Chemistry and bioactivity of Antarctic marine organisms Auteur(s) : Baker, Bill Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles AREBio Groupe de recherche BIOSPHERES : BIOlogie, Sciences Physiques & Humaines pour les énergies Renouvelables, l Extrait de : 1er colloque international BIOSPHERES, du 18 au 20 juin 2019. Université des Antilles Description : Antarctica is a continent of enigmas. Stunning geographic beauty belies its inhospitable climate. Covered a mile thick in ice, it is the world's largest desert. Fossil ferns found in its mountains speak of its prehistory as a tropical rainforest, but now is largely devoid of life. Its most famous inhabitant, the penguin, is thought of as a flightless bird, but soars underwater much as a falcon glides the sky. Perhaps one of the greatest enigmas is the contrast between the terrestrial and marine environments. On land, monochromatic snow and ice support little life, yet the sea teams with life, life that expresses itself with the full rainbow of colors. Color is but one manifestation of chemical ecology. The Antarctic benthos supports an extensive community of predators and prey, competitors and facilitators. A harsh geographic history has contributed to marine diversification and enhanced what we now recognize as a rich flora and fauna, commensurate in some instances with temperate kelp forests and even approaching the richness of tropical marine environments. Not surprisingly, Antarctic benthic ecology is highly dependent on chemical mediation of interspecific interactions, interweaving chemodiversity with biodiversity in a classical yin and yang feedback loop. The evolution of selective chemical defenses facilitates drug discovery research, producing suites of metabolites that inform structure-activity studies and add breadth to bioactivity profiles. This presentation will focus on recent and contextual research from our lab which has demonstrated the potential for new biomedical lead molecules and scaffolds from these difficult to access biological resources. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19067 V19067 | Partager |
La problématique du développement durable dans les Petites Antilles (quelques enseignements généraux) Auteur(s) : Joseph, Philippe Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Juin 2003 Dans le contexte actuel de mondialisation, de changement climatique et de forte anthropisation de la biosphère, les Petites Antilles s'érigent en monde marginal ou encore en anti-monde. Fracturées du point de vue politique, économique, linguistique et à certains égards culturel, ces territoires insulaires du Bassin caraïbe recèlent de richesses environnementales (physiques, écosystèmiques et paysagères). Comme partout ailleurs dans le monde humanisé, la survie de ces sociétés implique le rétablissement des grands équilibres écologiques consubstantiels à une articulation efficiente entre le naturel, l'urbain et l'agricole. Compte tenu de la pression démographique, variable d'une île à l'autre, la pérennité des écosystèmes en covariance avec un développement économique profitant au plus grand nombre ne peut se concevoir à l'échelle insulaire. Il semble judicieux d'imaginer un développement à l'échelle de l'archipel basé sur la complémentarité, puisque au sein de chaque composante les diverses ressources biologiques terrestres et marines sont insuffisantes pour assurer une autosuffisance en termes de produits de premières nécessités et d'énergie. Le développement des Petites Antilles s'il doit être durable et prendre comme ossature les directives de Rio (Brésil, 1992) et de Johannesburg (Afrique du Sud, 2002), il devra s'inscrire dans une gestion administrative, scientifique, technique et agricole commune dans le cadre d'une Caraïbe fonctionnellement unifiée. A l'unité floristique, faunistique et biocénotique doivent correspondre des stratégies et donc des politiques, similaires mais diversifiées, d'utilisation des ressources abiotiques (énergie éolienne, hydroélectrique et photovoltaïque) et biotiques (écosystèmes terrestres et marins, flore, faune, sols). Malheureusement dans le présent, la compartimentation économique et politique de la Caraïbe rend ces propos profondément utopiques. Néanmoins dans le futur la survie des peuples des Petites Antilles, impliquera un développement durable signifié par des rapports équilibrés entre hommes et milieux. ––––– In the nowadays context of "globalization", climatic variation and great anthropization of the biosphere, the Lesser Antilles appear as a marginal world. In a political point of view, those islands offer a greatly distinct and fractured image. The same fact can also be