Le développement touristique à Tolagnaro et dans le Parc national d’Andohahela (Madagascar): la mise en valeur des ressources naturelles par la lutte contre la pauvreté Auteur(s) : Sarrasin, Bruno Ramahatra, Haja Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article propose d’explorer les enjeux politiques et économiques auxquels sont confrontés les acteurs du développement touristique à Madagascar. S’appuyant sur une approche hétérodoxe d’économie politique, notre analyse cherche à identifier les mécanismes d’arbitrage entre les objectifs de développement du tourisme, de lutte contre la pauvreté et ceux de protection des ressources naturelles, particulièrement dans le cas du Parc National d’Andohahela dans la région de Tolagnaro (Sud-est de Madagascar). Les enjeux sous-jacents et l’urgence des conditions qui caractérisent Madagascar militent en faveur d’un renouvellement du regard s’appuyant sur l’économie politique afin d’éclairer les perceptions et les tensions dans la définition des problèmes économiques, sociaux et environnementaux. Cette lecture permet d’identifier certaines incompatibilités qui expliquent en partie les multiples ambiguïtés dans la mise en œuvre de stratégies de protection des ressources naturelles par le développement touristique et contribue ainsi à mieux comprendre les « blocages » qu’on lui attribue. This paper analyses some challenges facing tourism development in Madagascar. Relying on a heterodox political economy approach, our analysis seeks to better understand dialectical relationship between tourism development objectives, the fight against poverty and the natural resources conservation, particularly in the case of Andohahela National Park in Tolagnaro region (South-eastern Madagascar). The underlying issues that characterize Madagascar suggest for are newed analytical framework based on political economy to clarify perceptions related to economic, social and environmental problems. This process contributes to clarify the several ambiguities of tourism based conservation strategies and seeks to better understand implementation setback. Madagascar Tolagnaro Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6557 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6557 | Partager |
Aires protégées, gestion participative des ressources environnementales et développement touristique durable et viable dans les régions ultra-périphériques Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme est souvent présenté comme l’un des instruments d’un développement durable, même s’il connaît une expansion difficilement maîtrisable, au détriment du patrimoine environnemental, insulaire et littoral en particulier, comme dans les DOM-TOM.Le tourisme a des impacts, culturels et sociaux notamment, sur l’environnement. Les ressources du patrimoine alimentent de leur côté la demande et l’offre touristiques. Un tourisme assis sur une gestion ad hoc des ressources du patrimoine constitue un facteur puissant de durabilité du développement local. La soumission de l’activité touristique aux exigences de protection, de conservation et de gestion reproductible de la biodiversité et du patrimoine naturel, dans les aires protégées de la Caraïbe française en particulier, génère des approches, des stratégies et des comportements nouveaux. La démarche écotouristique appelle une gestion participative et intégrée des ressources et des espaces, et constitue un défi pour les opérateurs du tourisme comme pour les acteurs de l’environnement, et une opportunité de « réappropriation » de leur milieu de vie par les populations locales. Il faut alors en clarifier le concept et les implications ; puis en analyser les objectifs et les enjeux dans une perspective de développement durable. Tourism often appears as one a tool for a sustainable development, even if it is not easy to control, in the détriment of island and costal environment heritage, as in French overseas regions. Besides the cultural and social impacts of tourism upon environment, the heritage resources nuture the touristic request and offer. If based on an appropriate management of those resources, it may be a strong incentive for local sustainable development. The respect of protection, conservation and sustainable management of biodiversity and natural resources by tourism, especially in the overseas regions of French West Indies, produces new approaches, strategies and behaviours. The ecotourism approach, calling for a joint and integrated management of resources and areas, is a challenge for tour operators as for environment actors, and brings local population an opportunity to reappropriate their life environment. Its concept and implications must then be clarified, before analysing its aims and stakes regarding sustainable development Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3560 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3560 | Partager |
Dynamiques de coopération transfrontalière sur la façade caraïbe du Costa Rica et du Panama : le cas du bassin du fleuve Sixaola Auteur(s) : Rodriguez, Tania Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le bassin du fleuve Sixaola est un bassin transfrontalier partagé entre le Costa Rica et le Panama. Localisé sur la façade caraïbe de l’isthme centraméricain, il est depuis une vingtaine d’années considérées par les organismes de coopération et les organisations non gouvernementales comme un espace privilégié pour la coopération en matière environnementale. Ce bassin concentre en effet d’importantes richesses naturelles et culturelles propres à cette façade caraïbe. Dans le même temps, on y constate une importante vulnérabilité sociale et des dégradations environnementales croissantes, d’autant plus qu’on trouve autour de ce bassin des activités productives polluantes (monocultures, tourisme, etc.), ainsi que les villages les plus pauvres des deux pays.Cet article cherche à analyser comment, à côté des mécanismes d’intégration et des initiatives appuyées par les États, cet espace connaît aussi de nombreux projets et programmes de coopération menés par des organismes internationaux et des organisations non gouvernementales (ONG). Ces projets visent principalement à accroître la coopération transfrontalière pour la conservation et la gestion environnementale.En revanche, leur rôle est de plus en plus remis en cause par des acteurs locaux qui affirment que ces organismes « transnationaux » déplacent les États et imposent des projets qui ne prennent pas en compte les réalités et les besoins locaux tout en développant des discours « hégémoniques » sur la gestion intégrée des bassins transfrontaliers, le changement climatique, entre autres. The Sixaola River basin is shared by Costa Rica and Panama. On the Caribbean side of the Central American Isthmus, it has been considered by cooperation organisms and non-governmental organizations as a privileged space for environmental cooperation for the past 20 years. This basin in fact concentrates an important amount of natural and cultural heritage that is endemic to this side of the Caribbean. At the same time, one can observe increasing social vulnerability and environmental degradation related to the presence of the poorest communities of both Panama and Costa Rica within the basin, and to polluting activities (monoculture, tourism, etc.) carried out around it.This article analyzes how this space is the locus of State integration mechanisms and other initiatives, at the same time that it harbors international organism and non-governmental cooperation programs. These latter projects claim to increase trans-border cooperation for conservation and environmental management.But their role is increasingly being contested by local stakeholders, who more and more claim that these “transnational” organisms displace States and impose projects that do not take into account local realities and needs, while developing “hegemonic” discourses on integrated management of trans-border basins and climate change, among other issues. Amérique centrale Costa Rica Panama Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5747 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5747 | Partager |
