La Guyane fut-elle un jour prospère ? Idéologie et propagande coloniale au XIXe siècle Auteur(s) : Lamaison, Denis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Après une présentation de la colonie guyanaise au début du XIXe siècle, il est abordé la période prospère des années 1830. Suite à la chute du cours du roucou, de la girofle et du coton, il ne reste comme production agricole à forte valeur ajoutée que le sucre. En quelques années, la superficie sucrière est triplée, les habitations sont équipées de machine à vapeur... La balance commerciale devient alors pour la première et unique fois positive. Pour autant l'économie coloniale et esclavagiste ne fût pas prospère mais il fallait justifier la colonisation, rendre viable l'expansionnisme territorial. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11062 V11062 | Partager |
Regards sur l'histoire. Le poids du bagne dans l'économie guyanaise Auteur(s) : Mam Lam Fouck, Serge Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2010-2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : De par la durée d'existence assez longue du bagne, il a influé fortement la vie sociale guyanaise. L'origine du bagne est lié à la volonté de peuplement de la Guyane jugé insuffisant pour assurer le développement de la communauté. Ainsi après la suppression de l'esclavage, la main d'oeuvre des bagnards est très largement utilisé. Les principaux moyens utilisés sont la relégation, le doublage et la transportation. Durant cette période, les colonies vivent de leur production, quatre exportations sont majoritaires en Guyane: l'or, le rhum, l'essence de bois de rose et la gomme de Balata. Les dépenses de l'administration pénitentiaire sont ainsi primordiales dans l'équilibre de la balance commerciale de par la quantité et sa sûreté. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12015 V12015 | Partager |
La dynamique des pêches côtières du pays bigouden Auteur(s) : Charuau, Anatole Résumé : In the beginning, the coastal fleet of the Bigouden region fished by trawling and was completely focused on exploiting lobster and hake. It is a traditional business that expanded between the last war and the 70s, reaching its peak between 1975 and 1980.
The best image to give an idea of this fleet is that of a "bucket waterwheel" endlessly discharging its catch in the four ports of the Guilvinec district. Where there is a seafaring business in Guilvinec, Loctudy and Saint-Guénolé, there is a complementarity that is expressed in two ways:
- coastal fishing constitutes a very noticeable and regular supplement to production, since sales happen daily and only bad winter weather causes a relative decrease in the supplement. - coastal fishing gives a flattering image of the port based on the display of high-quality leading market products: daily live lobster, hake and angler.
In this study, we have above all tried to evaluate the situation of the Bigouden coastal system as an entity, while including in the same analysis the species, fleets and the exploitation of the resource. For the main species, a balance sheet is proposed. It covers the lobster, hake and angler separately. Lobster, because of its small amount of movement, can be considered as being an isolated stock, while fish belong to much more wide-ranging groups.
The lobster has gained from various increases in meshing that have been imposed since 1971, even if these have not always been strictly applied. One of the results of this management by means of meshing is a "depreciation" of the variations of daily yields around an average value of 100kg.
For the hake, the dominant trait is an increase in yields in the last few years in accordance with an improvement of the situation in the Gulf of Gascony due to a generalised decrease of effort and a modification of the exploitation profile since the appearance of boulters and straight nets. Whereas the situation for lobster fisheries, as regards the hake's marketable size, did not improve, since the demand for small hake still exists, we have nonetheless been witnessing for about ten years a slow diversification of the fleets' business activities, which is much more in line with sequential hake fisheries' logical outline of exploitation. When lobster yields decrease, one part of the fleet focuses on the fish at the edges of the lobster fisheries.
For the angler, we see rather similar phenomena and a significant increase in unloading of the two species by lobster fishermen due also to a widening of their fishing areas. On the lobster mudflats themselves, there is no notable change in exploitation in the historical records. All studies of coastal fishing always come up against the problem of acquiring statistical data and the Bigouden region is no exception to the rule.
