho-pédagogiques diverses. Et dans les deux cas sous couvert d’aide à l’enfance d’accompagnement et d’aides multiples des populations d’enfants ont vécu et vivent la marginalisation, l’exclusion car la différence affichée par la prise en charge de ces enfants constitue une représentation négative à leur encontre.Au cœur de notre problématique il y a la conviction que les choses peuvent changer. Il ne s’agit pas de prendre les acteurs sociaux pour des démiurges, de faire comme si ils pouvaient métamorphoser le monde à volonté, mais de bien comprendre ce qui se joue dans les interactions entre acteurs. Car il existe des forces dynamiques en présence dans les interactions d’enseignement, d’éducation, et d’assistance, ce sont les représentations.L’individu est habité par son capital culturel, il le porte en lui incorporé, inscrit dans son être biologique, dans son cerveau et son système nerveux, dans son être biologique, dans l’ensemble du corps pour un certain nombre de schèmes de perceptions et d’action, le capital culturel est l’une des variétés la moins détachable de son propriétaire. Chacun détient un capital culturel en même temps qu’il est ce capital, il lui doit sa singularité, son identité et tout ce qui lui permet d’entrer en relation avec le monde, et avec les autres.Par un retour réflexif, l’individu peut prendre conscience de son capital culturel, de ses représentations, d’une partie de son habitus, L’image qui résulte de cette prise de conscience enrichit l’ensemble des représentations, donc le capital culturel lui-même. L’image du capital culturel dont on dispose participe de l’image de soi et donc d’un processus complexe de valorisation ou de dévalorisation de soi.L’image de soi, de ce qu’on sait de ce qu’on sait faire se heurte de toute façon à l’image que nous revoient les autres, chacun apprend dès l’enfance à être jugé par sa famille puis par ses enseignants et les autres élèves. Chacun se sent jugé sur ce qu’il fait, et indirectement sur ce qu’il est ou paraît être, sur ce qu’il sait ou paraît savoir. Nul être ne peut se protéger complètement des jugements d’autrui, mais il peut essayer de les infléchir à son avantage, en particulier lorsque les jugements favorables lui vaudraient l’amour, et la reconnaissance des autres.Tel est l’enjeu fondamental de la relation éducative qui permettrait à l’élève dit en difficulté de majorer son ambition par une plus haute estime de lui même, et d’entrer ainsi dans une pédagogie de la réussite.Hier, certains élèves étaient condamnés par un système à quitter l’institution scolaire très tôt. Le regard du maître, les représentations qu’il avait des enfants pauvres ne leur permettait pas d’aller au-delà de l’école primaire et très vite ils intégraient le monde du travail. Aujourd’hui malgré une scolarité obligatoire jusqu’à seize ans les représentations que l’on a d’un élève peuvent avoir également des incidences sur son destin scolaire et l’amener à l’exclusion. C’est ce que nous allons tenter d’expliquer grâce à une expérimentation menée sur le terrain avec les différents acteurs du champ éducatif et les outils mis à leur disposition.Regard, représentations, réussite, échec sont les différents axes d’une problématique sur le jugement prédéterminé de l’enseignant et ses conséquences sur le destin de certains individus. La mission essentielle d'un enseignant étant de tout mettre en œuvre pour faire réussir tous ses élèves. School failure, delinquency, violence, exclusion, are the scourge of modern society.In 1950s Martinique a number of devices were put in place to try and stop or at least reduce the magnitude of the phenomenon. Juvenile institutions, health and social systems were put in place. Nowadays additional options are available such as specialized classes and other special educational structures. These systems unfortunately have resulted in the further marginalization and exclusion of entire generations of children, putting them under a negative light, against the core principal of the very programs that were meant to help them. At the heart of the problem is the belief that things can change. Our goal is not to portray social actors as if they could change the world at will, but rather to try and understand the interaction between the different actors. There are dynamics at play within the educational interactions and available support systems, which lead to certain representations of some of the students. The individual is inhabited by its cultural back-ground or layer. It is part of the biological being, brain and nervous system, part of his or her entire body, interfering with a number of perception patterns and actions. The cultural layer of any individual is actually the least detachable of all layers. The individual gets his or her sense of uniqueness, identity and everything that allows him or her to interact with the world and others from this cultural layer.When getting into further analysis we notice that the individual can become aware of his or her cultural heritage, of his or her representations or habits. The self-image that results from this awareness makes for a richer representation of the cultural layer which can trigger either high or low