La planification stratégiques dans les médias sociaux : apports théoriques ; La planification stratégiques dans les médias sociaux : apports théoriques Auteur(s) : Charest, Francine Bouffard, Johanie Zajmovic, Ema Charest, Francine Bouffard, Johanie Zajmovic, Ema Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : EUTIC : le réseau international et interdisciplinaire pour les Enjeux et Usages des Technologies de l'Information et de la Communication EUTIC : le réseau international et interdisciplinaire pour les Enjeux et Usages des Technologies de l'Information et de la Communication Extrait de : "Les écosystèmes numériques et la démocratisation informationnelle" : colloque, les 3 et 4 novembre 2015. Université des Antilles Description : La planification stratégique des activités professionnelles quotidiennes des gestionnaires dans les médias sociaux (MS) fait l'objet de cette étude exploratoire. Planification délibérée ou émergente ? Stratégies prescrites ou créatives ? Cette communication, présentée par Francine Charest, Johanie Bouffard et Ema Zajmovic de l'Université Laval, porte sur l'évolution de la planification stratégique dans le nouvel écosystème 2.0 à partir de l'approche de l'appropriation des MS, issue de la sociologie des usages. L'objectif principal consiste à nourrir la réflexion des stratèges numériques composés entre autres de relationnistes avides d'améliorer leurs façons de faire avec ces nouveaux outils de communication. Le second objectif est de tenter de contribuer au projet non finalisé de Michel de Certeau, soit celui d'élaborer une « théorie des pratiques ». Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15397 V15397 V15397 | Partager |
Sites de réseautage social et autorité scientifique : le cas de ResearchGate Auteur(s) : Gkouskou-Giannakou, Pergia Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : EUTIC : le réseau international et interdisciplinaire pour les Enjeux et Usages des Technologies de l'Information et de la Communication Extrait de : "Les écosystèmes numériques et la démocratisation informationnelle" : colloque, les 3 et 4 novembre 2015. Université des Antilles Description : Pergia Gkouskou-Giannakou, professeur en Sciences de l'information et de la communication, pose la question de l'impact de la médiatisation de l'espace médiatique numérique dans le domaine de la recherche scientifique. Communiquer, diffuser et être « visible » dans les médias socio-professionnels numériques pourrait-il être considéré comme «se légitimer » dans le monde de la recherche ? Les espaces numériques de publication et d'échange entre chercheurs peuvent-ils contribuer à la formation de nouvelles « autorités » dans le domaine de recherche ? Quel est le point de vue des participants dans ces espaces ? Nous formulons ici l'hypothèse du transfert, via les médias numériques, des pratiques issues de l'univers des médias « grand public » dans l'univers de la recherche et plus précisément de la présence numérique du point de vue de l'audience médiatique. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15400 V15400 | Partager |
Postures professionnelles, discrimination et interculturalité dans des contextes pluriethniques. Le cas de la France Hexagonale Auteur(s) : Barthou, Evelyne Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : MINEA : Migrations, Interculturalité et Education en Amazonie Université de Guyane Extrait de : "Enjeux de l'interculturalité et de la pluriethnicité dans la relation d'aide et de soins en Guyane" : colloque, du 9 au 13 décembre 2019. Université de Guyane Description : Symposium 2 : la pratique professionnelle à l'épreuve de la culture Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20082 V20082 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Modélisation spatiale des systèmes de productions multi-espèces aux Antilles Françaises Auteur(s) : Mantran, Murielle Auteurs secondaires : CEREGMIA ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : L’agriculture aux Antilles, depuis la période coloniale, est orientée vers quelques monocultures, de la canne à sucre à la banane en passant par le coton et le café (Lasserre, 1961). Aux côtés de cette agriculture exportatrice, les agrosystèmes multi-espèces sont aussi très anciens mais ont longtemps fonctionné de façon isolée et sur une base empirique notamment à travers les jardins familiaux ou "jardin créole" (Degras, 2005). De plus en plus, l'intérêt, voire la nécessité d'une diversification professionnelle de l'activité agricole aux Antilles est admise, reconnue voire soutenue compte tenu des impasses agronomiques, environnementales ou économiques L’insularité d’un territoire entraine de nombreux conflits d’usage dans la gestion du capital foncier. La nécessité de terres à bâtir dans un contexte d’augmentation de la population, la nécessité de protection de la forêt tropicale, des forêts marécageuses de mangroves et des zones à proximité des rivières amènent de nombreuses questions en matière d’aménagement et de gestion des territoires surtout lorsqu’ils sont exigus. L’agriculture est un secteur consommateur d’espace et ce pour l’ensemble des productions agricoles Aux Antilles, l’agriculture connaît de lourds héritages avec la prépondérance des cultures destinées à l’exportation et gourmandes en surfaces, la canne à sucre et la banane. La gestion des territoires mais aussi des pratiques agricoles sont très clairement remises en cause depuis la crise médiatique de la chlordécone en 2002 et les années suivantes par les successives interdictions prononcées par arrêtés préfectoraux depuis la crise sociale de 2009 décriant les cultures d’exportation pour leur caractère polluant et intensif et appelant à un retour aux productions locales plus respectueuses de l’environnement. Les systèmes productifs sont sans