la Terre promise dans l'Histoire générale des voyages de l'abbé Prévost : le cas des Antilles Auteur(s) : Albertan-Coppola, Sylvianne Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : L'Histoire générale des Voyages, éditée en quinze volumes entre 1745 et 1759, se veut "la collection de toutes les relations de voyages par terre et par mer qui ont été publiées jusqu'à présent dans les différentes langues de toutes les nations connues». C'est à partir du tome XII que Prévost aborde les «voyages, découvertes et établissements des Européens en Amérique» et très précisément au livre VII du tome XV qu'il donne les «Voyages et établissements aux Antilles». Dans le cadre du Colloque des Antilles sur la terre promise, nous proposons de nous pencher sur ce genre du déjà vu que sont les relations de voyages et sur le traitement qu'en fait Prévost pour les faire entrer dans son projet d'Histoire générale des Voyages, en tant que traducteur, correcteur et réducteur des textes viatiques. Croisant nos compétences d'historienne des religions et de spécialiste de la littérature de voyage, nous nous interrogerons sur l'image que les voyageurs européens en Amérique et particulièrement aux Antilles ont pu se faire des terres découvertes et sur le lien que leur perception entretient avec la représentation biblique de la terre promise. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16215 V16215 | Partager |
French Tobago and spanish Trinidad in the Age of Revolution Auteur(s) : De Garcia De La Torre, Armando Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ACH : Association of Caribbean Historians Extrait de : 46e colloque de l'Association des historiens de la Caraïbe, du 11 au 15 mai 2014. Description : Cette communication fournit une vue d'ensemble de l'historiographie récente sur l'île de Tobago, juste avant et pendant l'époque de la révolution française, ainsi que les conditions générales de l'île. Il est également question des relations de Tobago avec l'île voisine Trinidad dans le contexte de l'époque. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14350 V14350 | Partager |
Vue générale de la plaine de St.Louis du Sud Auteur(s) : Direction Générale des Travaux Publics Éditeur(s) : Direction Générale des Travaux Publics Direction Générale des Travaux Publics ( Haiti ) Résumé : This collection of over 5,000 black and white photographs held by the National Archives of Haiti dates from 1918 to 1945. It contains images of public buildings before and after restoration, public works, monuments, and the visits of U.S. Presidents and other officials. Haiti Droits : All rights reserved by the National Archives of Haiti. 10113 | Partager |
Place Dessalines ,port-au -prince ,vue montrant le palais nationale et le palais des finances Auteur(s) : Direction Générale des Travaux Publics Éditeur(s) : Direction Générale des Travaux Publics Direction Générale des Travaux Publics Résumé : (Funding) Support for the development of the technical infrastructure and partner training provided by the United States Department of Education TICFIA program. Direction générale des travaux publics 27 dec 1930 Droits : All rights reserved by the source institution. 11078 | Partager |
Vue de P-au-P Prise du Fort Mercredi Auteur(s) : Direction Générale des Travaux Publics Éditeur(s) : Direction Générale des Travaux Publics Direction Générale des Travaux Publics Résumé : (Funding) Support for the development of the technical infrastructure and partner training provided by the United States Department of Education TICFIA program. Direction Générale des Travaux Publics 1 Janvier 1935 Droits : All rights reserved by the source institution. 11995 | Partager |
Vue générale de St.Louis du Sud Auteur(s) : Direction Générale des Travaux Publics Éditeur(s) : Direction Générale des Travaux Publics Direction Générale des Travaux Publics ( Haiti ) Résumé : This collection of over 5,000 black and white photographs held by the National Archives of Haiti dates from 1918 to 1945. It contains images of public buildings before and after restoration, public works, monuments, and the visits of U.S. Presidents and other officials. Haiti Droits : All rights reserved by the National Archives of Haiti. 7634 | Partager |
PL. XIV General view of harbor, St. Thomas, Virgin Islands. Extrait de : The Lesser Antilles () Résumé : Vue générale du port de Saint Thomas, aux Iles Vierges Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/NAN130340141i1 NAN130340141i1 | Partager |
