Entrepreneuriat : Quelle voie pour le développement d'Haïti? Auteur(s) : Barone Visigalli, Egle Boungou, Gaspard Ciguino, Hubermane Daniel, Marie Evadie Diallo, Oumar Duchêne, François Faouzi, Hassan Gowreesunkar, Vanessa Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En Haïti, rien ne semble être planifié et pensé sur le long terme, raison sans doute pour laquelle l’entrepreneuriat ne joue pas un rôle prépondérant dans le développement de l’économie du pays (Financial Times, 2015). Cette vision sur le court terme qui est celle de la majorité de la population -à savoir les pauvres- n’est cependant pas une vérité absolue puisque le groupe largement minoritaire de la population, les riches ou encore l’élite économique, compte des entrepreneurs au sens des pays riches, c'est-à-dire des personnes ayant une vision de l’entreprise sur le long terme avec pour perspective la croissance de l’entreprise et l’enrichissement personnel, parfois « saupoudré » ,ici et là, d’une touche sociale par rapport à la montée en puissance du phénomène Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Ce numéro spécial sur l’entrepreneuriat en Haïti se veut force de propositions (pratiques) pour que l’entrepreneuriat ait droit de cité comme force motrice du développement d’Haïti. Si comme le dit l’entrepreneur Jerry Tardieu : investir et s’investir en Haïti est un acte de foi, que faire pour faire pour que l’entrepreneuriat soit un moteur de développement durable en Haïti ? Telle est la question centrale de ce numéro spécial. L’entrepreneuriat en Haïti a longtemps été marqué – notamment dans la partie formelle – par la dominance du commerce opéré pour une large part par des immigrés moyen-orientaux (Syriens, Libanais, etc.) et de grandes entreprises étatiques. L’économie haïtienne a entamé depuis les trois dernières décennies un élargissement de son entrepreneuriat à travers la privatisation des monopoles d’Etat et, récemment, se précise l’engouement des jeunes pour la création d’entreprises. Si pour certains analystes comme Lundahl (2010), l’entrepreneuriat communautaire a échoué en Haïti, il n’en demeure pas moins que la micro finance a connu un développement tel, qu’elle a démocratisé l’accès au financement et permis le développement d’une multitude de micro-entreprises (Paul, Daméus & Garrabé, 2011). In Haiti, nothing seems to be planned in advance. Everything seems to happen by chance, hence the reason why entrepreneurship is a heavy weight in the GDP of the country (Financial Times, 2015). This non strategic and short term vision of entrepreneurship in Haiti is peculiar to the vast majority of the population, that is to say the poor. However, this does not happen across the board as the rich (the minority of population) also called the ‘elite’ have a perception of entrepreneurship similar to developed countries where entrepreneurship is seen as a long term strategy with so called Corporate Social Responsibilities (CSR). This special issue about Haiti is to find practical solutions to ensure that entrepreneurship can play a major role in the economic development of the country. Jerry Tardieu, a Haitian entrepreneur, claimed that investing in Haiti is a proof of faith in the country’s potential. What can be done to turn entrepreneurship into a sustainable tool for the development of Haiti? This is the central research question of this special issue. For a while, leading entrepreneurs in Haiti were from the Middle East (Syria, Liban, etc) and public companies. However, over the last three years, entrepreneurs in Haiti have come from different backgrounds. Also, more and more young people are getting into entrepreneurship and many public companies have been privatised. Despite the fact that for some analyst’s entrepreneurship in Haiti has totally failed (Lundahl, 2010), the development of micro finance over the last few years has democratized access to funding, enabling development of a multitude of micro-enterprises (Paul & Dameus Garrabé, 2011) (Paul, Daméus & Garrabé, 2011). En Haití, nada parece estar planificado y pensado en el largo plazo, probablemente es la razón por la cual la iniciativa empresarial no está jugando un papel importante en el desarrollo de la economía (Financial Times, 2015). Esta visión a corto plazo es el de la mayoría de la población. Sin embargo, no es una verdad absoluta ya que el grupo de población en gran minoría, los ricos o la élite económica, los empresarios responsables de los efectos de los países ricos es decir, las personas con una visión de negocio a largo plazo con la perspectiva del crecimiento de la empresa y de enriquecimiento personal, aunque a veces 'salpicado aquí y allá de un toque social, en comparación con el aumento del fenómeno de la Responsabilidad Social Corporativa (RSC). Este número especial sobre el emprendimiento en Haití quiere suscitar propuestas (prácticas) para que la iniciativa empresarial llega a ser citada como una fuerza impulsora en el desarrollo de Haití. Si, como lo dice el empresario Jerry Tardieu, invertirse e invertir en Haití es un acto de fe, ¿que hacer para que el espíritu empresarial sea un motor para el desarrollo sostenible en Haití? Esta es la pregunta central de este número especial. Emprendimiento en Haití durante mucho tiempo ha sido etiquetado - sobre todo en la parte formal - por el predominio del comercio operado en gran parte por inmigrantes de Oriente Medio (Siria, Líbano, etc.) y las grandes empresas estatales. La economía haitiana ha comenzado las últimas tres décadas la expansión de la iniciativa empresarial a través de su privatización de los monopolios estatales y, desde hace poco, la moda de los jóvenes emprendedores. Aunque segun algunos analistas como Lundahl (2010), el emprendimiento comunitario no sucede Haití, el hecho es que las microfinanzas ha experimentado un desarrollo tal, se ha democratizado el acceso a la financiación, como permite el desarrollo de una multitud de microempresas (Paul & Dameus Garrabé, 2011). Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9541 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9541 | Partager Voir aussi |
Du tourisme et de la pauvreté en Afrique : duel ou duo ? Auteur(s) : Hillali, Mimoun Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La notion du tourisme moteur de développement n’a pas survécu à la chute du communisme. Cette chute a rendu caduc, le rôle idéologique de ce secteur, symbole et acteur du libéralisme au temps de la guerre froide. De fait, le tourisme retrouve sa place « normale » parmi les vocations nationales des pays en développement : aide au développement et/ou lutte contre la pauvreté !Le Maroc, l’un des pionniers du libéralisme en Afrique, n’a pas échappé aux conséquences du suivisme économique propre aux pays d’Afrique, socialistes et libéraux confondus. Du tourisme moteur de développement (1964), il a récemment procédé au réajustement de sa stratégie en matière du développement touristique, en en faisant un secteur d’appoint pour l’économie nationale. « Le miracle économique du tourisme n’a donc pas eu lieu ! » (Hillali, 2007). Constat d’échec ou réajustement stratégique normal, la question est posée. À ce propos, deux initiatives méritent d’être citées :- Le tourisme représente un secteur d’activité qui procure emplois et revenus aux citadins démunis (artisanat, emplois peu