cesse en évolution. Ces changements sont le reflet des choix productifs effectués par les exploitants et par des pratiques agricoles mises en œuvre. L’analyse du système se fera de manière à identifier les spéculations initiales et leurs évolutions au cours de la dernière décennie. La diffusion spatiale de ces pratiques agricoles ne s’effectue pas linéairement car, dans les systèmes productifs, le phénomène est bien plus complexe dont la compréhension nécessite la prise en compte (i) des interactions entre les acteurs et (ii) de l’aspect temporel. L’émission d’un message informatif évolue dans le temps ainsi que les acteurs et leurs interactions sur le territoire. Même si les agriculteurs sont soumis à des facteurs exogènes communs à l’ensemble de leur exploitation, ils sont tout de même concernés par des influences provenant des réseaux au sein desquels ils sont insérés. Le processus classique de diffusion des pratiques agricoles est résumé par la courbe logistique (Hägerstrand, 1967). Sur le territoire, la situation d’adoption de pratiques n’est pas homogène. Pour une compréhension et une anticipation quant à l’évolution du territoire, l’ensemble des DOM antillais sera sujet à étude. Dans un premier temps, l’analyse des spéculations des systèmes multi-espèces à travers une analyse exploratoire des données permettra de mieux appréhender les dynamiques spatiales perceptibles sur le territoire et ce en fonction du type de production agricole. Pour modéliser la dynamique spatiale de diffusion des choix, il faudra envisager une combinaison de plusieurs approches géographiques pour une meilleure compréhension de la situation et ce en fonction de la complexité du système multi-espèces proposé au sein d’une même exploitation. Il s’agit par la géographie historique de s’intéresser aux changements survenus dans les modèles agricoles au cours du temps en d’étudier l'utilisation des terres agricoles au cours de la dernière décennie (approche diachronique) et la photographie du paysage agricole aux Antilles Françaises (approche synchronique). Ces deux approches synchroniques et diachroniques, révèlent respectivement les corrélations entre plusieurs éléments qui se trouvent dans un même lieu à une période donnée et met l'accent sur les processus de l'activité agricole qui sous-tendent les changements dans les modèles géographiques. La diffusion d’une pratique peut être analysée tout d’abord temporellement (Rogers, 1983) en estimant qu’il n’existe pas de différenciation spatiale dans le phénomène. Dans un deuxième temps, la considération de la dimension spatiale (Hägerstrand, 1967) dans l’étude de la diffusion devient primordiale pour l’étude de diffusion d’une pratique agricole dans des territoires diversifiés même s’ils sont insulaires et exigus. Les processus de diffusion spatiale sont perceptibles à différentes échelles spatiales (Aber, 1972) et il s’agit de déterminer les échelles d’études les plus pertinentes pour clarifier le phénomène : de l’échelle régionale à l’échelle locale (Morrill, 1970). La difficulté est de sélectionner la meilleure échelle pour établir un modèle de diffusion spatio-temporelle (Morrill, 1970). Il s’agira, dans la présente étude, d’opter pour une analyse en « time-geography » (Chardonnel, 2001) à savoir une analyse des réactions des individus dans le temps et l’espace : le comportement des agriculteurs face à leur pratique de 2000 à aujourd’hui et la diffusion spatio-temporelle de ces pratiques agricoles sur le territoire. L’objectif principal de la thèse est de comprendre et de modéliser les processus de diffusion spatiale des pratiques agricoles dans les systèmes productifs multi-espèces aux Antilles françaises. Il s’agira de retracer l’apparition des pratiques agricoles de la dernière décennie des agriculteurs n’ayant pas de mono-spéculation mais développant des systèmes productifs multi-espèces et touchant par conséquent différents secteurs agricoles (banane, canne, élevage, maraîchage…) et tout cela dans une même exploitation agricole. L’enjeu sera d'identifier les différents évènements significatifs survenus et subis par les différentes filières agricoles concernées et les producteurs, évènements marquants intervenus au cours de la période, tant climatiques, parasitaires, qu'organisationnels, structurels, réglementaires, marchands ou sociaux. Chaque agriculteur souhaite faire converger son système de production vers ses objectifs productifs en tenant compte des évolutions contextuelles d’exercice de son activité et ce, en fonction de l’offre technologique disponible dans la période correspondante. Il s’agira d’établir un modèle spatio-temporel de diffusion d’pratiques agricoles en tenant compte des facteurs moteurs et facteurs barrières à l’adoption et en donnant des poids différents aux différents facteurs d’influence. L’adoption de pratiques agricoles dépend de la situation géographique de l’exploitation, de la distance par rapport à l’innovateur : le principal déterminant spatial de l’adoption dans les filières de diversification, moins sujettes à un message technique unilatéral prodigué pour des filières très structurées, est l’effet de « mimétisme » (Girard, 1961). Cette adoption dépend également de l’interconnexion entre les différents acteurs de filière. Ce lien n’est peut-être pas nécessairement lié à la proximité géographique des individus mais à une proximité sociale résultant de l’appartenance à un ou plusieurs réseaux sociaux (Granovetter, 1983). L’accessibilité à l’information et la réaction de l’agriculteur face aux changements de pratiques dépend de son appartenance à un groupe social. Dans des filières très bien structurées (canne à sucre et banane), le message technique diffusé est homogène à toute la population et est influencé grandement par des facteurs exogènes à l’exploitant. La dimension spatiale et les réseaux sociaux sont des facteurs influençant les choix des exploitants et ce selon le type d’exploitations (monoculture ou multi-espèces). Actuellement, il semblerait que ce soit le type d’exploitation (taille et localisation) qui influence le choix de l’exploitation dans l’adoption d’innovation en milieu bananier (Mantran, 2011). A partir des techniques d’exploration des données, on pourra aboutir à la mise au point d’un modèle explicatif de la diffusion d’informations et ce probablement par type de production. Cette étude permettra une meilleure connaissance du territoire et de ses dynamiques spatiales agricoles. Doctoriales du CEREGMIA Cayenne, Guyane, France hal-01458425 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01458425 PRODINRA : 384817 | Partager |