LKP : Jamais vu, déjà vu ou reja vu ? Hétérotopologie d’une utopie régressive à caractère historique Auteur(s) : Lasserre, Dimitri A. Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Au début de l’année 2009, la Guadeloupe a connu un mouvement social et politique d’ampleur : quarante-quatre jours de grève générale. Le but de cette recherche est de parvenir à classer cet événement récent en recourant à une méthode hétérotopologique, tout en reconnaissant sa qualité de mouvement contestataire dans la théorie des nouveaux mouvements sociaux. En saisissant l’épistémè du Lyinnaj Kont Pwofitasyon, il deviendra possible de mieux comprendre, outre les propos journalistiques, son sens et son essence. Mouvement de masses, syndicalisme révolutionnaire et appel à l’unité nationale, tels sont les outils dont use le collectif en vue de la lutte contre les « pwofitans » ; outils qui, contrairement à ce que l’on entend çà et là dans les médias et autres travaux de recherche, ne relève guère du jamais vu, mais bien du déjà vu et, sans doute, du reja vu. Il est donc question de relativiser ici l’impact idéologique du LKP, en saisissant la spécificité de son utopie régressive à contenu historique, tout en le resituant à la même hauteur que les autres mouvements du même type, dans de nombreux pays, que l’histoire a vu se développer au cours des xixe et xxe siècles. At the beginning of 2009, a large social movement hit the island of Guadeloupe: a forty-four-day general strike. The point of this study is to historically position this recent event. It is suggested that identifying the episteme from which the LKP operates helps make sense of this social movement. Mass movements, nationalism, propaganda are the tools the group uses to fight the “pwofitans” – the capitalists. And these tools cannot be considered as jamais vu but indeed as déjà vu and, probably, reja vu. I propose here to reinsert the ideological impact of LKP in its own context and history and to compare it to many similar movements in the 19th and 20th centuries. Guadeloupe Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7238 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7238 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Vue Générale de Fort-Royal (avec les 2 pitons du Carbet au fond) Extrait de : La Martinique au premier siècle de la colonisation ,1635-1742 ; Texte imprimé () Résumé : Vue générale de Fort Royal avec en arrière plan les 2 pitons du Carbet Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/NAN130400011i1 NAN130400011i1 | Partager |
Vue Générale de St.Louis du Sud Auteur(s) : Direction Générale des Travaux Publics Éditeur(s) : Direction Générale des Travaux Publics Direction Générale des Travaux Publics ( Haiti ) Résumé : This collection of over 5,000 black and white photographs held by the National Archives of Haiti dates from 1918 to 1945. It contains images of public buildings before and after restoration, public works, monuments, and the visits of U.S. Presidents and other officials. Haiti Droits : All rights reserved by the National Archives of Haiti. 10109 | Partager |
Martinique. Saint-Pierre. Seules maisons épargnées par l'éruption du 8 Mai 1902 Auteur(s) : H. Dupuis et Cie Éditeur(s) : Archives départementales de la Martinique Résumé : Carte postale faussement légendée. Il s'agit d'une vue générale de Saint-Pierre avant l'éruption du 8 Mai 1902. 2Fi1437 Saint-Pierre Droits : Reproduction soumise à autorisation http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011273060195lB33F4 | Partager |
Segmentation dirigée d'image sonar: application à la détection des stocks d'huîtres et de crépidules en baie de Quiberon Auteur(s) : Quinsat, Kevin Résumé : This study is inserted within the research project Risco, which aims at understanding the causes of oysters mortalities in the bay of Quiberon, since 2006.
The objective was to test the feasability of an automatic segmentation of sonar images devoted to the distinction of molluscs (oysters and crepidulas) and sedimentary substrate.
The method tested was of the type "segmentation dirigée basée région", implemented on the software SonarScope.
It could be applied successfully only on muddy sediment where it succeeded to identify the shellfish sectors with negligeable error. However the distinction between oysters and crepidulas proved to be very delicate.
