L'intégration animale et végétale comme facteur favorisant les performances des systèmes polyculture élevage ; Mixed farming systems assessment according to crop livestock integration : case studies in Guadeloupe (FWI) Auteur(s) : Franchone, Audrey Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : In the new context of the agro-ecological transition, present agricultural systems will have to produce more and better in a more constraint world. Mixed crop livestock systems (MCLS) represent sound alternative ways to progressively achieve these goals through crop-livestock integration (CLI). CLI exploits the synergies between cropping and livestock systems through organic fertilization with manure or plant association, use of crop residues to feed livestock, .... It offers many opportunities to improve productivity, as well as to increase resource use efficiency and improve the resilience of the whole farming system. In the scientific literature, authors advocate the interest of MLCS and CLI, based on theoretical considerations, modelling and empirical evidence from local case studies. But these studies do not clearly identify the respective roles of diversity of activities and CLI management practices in improving performances at the level of the whole farming system. Our aim was thus to assess CLI at farm scale in a range of MCLS and to explain farm performances by analyzing the combination of activities and the level of integration. We conducted our analyses in Guadeloupe, (French West Indies), where MCLS and CLI are complex but important challenges for local agricultural. In order to analyze CLI in a holistic and systemic way, we applied a method traditionally used in ecology, ecological network analysis, to study the structure, functioning and performance of agrosystems. This method was implemented on a range of Guadeloupian MCLS where CLI practices where identified. Nitrogen was retained to conduct the analysis due to its central role for both animal and vegetal productions. The ENA method allows an estimation of productivity, resilience, efficiency, productivity and self- sufficiency of the flows network. Our results show that 1/ efficiency and resilience appear correlated to the complexity and intensity of the network of flows; 2/ efficiency and resiliency are positively correlated when we consider them in terms of N flows; 3/ in the Guadeloupian context, CLI concerns mainly specific practices, as feeding pigs with a wide range of crop residues and organic fertilization of small market gardens and plots used to grow tubers. But at whole system level, CLI remains rare and mainly depends on conventional management practices as mineral fertilization and animal complementation of some farming activities as sugar cane, cattle breeding and banana. Moreover, the combination of productions implemented determines the potential of CLI and related performances linked to relative N efficiency of each production. Consequently, performance and especially efficiency and self-sufficiency depend more on the nature of the activity than on CLI management practices. There is still a gap between theoretical studies and CLI in practice, even though CLI is more complicated than simple flows and provides other services and functions. Dans le nouveau contexte de la transition agro-écologique, les systèmes agricoles actuels devront produire plus et les améliorer dans plus de monde de contrainte. Les systèmes mélangés de bétail de culture (MCLS) représentent des manières alternatives saines d'atteindre progressivement ces buts par l'intégration de culture-bétail (CLI). Le CLI exploite les synergies entre l'emblavage et les systèmes de bétail par la fertilisation organique avec l'association d'engrais ou d'usine, utilisation des résidus de culture d'alimenter le bétail,?. Il donne beaucoup d'occasions d'améliorer la productivité, aussi bien que d'augmenter l'efficacité d'utilisation de ressource et d'améliorer la résilience du système d'exploitation agricole entier. Dans la littérature scientifique, les auteurs préconisent l'intérêt de MLCS et de CLI, basé sur des considérations théoriques, modeler et des preuves empiriques des études de cas locales. Mais ces études n'identifient pas clairement les rôles respectifs de la diversité des activités et des pratiques de gestion de CLI en améliorant des interprétations au niveau du système d'exploitation agricole entier. Notre but était ainsi d'évaluer le CLI à l'échelle de ferme dans une gamme de MCLS et d'expliquer des interprétations de ferme en analysant la combinaison des activités et du niveau de l'intégration. Nous avons réalisé nos analyses en Guadeloupe, (des Antilles françaises), où MCLS et le CLI sont des défis complexes mais importants