L'école linguistique de la classe au Luxembourg Auteur(s) : Ehrhart, Sabine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ESPE de la Guadeloupe : Ecole Supérieure du Professorat et de l'Education CRREF : Centre de Recherche et de Ressources en Education et Formation Extrait de : Journée des didactiques contextuelles, du 16 au 19 décembre 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Dans cette communication,Sabine EHRHART, professeur associé de l'Université de Luxembourg, aborde sur l'écologie linguistique de la classe. En s'appuyant sur des exemples recueillis sur le terrain, dans les sociétés créolophones du Pacifique Sud et dans les classes plurilingues au Luxembourg, S. EHRHART tente de démontrer que la diversité est une richesse et une chance pour le système éducatif bien plus qu'un problème. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15370 V15370 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Discovery of a giant deep-sea valley in the Indian Ocean, off eastern Africa: The Tanzania channel Auteur(s) : Bourget, J. Zaragosi, S. Garlan, T. Gabelotaud, I. Guyomard, P. Dennielou, Bernard Ellouz-zimmermann, N. Schneider, J. L. Éditeur(s) : Elsevier Résumé : During the Fanindien 2006 cruise of R/V 'Beautemps-Beaupre', high resolution multibeam bathymetry, sub-bottom profiling and sediment coring was carried out along the East African margin, offshore Tanzania and Mozambique (Indian Ocean). The newly acquired data reveal the presence of a giant deep-sea valley (the Tanzania channel) that is more than 10 km wide at 4000 m water depth, along the continental rise. The valley remains similar to 70 m deep and 7 km wide at 800 km from the Tanzania coast. Morphological comparison with worldwide submarine channels show that the Tanzania channel is one of the largest known submarine valleys. This discovery brings new light on development of submarine valleys that drain sediments originated from the East African Rift System (EARS) highlands (i.e. the Tanzania channel and its neighbor Zambezi channel located similar to 1000 km southward). Both of the systems have a morphology markedly different to the classical sinuous, V-shaped channels located at similar latitudes (e.g. the Zaire or Amazon channels). Their submarine drainage system consists of a downslope converging tributary canyons joining a central trunk channel in the continental rise. The presence of such giant deep-sea drainage systems is probably linked to a strong structural control on the sediment pathway, associated to a massive sediment transfer towards the Indian Ocean in relation with the tectonic activity of the East African Rift System (i.e. the uplift periods trough mid-Miocene and Plio-Pleistocene times) and its interplay with the East African equatorial climate changes. Marine Geology (0025-3227) (Elsevier), 2008-12 , Vol. 255 , N. 3-4 , P. 179-185 Droits : 2008 Elsevier B.V. All rights reserved. http://archimer.ifremer.fr/doc/00324/43491/42958.pdf DOI:10.1016/j.margeo.2008.09.002 http://archimer.ifremer.fr/doc/00324/43491/ | Partager Voir aussi Indian Ocean East African margin East African Rift System Turbidite system Submarine channel Télécharger |
Discovery of a giant deep-sea valley in the Indian Ocean, off eastern Africa: The Tanzania channel Auteur(s) : Bourget, J. Zaragosi, S. Garlan, T. Gabelotaud, I. Guyomard, P. Dennielou, Bernard Ellouz-zimmermann, N. Schneider, J. L. Éditeur(s) : Elsevier Résumé : During the Fanindien 2006 cruise of R/V 'Beautemps-Beaupre', high resolution multibeam bathymetry, sub-bottom profiling and sediment coring was carried out along the East African margin, offshore Tanzania and Mozambique (Indian Ocean). The newly acquired data reveal the presence of a giant deep-sea valley (the Tanzania channel) that is more than 10 km wide at 4000 m water depth, along the continental rise. The valley remains similar to 70 m deep and 7 km wide at 800 km from the Tanzania coast. Morphological comparison with worldwide submarine channels show that the Tanzania channel is one of the largest known submarine valleys. This discovery brings new light on development of submarine valleys that drain sediments originated from the East African Rift System (EARS) highlands (i.e. the Tanzania channel and its neighbor Zambezi channel located similar to 1000 km southward). Both of the systems have a morphology markedly different to the classical sinuous, V-shaped channels located at similar latitudes (e.g. the Zaire or Amazon channels). Their submarine drainage system consists of a downslope converging tributary canyons joining a central trunk channel in the continental rise. The presence of such giant deep-sea drainage systems is probably linked to a strong structural control on the sediment pathway, associated to a massive sediment transfer towards the Indian Ocean in relation with the tectonic activity of the East African Rift System (i.e. the uplift periods trough mid-Miocene and Plio-Pleistocene times) and its interplay with the East African equatorial climate changes. (C) 2008 Elsevier B.V. All rights reserved. Marine Geology (0025-3227) (Elsevier), 2008-12 , Vol. 255 , N. 3-4 , P. 179-185 Droits : 2008 Elsevier B.V. All rights reserved. http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/publication-6855.pdf DOI:10.1016/j.margeo.2008.09.002 | Partager Voir aussi Indian Ocean East African margin East African Rift System Turbidite system Submarine channel Télécharger |