A generalization to other sectors of the bay will be attempted. Dans le cadre du projet RISCO sur la compréhension des facteurs de mortalité d'huîtres en Baie de Quiberon (France), l'objectif du stage était de tester la possibilité d'une segmentation automatique d'imagerie sonar en vue de distinguer les faciès coquilliers (huîtres et crépidules) du substrat sédimentaire. La méthode testée était de type « segmentation dirigée basée région » implémentée sous le logiciel SonarScope. Cette approche testée uniquement en secteur vaseux s'est montrée capable de détecter sans confusion les secteurs coquilliers. La distinction entre crépidules et huîtres s'est par contre avérée pour le moment très délicate. Une généralisation a d'autres secteurs sédimentaires de la Baie reste à menée. Droits : 2011 Ifremer, UBS http://archimer.ifremer.fr/doc/00128/23946/21911.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00128/23946/ | Partager |
De directives sentencieuses en formations minimalistes : persistance d'une épistémologie empiriste dans les textes, manuels et pratiques. Exemples dans l'enseignement en France et en Suisse Auteur(s) : Cariou, Jean-Yves Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Hugues Galli, Nicole Verney-Carron, Jean-Pascal Alcantara, Martine Jacques, Laurence Maurel Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Une comparaison entre les systèmes éducatifs suisse et français du point de vue de la dimension épistémologique dans la formation des enseignants scientifiques, dans les approches des manuels scolaires et les « standards » récemment définis permet de repérer de nombreux traits communs, mais aussi, parfois, des différences significatives. Pour la France, la formation des enseignants, nationale, se fait au sein des IUFM, tandis qu'en Suisse, elle est cantonale, en HEP (Hautes Écoles Pédagogiques) : la HEP de Lausanne (HEPL) dans le canton de Vaud est choisie à titre d'exemple, celles de Saint-Gall et de Genève étant citées en complément. 1. Formations et instructions pour les enseignants 1.1. Directives et réalités dans les formations d'enseignants Les directives générales dans les deux systèmes sont semblables sur le fond : la formation des enseignants doit, en France, inclure les principaux apports de l'épistémologie concernant la genèse et l'évolution de la discipline (IUFM), tandis qu'il convient à la HEPL de connaître la genèse et l'évolution de la discipline, et d'en discerner les rapports et les limites. La similitude se retrouve également dans la forme : ces directives constituent des mentions éparses au sein de l'énumération de compétences professionnelles générales. Ces prescriptions ont une traduction minimaliste dans la plupart des plans de formation en sciences des IUFM et des HEP, l'épistémologie étant au mieux abordée à travers une courte sensibilisation (quelques heures) à l'histoire des sciences (cet état des lieux a été établi avant les modifications liées aux réformes en cours (masterisation en France, HarmoS en Suisse), qui ne paraissent cependant pas devoir révolutionner les approches dans ce domaine). Les didactiques au prisme de l'épistémologie. Une approche plurielle Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess ISBN : 978-2-36441-057-2 hal-01535195 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01535195 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01535195/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01535195/file/Cariou_Chapitre%20dans%20Galli%20et%20al_2013.pdf | Partager |
Etude des fonds de pêche du littoral atlantique martiniquais : ressources, exploitation, prospectives Auteur(s) : Farrugio, Henri Saint-felix, Christian Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The Atlantic coast of Martinique shows the typical characteristics of the tropical regions with a coral facies, and especially: a) a wide variety of sedentary animal species, especially coral fishes, of smaller sizes and numbers, thus forming smaller populations than those living under other latitudes ; b) the presence, between the shore and the reef barrier, of a shallow strip of soft bottoms, without any natural shelter, well protected, but with difficult access for off-shore species, and with a poor fauna. It is the major explanation for the weakness of the performances on this restricted continental shelf where, in addition, the fishing effort keeps growing. The complex relief of the reef makes the use of the trawl nets impossible and very difficult that of filtering nets, like bottom gillnets, which proved difficult to handle on the reef areas, as observed through this campaign. For these reasons, the Atlantic coast of Martinique is bound to an artisanal exploitation, whose expansion is very limited by the natural ecologic conditions. [...] La côte atlantique martiniquaise présente les caractéristiques typiques des régions tropicales à faciès corallien et essentiellement: a) une grande variété d'espèces animales sédentaires, et en particulier de poissons récifaux, de tailles généralement réduites et de faible abondance numérique, constituant des populations bien moins denses que celles qui existent sous d'autres latitudes; b) la présence, entre le rivage et la barrière corallienne, d'une bande peu profonde de fonds doux, dépourvue d'abris naturels, bien protégée, mais peu accessible aux espèces du large et où le règne animal est pauvre. C'est là l'explication majeure de la faiblesse des rendements obtenus sur ce plateau continental restreint sur lequel, en