Marine cage fish farming Auteur(s) : Espeut, P. Harache, Yves Lemarie, Gilles Ricard, Jean-marc Résumé : Marine capture fisheries in Jamaica is primarily artisanal in nature ansd is conducted maiinly by fishermen operating from canoes. Approximately 95% of these fishermen operate on the coastal shelf and its associated banks. The commercial species harvested comprise bottom-dwelling, coral reef species and free swimming species of finfish. Other fishery resources of commercial value include marine shrimp, conch and lobsters. Catch statistics are not available for all species, but the Department of Fisheries reports a slight decline in fishery production with production decreasing from 16 milion lbs in 1990, despite the fact that fishing efforts have doubled. Over this period the number of registered fishermen has grown from 12 000 to 16 000, al of whom are engaged in full-time fishing. There arealso part-time fishermen who are not registered. The decline in fish catch is accompanied by a decrease in fish size and quality, suggesting that the fisheries are under pressure and have already exceeded optimum production in relation to vailable resources. As a result the economic returns to fishermen are declining. There are also other problems, such as high incidence of conflicts among fishermen at sea, the high cost of purchasing boats, outboard engine fuel, and equipment, with together with the dangers involved in fishing offshore (piracy, and praedial larceny) create serious social ans economic difficulties for fishermen. Notwithstanding, there is an apparent move on the part of the fishermen to leave the industryor to seek alternative forms of employment. In fact, the Department ofFisheries reports that it is still reciving applications for new licences to operate fishing boats. This is probably due to the fact that where the basis of a community is fishing, it becomes difficult to introduce alternative forms of employment, such as cottage industries, village crafts and other trades. In 1987 the Jamaica Department of Fisheries prepared a Management plan which proposed several conservation measures to promote the efficient use of fisheries resources and to control the development of the Fishery in such a way that the country would receive highest benefits. Adequate attention was given to limitations on fishing gear, institution of closed seasons and related legislation. Strategies to diversify the marine fishing were also proposed. The 1990 five year Devlopment Plan for marine fisheries also focuses on proper resource management in order to reverse trends associated with the overexploitation of marine resources. According to the plan, emphasis will be placed on inland fisheries and mariculture in order to reduce pressure on the fisheries. Inland fisheries in the form of freshwater fish fanning has expanded significantly over the past 10 years with production increasing from less than 0,5 million lbs. in 1980 to in excess of 6.0 million lbs. in 1989. However, some freshwater fish farmers are already experiencing serious competition for water usage and, to a lesser extent for land from crop-producing farmers. The Ministry of Agriculture is of the view that marine cage culture technologically has the potential for introduction in Jamaica . This technologyhas been successfully developed in Norway and the technology is currentlty being experimentally utilized in several countries in the area. The technology, if widely utilized in Jamaica, couls significantly reduce pressure on fisheries, making fishing more cost effective and improve the economic returns to fishermen. Already there exist some technical and institutional capabilities in Jamaica to support commercial development of marine cage culture. The Department of Fisheries has highly trained personnel in aquaculture and marine fisherie, some of whom are directly responsible for the success of freshwater fish fanning. In adition, the Marine Laboratory at the Univesity of the West Indies (UWI) is caarying research on hatchery facilities for marine cage farming. The Department of Fisheries will seek the collaboration ofg the marine unit at UWI which could provide fingerlings of selected marine species for cage 1 Les pêcheries de captage marin en Jamaïque sont principalement de nature artisanale et elles sont dirigées principalement par les pêcheurs qui travaillent depuis des canoës. Environ 95 % de ces pêcheurs travaillent sur la plaine côtière et ses bancs associés. Les espèces commerciales récoltées comprennent les espèces benthiques, les espèces de corail et les espèces de poisson marin de nage libre. D'autres ressources de pêcheries