Des classes bilingues français-créole en Guadeloupe à la didactisation des alternances codiques et des biographies langagières Auteur(s) : Anciaux, Frédéric Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Résumé : La prise en compte du plurilinguisme et des langues des élèves dans le système éducatif français est un véritable enjeu sociétal auquel l’école est confrontée. Entre les langues vivantes régionales, étrangères et celles issues de l’immigration, que fait concrètement l’école pour prendre en considération la diversité linguistique des élèves et des contextes d’enseignement ? Entre un enseignement conduit exclusivement dans une langue, des espaces spécifiques octroyées à certaines langues et des approches dites plurielles (Candelier, 2008), l’école propose différents dispositifs et conceptions de gestion du plurilinguisme, tels que le CASNAV (Centre Académique pour la Scolarisation des enfants Allophones Nouvellement Arrivés et des enfants issus de familles itinérantes et de Voyageurs), les cours de langues vivantes étrangères et régionales, les classes bilingues ou les sections européennes pour ne citer que ceux-là. Dans le contexte éducatif actuel où les différents acteurs (enseignants, inspecteurs, élèves, parents) oscillent entre plusieurs idéologies linguistiques allant du monolinguisme imposé au plurilinguisme, de l’égalité à l’inégalité des langues, du maintien de la diversité linguistique à sa disparition (Armand, 2016), nous présentons deux expérimentations auxquelles nous avons participé. Le premier concerne le dispositif de classes bilingues français-créole mis en place à partir de 2012 à l’école primaire en Guadeloupe. Le second dispositif est une recherche-action-formation menée en 2014 avec les enseignants des classes bilingues sur la co-construction de démarches portfolio contextualisées. Ces deux expérimentations tentent d’articuler l’utilisation des langues et la prise en compte du bi-plurilinguisme dans le but d’atteindre les différents objectifs nationaux fixés par les programmes scolaires en vigueur. En nous appuyons sur ces deux expériences, nous proposons des pistes de réflexion visant une approche didactique contextuelle du plurilinguisme en éducation et en formation. Cette dernière s’appuie, d’une part, sur trois principes en lien avec les classes bilingues : un contrat de communication de type linguistique, une trifocalisation de l’alternance codique et une rhétorique polylectale (Anciaux, 2016), et d’autre part, sur des diverses activités autour des biographies langagières et du rapport aux langues développés dans le cadre de démarches portfolio plurilingues.Références bibliographiques : Anciaux, F. (2016). L’enseignement bilingue français-créole à l’école primaire en Guadeloupe. Dans C. Hélot et J. Erfurt (dir.), L’éducation bilingue en France. Politiques linguistiques, modèles et pratiques (p. 52-65). Limoge : Lambert-Lucas.Armand, F. (2016). L’enseignement du français en contexte de diversité linguistique au Québec : idéologies linguistiques et exemples de pratique en salle de classe. Dans M. Potvin, M.O. Magna et J. Larochelle-Audet (dir.), La diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique en éducation. Théorie et pratique (p. 172-182). Montréal : Fides Éducation.Candelier, M. (2008). Approches plurielles, didactiques du plurilinguisme : le même et l’autre. Les cahiers de l’ACEDLE, 5(1), 65-90.Molinié, M. (dir.) (2011). Démarches portfolio en didactique des langues et des cultures. Enjeux de formation par la recherche-action. CRTF. Amiens : Encrages Belles Lettres. 31ème Colloque de la FLAREP intitulé « Quand l’École délie ses langues : défi et atouts guyanais » Cayenne, French Guiana hal-01624849 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01624849 | Partager |
From seismic noise to ocean wave parameters: General methods and validation Auteur(s) : Ardhuin, Fabrice Balanche, Abel Stutzmann, E. Obrebski, Mathias Éditeur(s) : Amer Geophysical Union Résumé : Seismic noise is an indirect source of information on ocean waves. Using a model of noise generation and propagation, seismic stations can be separated into those that are mostly sensitive to local sea states, and those that integrate sources from a large oceanic area. The model also provides a classification of noise-generating sea states into three classes. The analysis of Central California seismic noise data, well correlated with local waves, reveals that class I events dominate in summer, caused by a single wind-sea system, and for which ocean wave spectral levels are proportional to seismic spectral levels to an exponent b similar or equal to 0.9. In winter, noise is dominated by class II generation, for which coastal reflection is important, with a wave spectral density roughly proportional to the seismic spectral density to an exponent b similar or equal to 0.7. Sporadic events of class III probably produce some of the strongest noise events in Central California and need to be properly screened. These events are caused by opposed wave systems that are usually the wind-sea and a swell. This noise classification can be used to improve on the correlation between measured and estimated wave heights(up to r = 0.93 for daily averages). For other locations, where remote oceanic sources are recorded, a significant wave height estimated from the seismic noise compares well with area-averaged satellite data or wave model results(r > 0.85 for daily averages). These analyses pave the way for quantitative uses of seismic records, including the reconstruction of past wave climates, and the calibration of wave hindcasts. Journal Of Geophysical Research-oceans (0148-0227) (Amer Geophysical Union), 2012-05 , Vol. 117 , N. C05002 , P. 19 pp. Droits : 2012 AGU http://archimer.ifremer.fr/doc/00083/19443/17051.pdf DOI:10.1029/2011JC007449 http://archimer.ifremer.fr/doc/00083/19443/ | Partager |
Temporal scaling of groundwater discharge in dual and multicontinuum catchment models Auteur(s) : Russian, Anna Dentz, Marco Le Borgne, Tanguy Carrera, Jesus Jiménez-Martínez, Joaquín Auteurs secondaires : Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Institute of Environmental Assessment and Water Research (IDÆA), Barcelona ; Université du Québec Géosciences Rennes (GR) ; Université de Rennes 1 (UR1) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Observatoire des Sciences de l'Univers de Rennes (OSUR) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Spanish National Research Council (CSIC) Éditeur(s) : HAL CCSD American Geophysical Union Résumé : International audience This paper presents a multicontinuum approach to model fractal temporal scaling of catchment response in hydrological systems. The temporal scaling of discharge is quantified in frequency domain by the transfer function HðxÞ, which is defined as the ratio between the spectra of catchment response and recharge time series. The transfer function may scale with frequency x as HðxÞ x2b. While the classical linear and Dupuit models predict exponents of b52 and b51, observations indicate scalings with noninteger exponents b. Such behaviors have been described by multifractal models, which, however, often lack a relation to the medium characteristics. We revisit and extend the classical linear Dupuit aquifer models and discuss their physical meanings in the light of the resulting aquifer dynamics. On the basis of these classical models, we derive a multicontinuum approach that provides physical recharge models which are able to explain fractal behaviors with exponents 1=2 < b < 2. Furthermore, this approach allows to link the fractal dynamics of the discharge process to the physical aquifer characteristics as reflected in the distribution of storage time scales. We systematically analyze the catchment responses in the proposed multicontinuum models, and identify and quantify the time scales which characterize the dynamics of the catchment response to recharge. ISSN: 0043-1397 insu-00952537 https://hal-insu.archives-ouvertes.fr/insu-00952537 https://hal-insu.archives-ouvertes.fr/insu-00952537/document https://hal-insu.archives-ouvertes.fr/insu-00952537/file/russian.pdf DOI : 10.1002/2013WR014255 | Partager |
