La mémoire du Bumidom chez le Martiniquais ; La mémoire du Bumidom chez le Martiniquais Auteur(s) : Hamou, Annie Hamou, Annie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Université des Antilles Extrait de : Ma thèse en 180 secondes, le 22 février 2020. Université des Antilles Description : La Guadeloupe, la Martinique avec des processus historiques parallèles, ont été et sont tributaires des mêmes logiques de politiques migratoires administrées par l'État français. De l'époque coloniale jusqu'à nos jours, ce sont les mouvements migratoires (immigration et émigration) qui ont contribué, d'une part, à modeler la démographie de ces Iles. Le BUreau pour le développement des MIgrations dans les Départements d'Outre-Mer (BUMIDOM) fut un organisme public français chargé d'accompagner l'émigration des habitants des départements d'outre-mer vers la France métropolitaine. L'approche du BUMIDOM par les concepts de mémoires offre une expérience analytique riche et unique en matière d'immigration et d'émigration. Dans ce contexte, la réalisation d'une étude comparative Martinique/Guadeloupe ayant pour objectif de définir des enjeux significatifs et des perspectives démographiques singulières à l'horizon 2030 n'est pas une tâche aisée. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20116 V20116 V20116 | Partager Voir aussi Bumidom Mouvement migratoire Bumidom Mouvement migratoire Martinique Guadeloupe Martinique Guadeloupe ; Télécharger |
Le cas particulier qui regarde les négresses : The Black Female Body in the Making of Eighteenth-Century French Subjectivity and Citizenship ; Le cas particulier qui regarde les négresses : The Black Female Body in the Making of Eighteenth-Century French Subjectivity and Citizenship ; Le cas particulier qui regarde les négresses : The Black Female Body in the Making of Eighteenth-Century French Subjectivity and Citizenship Auteur(s) : Mitchell, Robin Mitchell, Robin Mitchell, Robin Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ACH : Association of Caribbean Historians ACH : Association of Caribbean Historians ACH : Association of Caribbean Historians Extrait de : 46e colloque de l'Association des historiens de la Caraïbe, du 11 au 15 mai 2014. Résumé : ""Le cas particulier" s'intéresse à la place des femmes noires dans les discussions sur l'esclavage en France. Il affirme que dans quelques-uns des premiers écrits du XVIIIe siècle portant sur la question de l'importation des noirs en France métropolitaine, les femmes noires ont été l'objet d'une attention toute particulière. Un intérêt qui perdure jusqu'au milieu du XIXe siècle. " ""Le cas particulier" s'intéresse à la place des femmes noires dans les discussions sur l'esclavage en France. Il affirme que dans quelques-uns des premiers écrits du XVIIIe siècle portant sur la question de l'importation des noirs en France métropolitaine, les femmes noires ont été l'objet d'une attention toute particulière. Un intérêt qui perdure jusqu'au milieu du XIXe siècle. " Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14270 V14270 V14270 V14270 | Partager |
L'ethnicisation sur la scène de l'accès aux soins : quand les professionnels métropolitains caractérisent la culture et l'origine de leurs usagers noirs marrons Auteur(s) : Carde, Estelle Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane MINEA : Migrations, Interculturalité et Education en Amazonie Extrait de : "Enjeux de l'interculturalité et de la pluriethnicité dans la relation d'aide et de soins en Guyane" : colloque, du 9 au 13 décembre 2019. Université de Guyane Description : Estelle Carde interroge les processus d'essentialisation à l'oeuvre chez les professionnels de santé métropolitains exerçant en Guyane. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20070 V20070 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Le statut très particulier des Noirs libres et affranchis des îles de France et de la Réunion dans l'arrêté supplémentaire au Code civil du 1er brumaire an XIV - 23 octobre 1805 ; Le statut très particulier des Noirs libres et affranchis des îles de France et de la Réunion dans l'arrêté supplémentaire au Code civil du 1er brumaire an XIV - 23 octobre 1805 Auteur(s) : Maillard, Bruno Maillard, Bruno Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Le 1er brumaire an XIV (23 octobre 1805), le capitaine général Claude Decaen adoptait un arrêté complémentaire au Code civil, promulgué le 25 vendémiaire (15 octobre) dans l'archipel des Mascareignes. Réaffirmant le régime esclavagiste, le texte normatif, d'une légalité pour le moins douteuse, distingue par ailleurs nettement l'exercice des droits civils des « Blancs » de ceux des « Noirs libres et affranchis ». Doit-on y voir l'influence des mesures coloniales discriminatoires impulsées par le pouvoir métropolitain depuis l'avènement du Consulat et du Premier Empire ou/et la conséquence des politiques locales relatives au statut des gens libres de couleur développées dans les îles de France et de Bourbon depuis l'Ancien Régime ? Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16107 V16107 V16107 | Partager Voir aussi Esclavage Gens de couleur Révolution Noirs libre Esclavage Gens de couleur Révolution Noirs libre Télécharger |