Elaboration d'un écosystème de ressources informationnelles en éco-construction : du transfert de connaissances expertes à une offre sociale partagée Auteur(s) : Liquete, Vincent Lehmans, Anne Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : EUTIC : le réseau international et interdisciplinaire pour les Enjeux et Usages des Technologies de l'Information et de la Communication Extrait de : "Les écosystèmes numériques et la démocratisation informationnelle" : colloque, les 3 et 4 novembre 2015. Université des Antilles Description : Cette communication est le résultat d'une enquête menée de 2012 à 2015 sur les pratiques informationnelles et d'accompagnement de la connaissance chez les professionnels de l'éco-construction, dont les éco-architectes aquitains. Outre l'analyse compréhensive des pratiques informationnelles de cette communauté, nous avons également produit, entre autre un portail de ressources leur permettant de définir et d'accompagner un cadre de pratiques, sachant que les architectes n'ont pour la plupart d'entre eux aucun lien et soutien médiés (aide de documentalistes ou de gestionnaires de systèmes d'information). Nous évoquerons la genèse et les tendances de l'enquête menée, l'offre d'informations produite et en quoi ce portail devient un véritable espace d'échange avec les citoyens sensibilisés aux problèmes d'environnement et d'éco-habitat. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15407 V15407 | Partager |
La coopération entre Le Lamentin et Santiago de Cuba au service de la préservation de la biodiversité Auteur(s) : Thelineau, Tania Serlan, Julien Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles AREBio Groupe de recherche BIOSPHERES : BIOlogie, Sciences Physiques & Humaines pour les énergies Renouvelables, l Extrait de : 1er colloque international BIOSPHERES, du 18 au 20 juin 2019. Université des Antilles Description : Le programme de coopération impliquant Le Lamentin en Martinique et Santiago de Cuba, existe depuis plus de 22 ans. Il a abordé les risques naturels, la santé, l'insertion professionnelle ou la culture, et cela malgré les dimensions différentes des territoires : Santiago de Cuba est aussi vaste et aussi peuplée que l'île de la Martinique. Entre 2011 et 2018, elles ont développé un programme de coopération en faveur de la protection de la biodiversité et de la mangrove. Intitulé « SELA Biodiversité, Même diversité du vivant, mais diversité des pratiques », il a été reconnu par le Ministre Français des Affaires étrangères au travers du Label PACT 3 et a mobilisé de nombreux acteurs locaux. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19080 V19080 | Partager |
Le changement climatique, moteur du renouvellement urbain ? Pour une résilience de la Martinique, de la Guadeloupe et de Saint-Martin Auteur(s) : Saffache, Pascal Pastel, Audrey Année de publication : Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie - Développement Environnement de la Caraïbe Description : Le poster présente un projet doctoral qui vise à anticiper les conséquences du changement climatique (notamment l’élévation du niveau de la mer) sur les territoires insulaires de la Caraïbe, afin d’améliorer leur résilience. L’analyse porte sur les pratiques professionnelles actuelles et les changements en cours de ces pratiques dans le but de répondre aux enjeux liés à l’élévation du niveau de la mer à travers l’aménagement du territoire. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/T20003 T20003 | Partager Voir aussi Urbanisation Environnement Aménagement Climat Changement climatique Urbanisme Martinique Guadeloupe Saint-Martin Télécharger |
Former, quel imaginaire ? Une approche sémio-cognitive de la formation Auteur(s) : ALBERTINI , Martine Alin, Christian Anciaux, Frédéric Le Her, Michel Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Chaque pratique professionnelle, chaque métier a son langage. Le métier d’enseignant n’échappe pas à ce processus de construction d’une sémiotique qui, à la fois, construit une pratique et se trouve inévitablement construite par cette dernière. Les gestes d’un expert pratique ne se réduisent pas aux actions qui les manifestent, ils signifient. Ils représentent la forme discursive et symbolique d’actions et de pouvoir-savoir (Foucault, 1969) au sein d’une pratique culturellement et socialement identifiée. L’expert, par sa pratique, ses gestes de corps, ses dires, contribue à l’ethnohistoire de sa pratique. Comment un enseignant perçoit-il ses actes d’intervention et en particulier son acte de formation? Dans quel univers sémiotique son expérience d’enseignant et/ou de formateur se manifeste-t-elle, se construit-elle ?Nous avons entamé au sein de notre laboratoire, un programme de recherches consacré à la sémiotique des pratiques sportives et des pratiques d’éducation et de formation sur le sens et les significations que donnent, à leurs actes professionnels, les enseignants et les formateurs. Cela nous conduit à prendre en compte la