Décolonisons les arts Auteur(s) : Dambury, Gerty Auteurs secondaires : Donatien, Patricia Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Bibliothèque Universitaire ETC Caraïbe : Écritures Théâtrales Contemporaines en Caraïbe Description : Aux côtés de la chercheuse Françoise Vergès et de la comédienne Leïla Cukierman, Gerty Dambury, dramaturge et romancière, a co-dirigé l'ouvrage collectif "Décolonisons les arts !" (Ed. L'Arche, 2018). G. Dambury était l'invitée d'une conférence à la BU du campus de Schoelcher mardi 26 mars 2019. S'appuyant sur les témoignages et récits d'expériences d'une douzaine d'artistes français issus des « minorités visibles », ce livre interroge la place ou plutôt la non-place qui leur est faite, en vertu d'héritages culturels et intellectuels pesants, tant dans les perspectives d'accession à des postes de haute responsabilité dans les institutions publiques de ce secteur d'activité, que dans les possibilités d'accéder à des rôles qui ne les confinent pas dans des emplois subalternes de troisième zone en raison de leurs origines. Cinéma, arts plastiques, théâtre, danse... : c'est l'ensemble des acteurs du spectre artistique qui porte témoignage dans cet ouvrage. Gerty Dambury dialogue avec Patricia Donatien, professeure au département d'études anglophones, spécialiste de littérature et d'arts caribéens. Dans un second temps, elle répond aux questions de l'assistance. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19038 V19038 | Partager |
Art haïtien : une esthétique de la marge, entre imaginaire et syncrétisme Auteur(s) : Berry, Anne-Catherine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "L'impact des marges dans les capitales littéraires, artistiques, politiques" : journée d'étude, le 19 avril 2018. Université des Antilles Description : Anne-Catherine BERRY, Docteure en Arts, cadre son intervention sur la diversité de l'art haïtien. Haïti détient une histoire partagée par les espaces caribéens, une histoire qui s'articule sur la colonisation européenne, la domination et l'exploitation des populations natives et déportées. Les mémoires diasporiques, conséquences majeures de l'esclavage des africains, caractérisent également les différents espaces de la Caraïbe. Pour autant, elle se distingue fortement. En effet, la République d'Haïti représente la première République noire libre, qui obtient son indépendance en 1804. Dès lors, cette nation s'inscrit dans une société stigmatisée la tenant hors des normes établies par les sphères hégémoniques du pouvoir, politique, culturel, religieux... Dans le domaine de l'art, si durant tout le XIXe siècle les élites valorisent les Beaux-Arts, hérités de la période coloniale, à partir des années 1930-1950 se produit une forme de renouveau. Ce territoire est le lieu d'émergence de formes combinatoires de l'imaginaire et de la marge. Ainsi, se pose un certain nombre de questions au regard de la thématique proposée. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18140 V18140 | Partager |
Célébration de la tradition et du développement de l'intégration transfrontalière : conférence Auteur(s) : Emmanuels, Salomon Auteurs secondaires : Banda, Gilbert Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Association la vie dans les bois : 6e édition du festival Busi Konde Sama Description : Emmanuels Salomon de l'Université Anton de Kom s'interroge en langue sranan sur la question de l'héritage culturel et souligne les aspects positifs de la tradition transmise de génération en génération. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17251 V17251 | Partager |
Mots créoles et mots d'Hindi dans "The Swinging Bridge" de Ramabai Espinet Auteur(s) : Solbiac, Rodolphe Loading the player... Éditeur(s) : CASEE CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines CASEE CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines Résumé : Dans ce roman qui raconte le retour à Trinidad d'une canadienne, indo-trinidadienne, quadragénaire, Rodolphe Solbiac nous explique comment "la résurgence obsessionnelle de mots créoles et de mots d'Hindi constitue le point de départ de l'intrigue et annonce son articulation autour de la reconnotation positive de la créolisation et une récupération de la mémoire indienne". Rodolphe Solbiac nous montre la signification essentielle de cet élément de sémantique narrative : l'apaisement du mal-être indo-trinidadien nord-américain de son héroïne à travers la conciliation de son héritage indien et créole. Trinité-et-Tobago 21 Trinidad Droits : Document protégé par le droit d'auteur fichiers:HASHbfbbaaa3aa8c17a331c209 | Partager |