observed in an economic, linguistic and, in a certain measure, cultural perspective. Despite of such a statement, those territories of the Caribbean basin keep economic and landscape resources whom survival depends on the re-establishment of the great ecologic structures implying a productive articulation between the natural, the urban and the agricultural. It seems pertinent to imagine a development on the level of the archipelago based upon complementarity since each constituent presents a limited number of earth and marine biologic reserves which do not guarantee an autosubsistance in energy and first nessecity productivity. A lasting development of the Lesser Antilles supposes a necessary and commun administrative, scientific, technical and agricultural management within the setting of a Caribbean functionally unified. Facing the biocenotic unity, a useful strategy, based on a similar and diversified organization in the exploitation of biophisic resources, must be erected. Such statements could be considered as utopic, regarding the situation of politic and economic division in the Caribbean nowadays. However, in the future, the survival of those insular societies will imply a lasting development lying upon an efficient relationship between Man and environment. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00003054 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess halshs-00003054 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00003054 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00003054/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00003054/file/Devpt-durable_JOSEPH-PHILIPPE.pdf | Partager |
Chemical ecology and chemoreception in the marine environment Auteur(s) : Mackie, A.m. Mitchell, A.i. Éditeur(s) : Publ. CNEXO (France) (Actes Colloq.)(no. 14) Résumé : The basic principles of chemical ecology and chemoreception will be discussed and examples given of compounds known to possess biological activity, particularly in the control of feeding behaviour. Many hundreds of marine natural products have been isolated and characterized, but in only a few instances have their biological or ecological roles been determined. Conversely, a wide variety of chemically mediated behavioural responses have been described where the chemical mediator remains unidentified. On considère les principes de l'écologie chimique et de la chemoréception et on donne des exemples de substances composées qui possèdent des activités biologiques, surtout dans le contrôle de l'alimentation. On a isolé et caracterisé beaucoup de produits naturels marins, mais on n'a déterminé qu'en peu de cas leurs rôles biologiques ou écologiques. D'autre part, on a décrit un assortiment de réactions produites chimiquement dans lesquelles le médiateur chimique ne s'est pas identifié. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1981/publication-5958.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/5958/ | Partager |
Etude et optimisation des cultures cellulaires de Perkinsus olseni parasite de la palourde Auteur(s) : Guenn, Julien Résumé : La conchyliculture connaît depuis une trentaine d'années une progression régulière de ses productions à travers le monde. Elle représente une activité économique importante avec plus de 240 000 tonnes de coquillage produit annuellement en France. Cependant le développement de cette activité peut être limité par des mortalités parfois massives dues à des maladies infectieuses. L'augmentation des productions peut être expliquée par l'amélioration des méthodes d'élevage grâce à une meilleure connaissance de la biologie des bivalves et des processus physiologiques liés à leur reproduction : l'apparition de l'élevage larvaire en écloserie a permis de pallier le caractère aléatoire et souvent insuffisant du captage naturel. Ces nouvelles techniques ont permis d'acquérir une certaine indépendance vis-à-vis des pontes naturelles, mais ont entraîné une augmentation des transferts d'animaux entre les bassins conchylicoles, une augmentation des densités de mollusques et le développement d'une espèce cible par bassin. Ces actions ont contribué à l'apparition et à la dissémination de nouvelles maladies entraînant de très fortes pertes pour la conchyliculture. De plus, la palourde, comme tous les mollusques marins, présente des caractéristiques biologiques qui laissent peu de possibilités d'actions pour protéger une production vis-à-vis de maladies infectieuses: la culture de ces espèces en milieu ouvert rend tout traitement impossible du fait des quantités de substance à utiliser, et de la forte probabilité de contamination des animaux. Cette méthode peut être appliquée dans le cas d'élevages intensifs : écloseries, nurseries. Le système immunitaire des mollusques est primitif, ils ne possèdent pas de lymphocytes B et lymphocytes T, ce qui empêche toute réponse immune spécifique et rend la vaccination impossible. L'absence d'anticorps spécifique complique la recherche d'agent pathogène, celle-ci n'est possible que par un diagnostic direct, essentiellement réalisé grâce à l'histologie ou à la microscopie. Droits : 2006 IUT La Rochelle, Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14457/11759.