part subjective du sujet dans le processus d’élaboration et de réalisation de ses actes, en employant des méthodes qualitatives utilisant en particulier les techniques vidéo de rappel stimulé (Tochon, FV. 2002) les dispositifs d’auto-confrontation (Clot Y., 2000) et/ou d’explicitation (Vermersch P. ,1994) ou encore d’histoire de vie (Pineau ,G. 1998). Nous avons mis au point un dispositif de formation- recherche plus particulièrement consacré l’ imaginaire des praticiens à propos de leurs actes d’intervention. Il s’appuie sur un outil de stimulation projective, le photolangage, pratiqué dans le cadre d’une problématique de formation publiée par ailleurs (Alin C. , 1996). La recherche porte sur une étude comparée du choix ordonné par ordre décroissant de préférence de cinq photos sur 20 et des jugements discursifs, écrits et argumentatifs, portés rationnellement sur ces choix, à propos de l’acte professionnel : “ former? ”. Nous présentons deux études comparatives du sens et des significations donnés à l’acte “ former ” par des praticiens expérimentés et/ou de futurs praticiens.La première concerne un échantillon représentatif d’experts et de novices en Education Physique et Sportive. Nous avons analysé chacune des photos choisies et chacun des jugements arguemtatifs qui leur étaient affectés, en puisant principalement nos fondements théoriques dans les travaux précurseurs de sémiotique de C.S. Peirce (1979), ceux de la théorie sémiocognitive et expérientielle de Lakoff G. & Johnson M. (1980, 1985), ainsi que dans les travaux d’analytique du langage de Coursil J. (2000), en matière de dialogue et de communication, Sur le plan méthodologique, nous avons travaillé sur les trois registres évoqués dans notre protocole de recherche (sémantique, sémiotique, symbolique) pour établir trois types de documents d’analyse : une carte sémiotique par photos choisies ; trois réseaux sémiotiques (Novices, Experts, Communauté EPS) ; des profils sémiotiques collectifs et individuels. La deuxième étude, actuellement en cours d’analyse, a pour but de comparer, avec le même protocole, des étudiants français de l’Université des Antilles et de la Guyane et des étudiants américains de l’Université de Madison (Wisconsin USA). Elle devrait nous donner quelques indications sur des aspects interculturels quant à la perception imaginaire de l’acte de former par des étudiants de culture différente se destinant à la formation. Sur les plans épistémologique, théorique et méthodologique, nous interrogeons les rapports étroits de sémiotique, de culture et de logique qui lient langage et images, perception et action, langage et action, langage et identité à propos d’un acte professionnel “ former? ” et de l’ethno- histoire d’une pratique. 8ème Congrès de l’Association Internationale de Sémiotique, Université de Lyon 2 Lyon, France hal-01613692 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613692 | Partager |
L'évaluation bienveillante, l'évaluation de la compétence Auteur(s) : Bardol, Frank Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "L'évaluation en langues étrangères à l'école et/ou à l'université. Pour une démarche qualité : entre tensions, ruptures et continuités" : journée d'étude, le 27 mai 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : Alors que l'évaluation chiffrée et l'évaluation de la connaissance commencent à être décriées car source de stress, d'élitisme et de perte d'estime de soi, l'évaluation de la compétence prend de plus en plus d'importance pour répondre aux attentes des élèves d'aujourd'hui. Les professeurs du premier degré sont parvenus à intégrer le livret personnel de compétence à leur pratique professionnelle. Bien que les professeurs du second degré doivent renseigner le palier 3 du Livret Personnel de compétences en vue de l'obtention du DNB, l'approche par compétences n'est pas encore intégrée à toutes les pratiques de manière congruente. Comment évaluer les cinq compétences langagières en langue pour que l'évaluation fasse sens pour l'élève et ses parents ? Le Cadre Européen Commun de Références pour les Langues et l'approche communicationnelle offrent des pistes de réflexion. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15198 V15198 | Partager |
L’enseignement des sciences économiques et gestion en BTS en Guadeloupe – entre prescrits nationaux et contexte socio-économique régional. Auteur(s) : ODACRE, Elisabeth ISSAIEVA, Elisabeth Delcroix, Antoine Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Nous nous interrogeons sur le fonctionnement en Guadeloupe du brevet de technicien supérieur (BTS), diplôme professionnel français se préparant en deux ans après le baccalauréat, avec des programmes et examens nationaux. Les lauréats sont censés être directement employables, principalement dans leur environnement géographique immédiat. Nous postulons l’existence d’un paradoxe entre la définition nationale du diplôme et les contextes locaux d’enseignement et d’intégration professionnelle, que nous examinions au travers des pratiques déclarées d’enseignants. Une enquête par entretiens semi-directifs, menée auprès d’enseignants en sciences économiques et de gestion des BTS tourisme et assistant de manager, nous a permis de constater une prise en compte pragmatique, peu outillée sur le plan théorique, du contexte de la formation. Cependant, des limites à cette contextualisation sont observées. Par exemple, en BTS tourisme, un décalage est constaté, issu d’une mutation moins accomplie en Guadeloupe que dans l’Hexagone vers la tourismatique. En BTS assistant de manager, les enseignants sont confrontés aux spécificités du régime fiscal local qu’ils hésitent à enseigner de peur de pénaliser leurs étudiants lors des examens nationaux. Ces éléments confirment notre postulat sur l’existence de paradoxes, non résolus par l’institution, entre les visées d’insertion professionnelle locale des BTS et leurs prescrits non contextualisés. 4e colloque international en éducation, intitulé "Enjeux actuels et futurs de la formation et profession enseignante" Montreal, Canada hal-01535036 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01535036 | Partager |