qualifiés...) et aux populations rurales (gites, auberges, accompagnement...) dans le cadre de la nouvelle stratégie des Pays d’accueil touristiques (2003), du tourisme de niches et de l’aide aux jeunes entrepreneurs. - L’initiative nationale du développement humain (INDH), lancée en 2004, est censée épauler les nécessiteux dans cette politique sociale et économique de grande envergure.Or, en dépit des programmes bien planifiés, les résultats sont mitigés. Peut-être, est-il que la mise en pratique de ces nouvelles approches de développement local et ciblé (actions opérationnelles) et les méthodes d’évaluation qui en assurent le suivi (mesure des impacts) ne sont pas encore assez rôdées. The concept of tourism as a driving force for development has not survived the fall of communism. The end of the Cold War rendered the ideological role of the tourism sector, as a main tool of liberalism, obsolete. Today, the most common setting for the tourism sector is in developing countries, as a tool for development and/or poverty reduction.Morocco, one of the pioneers of liberalism in Africa, has not escaped the consequences of the economic band wagonning among African states, socialists and liberals alike. A driving force for tourism development in the last century (1964), Morocco has recently readjusted its strategy to create an extra sector to contribute to the national economy. "The economic miracle of tourism has not taken place!"(Hillali, 2007). The question is posed: What is more appropriate, identifying failures or engaging in strategic readjustment? In this regard, two initiatives are worth mentioning: - Tourism is an industry that provides jobs and income for the urban (crafts, low-skilled jobs) and rural (cottages, inns, coaching) poor as part of the new strategy of the country’s tourist reception (2003), tourism niches and helping young entrepreneurs. - The National Initiative for Human Development (NIHD), launched in 2004, aims to support those in need in major social and economic policies.However, despite well-planned programs, the results have been mixed. Perhaps it is that the implementation of these new approaches to local development and targeted (operational activities) and evaluation methods that ensure monitoring (measurement of impacts) do not overlap enough. Afrique Maroc Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6563 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6563 | Partager |
L’élevage des abeilles mélipones sur l’île de Cuba : une enquête ethnozoologique réalisée dans la plaine du río Mayabeque et la forêt de la Sierra del Rosario Auteur(s) : Rouzic, Samuel Perichon Le Peña, Walberto Lóriga Lorenzo, Jorge Demedio Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En Amérique centrale, l’élevage des abeilles sans dard est une pratique vieille d’au moins deux millénaires, qui a connu son apogée à la fin de l’ère maya. Les Méliponinés, sous-famille à laquelle appartiennent ces abeilles, rassemblent près de 500 espèces distribuées pour l’essentiel en zone intertropicale. La plupart d’entre elles nichent dans des cavités d’arbres secs ou sous terre, et affectionnent les forêts ombrophiles où elles assurent un rôle actif dans la pollinisation des plantes sauvages. Sur l’île de Cuba, une seule espèce de méliponinés (Melipona beecheii) est présente, elle a probablement été introduite durant l’époque précolombienne à partir de souches génétiques originaires de la péninsule du Yucatán. Dans les campagnes autour de La Havane, les abeilles mélipones continuent d’être un vecteur de socialisation, car leur domestication correspond souvent à une tradition familiale et parce que les bénéficiaires des produits de la ruche sont des familiers du méliponiculteur. En forêt, en revanche, le miel donne davantage lieu à des pratiques de cueillette. Depuis une vingtaine d’années, la prise de conscience du rôle de l’abeille dans le fonctionnement des écosystèmes et la valeur des services qu’elles seraient susceptibles de rendre à l’agriculture sont à l’origine d’une évolution rapide des représentations sociales associées à l’insecte. Cette évolution contribue à diversifier les profils des éleveurs, à détacher les pratiques du poids des traditions d’élevage ou de cueillette, et à concevoir la méliponiculture comme une activité de loisir voire à envisager son intégration dans une logique marchande. In central America, stingless beekeeping is a practice older than two thousand years which reached its peak at the end of the Maya era. The melipona sub-family which these bees belong to gather more than 500 species mainly in the intertropical area. Most of them nest in cavities, in dead wood or underground, and have a liking for ombrophile forests where they provide the pollinisation of wild plantes in Cuba. There is only are single species (Melipona beecheii) probably introduced during the pre-colombian era, from genetic strains deriving from the Yucatan peninsula. In the countryside surrounding Havana, the melipona bees are still a vector of socialization, knowing their domestication often results from a familial tradition and is profitable to the beekeeper’s relatives. On the other hand, in the forest, honey is the fruit of gathering. For twenty years now people have been aware of the essential function of bees in the ecosystem and of the valuable services they are able to provide agriculture. This awareness has launched a quick evolution in the social representation of the insect. Thanks to this evolution the beekeepers’ profiles are becoming more diverse, traditions in beekeeping or gathering, weigh less heavily on practices, and the meliponiculture can be regarded as a space-time activity or even a trade one. Cuba Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6967 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6967 | Partager |
Du désir d’île à l’installation, les circulations migratoires des Métropolitains à la Martinique Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Le lien entre migration et Antilles françaises est souvent traité en termes d’émigrationinsulaire. En effet, les flux les plus nombreux correspondent encore à ce mouvement centripètequi s’explique par une situation sociale tendue du fait de l’inadaptation entre l’offre de travailet les jeunes adultes en trop grand nombre.2 Pourtant les mobilités venant de Métropole existent avec le retour des Antillais au pays,durant leur vie active ou pour leur retraite. Les Antilles attirent aussi les Métropolitains. Latertiairisation de l’économie, les investissements des grandes sociétés françaises ainsi queles dernières lois de défiscalisation ou celles concernant la création d’entreprises semblentconfirmer le mouvement. Une situation explicable jusqu’aux années 1970 du fait de l’absencede qualification locale mais qui pose aujourd’hui problème. Ces circulations migratoires quideviennent pérennes pour certains concernent les fonctionnaires mais aussi des entrepreneurs,des salariés mais également des personnes en situation sociale difficile, d’autres enfin quisuivent leur passion, circumnavigateurs, surfeurs ou rastas.3 Quels sont les moteurs de ces nouvelles formes de circulation migratoire entre la Francemétropolitaine et la Martinique ? Quelles sont ces nouvelles populations ? Quelle est leur placedans l’économie et dans la formation de territorialités spécifiques ? ISSN: 1779-0980 hal-01202994 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202994 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202994/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202994/file/etudescaribeennes-932-8-du-desir-d-ile-a-l-installation-les-circulations-migratoires-des-metropolitains-a-la-martinique.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.932 | Partager |