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14457/ | Partager Voir aussi Biologie cellulaire Parasite Perkinsus olseni Culture cellulaire Palourde Ruditapes decussatus Ruditapes philippinarum Télécharger |
Marine crustacean farming: present status and perspectives Auteur(s) : Laubier, Annie Laubier, Lucien Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : For centuries, several species of prawns and crabs have been raised from wild-caught juveniles in coastal brackish-water fish ponds in various countries of south east Asia. The Indonesian "tambaks" are well known examples of such traditional practices. In western countries, since the turn of the century, advances of marine biology and fast increase of marine fisheries enabled the development of large-scale production and release of larval stages of American and European lobsters in a fruitless attempt to restock natural populations. After the Second World War, the increasing demand for crustaceans in United States and Japan was satisfied by opening new prawn fisheries all over the world. A major breakthrough was achieved with the development of hatchery technologies for the penaeid prawn Penaeus japonicus (Hudinaga, 1942 in Japan) and the caridean prawn Macrobrachium rosenbergii (Ling, 1969 in Malaysia), which occurred during the first decades of the second half of this century. Together with the increasing market demand in developed countries for sea food, this led to a considerable interest of both public agencies and private investors in marine shrimp and prawn culture. In western countries, a large number of pioneering commercial ventures, often based on assumptions not scientifically founded, failed. Nevertheless, the aquaculture production of prawns mainly based on wild-caught juveniles increased in South-East Asia and Central America during the 1980s. This overall positive trend should not hide important failures which occurred at a local scale, such as the Taiwanese crisis of 1988 due principally to environmental degradation, resulting in severe disease problems and a near collapse of the farming activity. Following the early period of hatchery technology development, the major scientific achievements were related to food requirements and formulation of compound diets for larvae, juveniles and adults and to a better knowledge of diseases caused by bacteria and several viruses which have been identified from hatcheries and intensive farming ponds. Additional new technological advances have emerged from recent research in the fields of physiology (endocrinology) and genetics. By far, the major part of the world production of marine crustaceans relies on penaeid prawns and, to a lesser extent, on Macrobrachium species. However, some other species of marine crustaceans have potential for aquaculture. The economic aspects of marine crustacean aquaculture should be considered together with those of the fishing industry: market prices are rather similar, depending on the quality of the product. The balance between market demand and production is an important constraint which, in turn, establishes the success of prawn farming. Since the early 1980s, crustacean aquaculture has increased tremendously in both Asia and America: the world production for 1991 approximated 700,000 tons, with more than 600,000 tons from penaeid prawn culture. Pendant des siècles, quelques espèces de crevettes et de crabes ont été élevées à partir d'individus juvéniles capturés dans le milieu naturel, dans des bassins à poissons d'eau saumâtre de différents pays d'Asie du Sud-Est. Les « tambaks » indonésiens sont des exemples bien connus de ces pratiques traditionnelles. Dans les pays occidentaux, depuis le début du siècle, les progrès réalisés en biologie marine et la croissance rapide des pêches maritimes ont permis le développement de la production à grande échelle de stades larvaires des homards européen et américain, dans une vaine tentative de reconstitution des stocks naturels. Après la Seconde Guerre mondiale, la demande croissante des Etats-Unis et du Japon a été satisfaite par l'ouverture de nouvelles pêcheries de crevettes dans