de valeur commerciale comprennent la crevette, la conque et le homard. Les statistiques des pêches ne sont pas disponibles pour toutes les espèces, mais le Département des Pêcheries fait état d'une légère réduction de production de pêcheries, la production se réduisant de 16 millions de livres en 1990, en dépit du fait que les efforts de la pêche ont doublé. Sur cette période le nombre de pêcheurs inscrits a augmenté de 12 000 à 16 000, dont tous sont occupés à plein temps à la pêche. Il y a aussi des pêcheurs à mi-temps qui ne sont pas inscrits. La réduction des pêches est accompagnée d'une réduction de la taille et la qualité des poissons, ce qui implique que les pêcheries sont sous pression et qu'elles ont déjà dépassé la production optimum par rapport aux ressources disponibles. En conséquence, les rendements pour les pêcheurs sont en baisse. Il y a aussi d'autres problèmes, tels qu'un taux élevé de conflits entre les pêcheurs en mer, le coût élevé pour acheter les bateaux, le combustible pour les moteurs hors-bord, et le matériel, ainsi que les dangers impliqués dans la pêche offshore (le piratage, et le vol prédial) ont créé de graves problèmes sociaux et économiques pour les pêcheurs. Néanmoins, il y a une tendance évidente chez les pêcheurs de quitter l'industrie ou de chercher du travail dans d'autres domaines. En fait, le Département des Pêcheries signale qu'il continue de recevoir des demandes de nouveaux permis pour opérer les bateaux de pêche. Ceci est probablement attribuable au fait que là où la base d'une communauté est la pêche, il est difficile d'y introduire des formes alternatives de travail, telles que l'industrie artisanale, l'artisanat de village ou d'autres métiers. Le Département des Pêcheries de la Jamaïque a préparé en 1987 un Projet de gestion qui proposait plusieurs mesures de conservation afin d'encourager l'utilisation efficace des ressources des pêcheries et de contrôler le développement de la Pêcherie de manière que le pays touche le plus de bénéfices. Une attention adéquate a été prêtée aux limitations sur les engins de la pêche, l'établissement de saisons de clôture et les législations associées. Des stratégies pour diversifier la pêche marine ont aussi été proposées. Le Plan de développement quinquennal de 1990 pour les pêcheries marines met l'accent aussi sur la gestion de ressources appropriée afin de faire reculer les tendances associées à la surexploitation des ressources marines. Selon le plan, l'accent sera mis sur les pêcheries intérieures et la mariculture afin de réduire la pression sur les pêcheries. Les pêcheries intérieures, sous la forme de l'élevage de poissons en eau douce, ont pris leur essor sur les 10 dernières années avec une production qui s'est élevée de moins de 0,5 millions de livres en 1980 pour atteindre en 1989 plus de 6.0 millions de livres. Cependant, certains pisciculteurs en eau douce expérimentent déjà une concurrence sérieuse avec les agriculteurs pour l'usage de l'eau et, dans une moindre mesure, de la terre. Le Ministère de l'Agriculture est de l'avis que l'élevage en cage marine a technologiquement le potentiel d'être introduit en Jamaïque. La technologie a été développée avec réussite en Norvège et plusieurs pays dans la région utilisent actuellement la technologie expérimentalement. La technologie, si elle était utilisée en Jamaïque, pourrait réduire de façon significative la pression sur les pêcheries, ce qui rendrait la pêche plus économique et améliorerait les rendements aux pêcheurs. Certaines capacités techniques et institutionnelles existent déjà en Jamaïque qui pourraient soutenir le développement de l'élevage en cage marine. Le Département des Pêcheries a un personnel bien formé en aquaculture et pêcherie marine, dont certains qui sont directement responsables du succès de la pisciculture en eau douce. Par ailleurs, le Laboratoire Marin à l'Université des Antilles (UWI) mène des recherches sur les installations d'écloseries pour l'élevage en cage marine. Le Département des Pêcheries demandera la collaboration de l'unité marine à l'UWI qui pourra fournir des saumoneaux d'espèces marines sélectionnées pour la cage 1. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1993/rapport-1918.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1918/ | Partager |