pour agricole local. Afin d'analyser le CLI d'une manière holistique et systémique, nous avons appliqué une méthode traditionnellement employée en écologie, analyse réseau écologique, pour étudier la structure, le fonctionnement et l'interprétation des agrosystems. Cette méthode a été appliquée sur une chaîne de Guadeloupian MCLS où des pratiques en matière de CLI où identifiée. L'azote a été maintenu pour réaliser l'analyse due à son rôle central pour les productions animales et végétales. La méthode d'ENA permet une évaluation de la productivité, de la résilience, de l'efficacité, de la productivité et de l'autosuffisance du réseau d'écoulements. Nos résultats prouvent que 1 efficacités et résiliences semblent corrélées avec la complexité et l'intensité du réseau des écoulements ; 2 efficacité et élasticité sont franchement corrélés quand nous les considérons en termes d'écoulements de N ; 3 dans le contexte de Guadeloupian, CLI concerne principalement des pratiques spécifiques, en tant que les porcs de alimentation par un large éventail de résidus de culture et de fertilisation organique de petits jardins du marché et complots employés pour cultiver des tubercules. Mais à au niveau système entier, le CLI demeure rare et dépend principalement des pratiques de gestion conventionnelles en tant que complémentation minérale de fertilisation et d'animal de quelques activités agricoles comme canne à sucre, élevage et banane. D'ailleurs, la combinaison des productions mises en application détermine le potentiel du CLI et des interprétations relatives liés à l'efficacité relative de N de chaque production. En conséquence, l'interprétation et particulièrement l'efficacité et l'autosuffisance dépendent davantage de la nature de l'activité que sur des pratiques de gestion de CLI. Il y a toujours un espace entre les études et le CLI théoriques dans la pratique, quoique le CLI soit plus compliqué que des écoulements simples et fournisse d'autres services et fonctions. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16247 V16247 | Partager |
Longevity, an adaptation trait of creole goats to tropical climate ; Longévité, un trait d'adaptation des chèvres créoles au climat tropical ; Longevity, an adaptation trait of creole goats to tropical climate Auteur(s) : Zsuppan, Zsuzsa Zsuppan, Zsuzsa Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : The importance of longevity as an economically trait gives a picture of the flock efficiency and adaptation in a particular environment. A study was conducted in the experimental herd of Creole goats at INRA in Guadeloupe in order to test environmental (year and season at first kidding, age at first kidding and weight at first mating as well as genetic (index of resistance, sire) factors that affect longevity of does. Lifetime data set of 387 Creole does, reared at pasture all year long, was recorded over a period of 11 years (2001-2012). Does were bred for reproduction at 11months of age. Three mating periods were organized per year, corresponding to 3 climatic seasons, using buck effect. Data were analyzed using survival models (Survival Kit 6.1). The average age for culling was 5.03 years. The culling rate was higher for goats between 2 and 3 years (17 and 24%) and then gradually decreased. Year and season at first kidding did not have a long term influence on does? longevity; neither does age at first kidding. In contrast, weight at first mating had a significant effect and it can be recommended to farmers to mate primiparous goats heavier than 17 kg. Heritability was estimated to 0.16 allowing some genetic progress. No significant correlation was shown with the genetic breeding value of resistance to gastrointestinal parasitism. This study gave indications to breeders to improve their female flock management and increase does? longevity. L'importance de la longévité comme trait économique donne une image de l'efficacité et de l'adaptation de troupeau dans un environnement particulier. Une étude a été entreprise dans le troupeau expérimental de chèvres créoles à l'AICN en Guadeloupe afin d'examiner ambiant (l'année et la saison d'abord badiner, âge d'abord badiner et poids d'abord joindre aussi bien que (index de résistance, de père) les facteurs génétiques affectez dont la longévité fait. L'ensemble de données de vie du Créole 387 fait, élevé au pâturage tout au long de l'année, a été enregistré pendant 11 ans (2001-2012). Fait ont été multipliés pour la reproduction à 11months d'âge. Trois périodes d?accouplement ont été organisées par an, correspondant à 3 saisons climatiques, utilisant l'effet de mâle. Des données ont été analysées utilisant des modèles de survie (trousse de survie 6,1). L'âge moyen pour cueillir était de 5,03 ans. Le