l'océan mondial. Un progrès décisif a été réalisé avec la mise au point des techniques d'écloserie pour la crevette Pénaeidé Penaeus juponicus (Hudinaga, 1942 au Japon) et la crevette Caridé Macrobrachium rosenbergii (Ling, 1969 en Malaisie), qui sont apparues au cours des premières décennies de la seconde moitié de ce siècle. Parallèlement à la demande croissante du marché des pays développés pour les produits de la mer, ce résultat s'est traduit par un intérêt considérable porté à l'élevage des crevettes marines de la part des institutions de recherche et des investisseurs. Dans les pays occidentaux, un grand nombre de tentatives d'élevage commerciales, fondées sur des considérations non scientifiquement établies, ont échoué. Néanmoins, la production aquacole de crevettes reposant sur la capture d'animaux juvéniles dans la nature, s'est développée en Asie du Sud-Est et en Amérique Centrale au cours des années 1980. Cette tendance globalement positive ne doit pas dissimuler les faillites importantes qui se sont produites à l'échelle locale, comme la crise des élevages de Taiwan en 1988, causée principalement par une dégradation de l'environnement, entraînant l'apparition de problèmes pathologiques sévères et une disparition presque totale de l'activité d'élevage. Après la période pionnière du développement de la technologie d'écloserie, les principaux acquis scientifiques concernent les besoins alimentaires et la formulation d'aliments composés pour les larves, les jeunes et les adultes, et une meilleure connaissance des maladies bactériennes et virales qui interviennent dans les écloseries et les fermes d'élevage intensif. De nouveaux progrès techniques complémentaires ont vu le jour à la suite de recherches dans les domaines de la physiologie (endocrinologie) et de la génétique. De loin, la majeure partie de la production mondiale de Crustacés marins repose sur les crevettes Pénaeidés et, dans une moindre mesure, sur des espèces de Macrobrachium. Cependant, quelques autres espèces de Crustacés marins intéressent potentiellement l'aquaculture. Les aspects économiques de l'aquaculture de crustacés marins doivent être considérés avec ceux de l'industrie des pêches maritimes : les prix du marché sont à peu près les mêmes, et dépendent de la qualité du produit. Le rapport entre la demande du marché et la production est une contrainte importante qui à son tour, détermine les conditions du succès de l'élevage de crevettes. Depuis le début des années 1980, l'aquaculture de crustacés a augmenté considérablement en Asie et en Amérique : la production mondiale pour 1991 avoisine 700 000 tonnes, avec plus de 600 000 tonnes provenant des élevages de crevettes Pénaeidés. Aquatic Living Resources (0990-7440) (EDP Sciences), 1993-10 , Vol. 6 , N. 4 , P. 319-329 Droits : IFREMER-Gauthier-Villars, 1993 http://archimer.ifremer.fr/doc/00190/30119/28587.pdf DOI:10.1051/alr:1993033 http://archimer.ifremer.fr/doc/00190/30119/ | Partager Voir aussi Crustacés crevettes crabes homards aquaculture exploitation Penaeidae Crustaceans shrimps prawns Télécharger |
Contrat de Plan Etat Région Poitou-Charentes 1994-1998. Convention 95 RPC R 62 - Programme Pathologie - Rapport Scientifique année 1995 Auteur(s) : Renault, Tristan Berthe, Franck Chollet, Bruno Cochennec, Nathalie Haffner, Philippe Le Deuff, Rose-marie Thuillier, Benoit Résumé : Le but de ce programme pathologie est de rechercher et d'étudier les agents pathogènes connus et inconnus chez les mollusques bivalves marins, plus particulièrement chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, afin d'identifier d'éventuels agents causant des mortalités, de proposer des mesures prophylactiques et de définir des conditions zootechniques permettant aux professionnels de limiter l'impact des maladies sur leur cheptel. La présence de maladies, chez les mollusques bivalves marins dont l'impact socio économique peut être catastrophique pour les productions conchylicoles, et l'accroissement des échanges de produits d'aquaculture entre les pays de la CEE et avec les pays tiers nécessitent le renforcement des recherches dans les domaines de la pathologie. En particulier, du fait du mono élevage de l'huître japonaise, Crassostrea gigas, en France, il semble aujourd'hui indispensable d'effectuer des contrôles zoosanitaires réguliers chez cette espèce. Ces travaux ont d'autant plus d'importance qu'aujourd'hui, devant les pathologies rencontrées, les professionnels restent extrêmement démunis (traitements inapplicables ou inexistants). Dans ce cadre, la promptitude du diagnostic ainsi que l'acquisition de données épidémiologiques et biologiques concernant les agents pathogènes