Évaluation et suivi de la biodiversité dans l’île de Moorea, Polynésie française : approche méthodologique appliquée aux écosystèmes terrestres et marins Auteur(s) : Chevillotte, Hervé Meyer, Jean-Yves MELLADO-FORICHON, Tiscar Florence, Jacques EMMANUELLI, Esther HABERT, Élisabeth Galzin, René Ferraris, Jocelyne Auteurs secondaires : IFI, MSI team; IRD, UMI 209 UMMISCO ; Modélisation et Simulation Informatique de systèmes complexes (MSI) ; IFI - IFI Délégation Régionale à la Recherche et à la Technologie en Polynésie Française (DRRT PF) ; Délégation Régionale à la Recherche et à la Technologie (DRRT) GEKKO études Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) CPIE Bassin de Thau Institut de Recherche pour le Développement (IRD [France-Nord]) Laboratoire d'Excellence CORAIL (LabEX CORAIL) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - École des hautes études en sciences sociales (EHESS) - École pratique des hautes études (EPHE) - Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER) - Université de la Réunion (UR) - Université de la Polynésie Française (UPF) - Université de Nouvelle Calédonie - Institut d'écologie et environnement Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (CRIOBE) ; Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) - École pratique des hautes études (EPHE) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Société nationale de protection de la nature Résumé : International audience The island of Moorea in French Polynesia is representative of a relatively well preserved small tropical oceanic island but both its terrestrial and marine ecosystems are currently under strong anthropogenic pressures. The terrestrial ecosystems are facing an increasing urbanization, and the destruction and modification of their natural habitats by cultivation and forestry plantations, accidental or intentional fires, and particularly by the invasion of alien plant and animal species. Coastal areas and reef ecosystems are threatened by shoreline artificialization, sedimentation due to soil erosion, increasing uses of marine and lagoon resources and frequency of coral bleaching events. A significant erosion of terrestrial and marine biodiversity is observed on the island since the last decades. In the context of the Land Management Plan (PGA) and Marine Area Management Plan (PGEM) recently set up in the island by local authorities, scientific surveys and inventories were made in 2006 in order to assess the status of terrestrial biodiversity (vascular plants) and marine biodiversity (reef fishes) and compare areas with different anthropogenic pressures. Studies conducted on the flora and the vegetation at low and middle elevation along altitudinal transects show that the plant invasion process is related to climatic and topographic factors, and species autoecology. The marine study aims to compare the protected areas with control areas in order to test the effectiveness of protection measures and to propose a streamlined monitoring protocol. A methodological study in both terrestrial and marine ecosystems was conducted in order to propose biodiversity indicators which are crucial for decision making in conservation and sustainable development of island biodiversity. We used Geographic Information System (GIS) as a fast and intuitive tool for mapping indicators and their variability. This methodological approach developed on the island of Moorea could be used as a model for other tropical islands Moorea est une petite île océanique tropicale de la Polynésie française relativement bien préservée, mais dont les écosystèmes terrestres et marins sont actuellement soumis à de fortes pressions anthropiques. Le milieu terrestre est confronté à une urbanisation croissante, à la destruction ou à la modification des habitats naturels pour l’extension des cultures ou des plantations forestières, aux incendies volontaires ou accidentels, et particulièrement à l’invasion d’espèces végétales et animales introduites. Les zones côtières et les récifs coralliens sont menacés par de multiples perturbations telles que l’artificialisation des lignes de rivage, l’apport de sédiments dus à l’érosion des sols, l’augmentation des usages des ressources marines et lagonaires et de la fréquence des phénomènes de blanchissement du corail. Une érosion sensible de la biodiversité terrestre et marine de l’île est observée depuis les dernières décennies. Dans le cadre du Plan Général d’Aménagement (PGA) et du Plan de Gestion de l’Espace Maritime (PGEM) mis en place par les autorités locales, des inventaires scientifiques ont été réalisés en 2006 dans le but d’évaluer l’état de la biodiversité terrestre (plantes vasculaires) et marine (poissons récifaux) et de comparer des zones soumises à différentes perturbations. Les études réalisées sur la flore et la végétation de basse et moyenne altitude le long de transects altitudinaux montrent des processus d’invasion végétale différents en relation avec les facteurs climatiques, topographiques et autoécologiques des espèces. Les études en milieu marin visent à comparer des aires protégées à des aires témoins afin de suivre l’efficacité des mesures de gestion. La réflexion méthodologique menée parallèlement sur les deux écosystèmes a pour but d’illustrer différents indices de biodiversité nécessaires à la prise de décision en matière de conservation ou de développement durable de la biodiversité insulaire et de réaliser un état de référence pour établir un diagnostic sur l’état de la biodiversité. La représentation cartographique des indices à l’aide d’un SIG, illustrée dans cette étude avec la richesse spécifique terrestre et marine, permet une lecture intuitive et rapide de la variabilité de cet indice dont la restitution est basée sur une standardisation du nombre d’espèces. Cette approche méthodologique développée sur l’île de Moorea pourrait servir de modèle pour d’autres îles tropicales EISSN: 2429-6422 hal-01306285 https://hal-univ-perp.archives-ouvertes.fr/hal-01306285 | Partager |
Le parc national du Mont Péko (Côte d’Ivoire) entre dynamiques de déguerpissement, tensions sociales et logiques des acteurs : vers un risque d’explosion de violences Auteur(s) : Walter Kra, Kouamé Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’arrestation en mai 2013 d’Amadé Ouérémi, leader emblématique des « infiltrés » du parc national du mont Péko, a ouvert la voie à une politique publique de relance de la conservation et de remise en tourisme de cette aire protégée de 34 000 hectares presque entièrement colonisée par la culture du cacao. Mais cette reprise en main du parc matérialisée par un projet de « déguerpissement », se heurte à des logiques d’intérêts et à des tensions qui, si elles ne sont pas maîtrisées, risquent de compromettre durablement à la fois tout projet de remise en tourisme et la paix relative dans l’ouest ivoirien. The arrest in May 2013 of Amade Oueremi, the emblematic leader of mont Peko national park infiltrators, opened the way to a public policy of conservation and tourism development of this 34 000 ha protected area almost entirely colonized by cocoa farms. But the takeover of the park materialized by an eviction project that does not go ahead, faces logics of interests and tensions which, if not controlled, may permanently compromise both in any rehabilitation tourism project and relative peace in western Ivory Coast. Côte d’Ivoire Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9418 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9418 | Partager |
Quelques dimensions politiques de l’écotourisme : l’attractivité de la nature n’est pas « naturelle » Auteur(s) : Sarrasin, Bruno Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article explore les raisons qui incitent des acteurs sociaux, politiques et économiques à choisir de mettre les ressources naturelles en valeur, par et pour l’écotourisme. Il pose l’hypothèse que l’attractivité de la nature — sur laquelle s’appuie l’écotourisme — n’est pas neutre, c’est-à-dire que les acteurs impliqués dans la sauvegarde de celle-ci le font principalement par intérêt. Par son lien étroit avec la biodiversité, dont les dimensions ne sont pas accessibles à tous, l’écotourisme constitue un vecteur de développement et de consolidation du pouvoir, en particulier celui de « l’éco-pouvoir », c’est-à-dire celui des acteurs qui détiennent les informations sur l’état des ressources naturelles et sur les solutions qui leur sont accessibles. This article explores the reasons why the social, political and economic stakeholders choose to promote natural resources by means of and for ecotourism. It hypothesizes that the attractiveness of nature-based ecotourism is not revenue neutral - that is, those involved in promoting this approach do so out of self interest. Through its close relationship with biodiversity, the dimensions of which are not appreciated by all, ecotourism is a vehicle for development and consolidation of power, particularly that of "éco-power", that is say those stakeholders who have information on the state of natural resources and the solutions available to them. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.455 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/455 | Partager |