Proposition pour une mixité réussie entre les hommes et les femmes dans les sphères de décision et de direction : Étude comparative entre la Martinique et le Québec ; Proposals for a coeducation (mixing) made a success between men and women in the spheres of decision and direction (management) : Comparative study between Martinique and Quebec Auteur(s) : Gamess, Eline Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Groux, Dominique Résumé : Au XXIème siècle, en France, en Martinique, au Québec, le monde du travail se caractérise encore par des inégalités professionnelles persistantes. La non mixité dans la fonction de direction générale ou autrement dit, la ségrégation verticale professionnelle dans l’entreprise serait-elle un invariant quels que soient les contextes ? Les référentiels culturels du dirigeant et du décideur demeurent encore masculins. Les représentations qui se sont construites sur les rôles sociaux des femmes et des hommes dans le travail se sont vite et durablement condensées en stéréotypes négatifs à l’égard des femmes.A partir de la théorie du noyau central d’Abric il semblait opportun de chercher à identifier les principaux déterminants qui ont présidé à la construction de ces stéréotypes. Ce noyau dur serait constitué de déterminismes historiques symboliques et sociaux. S’intéresser à la « déconstruction » des stéréotypes sexués en défaveur des femmes constitue un moyen de repenser l’action collective pour agir plus efficacement en matière de mixité professionnelle. En effet, plusieurs travaux ont montré que, sous certaines conditions, les éléments centraux d’une représentation pouvaient être sensibles à des informations venant les contredire. Réussir la mixité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction de direction générale des entreprises requiert, tant de la part de la politique gouvernementale que de celle des ressources humaines, des actions fortes relevant des enjeux de l’élimination des stéréotypes et de déconstruction du rôle social assigné à la femme depuis des millénaires. In the 20th Century, in France, Martinique and Québec, the world of Work is still characterized by persistent professional disparities. Should the not-mixing be an invariant whatever the contexts, in the general managerial function, or in other words, the professional vertical segregation in the company ?The Manager’s and decider’s cultural reference tables remain still male. The representations built by themselves on the women and men social roles in work area are quickly and durably condensed in negative stereotypes against the women.From the theory of the central core of Abric (abric’score), it seems appropriate to try to identify the main determinants which presided over the construction of these stereotypes. This hard core would be constituted by symbolic and social historic determinism. Be interested in the "demolition" of the sexual stereotypes against the women establishes a way to rethink the collective action to act more effectively in regards to professional mixing. Indeed, several works showed that under certain conditions, the central elements of a representation could be sensitive to information coming to contradict them.To make a success of the professional mixing between the women and men in the general managerial function of companies requires so much on behalf of the government policy, a that of the human resources, strong actions raising stakes in the elimination of stereotypes and demolition of the social role assigned to the woman since millenniums. http://www.theses.fr/2015AGUY0846/document | Partager |
Le Fauteuil Tout Terrain, une « paire de chaussures de montagne » : expériences corporelles et reconfigurations identitaires Auteur(s) : Perera, Eric Villoing, Gaël Ruffié, Sébastien Gosset, Simon Auteurs secondaires : Santé, Education et Situations de Handicap (SantESiH) ; Université de Montpellier (UM) Adaptations au Climat Tropical, Exercice et Santé (ACTES) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD EDP sciences Résumé : International audience Off road wheelchair riding, a “ hiking boots” : body experience and identity reconfigurations. Feel sensations during the practice of nature sport is not new. However, a disabled person feels similar sensations to an abled person, through access to the mountain with an Off Road Wheelchair Riding (ORWC), is part of a normalization process. This activity appeared in France in the early 1990’s. It allows people who have lost all or part of their mobility, to be able to access to high mountains. The interviewees are quadriplegic and paraplegic after an accident. Their speeches reveal the body uses in ORWC for reliving the sensations in mountain environment. The reconquest of natural areas is the social limitations to overcome, to escape a negative social assignment of the disabled person, but also to regain a self-identity. La question de l’expérience corporelle lors d’une pratique sportive de pleine nature est récurrente. Cependant, qu’une personne handicapée expérimente sensations similaires à un individu « valide », en accédant à la montagne en Fauteuil Tout Terrain (FFT), participe d’un processus de normalisation. Cette activité, apparue en France au début des années 1990, permet aux personnes qui ont perdu la totalité ou une partie de leur mobilité, d’accéder à la haute montagne. Les enquêtés, accidentés tétraplégiques ou paraplégiques, révèlent des usages du corps en FTT pour revivre des sensations en milieu montagnard. La reconquête des espaces naturels représente les limites sociales à surmonter permettant d’échapper à une assignation sociale négative de la personne handicapée, mais également de reconstituer une identité à soi. ISSN: 2118-5735 hal-01681326 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01681326 DOI : 10.1051/sm/2017013 | Partager |