taux de cueillage était plus haut pour des chèvres entre 2 et 3 ans (17 et 24%) et alors graduellement diminué. L'année et la saison à premier badiner n'ont pas eu une influence à long terme sur la longévité des does ; ni l'un ni l'autre ne vieillit d'abord badiner. En revanche, le poids au premier accouplement a eu un effet significatif et il peut recommander aux agriculteurs de joindre les chèvres primipares des que 17 kilogrammes plus lourds. L'héritabilité a été estimée à 0,16 permettant du progrès génétique. Aucune corrélation significative n'a été montrée avec la valeur d'élevage génétique de la résistance au parasitisme gastro-intestinal. Cette étude a donné des indications aux éleveurs afin d'améliorer la gestion féminine de troupeau et d'augmenter la longévité de ces dernières. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16262 V16262 V16262 | Partager |
Biological Resource Center of Tropical Plants a tool for Research and Agriculture in the Caribbean ; Centre de ressources biologique de plante tropicale des Antilles Françaises : agriculture et recherche de portion dans l'ensemble des Carîbes. Auteur(s) : Pavis, Claudie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : Plant genetic resources are instrumental in the adaptation of agriculture to social and environmental change. They are the backbone of research and breeding programs aimed at the development and transfer of new crop varieties best suited to consumers? needs and tastes and to new farming systems. To this aim, plant germplasm collections have been constituted worldwide. Securing such collections requires substantial human and financial investments that can prove difficult to maintain on the long run for small countries and territories such as most Caribbean countries. In Guadeloupe and Martinique, INRA and CIRAD have constituted large plant germplasm collections of tropical crops over several decades. They joined forces in 2010 to create the Tropical Plant Biological Resource Center of the French West Indies (CRB-PT), which is affiliated to both institutions. In this paper, we describe CRB-PT?s collections, services provided to end users and research programs as well as scientific and technical networking strategy. Les ressources génétiques d'usine sont instrumentales dans l'adaptation de l'agriculture au changement social et environnemental. Elles sont l'épine dorsale de la recherche et les programmes d'élevage ont visé le développement et le transfert de nouvelles variétés de culture adaptées aux besoins et aux goûts des consommateurs et à de nouveaux systèmes d'exploitation agricole. À ce but, des collections de matériel génétique d'usine ont été constituées dans le monde entier. La fixation de telles collections exige les investissements humains et substantiels qui peuvent être difficile à maintenir sur le long terme pour de petits pays et territoires tels que la plupart des pays des Caraïbes. En Guadeloupe et Martinique, l'AICN et les CIRAD ont constitué de grandes collections de matériel génétique d'usine de cultures tropicales au-delà de plusieurs décennies. Ils ont joint des forces en 2010 pour créer le centre de ressources biologique de plante tropicale des Antilles françaises (CRB-PT), qui sont affiliées aux deux établissements. En ce document, nous décrivons les collections de CRB-PT, services fournis aux utilisateurs et les programmes de recherche aussi bien que la stratégie scientifique et technique de mise en réseau. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16258 V16258 | Partager |
Priorités de réduction dans le secteur de l'agriculture de quelques nations caraïbes. ; Mitigation priorities in the agricultural sector of some caribbean nations Auteur(s) : Gob, Rosaire Gouveia, Grégory Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : In this study the greenhouse gas emission (GHGE) profiles in the agriculture sector of some Caribbean nations are reviewed and strategies proposed to mitigate climate change are assessed. Twenty-four (24) Caribbean nations were included in an initial assessment to determine their mean GHG emissions in CO2eq over the period 1990-2011 and then ranked according to a range of emission metrics into the highest and lowest emitters. While Caribbean nations have extremely low absolute emissions compared to most other countries/regions, relative to human population, land area and agricultural production, values in the region are comparable to the rest of the world including some of the most populated and largest countries. Eight (8) of the highest emitters were then selected and their National Communications (NC) to the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) were reviewed (and other sources in the case of Guadeloupe and Puerto