To improve this situation, in 1987 and 1988 two items were chosen:
- a better awareness of the activity and of the areas frequented, by survey during unloading in Guilvinec and in Loctudy.
- a detailed description of the haul by species, by sampling, in Loctudy, on two-thirds of coastal sales, between December 1987 and November 1988.
For this reason, analysis of fleets by type is still cursory and covers only one year. The appearance of new trends towards fish can only be described qualitatively, since there is no historical record. The classification of boats was done by analysing data furnished by the auctions. This first assessment is not necessarily reliable, above all because of the auctions' inaccurate description of the hauls, a deficiency that we have tried to overcome by surveying in Loctudy.
In conclusion, we are witnessing in the Bigouden region, as in other entities, a rebalancing between traditional business activities and modern trends. Lobster fishing, almost exclusive before the 1980s, is tending to decrease for two main reasons:
- a generalised decrease in activity in the lobster fisheries due to non-renewal of coastal fish fleets,
- The transfer of part of the lobster fishermen's activities to fish, since the lobster and its accompanying catch no longer seemed able to insure the economic viability of new ships.
Other maritime districts resolved their lobster problem in a different way. The Lorient fishermen improved their yields by using more capable trawlers, the fishermen of Sable by exploiting the hake fish run to the fullest and limiting their lobster fishing to the best season. The Bigouden region is slowly turning to the second solution, as it renews its fleet.
A ses origines, la flottille côtière du pays bigouden péchant au chalut, est tout entière orientée vers l'exploitation de la langoustine et du merlu. Il s'agit d'une activité traditionnelle qui s' amplifie entre la dernière guerre et les années 70 pour atteindre son apogée entre 1975 et 1980. La meilleure image que l'on puisse donner de cette flottille est celle d'une "noria" débarquant inlassablement sa capture dans les quatre ports du quartier du Guilvinec. Là où existe une activité hauturière à Guilvinec, Loctudy et Saint-Guénolé, il y a une complémentarité qui s'exprime de deux manières : - la pêche côtière constitue un appoint très appréciable et régulier de production, puisque la vente est quotidienne et que seules les intempéries hivernales entraînent une baisse relative des apports. - la pêche côtière donne du port une image flatteuse basée sur la présentation de produits d'appel de grande qualité : langoustine vivante, merlu et baudroies quotidiens. Dans cette étude, nous avons surtout tenté de faire le point sur le système côtier bigouden en tant qu'entité, en englobant dans la même analyse des espèces, les flottilles et l'exploitation de la ressource. Pour les espèces principales, un bilan est proposé. Il couvre séparément la langoustine, le merlu et les baudroies. La langoustine, en raison de ses faibles déplacements, peut être considérée comme constituant un stock isolé, alors que les poissons appartiennent à des ensembles beaucoup plus vastes. La langoustine a beaucoup gagné des diverses augmentations de maillage qui ont été imposées depuis 1971, même si elles n'ont pas toujours été appliquées avec rigueur. Un des résultats de cette gestion par les maillages est un "amortissement" des variations des rendements journaliers autour d'une valeur moyenne de 100 kg. Pour le merlu, le trait dominant est une augmentation des rendements dans les dernières années en accord avec une amélioration de la situation dans le Golfe de Gascogne due à une baisse généralisée de l'effort et à une modification du profil d'exploitation depuis l'apparition des palangriers et des filets droits. Si la situation sur les pêcheries de langoustine, au regard de la taille marchande du merlu, ne s'est pas améliorée puisque la demande de petits merluchons existe toujours, on assiste par contre depuis une dizaine d'années à une diversification lente des activités des flottilles entrant beaucoup mieux dans le schéma logique d'exploitation des pêcheries séquentielles de merlu. Quand les rendements