impliqués sont les meilleurs moyens d'éviter leur dissémination chez les mollusques bivalves marins. Les travaux entrepris dans ce cadre par l'URPIG, semblent d'autant plus indispensables qu'il n'existait pas jusqu'à ces dernières années de pathologies identifiées chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, sur le littoral français. Cependant depuis 1991, sont apparus dans certaines écloseries françaises des épisodes de mortalité sur des larves de cette espèce. Il a été possible de détecter un virus apparenté à la famille des Herpesviridae par ses caractères morphologiques (NICOLAS et al., 1992) et de démontrer sa pathogénicité pour les larves (LE DEUFF et al., 1994). Par ailleurs, en 1993, 1994 et 1995, un virus de même type, a été observé en association à de fortes mortalités sur différents lots de naissain de la même espèce, originaires d'écloseries et de captage naturel. Par ailleurs, en 1993, suite à l'observation d'anomalies au niveau des branchies chez des huîtres creuses provenant de Charente Maritime et du bassin d'Arcachon associées à de médiocres performances de croissance, il a été entrepris des analyses de divers échantillons, en histologie classique et en microscopie électronique à transmission. Ces examens ont permis de révéler la présence au niveau des branchies, chez un nombre non négligeable d'animaux, d'un microorganisme de type chlamydien (RENAULT and COCHENNEC, 1995). Il a également été possible, chez cette même espèce, de détecter la présence d'un organisme de type rickettsien au niveau des branchies (RENAULT, COCHENNEC and CHOLLET, 1995). Droits : 1995 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15453/12828.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15453/ | Partager |
Remplacement total des artémia par des microparticules inertes dans l'élevage larvaire de l'ombrine Sciaenops ocellatus en Martinique Auteur(s) : Petton, Bruno Falguiere, Jean-claude Éditeur(s) : Proceedings of the 59th Annual Gulf and Caribbean Fisheries Institute Résumé : In most of marine fishes cultured, larvae in their early development are fed with live prey (rotifer and/or artemia). In hatcheries, culture of these preys is labour consuming, needs specific facilities and represent an important part of production cast. On the other hand, world artemia production is subjected to fluctuation of harvest in the wild which could Iimit fish farming industry in the near future. A dried formula adapted to marine fish larvae has been perfected by Ifremer's center of Brest (France) and is distributed by a feeding company since 1999. This artificial microbound diet has been successfully tested on several temperate fishes such as European seabass (Dicentrarchus labrax), Atlantic cod (Gadus morhua) or European seabream (Sparus aurata) in a co-feeding (i.e. artemia and dried diet) strategy. Experiments described here were carried out ta evaluate the performances obtained during total substitution of artemia by this diet in Red drum (Sciaenops ocellatus) larval culture. ln 2004 and 2005, four experiments were conducted on feed technology aspects (experimental or industrial manufacturing), weaning strategy (direct or co-feeding) and feed distribution method (prototypes or classical self feeder) in comparison to the standardized method using live preys. At the end of larval phase (day 15) and at day 30, end of nursery phase (0.6 g), survival relative to control (RTC) was respectively 96.9% and 111.0% in the best treatment. Concerning growth, the weight RTC reached at day 15 and day 30 was respectively 82.8% and 72.4%. However, it is important to note that rearing protocols have to be adapted ta the use of these micro pellets in order toprevent degradation of culture quality. These results show that this new product can be applied on industrial scale in private hatcheries. But further research is needed ta evaluate replacement of rotifers by this dried formula in order to completely eliminate live prey in larval culture of Red drum. Dans la plupart des poisons marins élevés, les larves sont nourries avec des proies vivantes (rotifères et/ou artémia) au début de leur développement. Dans les écloseries, la culture de ces proies est consommatrice de main d'oeuvre, nécessite des installations spécifiques et entre pour une part importante dans le coût de production. Par ailleurs, la production mondiale d'artémia est dépendante de la fluctuation des récoltes dans le milieu naturel, ce qui pourrait gêner la filière piscicole marine dans un futur proche. Une formulation alimentaire inerte adaptée aux larves de poisson marin a été mise au point par le centre Ifremer de Brest (France) et est