Mots créoles et mots d'Hindi dans "The Swinging Bridge" de Ramabai Espinet Auteur(s) : Solbiac, Rodolphe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CASEE : Cellule d'Aide Sociale et d'Epanouissement de l'Etudiant CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Kréyol bo kampis-nou", le 28 octobre 2009. Université des Antilles et de la Guyane Description : Dans ce roman qui raconte le retour à Trinidad d'une canadienne, indo-trinidadienne, quadragénaire, Rodolphe Solbiac nous explique comment "la résurgence obsessionnelle de mots créoles et de mots d'Hindi constitue le point de départ de l'intrigue et annonce son articulation autour de la reconnotation positive de la créolisation et une récupération de la mémoire indienne". Rodolphe Solbiac nous montre la signification essentielle de cet élément de sémantique narrative : l'apaisement du mal-être indo-trinidadien nord-américain de son héroïne à travers la conciliation de son héritage indien et créole. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/HASHbfbbaaa3aa8c17a331c209 HASHbfbbaaa3aa8c17a331c209 | Partager |
Patrimoine culturel festif et tourisme : une interaction en question : Quelle stratégie pour la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane ? Auteur(s) : Nicolas-Bragance, Fabiola Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Saffache, Pascal Résumé : La valorisation du patrimoine culturel, matériel et immatériel, trouve sa justification en tant que vecteur de différenciation, dans un contexte où le seul modèle touristique de type fordiste ne fait plus recette. Ce patrimoine dans lequel l’homme place du subjectif, des référents culturels et affectifs, voire même des symboles, serait donc à considérer comme une ressource, un vecteur de distinction des territoires, tant il est pourvoyeur d’authenticité. Ainsi, lorsqu’il joue un rôle de marqueur identitaire, le patrimoine peut-être mobilisé par les acteurs impliqués dans le développement local qui ont le souci de se démarquer et de mettre en avant leurs ressources les plus spécifiques, à des fins de développement économique.Les ressources culturelles festives, à l’image des carnavals antillais et guyanais et du Tour des yoles rondes de la Martinique, en plus de montrer un lien entre une identité locale, des traditions et un lieu, confèrent de la lisibilité et de la transparence aux territoires qu’elles investissent. Les fêtes locales sont, en effet, des formes spatiales vectrices de territorialité qui donnent à voir des formes d’enracinement et d’attachement aux lieux. C’est d’ailleurs la « cristallisation collective » (Jeudy, 2008) qui se joue autour de ces manifestations patrimoniales festives, qui contribue à leur conférer de la consistance ainsi qu’une non négligeable valeur marchande. A n’en point douter, elles ont la faculté d’établir la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane dans le cadre de la distinction, de l’attractivité et de la compétitivité. Néanmoins, n’est ce point utopique de croire, que la valorisation du patrimoine culturel festif des départements étudiés pourrait significativement participer à asseoir la pérennisation du tourisme ? En effet, l’organisation de la fête, surtout lorsqu’elle a une dimension identitaire poussée à son paroxysme, peut conduire au repli d’une société localisée sur elle-même. Partant de ce postulat, la rencontre entre touristes et populations locales peut s’avérer compromise, alors même que ces manifestations culturelles disposent de nombreux atouts à même de satisfaire un public touristique en quête d’authenticité et de vacances divertissantes. Cette rencontre est-elle souhaitée par les uns et les autres ? Est-elle seulement souhaitable ? Le patrimoine culturel festif peut-il sous-tendre une vraie activité touristique, tout en demeurant le garant d’une certaine stabilité sociale ? La prudence ne voudrait-elle pas qu’il faille plutôt craindre la menace qui pèse sur les biens culturels devenus trop rapidement des produits touristiques ?En réalité, les relations sont complexes entre une culture mise en fête et le développement du secteur touristique. Faut-il pour autant les considérer comme un « pari de l’inutile » (Lazzarotti, 2011) ?Le tourisme doit continuer à se penser comme un secteur économique indispensable au développement local, dans une perspective de durabilité. C’est d’ailleurs à ce titre que le volet social du développement durable trouve sa place au cœur même de notre réflexion, tant il constitue une composante majeure de ce que devrait être un produit touristique attractif et adapté aux substrats locaux. C’est ainsi que cette thèse explore et approfondit la problématique de la mise en relation entre un secteur touristique à pérenniser, et le riche patrimoine culturel festif dont disposent la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane. Ce travail de recherche poussent encore un peu plus loin