Intensive marine fish farming in the Mediterranean islands : present state and perpectives Auteur(s) : Paquotte, Philippe Lacroix, Denis Éditeur(s) : Actes du colloque, April 28-30 1997 Résumé : Due to favourable environmental conditions and political will, marine fish farming has developed recently around the Mediterranean. The Mediterranean area is characterised by a large number of islands which are extremely diversified from geographical, political or socioeconomic point of views. As a matter of fact, it turns out that almost a third of the Mediterranean fish farming production comes from these islands which have proven to offer good conditions for the development of that new activity. The reasons why somany enterprises have been established on islands are very diverse. Taking advantage of good environmental conditions is the most common motivation, since islands are usually less submitted to constraints due to town extension, industry development or intensive agriculture. Moreover, as far as European Union countries are concerned, incentive policy towards ultraperipheral or late development regions has made it possible to attribute specific subsidies to islands for aquaculture in the aim of more employment and wealth. Like any other economic activity, aquaculture has to face some specific constraints due to the insular context. Transport to and from the islands is more expensive and less regular, which has a negative impact on the price competitiveness of the insular products. Local markets are often too small to make it possible for the enterprises to develop first at a domestic level and to take advantage of economies of scale. Thanks to their positive and attractive world-wide image, Mediterranean islands could promote the quality of their products on the basis of geographical origin, of quality of the environment or of specific production processes. Information networks implementation and marketing approach in terms of image are challenges Mediterranean islands have to take up in order to supply the large European seafood market with quality products. [NOT CONTROLLED OCR] Grâce à de bonnes conditions de milieu et à une volonté politique affirmée, l'élevage des poissons marins s'est développé récemment dans la Méditerranée. Le bassin méditerranéen possède un très grand nombre d'îles qui sont très diverses de par leur caractéristiques géographiques, politiques ou socio-économiques. Près du tiers de la production de poissons marins d'élevage des pays méditerranéens est réalisée dans des îles. Les raisons qui ont incité tant d'entreprises à s'établir sur des îles sont diverses. La motivation principale avancée par les promoteurs de l'aquaculture insulaire méditerranéenne est la qualité de l'environnement des îles et la disponibilité en sites, justifiée par le fait que les îles sont moins soumises à certaines contraintes comme l'extension des villes, le développement de zones industrielles ou l'intensification de l'agriculture. La politique d'aide envers les régions ultra-périphériques ou en retard de développement a permis d'attribuer des subventions spécifiques aux îles pour développer l'aquaculture dans un objectif de création de richesse et d'emploi. Comme toute autre activité économique dans les îles, l'aquaculture doit faire face à des contraintes directement liées à l'insularité. Le transport est plus coûteux et moins régulier, ce qui a un effet négatif sur la compétitivité prix des produits. Les marchés locaux sont souvent trop petits pour permettre aux entreprises de se développer d'abord en interne et de profiter d'économies d'échelle. Une réponse possible à cette contrainte de concurrence internationale pourrait être la promotion des produits sur la base de l'origine géographique,de la qualité de l'environnement ou de procédés de production spécifiques afin de valoriser l'image très positive et la notoriété de ces îles dans le monde entier. Les réseaux dédiés à l'information, à la recherche et au transfert technologique sont des outils nécessaires pour compenser les contraintes dues à la petite taille et à l'isolement dans le but de fournir le vaste marché européen en produits de la mer de qualité. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1997/acte-4010.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4010/ | Partager |