commercialisée par un provendier depuis 1999. Ces microparticules artificielles ont été testée avec succès sur plusieurs poissons tempérés comme le bar européen (Dicentrarchus labrax), la morue atlantique (Gadus morha) ou la daurade européenne (Sparus aurata) dans un contexte de co-feeding (i.e. artémia et aliment inerte). Les expériences décrites ici ont été menées afin d'évaluer les performances obtenues lors de la substitution totale des artémia par cet aliment dans l'élevage larvaire de l'ombrine (Sciaenops ocellatus). En 2004 et 2005, quatre expériences ont été menées sur l'aspect technologie alimentaire (fabrication expérimentale ou industrielle), la stratégie de sevrage (direct ou co-feeding) et le mode de distribution de l'aliment (distributeur classique ou prototypes) en comparaison au standard sur proies vivantes. En fin de phase larvaire (jour 15) et au jour 30 après une phase de prégrossissement (0.6g), la survie par rapport au témoin (RTC) était respectivement de 96.9% et 111 .1% dans le meilleur traitement. Concernant la croissance, les poids obtenus aux jours 15 et 30 atteignaient respectivement 82.8% et 72.4%. Cependant il est important de relever que les protocoles d'élevage doivent être adaptés à l'utilisation de ces microparticules afin de prévenir une dégradation de la qualité d'élevage. Ces résultats montrent que ce nouveau produit peut être appliqué à l'échelle industrielle dans les écloseries privées. Cependant, les recherches doivent être poursuivies pour évaluer les possibilités de remplacement des rotifères par ces aliments inertes afin de s'affranchir complètement de l'utilisation de proies vivantes dans l'élevage larvaire de l'ombrine. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/acte-6597.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6597/ | Partager Voir aussi micro diets Sciaenops ocellatus larval culture aquaculture microparticules Sciaenops ocellatus élevage larvaire aquaculture Télécharger |
Contrat de Plan Etat Région Poitou-Charentes 1994-1998. Convention 96 RPC R70 - Programme Pathologie - Rapport Scientifique année 1996 Auteur(s) : Renault, Tristan Berthe, Franck Chollet, Bruno Cochennec, Nathalie Haffner, Philippe Le Deuff, Rose-marie Lipart, Cecile Thebault, Anne Résumé : Le but de ce programme pathologie est de rechercher et d'étudier les agents pathogènes connus et inconnus chez les mollusques bivalves marins, plus particulièrement chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, afin d'identifier d'éventuels agents causant des mortalités, de proposer des mesures prophylactiques et de définir des conditions zootechniques permettant aux professionnels de limiter l'impact des maladies sur leur cheptel. La présence de maladies, chez les mollusques bivalves marins dont l'impact socio économique peut être catastrophique pour les productions conchylicoles, et l'accroissement des échanges de produits d'aquaculture entre les pays de la CEE et avec les pays tiers nécessitent le renforcement des recherches dans les domaines de la pathologie. En particulier, du fait du mono élevage de l'huître japonaise, Crassostrea gigas, en France, il est aujourd'hui indispensable d'effectuer des contrôles zoosanitaires réguliers chez cette espèce. Ces travaux ont d'autant plus d'importance qu'aujourd'hui, devant les pathologies rencontrées, les professionnels restent extrêmement démunis (traitements inapplicables ou inexistants). Dans ce cadre, la promptitude du diagnostic ainsi que l'acquisition de données épidémiologiques et biologiques concernant les agents pathogènes impliqués sont les meilleurs moyens d'éviter leur dissémination chez les mollusques bivalves marins. Les travaux entrepris dans ce cadre par le Laboratoire de Génétique, Aquaculture et Pathologie de La Tremblade, semblent d'autant plus indispensables qu'il n'existait pas jusqu'à ces dernières années de pathologies identifiées chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, sur le littoral français. Cependant depuis 1991, sont apparus dans certaines écloseries françaises des épisodes de mortalité sur des larves de cette espèce. Il a été possible de détecter un virus apparenté à la famille des Herpesviridae par ses caractères morphologiques (NICOLAS et al., 1992) et de démontrer sa pathogénicité pour les larves (LE DEUFF et al., 1994). Par ailleurs, chaque année depuis 1993, un virus de même type, a été observé en association à de fortes mortalités sur certains lots de naissain de la même espèce, originaires d'écloseries et de captage naturel. Droits : 1996 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15452/12827.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15452/ | Partager |