![]() | Biologie et pêche de la langouste Panulirus Guttatus en Martinique Auteur(s) : Marfin, Jean-pierre Éditeur(s) : ISTPM Résumé : Au cours de ces dernières années, l'augmentation de la demande en langouste sur le marché antillais et, par conséquent du prix de vente de ces crustacés, s'est traduite par une intensification de leur pêche et donc par une modification de l'état des stocks. Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1978-03 , Vol. 278 , P. 1-10 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1978/publication-7140.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/7140/ | Partager |
![]() | Etude d'une gestion optimale des pecheries de langoustine et de poissons demerseaux en mer Celtique. Tome 2 Auteur(s) : Charuau, Anatole Biseau, Alain Charuau, Anatole Biseau, Alain Résumé : The theory of the evaluation of discards applied in phase 1 to the main eight species is described. Then, for each one, the biological parameters are calculated and diagnosis based on length cohorts analysis JONES (1981) are proposed The gadoids, whiting and cod, are heavily exploited and the catches are always recruitment dependant. The bottom species (monks, megrim, rays and Nephrops) are fully exploited or lightlhy over - exploited. Using the fisheries statistics of the data basis about the Celtic Sea, a first classification of fleets is proposed with the individual fishing powers.
La théorie de la technique d'évaluation des rejets utilisée dans la phase 1 est développée et appliquée aux huit espèces principales de la Mer Celtique. Pour chacune, les paramètres biologiques sont réactualisés ou calculés et des diagnostics sont effectués à l'aide de l'analyse de JONES (1981). Les gadidés, merlan et morue sont fortement tributaires des recrutements. L'exploitation du merlu est stable. Les stocks des espèces de fond : baudroies, cardine, raie fleurie et langoustine sont pleinement exploités ou légèrement surexploités. Le diagnostic d'ensemble est rassurant. Une première classification des flottilles basée sur les puissances de pêche est proposée. Droits : 1989 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1989/rapport-1562.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1562/ | Partager Voir aussi Puissances de pêche Rejet Espèce démersale Mer Celtique fishing power Discard Demersal species Celtic Sea Télécharger |
![]() | Etude d'une gestion optimale des pecheries de langoustines et de poissons demersaux en mer Celtique Auteur(s) : Laurec, Alain Charuau, Anatole Perodou, Jean-bernard Nedelec, Daniel Biseau, Alain Durand, Jean-louis Rivoalen, Jean-jacques Dupouy, Herve Résumé : The general study, scheduled from 1984 to 1986, aims at providing a judgement about the fisheries in the Celtic Sea. This area has been chosen because it is frequented by EEC vessels with, for the time being, a large majority of French vessels. Activities there are easier to monitor than anywhere else as coastal fisheries are little developed in the area. The final product will consist of a certain number of hypotheses about the planning strategies that could be implemented in the Celtic Sea. The main idea is, firstly, to conduct analytical studies, stock by stock, in order then, to synthesize them into a model integrating the interactions between fleets in relation to their target species. A bio-economical model, deriving from the latter, will enable the simulation of the consequences of the current planning procedures on the management of stocks and vessels. L'étude générale, programmée de 1984 à 1986, vise à fournir un avis sur les pêcheries de Mer Celtique. Cette zone a été choisie car elle est fréquentée par les flottilles de la CEE avec cependant, pour le moment, une dominante française quasi exclusive. Les activités qui s'y exercent peuvent être cernées plus facilement que partout ailleurs car les pêcheries côtières sont très peu développées. Le produit final consistera dans la présentation d'un certain nombre d'hypothèses sur les stratégies d'aménagement adaptables à la Mer Celtique. La voie choisie consiste, dans un premier temps, dans des études analytiques, stock par stock, puis dans leur synthèse dans un modèle intégrant les interactions entre flottilles en relation en particulier avec la recherche des espèces-cibles. Un modèle bio-économique, dérivé du précédent, permettra de simuler les conséquences des procédures habituelles d'aménagement sur la gestion des stocks et des flottilles. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1985/rapport-3671.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3671/ | Partager Voir aussi monk cuckoo ray blue whiting cod hake ling common dab data bases fishing statistics French fisheries Télécharger |
![]() | Devenir de la chlordécone dans les réseaux trophiques des espèces marines consommées aux Antilles (CHLORETRO) Auteur(s) : Bodiguel, Xavier Bertrand, Jacques Fremery, Juliette Résumé : La chlordécone est un insecticide organochloré qui a été utilisé aux Antilles de 1972 à 1993 afin de combattre un charançon s’attaquant aux racines des bananiers. Très persistant dans le milieu, la molécule est véhiculée des terres contaminées vers les systèmes aquatiques par le biais des matières particulaires fines, contaminant ainsi le milieu marin côtier. L’objectif de l'étude était de caractériser le devenir de la chlordécone dans les réseaux trophiques de la macrofaune côtière. Il s'agissait en particulier de tenter d’identifier ses voies d’entrée à partir des apports terrigènes et sa propagation au sein de ces réseaux. Le modèle d'étude est une baie de la Martinique, avec les herbiers à phanérogamme comme système de production primaire.