en langoustine baissent, une partie de la flottille s'oriente vers les poisson sur les marges des pêcheries de langoustine. Pour les baudroies on observe des phénomènes assez analogues et une augmentation importante des débarquements des deux espèces par les langoustiniers due également à un élargissement de leurs zones de pêche. Sur les vasières à langoustine elles-mêmes, il n'y a pas de modification notable de l'exploitation dans la série historique. Toute étude des pêches côtières se heurte toujours au problème d'acquisition des données statistiques et le pays bigouden n'échappe pas à la règle. Pour améliorer cette situation, en 1987 et 1988, deux points ont été retenus : - une meilleure connaissance de l'effort et des zones fréquentées, par enquête au moment des débarquements à Guilvinec et à Loctudy, - une description détaillée des apports par espèce, par échantillonnage, à Loctudy, sur les 2/3 des ventes côtières, entre décembre 1987 et novembre 1988. Pour cette raison, l'analyse de flottilles en types est encore sommaire et n'a porté que sur une année. L'apparition des tendances nouvelles vers le poisson ne peut être décrite que qualitativement puisque la série historique n'existe pas. La classification des bateaux a été faite par l'analyse des données fournies par les criées. Ce premier diagnostic ne présente pas toutes les garanties en raison surtout d'une description peu fidèle des apports par les criées, déficience que l'on a essayé de pallier en enquêtant à Loctudy. En conclusion, on assiste dans le pays bigouden comme dans d'autres entités à un rééquilibrage entre les activités traditionnelles et des orientations modernes. La pêche de langoustine, quasi exclusive avant les années 1980, tend à décroître pour deux raisons principales : - une baisse généralisée de l'effort sur les pêcheries de langoustine due au nonrenouvellement des flottilles de pêche côtière, - le report d'une partie de l'effort des langoustiniers vers les pêcheries de poissons, la langoustine et sa capture accessoire ne semblant plus pouvoir assurer la rentabilité économique des navires neufs. D'autres quartiers maritimes ont résolu de façon différente leur problème langoustine. Les Lorientais ont amélioré leurs rendements en adoptant des chaluts plus performants, les Sablais en exploitant à fond la séquence des pêcheries de merlu et en limitant leur intervention sur la langoustine à la saison la plus favorable. Le pays bigouden s'engage lentement dans la seconde solution, au rythme du renouvellement de sa flottille. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1989/rapport-2202.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2202/ | Partager Voir aussi France Brittany Data Fishing zone Fleet Trawling Commercial species Costal fisheries Finistere Bretagne Télécharger |
L’application de l’accord de partenariat économique Cariforum-UE et ses implications potentielles sur les économies des états de la Caraïbe et des départements français d’Amérique : approche en équilibre génér Auteur(s) : Dupont, Louis Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le présent document a pour objet d’évaluer les implications potentielles sur les économies des états de la Caraïbe et de celles des DFA (Guadeloupe, Martinique, Guyane) du volet commercial de l’accord de partenariat économique (APE) signé en octobre 2008 entre les pays du CARIFORUM et l’Union européenne. Deux modèles ont été utilisés à cet effet : un modèle d’équilibre général calculable (le modèle GTAP), appliqué aux économies du CARIFORUM, et un modèle de gravité appliqué à celles des DFA. Les simulations issues du modèle d’équilibre général calculable montrent que dans l’hypothèse d’une pleine réciprocité (sans droits ou quotas entre les deux partenaires), les résultats dans le cas des pays du CARIFORUM seraient contrastés. Ils seraient positifs pour certains pays et secteurs de production, et modestes pour d’autres. Ils se traduiraient par une baisse sensible des recettes douanières pour la plupart des pays et par une dégradation de la balance commerciale pour les plus vulnérables. Enfin, la croissance et le bien-être des habitants de cette zone subiraient une très légère augmentation (0,04%). Concernant les DFA, les