Rico) to determine their mitigation priorities. Of the eight, only Guyana, Guadeloupe and Puerto Rico have documented any significant intent to mitigate GHG in agriculture. None however, reviewed their GHG emissions other than in absolute terms. Emissions relative to production (emission/production ratio or intensity ratio) can be particularly useful in providing a better understanding of the areas where mitigation should be prioritized. These mitigation priorities are also more likely to enhance food security goals and also contribute to climate change adaptation. Dans cette étude les profils de l'émission de gaz participant à l'effet de serre (GHGE) dans le secteur d'agriculture de quelques nations des Caraïbes sont passés en revue et des stratégies proposées pour atténuer le changement climatique sont évaluées. Vingt-quatre (24) nations des Caraïbes ont été incluses dans une première évaluation pour déterminer leurs émissions moyennes de GHG dans CO2eq au cours de la période 1990-2011 et puis rangées selon une gamme de la métrique d'émission dans les plus hauts et plus bas émetteurs. Tandis que les nations des Caraïbes ont extrêmement - les basses émissions absolues comparées à la plupart des autres pays/régions, relativement à la population humaine, la région terrestre et la production agricole, valeurs dans la région sont comparables au reste du monde comprenant certains des pays les plus peuplés et les plus grands. Huit (8) des plus hauts émetteurs ont été alors sélectionnés et leurs communications nationales (OR) à la convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (UNFCCC) ont été passées en revue (et d'autres sources dans le cas de la Guadeloupe et du Porto Rico) pour déterminer leurs priorités de réduction. Des huit, seulement la Guyane, la Guadeloupe et le Porto Rico ont documenté n'importe quelle intention significative pour atténuer GHG dans l'agriculture. Aucun cependant, passé en revue leurs émissions de GHG autres qu'en des termes absolus. À production relative d'émissions (rapport d'émission/production ou rapport d'intensité) peut être particulièrement utile en fournissant une meilleure compréhension des secteurs où la réduction devrait être donnée la priorité. Ces priorités de réduction sont également pour augmenter des buts de sécurité de nourriture et pour contribuer également à l'adaptation de changement climatique. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16246 V16246 | Partager Voir aussi Agriculture biologique Système de culture (agriculture) Agriculture Trinité-et-Tobago Etats-Unis d'Amérique ; Télécharger |
Willingness of south Florida fruit growers to adopt genetically modified papaya : an ex-ante evaluation ; Volonté des agriculteurs du sud de la Floride d'adopter la papaye génétiquement modifié (carica papaya) : une évaluation antériere Auteur(s) : Evans, edward Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation University of Florida Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : Papaya ringspot virus (PRSV) has been a major factor inhibiting the expansion of papaya production in South Florida, USA. The University of Florida has developed a transgenic papaya line X17-2, which is tolerant to PRSV and is suitable for commercial production. The expected yield improvement can be as high as 380%. In spite of the yield potential, some fruit growers may be skeptical about adopting this improved GM cultivars for a variety of reasons. Consequently, a probit model with data from a survey of likely producers was used to identify those factors that may influence the adoption of the new technology. The results indicate that education level, farm size, and income derived from agriculture were among the factors likely to increase adoption of the technology. The findings suggest that a targeted education program will go a far way in increasing rate of adoption of the technology. Le virus de tache annulaire de papaye (PRSV) a été un facteur important empêchant l'expansion de la production de papaye en Floride du sud, Etats-Unis. L'université de la Floride a développé une ligne transgénique X17-2 de papaye, qui est tolérante à PRSV et convient à la production commerciale. L'amélioration prévue de rendement peut être aussi haute que 380%. Malgré le potentiel de rendement, quelques arboriculteurs peuvent être sceptiques au sujet d'adopter ceci les cultivars améliorés de GM pour des raisons diverses. En conséquence, un modèle de probit avec des données d'une enquête des producteurs probables a été employé pour identifier ces facteurs qui peuvent influencer l'adoption de la nouvelle technologie. Les résultats indiquent que le niveau d'éducation, la taille de ferme, et le revenu dérivé de l'agriculture étaient parmi les facteurs vraisemblablement pour augmenter l'adoption de la technologie. Les résultats suggèrent qu'un programme éducatif visé aille une manière lointaine dans le taux croissant d'adoption de la technologie. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16254 V16254 | Partager |