Langue du droit et diglossie à la Martinique : étude de cas Auteur(s) : Confiant, Raphaël Loading the player... Résumé : Lors d’un procès, il se pose assez souvent des difficultés de compréhension dûes au bilinguisme en Martinique. Seulement, ces problèmes ne peuvent être résolus juste par l’intermédiaire d’un traducteur car ce sont parfois des problèmes d’adaptation du système judiciaire métropolitain dans son interprétation entre la langue française et créole. Incompréhension tant dans les termes créoles que les qualificatifs judiciaires français.Martinique 21 19 Droits : Document protégé par le droit d'auteur fichiers:HASHbd5e532bee52f8b187d1c5 | Partager |
L'école et la représentation du rôle des femmes et des hommes dans la société antillaise (Guadeloupe et Martinique, 1905-1921). Auteur(s) : Palmiste, Clara Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Représentations, pratiques, déconstruction du genre dans les sociétés caribéennes" : journée d'étude, le 14 novembre 2016. Université des Antilles Description : Clara Palmiste, Docteure en Histoire et Civilisation, développe son propos autour de l'histoire des rapports sociaux entre les deux sexes dans les sociétés post esclavagistes. Les processus d'assimilation que l'on retrouve dans ces sociétés post esclavagistes sont particulièrement présents dans les écoles. La chercheuse explique que l'adaptation du système métropolitain à la situation coloniale va être réclamée des deux côtés. Il y a deux mouvements qui se rejoignent, cette mission civilisatrice de métropole et d'autre part ce désir d'assimilation des populations antillaises. Ces mouvements sont perceptibles dans les discours de distribution de prix dans les écoles. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16335 V16335 | Partager |
Langue du droit et diglossie à la Martinique : étude de cas ; Langue du droit et diglossie à la Martinique : étude de cas ; Langue du droit et diglossie à la Martinique : étude de cas Auteur(s) : Confiant, Raphaël Confiant, Raphaël Confiant, Raphaël Année de publication : Loading the player... Extrait de : "Langage du droit et langage commun. Juristes et linguistes : quel regard sur la langue ?", le 19 janvier 2010. Université des Antilles et de la GuyaneRésumé : Lors d'un procès, il se pose assez souvent des difficultés de compréhension dues au bilinguisme en Martinique. Seulement, ces problèmes ne peuvent être résolus juste par l'intermédiaire d'un traducteur car ce sont parfois des problèmes d'adaptation du système judiciaire métropolitain dans son interprétation entre la langue française et créole. Incompréhension tant dans les termes créoles que les qualificatifs judiciaires français. Lors d'un procès, il se pose assez souvent des difficultés de compréhension dues au bilinguisme en Martinique. Seulement, ces problèmes ne peuvent être résolus juste par l'intermédiaire d'un traducteur car ce sont parfois des problèmes d'adaptation du système judiciaire métropolitain dans son interprétation entre la langue française et créole. Incompréhension tant dans les termes créoles que les qualificatifs judiciaires français. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/HASHbd5e532bee52f8b187d1c5 HASHbd5e532bee52f8b187d1c5 HASHbd5e532bee52f8b187d1c5 HASHbd5e532bee52f8b187d1c5 | Partager Voir aussi Justice Créoliste Linguistique Sémantique Justice Créoliste Linguistique Sémantique Justice Créoliste Martinique Martinique Martinique Télécharger |
La plage : reflet des fractures sociales et ethniques aux Antilles. Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Loin d’apparaître comme de simples interfaces, les littoraux de la Caraïbe sont constituésd’enclaves fonctionnelles qui se juxtaposent donnant une mosaïque créole polyéthnique(mosaïque raciale), aux fractures sociales et spatiales marquées (mosaïque sociale et spatiale).Dans ces îles paysannes qui traditionnellement tournent le dos à la mer, la plage a longtempsété perçue par les populations littorales et les pêcheurs comme une continuité de l’île de laplantation pour y habiter et y pêcher. Une marge ouverte à tous dont la population rurale seméfiait pour ne l’aborder que quelques heures dans l’année à Pâques ou à la Pentecôte.2 Tout au long du XX siècle, une véritable subversion du regard s’opère par les classesdominantes, bourgeoises et touristes qui investissent les plages, souvent