Les zones de tolérance à Cuba sous la république : l’enfermement réel et symbolique des femmes publiques Auteur(s) : Moreau-Lebert, Mélanie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La prostitution est une problématique très intéressante d’une part parce qu’elle est transversale à tous les temps, à toutes les classes sociales, à tous les espaces, et d’autre part parce qu’il s’agit d’un fléau qui se conjugue le plus souvent au féminin. Il s’agit à mon sens du versant spécifique d’une problématique universelle dont personne ne peut s’affranchir sans mettre en jeu l’ensemble de la condition humaine. En effet, la prostitution est le lieu où convergent et se concentrent de façon exacerbée tous les maux d’une société. La femme est malgré elle au centre de ce système dans lequel on retrouve les frustrations, les rapports de domination, de pouvoir, la violence, la misère, la corruption, l’aliénation… La prostitution, tout comme le concept de genre, est une construction sociale, dans laquelle les femmes sont enfermées réellement et symboliquement.D’autre part, si les maux d’une société sont décuplés dans le système de la prostitution, nulle part ailleurs n’existe un tel abîme entre fantasme et réalité. C’est le lieu des fausses représentations et des euphémismes comme le montrent ces deux expressions édulcorées « zones de tolérance » et « femmes publiques ». A Cuba, malgré les tentatives d’éradication de la prostitution dans les premières décennies qui suivirent le triomphe de la Révolution de 1959, la chute du bloc soviétique et la période de pénurie qui s’ensuivit donnèrent lieu à un retour de cette prostitution, sous de nouvelles formes qui persistent aujourd’hui. Cependant, il fut une époque, celle de la première République (1902-1958) durant laquelle Cuba, rongée par un système néocolonial, connût une recrudescence de ce phénomène, dans des proportions jamais égalées. Une époque somme toute récente où les zones de tolérance, espaces où étaient regroupées les maisons closes, occupaient une grande partie de La Havane coloniale ainsi que des quartiers entiers à travers l’île. A l’intérieur de ces zones très lucratives dont profitaient à la fois les proxénètes, policiers, politiques et hommes d’affaires, les femmes cubaines, mais également, dans une grande proportion des Françaises victimes de la traite des Blanches, se trouvaient au cœur d’un système qui étaient à lui seul le symptôme de la frustration néocoloniale, mais également de l’exacerbation du patriarcat.Cette problématique, on ne peut plus actuelle, convoque la pluridisciplinarité, c’est pourquoi j’ai eu recours à des témoignages de prostituées depuis le début du siècle jusqu’à la Révolution, recueillis et publiés à Cuba. Je me suis penchée sur les différents discours sur la prostitution de l’époque, discours politiques et féministes. Les rapports de police, les plaintes déposées par des femmes, les comptes rendus de procès, et les descriptions des médecins-hygiénistes sont autant de sources qui viennent corroborer les témoignages. The republican era in Cuba is a complex and difficult one for the Cuban population. 1898 remains engraved in people’s memories as being a time of great disillusion for a population who, having freed itself from Spanish colonial domination, was deprived of independence by the United States of America. Three years of American intervention sufficed to put power bases into place, guarantee maximal exploitation conditions and organize the legal framework of the American domination over Cuba by means of the Platt Amendment in 1901. The protectorate set up by the United States, followed by a neocolonial system in 1934, relies upon the collaboration of presidents and corrupt governments succeeding each other in power. Corruption, nepotism and violence are put in place in a society in which inequality is dramatically worsening and all moral values are disintegrating. In this context and in a Cuban society governed with patriarchal rules, women are the first victims of the system. After the wars of independence, the only options they have are marriage, work or prostitution. Legitimate marriage is only available to a privileged few. With regards to employment, only 9.8% of women have the opportunity to work and this percentage didn’t change until 1959. It was at this time that prostitution reached unprecedented levels. It wasn’t just the case of a few marginalized women but of thousands of mothers, wives, widows and working women who were trapped in this alienating condition, forced to sell their bodies. Legislation and violence are used to control and restrict the work space for prostitutes, removing these ‘streetwalkers’ from the public eye, grouping them together in tolerance zones with very strict rules, which are in reality in the hands of Cuban and French procurers, and subjecting them to constant inspections carried out by hygienists who physically and symbolically assault women’s bodies. What is more, speeches about prostitution, whether made by politicians, feminists, journalists, doctors or mere observers, contribute significantly to a certain representation of these women. While debates about prostitution have recently shaken public opinion, this work refers back to an episode of Cuba’s history which brings us to reflect upon the evolution of the phenomenon and on its protean nature. Cuba Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6945 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6945 | Partager |