Les zones franches industrielles d’exportation dans la Caraïbe. Les causes économiques de leur émergence Auteur(s) : Buzenot, Laurence Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les zones franches sont des espaces de dérogations législative et sociale. Elles sont spécialisées dans des activités manufacturières où dominent majoritairement l’assemblage textile et minoritairement l’électronique et les services. Elles se développent dans la région Caraïbe, au cours des décennies 1980 et 1990, dans un contexte économique favorable. Dans cet article nous nous interrogeons sur les causes économiques de leur émergence. Ces espaces industriels sont difficiles à définir tant les activités présentes sont diverses et évolutives dans le temps. C’est pour cette raison que dans la première partie nous traitons de la complexité de cette notion. Ensuite, nous verrons les causes économiques de leur émergence. Le semi-échec des politiques d’industrialisation par substitution des importations oriente l’industrialisation vers l’extraversion. Les principes libéraux appliqués à Puerto-Rico servent à encadrer les industries exportatrices. Les plans d’ajustement du FMI pour réguler le problème de l’endettement ont servi de catalyseur aux exportations des biens manufacturés. Parallèlement, les accords commerciaux du Caribbean Basin Initiative (CBI) avec la puissance étasunienne ont encadré leur essor. Enfin, nous montrerons les modalités de leur implantation dans la Caraïbe, modalités qui induisent des différences géographiques entre des îles entièrement franches et celles où les zones franches sont des enclaves économiques. L’étude de ces dernières en République dominicaine permet de mettre en exergue leur expansion spatiale. The free zones are spaces of social and legislative exemptions. They are specialized in manufacturing activities dominated mainly by the textile assembly. They develop in the Caribbean during decades 1980s and 1990s, in a favourable economic environment. In this article we question the economic causes of their emergence. These industrial areas are difficult to define as these activities are diverse and evolving over time. For this reason in the first part we deal with the complexity of the concept. Then we will see the economic causes of their emergence. The semi-failed policies of industrialization by import substitution industrialization oriented toward the extrovert. The IMF adjustment plans to regulate the problem of indebtedness has been a catalyst for exports of manufactured goods. Meanwhile, the trade agreements of the Caribbean Basin Initiative (CBI) with the U.S.A. supervised their development. Finally, we show how their presence in the Caribbean, conditions that lead to geographical differences between completely free zone islands and those where the free zones are economic enclaves. The recent study in the Dominican Republic will highlight their spatial expansion. Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4100 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4100 | Partager |
Slavery and the Birth of the Black Church in the United-States ; L’esclavage et la naissance de l’église noire aux Etats-Unis Auteur(s) : Gadet, Steve, Auteurs secondaires : Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience From the moment the first Africans were brought to the Americas, religious life has become a way to transcend a humiliating and desperate life. Their lives were made of long days of forced work, inhuman living conditions, punishments and ill treatments of all sorts. Religious practice gave them a window onto another world. Over the years, it has slowly become a space of freedom and unique expression. The Black Church acted as a social movement on behalf of the African-american community. It has become a place of freedom which gradually has supported the foundations of their political expression and their demand of social justice. Understandably, as religion has always played a central role in North America, it is no wonder that it would play a central function in the liberation of slaves. Between the ideals of a divided nation and those of a marginalized community, the article analyzes the birth of the African-american church during slavery. Then, it examines the impact of African-american protestantism in the Caribbean through the life of George Leile, the first African-american missionary in Jamaica. Dès l’arrivée des premiers Africains déportés sur le sol américain, la vie religieuse est devenue un moyen de transcender un quotidien mortifère. Leur chemin est parsemé de longues journées de travail forcé, de conditions de vie inhumaines, de châtiments et de sévices en tous genres. La pratique religieuse leur donne une fenêtre sur un autre monde. D’année en année, le culte religieux deviendra un espace de relâchement, de liberté et d’expression unique. L’église chrétienne s’est comportée comme un mouvement social pour la communauté africaine-américaine. Elle est devenue un lieu de liberté qui, progressivement, supportera les fondations de l’expression politique et de la demande de justice sociale. Sa fonction pivotale s’explique également par le rôle de la religion dans la fondation de la société et la vie politique étasuniennes. Entre les idéaux d’une nation divisée, ivre de liberté et ceux d’une communauté poussée dans ses retranchements, cette contribution se propose d’analyser la naissance de l’église africaine-américaine durant l’esclavage. Ensuite, je me pencherai sur l’impact de cette dynamique dans la Caraïbe à travers la vie de George Leile, premier missionnaire africain-américain en Jamaïque. ISSN: 1779-0980 hal-01379483 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01379483 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01379483/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01379483/file/etudescaribeennes-7229.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.7229 | Partager |
Disney Animation: Global Diffusion and Local Appropriation of Culture Auteur(s) : Belkhyr, Souad Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Children’s media products reflect the cultural values of their producers and the social, political and economic conditions under which they were produced. Watching an animated feature, therefore, cannot be regarded as an innocent and simple act of consumption. It rather involves a complex process of coding/decoding and appropriating cultural meanings. The relation between structured patterns of communication under globalization, on one hand, and the local conditions under which Disney cartoon products are marketed and consumed in the Arab world, on the other, can be understood as the main axis of globalized diffusion and local appropriation of American cultural values and lifestyle among Arab societies. Les produits médiatiques pour enfants reflètent les valeurs culturelles de leurs producteurs et les conditions sociales, politiques et économiques dans lesquelles ils ont été produits. Regarder un film d'animation, par conséquent, ne peut pas être considéré comme un simple acte de consommation. Il s'agit plutôt d'un processus complexe d’interprétation et d'appropriation de valeurs culturelles. La relation entre les modèles structurés de communication due à la mondialisation d'une part et les conditions locales dans lesquelles ses dessins animés sont commercialisés et consommés dans le monde arabe de l'autre peuvent être comprises comme l'axe principal de la mondialisation et de l'appropriation des valeurs culturelles et du mode de vie étatsunien par les communautés arabes. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5863 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5863 | Partager |