Les résultats obtenus ont montré que les apports terrigènes ont une influence sur les niveaux de contamination de la faune marine, les individus d’une même espèce et aux caractéristiques comparables apparaissant plus contaminés lorsqu’ils sont proches des exutoires des rivières que lorsqu’ils en sont plus éloignés. Cette contamination présente une bioamplification le long des réseaux trophiques, depuis les producteurs primaires jusqu’aux espèces de rang trophique élevé tels que les carnivores de deuxième ordre (facteur de bioamplification trophique estimé entre 1,4 et 1,9). Le lieu de vie et le mode d’alimentation ont ainsi été identifiés comme jouant une rôle important sur les niveaux de contamination.
Des phénomènes de bioaccumulation ont été avérés chez deux espèces pour lesquelles le niveau de contamination par la chlordécone est élevé, Chloroscombrus chrysurus et Callinectes danae. Mais cette caractéristique ne s’applique pas à toutes les espèces étudiées. Une diminution des niveaux de contamination a même été observée au cours de la vie de la langouste blanche Panulirus argus. Elle est principalement attribuée à une migration de l’espèce vers le large entre les phases juvéniles et adultes.
Le présent rapport apporte ainsi des connaissances nouvelles sur les modalité de transfert de la chlordécone en milieu marin, en particulier sur la capacité de transfert de la molécule dans les réseaux trophiques, sur la capacité des organismes à la bioaccumuler ainsi que sur l'influence du mode de vie et de l’alimentation des espèces sur leurs niveaux de contamination. Il met en évidence le rôle de l’écologie des espèces dans les niveaux de contamination. Malgré les progrès accomplis, ces résultats restent encore fragmentaires. Droits : 2011 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00036/14684/11986.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00036/14684/ | Partager |
![]() | Clé de détermination commentée des langoustes et des scyllares de la Martinique Auteur(s) : Farrugio, Henri Éditeur(s) : ISTPM Résumé : Considérées pendant longtemps comme des animaux de peu d'intérêt commercial à la Martinique, les langoustes y sont aujourd'hui des crustacés très recherchés, en particulier par les restaurateurs et les complexes hôteliers qui se multiplient rapidement dans le cadre de l'essor touristique martiniquais. Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1975-05 , Vol. 247 , P. 1-9 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1975/publication-7111.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/7111/ | Partager |
![]() | Consequences des recents changements de maillage sur les rendements de la flotille langoustiniere lorientaise en Mer Celtique Auteur(s) : Morizur, Yvon Charuau, Anatole Éditeur(s) : ICES-CM-1981/K:36 Résumé : Some trawlers from Lorient (France) are fishing for Nephrops at the North of 48th parallel. During the last years, the mesh size of their cod-end changed twice. It increased from 45 mm to 60 mm at the end of year 1978 and to 70 mm at the end of year 1979.'. Whereas the change to 60 mm seems to have no immediate- effect on Nephrops landings, the increase from 60 mm to 70 mm results in a loss in Nephrops landings of 30-40 %. That loss in Nephrops landings goes with an increase in some by-catches species as whiting, cod and hake. Les langoustiniers Lorientais travaillant au nord du 48ème parallèle ont subi successivement deux augmentations de maillage. Ils sont passés du 45 mm au 60 mm en fin d'année 1978 puis au 70 mm en fin d'année 1979. Alors que le passage au 60 mm ne s'est pas fait sentir, le passage de 60 au 70 mm a provoqué une baisse des rendements en langoustine de 30-40 %. Cette baisse des rendements s'est accompagnée d'une augmentation des rendements de certains poissons comme le merlan, la morue et le merlu. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1981/acte-2345.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2345/ | Partager Voir aussi ANE, Celtic Sea Nephrops Malacostraca Catch statistics Crustacean fisheries Yield Fishery management Mesh regulations Télécharger |
![]() | Observations sur deux langoustes de la Martinique - Panulirus Argus et Panulirus Guttatus - Premières données biométriques et étude comparée de leurs croissances relatives Auteur(s) : Farrugio, Henri Éditeur(s) : ISTPM Résumé : Parmi les cinq espèces de langoustes recensées à la Martinique, le "homard blanc", Panulirus argus (LATREILLE, 1804) et le "homard bissié", Panulirus guttatus (LATREILLE, 1804), sont de loin les plus abondantes et représentent la quasi-totalité des apports de la pêche de crustacés. Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1975-05 , Vol. 247 , P. 11-20 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1975/publication-7110.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/7110/ | Partager |
![]() | Contribution à l'étude du stock de langouste Panulirus Argus en Martinique Auteur(s) : Clairouin, Noël Éditeur(s) : ISTPM Résumé : La demande en langoustes sur le marché antillais a considérablement augmenté ces dernières années, principalement en raison de l'essor du tourisme. Conscients de l'intérêt économique représenté par cette espèce, dont le prix de vente moyen est de 50 F/kg, les professionnels ont accentué leur effort de pêche en continuant d'exploiter la zone côtière (fonds inférieurs à 10 m). Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1980-03 , Vol. 300 , P. 7-18 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1980/publication-7168.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/7168/ | Partager |
![]() | Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