celles qui n’étaientguère fréquentées. Quitter la plage peu à peu investie par les touristes pour les fonds blancsou la Baignoire de Joséphine constitue une nouvelle marque, une volonté de maintenir unehiérarchie sociale par la distance.3 Depuis quelques années, les plages deviennent des lieux d’hybridation entre les populationslocales et les touristes. Avec la tertiairisation des sociétés, les populations antillaises desclasses moyennes et défavorisées découvrent les plages qui occupent une place importantedans la culture (publicité, télé…) des jeunes générations. Les plages sont investies etdeviennent peu à peu des espaces conviviaux.4 La ségrégation sociospatiale demeure cependant dans les pratiques, les temps et même lesespaces occupés. Si certains îlets et fonds blancs, comme les plages s’ouvrent au plus grandnombre, la piscine privée, le yacht, l’îlet privé, l’enclave protégée permettent toujours deconserver distance et discrétion. De même la capacité financière nécessaire à la pratique decertains sports nautiques permet cette démarcation. Ainsi, touristes, Métropolitains et Antillaisdes classes moyennes ou appartenant à la bourgeoisie, se côtoient et se croisent mais nepratiquent pas forcément la même plage. ISSN: 1779-0980 hal-01202979 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202979 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202979/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202979/file/etudescaribeennes-693-4-la-plage-reflet-des-fractures-sociales-et-ethniques-aux-antilles.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.693 | Partager |
Les mémoires fragmentées de la migration : une histoire des Haïtiens en Guadeloupe Auteur(s) : Béchacq, Dimitri Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ANR : Agence Nationale de la Recherche CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Extrait de : "Histoires orales alternatives dans la Caraïbe, 19ème-21ème siècle" : colloque de clôture, du 19 au 21 novembre 2018. Agence nationale de la recherche, Centre national de la recherche scientifique, LC2S. Description : Cette intervention s'attachera à restituer les différentes étapes d'une recherche sur la migration haïtienne en Guadeloupe. Depuis les années 1970, la figure de l'étranger ? le métropolitain, le Dominiquais, l'Haïtien ? est posée comme la clef de voûte de la dramaturgie sociale et économique locale. Dans cette configuration, la figure générique de « l'Haïtien » occupe une place à part : elle repose sur une essentialisation de traits rendus spécifiques mais qui, dans ce contexte, renvoie à un profil socioprofessionnel, le travailleur agricole, majoritaire au tout début de cette présence haïtienne en Guadeloupe. Analyser comment cette figure générique est mobilisée depuis les années 1970 sur la scène guadeloupéenne permettra de décrire les situations et expériences migratoires qui composent cette présence haïtienne. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18325 V18325 | Partager |
Le carnaval cayennais ou l'entretien symbolique de frontières "ethniques" Auteur(s) : Hidair, Isabelle Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Historiquement le Carnaval cayennais avant les années 60 est créole, puis les vagues migratoires contribuent à créer un carnaval par groupes ethniques. Le carnaval est ainsi le reflet de la division ethnique de la Guyane, avec les créoles guyanais, les autochtones et les étrangers (dont antillais français et métropolitain). En effet, le discours sur la société guyanaise est une mosaïque de peuples, une société tolérante et métissée, fier de sa diversité et de sa multiculturalité. D'un simple défilé, il est devenu une grande parade où la compétition entre les groupes ethniques surtout le dimanche gras est forte. Le carnaval est alors une preuve d'intégration en définissant l'attitude a adopter pour se construire une identité et intégrer les frontières ethniques. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12099 V12099 | Partager |
Les migrants métropolitains à la Martinique : du désir migratoire au retour sur le projet Auteur(s) : Pulvar, Olivier Bruneteaux Patrick Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Etat et sociétés en Outre-mer" : colloque, les 27 et 28 novembre 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : Les deux intervenants rendent compte des résultats d'une enquête menée par leurs soins sur la migration de la population métropolitaine à la Martinique. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15287 V15287 | Partager |