L’engouement des communautés indigènes équatoriennes pour le tourisme, choix pertinent ou désillusion annoncée ? Auteur(s) : Schéou, Bernard Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le 26 septembre 2007, lors d’un discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, Rafael Correa, le président équatorien, critiqua la vision du développement sous-jacente aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Récusant la stratégie de libéralisation économique et les objectifs d’accroissement de la consommation qu’elle implique, son gouvernement s’est prononcé en faveur d’un « développement endogène, d’inclusion économique et de cohésion sociale et territoriale » afin de diminuer les inégalités pour permettre à tous de mener une vie décente et digne, ajoutant « notre vision du développement est très différente : nous entendons par développement le bien-être de tous, en paix et en harmonie avec la nature, et la prolongation infinie des cultures humaines. »Le tourisme, source majeure de devises étrangères en Équateur à côté du pétrole et des envois d’argent des migrants, peut-il contribuer à l’atteinte de cet objectif ? Comment ? Atteignant plus d’un million de visiteurs étrangers en 2008 (dont 24 % en provenance des États-Unis et 45 % de pays d’Amérique latine, les recettes du tourisme international ont représenté la même année, 754 millions de dollars. Considérant le tourisme comme une activité opportune, de plus en plus de communautés autochtones développent des projets touristiques. En 2009, la fédération plurinationale de tourisme communautaire d’Équateur regroupait 90 communautés membres alors même que toutes celles qui développent des projets de tourisme communautaire n’adhèrent pas à la fédération. Comment comprendre cet engouement pour le tourisme de la part des communautés autochtones ? Quelles sont leurs attentes ? Les projets permettent-ils d’y répondre ? Nous apporterons des éléments de réponse à ces questions à travers l’analyse de deux expériences de tourisme communautaire menées par des communautés quechuas dans les Andes et en Amazonie. In September 2007, during a speech to the General Assembly of the United Nations, Ecuadorian president Rafael Correa criticized the vision underlying the Millennium Development Goals (MDGs). Rejecting the strategy of economic liberalization and the increased consumption it implies, Correa stated that his government was in favour of "endogenous development, economic inclusion and social and territorial cohesion" to reduce inequalities and permit a decent standard of life for everyone, adding "our vision of development is very different: we believe in developing the welfare of all, in peace and harmony with nature, and the infinite extension of human cultures."Tourism is one of the largest form of foreign exchange in Ecuador beside oil and remittances from migrants. Can tourism contribute to achieving the goal defined by Correa? How? With more than one million foreign visitors in 2008 (including 24% from the United States and 45% from Latin American countries), international tourism contributed $745 millions to Ecuador’s economy in 2008. Acknowledging tourism as a timely activity, more and more indigenous communities are developing tourism projects. The multinational federation of community-based tourism in Ecuador includes 90 communities, even though all those who set up community tourism projects have not adhered to the federation’s requirements. How can we understand this surge in popularity for tourism from indigenous communities and what are their expectations? Do these projects result in adequate solutions? We will provide some answers through the analysis of two experiments conducted on community-based tourism by Kechua communities in the Andes and the Amazon rainforest. Équateur Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6551 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6551 | Partager |
Du tourisme de masse au tourisme rural au Maroc : le cas de la commune rurale d’Asni Auteur(s) : Daghri, Taoufik El Omari, Soukaina Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme de masse ayant déjà démontré ses limites et fait l’objet de critiques et d’indignation de la part des associations internationales de la protection de l’environnement cède peu à peu sa place au tourisme durable. Ce dernier tient compte de la protection de l’environnement et de la sauvegarde des richesses naturelles en offrant aux touristes des produits purement bio et des cultures tout à fait originales.Dans un contexte connu par sa complexité, vu les inégalités environnementales et sociales que connaît le Maroc, et pour remédier ce déséquilibre des acteurs économiques, des locaux dans la majorité des cas, ont opté pour des investissements touristiques dans les milieux ruraux. Ainsi des établissements touristiques ruraux commencent à prendre de l’ampleur, visant à consolider la notion du tourisme durable avec ses produits artisanaux locaux, ses variétés culinaires régionales et ses folklores saisonniers aux traditions bien enracinées. Mais ces actions sont-elles en mesure d’assurer un avenir prometteur à ces établissements ruraux, sans l’intervention de l’État qui a un rôle primordial à jouer en la matière de la formation et la qualification des ressources humaines dans le secteur du tourisme ; une formation pour préserver l’environnement et les ressources naturelles et donner un nouvel élan au tourisme rural dont la modernité demeure une référence essentielle.Par la beauté naturelle de leurs sites, la qualité de leurs aliments, le comportement clair et limpide de leurs personnes, les établissements d’hébergements touristiques ruraux marocains attirent déjà un nombre significatif de touristes qui viennent à l’origine pour un séjour de deux ou trois jours et prolongent souvent à une semaine séduits par la qualité du séjour. Eau pure, qualité de l’air, richesse culturelle, autant d’atouts qui justifient le soutien de ce genre de tourisme qui inspire notre enquête au niveau de la commune rurale d’Asni. It is high people admitted that mass tourism has its limits as there have been consequences. Indeed several NGOS as well as international organizations aiming at the protection of the environment see that this destructive or harmful tourism is losing ground it is being substituted or replaced by eco-friendly tourism. This latter target the preservation of mother earth as well as its natural resources by providing a new type of tourism labeled rural tourism whose first and paramount objective is providing tourists with organic products. This green or rural tourism tries at all cost to promote artistic commodities, authentic cultures and purely traditional folk.Rural tourism is actually expecting more prosperity and progress but on condition that the local authorities and the government cooperate more to give a push to this kind of business via a perfect or division of human resources. Rural tourism represent a new image of modern tourism that aims to protect the environment and diversity. From the beauty of the natural land scape, the quality of the food served, the professionalism of the staff members the touristic accommodation units based in Moroccan countryside manage to attract a significant number of tourists, who often come for 2 or 3 days prolong their stay for a week for having fond a deep pleasure. The water is pure, the atmospheric air is filtered, the cultural wealth is vast, it is therefore appropriate to sustain and support this kind of tourism that inspires our investigation at the rural town of Asni. Maroc Asni Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7638 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7638 | Partager |