résultats issus de l’application du modèle de gravité révèlent que ces régions ultrapériphériques de l’Europe combinent, en raison de la structure de leur économie, de celle de leurs coûts de production et surtout à cause des liens institutionnels et économiques très étroits qu’elles entretiennent avec la France et donc avec l’Europe un certain nombre de facteurs pénalisants, susceptibles d’entraver le potentiel de commerce qu’elles pourraient développer avec les pays ACP voisins dans le cadre de cet APE. The present paper seeks to provide an assessment of the likely implications of the CARIFORUM-EU Economic Partnership Agreement (EPA) on economy of Caribbean states and French Caribbean Outermost Regions (FCORs). Two models are used for that a computable general equilibrium model (GTAP model), applied to CARIFORUM countries, and a gravity model framework applied to French Caribbean Outermost Regions. The main findings from application of the computable general equilibrium model can be outlined as follows in case of full reciprocity between the partners in merchandise trade, the results show that impacts are contrasted among the economies. The effects appear positive for some countries, sectors and negative for the others. Tariff reductions will translate into a decline in government revenue and a degradation of their balance of payments. The well-being of CARIFORUM households has improved very lightly (0.04%). On the other hands, the application of the gravity model framework reveals several barriers to regional trade between French Caribbean Outermost Regions and their neighbours, particularly their strong institutional and economic links with continental France, responsible for a high labour cost and a lack of autonomy with regard to international trade. The study also highlights that French language is an obstacle to trade across the Caribbean, due to the fact it is a minority in this region, as well as absence of FCORs in main economic and trade agreements of Caribbean. Finally the paper finds that there is high degree of similarity of exports among the countries and territories in the Caribbean. Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6928 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6928 | Partager |
L'economie d'un secteur aquacole : la production de Macrobrachium Rosenbergii en Guyane Auteur(s) : Catanzano, Joseph Résumé : Aquafarming in Guyana (Macrobrachium Rosenbergii) finds itself confronted today with a serious economic problem linked to a concurrence of factors of differing origins.
- The absence of markets (an apparently cyclical phenomenon) has hindered many operations and calls into question the producing sector in its current form (See table 5: stock SICA 1987).
But behind this difficulty, other deeper and longer-lasting ones call for questions to be asked. During analysis of the sector, structural blockages appear from the first years of operations, which, combined with the prolonged absence of revenue, accelerates a process of decline (see the spiral of recession in the text). These other factors are:
- 1) An environment that hinders the creation of new farms (difficulties and delay of basin construction sites, wavering about the chosen farming techniques, changes while engaged in operations...)
- 2) A complete unawareness of the true capabilities of markets and competitors.
- 3) An overestimation of possible yields in the first years.
- 4) Underestimating cash flow needs and the consequences of taking out a large loan (see appendix 5, corporate earnings).
- 5) Difficulty with implementing a solid and sustainable business structure.
- 6) A serious and rapid deterioration of relations among the people involved in this production sector caused by a great deal of confusion about the role, attributions and sphere of expertise of each one of them (confusion in particular among IFREMER, France Aquaculture, and Guyane Aquaculture).
Taken all together, these factors mean that we must consider today that the solutions proposed in response to the problem of marketing (See appendix 8 on the DDA proposal and appendix 9 on the GEM report), cannot suffice either to revive discontinued farms or to go ahead with planned projects.