Tectonics and sedimentation interactions in the east Caribbean subduction zone: An overview from the Orinoco delta and the Barbados accretionary prism Auteur(s) : Deville, Eric Mascle, A. Callec, Y. Huyghe, P. Lallemant, S. Lerat, O. Mathieu, X. De Carillo, C. Padron Éditeur(s) : Elsevier Sci Ltd Résumé : Several marine geophysical data and piston-coring surveys acquired during the last decade allow one to better understand the close dynamic interactions between the sand-rich Orinoco turbidite system and the compressional structures of the Barbados prism. These interactions have been active since Eocene time as illustrated by the study of outcrops onshore Barbados Island. Because of strong morphologic and tectonic control in the east-Caribbean active margin, the present-day Orinoco turbiditic pattern system does not exhibit a classic fan geometry. The sea-floor geometry between the slope of the front of the Barbados prism and the slope of the South-American margin induces the convergence of the turbidite channels toward the abyssal plain, at the front of the accretionary prism. Also, whereas in most passive margins the turbidite systems are organized upstream to downstream as canyon, channel-levee and lobes, here, due to the tectonic control, the sedimentary system is organized upstream to downstream as channel-levee, canyons and channelized lobes. Indeed, at the edge of the Orinoco platform, the system has multiple sources with several distributaries and downstream the channel courses are complex with frequent convergences or divergences that are emphasized by the effects of the undulating seafloor tectonic morphologies associated with active thrust tectonics and mud volcanism. On top of the accretionary prism, turbidite sediments are filling transported piggy-back basins whose timing of sedimentation vs. deformation is complex. While erosion processes are almost absent on the highly subsiding Orinoco platform and in the upper part of the turbidite system, they develop mostly between 2000 and 4000 m of water depth, above the compressional structures of the Barbados prism (canyons up to 3 km wide and 300 m deep). In the abyssal plain, the main turbiditic channel develops toward the east and connects with the Vidal mid-Atlantic channel. The sediments transported in this channel are filling several elongated basins linked with fracture zones (notably the Barracuda Basin), and finally end their course in the Puerto-Rico trench, the deepest morphologic depression of the region. Piston-cores have demonstrated that turbidite sediments above the accretionary prism and in the abyssal plain are mostly coarse sandy deposits covered by recent pelagic planktonic-rich sediments, which corresponds to slower sand deposition during the post-glacial sea level rise. Numerical stratigraphic modelling suggests that during the last glacial event, the main depocentres were located above the tectonic prism and in the abyssal plain, at the front of the prism and that, during the Holocene eustatic rise, a large accommodation space formed on the shelf confining sedimentation mostly on the Orinoco deltaic platform and producing a starvation downstream in the turbidite system. Marine And Petroleum Geology (0264-8172) (Elsevier Sci Ltd), 2015-06 , Vol. 64 , P. 76-103 Droits : 2015 Elsevier Ltd. All rights reserved. http://archimer.ifremer.fr/doc/00252/36373/34913.pdf DOI:10.1016/j.marpetgeo.2014.12.015 http://archimer.ifremer.fr/doc/00252/36373/ | Partager |
Structure and kinematics of the Sumatran Fault System in North Sumatra (Indonesia) Auteur(s) : Fernandez-blanco, David PHILIPPON, Melody Von hagke, Christoph Auteurs secondaires : Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) ; Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - IPG PARIS - Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7) - Université de la Réunion (UR) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Dynamique de la Lithosphere ; Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Aachen University Éditeur(s) : HAL CCSD Elsevier Résumé : International audience Lithospheric-scale faults related to oblique subduction are responsible for some of the most hazardous earthquakes reported worldwide. The mega-thrust in the Sunda sector of the Sumatran oblique subduction has been intensively studied, especially after the infamous 2004 Mw 9.1 earthquake, but its onshore kinematic complement within the Sumatran subduction, the transform Sumatran Fault System, has received considerably less attention. In this paper, we apply a combination of analysis of Digital Elevation Models (ASTER GDEM) and field evidence to resolve the kinematics of the leading edge of deformation of the northern sector of the Sumatran Fault System. To this end, we mapped the northernmost tip of Sumatra, including the islands to the northwest, between 4.5°N and 6°N. Here, major topographic highs are related to different faults. Using field evidence and our GDEM structural mapping, we can show that in the area where the fault bifurcates into two fault strands, two independent kinematic regimes evolve, both consistent with the large-scale framework of the Sumatran Fault System. Whereas the eastern branch is a classic Riedel system, the western branch features a fold-and-thrust belt. The latter contractional feature accommodated significant amounts (c. 20%) of shortening of the system in the study area. Our field observations of the tip of the NSFS match a strain pattern with a western contractional domain (Pulau Weh thrust splay) and an eastern extensional domain (Pulau Aceh Riedel system), which are together characteristic of the tip of a propagating strike-slip fault, from a mechanical viewpoint. For the first time, we describe the strain partitioning resulting from the propagation of the NSFS in Sumatra mainland. Our study helps understanding complex kinematics of an evolving strike-slip system, and stresses the importance of field studies in addition to remote sensing and geophysical studies. ISSN: 0040-1951 hal-01467196 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01467196 DOI : 10.1016/j.tecto.2016.04.050 | Partager |