la réflexion autour du développement de pratiques touristiques renouvelées et durables. Enhancement of cultural heritage, both tangible and intangible, is justified as a vector of differentiation, in a context where the only tourist Fordist model no longer recipe. Heritage in which man instead of subjective, cultural and emotional referents and even symbols, would be regarded as a resource, a vector distinction territories, as it is provider of authenticity. Thus, when a role marker of identity , heritage can be mobilized by the actors involved in local development that have the desire to stand out and highlight their most specific resources for economic development purposes . festive cultural resources, like the Caribbean and Guyanese carnivals and Tour round skiffs from Martinique, in addition to showing a link between a local identity, traditions and place , give the clarity and transparency territories they invest . Local festivals are indeed of vector spatial forms of territoriality that give rooting see shapes and place attachment. This is also the "collective crystallization" (Jeudy, 2008) that plays around these festive heritage demonstrations, which helps give them substance and a significant market value. A no doubt, they have the ability to establish Guadeloupe, Martinique and Guyana as part of the award, the attractiveness and competitiveness. However, this is unrealistic enough to believe that the enhancement of cultural heritage festive departments surveyed could significantly participate in sit sustainability of tourism? Indeed, the organization of the party, especially when it has a dimension of identity pushed to its limits, can lead to the decline of localized on society itself. Based on this assumption, the encounter between tourists and local populations may be compromised, even though these cultural events have many assets to satisfy even a tourist public in search of authenticity and fun holiday. This meeting it is desired by each other? Is it just desirable? The festive cultural heritage may underlie it a real tourist activity, while remaining a guarantor of social stability? Prudence does not she want that rather we should fear the threat to cultural property became too quickly tourism products? Actually, relationships are complex between a culture festival setting and development of the tourism sector. Should we all be regarded as a "bet the useless" (Lazzarotti, 2011)? Tourism must continue to think as an essential local economic development sector, with a view to sustainability. It is also for this reason that the social pillar of sustainable development finds its place at the heart of our thinking, as it is a major component of what should be an attractive tourism product adapted to local substrates. Thus this thesis explores and deepens the problem of linking between tourism to sustain, and the rich cultural heritage festive available Martinique, Guadeloupe and Guyana. This research push a little further reflection on the development of tourism practices renewed and sustained. http://www.theses.fr/2013AGUY0703 | Partager |
De la richesse de Saint-Pierre à sa ruine : deux facettes d’un tourisme patrimonial martiniquais Auteur(s) : Desse, Michel Hartog, Thierry Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) patrice Cosaert et François Bart patrice Cosaert et François Bart François Bart Éditeur(s) : HAL CCSD PUB Résumé : International audience The rich capital of the French Antilles, Saint-Pierre, was destroyed by the Pelée mountain eruption wich killed about 30 000 people on 8th May 1902. This town still nowadays looks overwhelmed by that tragedy despite the diversity of its natural and marine, religious and military, commercial and administrative heritage. Space was filled again without taking into account the sites and buildings which had existed previously, and efforts in favour of tourism have been limited. The authors first analyse the diversity of these patrimonies, then examine the views and purposes which have divided the people : preservation, development or ignorance. Ancienne et riche capitale, des Antilles françaises, Saint-Pierre fut détruite le 8 mai 1902 par l’éruption de la montagne Pelée, qui fit près de 30 000 morts. Cette commune donne toujours aujourd’hui l’impression d’être écrasée par cette tragédie, malgré la variété et la richesse de son patrimoine, naturel et marin, religieux et militaire, commercial et administratif. La réappropriation spatiale, s’est faite sans mémoire des lieux ; la mise en valeur touristique et restée limitée. Après avoir analysé la diversité de ces héritages, les auteurs s’interrogent ici sur les logiques qui ont opposé les acteurs, entre préservation, exploitation et ignorance. DESSE M, HARTOG T (2003). De la richesse de Saint-Pierre à sa ruine : deux facettes d’un tourisme patrimonial martiniquais. IXè journées de géographie tropicale, Patrimoines et développement dans les pays tropicaux. Sous la direction de P Cosaert et F Bart, Espaces tropicaux n°18, Pessac, pp 689-696. La Rochelle, France hal-01203474 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203474 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203474/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203474/file/Saint-Pierre%20Patrimoine.pdf | Partager |