(OCR non controlé) L'aquaculture en Guyane (Macrobrachium Rosenbergii) se trouve confrontée aujourd'hui à un grave problème économique lié à la conjonction de facteurs de natures distinctes. - L'absence de débouchés (phénomène en apparence conjoncturel) est venu bloquer bon nombre d'exploitations et remet en cause le secteur productif dans sa forme actuelle (Cf.tableau 5 : stock SICA 1987). Mais derrière cette difficulté, d'autres plus profondes et durables amènent à poser des questions. A l'analyse du secteur, des blocages structurels apparaissent, dès les premières années d'exploitation, qui combinés à l'absence prolongée de recettes, accélèrent un processus de déclin (cf dans le texte la spirale de la récession). Ces autres facteurs sont : - 1 ) Un environnement contraignant pour la création des fermes (difficultés et retard des chantiers de construction de bassins, hésitations sur les techniques d'élevage choisies, modifications en cours d'exploitation...) - 2 ) Une méconnaissance totale des capacités réelles des marchés et des concurrents. - 3 ) Une sur-estimation des rendements possibles les premières années. - 4 ) Une sous estimation des besoins de trésorerie et des conséquences d'un recours à l'emprunt important (cf annexe 5 résultats d'entreprises). - 5 ) Une difficulté à mettre en place une structure professionnelle solide et pérenne. - 6 ) Une grave et rapide dégradation des relations entre les acteurs de ce secteur de production causée par de sérieuses confusions sur le rôle, les attributions et les domaines de compétences de chacun d'eux (confusion notamment entre IFREMER, FRANCE AQUACULTURE, GUYANE AQUACULTURE). L'ensemble de ces facteurs fait que l'on doit considérer aujourd'hui que les solutions proposées en réponse au problème de commercialisation (Cf annexe 8 sur proposition DDA et annexe 9 sur rapport GEM), ne peuvent suffire ni pour relancer les fermes arrêtées ni pour réaliser les projets envisagés). Celles ci ne tiennent pas compte de la dégradation des relations entre les différents partenaires et reposent uniquement sur une intégration accrue des producteurs dans un environnement que pourtant la plupart ont déjà rejeté (ceci est caractéristique de la proposition de Mr FINET, DDA GUYANE ; cf annexe 8). - Il convient de plus de réviser sérieusement les seuils de rentabilité des entreprises en tenant compte d'un prix de revient qui intégre la totalité des charges imputables à ces productions et non plus seulement une partie comme cela a trop souvent été le cas. Le calcul du prix de revient sur la base des données comptables d'une exploitation (cf annexe 5) donne comme résultat la valeur de 90 Frs/Kg si on tient compte d'une estimation des charges imputables à une partie de production non pêchée, stockée en bassin. Si on ne prend pas en compte cette estimation, le prix s'établit au niveau de 130 Frs. Dans les deux cas les prix de vente actuels ne laissent entrevoir un quelconque bénéfice. Ceci résume bien le problème majeur de cette activité. Si on prévoit la remise en activité des fermes aujourd'hui stoppées, on doit prendre en considération que cela va inévitablement accroître leurs charges financières par un recours supplémentaire au crédit. Le prix de revient s'alourdira d'autant. Cette hypothèse n'étant réalisable qu'aprés une confiance retrouvée auprés des banquiers, ce qui en l'état actuel est loin d'être gagné. - C'est l'ensemble de ces contraintes qu'il convient de prendre en compte aujourd'hui si on souhaite tirer un bilan sérieux et objectif sur cette expérience dont les effets escomptés sont loin d'être obtenus (effet sur la balance commerciale déficitaire en crevettes, effet sur le développement de la Guyane...). Ce n'est qu'au terme d'un travail d'analyse technique mais aussi économique qu'un réajustement des prévisions de base pourra être effectué. Mais parallèlement à cette démarche, une re-définition de l'organisation du secteur doit être recherchée. Ceci passe entre autre par une re-définition claire de la place et du rôle de chacun des organismes qui sont amenés à intervenir dans cette activité. Sans cela toute proposition d'action risque d'aboutir à trés court terme à un nouvel échec. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1988/rapport-2300.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2300/ | Partager |