Constructions identitaires et communications médiatisées en Martinique Auteur(s) : PULVAR, Olivier Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) LCF-CNRS UMR 8143, Université de la Réunion Bernard Idelson, Valérie Magdelaine-Andrianjafitrimo (s/d) Éditeur(s) : HAL CCSD l'Harmattan Résumé : International audience La Martinique constitue l'un des trois départements français d'outre-mer de la zone Caraïbe-Amérique. Cette société est marquée dans sa période contemporaine, par le dynamisme de ses formes culturelles et par un essor notable des médias de masse. Les mutations rapides qui la travaillent en profondeur sous l'effet des activités d'information et des phénomènes de communication invitent au renouvellement de l'approche des cultures et des identités. Comment envisager la place de la médiatisation dans la discussion publique sur l'identité martiniquaise? On observe les représentations de l'identité dans l'espace public martiniquais à partir de la sphère médiatique. On s'intéresse ici aux modalités de circulation des messages relatifs aux cultures quant à leur rôle dans les processus de construction identitaire. Cette approche permet d'interroger les relations qui existent entre journalistes, personnel politique et opinion publique ; elle ouvre la réflexion sur le sens que les acteurs donnent au message médiatisé et, l'usage qu'ils en font dans un espace social donné. Un contexte sociopolitique pesant L'espace public martiniquais reste encore marqué actuellement, par le contexte sociopolitique local fortement politisé des années 1960. Les discours politiques de l'époque s'articulent d'abord sur la nature des relations à la Métropole et posent la question du changement de statut pour le département d'outre-mer. Ils se structurent aussi autour de préoccupations culturelles et visent la conservation du patrimoine. Paroles d'outre-mer. Identités linguistiques, expressions littéraires, espaces médiatiques Saint-Denis (La Réunion), France hal-01152955 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152955 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152955/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152955/file/Identites_et_medias.pdf | Partager |
Dynamiques territoriales et revendications identitaires des amérindiens Wayapi et Teko de la commune de Camopi (Guyane française) ; Territorial dynamics and identity claims of the Wayãpi and Teko indigenous people of the municipality of Camopi (French Guiana) Auteur(s) : Tritsch, Isabelle Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Thibaut, Bernard Résumé : Les territoires amérindiens couvrent de vastes étendues de forêts tropicales et possèdent une forte valeur sociale et environnementale, soumis à des contraintes et opportunités variées, ils sont de nos jours le siège de nombreuses transformations territoriales. Ces transformations sont complexes et multiformes. Elles impliquent l’adoption de nouveaux modes de productions et de consommation, le réajustement des formes d’organisation sociale et des dynamiques de réaffirmation identitaireet territoriale. Or les liens entre tous ces processus sont encore mal compris et rendent délicate le compréhension des dynamiques d’adaptation des systèmes amérindiens de gestion des ressources communes.Cette thèse s’intéresse particulièrement aux dynamiques territoriales des amérindiens wayapi et teko de la commune de Camopi en Guyane française. Elle intègre des données sur l’occupation de sol obtenues par télédétection, des données socio-économiques et productives à l’échelle des ménages et des données qualitatives sur les processus identitaires, les réseaux de parente, les politiques de conservation et la gouvernance du territoire. Elle montre que malgré la sédentarisation de l’habitat autour des bourgs locaux, la croissance des revenus monétaires issus des emplois salariés et des aides sociales, combinées avec le maintien des réseaux de parente et d’entraide, permet une redynamisation des systèmes de mobilité et une diversification des territoires amérindiens. De plus, les politiques environnementales mises en place sur le territoire impliquent des processus de territorialisation et de revendication identitaires et motivent la construction collective d’un projet de développement local endogène. Une approche comparative avec la situation des amérindiens wayapi vivant au Brésil et évoluant dans un contexte socio-économique, institutionnel et environnemental bien différent montre des dynamiques similaires. Les amérindiens de ces deux pays adoptent des systèmes d’exploitation du territoire multi-locaux, leur permettant d’étendre leur occupation du territoire et s’inscrivant dans une dynamique de réaffirmation identitaire et territoriale. Ils articulent ainsi les espaces de la forêt et des bourgs. Cette forme d’exploitation multi-locale du territoire peut être interprétée comme une nouvelle forme de gouvernance environnementale, qui leur permet de contourner les difficultés et d’affirmer leur souveraineté sur le territoire. Indigenous territories comprise extensive areas of tropical forest and hold significant social and conservation value. Today, they are subject to various constraints and opportunities and face many territorial transformations. These transformations are complex and multifaceted. They involve the adoption of new production and consumption modes, the medications of forms of social organization and identity and territorial claims. However, the links between these on-going processes are still poorly understood, and make difficult to appreciate the adaptation dynamics of indigenous common natural resources management. This thesis is particularly concerned with the territorial dynamics of the wayapi and teko indigenous people of the municipality of Camopi in French Guyana. It integrates methods that include land use analysis using remotely sensed data, socio-economic and agricultural systems analysis at the household scale, and empirical analysis on the influence of identity claims, kinship networks, and conservation policies. It shows that despite the residential settlement around local towns, the growth of cash income from wage labour and welfare, associated with strong kinship networks, allows the revival of mobility and the diversification of indigenous territorialities. Environment policies implemented on the territory involve processes of identity and territorial claims and motivate the construction of a collective project of endogenous local development. A comparative approach with the situation of the Wayapi people living in Brazil, and evolving in a completely different institutional, socio-economic and environmental context shows similar dynamics. Indigenous people of these two sites adopt “multi-local” land use systems, allowing them to extend their territory occupation and taking part of a broader dynamic of territorial and identity affirmation. They articulate forest and local town environments. This multi-local land use sytem can be interpreted as a new form of environmental governance, which overcomes the difficulties access to natural resources around local towns and ensure their sovereignty over the territory. http://www.theses.fr/2013AGUY0608/document | Partager |