SIMARC and BONAI youth and archaeology programs for 2009-2011 : an overview of heritage research and preservation activities ; SIMARC and BONAI youth and archaeology programs for 2009-2011 : an overview of heritage research and preservation activities ; SIMARC and BONAI youth and archaeology programs for 2009-2011 : an overview of heritage research and preservation activities Auteur(s) : Hurtault, Luis Lusia, Kess Hurtault, Luis Lusia, Kess Hurtault, Luis Lusia, Kess Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIAC : Association Internationale d'Archéologie de la Caraïbe Association Ouacabou Université des Antilles et de la Guyane. Faculté des lettres et sciences humaine Musée Départemental d'Archéologie Précolombienne et de la Préhistoire Extrait de : 24e congrès international de l'Association internationale d'archéologie de la Caraïbe, du 24 au 29 juillet 2011. Université des Antilles et de la Guyane" Résumé : Deux étudiants, Luis Hurtault et Kess Lusia, nous présentent le centre de recherche archéologique de Saint-Martin (SIMARC) et l'institut archéologique de Bonaire (BONAI) à travers quelques-unes de leurs activités de recherches et de préservation du patrimoine sur leurs îles, ainsi que leurs coopérations au niveau international. L'objectif commun est d'impliquer les jeunes à l'archéologie et à la sauvegarde de leur héritage culturel. Deux étudiants, Luis Hurtault et Kess Lusia, nous présentent le centre de recherche archéologique de Saint-Martin (SIMARC) et l'institut archéologique de Bonaire (BONAI) à travers quelques-unes de leurs activités de recherches et de préservation du patrimoine sur leurs îles, ainsi que leurs coopérations au niveau international. L'objectif commun est d'impliquer les jeunes à l'archéologie et à la sauvegarde de leur héritage culturel. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12051 V12051 V12051 V12051 | Partager |
Bali (Indonésie) : le patrimoine culturel contre ou avec le développement touristique ? Un paradis en sursis et le risque d’un tourisme de luxe non maîtrisé Auteur(s) : Michel, Franck Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article traite de la spécificité de l’activité touristique à Bali, fondée sur une identité locale forte et un riche patrimoine naturel et culturel mais aussi troublante en raison de l’importance et la complexité des jeux d’acteurs, ou encore des contextes sociaux, religieux et géopolitiques propres à ce territoire insulaire. Nous analyserons les liens pérennes ou non entre patrimoine et développement en focalisant sur ce qui fait l’image de marque de Bali sur les plans touristique et politique : le tourisme culturel. Cette étude de cas illustre les dynamiques d’acteurs dans le cadre de l’île de Bali où l’on constate une forte imbrication entre tourisme international, protection de l’environnement et promotion du patrimoine culturel. Vendue comme un paradis tropical, perçue comme l'île des Dieux, Bali se voit contrainte de mesurer les risques d'un tourisme culturel qui se transformerait trop rapidement en culture touristique. Des pistes seront proposées afin d’encourager l’ensemble des acteurs à œuvrer pour que le « dernier paradis » (last paradise) ne devienne pas un « paradis perdu » (lost paradise). Since the 1930s, Bali has been generally seen as a traditional tourism destination quite fashionable. Nowadays, a new kind of tourism, rather esoteric if not totally spiritual, is emerging on this small “paradise” often referred as a natural untouched and cultural preserved island. To attire more international tourists, the “Island of Gods”, as the tourism promoters still name this tropical holiday paradise, is now also targeting on the industry of “well-being”. This article deals about the specificity of the local tourism activity which is based on a strong cultural identity and a rich natural and also religious heritage. Uncontrolled development of this predatory industry brings also a lot of new problems, such as pollution or acculturation. Here, our aim is to focus and analyse the real and false ties between heritage, development and tourism, always by keeping in mind that the regional motto about tourism policy still is to encourage “cultural