outre, l'effort de pêche ne cesse d'augmenter. Le relief complexe du récif y rend impossible l'utilisation des arts traînants et très difficile celle des engins filtrants comme les filets calés, dont cette campagne nous a montré le peu de maniabilité sur les secteurs coralliens. Pour ces raisons, la zone littorale atlantique martiniquaise est vouée exclusivement à une exploitation de type artisanal, dont les possibilités d'expansion sont très limitées par les conditions écologiques naturelles. D'après l'examen des données recueillies, l'état des stocks halieutiques littoraux, tant en poissons qu'en crustacés semble encore assez satisfaisant dans l'ensemble. Cependant, il faut souligner le fait que l'accroissement de l'effort et du nombre des pêcheurs « occasionnels », et l'exploitation en général encore très anarchique des ressources, auxquels on assiste à l'heure actuelle en dépit de la législation existante, risquent, si l'on n'y prend garde, de conduire à brève échéance à une surexploitation des fonds côtiers. Il est facile, pour les professionnels, d'éviter l'appauvrissement qui menace ces lieux de pêche, s'ils prennent conscience, dès à présent, de la nécessité d'appliquer spontanément et sans contraintes un certain nombre de mesures de protection indispensables. Enfin, de premières observations nous laissent supposer que les conditions de milieu, existant au-delà de la barrière corallienne, sont favorables à la prolifération d'une faune benthique, mais surtout pélagique, abondante et de bonne qualité. C'est donc vers le large, ou, dans un premier temps, le semi-large qu'il convient d'orienter les actions en vue d'assurer l'essor de la pêche atlantique martiniquaise. Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1975-10 , Vol. 251 , P. 1-17 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1975/publication-6668.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6668/ | Partager |
Mobiliser différentes échelles de contexte pour comprendre l’activité didactique d’un enseignant d’EPS exerçant en milieu difficile Auteur(s) : Poggi, Marie-Paule Brière-Guénoun, Fabienne Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche sur les Transformations des pratiques Éducatives et des pratiques Sociales (LIRTES) ; Université Paris-Est (UPE) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Cette étude s'intéresse aux déterminants de l'activité didactique de l'enseignant appréhendés dans l'interaction entre processus internes et externes en vue d'apprécier les effets différenciateurs, voire potentiellement inégalitaires, en termes de guidage de la réussite de tous les élèves. Elle vise à mieux comprendre les conditions de possibilités du processus de contextualisation didactique en mobilisant différentes échelles de contexte pour comprendre les pratiques au croisement des dispositions incorporées et des « préoccupations didactiques » (Brière-Guenoun, 2014) qui émergent en situation. Les données relèvent d'une analyse comparative de deux cycles d'enseignement d'un enseignant exerçant en milieu difficile. Les résultats mettent en évidence le poids de l'ancrage culturel des savoirs, des normes institutionnelles implicites (liées à la construction des savoirs par les élèves et à leur engagement des élèves) ainsi que de l'histoire et de l'expérience personnelle professionnelles de l'enseignant étudié. Autrement dit, pour s'adapter aux spécificités inhérentes au contexte, le professeur cherche en permanence à résoudre des conflits traduisant plus généralement l'imbrication de multiples déterminants d'ordres épistémique, subjectif ou culturel et institutionnel. 4ème Colloque International de l'Association pour des Recherches Comparatistes en Didactique: Analyses didactiques des pratiques d’enseignement et de formation : quelles perspectives ? Toulouse, France hal-01620927 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01620927 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01620927/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01620927/file/Poggi%20et%20Briere.pdf | Partager |
Pour un suivi conjoncturel de l'environnement : à propos des ports du littoral français Auteur(s) : Ferlin, I Résumé : This study aims to integrate the problems associated with port development and related activities in an economic monitoring programme that surveys all the activities associated with the marine environment. The economic monitoring programme in this sector also includes studying coastal spatial planning. This type of study concerns the creation and remodelling of sites that involve investments. We can consider two types of coastal spatial planning: one which integrates port development, tourism, aquaculture and fisheries and one that deals with the marine environment (Abric, 1989). Economic surveys of port development on French coasts supposes that the problem of identifying information sources have been resolved and the sectors and the activities that should be accounted for have been characterised. In what follows, the limits of available information and the problems pertaining to the proposed classification of activities according to statistical nomenclature will be discussed. The absence of structured and localised data is aggravated in certain cases by the rules of confidentiality. In light of these difficulties, the first part of this report is devoted to the inventory of general information sources and to the characterisation of existing data. As information forms the basis of any economic monitoring programme, it is