Economic valuation of coral reef ecosystem service of coastal protection: A pragmatic approach Auteur(s) : Pascal, Nicolas Allenbach, Michel Brathwaite, Angelique Burke, Lauretta Le Port, Guillaume Clua, Eric Auteurs secondaires : Laboratoire d'Excellence CORAIL (LabEX CORAIL) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - École des hautes études en sciences sociales (EHESS) - École pratique des hautes études (EPHE) - Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER) - Université de la Réunion (UR) - Université de la Polynésie Française (UPF) - Université de Nouvelle Calédonie - Institut d'écologie et environnement Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (CRIOBE) ; Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) - École pratique des hautes études (EPHE) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université de Nouvelle Calédonie Blue Finance Economics for Coral Reef Ecosystems World Resources Institute Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience The identification and economic valuation of ecosystem services (ES) are becoming important components of coral reef management. In many contexts, protection of human assets against coastal floods is one of the most important ES provided by coral reefs. The methods utilized to characterize this ES should be able to accommodate situations with low data availability, without sacrificing robustness. In this paper, we suggest such an approach that utilizes expert opinion and does not require copious amounts of data. Our primary objective is to find a balance between simple and complex models that can be used in a data scarce environment, to produce an economic valuation of the coral reef ES of protection against coastal floods. The approach has three steps: (i) identify geographic zones and assets at risk, (ii) identify the contributing role of coral reefs in the protection of coasts and, (iii) value the annual repair costs of assets through the avoided damage cost approach. The proposed method seems appropriate for advocacy with policy makers, but appears to be less effective for small scale approaches, such as those required for Payment for ES negotiations or marine spatial planning. Ecosystem Services hal-01359394 https://hal-univ-perp.archives-ouvertes.fr/hal-01359394 DOI : 10.1016/j.ecoser.2016.07.005 | Partager |
Le tourisme mondial, les inégalités internationales et le problème de la pauvreté Auteur(s) : Célimène, Fred Vellas, François Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La lutte contre la pauvreté constitue un enjeu majeur pour lequel le tourisme est susceptible d’apporter une contribution significative. Dès lors, il convient d’analyser les concepts qui serviront de base à la mise en place de politiques et d’actions spécifiques de lutte contre la pauvreté par le tourisme.Le rôle de l’environnement dans le développement touristique est devenu aujourd’hui un des enjeux majeurs de toutes politiques et initiatives dans le secteur du tourisme international.Dans ces conditions, le but est d’apporter les éléments de connaissance permettant de préciser le concept du développement durable et des actions visant à conforter les bases du développement touristique avec comme objectif majeur la lutte contre la pauvreté. The fight against poverty is a major issue for which tourism is likely to make a significant contribution. Therefore, it is appropriate to analyze the concepts which will serve as a basis for the establishment of policies and specific actions to fight against poverty by tourism.The role of the environment in the development of tourism has become today one of the major issues for all policies and initiatives in the sector of international tourism.In these conditions, the aim is to bring the knowledge elements to clarify the concept of sustainable development and of actions which aim to strengthen the bases of tourism development with as a major goal the fight against poverty. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6568 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6568 | Partager |
Étude sédimentologique et méiobenthos d'un écosystème lagunaire modifié par un récif artificiel à vocation aquacole : l'acadja Auteur(s) : Guiral, D Gourbault, N Helleouet, Mn Éditeur(s) : Gauthier-Villars Résumé : In developing countries, recourse to extensive aquaculture systems based on the exploitation of natural aquatic food webs is currently the subject of considerable interest. In this connection, the construction of artificial reefs (known as Acadja) for the development on substrates of living communities, and the utilization of this new production to enhance fish growth have been evaluated in Cote d'Ivoire. This paper describes the granulometric, chemical and biological transformation of the sedimentary ecosystem as a consequence of this practice. In the artificial habitat, an increase in the sedimentation rate of the mineral fraction (definitive trapping of particle resuspension generated by the waves and induced by the wind) and of the organic fraction (direct and indirect sedimentation of the epiphytic biomass) constitutes the starting point of significant modifications in epibenthic communities. In the Acadja, the meiofauna, dominated by nematodes and copepods, is somewhat less diversified, some groups being absent or poorly