tourism” as a real model (a “brand”, in fact) of success. We especially try to explain, in this current work (still in progress), the touristic situation in the main cultural site located on the island: Ubud. This small city, really boosting during the last decade, is worldwide reputed for the rich cultural performances and seen as “the” artistic capital of Bali. Ubud offers also a perfect example of an intense and dynamic bond between cultural heritage and economic development. Often for the best and sometimes also for the worse. In this rural but international spot, it seems that tourism business allows the local population to live in better ways and, sometimes, even to reborn, culturally speaking! Our case study shows also the big threats behind the current tourism policy: the large scale business occurred by globalization and all the tourism opportunities thus provided cannot hide the real weakness that for sure also concern the balinese way of thinking and living. Cultural tourism could rapidly be transformed in a dangerous kind of tourism of the culture, with all the big (and bad) changes the Balinese don’t want to see happening on their lovely and holy island. So, the present reflection conducts us to think more deeply on some new and alternative ways of developing tourism in Bali. Finally, our aim is to think, first by listening to the desire of the Balinese themselves, in which best manner this “last paradise” will not become a “lost paradise”. Bali Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5385 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5385 | Partager |
De “Turistas” y “Viajeros” en el mundo trasnacional: retos, desafíos y problemas del turismo cultural-patrimonial Auteur(s) : Lacarrieu, Mónica Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En el contexto actual, en el que la Organización Mundial del Turismo vaticina el constante incremento del turismo, se habla, con más frecuencia que antes, del turismo cultural. Algunos especialistas especulan que el “turismo de/con identidad” –como también se lo denomina- viene avanzando por sobre el “turismo de sol y playa”. Sin embargo, la visión cuantitativista suele prevalecer respecto de la cualitativista, al mismo tiempo en que se consolidan ciertas naturalizaciones, como la relación estrecha que se ha establecido entre turismo cultural y patrimonio –particularmente en los últimos años, con el patrimonio “inmaterial”-. Es nuestro interés en este artículo, desnaturalizar cierta visión y los “lugares comunes” que contribuyen en la desproblematización del campo y de la noción. Es nuestro objetivo reflexionar críticamente sobre qué es y qué se espera del turismo cultural, el lugar que se otorga al turismo cultural en relación a los niveles de trasnacionalización y localización, focalizando en su vínculo problemático con el patrimonio y sobre la noción de autenticidad, cualidad visualizada como requisito imprescindible e indiscutible en la definición tanto del turismo como del patrimonio cultural. Dicha problematización será realizada desde el análisis complejo de diversas situaciones empíricas vinculadas a América Latina. Dans le contexte actuel de pleine croissance des flux touristiques, le thème du tourisme culturel prend une place de plus importante. Certains experts pensent que le "tourisme identitaire" -comme on l'appelle parfois-, va connaitre un regain d'intérêt par rapport au classique tourisme balnéaire. Cependant, la vision quantitativiste emporte généralement sur l'approche qualitative. Dans le même temps, le rapprochement s'opère entre le tourisme culturel et le patrimoine -en particulier ces dernières années avec un «patrimoine immatériel».Notre intérêt, dans cet article, est de déconstruire une certaine vision, faite de "lieux communs", qui contribuent à vider ce champ de recherche de toute problématique. Notre objectif est de réfléchir de manière critique sur ce qu'est et ce qui est entendu par tourisme culturel, sur la place donnée au tourisme culturel selon les niveaux de transnationalisation, en se concentrant sur sa relation problématique entre le patrimoine et la notion d'authenticité ; une qualité perçue comme condition préalable indiscutable dans la définition à la fois le tourisme et le patrimoine culturel. Cette problématisation est conduite à travers l'analyse de situations empiriques variées et complexes d’Amérique latine In the current context of growing tourist flows, the theme of cultural tourism is an ever important. Some experts believe that the "identity tourism" -as it is sometimes called-, will attract renewed interest at the expense of traditional seaside tourism. However, vision quantitativist generally outweighs the approach qualitative.Dans the same time, there is a