"Pratiques artistiques contemporaines en Martinique" de Dominique Berthet Auteur(s) : Toumson, Yolande-Salomé L'Etang, Gerry Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Présentation des publications du CRILLASH" : conférence, le 13 décembre 2012. Université des Antilles et de la Guyane Description : Gerry L'Etang présente d'abord Dominique Berthet à travers son parcours professionnel, puis souligne sa sympathie pour l'art en Martinique. Il présente l'ouvrage "Pratiques artistiques contemporaines en Martinique", comme prenant en compte toute la mesure du foisonnement, du dynamisme artistique de la Martinique. Pour Yolande-Salomé Toumson, le titre de l'ouvrage souligne la reconnaissance des pratiques artistiques martiniquaises. A ses yeux, Dominique Berthet propose à travers son ouvrage, "une esthétique de la rencontre". Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13021 V13021 | Partager |
Synthèse des pêcheries de Guadeloupe 2011 Auteur(s) : Guyader, Olivier Reynal, Lionel Lespagnol, Patrick Le Meur, Chloe Demaneche, Sebastien Le Blond, Samuel Jean-charles, Cedric Erialc, Carole Résumé : Le présent document est une restitution globale des données disponibles au sein du SIH sur les navires de pêche français, et en particulier :
• le fichier « Flotte de Pêche Communautaire » (FPC), qui référence l'ensemble des navires de pêche professionnelle de la flotte française et leurs caractéristiques techniques (source : DPMA) ;
• les données du flux déclaratif, c'est-à-dire les déclarations de captures et d'effort de pêche des pêcheurs professionnels, issues des journaux de bord pour les navires de 10 mètres et plus et des fiches de pêche pour les navires de moins de 10 mètres (source : DPMA) ;
• les données de ventes (essentiellement des ventes en criée) des navires de pêche professionnelle (source : DPMA) ;
• les données d'enquêtes « Activité » réalisées chaque année par le réseau des observateurs du SIH pour l'ensemble des navires inscrits au fichier Flotte de Pêche Communautaire : ces enquêtes visent à reconstituer le calendrier d'activité des navires, sur une base mensuelle, à partir du flux déclaratif (journaux de bord, fiches de pêche et données de vente en criée) quand il existe, et au moyen d'enquêtes directes auprès des armateurs de ces navires et de leurs représentants professionnels. Chaque mois, le calendrier d'activité précise si le navire a été actif à la pêche, et si oui, les différents métiers pratiqués. Par «métier», on entend la mise en oeuvre dun engin de pêche afin de capturer une ou plusieurs espèces cibles dans une zone de pêche donnée (source : Ifremer - DPMA) ;
• Les données d'observation des marées au débarquement permettent sur la base d'un plan d'échantillonnage de connaître les métiers pratiqués et reconstituer le déroulement de la marée (métiers, effort de pêche, captures et coûts associés) et de mesurer tout ou partie des captures de certaines espèces commerciales.
Les données collectées ont bénéficié d'un cofinancement de l'Union Européenne et de la DPMA et de la région Guadeloupe.
Ce document correspond à un premier traitement des données de l'année de référence, et ne prétend pas rendre compte de l'ensemble des données disponibles.
Les indicateurs présentés portent sur une photographie de la flotte de pêche en 2011 : ils synthétisent ainsi l'ensemble des données 2011 des navires présents sur la région Guadeloupe Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29121/27527.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29121/ | Partager |
Suivi et évaluation de la pêche professionnelle au sein d'une Aire Marine Protégée : protocoles d'enquêtes et indicateurs de pression et d'impact. Application au Parc Marin de la Côte Bleue Auteur(s) : Leleu, Kevin Éditeur(s) : Université Aix Marseille Résumé : La surexploitation des ressources halieutiques a conduit à une crise majeure du secteur de la pêche professionnelle. Dans ce contexte, les pêcheries artisanales, et notamment les pêcheries aux petits métiers côtiers, apparaissent comme des modes d’exploitation potentiellement durables des ressources côtières. La diversité des engins utilisés et des espèces ciblées rend néanmoins complexe le suivi de cette composante importante de la pêche professionnelle. L’activité de pêche artisanale reste ainsi très peu évaluée en Méditerranée, et notamment à l’échelle d’une Aire Marine Protégée (AMP). Les AMP sont pourtant de plus en plus utilisées comme des outils de gestion de ces pêcheries, les effets des différentes mesures de gestion mises en place étant à même de bénéficier aux pêcheurs professionnels. A l’heure où le nombre d’AMP se multiplie, il apparaît alors nécessaire pour les gestionnaires comme pour les scientifiques de disposer d’indicateurs permettant de suivre l’activité de pêche professionnelle sur le territoire d’une AMP, et d’évaluer les effets de la gestion sur cette activité. Un protocole d’enquête pour le suivi de la pêche artisanale aux petits métiers côtiers a ainsi été mis en place entre juillet 2009 et juin 2010 au sein du Parc Marin de la Côte Bleue (PMCB), AMP méditerranéenne française comprenant deux réserves marines d’âge et de taille différents. Les données récoltées ont permis d’identifier sept métiers principaux pratiqués par les pêcheurs du PMCB, et de les caractériser par un groupe d’espèces cibles, un engin, un territoire et une période de pêche. L’effort de pêche et les captures ont alors pu être