Devenir des bactéries entériques en milieu littoral. Effet du stress sur leur survie Auteur(s) : Pommepuy, Monique Éditeur(s) : Université de Rennes 1 Résumé : Le devenir des bactéries entériques rejetées en mer a été étudié sur cinq zones côtières du littoral français : la côte Ouest du Cotentin, la rade de Brest, l'estuaire de Morlaix, la rade de Toulon et la Baie de Fort de France. Sur chaque site, une étude a permis de déterminer les concentrations en coli formes thermotolérants et en streptocoques fécaux dans les principaux apports. Les salmonelles ont également été recherchées sur trois de ces secteurs. Un calcul de flux permet d'apprécier l'importance des rejets urbains. Dans ces eaux généralement très chargées en contamination fécale, la présence de salmonelles a presque toujours été détectée. La qualité des eaux littorales et des sédiments côtiers a ensuite fait l'objet d'observations. Les caractéristiques des sites et des eaux rejetées déterminent les niveaux de contamination : nature des rejets (rivière ou rejets urbains), géométrie du site (côte ouverte, estuaire ou baie), hydrodynamisme. (mer à marée ou sans marée), présence de vasières, conditions climatiques, tous ces facteurs jouent un rôle important sur le devenir des bactéries. Ainsi, la variation des temps de survie d'Escherichia coli est due à la qualité du milieu récepteur: dans les eaux oligotrophes bien ensoleillées, l'effet de la lumière visible provoque une décroissance rapide des numérations bactériennes. Le T90 -temps nécessaire pour que 90 % des bactéries ne cultivent plus -est alors inférieur à deux ou trois heures. ln vitro, il a été démontré que la lumière visible agissait sur E. coli en présence d'oxygène par la production endogène d'espèces toxiques (principalement le peroxyde d'hydrogène et l'anion superoxyde). Cependant, la perte de cultivabilité des entérobactéries ne s'accompagne pas toujours d'une perte de la viabilité. De plus, il semblerait que le pouvoir pathogène puisse alors être conservé. Le rôle majeur de la lumière est atténué, voire annulé, par la présence de matières en suspension. Ces dernières jouent un rôle très important, en arrêtant les rayons lumineux, elles protègent les bactéries de l'effet bactéricide de certaines longueurs d'onde. Les T90 peuvent alors atteindre plu ieurs dizaines d'heures voire quelques jours. (...) Droits : 1995 The author, Univ. Rennes 1 http://archimer.ifremer.fr/doc/00052/16319/13822.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00052/16319/ | Partager |
La géographie esthétique de Douglas Tompkins, une utopie éco-philanthropique en Patagonie Auteur(s) : Bourlon, Fabien Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La Patagonie a longtemps été considérée comme une Terra Australis res Nillius : les terres du sud sans maître. Depuis la Conquista espagnole cet espace a été l’objet de nombreuses utopies, collectives, celles des découvreurs, des militaires et des missionnaires, et individuelles, celles des marchands et des aventuriers et sportifs, avides de richesses et de gloires. Vers la fin des années 1980, une nouvelle idéalisation de la nature, le wilderness, fait de la Patagonie un « must » à découvrir puis à sauvegarder, face à la pression des usages industriels, agricoles, miniers, forestiers, hydroélectriques, et halieutiques. L’utopie éco-philanthropique du milliardaire étasunien Douglas Tompkins puise ses origines dans une expédition au Fitzroy en 1968, mais s’inscrit dans une tradition nord-américaine du xixe siècle. Convaincu de l’impérieuse nécessité de sauvegarder la biodiversité sud-américaine, il propose une Nouvelle Économie, basée sur les principes de la Deep Ecology. Il achète des terres pour « la valeur de la beauté et de l’harmonie » et façonne ses parcs pour « le bien de l’humanité » (Tompkins, 2012).Par une approche biogéographique, cet article montre comment un parcours individuel a instauré un nouvel imaginaire, culturel et touristique. Une œuvre dessine une nouvelle géographie, esthétique, utopique et individualiste qui fait débat, au-delà des enjeux territoriaux et politiques liés à la conservation et à la création de parcs privés. Écrits, films et affiches en faveur de l’écologie et contre l’industrialisation et la technologie changent le regard des acteurs sur ces terres de confins. Les activistes verts et acteurs écotouristiques louent son apport aux luttes socio-environnementales. Le monde rural, les entrepreneurs et les défenseurs de l’esprit des pionniers, défricheurs de terres vierges, critiquent son opposition au développement et son manque de respect pour leur mode de vie. Mais ils vendent leurs terres aux riches occidentaux et chiliens, qui veulent posséder leurs propres parcs du bout du monde et espèrent que le tourisme leur assurera leur futur. Patagonia has long been considered a Terra Australis res Nillius: the lands of the south with no master. Since the Spanish Conquista this space has been the object of many collective utopias, those of discoverers, soldiers and missionaries, and individual ones, those of merchants and adventurers and sportsmen, eager for wealth and glory. Towards the end of the 1980’s a new idealization of nature, the wilderness, changed Patagonia into a “must” to discover and then to safeguard against the pressure of industrial, agricultural, mining, forestry, hydroelectric, and fisheries exploitation. The eco-philanthropic utopia of the American millionaire Douglas Tompkins finds draws its origins from an expedition to Mount Fitzroy in 1968 but is part of a North American tradition of the nineteenth century. Convinced of the imperious need to safeguard South American biodiversity, he proposes the “Next Economy”, based on the Deep Ecology ideals. He buys land for “the value of beauty and harmony” and shapes his parks for “the good of humanity” (Tompkins, 2012).Through a biogeographic approach, this article shows how an individual project has created a new imaginary, both cultural and touristic. The work of an artist defines a new geography, aesthetic, utopian and individualistic, that questions us, beyond the territorial and political issues associated with the conservation and creation of private parks. Books, films and graphic works in favor of ecology and against industrialization and technology, change views actors have on these remote lands. Eco activists and ecotourism actors praise his contribution to tackle socio-environmental issues. The rural world, entrepreneurs and defenders of the spirit of the pioneers, clearers of virgin lands, criticize his opposition to development and lack of respect for their way of life. Nevertheless they sell their land to rich westerners and Chileans who want to posses their own private parks at world’s end while hopping that tourism will ensure their future. La Patagonia ha sido considerada por mucho tiempo como una Terra Australis res Nillius : las tierras austral de nadie. Desde la Conquista española este espacio ha sido objeto de numerosas utopías, colectivas e individuales, las de los descubridores, de los militares, misioneros, mercantes, aventureros y deportistas, en búsqueda de riquezas y glorias. Hacia el final de los años 80, una nueva idealización de la naturaleza, el wilderness, transforma la Patagonia en un lugar para conocer y preservar de las codicias industriales, agrícolas, mineras, forestales, hidroeléctricas o pesqueras. La utopía eco-filantrópica del millonario norte americano Douglas Tompkins nace en una expedición al Cerro Fitzroy en 1968, pero se enmarca en una tradición de los Estados Unidos del siglo xix. Convencido de la necesidad de salvaguardar la biodiversidad sur americana, el propone una Nueva Economia, basada en los principios de la Ecología Profunda. Compra tierras por el valor de su belleza y harmonía y planea sus parques por el bien de la humanidad.A través de una metodología llamada biogeográfica, esta comunicación muestra como un proceso personal ha instalado un nuevo imaginario cultural y turístico. Una obra moldea una nueva geografía, estética, utópica y personal, que genera debates, mas allá de los desafíos territoriales y políticos que conllevan la conservación y creación de parques privados. Escritos, películas y afiches a favor de la ecología y en contra de la industrialización y la tecnologización de la sociedad, cambian la mirada de los actores locales de estas zonas australes. Los activistas verdes y los emprendedores eco-turísticos alaban su contribución en las luchas socio-ambientales. El mundo rural, empresarios y defensores del espíritu de los colonos, critican sur oposición al desarrollo y su falta de afinidad con sus modos de vida. Pero ellos venden sus tierras a los ricos norte americanos, europeos y chilenos, deseosos de poseer sus propios parques del fin del mundo, esperando, sin embargo, que el turismo les asegure su futuro. Patagonie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11150 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11150 | Partager |