Las religiones y culturas de origen africano (Brasil, Cuba, Venezuela) a prueba de políticas turísticas y rivalidades ¿ Un desarrollo sostenible ? Auteur(s) : Fitó, Montserrat Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Las religiones de origen africano han sido tomadas en Brasil, en Cuba y más recientemente en Venezuela como instrumento para incrementar la entrada de divisas, en programas de desarrollo del turismo presentados por las autoridades como sostenibles. Pero, tanto el control ejercido sobre ellas por los organismos oficiales, con fines de comercialización, como las rivalidades entre paises, así como en algún caso, entre ciudades de un mismo país, conllevan una enajenación de la cultura (según la teoría del control cultural de Guillermo Bonfill), cuestionando la posibilidad de un desarrollo equilibrado, es decir sostenible. Les religions d’origine africaine ont été transformées, au Brésil, à Cuba et plus récemment au Venezuela, en instruments pour augmenter la captation de devises, par le biais de programmes présentés par les autorités comme répondant aux normes du développement durable. Mais, tant le contrôle exercé sur ces manifestations culturelles, à des fins de commercialisation, que les rivalités engendrées entre pays, ou entre villes dans certains cas, mènent à une aliénation des acteurs de leur propre culture (après Guillermo Bonfill), contredisant la définition même de “développement durable”. The religions of African origin have been taken in Brazil, in Cuba and more recently in Venezuela as instruments to increase the inflow of currency, in tourism development programs presented by the authorities as sustainable. But the control exercised on them by the State organizations, with marketing purposes, as well as the rivalries between countries, as well as between cities of the same country in some cases, carry an alienation of the culture (according to Guillermo Bonfill's theory of cultural control), questioning the possibility of a balanced development, that is to say a sustainable development. Brésil Cuba Venezuela Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3852 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3852 | Partager |
Towards multidisciplinary indicator dashboards for coral reef fisheries management Auteur(s) : Clua, Eric Beliaeff, Benoit Chauvet, Claude David, Gilbert Ferraris, Jocelyne Kronen, Mekhi Kulbicki, Michel Labrosse, Pierre Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : The diversity of reef ecosystems, the multiplicity of reef resource uses and the breadth of the range of the island socio-cultural contexts concerned make coral reef fisheries (CRF) management in the South Pacific a complex task. The health and state of the targeted resources depend both on ecosystem characteristics (as determined by ecological and biological factors) and on fishing pressure, whose effects are only partly known. Increasing harvests from commercial and recreational fishing increasingly overlap with traditional Subsistence activity, creating an important CRF management challenge. This paper presents a new approach to CRF assessment and monitoring by providing a set of multidisciplinary indicators. The fisheries system is assessed from three different viewpoints: ecology of targeted populations, exploitation and the broader socio-econornic fishery context. The use of complementary indicators chosen from each of these fields could balance the chronic lack of human and financial resources for the management of these fisheries. We suggest the use of these indicators through an assessment grid or an indicator dashboard specifically adapted to given situations and management objectives determined through a participatory approach. The operational efficiency of this dashboard depends on i) dialogue between users, ii) the objectivity of the proposed monitoring, iii) the Visual transcription of divergent/convergent interests amongst stakeholders, and iv) stakeholder involvement in the decision-making process. The use and constraints of such a tool are described with reference to Ouvea atoll (New-Caledonia, South Pacific) for which an analysis of available indicators for assessing fisheries status is presented. La diversité des écosystèmes coralliens, la multiplicité des modalités d'exploitation de leurs ressources et l'hétérogénéité des contextes socio-culturels insulaires rendent complexe la gestion des pêcheries récifo-lagonaires du Pacifique sud. La santé et l'évolution de ces ressources dépendent, d'une part, des caractéristiques propres de l'écosystème (obéissant à des facteurs biologiques et écologiques) et, d'autre part, de la pression de pêche dont certains effets seulement sont établis. La pêche traditionnelle aux fins de subsistance