La canne à sucre et ses différents ordres de racine ; La canne à sucre et ses différents ordres de racine Extrait de : Essai sur l'art de cultiver la canne et d'en extraire le sucre (entre p. 8 et p. 9) Résumé : Sept figures représentant la culture de la canne à sucre Sept figures représentant la culture de la canne à sucre Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/SCH131510022i1 SCH131510022i1 SCH131510022i1 | Partager |
Presentacion del libro : El Telémaco. El ultimo viaje Auteur(s) : Suarez Padilla, Angel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : Journée des Canaries, le 25 septembre 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : Angel Suarez Padilla effectue la présentation de son ouvrage : "El Telémaco. El ultimo viaje". Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15012 V15012 | Partager |
Le Lamentin, milieu rural. paysages végétales Auteur(s) : Lameynardie, Arlette Éditeur(s) : Musée départemental d'archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique 2012.0.1.126 Lamentin (Le) Lareinty (Lamentin) Droits : Reproduction soumise à autorisation du Musée départemental d’archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011423604739Dtin71 | Partager |
Le Lamentin, Lareinty. Travail : des ouvriers au sein de la distillerie Auteur(s) : Lameynardie, Arlette Éditeur(s) : Musée départemental d'archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique 2012.0.1.219 Lamentin (Le) Usine du Lareinty (Lamentin) Droits : Reproduction soumise à autorisation du Musée départemental d’archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011423604740n0vuEH | Partager |
Le Lamentin, Habitation Barbe. Récolte de canne mécanisée et ouvriers agricoles à la tâche de la coupe de la canne Auteur(s) : Lameynardie, Arlette Éditeur(s) : Musée départemental d'archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique 2012.0.1.1 Lamentin (Le) Habitation Barbe (Lamentin) Droits : Reproduction soumise à autorisation du Musée départemental d’archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a01142360473949CLq9 | Partager |
Illustration. Iconographie sur la plantation Saint-James à Sainte-Marie Auteur(s) : Lameynardie, Arlette Éditeur(s) : Musée départemental d'archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique 2012.0.1.256 Sainte-Marie Habitation Saint-James (Sainte-Marie) Droits : Reproduction soumise à autorisation du Musée départemental d’archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011423604740auhtWY | Partager |
Fort-de-France, Fond Doré. Industrie : reportage sur la culture de la canne et ses transformations Auteur(s) : Lameynardie, Arlette Éditeur(s) : Musée départemental d'archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique 2012.0.1.40 Fort-de-France Fond Doré (Fort-de-France) Usine Bernus (Fort-de-France) Droits : Reproduction soumise à autorisation du Musée départemental d’archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011423604739jrJr0G | Partager |
Industrie. Processus de fabrication du sucre de canne de l'arrivée des camions à la transformation du produit en vesou Auteur(s) : Lameynardie, Arlette Éditeur(s) : Musée départemental d'archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique 2012.0.1.26 Trinité (La) Usine du Galion (Trinité) Droits : Reproduction soumise à autorisation du Musée départemental d’archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a0114236047394F1wWE | Partager |
Lengua y cultura en Canarias : El español atlantico Auteur(s) : Cruz, José Manuel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : Journée des Canaries, le 25 septembre 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : José Manuel Cruz articule sa communication autour de sa langue et de la culture aux Canaries. Il sera d'abord question de présenter l'Archipel des Canaries, puis, l'espagnol des Canaries. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15011 V15011 | Partager |
Rivière-Salée, Petit-Bourg. milieu rural Auteur(s) : Lameynardie, Arlette Éditeur(s) : Musée départemental d'archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique 2012.0.1.218 Rivière-Salée Petit-Bourg (Rivière-Salée) Droits : Reproduction soumise à autorisation du Musée départemental d’archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011423604740AdqLs8 | Partager |