represented (turbellarians, gastrotrichs, ostracods). These characteristics were confirmed by a specific study of the nematode assemblages. In fact, the relatively high diversity of the nematode community in the natural lagoon sediment (dominated seasonally by Paraphanolaimus, Anonchus et Daptonema) contrasts with low diversity in the Acadja sediment, where the community is always dominated by Theristus sp. This lower specific diversity generates a reduction of the trophic types. In the Acadja, only the non-selective detritus feeders colonize the fine and organic sediment. These sedimentological and ecological transformations, which affect the entire ''brush park'' (Acadja), induce a strong eutrophication of the benthic ecosystem. Sustainable fish production in such tropical lagoons, in an environment where anaerobic processes dominate (especially sulfate-reduction), calls for strategic spatio-temporal planning to take of account of this progressive eutrophication. Oceanologica Acta (0399-1784) (Gauthier-Villars), 1995 , Vol. 18 , N. 5 , P. 543-555 Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00097/20796/18421.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00097/20796/ | Partager |
Tourisme et ressources naturelles Auteur(s) : Anfuso, Giorgio Augier, Dominique Avilés-Maldonado, Giselle Binet, Thomas Borot de Battisti, Adeline D. Den Haring, Sander Dehoorne, Olivier Ergin, Aysen Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro de la Revue Études Caribéennes s’intéresse aux liens qui unissent et opposent l’activité touristique et les ressources naturelles, particulièrement dans les pays du Sud. Dans un contexte de médiatisation accrue des enjeux liés à la biodiversité et aux menaces qui pèsent sur elle, le tourisme – et particulièrement l’écotourisme – est souvent présenté comme un moyen de concilier la conservation et le développement. Les autorités locales, malgré l’existence d’un cadre réglementaire propre à l’environnement, ne disposent souvent pas de moyens suffisants (humains, matériels et financiers) pour gérer la croissance de la fréquentation des aires protégées et ses effets potentiels sur l’environnement naturel et humain. En réponse à cette problématique, les institutions financières internationales et les organismes associés proposent aux pays du Sud de trouver un équilibre entre une fréquentation de masse et une fréquentation de bas volume afin de développer « un tourisme de haute qualité ». Même si cela était possible, quels critères peuvent être utilisés pour « cesser » le développement d’un pôle ou d’une région touristique ? L’évolution géographique « naturelle » du tourisme – c’est-à-dire essentiellement basée sur la mise en tourisme de la nature et sur l’accessibilité de ces ressources – pose déjà des problèmes politiques et économiques importants. Les gouvernements (central, régional ou local) sont difficilement en mesure de réaliser un arbitrage de long terme dans ce contexte qui permettrait l’adéquation entre le développement touristique et la préservation des espaces naturels. La relation entre le tourisme et les ressources naturelles s’articule souvent autour de deux objectifs spécifiques, soient : développer un produit à moindre impact, mais aux dépenses élevées et viser un volume de visiteurs qui contribue aux profits économiques, mais qui amène le moins de dégradation écologique/sociale possible. Cette position résume à elle seule à la fois la complexité et les multiples paradoxes dans lesquels s’insère la mise en tourisme de la nature. Les dynamiques sociales et l’extension de l’appropriation privative des espaces naturels et agricoles posent la problématique des modes de gestion des ressources communes et de leur pérennité, particulièrement dans les pays du Sud. Dans ce contexte, les objectifs, les ressources et les stratégies des principaux acteurs concernés sont difficilement conciliables et le système de relation qu’il induit n’est pas nécessairement en phase avec les finalités poursuivies. This edition of Revue Etudes Caribéennes focuses on the links that unite and oppose tourism and natural resources, specifically in southern countries. In a context of increased media coverage of issues related to biodiversity (including threats to it), tourism – particularly ecotourism – is often presented as a mean to reconcile conservation and development. Local authorities, despite the existence of a specific environmental regulatory framework, often have insufficient resources (human, material, financial) to manage the increase of visits to protected areas, and the potential impact of these visits on natural and human environments. In response