estimés à partir de ces métiers. Sur le territoire de la Côte Bleue, 3 512 sorties de pêche et 4 645 opérations de pêche ont été réalisées par les 30 bateaux actifs lors de la période d’étude, avec 9 500 km de filets calés. Au total, environ 140 tonnes de captures ont été débarquées dans les 6 ports du PMCB. Si l’ensemble du territoire de la Côte Bleue est fréquenté par les pêcheurs professionnels, la répartition de l’effort de pêche est hétérogène et dépend notamment des habitats présents ainsi que de la proximité des ports d’attache. La présence des réserves marines influe également sur cette répartition. Les deux indicateurs développés dans cette étude montrent par contre que l’effet d’attraction varie selon la réserve marine et selon les espèces ciblées. La perception par les pêcheurs de l’effet des réserves dépend également des espèces ciblées, de même que leur activité sur les zones adjacentes aux réserves, et leur ancienneté dans l’activité. Les perceptions des pêcheurs soulignent l’acceptation sociale du PMCB par ces usagers. L’ensemble des résultats montre ainsi que l’activité de pêche professionnelle aux petits métiers côtiers présente au sein du PMCB s’inscrit dans la démarche de pêche côtière durable promue par les gestionnaires. Ce travail de thèse fournit une liste de métriques et d’indicateurs pouvant être utilisés pour le suivi et l’évaluation d’une pêcherie aux petits métiers côtiers au sein d’une AMP. Cette liste doit néanmoins faire l’objet d’un suivi temporel, afin de valider l’efficacité des indicateurs à détecter des changements dans la pêcherie comme dans l’écosystème. L’ensemble des activités de pêche, et notamment l’activité de pêche récréative, doit être pris en compte pour évaluer les pressions et les impacts présents sur le territoire du PMCB. Droits : 2012 Ifremer, Université Aix-Marseille http://archimer.ifremer.fr/doc/00100/21103/18729.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00100/21103/ | Partager |
Le « tourisme d’aventure organisé », nouvelle utopie touristique ? Cas du trekking au Maroc Auteur(s) : Charbonnier, Annabelle Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Parler de « tourisme d’aventure organisé », dans le contexte actuel des pratiques de loisirs en plein air, est-il une aberration ? Cet oxymore ne permettrait-il pas de rendre compte des ambivalences d’une pratique touristique qui aspire à profiter des avantages de la combinaison de ces deux formes de tourisme, d’aventure et organisé ? Le terme « trekking » est considéré à la fois comme un terme spécifique et comme un effet de mode et de marketing. Cette duplicité lui procure sa spécificité : un tourisme fondé sur l’aventure, la nature et la découverte culturelle pourtant inséré dans un système marketing très organisé. Pleine nature, culture, sociabilité sont donc tantôt la principale motivation du voyage, tantôt une des raisons (ou les trois raisons) qui décident le plus souvent à voyager dans les montagnes marocaines. Ainsi, les motivations à participer à un voyage organisé dans l’Atlas marocain deviennent de plus en plus hétérogènes et concernent des publics variés. Les imaginaires et les rêves se retrouvent alors littéralement supplantés par la combinaison, parfois contradictoires, des motivations.Forte d’avoir développé ce type de séjours, l’industrie touristique a ainsi récupéré ces pseudo-imaginaires et on assiste aujourd’hui à l’assimilation de ces derniers par les professionnels et les touristes. Expérience aventureuse et marché de l’aventure se font donc face et encouragent l’émergence d’une nouvelle utopie touristique. Talking about "organized tourism of adventure" in the present context of outdoor leisure activities, an aberration is it? This oxymoron could be explained by the ambivalence on tourist practices that take advantage of the combination of these two forms of tourism, isn't it? "Trekking" is considered both as a specific term and as a marketing term. This duplicity gives it his specificity: a tourism based on adventure, nature and cultural discovery; nevertheless, it is included into a very organized marketing system. Wilderness, culture, sociability are sometimes the main motivations of a trip in Moroccan mountains, or sometimes they constitute one of the main reasons. In addition, motivations to participate to an organized trip in Atlas are becoming more and more diverse and affect various travelers. Imagination and dreams are supplanted by a combination, sometimes contradictory, of motivations. Tourist industry renewed these pseudo-imagination and we are now seeing their assimilation by both professionals and tourists. Adventurous experiences and industry of adventure face each other and encourage the emergence of a new tourist utopia. Maroc Atlas Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11310 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11310 | Partager |
Le changement climatique, moteur du renouvellement urbain : vers une meilleure résilience à la Martinique, la Guadeloupe et Saint-Martin ? Auteur(s) : Pastel, Audrey Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : Ma thèse en 180 secondes, le 22 février 2020. Université des Antilles Description : L'intervention présente un projet doctoral qui vise à anticiper les conséquences du changement climatique (notamment l'élévation du niveau de la mer) sur les territoires insulaires de la Caraïbe. Le but est d'améliorer leur résilience à travers l'aménagement du territoire. L'analyse porte sur les pratiques professionnelles en pleine évolution et les stratégies territoriales mises en oeuvre, à la Martinique et à Saint-Martin, afin de faire face à l'élévation du niveau de la mer. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20115 V20115 | Partager |