Rivière-Salée, Petit-Bourg. Milieu rural Auteur(s) : Lameynardie, Arlette Éditeur(s) : Musée départemental d'archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique 2012.0.1.13 Rivière-Salée Petit-Bourg (Rivière-Salée) Droits : Reproduction soumise à autorisation du Musée départemental d’archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a0114236047392h1jlc | Partager |
Des vieux mondes au nouveau monde : mise en perspective des traités modernes, XIVe au XVIIe siècle Auteur(s) : Almeida Mendes, Antonio de Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le processus esclavagiste atlantique est un mécanisme mis en place petit à petit à partir du 14e siècle. Le Portugal est à l'initiative de ce mouvement en envahissant le Maroc, à l'époque coloniser veut dire exterminer puis déporter. Puis, les portugais découvrent que la culture du sucre est possible sur les Iles Canaries, du Cap-vert.. ce qui entraine par l'apport massif d'esclave noir, la création de sociétés créoles. C'est durant cette période qu'est élaboré le concept d'affranchissement et des libres, mais surtout l'association de la couleur noir à celui d'esclave. Lors de la découverte de l'Amérique, l'Europe va exporter ce modèle économique en le massifiant et le "perfectionnant". Siècle(s) traité(s) : 16 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11051 V11051 | Partager Voir aussi Esclavage Colonisation Expansionisme Culture du sucre Société créole République dominicaine Portugal Maroc ; Télécharger |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Modélisation spatiale des systèmes de productions multi-espèces aux Antilles Françaises Auteur(s) : Mantran, Murielle Auteurs secondaires : CEREGMIA ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : L’agriculture aux Antilles, depuis la période coloniale, est orientée vers quelques monocultures, de la canne à sucre à la banane en passant par le coton et le café (Lasserre, 1961). Aux côtés de cette agriculture exportatrice, les agrosystèmes multi-espèces sont aussi très anciens mais ont longtemps fonctionné de façon isolée et sur une base empirique notamment à travers les jardins familiaux ou "jardin créole" (Degras, 2005). De plus en plus, l'intérêt, voire la nécessité d'une diversification professionnelle de l'activité agricole aux Antilles est admise, reconnue voire soutenue compte tenu des impasses agronomiques, environnementales ou économiques L’insularité d’un territoire entraine de nombreux conflits d’usage dans la gestion du capital foncier. La nécessité de terres à bâtir dans un contexte d’augmentation de la population, la nécessité de protection de la forêt tropicale, des forêts marécageuses de mangroves et des zones à proximité des rivières amènent de nombreuses questions en matière d’aménagement et de gestion des territoires surtout lorsqu’ils sont exigus. L’agriculture est un secteur consommateur d’espace et ce pour l’ensemble des productions agricoles Aux Antilles, l’agriculture connaît de lourds héritages avec la prépondérance des cultures destinées à l’exportation et gourmandes en surfaces, la canne à sucre et la banane. La gestion des territoires mais aussi des pratiques agricoles sont très clairement remises en cause depuis la crise médiatique de la chlordécone en 2002 et les années suivantes par les successives interdictions prononcées par arrêtés préfectoraux depuis la crise sociale de 2009 décriant les cultures d’exportation pour leur caractère polluant et intensif et appelant à un retour aux productions locales plus respectueuses de l’environnement. Les systèmes productifs sont sans cesse en évolution. Ces changements sont le reflet des choix productifs effectués par les exploitants et par des pratiques agricoles mises en œuvre. L’analyse du système se fera de manière à identifier les spéculations initiales et leurs évolutions au cours de la dernière décennie. La diffusion spatiale de ces pratiques agricoles ne s’effectue pas linéairement car, dans les systèmes productifs, le phénomène est bien plus complexe dont la compréhension nécessite la prise en compte (i) des interactions entre les acteurs et (ii) de l’aspect temporel. L’émission d’un message informatif évolue dans le temps ainsi que les acteurs et leurs interactions sur le territoire. Même si les agriculteurs sont soumis à des facteurs exogènes communs à l’ensemble de leur exploitation, ils sont tout de même concernés par des influences provenant des réseaux au sein desquels ils sont insérés. Le processus classique de diffusion des pratiques agricoles est résumé par la courbe logistique (Hägerstrand, 1967). Sur le territoire, la situation d’adoption de pratiques n’est pas homogène. Pour une compréhension et une anticipation quant à l’évolution du territoire, l’ensemble des DOM antillais sera sujet à étude. Dans un premier temps, l’analyse des spéculations des systèmes multi-espèces à travers une analyse exploratoire