to this problem, international financial institutions and associated organizations offer to try to find a balance between mass attendance and low volume attendance in order to develop "high quality tourism" in southern countries. Even if this were possible, what criteria can be used to "stop" the development of a tourist site or region for environmental reasons? The “natural” geographic evolution of tourism – in other words, essentially based on the development of nature tourism and accessibility of these resources – already causes huge political and economic problems. Governments (central, regional or local) are hardly able to arbitrate over the long term in a context that would allow finding a balance between tourism development and preservation of natural areas. The relationship between tourism and natural resources often revolves around two specific objectives: to develop a product with less impact, but at high cost and a target volume of visitors that contributes to economic profits, but that causes the least ecological / social degradation possible. This position epitomizes both the complexity and the many paradoxes of nature tourism development. Social interactions and the expansion of private appropriation of natural and agricultural areas highlight the challenges of managing common resources and their sustainability, especially in the southern countries. In this context, development objectives, natural resources and the strategies of key stakeholders are difficult to reconcile, and the relationship between leading actors do not always correspond with these objectives. Esta edición de “Revue Études Caribéennes” se interesa a los lazos que unen y separan la actividad turística y los recursos naturales, particularmente en los países del sur. En un contexto de mediatización en alza sobre los objetivos ligados a la biodiversidad y a las amenazas que pesan sobre ella, el turismo – y particularmente el ecoturismo – está a menudo presentado como un medio de conciliar la conservación y el desarrollo. Las autoridades locales, pese a la existencia de un cuadro propio de reglamentación al medio ambiente, no disponen habitualmente de suficientes medios (humanos, materiales y financieros) para controlar el aumento de visitas en las áreas protegidas y sus efectos potenciales sobre el ambiente natural y humano. En respuesta a esta problemática, las instituciones financieras internacionales y los organismos asociados proponen a los países del sur encontrar un equilibrio entre la frecuentación de masas y una frecuentación de bajo volumen con el objetivo de desarrollar “un turismo de alta calidad”. Incluso si fuese posible, ¿qué criterios podrían ser utilizados para “cesar” el desarrollo de un centro o una región turística? La evolución geográfica “natural” del turismo – esencialmente basada en el desarrollo del turismo de la naturaleza y el acceso de sus recursos – crean problemas políticos y económicos enormes. Los gobiernos (central, regional o local) tienen dificultades para realizar un arbitraje a largo plazo en este contexto que permitiría la adecuación entre el desarrollo turístico y la preservación de los espacios naturales. La relación entre el turismo y los recursos naturales se articula a menudo alrededor de dos objetivos específicos, sean: desarrollar un producto con mínimo impacto, pero con gastos elevados y aspirar a un volumen de visitantes que contribuya a las ganancias económicas, pero que traiga la menor degradación ecológica/social posible. Esta posición resume la complejidad y las múltiples paradojas en las cuales se encaja la puesta del turismo en la naturaleza. Las dinámicas sociales y la extensión de la apropiación privativa de los espacios naturales y agrícolas plantean una problemática en los modos de gestión de los recursos comunes y de su perennidad, particularmente en los países del sur. En este contexto, los objetivos, los recursos y las estrategias de los principales actores concernidos son difícilmente conciliables y el sistema de relación que induce no es necesariamente en la misma fase con los objetivos perseguidos. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7884 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7884 | Partager |