Stabilité des Systèmes Dynamiques Auteur(s) : ZERRIK, El Hassan El Jai, Abdelhaq Auteurs secondaires : Faculté des Sciences, Meknès Institut de Modélisation et d'Analyses en géo-environnement et santé - Espace Développement (IMAGES-Espace DEV) ; Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) - Espace pour le Développement (UMR ESPACE-DEV) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de la Réunion - Université de Montpellier (UM) - Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de la Réunion - Université de Montpellier (UM) - Institut de Recherche pour le Développement (IRD) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience La littérature existante sur la stabilité des systèmes est assez importante mais disparate et l’objet de ce livre est de réunir en un seul document les résultats essentiels sur la stabilité des systèmes dynamiques de dimension finie et leurs extensions dans le cas de dimension infinie. Comme les systèmes distribués évoluent dans le temps et l’espace, les explorations et les recherches sur leur stabilité étaient essentiellement centrées sur le domaine global dans lequel évolue le système. Nous avons fortement ressenti que, dans ce sens, des considérations importantes manquaient : celles qui consistentà considérer que le système peut faire l’objet d’intérêt dans une certaine région donnée de ce domaine global. Cela est le cas dans de nombreuses applications allant des sciences de l’ingénieur aux sciences du vivant. Pour cette raison, nous avons dédié cet ouvrage à une extension des résultats classiques au cas régional.Cet ouvrage s’adresse aux étudiants des licences et masters, aux élèves ingénieurs et aux chercheurs intéressés par la stabilité des systèmes dynamiques, sous diverses aspects. Il est organisé en suivant une difficulté croissante. Le premier chapitre portent sur la stabilité et la stabilisabilité des systèmes localisés (c’est-à-dire décrits par des équations différentielles ordinaires), puis sur la stabilité des systèmes linéaires distribués (c’est-à-diredécrits par des équations différentielles aux dérivées partielles). Les chapitres suivants concernent des aspects originaux et innovantsde la stabilité et la stabilisabilité de certaines classes de systèmes motivés par des applications réelles, c’est-à-dire les systèmes semilinéaireset bilinéaires. La stabilité de ces systèmes a été considérée d’un point de vue global et régional. Un aspect particulier concernant la stabilité du gradient a été également considéré pour diverses classes de systèmes. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01297263 ISBN : 978-2-35412-231-7 hal-01297263 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01297263 | Partager |
Ocean wave sources of seismic noise Auteur(s) : Ardhuin, Fabrice Stutzmann, Eleonore Schimmel, Martin Mangeney, Anne Éditeur(s) : American Geophysical Union Résumé : Noise with periods 3 to 10 s, ubiquitous in seismic records, is expected to be mostly generated by pairs of ocean wave trains of opposing propagation directions with half the seismic frequency. Here we present the first comprehensive numerical model of microseismic generation by random ocean waves, including ocean wave reflections. Synthetic and observed seismic spectra are well correlated (r > 0.85). On the basis of the model results, noise generation events can be clustered in three broad classes: wind waves with a broad directional spectrum (class I), sea states with a significant contribution of coastal reflections (class II), and the interaction of two independent wave systems (class III). At seismic stations close to western coasts, noise generated by class II sources generally dominates, but it is intermittently outshined by the intense class III sources, limiting the reliability of seismic data as a proxy for storm climates. The modeled seismic noise critically depends on the damping of seismic waves. At some mid-ocean island stations, low seismic damping is necessary to reproduce the observed high level and smoothness of noise time series that result from a spatial integration of sources over thousands of kilometers. In contrast, some coastal stations are only sensitive to noise within a few hundreds of kilometers. This revelation of noise source patterns worldwide provides a wealth of information for seismic studies, wave climate applications, and new constraints on the possible directional distribution of wave energy. Journal of Geophysical Research ( JGR ) - Oceans (0148-0227) (American Geophysical Union), 2011-09 , Vol. 116 , N. C09004 , P. 21 p. Droits : 2011 by the American Geophysical Union http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15531/12926.pdf DOI:10.1029/2011JC006952 http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15531/ | Partager |
Molecular Phylogeny of the Astrophorida (Porifera, Demospongiae(rho)) Reveals an Unexpected High Level of Spicule Homoplasy Auteur(s) : Cardenas, Paco Xavier, Joana R. Reveillaud, Julie Schander, Christoffer Rapp, Hans Tore Éditeur(s) : Public Library Science Résumé : Background: The Astrophorida (Porifera, Demospongiae(rho)) is geographically and bathymetrically widely distributed. Systema Porifera currently includes five families in this order: Ancorinidae, Calthropellidae, Geodiidae, Pachastrellidae and Thrombidae. To date, molecular phylogenetic studies including Astrophorida species are scarce and offer limited sampling. Phylogenetic relationships within this order are therefore for the most part unknown and hypotheses based on morphology largely untested. Astrophorida taxa have very diverse spicule sets that make them a model of choice to investigate spicule evolution. Methodology/Principal Findings: With a sampling of 153 specimens (9 families, 29 genera, 89 species) covering the deep- and shallow-waters worldwide, this work presents the first comprehensive molecular phylogeny of the Astrophorida, using a cytochrome c oxidase subunit I (COI) gene partial sequence and the 59 end terminal part of the 28S rDNA gene (C1-D2 domains). The resulting tree suggested that i) the Astrophorida included some lithistid families and some Alectonidae species, ii) the sub-orders Euastrophorida and Streptosclerophorida were both polyphyletic, iii) the Geodiidae, the Ancorinidae and the Pachastrellidae were not monophyletic, iv) the Calthropellidae was part of the Geodiidae clade (Calthropella at least), and finally that v) many genera were polyphyletic (Ecionemia, Erylus, Poecillastra, Penares, Rhabdastrella, Stelletta and Vulcanella). Conclusion: The Astrophorida is a larger order than previously considered, comprising ca. 820 species. Based on these results, we propose new classifications for the Astrophorida using both the classical rank-based nomenclature (i.e., Linnaean classification) and the phylogenetic nomenclature following the PhyloCode, independent of taxonomic rank. A key to the Astrophorida families, sub-families and genera incertae sedis is also included. Incongruences between our molecular tree and the current classification can be explained by the banality of convergent evolution and secondary loss in spicule evolution. These processes have taken place many times, in all the major clades, for megascleres and microscleres. Plos One (1932-6203) (Public Library Science), 2011-04 , Vol. 6 , N. 4 , P. - Droits : 2011 Ca´rdenas et al. This is an open-access article distributed under the terms of the Creative Commons Attribution License, which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original author and source are credited. http://archimer.ifremer.fr/doc/00137/24817/22903.pdf DOI:10.1371/journal.pone.0018318 http://archimer.ifremer.fr/doc/00137/24817/ | Partager |