Effet du milieu social sur la migration de formation post-bac Auteur(s) : Troadec, Bertrand Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ESPE de Martinique : Ecoles Supérieures du Professorat et de l'Education Extrait de : "Lutte contre les discriminations dans l'éducation" : journée d'étude, le 4 juin 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : Bertrand Troadec et Nicolas Lamic présentent leur travail sur l'"Effet du milieu social sur la migration de formation post-bac". L'objectif de la recherche est d'analyser les effets de facteurs socio-spatiaux (i.e. la localisation géographique d'établissements secondaires et la catégorie socioprofessionnelle du père) ainsi que des filières du baccalauréat, sur le choix d'une migration de formation fait par les futurs bacheliers martiniquais. L'hypothèse principale est que le capital social familial, opérationnalisé par l'interaction de ces trois facteurs, renforce ou affaiblit ce choix migratoire. Pour évaluer cette hypothèse, un questionnaire est proposé à 478 élèves de classes terminales de plusieurs établissements de la Martinique. Les résultats de l'analyse montrent que le choix migratoire vers la France métropolitaine apparaît le plus fréquent pour les élèves des établissements urbains, issus des catégories socioprofessionnelles supérieures et des filières scientifiques et économiques et sociales. Ces résultats permettent de valider le rôle joué par le capital social familial dans la migration de formation, à la Martinique. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15188 V15188 | Partager |
Du désir d’île à l’installation, les circulations migratoires des Métropolitains à la Martinique Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Le lien entre migration et Antilles françaises est souvent traité en termes d’émigrationinsulaire. En effet, les flux les plus nombreux correspondent encore à ce mouvement centripètequi s’explique par une situation sociale tendue du fait de l’inadaptation entre l’offre de travailet les jeunes adultes en trop grand nombre.2 Pourtant les mobilités venant de Métropole existent avec le retour des Antillais au pays,durant leur vie active ou pour leur retraite. Les Antilles attirent aussi les Métropolitains. Latertiairisation de l’économie, les investissements des grandes sociétés françaises ainsi queles dernières lois de défiscalisation ou celles concernant la création d’entreprises semblentconfirmer le mouvement. Une situation explicable jusqu’aux années 1970 du fait de l’absencede qualification locale mais qui pose aujourd’hui problème. Ces circulations migratoires quideviennent pérennes pour certains concernent les fonctionnaires mais aussi des entrepreneurs,des salariés mais également des personnes en situation sociale difficile, d’autres enfin quisuivent leur passion, circumnavigateurs, surfeurs ou rastas.3 Quels sont les moteurs de ces nouvelles formes de circulation migratoire entre la Francemétropolitaine et la Martinique ? Quelles sont ces nouvelles populations ? Quelle est leur placedans l’économie et dans la formation de territorialités spécifiques ? ISSN: 1779-0980 hal-01202994 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202994 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202994/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202994/file/etudescaribeennes-932-8-du-desir-d-ile-a-l-installation-les-circulations-migratoires-des-metropolitains-a-la-martinique.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.932 | Partager |
L'expérience de l'exportation de la chevrette Macrobrachium rosenbergii en Guyane française Auteur(s) : Lacroix, Denis Maubras, Yann Éditeur(s) : Ifremer Résumé : L'élevage de la chevrette Macrobrachium rosenbergii a été introduit en Guyane au début de la décennie 80 pour aider le développement économique de ce département. Les atouts naturels de cette région permettaient d'envisager d'emblée une culture d'exportation vers le marché métropolitain. Les premiers bassins sont ensemencés en 1983 et la production dépasse la capacité d'absorption du marché local dès 1986 (36 t.). La SICA des producteurs tente d'écouler en 1987 les dizaines de tonnes en stock sur le marché de gros de la métropole mais se heurte à la concurrence de produits similaires, beaucoup moins chers, en provenance du Sud-Est-Asiatique. En 1987, une étude de marketing montre qu'il existe un marché potentiel pour la chevrette à un prix élevé mais à des conditions précises : animal présenté en frais, sur place, dans le circuit de la grande distribution avec un nom et des fiches-recettes; information et animation auprès des chefs de rayon et de la clientèle finale. Suivant ces recommandations, une campagne est lancée en novembre 1988 avec l'aide de l'État et de l'Ifremer et donne d'excellents résultats: 44 tonnes vendues de janvier à décembre 1989 (soit 50 % de la production de la Guyane) à un prix de vente de 99,5 F/kg. La poursuite de l'opération par le groupement des producteurs en 1990 se solde par un échec en raison du manque de rigueur des producteurs et de leur incapacité à financer ce redéploiement. La démonstration a cependant été faite que la chevrette a une place de crustacé haut de gamme à condition d'être valorisée en fonction de la clientèle visée. Equinoxe (Ifremer), 1991-06 , N. 35 , P. 4-12 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00040/15154/12495.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00040/15154/ | Partager |