Synthèse des Pêcheries de Guadeloupe 2010 Auteur(s) : Guyader, Olivier Reynal, Lionel Lespagnol, Patrick Le Meur, Chloe Demaneche, Sebastien Le Blond, Samuel Jean-charles, Cedric Erialc, Carole Résumé : Le présent document est une restitution globale des données disponibles au sein du SIH sur les navires de pêche français, et en particulier :
• le fichier « Flotte de Pêche Communautaire » (FPC), qui référence l'ensemble des navires de pêche professionnelle de la flotte française et leurs caractéristiques techniques (source : DPMA) ;
• les données du flux déclaratif, c'est-à-dire les déclarations de captures et d'effort de pêche des pêcheurs professionnels, issues des journaux de bord pour les navires de 10 mètres et plus et des fiches de pêche pour les navires de moins de 10 mètres (source : DPMA) ;
• les données de ventes (essentiellement des ventes en criée) des navires de pêche professionnelle (source : DPMA) ;
• les données d'enquêtes « Activité » réalisées chaque année par le réseau des observateurs du SIH pour l'ensemble des navires inscrits au fichier Flotte de Pêche Communautaire : ces enquêtes visent à reconstituer le calendrier d'activité des navires, sur une base mensuelle, à partir du flux déclaratif (journaux de bord, fiches de pêche et données de vente en criée) quand il existe, et au moyen d'enquêtes directes auprès des armateurs de ces navires et de leurs représentants professionnels. Chaque mois, le calendrier d'activité précise si le navire a été actif à la pêche, et si oui, les différents métiers pratiqués. Par «métier», on entend la mise en oeuvre dun engin de pêche afin de capturer une ou plusieurs espèces cibles dans une zone de pêche donnée (source : Ifremer - DPMA) ;
• Les données d'observation des marées au débarquement permettent sur la base d'un plan d'échantillonnage de connaître les métiers pratiqués et reconstituer le déroulement de la marée (métiers, effort de pêche, captures et coûts associés) et de mesurer tout ou partie des captures de certaines espèces commerciales.
Les données collectées ont bénéficié d'un cofinancement de l'Union Européenne et de la DPMA et de la région Guadeloupe.
Ce document correspond à un premier traitement des données de l'année de référence, et ne prétend pas rendre compte de l'ensemble des données disponibles.
Les indicateurs présentés portent sur une photographie de la flotte de pêche en 2010 : ils synthétisent ainsi l'ensemble des données 2010 des navires présents sur la région Guadeloupe. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29114/27519.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29114/ | Partager |
Reconnaissance des fonds de pêche de la Guyane française - Campagne de la "Thalassa" dans la région Antilles-Guyane 15 juin - 1er septembre 1971 Auteur(s) : Abbes, R Aldebert, Yvonne Dorel, D Leroy, C Le Men, R Prado, J Saint-felix, C Commandant Corre, Éditeur(s) : ISTPM Résumé : Les résultats des recherches effectuées par la "Thalassa", au cours de l'été 1971, sur le plateau de la Guyane française, montrent qu'à cette période de l'année les rendements étaient nettement insuffisants pour donner lieu à une exploitation rentable de la part des flotilles de pêche qui avaient d'ailleurs déserté ce secteur. Toutefois, la courte durée de la campagne ne permet pas d'extrapoler ces résultats à un cycle annuel complet car on connaît mal le comportement des crustacés et des poissons de cette région en fonction des variations du milieu. Les conditions hydrologiques rencontrées sont, en effet, sujettes à des fluctuations plus ou moins importantes, notamment dans la couche superficielle qui est influencée par les apports irréguliers de l'Amazone et sur les fonds de 50 à 70 m où elles sont assujetties aux mouvements plus profonds du large. De telles variations brutales sont susceptibles d'entraîner la dispersion ou la concentration de certaines espèces dans des secteurs particuliers, voire l'enfouissement des crevettes dans des terriers. Il apparaît d'ailleurs que la répartition de la faune est également liée à la nature des fonds autant qu'à la situation thermohaline du moment et l'on ne peut dire, faute d'éléments de comparaison, si les conditions observées en juillet étaient optimales ou non pour la plupart des espèces. La faible quantité de crevettes pêchées par la "Thalassa" sur le plateau continental au cours des chalutages, pourtant effectués dans les meilleures conditions, ne permet pas de définir de façon suffisamment précise les classes d'âge qui permettraient d'estimer s'il y a surexploitation ou non de ces espèces. Toutefois, les statistiques présentées par l'armement le plus important, basé à Cayenne, montre, pour l'ensemble de la région située entre le Maroni et l'Amazone, une baisse sensible du rendement journalier qui est passé de 189 kg de crevettes étêtées en 1967 à 137 kg en 1970, soit, approximativement, de 30 à 22 kg à l'heure de crevettes entières. Quant aux résultats obtenus, sur les poissons commerciaux, ils sont relativement faibles (400 kg par heure au maximum) surtout pour une région où ils ne sont pratiquement pas exploités. Ces ressources ne peuvent représenter qu'un appoint, néanmoins appréciable, pour les professionnels locaux ou même antillais qui fréquenteraient cette zone. Mais là encore, on ne connaît rien des migrations des principales espèces capturées qui peuvent être plus nombreuses à certaines époques, d'autant plus que d'autres, communes à ces régions, n'ont fait que de rares apparitions au cours des chalutages. Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1972 , Vol. 210 , P. 1-22 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1972/publication-7015.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/7015/ | Partager |