![]() | Contribution à la connaissance de la sexualité des langoustes Panulirus Guttatus et Panulirus Argus dans les eaux Martiniquaises Auteur(s) : Farrugio, Henri Éditeur(s) : ISTPM Résumé : A la Martinique, une part importante de l'effort de la pêche artisanale porte sur l'exploitation du "homard blanc", Panulirus argus (LATREILLE, 1804) et du "homard bissié" ou "brésilenne", Panulirus guttafus (LATREILLE, 1804) qui représentent plus de 90 % des apports en langoustes de la région (fig. 1 ). Les résultats des pêches expérimentales réalisées du mois d'octobre 1974 au mois de septembre 1975 par l'I.S.T.P.M. sur le plateau continental atlantique martiniquais permettent de préciser pour la première fois un certain nombre de points concernant la sexualité des deux espèces dans ces eaux (en particulier : époques de reproduction, première maturité et fécondité). Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1976 , Vol. 254 , P. 1-11 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1976/publication-7118.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/7118/ | Partager |
![]() | Evaluation of trawling disturbance on macrobenthic invertebrate communities in the Bay of Biscay, France: Abundance biomass comparison (ABC method) Auteur(s) : Vergnon, Rémi Blanchard, Fabian Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : The necessity to move from a traditional fishery management to an ecosystem approach is now acknowledged. Indicators are required to support the development of this approach. For example, community indicators have been proposed to assess the impact of fishing. We tested here the applicability of one such community indicator, the abundance-biomass comparison (ABC method), as a measure of the impact of bottom trawling (years of sampling: 2001 and 2003) on the benthic invertebrates-typically starfishes, crabs, squat lobsters, shrimps and large hard-shelled molluscs-of "Grande Vasiere", a major French fishing zone, in the Bay of Biscay. The ABC method is generally used as an impact indicator for different types of physical, biological and anthropogenic disturbances on benthic communities. This method is based on the assumption that increasing disturbance shifts communities from dominance by large-bodied species with low turnover rates toward dominance by small-bodied species with high turnover rates. At less disturbed areas the average biomass of individuals is greater than at more heavily disturbed areas. The ABC method measures this effect by comparing the ranked distributions of abundance and biomass within a given community. We applied the ABC method and compared the size structure and the species diversity at two areas exposed to moderate and high bottom trawl effort. Species diversity was lower in the most exploited area. The highly trawled area was dominated by opportunistic organisms, mainly one species of swimming crab Liocarcinus depurator, one species of squat lobster Munida rugosa and Norway lobsters Nephrops norvegicus, which are large-bodied species. Consequently, the results of the ABC method were inconsistent with the theoretical expectation for these particular macrofaunal communities and the measured levels of fishing intensity. La nécessité de passer d'une gestion monospécifique des pêches à une approche écosystémique est largement reconnue. Pour mettre en place une telle approche, des indicateurs ont été proposés afin d'estimer l'impact de la pêche sur les communautés. Nous avons testé l'efficacité de l'un de ces indicateurs, la comparaison abondance-biomasse (méthode ABC), pour mesurer l'impact du chalutage de fond (année d'échantillonnage : 2001 et 2003) sur les communautés de la macrofaune benthique de la Grande Vasière, golfe de Gascogne (typiquement des crabes, étoiles de mer, des galathées, de gros mollusques à coquille dure). La méthode ABC est généralement utilisée comme un indicateur d'impact de différents types de perturbations physiques, biologiques et anthropiques sur les communautés benthiques. Cette méthode est basée sur l'hypothèse qu'un régime de perturbation croissant entraîne une modification de la structure des communautés qui deviennent graduellement dominées par des espèces opportunistes de petite taille caractérisées par un renouvellement rapide. Dans une communauté modérément perturbée, la biomasse moyenne des individus est ainsi plus grande que dans une communauté fortement perturbée. La méthode ABC mesure cet effet en comparant les distributions en biomasse et densité dans chaque communauté. Nous avons appliqué la méthode ABC et étudié la structure en taille et la diversité spécifique des communautés benthiques en comparant deux zones, l'une soumise à un effort de pêche modéré et l'autre à un important effort de pêche. La diversité spécifique était plus faible sur les sites fortement chalutés. Ces sites étaient dominés par des organismes opportunistes de grande taille, principalement une espèce de crabe nageur Liocarcinus depurator, une espèce de galathée Munida rugosa et des langoustines Nephrops norvegicus. Dans ces conditions, les résultats de la méthode ABC n'étaient pas cohérents avec la théorie pour ces communautés de macro-invertébrés benthiques et les efforts de pêche mesurés. Aquatic Living Resources (0990-7440) (EDP Sciences), 2006-07 , Vol. 19 , N. 3 , P. 219-228 Droits : 2006 EDP http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/publication-2133.pdf DOI:10.1051/alr:2006022 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2133/ | Partager Voir aussi Atlantic Ocean Inter annual variability Density Macrobenthos ABC method Fishing impact Indicator Bottom trawl survey Télécharger |