Raciser la société : un projet administratif pour une société domingoise complexe (1760-1791) Auteur(s) : Rogers, Dominique Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Société des américanistes Résumé : International audience L'auteur s'intéresse à la pertinence des termes " race ", " racisation " et " racisme " pour qualifier les processus à l'œuvre dans la société domingoise française de la fin du XVIIIe siècle. Elle distingue ce qui relève des politiques mises en oeuvre par les administrateurs métropolitains et les agents du pouvoir local pour lesquelles ces termes peuvent être pertinents, à certains moments (premier comité de législation), mais pas à d'autres (deuxième comité de législation). Elle leur oppose la diversité des comportements des différentes composantes de la population domingoise (Blancs, libres de couleur et esclaves) dont elle invite à approfondir l'étude. S'appuyant sur les travaux de Barbara Fields, elle fait l'hypothèse que la fin du xviiie siècle correspond à un moment charnière de l'histoire de la colonie où l'idéologie de la race se met en place et où la société domingoise hésite sur le fonctionnement social à adopter. ISSN: 0037-9174 hal-00820397 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00820397 | Partager |
La consommation des ménages dans la France d’outre-mer : quelles disparités avec la métropole ? Auteur(s) : Martin, Henri Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La dernière édition de l’enquête Budget de Famille (2010-2011) de l’Insee comporte un suréchantillonnage de logements dans les départements d’outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion et Mayotte devenue département français en 2011). Ces données permettent de dresser un panorama de la consommation des ménages résidant sur ces territoires. Des disparités peuvent alors être mises en évidence avec la France métropolitaine. En neutralisant des effets de structure des deux populations, il ressort que les ménages ultra-marins (à l’exception des Antilles) ont des dépenses de consommation plus faibles que les ménages métropolitains notamment pour les postes de l’alimentation, des loisirs et de la santé. Ils sont également un peu moins bien équipés en biens durables (véhicule, lave-linge, lave-vaisselle…). En revanche, quand on les interroge sur leur niveau de vie, les ménages ultra-marins ont — toutes choses égales par ailleurs — une perception plus positive de celui-ci que les métropolitains. Le département de Mayotte se singularise à la fois par les caractéristiques sociodémographiques de sa population, mais aussi par le faible niveau de consommation et d’équipement de ses ménages, corollaires d’un niveau de vie bien plus faible que dans les autres départements ultra-marins. The last INSEE Family Budget Survey (2010–2011) oversamples housings in overseas departments (Guadeloupe, Martinique, Guyana, Réunion and Mayotte). Those data allow us to draw up an overview of household consumption on those territories. Disparities can be highlighted with metropolitan France. Neutralizing structural heterogeneity of populations, it emerges that ultramarine households (with the exception of Caribbean France) have lower spending than metropolitan households, notably for food, leisure and health. They are also less equipped with durable goods (vehicle, washing machine, dishwasher…). When they are questioned about their standard of living, ultramarine households have – ceteris paribus – a more positive perception than metropolitan households. Mayotte stands out both by socio-demographic characteristics of its population but also by the low level of consumption and equipment of its households. This is the result of very low standard of living of the local population. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11323 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11323 | Partager |