des données permettra de mieux appréhender les dynamiques spatiales perceptibles sur le territoire et ce en fonction du type de production agricole. Pour modéliser la dynamique spatiale de diffusion des choix, il faudra envisager une combinaison de plusieurs approches géographiques pour une meilleure compréhension de la situation et ce en fonction de la complexité du système multi-espèces proposé au sein d’une même exploitation. Il s’agit par la géographie historique de s’intéresser aux changements survenus dans les modèles agricoles au cours du temps en d’étudier l'utilisation des terres agricoles au cours de la dernière décennie (approche diachronique) et la photographie du paysage agricole aux Antilles Françaises (approche synchronique). Ces deux approches synchroniques et diachroniques, révèlent respectivement les corrélations entre plusieurs éléments qui se trouvent dans un même lieu à une période donnée et met l'accent sur les processus de l'activité agricole qui sous-tendent les changements dans les modèles géographiques. La diffusion d’une pratique peut être analysée tout d’abord temporellement (Rogers, 1983) en estimant qu’il n’existe pas de différenciation spatiale dans le phénomène. Dans un deuxième temps, la considération de la dimension spatiale (Hägerstrand, 1967) dans l’étude de la diffusion devient primordiale pour l’étude de diffusion d’une pratique agricole dans des territoires diversifiés même s’ils sont insulaires et exigus. Les processus de diffusion spatiale sont perceptibles à différentes échelles spatiales (Aber, 1972) et il s’agit de déterminer les échelles d’études les plus pertinentes pour clarifier le phénomène : de l’échelle régionale à l’échelle locale (Morrill, 1970). La difficulté est de sélectionner la meilleure échelle pour établir un modèle de diffusion spatio-temporelle (Morrill, 1970). Il s’agira, dans la présente étude, d’opter pour une analyse en « time-geography » (Chardonnel, 2001) à savoir une analyse des réactions des individus dans le temps et l’espace : le comportement des agriculteurs face à leur pratique de 2000 à aujourd’hui et la diffusion spatio-temporelle de ces pratiques agricoles sur le territoire. L’objectif principal de la thèse est de comprendre et de modéliser les processus de diffusion spatiale des pratiques agricoles dans les systèmes productifs multi-espèces aux Antilles françaises. Il s’agira de retracer l’apparition des pratiques agricoles de la dernière décennie des agriculteurs n’ayant pas de mono-spéculation mais développant des systèmes productifs multi-espèces et touchant par conséquent différents secteurs agricoles (banane, canne, élevage, maraîchage…) et tout cela dans une même exploitation agricole. L’enjeu sera d'identifier les différents évènements significatifs survenus et subis par les différentes filières agricoles concernées et les producteurs, évènements marquants intervenus au cours de la période, tant climatiques, parasitaires, qu'organisationnels, structurels, réglementaires, marchands ou sociaux. Chaque agriculteur souhaite faire converger son système de production vers ses objectifs productifs en tenant compte des évolutions contextuelles d’exercice de son activité et ce, en fonction de l’offre technologique disponible dans la période correspondante. Il s’agira d’établir un modèle spatio-temporel de diffusion d’pratiques agricoles en tenant compte des facteurs moteurs et facteurs barrières à l’adoption et en donnant des poids différents aux différents facteurs d’influence. L’adoption de pratiques agricoles dépend de la situation géographique de l’exploitation, de la distance par rapport à l’innovateur : le principal déterminant spatial de l’adoption dans les filières de diversification, moins sujettes à un message technique unilatéral prodigué pour des filières très structurées, est l’effet de « mimétisme » (Girard, 1961). Cette adoption dépend également de l’interconnexion entre les différents acteurs de filière. Ce lien n’est peut-être pas nécessairement lié à la proximité géographique des individus mais à une proximité sociale résultant de l’appartenance à un ou plusieurs réseaux sociaux (Granovetter, 1983). L’accessibilité à l’information et la réaction de l’agriculteur face aux changements de pratiques dépend de son appartenance à un groupe social. Dans des filières très bien structurées (canne à sucre et banane), le message technique diffusé est homogène à toute la population et est influencé grandement par des facteurs exogènes à l’exploitant. La dimension spatiale et les réseaux sociaux sont des facteurs influençant les choix des exploitants et ce selon le type d’exploitations (monoculture ou multi-espèces). Actuellement, il semblerait que ce soit le type d’exploitation (taille et localisation) qui influence le choix de l’exploitation dans l’adoption d’innovation en milieu bananier (Mantran, 2011). A partir des techniques d’exploration des données, on pourra aboutir à la mise au point d’un modèle explicatif de la diffusion d’informations et ce probablement par type de production. Cette étude permettra une meilleure connaissance du territoire et de ses dynamiques spatiales agricoles. Doctoriales du CEREGMIA Cayenne, Guyane, France hal-01458425 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01458425 PRODINRA : 384817 | Partager |