The Emergence of Social Entrepreneurship in Haiti Auteur(s) : Diallo, Oumar Daniel, Marie Evadie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The term social entrepreneurship is not new but during the past decade its interests have increased rapidly around the world while its field is still young and fragmented (Gawell, 2013). We believe that in one way or the other, the main objective of social entrepreneurship is to solve social, economic and environmental problems for sustainable development goals. One of the development challenges is the fact that Haiti has 0.47 as Human Development Index (HDI) figuring 168th among 187 countries with 58.6 % of the population living under the poverty line and 24.6% under the extreme poverty line with less than 1$UD per day (PNUD & MCI, 2014). Despite the fact that Haiti has a unique know-how that is passed down for generations in the area of craft, small industry and in the processing of products, social entrepreneurship has not taken its roots as it should have. Importantly, to get where they are today, it is undeniable that developed nations leaned the strengths of their development on human capital to produce physical/material capital. Most often, the human capital is utilized to produce strong public policies which enable the economic growth. The value of using human capital as a pillar for economic growth proved itself for Asian nations with an annual economic growth of 6.9% between 1980 and 1990 against 1.5% for Latin America (Gener, 2005). Thus, in this paper, we looked at the Emergence of Social Entrepreneurship for economic growth in Haiti. L'entrepreneuriat social n'est pas nouveau, mais au cours de la dernière décennie, l’intérêt pour ce terme a rapidement augmenté dans le monde alors que son champ est encore jeune et fragmenté (Gawell, 2013). Nous pensons que d'une manière ou d'une autre, l'objectif principal de l'entrepreneuriat social est de résoudre les problèmes sociaux, économiques et environnementaux en vue d'atteindre les objectifs de développement durable. La mission ou les activités d'une organisation sont soit entièrement philanthropiques soit uniquement commerciales. L'un des défis du développement est le fait que l’indice de développement humain (IDH) d’Haïti est de 0,47, le pays figure au 168e (parmi 187 pays). 58,6% de la population vit sous le seuil de pauvreté et 24,6% sous le seuil de pauvreté extrême avec moins de 1 USD par jour (PNUD et MCI, 2014). Malgré le fait qu’Haïti possède un savoir-faire unique transmis depuis des générations dans le domaine de l'artisanat, de la petite industrie et de la transformation des produits, l'entrepreneuriat social n'a pas pris ses racines comme il se doit. Il est important de noter que pour arriver là où ils sont aujourd'hui, il est indéniable que les pays développés ont soutenu le développement du capital humain pour produire du capital physique / matériel. Le plus souvent, le capital humain est utilisé pour produire des politiques publiques solides qui permettent la croissance économique. La valeur de l'utilisation du capital humain comme pilier de la croissance économique a été prouvée pour les pays asiatiques avec une croissance économique annuelle de 6,9% entre 1980 et 1990 contre 1,5% pour l'Amérique latine (Gener, 2005). Ainsi, dans cet article, nous examinons l'émergence de l'entrepreneuriat social pour la croissance économique en Haïti. Haïti Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10406 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10406 | Partager |
A new air quality perception scale for global assessment of air pollution health effects. Auteur(s) : Deguen, Séverine Ségala, Claire Pédrono, Gaëlle Mesbah, Mounir Auteurs secondaires : Institut de recherche, santé, environnement et travail [Rennes] (Irset) ; Université d'Angers (UA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de Rennes 1 (UR1) - École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ) SEPIA-Santé ; SEPIA-Santé Laboratoire de Statistique Théorique et Appliquée (LSTA) ; Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) the French Environment and Energy Management Agency (ADEME); the inter-organism research program to improve air quality (PRIMEQUAL): Grant no.0410C0111. Éditeur(s) : HAL CCSD Wiley Résumé : International audience Despite improvements in air quality in developed countries, air pollution remains a major public health issue. To fully assess the health impact, we must consider that air pollution exposure has both physical and psychological effects; this latter dimension, less documented, is more difficult to measure and subjective indicators constitute an appropriate alternative. In this context, this work presents the methodological development of a new scale to measure the perception of air quality, useful as an exposure or risk appraisal metric in public health contexts. On the basis of the responses from 2,522 subjects in eight French cities, psychometric methods are used to construct the scale from 22 items that assess risk perception (anxiety about health and