reconciliation that occurs between tourism and cultural heritage (especially in recent years with an "intangible heritage").Our interest in this article is to deconstruct a vision, made of "platitudes" where this field of research is then emptied of any problem. Our goal is to reflect critically on what is and what is meant by cultural tourism, the importance given to cultural tourism as the levels of transnationalism, focusing on the problematic relationship between wealth and the notion of authenticity, a quality seen as indisputable prerequisite in defining both the tourism and cultural heritage. This problematization is conducted through analysis of empirical situations varied and complex in Latin America. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3792 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3792 | Partager |
Entre protection et valorisation : le patrimoine saisi par le droit Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La mise en œuvre des politiques publiques du patrimoine et, plus largement, de l’environnement, se réalise par des instruments normatifs qui traduisent leur appréhension et leur saisie par le droit. Les différents outils institutionnels, conventionnels, législatifs et réglementaires contribuent dans une large mesure à la protection du patrimoine et de la biodiversité, au même titre que ceux qui se situent dans les domaines politique, économique et social. La protection concerne aussi bien le patrimoine naturel et la biodiversité que le patrimoine culturel et immatériel. La nature et le contenu des dispositifs de protection, qu’elle soit mise en œuvre aux niveaux national, régional ou international, procèdent de paramètres et se réfèrent à des objectifs divers mais convergents, parmi lesquelles les problématiques identitaire et patrimoniale occupent une place souvent déterminante. Elle doit en outre prendre en compte la spécificité des milieux comme des sociétés, et la relation des populations et des communautés à leur patrimoine, aussi bien reçu que construit. The implementation of heritage public policies and, more widely, environmental policies, are carried out through legal instruments, which reveal the impact of the law on them. These different institutional, legislative and regulatory tools deeply contribute to the protection of heritage and biodiversity, as they do in the political, economical and social fields. The protec-tion they offer concerns as well natural, cultural and intangible heritage. The nature and methods of the protection, at the national, regional or international levels, result from para-meters and refer to different but convergent objectives, among which identity and heritage dimensions often have a decisive place. Moreover this protection must consider the specific environmental and social backgrounds, and the relation of the populations and communities with their heritage, let it have been received or built. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5374 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5374 | Partager |
" Nos ancêtres les Amérindiens ". La valorisation du patrimoine précolombien dans les Antilles Françaises Auteur(s) : Berard, Benoit Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Havard G. et M. Augeron Éditeur(s) : HAL CCSD Les Indes Savantes-Rivages des Xantons Résumé : International audience Les Antilles, lieu du premier contact entre Européens et Amérindiens, sont aujourd'hui un des centres majeurs du tourisme mondial. Il s'agit avant tout d'un tourisme balnéaire et de croisière. Cependant, la forte concurrence au niveau planétaire, et au sein même de l'archipel, a incité certaines îles à expérimenter d'autres formes de tourisme, en particulier le tourisme culturel. Dans les Antilles françaises le patrimoine amérindien, certes moins spectaculaire que celui présent dans les Grandes Antilles, a toutefois fait l'objet depuis les années 1930 d'une exploitation poussée, exceptionnelle même à l'échelle de l'archipel. Cette volonté de se présenter à autrui sous les traits d'un ancêtre aujourd'hui invisible ou quasi-invisible - l'Amérindien -, non seulement dans le paysage mais aussi dans les caractéristiques de la population, ne peut que surprendre. Faut-il voir dans la précocité de ce phénomène une conséquence lointaine des liens privilégiés qu'entretenaient Français et Amérindiens durant la période de contact ? Rien n'est moins sûr. La mise en valeur du patrimoine amérindien dans les Antilles françaises est plutôt à mettre en relation, comme on va le voir, avec l'évolution de la place occupée par ce pan de l'histoire dans le discours identitaire antillais. Un continent en partage. Cinq siècles de rencontres entre Amérindiens et Français Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess ISBN : 978-2-84654-356-9 hal-00968430 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00968430 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00968430/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-00968430/file/Nos_ancA_tres_les_amA_rindiens.pdf | Partager |