est aujourd'hui concurrencée par des activités à visées commerciales et récréatives, qui accroissent les prélèvements et soulèvent de nouveaux enjeux de gestion. L'article propose une approche pour l'évaluation et le suivi de ces pêcheries basée sur un ensemble d'indicateurs pluridisciplinaires. Le système « Pêche » est analysé de trois points de vue complémentaires : l'écologie des peuplements exploités, l'exploitation halieutique sensu stricto et le contexte économique et social plus large des pêcheries. La mise en place d'indicateurs issus de ces trois domaines vise à compenser le manque chronique de moyens financiers et humains pour la gestion des pêcheries coralliennes des îles du Pacifique sud. Nous suggérons que leur utilisation s'effectue au travers d'une grille d'évaluation ou tableau de bord répondant à des situations précises et des objectifs de gestion définis lors d'une approche participative. La portée opérationnelle de ce tableau de bord de gestion de la pêche repose sur i) la concertation engagée entre les usagers, ii) l'objectivité du suivi préconisé, iii) la transcription visuelle des intérêts convergents et/ou divergents des acteurs, et iv) leur implication dans le processus de décision. Les modalités et contraintes d'application de cet outil sont décrites sur l'exemple de l'atoll d'Ouvéa (Nouvelle-Calédonie, Pacifique Sud), pour lequel une analyse des indicateurs disponibles pour décrire l'état des pêcheries a été réalisée. Aquatic Living Resources (0990-7440) (EDP Sciences), 2005-07 , Vol. 18 , N. 3 , P. 199-213 Droits : 2005 EDP Sciences, IFREMER, IRD http://archimer.ifremer.fr/doc/2005/publication-716.pdf DOI:10.1051/alr:2005026 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/716/ | Partager |
Marine crustacean farming: present status and perspectives Auteur(s) : Laubier, Annie Laubier, Lucien Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : For centuries, several species of prawns and crabs have been raised from wild-caught juveniles in coastal brackish-water fish ponds in various countries of south east Asia. The Indonesian "tambaks" are well known examples of such traditional practices. In western countries, since the turn of the century, advances of marine biology and fast increase of marine fisheries enabled the development of large-scale production and release of larval stages of American and European lobsters in a fruitless attempt to restock natural populations. After the Second World War, the increasing demand for crustaceans in United States and Japan was satisfied by opening new prawn fisheries all over the world. A major breakthrough was achieved with the development of hatchery technologies for the penaeid prawn Penaeus japonicus (Hudinaga, 1942 in Japan) and the caridean prawn Macrobrachium rosenbergii (Ling, 1969 in Malaysia), which occurred during the first decades of the second half of this century. Together with the increasing market demand in developed countries for sea food, this led to a considerable interest of both public agencies and private investors in marine shrimp and prawn culture. In western countries, a large number of pioneering commercial ventures, often based on assumptions not scientifically founded, failed. Nevertheless, the aquaculture production of prawns mainly based on wild-caught juveniles increased in South-East Asia and Central America during the 1980s. This overall positive trend should not hide important failures which occurred at a local scale, such as the Taiwanese crisis of 1988 due principally to environmental degradation, resulting in severe disease problems and a near collapse of the farming activity. Following the early period of hatchery technology development, the major scientific achievements were related to food requirements and formulation of compound diets for larvae, juveniles and adults and to a better knowledge of diseases caused by bacteria and several viruses which have been identified from hatcheries and intensive farming ponds. Additional new technological advances have emerged from recent research in the fields of physiology (endocrinology) and genetics. By far, the major part of the world production of marine crustaceans relies on penaeid prawns and, to a lesser extent, on Macrobrachium species. However, some other species of marine crustaceans have potential for aquaculture. The economic aspects of marine crustacean aquaculture should be considered together with those of the fishing industry: market prices are rather similar, depending on the quality of the product. The