Le parc amazonien de Guyane française et la mise en tourisme de la nature. L’intégration de la cogestion adaptative Auteur(s) : Sarrasin, Bruno Lacoste-Bédard, Élyse Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les projets de conservation de grande envergure présentent des défis importants et exigent par le fait même d’adopter des approches multiscalaires et multidimensionnelles afin d’ajuster les pratiques. C’est le cas du parc Amazonien de Guyane française (PAG) qui présente de nombreux défis. L’approche de gouvernance que présente la cogestion adaptative apparaît alors comme un cadre adapté et prometteur dans l’analyse du cas du PAG afin d’orienter les pratiques et les décisions pour répondre au défi que représente la mise en œuvre de sa charte. Le développement du tourisme de nature sera analysé à travers le prisme de la cogestion adaptative en identifiant certaines conditions de succès dans la mise en œuvre de la charte du PAG. Large-scale conservation projects present significant challenges and require thereby adopting multiscale and multidimensional approaches to adjust practices. This is the case of the French Guyana Amazonian Park (FGAP), which presents many challenges. The approach to governance unfold by Adaptative Co-Management appears to be a promising framework for the FGAP case analysis to feed decisions and practices, and to meet challenges from the Park’s Charter implementation. The development of nature tourism will be analyzed through the prism of Adaptive Co-Management by identifying some conditions for success. Guyane française Saül Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8833 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8833 | Partager |
La protection du patrimoine végétal en Guyane : historique, outils et perspectives Auteur(s) : De Granville, Jean-Jacques Bordenave, Bruno Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Laboratoire de Phanérogamie ; Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) Éditeur(s) : HAL CCSD Muséum national d'histoire naturelle Résumé : Après un historique de la protection du patrimoine naturel en Guyane depuis 1970, cet article présente l'état actuel des actions de conservation. Les outils méthodologiques et juridiques disponibles pour mettre en place et gérer les aires protégées sont discutés. La nécessité de compléter les relevés qualitatifs et quantitatifs de la biodiversité végétale et de renforcer les outils administratifs et décisionnels sont soulignés. ISSN: 0183-5173 hal-01032147 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032147 DOI : 10.1016/S1620-7742(01)01380-0 | | Partager |
La marque « Parc Naturel Régional » : un dispositif original pour valoriser des stratégies de développement durable fondées sur les ressources agricoles et agroalimentaires des territoires insulaires ultramarins Auteur(s) : Caron, Armelle Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les Parcs Naturels Régionaux (PNR) français créés en 1967 constituent de véritables laboratoires pour la mise en œuvre d’un développement durable avant la lettre. Ils ont expérimenté diverses initiatives visant à valoriser la conservation des patrimoines naturel et culturel de leur territoire, notamment une politique de marquage de produits et de services territorialement ancrés. Dans cet article, nous nous interrogeons sur la pertinence de ces instruments de développement local pour les territoires insulaires à partir de l’exemple de la politique de marquage mise en œuvre par le PNR de la Martinique. Nous intéressant plus particulièrement aux impacts des démarches de marquage en termes de dynamique d’action collective, nous centrons notre analyse sur la dimension « sociale » de la durabilité. French Regional Nature Parks (RNP), created in 1967, can be considered as precursory sustainable development laboratories. Different initiatives dedicated to promote local development and draw benefits from the improved status of sustainably managed areas have been implemented in the RNP and among them a labelling policy through the development of RNP collective trademarks. In this article, we wonder about the consistency of this RNP labelling policy for the French overseas department of Martinique. According to our analytical references (local governance and collective action), we focus on the social dimension of sustainable development. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3460 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3460 | Partager |
Les espaces naturels protégés en forêt amazonienne. des doctrines de gestion aux dispositifs : quelle efficacité pour la protection de l’environnement ? : étude comparative France (Guyane) / Brésil (Amapa) ; Protected areas in the Amazonian forest : from the doctrine to the management arrangement : what efficiency for the protection of the environment? : comparative study between France (Guyana) and Brazil (Amapá) Auteur(s) : Nicolle, Sandra Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Grenand, Françoise Leroy, Maya Résumé : Les espaces naturels protégés sont aujourd’hui à l‘échelle mondiale l’une des principales politiques publiques mises en œuvre pour faire face à la destruction des écosystèmes. Leur nombre a beaucoup augmenté ces dernières années et les modes d’action qu’ils recouvrent se sont considérablement diversifiés. Pour autant, les écosystèmes continuent à se dégrader, et l’efficacité de ces dispositifs est souvent remise en cause. Cette thèse vise à analyser les facteurs influant sur l’efficacité des espaces protégés pour la conservation d’écosystèmes amazoniens encore peu dégradés. Elle étudie pour cela la mise en œuvre de dispositifs relevant de doctrines de gestion de l’environnement différentes, basées sur (i) la limitation réglementaire maximale des activités humaines impactantes pour les écosystèmes, (ii) la gestion des ressources par des populations locales ou traditionnelles ou (iii) la mise en place d’une gestion forestière durable sur des terres publiques. Nous nous plaçons dans une posture comparative entre la Guyane (France) et l’Amapá (Brésil), territoires partageant une frontière commune, principalement matérialisée par le fleuve Oyapock. La comparaison internationale entre ces deux régions présentant une couverture exceptionnelle en espaces protégés, dans des conditions écologiques et géographiques relativement similaires, nous permet d’observer l’influence du contexte historique et sociopolitique sur les modes de prise en charge de la gestion de l’environnement par les aires protégées. Nous nous sommes basés sur une approche constructiviste, appuyée sur une production de données principalement qualitatives (entretiens semi-directifs, analyse de documents, observation participante…). Nous avons ainsi procédé à une déconstruction critique des dispositifs « aires protégées », permettant de mettre en lisibilité les enjeux environnementaux qu’ils portent, et d’analyser l’efficacité environnementale des stratégies mises en œuvre. Cette analyse s’est articulée autour d’une lecture à la fois diachronique et multiscalaire des processus de gestion.Nous montrons que la mise en place des espaces protégés de Guyane et d’Amapá a été portée par des coalitions d’acteurs structurées autour de doctrines de gestion, c’est à dire de conceptions partagées des conditions de mise en œuvre d’une « bonne gestion environnementale ». Les dispositifs créés ont hérité des ressources stratégiques d’action et de la légitimité de ces coalitions. Les coalitions porteuses de la création des espaces protégés en Amapá sont fortement articulées aux mouvements sociaux et environnementaux plus généraux de l’Amazonie brésilienne, notamment pour les revendications socio-environnementales émergeant à la sortie de la période dictatoriale. En Guyane française, les espaces naturels protégés sont principalement la résultante de compromis entre d’une part une volonté d’exemplarité de l’action de la France en Amazonie, et d’autre part une recherche de minimisation des conflits avec les acteurs politiques locaux. Nowadays, natural protected areas are one of the main public policies implemented at the international level in order to prevent the destruction of ecosystems. During the last decades, they became very numerous, and mobilized more and more diversified modes of action. However, natural ecosystems continue to deteriorate, and the effectiveness of protected areas is often questioned. The aim of this thesis was to analyse the factors influencing the effectiveness of protected areas in a context of Amazonian ecosystems that are still well preserved. We observed the implementation of environmental management arrangement (protected areas) that are based on various doctrines: (i) the strong limitation of all harmful human activities through legislation; (ii) the management of resources by local or traditional populations; and (iii) the implementation of sustainable forest management on public lands. We adopted a comparative approach between Guyana (France) and Amapá (Brazil), territories that share a common border, mainly identifiable by the Oyapock River. These two territories present quite similar ecological and geographical conditions, and both have an exceptional coverage of protected areas. Therefore this international comparison allowed us