L’esclavage et la naissance de l’église noire aux États-Unis Auteur(s) : Gadet, Steve Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Dès l’arrivée des premiers Africains déportés sur le sol américain, la vie religieuse est devenue un moyen de transcender un quotidien mortifère. Leur chemin est parsemé de longues journées de travail forcé, de conditions de vie inhumaines, de châtiments et de sévices en tous genres. La pratique religieuse leur donne une fenêtre sur un autre monde. D’année en année, le culte religieux deviendra un espace de relâchement, de liberté et d’expression unique. L’église chrétienne s’est comportée comme un mouvement social pour la communauté africaine-américaine. Elle est devenue un lieu de liberté qui, progressivement, supportera les fondations de l’expression politique et de la demande de justice sociale. Sa fonction pivotale s’explique également par le rôle de la religion dans la fondation de la société et la vie politique étasuniennes. Entre les idéaux d’une nation divisée, ivre de liberté et ceux d’une communauté poussée dans ses retranchements, cette contribution se propose d’analyser la naissance de l’église africaine-américaine durant l’esclavage. Ensuite, je me pencherai sur l’impact de cette dynamique dans la Caraïbe à travers la vie de George Leile, premier missionnaire africain-américain en Jamaïque. From the moment the first Africans were brought to the Americas, religious life has become a way to transcend a humiliating and desperate life. Their lives were made of long days of forced work, inhuman living conditions, punishments and ill treatments of all sorts. Religious practice gave them a window onto another world. Over the years, it has slowly become a space of freedom and unique expression. The Black Church acted as a social movement on behalf of the African-american community. It has become a place of freedom which gradually has supported the foundations of their political expression and their demand of social justice. Understandably, as religion has always played a central role in North America, it is no wonder that it would play a central function in the liberation of slaves. Between the ideals of a divided nation and those of a marginalized community, the article analyzes the birth of the African-american church during slavery. Then, it examines the impact of African-american protestantism in the Caribbean through the life of George Leile, the first African-american missionary in Jamaica. États-Unis Jamaïque Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7229 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7229 | Partager |
La marque "Parc naturel régional". Un outil au service d'un développement local durable et un modèle pour les pays du Sud ? Auteur(s) : Angeon, Valérie Boisvert, Valérie Caron, Armelle Auteurs secondaires : Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Institut de géographie et durabilité ; Université de Lausanne (UNIL) CFort ; Mutations des activités des espaces et des formes d'organisation dans les territoires ruraux (METAFORT) ; AgroParisTech - AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - VetAgro Sup - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) - AgroParisTech - AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - VetAgro Sup - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) Éditeur(s) : HAL CCSD La Documentation Francaise Résumé : International audience Les Parcs naturels Régionaux (PNR) français créés en 1967 constituent des laboratoires pour la mise en œuvre d'un développement durable avant la lettre. Ils ont en effet expérimenté divers modes de valorisation et de conservation des patrimoines naturel et culturel de leurs territoires, dont le marquage de produits et de services territorialement ancrés. À ce titre, ils sont l'objet d'un intérêt renouvelé au niveau international et apparaissent comme un modèle possible de gestion des aires protégées et de valorisation de la biodiversité, notamment pour les pays du Sud. Nous étudions les impacts en termes de développement local durable de la mise en œuvre des marques " Parc Naturel régional ", à partir de l'exemple du PNR des Grands-Causses, un territoire rural de moyenne montagne situé au Sud de la France. Notre ancrage analytique - l'économie de proximités - nous conduit à privilégier la dimension " sociale " de la durabilité en nous intéressant tout particulièrement aux impacts du marquage en termes d'action collective. Il nous permet d'identifier des éléments clés de la réussite d'une telle politique et de son applicabilité dans des contextes différents, en particulier dans des pays en développement. ISSN: 0002-0478 hal-00982857 https://hal-agroparistech.archives-ouvertes.fr/hal-00982857 DOI : 10.3917/afco.222.0149 | Partager |
Observatoire de tourisme et de culture comme stratégie mise en valeur du développement régional Auteur(s) : Luis Tomazzoni, Edegar Dorion, Eric Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article aborde la création du projet Observatoire de Tourisme et Culture de la Serra Gaúcha qui, dans son étape initiale, inclut les dix villes de l’Agglomération urbaine nord-est de l’État de Rio Grande Do Sul (AUNe). La création de l’Observatoire a été prévue dans le projet de Valorisation du Tourisme intégré à l’Identité culturelle des Territoires (VICTUR), financé par le Programme URB-AL, de la Commission européenne. Le programme de Maîtrise en Tourisme de l’Université de Caxias do Sul coordonne et développe les activités de recherche de l’Observatoire, dont l’objectif principal est de contribuer au développement régional, par un processus de socialisation de connaissances, au moyen d’un portail électronique (www.observatur.org.br). L’initiative démontre la possible coopération et la présence réelle d’échanges entre les organismes publics et privés pour la réalisation de projets d’intérêts communs qui mettent en valeur le capital social régional. This article discusses the creation of Project Monitoring Tourism and Culture of the Serra Gaucha, which in its initial stage, includes the ten cities of the urban north-eastern state of Rio Grande Do Sul (ELL). The creation of the Observatory has been provided in the proposed Integrated Tourism Enhancement of the Cultural Identity Territories (victuri), funded by the URB-AL, the European Commission. The program in Tourism Degree from the University of Caxias do Sul coordinates and develops research activities of the Observatory, whose main objective is to contribute to regional development, um process of socialization of knowledge, by means of an electronic portal (www.observatur.org.br). The initiative demonstrates the cooperation and the possible presence of real exchange between public and private projects of common interests that enhance the regional capital. Brésil Rio Grande Do Sul Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3986 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3986 | Partager |