balance between market demand and production is an important constraint which, in turn, establishes the success of prawn farming. Since the early 1980s, crustacean aquaculture has increased tremendously in both Asia and America: the world production for 1991 approximated 700,000 tons, with more than 600,000 tons from penaeid prawn culture. Pendant des siècles, quelques espèces de crevettes et de crabes ont été élevées à partir d'individus juvéniles capturés dans le milieu naturel, dans des bassins à poissons d'eau saumâtre de différents pays d'Asie du Sud-Est. Les « tambaks » indonésiens sont des exemples bien connus de ces pratiques traditionnelles. Dans les pays occidentaux, depuis le début du siècle, les progrès réalisés en biologie marine et la croissance rapide des pêches maritimes ont permis le développement de la production à grande échelle de stades larvaires des homards européen et américain, dans une vaine tentative de reconstitution des stocks naturels. Après la Seconde Guerre mondiale, la demande croissante des Etats-Unis et du Japon a été satisfaite par l'ouverture de nouvelles pêcheries de crevettes dans l'océan mondial. Un progrès décisif a été réalisé avec la mise au point des techniques d'écloserie pour la crevette Pénaeidé Penaeus juponicus (Hudinaga, 1942 au Japon) et la crevette Caridé Macrobrachium rosenbergii (Ling, 1969 en Malaisie), qui sont apparues au cours des premières décennies de la seconde moitié de ce siècle. Parallèlement à la demande croissante du marché des pays développés pour les produits de la mer, ce résultat s'est traduit par un intérêt considérable porté à l'élevage des crevettes marines de la part des institutions de recherche et des investisseurs. Dans les pays occidentaux, un grand nombre de tentatives d'élevage commerciales, fondées sur des considérations non scientifiquement établies, ont échoué. Néanmoins, la production aquacole de crevettes reposant sur la capture d'animaux juvéniles dans la nature, s'est développée en Asie du Sud-Est et en Amérique Centrale au cours des années 1980. Cette tendance globalement positive ne doit pas dissimuler les faillites importantes qui se sont produites à l'échelle locale, comme la crise des élevages de Taiwan en 1988, causée principalement par une dégradation de l'environnement, entraînant l'apparition de problèmes pathologiques sévères et une disparition presque totale de l'activité d'élevage. Après la période pionnière du développement de la technologie d'écloserie, les principaux acquis scientifiques concernent les besoins alimentaires et la formulation d'aliments composés pour les larves, les jeunes et les adultes, et une meilleure connaissance des maladies bactériennes et virales qui interviennent dans les écloseries et les fermes d'élevage intensif. De nouveaux progrès techniques complémentaires ont vu le jour à la suite de recherches dans les domaines de la physiologie (endocrinologie) et de la génétique. De loin, la majeure partie de la production mondiale de Crustacés marins repose sur les crevettes Pénaeidés et, dans une moindre mesure, sur des espèces de Macrobrachium. Cependant, quelques autres espèces de Crustacés marins intéressent potentiellement l'aquaculture. Les aspects économiques de l'aquaculture de crustacés marins doivent être considérés avec ceux de l'industrie des pêches maritimes : les prix du marché sont à peu près les mêmes, et dépendent de la qualité du produit. Le rapport entre la demande du marché et la production est une contrainte importante qui à son tour, détermine les conditions du succès de l'élevage de crevettes. Depuis le début des années 1980, l'aquaculture de crustacés a augmenté considérablement en Asie et en Amérique : la production mondiale pour 1991 avoisine 700 000 tonnes, avec plus de 600 000 tonnes provenant des élevages de crevettes Pénaeidés. Aquatic Living Resources (0990-7440) (EDP Sciences), 1993-10 , Vol. 6 , N. 4 , P. 319-329 Droits : IFREMER-Gauthier-Villars, 1993 http://archimer.ifremer.fr/doc/00190/30119/28587.pdf DOI:10.1051/alr:1993033 http://archimer.ifremer.fr/doc/00190/30119/ | Partager Voir aussi Crustacés crevettes crabes homards aquaculture exploitation Penaeidae Crustaceans shrimps prawns Télécharger |
Revue coloniale : Deuxième série : Année 1848 Année de publication : Éditeur(s) : Paris : Imprimerie administrative de Paul Dupont Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/FRA11068 FRA11068 | Partager Voir aussi Balance commerciale Emancipation Colonies La Réunion Guadeloupe Martinique Guyane française ; Télécharger |