La fabrication patrimoniale de Teotihuacán : récit savant et projet pour le futur Auteur(s) : Anatole-Gabriel, Isabelle Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Afin de comprendre en quoi la patrimonialisation est susceptible de révéler un lien avec la notion politique et institutionnelle de développement, nous étudions les modalités savantes de fabrication du site de Teotihuacán, son insertion dans un récit national puis les formes de son internationalisation par le biais de son inscription, en 1987, sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Nous détaillons les liens entre l’archéologie nationale et l’anthropologie historique, ainsi que leur rapport à l’espace et aux territoires des cultures précolombiennes. Ainsi l' étude révèle que le lien historique avec le passé des populations précolombiennes mis au jour par la patrimonialisation du site a permis le rapprochement des deux composantes de l’identité mexicaine contemporaine, indienne et hispanique. Nous présentons ensuite, à partir de l’œuvre poétique d’Octavio Paz, les convergences entre le contenu historique et le contenu culturel dont les représentations du site sont porteuses. On montre ainsi que Teotihuacán a pris place dans un vaste territoire mental, culturel et mémoriel, servant à la constitution d’un projet pour le futur. To understand to what extent the heritage fabrication may reveal a link with the political and institutional notion of development, we study the learned modalities of making the site of Teotihuacán, its insertion in the national narrative then the forms of its internationalization by means of its registration, in 1987, on the UNESCO World Heritage List. We analyze the links between national archaeology and historic anthropology, as well as their relationship in the space and in the territories of the pre-Colombian cultures. The historical linkage between the contemporary Mexico with the past of the pre-Columbian populations revealed by the archaeological exploration of the site has made possible the reconciliation of both components of the contemporary Indian and Hispanic Mexican identity. From the Octavio Paz’s poetic work, we underline the convergences between the historic and the cultural contents whose representations carried by the site. We show that Teotihuacán took place in a wide mental, cultural and memory territory, being of use to the constitution of a project for future. Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6953 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6953 | Partager |
Postcolonial heritage in the Caribbean ; Patrimoine postcolonial dans la Caraïbe Auteur(s) : Pajard, Anne Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Until the end of the 20th century, heritage was mainly defined in the Caribbean, as in the entire world, by an european conception (linked with the formation of national identities), founded on the value of tangible heritage (rare, ancient objects, monuments and materials) as an historic proof of the value of cultures and peoples. Poets in the Caribbean hardly criticize this evidence that contributed to inferiorized people. Memory and imagination played a central role in the building of a Caribbean cultural identity. Poets tried to show how the common could rise from different patterns, diversity instead of unity, creation instead of fixity. Nevertheless, In the 21st century, frameworks are not available to deal with Caribbean heritage in its diversity (monuments, material, natural and intangible...) and complexity whereas it constitute a challenge for a sustainable society and can play a fundamental role in education as in tourism. Jusqu'à la fin du XXe siècle, le patrimoine dans la Caraïbe comme ailleurs dans le monde, répondait principalement à une conception européenne (liée à la formation des identités nationales) fondée sur la valeur positive du patrimoine matériel comme preuve historique de la valeur des cultures et des peuples. Les poètes caribéens ont déconstruit ce cadre, instrument de l'infériorisation des individus. La mémoire et l'imagination ont joué un rôle central dans la construction d'une identité culturelle caribéenne. Ils ont tenté de montrer que le commun pouvait émerger de modèles différents, opposant à l'unique, le divers et à la fixité, la création. Cependant, au XXIe siècle, la Caraïbe ne dispose pas d'un cadre pour traiter son patrimoine dans sa diversité (patrimoine matériel, immatériel, naturel) et sa complexité alors que le patrimoine constitue un défi pour le développement durable des sociétés et peut jouer un rôle fondamental dans l'éducation et le tourisme. Caribbean Studies Association annual conference Port-au-Prince, Haiti hal-01612909 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01612909 | Partager |