Parallel assessment of the effects of bisphenol A and several of its analogs on the adult human testis Auteur(s) : Desdoits-Lethimonier, Christèle Lesné, Lauriane Gaudriault, Pierre Zalko, Daniel Antignac, Jean-Philippe Deceuninck, Yoann Platel, Christian Dejucq-Rainsford, Nathalie Auteurs secondaires : Institut de recherche, santé, environnement et travail [Rennes] (Irset) ; Université d'Angers (UA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de Rennes 1 (UR1) - École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ) ToxAlim (ToxAlim) ; Institut National Polytechnique [Toulouse] (INP) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université Paul Sabatier - Toulouse 3 (UPS) - Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse LABERCA ; ONIRIS CHU Pontchaillou [Rennes] Inserm (Institut National de la Sante et de la Recherche Medicale) EHESP-School of Public Health, University of Rennes 1 (Universite de Rennes 1) Agence Nationale de la Recherche (ANR) [ANR-13-CESA-0012-03 NEWPLAST] Agence Nationale de Securite Sanitaire de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail (ANSES) [EST-2010/2/046 (BPATESTIS)] Éditeur(s) : HAL CCSD Oxford University Press (OUP) Résumé : International audience Are bisphenol A (BPA) and BPA analogs (BPA-A) safe for male human reproductive function? The endocrine function of human testes explants [assessed by measuring testosterone and insulin-like factor 3 (INSL3)] was impacted by exposure of the human adult testis explants to BPA/BPA-A. The few epidemiologic studies performed suggest that bisphenols have potential endocrine disruptive properties, but they did not identify clear and direct patterns of endocrine disruption. Adult human testis explants in culture were exposed to BPA and the analogs bisphenol F (BPF), bisphenol S (BPS), bisphenol E (BPE), bisphenol B (BPB) and bisphenol A diglycidyl ether (BADGE) at 10(-9)-10(-5) M for 24 or 48 h. Human adult testes were obtained from prostate cancer patients who had no hormone therapy, or from multiorgan donors. After ex vivo exposure to the investigated bisphenols, the measured outcomes were related to histopathology (gross morphology and germ cell viability determined by anti-caspase three immunohistochemistry), and the levels of testosterone, INSL3 and inhibin B were measured using immunoassays. The levels of mRNA encoding key enzymes of bisphenol biotransformation were investigated by quantitative PCR: UGT2B15 UDP (glucuronosyltransferase two family, polypeptide B15), GUSB (glucuronidase beta), SULT1A1 and 3 (sulfotransferase family 1 A member 1 and 3) and STS (steroid sulfatase). A significant dose-dependent inhibition was found between testosterone levels measured in the culture medium and concentrations of BPA (P = 0.00778 at 24 h and P = 0.0291 at 48 h), BPE (P = 0.039) and BPF (P = 0.00663). The observed BPA and BPA-A-induced inhibition of testosterone production varied according to duration of exposure and BPA/BPA-A concentrations. BPA (10(-9) M; P < 0.05), BPB (10(-9) M; P < 0.05), BPS (10(-9) and 10(-8) M; P < 0.05) and BADGE (10(-5) M; P < 0.05) increased Leydig cell INSL3 production. By contrast, BPE dose dependently inhibited INSL3 (P = 0.0372). Conversely, Sertoli cell function (inhibin B) and germ cell viability were not significantly affected by either bisphenols. N/A. Environmental compounds cannot be deliberately administered to men, justifying the use of an ex vivo approach. A relatively low number of testes samples were available for analysis (n = 3, except for testosterone secretion with n = 5). The active concentrations of BPA and BPA-A used in the study were higher than those found in human biological fluids. Under our experimental conditions, direct exposure to BPA or BPA-A can result in endocrine disturbance in the adult human testis. ISSN: 0268-1161 hal-01578582 https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-01578582 https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-01578582/document https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-01578582/file/Parallel%20assessment%20of%20the%20effects%20of%20bisphenol%20A_accepted.pdf DOI : 10.1093/humrep/dex093 | Partager |