quality of life) and the extent to which air pollution is a nuisance (sensorial perception and symptoms). The scale is robust, reproducible, and discriminates between subpopulations more susceptible to poor air pollution perception. The individual risk factors of poor air pollution perception are coherent with those findings in the risk perception literature. Perception of air pollution by the general public is a key issue in the development of comprehensive risk assessment studies as well as in air pollution risk management and policy. This study offers a useful new tool to measure such efforts and to help set priorities for air quality improvements in combination with air quality measurements. ISSN: 0272-4332 hal-00876409 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00876409 DOI : 10.1111/j.1539-6924.2012.01862.x PUBMED : 22852801 | Partager |
Risk Management and Disaster Mitigation: A Case Study Applied to Haiti Auteur(s) : G. Granvorka, Charley Saffache, Pascal Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Natural hazards do have impacts on development. Of heavy consequences on both the human life and the economic development these impacts are critical in most of the Caribbean islands in general and specifically in Haiti. Thus, there is an urgent need to implement strategies aiming at reducing risk for lessening losses. By implementing well designed risk management strategies vulnerability can be reduced, and as a consequence, investment and employment can be protected. Even so preparedness to sustainable development is at the global Agenda, with regards to the specific case of Haiti, we assume that, at present, the country is not at all involved in such a long run strategy. Government attention is focused on immediate urgencies to be solved. By questioning the particular case of tourism, we show the positive impact of risk management strategies on growth using a Cost-Benefit Analysis (CBA). Les catastrophes naturelles ont sans conteste des impacts sur le développement. Ces derniers, qui occasionnent de lourdes conséquences à la fois sur la vie humaine et le développement économique, sont préjudiciables dans la plupart des îles des Caraïbes et plus particulièrement en Haïti. Ainsi, il devient urgent de mettre en œuvre des stratégies visant à réduire les risques afin de minimiser les pertes occasionnées. En établissant des stratégies de gestion des risques bien conçues, la vulnérabilité des pays peut être réduite, et, par conséquent, l'investissement et l'emploi protégés. Même si le développement durable est à l'ordre du jour à l’échelle mondiale, il semble que ce ne soit pas le cas d'Haïti à l’heure actuelle, le pays n'étant pas du tout impliqué dans une telle stratégie à long terme. L'action du gouvernement se focalise sur la résolution des urgences immédiates. En s'interrogeant sur le cas particulier du tourisme, nous montrons, en utilisant une analyse coûts-avantages, l'impact positif des stratégies de gestion des risques sur la croissance. Haïti Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4559 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4559 | Partager |
La responsabilité sociale des entreprises (RSE) dans le secteur touristique : un compromis entre tourisme de masse et tourisme alternatif. Le cas d’Haïti Auteur(s) : Séraphin, Hugues Paul, Bénédique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Tourisme alternatif et tourisme de masse présentent des caractéristiques communes. L’application et l’institutionnalisation de la RSE dans le secteur touristique paraissent être une démarche pertinente, notamment dans les destinations à environnement vulnérable comme Haïti. Dès lors, le choix entre tourisme de masse et tourisme alternatif devient moins difficile, puisque le tourisme de masse et le tourisme alternatif ne peuvent coexister dans une même strate. Nous argumentons qu’Haïti a plutôt intérêt à s’orienter vers le tourisme alternatif, car il correspond mieux à la démarche éthique prônée dans la démarche RSE. Mass tourism and alternative tourism have some common points. Developing and institutionalizing CSR in the tourism industry in countries with vulnerable environment like Haiti is pertinent. And, the choice between mass tourism and alternative tourism becomes less difficult, since the two forms of tourism cannot be associated at the same layer of the economy. We argue that Haiti should head toward an alternative form of tourism because this form of tourism has much in common with CSR approach and its ethic. Haïti Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7600 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7600 | Partager |