Les équipements d'investigation du Gis Silvolab-Guyane Auteur(s) : Weigel, Jean Julliot, Catherine Petronneli, Pascal Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Ecole nationale du génie rural Résumé : Le Groupement d'Intérêt scientifique (GIS) Silvolab-Guyane coordonne, depuis 1992, les actions de recherche ou de développement sur la forêt tropicale en Guyane, à partir d'orientations scientifiques cadrées et sur financements publics. Les programmes sont exécutés par les chercheurs des organismes membres du GIS, éventuellement en partenariat avec des laboratoires métropolitains ou des instituts étrangers. L'objectif est d'enrichir les connaissances sur la description, la dynamique et l'évolution des écosystèmes pour mieux protéger, gérer ou valoriser la forêt en tant que ressource naturelle. Outre la réalisation conjointe de projets ciblés sur une problématique particulière, la mise en commun d'équipements transversaux tels les laboratoires, l'herbier de Cayenne, le centre de documentation de Kourou, mais aussi et surtout les stations de terrain et les dispositifs expérimentaux, sont des atouts majeurs du GIS. ISSN: 0035-2829 hal-01032106 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032106 | Partager |
L’expérience esclavagiste des habitations sucrières de la Caraïbe, un modèle occulté des cités ouvrières industrielles Auteur(s) : Duchêne, François Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En mettant côte à côte les modèles de construction des habitations sucrières caribéennes et des cités ouvrières métropolitaines, on constate de troublantes similitudes entre ces deux systèmes sociospatiaux. Chacun des modèles correspond à un stade différencié de l’expansion du capitalisme industriel : l’hypothèse défendue ici consiste à montrer que le discours hygiéniste serait venu occulter le recouvrement de ces deux modèles de logement patronaux, parce que le premier était largement entaché par la « question esclavagiste » dont l’industrialisme métropolitain, incarné dans le second, souhaitait se débarrasser. Et l’occultation de cette part d’héritage dans la mémoire du modèle des cités ouvrières pourrait s’expliquer par la cécité dont a longtemps été saisie la société française quant à son passé esclavagiste puis colonial. Ce lien entre les deux modèles sociospatiaux ne semble d’ailleurs faire l’objet d’aucune construction patrimoniale, dans le monde industrialisé comme dans la Caraïbe, alors même que chaque modèle pris isolément tendrait à se patrimonialiser. When the building models of living quarters on Caribbean sugar plantations are compared to workers’ housing estates in Metropolitan France, we find unsettling similarities between the two socio-spatial systems. The models each correspond to a different stage in the spread of industrial capitalism: the hypothesis advanced here argues that “hygienist” discourse could have worked to obscure the overlap between these two models of company-owned housing since the former was sullied by the “slavery issue” from which Metropolitan industrialism, embodied by the latter, wanted to distance itself. The omission of this aspect of its heritage from the memory of the workers’ housing estate model may be explained by French society’s long-standing refusal to acknowledge its slavery-based and then colonial past. The connection between these two socio-spatial models does not appear to be of interest in the heritage-making process in either the industrialised world or the Caribbean despite the fact that each model on its own is beginning to be recognised as part of the local heritage. Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10317 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10317 | Partager |
Approche psychosociologique de la formation professionnelle dans les Antilles et la Guyane françaises : entre désirs de responsabilités et conduites d’évitement Auteur(s) : Lamic, Nicolas Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : À travers l’étude du dispositif de la formation professionnelle en Martinique, étendue à la Guadeloupe et à la Guyane française, l’article analyse la spécificité des dispositifs de formation sur ces territoires français des Amériques par comparaison à la France métropolitaine puis souligne les mutations qui se produisent dans les dispositifs de formation à distance de ces territoires sous l’effet du développement des nouvelles technologies de l’information. L’intérêt est d’engager une réflexion sur la relation problématique entre emploi et formation en intégrant le rôle du politique et du contexte social et culturel Through the study of the approaches to professional training in Martinique, Guadeloupe and French Guiana, this article compares how training in these territories of French America compares to training in France and then highlights the changes that have occurred as a result of the introduction and development of the new information technologies into distance education programmes in those territories. Our purpose is to initiate a reflection on the need to examine the relationship between employment and training by integrating the role of politics and the social and cultural context Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.488 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/488 | Partager |