"Lo que el pueblo necesita". Turismo social y Peronismo. Argentina, 1945-1955 Auteur(s) : Pastoriza, Elisa Pedetta, Marcelo Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Durante los años de las dos primeras presidencias de J. D. Perón (1946-1955), y en el marco del proceso denominado "democratización del bienestar", las cuestiones relativas al acceso al ocio y al tiempo libre fueron ocupando un espacio cada vez más destacado. Así, las prácticas vacacionales en los sectores medios y obreros estuvieron fomentadas mediante las políticas públicas que confluyeron con las iniciativas procedentes de la sociedad civil. Durante esta etapa el Estado Nacional, a la vez que retomó tendencias puestas en marcha en etapas previas, abrió los canales que permitieron la inclinación de estos sectores sociales, hacia el consumo de una variedad de actividades recreacionales. Analizaremos aquí algunas de estas políticas como así también la recepción y el impacto que ellas ejercieron sobre dichos sujetos sociales. Para ello realizaremos un ejercicio metodológico con una fuente privilegiada: el fondo documental "Secretaría Técnica. Primera y Segunda Presidencia del General Juan Domingo Perón (1946 – 1955)", un acervo documental que resume la respuesta –mediante cartas- del 'pueblo' a la convocatoria del Estado ante el Segundo Plan Quinquenal. Pendant les deux premières années de la présidence de J. D. Perón (1946-1955), et dans le cadre du processus appelé « démocratisation du bien-être », les questions relatives à l'accès au loisir et au temps libre ont occupé un espace chaque fois plus important. Ainsi, les pratiques sociales et culturelles pendant les périodes de vacances dans les secteurs moyens et ouvriers ont été favorisées au moyen des politiques publiques qui ont conflué avec les initiatives de la société civile. Pendant cette période l'État National a ouvert les canaux qui ont permis l'inclination de ces secteurs sociaux, vers la consommation d'une variété d'activités récréatives. Sur ce rapport, il est intéressant d'analyser quelques unes de ces politiques ainsi que la réception et l'impact qu'elles ont exercé sur ces sujets sociaux. Pour cela nous effectuerons un exercice méthodologique avec une source historique privilégiée: le fonds documentaire « Secrétariat Technique. Première et Seconde Présidence du Général Juan Domingo Perón (1946 - 1955) », un patrimoine documentaire qui résume la réponse - au moyen de lettres du « peuple » à la convocation de l'État devant le second plan Quinquennal. Throughout J.D. Peron’s first two terms in office (1946-1955), against the backdrop the so-called “welfare democratization” process, leisure and free time progressively gained momentum. Vacation habits in the middle and working classes became richer thanks to both public policies and civil initiatives. During this period, the National State not only re-adopted previous programs, but it also opened new channels favoring the entrance of the abovementioned sectors into the recreational-activity market. The purpose of this presentation is to analyze some of these policies, highlighting their reception by, and impact on, the middle and working classes. To this end, a methodological exercise will be carried out on the basis of a privileged source: the archives of the “Secretaría Técnica. Primera y Segunda Presidencia del General Juan Domingo Perón (1946 – 1955)”, a collection of documents summarizing the answer –by way of letters– of the populace to the State’s call during the elaboration of the second five-year plan. Buenos Aires Mar del Plata Argentine Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3767 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3767 | Partager |
Enjeux éthiques d’une démarche éducative plurilingue aux Antilles françaises Auteur(s) : Anciaux, Frédéric Molinié, Muriel Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) DILTEC - Didactique des langues, des textes et des cultures - EA 2288 (DILTEC) ; Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 Éditeur(s) : HAL CCSD Paris : Français dans le monde Résumé : Numéro coordonné par Francine CICUREL et Valérie SPAËTH International audience Cette contribution retrace une recherche-action-formation ayant comme finalité la co-construction de démarches portfolio plurilingues prenant en compte, valorisant et didactisant le plurilinguisme au plus près des acteurs aux Antilles françaises. Dans ce contexte particulier, quels rôles l’école et la formation des enseignants ont-elles à jouer en termes de responsabilité sociale vis-à-vis des langues en général et de celles issues de la colonisation et de l’immigration en particulier ? Les visées praxéologiques et éthiques de ce travail sont de deux ordres : 1) impliquer les acteurs afin de co-construire avec eux une démarche éducative adaptée aux spécificités des contextes bi/plurilingues ; 2) voir en quoi une démarche portfolio peut constituer une médiation formative dans le champ du plurilinguisme et de l’interculturel. Les problématiques de l’éthique et de la responsabilité de l’institution scolaire et de ses représentants vis-à-vis des langues sont ici centrales. ISSN: 0994-6632 hal-01617614 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01617614 | Partager |
Complémentarités agriculture-tourisme dans les territoires insulaires : un système d’indicateurs comme outil d’accompagnement Auteur(s) : Tafani, Caroline Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Tandis que l’agriculture et le tourisme sont en concurrence pour l’accès au foncier, comment penser, soutenir et promouvoir les complémentarités entre ces deux activités pour développer un tourisme rural intégré socialement, économiquement et spatialement ? Cette question trouve un écho particulier dans les territoires insulaires où les enjeux pour les communautés locales sont d’autant plus cruciaux que les conflits sont aigus. Compte tenu de ce contexte problématique, cet article propose une grille d’indicateurs évaluant les complémentarités entre les deux activités. Outil d’accompagnement du développement durable, cette grille est mise à l’épreuve du territoire de Balagne en Corse : les résultats de l’expérimentation conduite sur cette île méditerranéenne en 2010 conduisent à discuter la portée des indicateurs sélectionnés. On coastal areas and in islands in particular, the tourism sustainability is still at stake: whereas agriculture and tourism are competing for land, how can we think and promote the complementarities between both activities for a sustainable territorial development? This paper deals with this question. For instance, a grid of indicators for the complementarities between farming systems and tourism is set as a tool for local development. The results of a survey lead in the Mediterranean island of Corsica in 2010 are used to discuss the scope of such a grid. Corse Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6249 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6249 | Partager |