to observe the influence of the historical and socio-political context on the implementation of protected areas. We used a constructivist approach, mainly based on qualitative data (semi-structured interviews, document analysis, participant observation...). We effected a critical deconstruction of "protected areas" management arrangements in order to make their environmental objectives intelligible, and we analysed the environmental effectiveness of the strategies implemented. This analysis was based on a diachronic and multiscalar lecture of management processes. We show that the establishment of protected areas in Guiana and Amapá was led by coalitions of actors structured around management doctrines, i.e. shared conceptions of "good environmental management". Management arrangements created inherited the strategic resources of action and the legitimacy of these coalitions. In Amapá, coalitions were strongly articulated with wider social and environmental movements of the Brazilian Amazon, especially in the case of socio-environmental claims rising at the end of the dictatorship. In French Guiana, the natural protected areas are mainly the result of compromise between the French willingness to serve as an example in the Amazon region, and the minimisation of conflicts with local politicians. http://www.theses.fr/2014AGUY0744/document | Partager |
Tourisme et communautés rurales au Venezuela : vers une application des principes du Développement durable Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Valentin, Aude Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’évolution récente du tourisme international au Venezuela est particulièrement intéressante : l’activité touristique qui reste très largement concentrée sur la côte caribéenne, et notamment l’île de Margarita, se diversifie au profit de nouveaux centres d’intérêt dans les régions intérieures. L’affichage de nouvelles volontés politiques sur la scène régionale et internationale, sous l’impulsion du président Chavez, a perturbé le marché touristique national qui était dominé pour les clientèles nord-américaines ; le Venezuela apparaît désormais aux yeux des États-Unis comme un pays à risque, instable. C’est dans ce contexte que s’inscrit le « Programa Andes Tropicales » [PAT] qui soutient le développement rural dans les parcs nationaux ; ce programme repose sur la participation des populations locales et leur implication dans les politiques de conservation des ressources naturelles et culturelles sources de revenus. Le soutien financier des microprojets familiaux et communautaires doit permettre de lutter contre la pauvreté. The recent evolution of international tourism in Venezuela is particularly interesting. Even if tourism activity remains heavily concentrated on the Caribbean coast, in particular on the island of Margarita, it is nevertheless diversifying gradually to make way for new areas of interest in the country’s interior. The display of new political will on the regional and international scene, under the leadership of President Chavez, has disrupted the national tourism market which was dominated by North American customers. Venezuela now appears in the eyes of the United States as a country that is at risk,and therefore unstable. It is in this context that the “Programa Andes Tropicales" [PAT] was developed to promote rural development in national parks; This program is based on the participation and involvement of local populations in the development of appropriate policies for conserving natural resources and cultural sources of income. Financial support is also provided for family and community micro projects to help alleviate poverty in these regions. Venezuela Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.445 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/445 | Partager |
Public use and Ecotourism Policies in Brazilian and Canadian Protected Areas Auteur(s) : Matheus, Fabricio Scarpeta Raimundo, Sidnei Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Brazil and Canada have two of the biggest protected area systems in the world, both of them based in the protected areas model established by the USA in the XIX century. However, they have distinct policies when it comes to public use and ecotourism inside those areas. Canadian guidelines have a greater focus on leisure and recreation activities, in a more permissive use of its resources with activities geared to large scale tourism. On the other hand, Brazil has a focus more limited on low-impact activities with a strong component of environmental education and restrictions of activities within its protected areas. From that approach, this article analyzes the Brazilian and the Canadian public policies for public use development inside protected areas and how they address the three main aspects of ecotourism: environmental conservation, environmental awareness of visitors and involvement of local community. Brésil et le Canada ont deux des plus grands réseaux d´aires protégées du monde, tous les deux basés dans le modèle d’aires protégées établi par les États-Unis au XIXe siècle. Cependant, ils ont des politiques distinctes quand il s´agit de l'usage du public et de l'écotourisme à l'intérieur de ces zones. Les lignes directrices canadiennes ont une plus grande focalisation sur les activités de loisirs et de détente, dans une utilisation plus permissive de ses ressources à des activités visant à grande échelle le tourisme. D'autre part le Brésil a un objectif plus limité sur les activités à faible impact avec une forte composante de l'éducation et les restrictions d'activités au sein de ses aires protégées de l'environnement. A partir de cette approche, cet article analyse les politiques publiques brésiliennes et canadiennes pour le développement du ecotourisme à l'intérieur d’aires protégées et de la façon dont ils abordent les trois principaux aspects de l'écotourisme: conservation de l'environnement, education environmental et la participation de la communauté locale. Brésil Canada Colombie-Britannique São Paulo Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9344 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9344 | Partager |
Foncier, patrimoine et développement dans les territoires insulaires : le cas des Antilles françaises Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Dans les Antilles françaises, l’utilisation des espaces et des territoires pose des questions et suscite des problèmes aussi nombreux que complexes. Les unes et les autres, dépendant des caractéristiques propres à l’environnement et au contexte des milieux insulaires, sont tributaires des paramètres propres au contexte local, et notamment de facteurs identitaires. Les données historiques et les pesanteurs socio-culturelles y sont en effet souvent déterminantes. Il en résulte des situations qui d’attitudes et de comportements qui aujourd’hui encore se situent dans le domaine d’un non-droit, qu’il soit délibéré ou subi, ou à l’inverse génèrent de telles attitudes ou comportements.Les besoins de toute nature (occupation, utilisation, exploitation, valorisation, etc.) envers les espaces fonciers, au profit d’intérêts privés très divers et fréquemment conflictuels, s’y heurtent en outre à de nombreux obstacles, en particulier lorsqu’ils font l’objet d’une mobilisation à des fins touristiques. Ils tiennent autant à la superficie limitée des territoires, qu’à la rareté croissante des terres disponibles. Les impacts négatifs en sont aggravés par les exigences de conservation environnementale, qui se heurtent aux exigences des politiques d’urbanisme et de tourisme, qui tendent à se superposer et s’opposer en matière d’urbanisation touristique du littoral, espace aussi convoité que fragile. In the French West Indies, the use of spaces and territories raises numerous and complex questions and problems. Both depend on the particular characteristics of the environment and the context of islands, and on parameters specific to the local context, including identity factors. The historical and socio-cultural constraints are indeed often critical. This results in situations that proceed, or conversely generate, attitudes and behaviours that still lie in the field of non-law, whether will full or suffered.The needs of any kind (occupation, use, exploitation, valuation, etc.) for land areas for the benefit of different and often conflicting private interests, stumble also many obstacles, especially when they are mobilized for tourism. They are due as much to the limited size of the territories, as to the increasing scar-city of available land. The negative impacts are exacerbated by the demands of environmental conservation that face the requirements of planning policies and tourism, which tend to overlap and oppose in tourist urbanization of coastal areas, which are spaces as coveted as fragile . Martinique Guadeloupe Guyane française Saint-Barthélemy Saint-Martin Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6770 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6770 | Partager |