self-esteem. Our idea of our image usually clashes with the image received from others. Each and every one of us has in some way or the other been judged by his or her respective family, by teachers or other students in the classroom. Everyone feels judged because of his or her own actions, his or her appearance, or what he or she appears to know. Nobody can fully protect him or her-self from judgements passed from third parties, and in some circumstances one might attempt to use these judgements to their advantages, especially when they could lead to more empathy or acknowledgement from a third party.This is the fundamental issue of the educational relationship that would, by allowing struggling students to increase their ambitions by the way of higher self-esteem, allow for better success.In the past, some students were condemned by the system and led to leave the school system early. The way the teacher would perceive the student and poorer children in general did not allow the said student to go beyond elementary school and he or she would very soon join the workforce. Nowadays, despite mandatory education through age sixteen, the representation we have of each student can still affect academic performance and lead to exclusion. This is what we will attempt to explain through an experiment conducted with the different actors in the education field and the tools at their disposal.Perception, performance, success, failure are the different axes of a problem that leads to the predetermined judgment of teachers and the consequences of said perception on the fate of some of the students, keeping in mind that an educator’s main task is to do everything in their power to pass all students. http://www.theses.fr/2015AGUY0850/document | Partager |
![]() | Contributions à l'étude des réseaux sociaux : propagation, fouille, collecte de données ; Contributions to the study of social networks : propagation,mining,data collection Auteur(s) : Stattner, Erick Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Collard, Martine Résumé : Le concept de réseau offre un modèle de représentation pour une grande variété d'objets et de systèmes, aussi bien naturels que sociaux, dans lesquels un ensemble d'entités homogènes ou hétérogènes interagissent entre elles. Il est aujourd'hui employé couramment pour désigner divers types de structures relationnelles. Pourtant, si chacun a une idée plus ou moins précise de ce qu'est un réseau, nous ignorons encore souvent les implications qu'ont ces structures dans de nombreux phénomènes du monde qui nous entoure. C'est par exemple le cas de processus tels que la diffusion d'une rumeur, la transmission d'une maladie, ou même l'émergence de sujets d'intérêt commun à un groupe d'individus, dans lesquels les relations que maintiennent les individus entre eux et leur nature s'avèrent souvent être les principaux facteurs déterminants l'évolution du phénomène. C'est ainsi que l'étude des réseaux est devenue l'un des domaines émergents du 21e siècle appelé la "Science des réseaux". Dans ce mémoire, nous abordons trois problèmes de la science des réseaux: le problème de la diffusion dans les réseaux sociaux, où nous nous sommes intéressés plus particulièrement à l'impact de la dynamique du réseau sur le processus de diffusion, le problème de l'analyse des réseaux sociaux, dans lequel nous avons proposé une solution pour tirer parti de l'ensemble des informations disponibles en combinant les informations sur la structure du réseau et les attributs des noeuds et le problème central de la collecte de données sociales, où nous nous sommes intéressés au cas particulier de la collecte de données en milieux sauvages The concept of network provides a model for representing a wide variety of objects and systems, both natural and social, in which a set of homogeneous or heterogeneous entities interact. It is now widely used to describe various kinds of relational structures. However, if everyone has an idea of the concept of network, we often ignore the implications that these structures have in real world phenomena. This is for example the case of processes such as the spread of a rumor, the disease transmission, or even the emergence of subjects of common interest for a group of individuals, in which the relations maintained between individuals, and their nature, often prove to be the main factors determining the evolution of the phenomenon. This is the reason why the study of networks has become one of the emerging areas in the 21st century called the "Science of networks." ln this thesis, we address three issues of the domain of the science of networks: the problem of diffusion in social networks, where we have addressed more particularly the impact of the network dynamics on the diffusion process, the problem of the analysis of social networks, in which we have proposed a solution to take full advantage of all information available on the network by combining information on both structure and node attributes and the central problem of the social data collection, for which we have focused on the particular case of the data collection in a wild environment. http://www.theses.fr/2012AGUY0569/document | Partager |