Le stéréotypage des identités collectives minoritaires Dérives identitaires et dérapages médiatiques Auteur(s) : PULVAR, Olivier Auteurs secondaires : Groupe d'Études et de Recherches en Espace Créolophone et Francophone (GEREC-F) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) ASER/DIPRALANG, Université Paul-Valéry Henri Boyer (s/d) Éditeur(s) : HAL CCSD l'Harmattan Résumé : International audience La médiatisation du thème identitaire joue un rôle central dans la discussion sur les constructions d'un « nous » et des « eux » des sociétés contemporaines. C'est une voie privilégiée par les acteurs de la vie publique afin de débattre du sujet en dehors des cercles militants et sympathisants. Elle pourrait constituer un moment durant lequel se fait le travail sur les représentations collectives de l'identité. Le traitement médiatique de cette question n'exclut pas l'existence de représentations préalables (sociales, culturelles, professionnelles) présidant à la production d'un événement dans le discours journalistique ; il n'écarte pas l'usage de procédés techniques servant les mises en scène de l'actualité. Que l'on s'intéresse à l'affirmation identitaire nationale ou bien à la revendication identitaire minoritaire, c'est l'instrumentalisation d'une identification à un lieu, à une histoire, à un être collectif qui pose problème. Le phénomène prend la forme d'un « usage sclérosant de la mémoire », d'une « auto-image adossée à des marqueurs culturels fossilisés » et d'une « dichotomie primaire de l'espace social » (DARRE 1996 : 138). On considère ici ces éléments comme des stéréotypes puisque chacun d'eux relève à la fois, d'un processus de catégorisation et de généralisation favorisant une vision schématique et déformée de l'autre d'une part, et, d'autre part, d'un processus de rupture d'avec la sensation pure permettant la compréhension et l'action sur la vie en société (AMOSSY, HERSCHBERG PIERROT 1997) 1. Le succès des usages sociaux des stéréotypes permet-il d'avancer la nécessité pour les médias eux-mêmes d'y recourir ? Que deviennent les stéréotypes identitaires proposés par tout ou partie d'un ensemble social, dès lors qu'ils sont « travaillés » par les pratiques professionnelles des journalistes ? Comment les stéréotypes s'invitent-ils et/ou sont-ils convoqués dans l'actualité médiatique ? Stéréotypage, stéréotypes : fonctionnements ordinaires et mises en scène Montpellier, France Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01152983 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152983 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152983/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152983/file/Stereotypage_et_identites.pdf | Partager |
Géographie de la ségrégation ethnique et géopolitique des drogues illicites. L'exemple de la Caraïbe indo-créole Auteur(s) : Figueira, Daurius Cruse, Romain Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article discute du lien entre racisme, ségrégation ethnique et trafic de drogues illicites dans trois territoires caribéens caractérisés par une forte représentation des populations d'origine indienne et africaine : Trinidad, le Suriname et le Guyana. Pour des raisons historiques, ces territoires ont connu l'apparition relativement récente d'une classe d'entrepreneurs indo-caribéen prospère. D'un autre côté, pour les mêmes raisons, les populations d'origine afro-caribéennes y représentent l'essentiel de la classe pauvre urbaine. C'est sur cette base que s'est développé, à partir des années 1980, le trafic de cocaïne colombienne. D'où, dans la majorité des cas, une spécialisation ethnique des activités liées au trafic. A la base de la pyramide sociale, les jeunes Afro-caribéens des bidonvilles de Buxton (Guyana) ou de Laventille (Trinidad), par exemple, se retrouvent sur-représentés parmi les coupables de crimes commandités liés au trafic. Et émerge un discours raciste présentant les « noirs » comme plus enclin au crime... This paper focus on an analysis of the relationship between racism, segregation and the illicit drug trade inside three Caribbean territories known for their large share of population of Indian and African origin: Trinidad, Suriname and Guyana. Because of historical reasons, those territories have known the recent growth of a wealthy Indo-Caribbean business class. On the other hand, for similar reasons, Afro-Caribbeans today represent most of the urban poor lower class. From the 1980's Colombian cocaine trafficking affected those territories; hence a drug trafficking activities' ethnical specialization. At the bottom of the pyramid, young Afro-Caribbeans are today overwhelmingly represented amongst perpetrators of crime linked to the traffic. Progressively a racist discourse tends here to present « blacks » as more prone to crime... Guyana Suriname Trinité Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5334 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5334 | Partager |
Les Libres de couleur face au préjugé : franchir la barrière à la Martinique aux XVIIe-XVIIIe siècles ; Free colored people confronted with prejudice : crossing lines in Martinique in the seventeenth and eighteenth centuries Auteur(s) : Pierre-Louis, Jessica Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Noël, Erick Résumé : À la Martinique au XVIIIe siècle, les « libres de couleur », qu’ils soient nés libres ou affranchis, noirs ou métis, forment une catégorie juridique distincte des Blancs et des esclaves. L’étude comparée, avec les territoires espagnols ou anglais, montre qu’aucune réglementation légale n’a officialisé un passage de la catégorie Libre de couleur à celle de Blanc dans les colonies françaises de la fin du XVIIe siècle à la Révolution française. Aussi, cette thèse se propose de montrer les processus officieux qui ont permis à certaines personnes – les « assimilés » – de franchir la barrière de couleur. Une réflexion a été menée sur le préjugé de couleur, système raciste dont l’idéologie, soutenue par la réglementation locale, a légitimé la construction collective d’un ordre public et social. Puis, on a examiné l’élaboration de la barrière de couleur. Les libres de couleur ont été les premiers à faire les frais de l’imperméabilisation de la ligne de démarcation et des problèmes posés par la pureté de sang ; mais les Blancs mésalliés, dans le cadre d’unions interraciales, et les Amérindiens ont aussi été visés. Enfin nous avons réfléchi à ce qui faisait la blancheur et aux stratégies adoptées pour réussir ce changement de statut. Le notariat et les 33 000 actes des registres paroissiaux traités ont donné lieu à la reconstitution de généalogies pour examiner des individus et des familles sur plusieurs générations ; on a ainsi observé l’importance du phénotype, le blanchiment, la légitimité des relations, les conjoints privilégiés, le choix des réseaux, les niveaux de fortune et l’usage de l’espace. In Martinique in the eighteenth century, the "free people of color", both those free by birth and freedmen, black or mixed race, form a legal category, which was distinct from those of whites and slaves. Comparative studies with Spanish or English territories show that no legal regulation formalized a shift - from the category of free colored people to that of White - in the French colonies between the late seventeenth century and the French Revolution. Also, this thesis proposes to show the informal process that enabled some people - the "assimilated" - to cross the color barrier. I analysed the color prejudice, a racist system, whose ideology, supported by local regulations, legitimized the collective construction of a public and social order. In a second step, I examined the development of the color bar. The free colored people were the first to bear the brunt of the impermeability of the demarcation line and of the problems posed by the purity of blood; but some whites, through interracial unions, and Native Americans have also been targeted. Finally I thought about what made the whiteness, and the strategies to achieve whiteness, change in status. Notarial acts and 33,000 acts of parish registers treaties led to the reconstitution of genealogies, in order to examine individuals and families over generations; I observed the importance of the phenotype, whitening, legitimacy relations, privileged partners, choice of networks, wealth levels and the use of space. http://www.theses.fr/2015AGUY0847/document | Partager |