The discursive and political use of sustainable development in the Caribbean. ; La mise en discours et en politique du développement durable dans l’espace caraïbe Auteur(s) : Daniel, Justin Auteurs secondaires : LC2S - Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD EDP Sciences Résumé : International audience This paper reports the first outcomes of a research program “Environment and Sustainable Development in the Caribbean space” co-funded by the European Union, the Région Martinique and the Université des Antilles et de la Guyane under the European Union operational programme 2007-2013. Since the middle of the last century, the Caribbean countries, regardless of their great diversity and political fragmentation, are faced with the recurring problem of development. Having explored different paths, they are looking now for new development models. This challenge which becomes obsessive over the decades, is now a major concern: indeed, the Caribbean territories are per se vulnerable and highly exposed to natural risks due to climate change. In addition, this relates to areas where tensions between exploitation and conservation of a rich biodiversity are particularly strong. Based on the promotion of tourism and services as part of an “open regionalism” at the intersection of global and local scales of public action, the current development strategies give rise to a dual approach with, however, rather mixed results: on the one hand, a discursive use of sustainable development, apprehended through its environmental dimension, evidences a new way of looking at the region and a change in the way the region sees itself; on the other hand, a political use of sustainable development through cross-cutting policies, is hindered by the complexity of structures, the multiple levels of action and regulation, and the difficult appropriation of public-policy organization by local communities and people. Cet article rend compte des premiers résultats d’un programme de recherche « Environnement et développement durable dans l’espace caraïbe » cofinancé par l’Union européenne, la région Martinique et l’Université des Antilles et de la Guyane dans le cadre des programmes opérationnels européens 2007-2013. Il montre que les territoires de la Caraïbe, après avoir exploré plusieurs voies en matière de développement, privilégient désormais des stratégies axées sur le tourisme et les services. S’inscrivant dans un « régionalisme ouvert » au croisement des échelles globale et locale d’intervention en matière d’action publique, ces stratégies débouchent sur une double démarche aux résultats contrastés : d’un côté, une mise en discours du développement durable, appréhendé notamment à travers sa dimension environnementale, témoigne d’un changement de regard sur la région et de celle-ci sur elle-même ; de l’autre, une mise en politique du développement durable à travers des dispositifs à caractère transversal, se heurte à la complexité des structures, à la multiplicité des échelles d’intervention et de régulation ainsi qu’à la difficile appropriation desdits dispositifs par les populations locales. ISSN: 1240-1307 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01675012 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01675012 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01675012/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01675012/file/NSS_La%20mise%20en%20discours.pdf DOI : 10.1051/nss/2015043 | Partager |
Evaluación de las características paisajísticas mediante la lógica matemática en la zona central de la costa Caribe Colombiana Auteur(s) : Rangel-Buitrago, Nelson Gracia C, Adriana Anfuso, Giorgio Ergin, Aysen Williams, Allan Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : El Caribe colombiano ha experimentado un acelerado proceso de urbanización y desarrollo turístico en los últimos 50 años. Solo en una ciudad como Cartagena de Indias (la ciudad turística por excelencia de Colombia), datos referidos al periodo noviembre 2009 – enero 2015, mostraron un incremento en la llegada de turistas cercano al 20%. Después de un gran número de encuestas realizadas alrededor del mundo, se encontró que los parámetros en que se basan los turistas a la hora de preferir una playa son: i) la seguridad, ii) el paisaje, iii) calidad del agua, iv) basuras, v) instalaciones. El paisaje es uno de los recursos costeros y por lo tanto su evaluación es una herramienta importante para los gestores y planificadores del litoral a la hora de la realización de planes de conservación, protección, desarrollo y manejo. Este trabajo se basa en la evaluación del valor paisajístico de las playas que constituyen la base de la economía de muchas ciudades costeras en el mundo y en especial de la zona central de litoral Caribe colombiano. Un problema importante en la evaluación del paisaje es la incapacidad de algunas metodologías de reflejar correctamente las percepciones de la gente, debido al alto peso que tienen algunos aspectos subjetivos (p. ej. altura de una geoforma).En este trabajo se presenta la evaluación del paisaje realizada para la zona central de Caribe colombiano (37 playas de los departamentos de Sucre, Bolívar y Atlántico) utilizando la lógica matemática y matrices ponderadas (fuzzy logic mathematics - parameter weighting matrices) las cuales permiten disminuir la subjetividad y cuantificar con exactitud la incertidumbre. Para la evaluación se utilizó una lista de chequeo que está conformada por 26 parámetros, 18 físicos (acantilados, playas, plataformas rocosas, dunas, características de los valles, forma del relieve, mareas, paisaje costero, color del agua y restos de vegetación), y 8 antropogénicos (ruido, basura, descarga de aguas residuales, grado de modificación y de construcción del medio, tipos de acceso, línea del horizonte y estructuras antrópicas). Los parámetros fueron calificados en una escala de 1 a 5 (presencia/ausencia o poca/alta calidad) y, con el fin de cuantificar la incertidumbre y excesos derivados de la subjetividad que pudo haber tenido la evaluación de los parámetros, se utilizó la lógica difusa (fuzzy logic). A la par, un sistema de matrices, se empleó para asignar valores de peso de acuerdo a las preferencias y prioridades de los usuarios. Como resultado de estos análisis lógico-estadísticos se obtuvo un valor (D) el cual resume la evaluación del paisaje en 5 clases que van desde la CLASE 1 (zona litoral sumamente atractiva) hasta la CLASE 5 (playas urbanas muy poco atractivas). De los 37 sectores estudiados, ninguno puede ser considerado como una zona litoral sumamente atractiva, mientras que 15 corresponden a zonas litorales urbanas poco atractivas, el resto de las playas (22) se ubicó entre las clases 2, 3 y 4. Los resultados obtenidos son útiles para los gestores costeros en la medida que, aunque no es posible mejorar los aspectos naturales de la clasificación, si es posible mejorar muchos de los parámetros antropogenicos y, de esta forma, hacer que una playa mejore su clasificación y sea paisajísticamente más atractiva. In the past few years, the Colombian Caribbean coast has experienced rapid tourism development which has not been accompanied with a similar increase in urbanization facilities. For example, the city of Cartagena de Indias (the most famous tourist destination of Colombia), data related to November 2009 – January 2015 period, showed an increase of 20% in tourist arrivals. A large number of surveys developed in Europe found that the most critical parameters for tourists, when they choose a beach, are: i) security, ii) scenery, iii) water quality, iv) litter, v) facilities. Scenery is one of the most significant coastal resources. Therefore, its evaluation is a valuable tool for coastal managers when developing conservation and protection plans. This proposal provides coastal scenery assessment of 37 beaches along the North Colombian Caribbean littoral by analysing 26 physical and human factors. Results were weighted (not all parameters have equal weight) and subjected to fuzzy logic mathematics in order to reduce recorder judgment subjectivity. The sites were categorised into five classes; Class 1 locations had top grade scenery; Class 5 poor scenery. Of the 37 sectors studied, currently none can be considered as an extremely attractive coastal area (class1), while 15 were unattractive urban coastal areas (class 5), the rest of the beaches (22) placed in classes 2, 3 and 4. Classification of analysed sites depends on the geological setting and degree of human occupation. The technique opens new perspectives for analysis of the potential for coastal tourism development in natural areas and scenic quality improvement of current tourist developed areas. Concerning coastal management issues, emphasis should be given to the upgrading of human parameters eliminating litter and sewage evidence, vegetation debris and enhancing beach nourishment works. This proposal can help in moving some locations from their present status to a higher one. Caraïbes Colombie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9326 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9326 | Partager |