Mise en tourisme du patrimoine colombien : Appropriation et désappropriation en territoire indigène Auteur(s) : Guilland, Marie Laure Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : La Colombie cherche à devenir une destination touristique, elle essaye donc de changer son image internationale et met en avant des sites patrimoniaux. Le site archéologique étudié se trouve au nord de la Colombie au sein d'un parc naturel dont l'accès se fait après 6 jours de marche. La patrimonialisation faite par la Colombie est une manière de s'approprier les sites en écartant les enjeux identitaires. Ainsi, les vestiges sont ceux de civilisations disparues ce qui nie toute continuité culturelle des populations natives et les désapproprient de leur héritage ancestrale. Toutefois, le tourisme outre son intérêt financier est aussi un moyen pour les locaux de diffuser leur histoire, leur identité... Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12117 V12117 | Partager |
Tourisme « patrimonial » et mémoire : les sites industriel et agricole de Beauport et la Grivelière (Guadeloupe) Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La préservation et l’exploitation durable du patrimoine culturel, en particulier du patrimoine historique (et, accessoirement, scientifique), et sa mise en tourisme au service d’activités de loisirs et de découverte, suscitent de nouvelles formes et alimentent de nouvelles offres de tourismes, dites « alternatives », sur lesquelles elle s’appuie en retour.Le patrimoine historique de la Guadeloupe, tant agricole qu’industriel, longtemps délaissé et aujourd’hui redécouvert et remis en valeur, en constitue un exemple significatif, comme il en va dans d’autres territoires et pays de la Caraïbe. Il en illustre les potentialités tout en justifiant les attentes qui s’y attachent en matière de développement local tant touristique que plus général.La reconnaissance de la valeur patrimoniale et de l’intérêt culturel des sites concernés constitue toutefois un phénomène relativement récent, à travers leur sauvegarde et leur réhabilitation. Leur valorisation et leur ouverture au public vont de pair avec leur exploitation au profit d’un tourisme de mémoire marqué par une forte connotation pédagogique. The preservation and sustainable use of cultural heritage, especially historical (and, incidentally, scientific) heritage, and its introduction into tourism for the benefit of leisure and discovery activities, give rise to new forms and fuel new offers of tourism, called “alternatives”, on which they rely in return.The historical heritage of Guadeloupe, both agricultural and industrial, which has long been untouched and now being rediscovered and restored, is a significant example of this, as it is in other Caribbean territories and countries. It illustrates their potentialities while justifying the expectations that are attached to them in terms of local development both tourism and more general.Recognition of the heritage value and cultural interest of the sites concerned, however, is a relatively recent phenomenon, through their safeguarding and rehabilitation. Their valorisation and their opening to the public go hand in hand with their exploitation in favor of a tourism of memory marked by a strong pedagogical connotation. La conservación y el uso sostenible del patrimonio cultural, especialmente del patrimonio histórico (y, de paso, científico), y su asignacion al turismo en el servicio de la recreación y del descubrimiento, dan lugar a nuevas formas y nuevos acuerdos de suministro turismo "alternativo", en los que se basa en el rendimiento.El patrimonio histórico de Guadalupe, tanto agrícolas como industriales, y hoy a largo redescuidado y redescubierto, constituye un ejemplo significativo, como es el caso en otros territorios y países del Caribe. Esto ilustra sus potencialidades y justifica las expectativas para uno desarrollo local turistico como mas general.El reconocimiento de la valor patrimonial y de la importancia cultural de los sitios considerados, sin embargo, es un fenómeno relativamente reciente, a través de su protección y rehabilitación. Su desarrollo y su apertura al público van mano a mano con su explotación en beneficio de un turismo de memoria marcada por una fuerte connotación educativa. Guadeloupe Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11137 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11137 | Partager |