Des alternances aux transitions codiques. Dynamiques évolutives des interactions. Auteur(s) : Marrot, Gilles Poggi, Marie-Paule Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Notre projet s'initie sur l'idée qu'en matière d'enseignement, les canaux de communication servent de vecteur essentiel au processus de transmission appropriation des savoirs. Il ambitionne donc d'identifier comment les acteurs du contrat didactique vont organiser dans le temps les transformations dans l'enchainement de ces canaux. Nous appellerons "transduction codiques" ce phénomène et nous chercherons à en mesurer l'impact sur les apprentissages. Le cadre théorique exploité est celui de la théorie de l'action conjointe en didactique. Le dispositif mis en place permettra de nous plonger au coeur de ces transductions par un dispositif d'observation réciproque directe de l'activité conjointe (trace audio visuelle croisée) et par le récit des enseignants et des élèves (entretien a priori et entretien a postériori). Les premiers résultats obtenus ont d'abord mis en évidence que les transductions codiques sont caractérisables en s'organisant selon une direction préférentielle et selon le registre d'action enseignante. L'étude révèle également qu'elles sont impulsées par le recours à des savoirs professionnels et académiques pour ensuite être pilotées dans leur transformation par les phénomènes d'interaction qui semblent dépendre de la position (topos) occupée par les élèves dans ce maillage d'interactions. Mots clés : interaction, contrat et milieu didactique, communication, transduction codique, rétrogénèse sémiotique. Introduction : Notre recherche cible le domaine des pratiques enseignantes, en se focalisant, à partir des caractéristiques du système didactique, sur les interactions entre l'enseignant et les élèves à propos de certains objets de savoir. Nous nous sommes appuyés sur la discipline éducation physique et sportive (EPS) comme contexte de transaction (dimension spécifique) avec comme objet d'étude les dynamiques évolutives des modes de communications qui Analyses didactiques des pratiques d’enseignement et de formation : quelles perspectives ? Toulouse, France hal-01620926 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01620926 | Partager |
Système d’acteurs et gestion littorale aux Antilles Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience L’attrait généralisée des rivages et les pratiques qui les accompagnent ont entraîné des mutations des paysages et des écosystèmes. Dans le cadre étroit des îles, les milieux fragiles ne sont guère extensibles et souvent fractionnés. Les mutations récentes qui affectent les îles sont souvent irréversibles car les écosystèmes menacés n’ont pas toujours la taille suffisante pour reconquérir une zone. Avec la destruction d’un récif, c’est parfois l’unique espèce d’une variété de corail qui disparaît. La gestion et la préservation sont alors nécessaires. Elles doivent s’inscrire dans la durée et en lien avec les populations locales pour sauvegarder aux générations futures, ce cadre de vie qui nous y attire aujourd’hui.La mauvaise compréhension des mécanismes propres aux zones côtières se traduit souvent par des approches sectorielles et fréquemment à courte vue de l’aménagement. L’implantation d’un port de plaisance, d’un terminal à conteneurs peuvent entraîner des modifications du milieu et générer de nombreux conflits. Il est donc nécessaire de bien prendre en compte les principes élaborés par l’UNESCO pour le développement durable des zones côtières, principes qui renforcés dans le cadre étroit des petites îles.- Comprendre que l’aménagement des ressources côtières renouvelables revêt une importance stratégique pour le développement social et économique, et est donc rentable.- Reconnaître la nécessité de maintenir l’intégrité du système côtier et limiter l’exploitation des ressources côtières.- Elaborer des stratégies d’aménagement intégré autorisant des utilisations multiples des ressources côtières, intégrant des activités complémentaires et séparant nettement les activités ponctuelles.- Combiner un aménagement à grande échelle (niveau régional, international) avec un aménagement ciblé pour créer une réserve ou réhabiliter un écosystème dégradé.- Faire participer la population au processus de planification pour assurer l’efficacité des plans d’aménagement de la zone côtière.Les acteurs du littoral sont nombreux et leur capacité à intervenir dans sa protection et pour sa meilleure gestion, est variée selon l’intensité des pratiques de l’acteur isolé, du groupe de professionnels ou de l’association, du gestionnaire représentant l’Etat, de l’élu. La prise de conscience des atteintes des milieux et la nécessité du développement durable sont aujourd’hui généralisées dans toutes les îles. Le développement durable s’efforce de répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs. Les différents Etats multiplient les campagnes d’information à la télévision et dans la presse sur le développement durable, la nécessaire préservation, la lutte contre la pollution et contre la dégradation paysagère, la nécessité de respecter des normes architecturales (style, couleur, matériaux). Les particuliers identifient bien les problèmes : moins de poissons, des prises de petite taille, la mort de coraux, le trop grand nombre de pêcheurs, la pollution mal maîtrisée, le mitage progressif des paysages. Cependant, en fonction des niveaux de développement, la prise de conscience des dégradations ne débouche pas forcément sur une implication personnelle. Il est difficile de se sentir acteur participatif à la dégradation des écosystèmes insulaires. ISSN: 1779-0980 hal-01174352 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174352 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174352/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174352/file/acteurs%20de%20l%27environnement.pdf | Partager |