Simulations numériques méso- et micro-échelles des circulations locales générées par des îles tropicales : cas de l’archipel de la Guadeloupe avec une application à la dispersion de polluants (WRF-LES-FLEXPART) ; Meso-scale and micro-scale numerical simulations of local circulations induced by tropical islands : Case of the Guadeloupe archipelago with a pollutant dispersion case (WRF-LES-FLEXPART) Auteur(s) : Cécé, Raphaël Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Zahibo, Narcisse Résumé : Ce travail est l'expression d'une volonté de chercheurs, de la Carabe d'améliorer les connaissances scientifiques méso- et micro-météorologiques appliquées aux milieux insulaires sous influence des alizés et de développer la recherche dans ces domaines.On sait que le phénomène météorologique le plus remarquable impactant les îles de la Caraïbe reste le cyclone tropical. Mais d'autres phénomènes, a des échelles inferieures, telles que les pluies intenses, les houles, la dégradation de la qualité de l'air ont une importance aigüe en termes de risques naturels ou de risques sur la sante. Ces exemples attestent la nécessité d'utiliser des méthodes de descente d'échelle pour exploiter l'information météorologique et/ou climatique de grande échelle et dériver des scenarios locaux et régionaux appliques aux territoires insulaires. Ce défi est important car l'attente d'analyses scientifiques pertinentes dans ces domaines est grande.Les travaux présentés dans ce mémoire ont pour principaux objectifs la simulation numérique puis l'analyse des mécanismes méso- et micro-échelles qui induisent des circulations locales diurnes et nocturnes sur l'archipel de la Guadeloupe à l'aide de codes numériques météorologiques éprouves car largement utilises en recherche et en prévision opérationnelle.Ils constituent donc la première étude de modélisation numérique à haute résolution en basse atmosphère, par descente d'échelle dynamique, pour des intervalles d'espace compris entre 1 km et 111 m sur cet archipel.Le modelé atmosphérique Weather Research and Forecasting ARW V3.4 (WRF ARW), non-hydrostatique, a été utilise pour l'ensemble des simulations pour modéliser la troposphère depuis l'échelle globale à l'échelle de la turbulence.Trois situations météorologiques classiques réelles d'une durée de 48 heures, correspondant à 80 % des situations météorologiques observées dans la zone, alizes soutenus (AS), alizes moyens (AM), alizes faibles (AF) ont été examinées. Ces situations sont caractérisées par les valeurs du nombre de Froude local suivantes : 0,82 (AS), 0,41 (AM) et 0,21 (AF). Six domaines de modélisation ont été sélectionnés pour effectuer les descentes d'échelle dynamiques : D01 (maille de 27 km), D02 (maille de 9 km), D03 (maille de 3 km), D04 (maille de 1 km), D05 (maille de 333 m) et D06 (maille de 111 m) avec soixante-dix niveaux verticaux. Les quatre premiers domaines (D01 à D04) couvrent l'archipel de la Guadeloupe et sont utilisés en mode méso-échelle à l'aide d'un schéma d'ensemble de couche limite planétaire YSU. Les domaines D05 (couvrant l'île de la Basse-Terre et le centre de l'archipel) et D06 (couvrant la zone littorale et rurale du Petit Cul-de-Sac Marin et la zone urbaine de l'agglomération pointoise) sont utilisés en mode Large Eddy Simulation avec une fermeture de la turbulence 1,5 TKE 3D. Le modèle WRF a été forcé toutes les six heures par l'assimilation des champs d'analyses globales du modèle NCEP FNL (1° de résolution). Les simulations effectuées ont permis d'obtenir des champs de variables météorologiques 10-minutes à très hautes résolutions spatiales.Les résultats des simulations méso- et micro-échelles ont été confrontés aux valeurs expérimentales obtenues à l'aide de capteurs places sur des mâts météorologiques (campagne Atmo-Mangrov et réseau de mesure Météo-France). Il s'agissait d'optimiser l'utilisation des couplages de codes numériques tout en conservant la possibilité de les confronter aux observations expérimentales.Les résultats des simulations numériques micro-échelles, des différents cas (AS, AM, AF) sont utilisées pour forcer (c'est-à-dire définir les conditions limites) un modèle lagrangien de dispersion de particules : FLEXPART. Le système couple FLEXPART-WRF a été employé dans le domaine D06 pour étudier la dispersion du panache d'oxydes d'azote émis par la principale usine de production d'électricité de l'île. The present work expresses the will of Caribbean researchers to improve the meso- and micro-meteorological scientific knowledge of the trade winds influenced island areas, and to develop research in these domains.It is well known that tropical hurricanes remain the most remarkable meteorological phenomena that affect the Caribbean islands. But some other phenomena, of smaller scale, such as intense rainfall events, swells, or air quality degradation, are of extreme importance for natural or health hazards. These examples show the need to use downscaling methods to exploit large scale meteorological or climatic information, and to obtain local and regional scenarios for the island areas. This is an important challenge, as sound scientific studies in these matters are eagerly expected. The aim of the research works exposed in the present dissertation is numerical simulation and analysis of the meso- and microscale mechanisms that induce diurnal and nocturnal local circulations in the Guadeloupe archipelago, using numerical meteorological models that are widely used in research and in operational forecasting.These works represent the first high-resolution (1 km to 111 m) numerical study of the lower atmosphere over the Guadeloupe archipelago. The Weather Research and Forecasting ARW 3.4 (WRF-ARW) model is used to simulate the troposphere from global scale to turbulence scale. Real cases of three typical weather types (80% of cases during a year) are examined during 48 hours : strong trade winds (STW), medium trade winds (MTW) and weak trade winds (WTW). These weather types are characterized by values of the local Froude number : 0.82 (STW), 0.41 (MTW) and 0.21 (WTW). Six domains have been selected for the dynamical downscaling : D01 (grid spacing of 27 km), D02 (grid spacing of 9 km), D03 (grid spacing of 3 km), D04 (grid spacing of 1 km), D05 (grid spacing of 333 m) and D06 (grid spacing of 111 m), including 70 vertical levels. The first four domains (D01 to D04) cover the Guadeloupe archipelago and are used in the meso-scale simulations with the planetary boundary layer scheme YSU (ensemble mean). Domain D05 (covering the Basse-Terre island and the middle of the archipelago) and domain D06 (covering the coastal and rural area of Le Petit Cul-de-Sac Marin and the urban area of Pointe-à-Pitre), are employed in the micro-scale simulation (LES) with the 3D TKE 1.5 order closure scheme. WRF has been 6 hourly reinitialized with the NCEP FNL global analyses (resolution of 1°). These simulations permitted to obtain 10-minutes meteorological variable fields with a very high resolution (111 m).Meso-scale and micro-scale model results have been evaluated with observational data from meteorological stations (field campaign Atmo-Mangrov, French Met Office).Once validated, the micro-scale model outputs have been used for the assimilation of the lagrangian particle dispersion model : FLEXPART. The coupling FLEXPART-WRF has been employed in domain D06, in order to analyze the dispersion of the nitrogen oxide plume emitted by the main power plant of the archipelago. http://www.theses.fr/2014AGUY0735/document | Partager |