Systems Theory ; Systems Theory : Regional Analysis of Infinite Dimensional Linear Systems Auteur(s) : EL JAI, Abdelhaq Afifi, Larbi ZERRIK, El Hassan Auteurs secondaires : Institut de Modélisation et d'Analyses en Géo-Environnement et Santé - Espace Développement (IMAGES-Espace DEV) ; Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) - Espace pour le Développement (UMR ESPACE-DEV) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de la Réunion - Université de Montpellier (UM) - Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de la Réunion - Université de Montpellier (UM) - Institut de Recherche pour le Développement (IRD) Faculty of Sciences, University Hassan II Ain Chock, Casablanca, Morocco Faculté des Sciences, Meknès Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience The published literature related to distributed parameter systems theory is quite large, and it is not feasible in a single book to give a detailed review on the wide historical development of all of it. Our choice of what to cover was motivated by the following consideration. Since distributed parameter systems evolve in time and space, the research investigations on their analysis and control focus on considering the whole system domain for any study. We feel strongly that within this research field, animportant consideration was missing; that of considering that the system may give raise to prescribed subdomains (regions) where one has to achieve an objective. This is the case of so many applications ranging from engineering to life sciences. For that reason, covering classical prerequisite in analysis and control areas, we have devoted the book to the extension of the classical distributed parameter results to regional ones.Students of mathematics do not come into contacts with distributed parameter systems during their classes. They are introduced to them when they start research and often they are influenced by the knowledge and the advice of experimented scientists. This was our case at the very beginning of these research investigations in the mid 70’s. We would liketo express our special thanks to many of them and mainly late Professor Anthony J. Pritchard (University of Warwick, GB) and late Professor J.L. Lions (College de France) who were so encouraging in front of our determination in driving an academic carrier. We also express our thanks to our co-workers and research students. We wish to acknowledge the feedback from all those who took courses based on various parts of this book.This book may be used by graduate students in mathematics, engineering, physics, and even by students from other fields such as life or environmental sciences. This book may also be used as an information source for researchers and education professionals. We assume that the readers already know the basic concepts of analysis and control of distributedparameter systems. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01297188 ISBN : 978-2-35412-140-2 hal-01297188 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01297188 | Partager |
Typhoon driven morphodynamics of the Wan Tzu Liao sand barrier (South-Westernmost Taïwan) Auteur(s) : Campmas, Lucie Bouchette, Frédéric Meulé, Samuel Sous, Damien Leroux-Mallouf, Romain Liou, Jying Li Auteurs secondaires : Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre européen de recherche et d'enseignement de géosciences de l'environnement (CEREGE) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Aix Marseille Université (AMU) - Collège de France (CdF) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Institut méditerranéen d'océanologie (MIO) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Aix Marseille Université (AMU) - Institut de recherche pour le développement [IRD] : UMR235 - Université de Toulon (UTLN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) thl ; Université du Québec Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Both short-term and long-term morphodynamics of sand barrier systems forced by moderate storm conditions have been studied significantly in the literature. However, the dynamics of the emerged beach -- from a seaside water depth of ~ 1.5 metres below the lowest tide to the back-barrier -- impacted by typhoons remain scarcely documented. This study focuses on the analysis and a better understanding of the morphologic changes of such an emerged beach, when it is forced by one typhoon, several typhoons or the combination of a summer season of typhoons and a winter season of Monsoon wave/ wind conditions. The monitoring of near-shore hydrodynamics and beach morphodynamics was performed in the Wan-Tzu-Liao sand barrier from November 2011 to August 2012. Waves, currents and water level were measured at an offshore buoy (Cigu buoy; 18 m of water depth; 1.5 km seaward the studied zone), a current profiler (4 m of water depth), and a serie of pressure sensors deployed along a cross-shore section from the lower intertidal zone up to the eolian dune. Tide was obtained from a tide gauge inside the lagoon and wind conditions were obtained respectively from an inland station and the offshore Cigu buoy. Morphodynamic changes were monitoring thanks to DGDPS surveys performed on a grid including a 300 meters long portion of sand barrier extending from the subtidal zone to the back-barrier, as well as along two cross-shore and two long-shore profiles located within the grid. Surveys were performed each week during winter and