necessary to know where, how and by whom information is processed and the limits that one comes up against. This report does not pretend to be exhaustive given the deadlines and the duration of this study. The second part of this report constitutes a summary of the recent trends discerned in terms of port development, from a legal, as well as economic and financial, point of view. This study should be considered as the first step to establishing a basis for a more in-depth study. Cette étude a pour but d'intégrer les problèmes d'aménagement portuaire et les activités qui y sont liées dans un suivi conjoncturel de l'ensemble des activités économiques en relation avec le milieu maritime. Le suivi conjoncturel de ce secteur économique passe aussi par l'étude de l'aménagement physique du littoral. Celui-ci concerne la création et le remodelage de sites impliquant des investissements. On peut considérer deux types d'aménagements physiques -l'aménagement du littoral : portuaire, touristique, aquacole, halieutique; -l'aménagement du mineur marin (Abric, 1989). Un suivi conjoncturel de l'aménagement portuaire du littoral français, suppose en préalable la résolution du problème de l'identification des sources d'information et la caractérisation des secteurs et activités en prendre en compte. On verra par la suite les limites de l'information disponible et les problèmes afférents a la classification des activités selon les nomenclatures statistiques proposées. L'absence de données structurées et localisées est aggravée dans certains cas par des règles de confidentialité. Du fait de ces difficultés, la première partie de ce rapport est consacrée au recensement des sources d'information générale et à la caractérisation des données existantes. L'information étant à la base de tout suivi conjoncturel, il convient en effet d'être en mesure de savoir où, par qui et comment elle est traitée et les limites auxquelles on se heurte. Ce rapport ne peut prétendre à l'exhaustivité compte tenu des délais et de la période d'exécution de cette étude. La seconde partie constitue une première synthèse sur les évolutions récentes saisies en termes d'aménagements portuaires, tant d'un point de vue juridique qu'économique et financier. Cette étude est à considérer comme une première étape destinée à poser les bases pour une étude plus approfondie. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1992/rapport-4169.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4169/ | Partager |
De la nasse au filet ; De la nasse au filet : Stratégies halieutiques et modernisation dans le Rufiji (Tanzanie) Auteur(s) : Paul, Jean-Luc Hamerlynck, Olivier Duvail, Stéphanie Kindinda, Kassim, Auteurs secondaires : Institut des Mondes Africains (IMAF) ; Université Panthéon-Sorbonne (UP1) - Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - École des hautes études en sciences sociales (EHESS) - École pratique des hautes études (EPHE) - Aix Marseille Université (AMU) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Patrimoines Locaux et Gouvernance (PALOC) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) Patrimoines naturels, Identités et Territoires (UR 169) Éditeur(s) : HAL CCSD Éditions de la Maison des sciences de l'homme Résumé : International audience For over a century, the complementary nature of fishing and farming activities in the floodplain of the Rufiji River (Tanzania) has formed the basis of the economy in its villages. Starting in the 1970s, the fishery evolved from a seasonal activity practiced on foot during flooding and using traditional traps to year-round dugout canoe operated lake fisheries using nets.The paper analyses the drivers of this change. After having rejected the simplistic technocratic hypothesis that technical innovation equals progress, the paper examines the relevance of the productivity of the different fishing techniques in the light of the evolution of the role of fisheries in the village economy. During the change-over period, the national and international economy deprives the villages of their main habitual sources of cash income. In the absence of any alternative, fisheries imposed themselves as the unique source of cash income, a function they can only fulfil if practiced year-round and this can only be achieved using canoes and nets. However, the perception of the causes of these changes in the villages is differentiated. For those who initiated the change-over, and who are now of an advanced age, the main driver of the transition to nets was the empowerment of the youth versus the elders. Such an interpretation resonates well with the economic determinants. However, it requires considering the modernisation process as a contextualised multi-sided expression of market globalisation. Depuis plus d’un siècle, l’économie des villages de la plaine inondable du Rufiji (Tanzanie) est fondée sur la complémentarité des activités agricoles et des activités halieutiques. À partir de la fin des années 1970, les pêches traditionnelles à la nasse, pratiquées à pied saisonnièrement lors de la crue annuelle, sont supplantées par les pêches embarquées (pirogues monoxyles) au filet dans les lacs, pratiquées elles toute l’année. L’article s’interroge sur les déterminants de cette substitution.Après avoir rejeté l’hypothèse techniciste vulgaire qui voudrait que l’innovation technique soit synonyme de progrès, la pertinence du critère de productivité des différentes techniques de pêche est examinée à la lumière de l’évolution de la place