just before and after each storm during the typhoons summer season. This field methodology provided a new and very robust dataset in order to quantify sand barrier dynamics exposed to high-energy events at various time scales. Amongst the eight typhoons recorded, TALIM is the most significant and representative. Offshore wave height reached 10.34 m (Tp = 14.6 s) at Cigu buoy and 2.3 m in 4 m of water depth. Morphological changes recorded 6 m of retreat for the dune front, a 20 m large dune breaching and the occurence of a wash-over fan in the lagoon. These changes form a well-known morphodynamic responses to moderate storms. More surprisingly, TALIM drove a significant nourishment of the supratidal zone, as well as a positive sand balance on the whole sand barrier. Five other typhoons resulted in the same type of morphological responses while two typhoons resulted in a strong erosion of the whole emerged beach. During winter and spring (moderate wave conditions and strong Monsoon winds), sand moved from the beach front to the back-barrier. For the whole year, the sand barrier recorded a 12 m landward migration concomitantly with a 12 m widening without abrasion of the dune elevation. American Geophysical Union, Fall Meeting 2013 hal-01012312 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01012312 | Partager |
A regulation-based classification system for marine protected areas: Aresponse to Dudley et al Auteur(s) : Horta E Costa, Bárbara Claudet, Joachim Franco, Gustavo Erzini, Karim Gonçalves, Emanuel J Caro, Anthony Auteurs secondaires : Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (CRIOBE) ; Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) - École pratique des hautes études (EPHE) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Laboratoire d'Excellence CORAIL (LabEX CORAIL) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - École des hautes études en sciences sociales (EHESS) - École pratique des hautes études (EPHE) - Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER) - Université de la Réunion (UR) - Université de la Polynésie Française (UPF) - Université de Nouvelle Calédonie - Institut d'écologie et environnement Centre of Marine Sciences (CCMAR) ; University of Algarve [Portugal] Marine and Environmental Sciences Centre (MARE) ; Faculdade de Ciencias da Universidade de Lisboa Éditeur(s) : HAL CCSD Elsevier Résumé : International audience Dudley et al. [9] commented on our paper [11], arguing that the current IUCN objective-based categorization ofprotected areas, which is also used in marine protected areas (MPAs), should not be abandoned and replaced bythe new regulation-based classification system [11]. Here we clarify that we do not advocate replacing thecurrent IUCN categories, but highlight the benefits of using both the objective-based IUCN categories and thenew regulation-based classification when applied to MPAs. With an increasing number of MPA types beingimplemented, most of them multiple-use areas zoned for various purposes, assessing ecological and socioeconomicbenefits is key for advancing conservation targets and policy objectives. Although the IUCN categoriescan be used both in terrestrial and marine systems, they were not designed to follow a gradient of impacts andthere is often a mismatch between stated objectives and implemented regulations. The new regulation-basedclassification system addresses these problems by linking impacts of activities in marine systems with MPA andzone classes in a simple and globally applicable way. Applying both the IUCN categories and the regulationbasedclasses will increase transparency when assessing marine conservation goals. ISSN: 0308-597X hal-01469541 https://hal-univ-perp.archives-ouvertes.fr/hal-01469541 DOI : 10.1016/j.marpol.2016.11.025 | Partager |
Les espèces d'huîtres vivant actuellement dans le monde, définies par leurs coquilles larvaires ou prodissoconques - Etude des collections de quelques-uns des grands musées d'histoire naturelle Auteur(s) : Ranson, Gilbert Éditeur(s) : ISTPM Résumé : Shell is the basis of the distinction between the different species of molluscs. But the elements defining the shape and colour of the shell can vary according to the environmental conditions. So much so that, in numerous cases, a whole range of intermediates can be found between two species. Among molluscs, oysters are considered as a particularly confused group. Their shells are indeed extremely variable. All sorts of intermediates can be found. They usually attach themselves using their bottom valve, and, depending on the shape of the substrate, salinity conditions, temperature, outside environment, they present a wide range of individual variations. I had the opportunity to examine the larval shells of some of our coastal species. I noticed that each species had a specific prodissoconch, with a constant shape and no fundamental individual variations, an understandable fact given their planktonic life. The hinge and the position of the ligament in the hinge enable the definition of their genus. During the study of the collections of oysters from some of the world's most renowned museum (1), I tried to isolate the prodissoconches of the different species. I found them attached to the adult shells, making sure that all the prodissoconches attached to the top of the adult shells showed the same morphological characteristics. (unverified OCR) LAMARCK, en 1806, dans l'ouverture de son Cours sur les «Animaux sans Vertèbres», s'exprimait ainsi : «En attendant, souvenons-nous que rien de tout cela n'est dans la nature, qu'elle ne connaît ni Classes, ni Ordres, ni Genres, ni Espèces, malgré le fondement que paraissent leur donner les portions de la série naturelle que nous offrent nos collections et que parmi les corps organisés, il n'y a réellement que des individus et des races diverses qui se nuancent dans tous les degrés de l'organisation. » Ainsi, pour LAMARCK, les cadres de la Classification zoologique seraient artificiels, ce seraient des créations de l'esprit, ayant seulement pour but de faciliter l'étude du monde vivant. Effectivement lorsqu'on consulte, comme je l'ai fait, les «Collections Lamarck» des Musées de Paris et de Genève. on s'aperçoit que, pour LAMARCK, le moindre caractère morphologique qui différencie une coquille de Mollusque d'une autre est une entité. Il multipliait le nombre des espèces et créait des