des activités halieutiques dans l’économie villageoise. Il apparaît qu’à partir de cette époque, l’évolution économique nationale et internationale prive les villageois de leurs principales ressources monétaires habituelles. En l’absence de toute alternative, la pêche s’impose alors comme unique source de revenu monétaire, une fonction qu’elle ne peut remplir qu’à condition d’être pratiquée tout au long de l’année, ce que seules les techniques au filet permettent. Cependant, les représentations villageoises des causes de la généralisation de la pêche au filet sont différentes. Pour ceux d’entre eux, aujourd’hui très âgés, qui furent les pionniers de cette innovation, c’est le souci d’émancipation des cadets vis-à-vis des aînés qui aurait été le moteur de l’adoption de techniques de pêche au filet. Ce point de vue entre en résonance avec les déterminations économiques à condition de considérer le processus de modernisation comme manifestation multiforme contextualisée de la mondialisation marchande. ISSN: 0248-6016 hal-01344410 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01344410 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01344410/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01344410/file/Pauletal2015Version_Def.pdf | Partager |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
Pratiques langagières et Pratiques sportives en situation de diglossie dans la Caraïbe Auteur(s) : Anciaux, Frédéric Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Dans la Caraïbe, l’emploi de deux langues au statut inégal est courant dans les situations de communication, et de fait, la population est généralement bilingue français/créole. Dans ce contexte diglossique, le présent travail s’est intéressé aux usages et aux effets des langues au cours des pratiques physiques et sportives en Guadeloupe et en Haïti. Le problème soulevé concerne plus particulièrement l’emploi de la langue vernaculaire et de la langue officielle au sein des situations de communication en sport. Quelles sont les adaptations langagières et linguistiques de l’intervenant face aux spécificités des apprenants et des situations de communications rencontrées? Comment les langues sont-elles utilisées par les apprenants au sein des pratiques d’activités physiques et sportives ? Et quels sont les effets de leur utilisation sur les apprentissages moteurs d’enfants bilingues ? Cette étude de type exploratoire et ethnométhodologique s’est appuyée sur la théorie de l’action située (Durand, 1999). Nous avons relevé les pourcentages d’utilisation des langues par les intervenants et les apprenants au cours des pratiques physiques et sportives en Guadeloupe et en Haïti. Puis nous avons passé des entretiens avec des enseignants d’Éducation Physique et Sportive (EPS) et des entraîneurs sportifs en vue de décrire et de comprendre l’usage et les effets des langues dans leurs pratiques. L’ensemble des entretiens a été analysé à l’aide d’une méthode d’analyse du discours (Alin, 1996) et d’un logiciel informatique d’Analyse de Données Textuelles : Alceste (Reinert, 2001). Cette méthode a permis d’extraire de ces entretiens des types d’actes de discours, un vocabulaire spécifique, des structures signifiantes, ainsi que des mondes lexicaux. L’analyse des résultats montre que les pratiques langagières diffèrent en fonction du lieu (Guadeloupe vs Haïti) et du type de pratique (Ecole vs Club). Les enseignants d’EPS rationalisent leurs réponses, tandis que les entraîneurs font part des normes et des principes auxquels ils croient. La langue créole apparaît comme un moyen de communication réel, ponctuel et efficace au cours des pratiques physiques et sportives en Guadeloupe, tandis qu’en Haïti, il constitue le moyen privilégié de communication. Son emploi dépend principalement des caractéristiques des enfants et de la situation. Il permet de résoudre des problèmes de compréhension, de rétablir la discipline, de faire de l’humour, d’augmenter la motivation ou l’attention, d’exprimer des émotions ou des images. Chez les apprenants, le créole apparaît surtout lorsqu’il s’agit d’exprimer ses sentiments et ses émotions. A noter également que certains enfants traduisent en créole à leurs camarades créolophones les consignes données en français. Ainsi, la langue vernaculaire apparaît au côté de la langue officielle dans la relation éducative au cours des pratiques sportives dans la Caraïbe. En outre, les pratiques sportives s’avèrent également constituer un espace dans l’école où le français peut être appris par et avec le corps. En Haïti, plus particulièrement, l’EPS permet à certains enfants d’apprendre et d’entendre le français. En conclusion, cette recherche s’est intéressée à la genèse du sujet bilingue français/créole en situation de diglossie dans la Caraïbe, à travers ses pratiques sportives et ses expériences langagières. Elle vise à repérer les conditions sociolinguistiques favorables à l’apprentissage d’habiletés motrices afin de proposer des pistes de réflexion concernant l’enseignement de l’éducation physique et sportive en milieu diglossique. Elle propose également de concevoir l’EPS comme un espace particulier dans l’école où l’appropriation de la langue française peut s’effectuer avec et par le corps. Colloque international du CNRS UMR 7114, intitulé « Appropriation du français et construction de connaissances en situation diglossique », Université Paris X – Nanterre Paris, France hal-01613691 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613691 | Partager |