variétés. Pour CUVIER (2) : «Le travail des nomenclatures, besogne facile, qui ne demande aucune intelligence a fait négliger la science véritable.» Et dit-il, ailleurs (:1) : «Après tout je n'ai pas jeté cette esquisse de division pour servir aux commençans à trouver les noms des espèces; qu'ils emploient pour cela tel système artificiel qu'ils trouveront le plus facile; cela est juste... » Les systèmes en question ne seraient donc que jeux de l'esprit, pour CUVIER également. Notre pensée a beaucoup évolué depuis cette époque. Nous pouvons dire maintenant que la Vie est la manière d'être des protéines et qu'il existe autant de protéines que d'espèces. Dès 1912, Jacques LOEB disait (4) : «Qu'en toute certitude, chaque animal a des substances germinatives spécifiques et que les substances germinatives diffèrent chimiquement d'un animal à l'autre, Les qualités chimiques d'un oeuf de poulet font qu'il ne peut donner naissance qu'à un poulet.» La notion d'espèce chimique vivante nous entraîne, par ailleurs, vers une nouvelle conception des autres groupes de la classification. L'individu porteur de caractères particuliers par lesquels il peut seulement être défini, est aussi porteur d'un noyau protoplasmique spécifique et enfin d'autres, propres successivement à la famille, à l'ordre, à la classe et à l'embranchement dont il fait partie. Cela est très important, car toutes ces catégories de la classification zoologique ne nous apparaissent plus alors comme de simples entités, subjectives, formelles, mais comme ayant effectivement une réalité précise dans le monde extérieur. La recherche et la définition correcte des espèces apparaissent alors comme un travail de première importance. Lorsqu'on poursuit des recherches embryologiques, physiologiques, biologiques ou autres sur un organisme, il est indispensable de savoir d'une manière précise en présence de quelle espèce on se trouve. Par ailleurs, comment parler de l'évolution des espèces si leur existence objective n'est pas admise et si elles ne sont pas correctement définies? Toute l'histoire de la Zoologie est marquée par l'effort constant de préciser les caractères de l'espèce et d'en faire une réalité objective. Chez les Mollusques, la coquille a servi de base essentielle pour la distinction des espèces. Mais les éléments de la forme et de la couleur de la coquille varient avec les conditions du milieu de telle sorte qu'on trouve dans de nombreux cas, tous les intermédiaires entre deux espèces. Parmi les Mollusques, les Huîtres constituaient un groupe particulièrement confus. En effet, leurs coquilles sont extrêmement variables. On rencontre tous les intermédiaires. Elles se fixent le plus souvent sur un support par la valve inférieure et là selon la forme du support, selon les conditions de la salinité, de la température, du milieu extérieur, elles présentent une immense gamme de variations individuelles. J'ai été amené à examiner les coquilles larvaires de quelques espèces de nos côtes. J'ai constaté que chaque espèce avait une prodissoconque particulière, d'une forme constante et sans variations individuelles fondamentales ce qui se conçoit aisément, étant donné leur vie planctonique. Leur charnière et la position du ligament par rapport à cette dernière, permettent de définir les genres, En étudiant les collections d'Huîtres des grands musées du monde (1), j'ai cherché à isoler les prodissoconques des diverses espèces. Je les ai trouvées sur les coquilles adultes où elles s'étaient fixées. m'assurant chaque fois que les prodissoconques conservées au sommet des coquilles adultes présentaient les mêmes caractéristiques morphologiques. J'ai microphotographié la plupart des coquilles larvaires étudiées. Ce sont les épreuves qui sont reproduites ici. J'en ai fait faire des dessins au trait et pour quelques-unes dont les microphotographies manquent, on trouvera les dessins au trait réalisé à la chambre claire. Chaque espèce est bien définie par sa coquille larvaire. La meilleure démonstration en est fournie par les deux espèces. si voisines par leurs coquilles adultes, Ostrea edulis et Ostrea chilensis; leurs prodissoconques sont spectaculairement différentes. Je remercie Monsieur le Directeur de l'Institut scientifique et technique des Pêches maritimes qui a bien voulu accepter de publier le résultat de ces recherches dans la belle Revue des Travaux de son Institut. (OCR non contrôlé) Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1967-06 , Vol. 31 , N. 2 , P. 127-199 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1967/publication-3761.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3761/ | Partager |
Geodynamics of Tibet and the Himalayas: Geophysical advances from imaging and modelling Auteur(s) : Hetenyi, Gyoergy Cattin, Rodolphe Vergne, J. Auteurs secondaires : Eidgenössische Technische Hochschule [Zürich] (ETH Zürich) Risques ; Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Laboratoire de géologie de l'ENS (LGE) ; École normale supérieure - Paris (ENS Paris) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Lambert Academic Publishing Résumé : The Himalaya-Tibet system is considered as the classical case of continental collision. Nonetheless, some fundamental questions concerning its structure, as well as physical processes influencing its evolution are still pending. This book presents several advances in the subject matter. Based on new high-resolution geophysical data from the field, combined with robust imaging techniques, the structure of the collision is revealed in detail: the underplating of India beneath half of Tibet, as well as the geometry of the surface along which this happens. Various numerical modelling techniques allow to discuss physical processes at work in the collision zone, such as the rheology of the India plate whose strong mantle supports the Himalayas, or the metamorphic reactions at depth emphasizing the role of water. We recommend this book to Earth Scientists in a broader sense. While specialists in seismology or modelling can thumb technical details, all Readers can get an interdisciplinary overview of mountain building in the Himalayas, with a retrospective outlook on early day explorers and the dawn of some classical geological principles. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00854592 ISBN : 978-3838323534 hal-00854592 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00854592 | Partager |