Towards multidisciplinary indicator dashboards for coral reef fisheries management Auteur(s) : Clua, Eric Beliaeff, Benoit Chauvet, Claude David, Gilbert Ferraris, Jocelyne Kronen, Mekhi Kulbicki, Michel Labrosse, Pierre Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : The diversity of reef ecosystems, the multiplicity of reef resource uses and the breadth of the range of the island socio-cultural contexts concerned make coral reef fisheries (CRF) management in the South Pacific a complex task. The health and state of the targeted resources depend both on ecosystem characteristics (as determined by ecological and biological factors) and on fishing pressure, whose effects are only partly known. Increasing harvests from commercial and recreational fishing increasingly overlap with traditional Subsistence activity, creating an important CRF management challenge. This paper presents a new approach to CRF assessment and monitoring by providing a set of multidisciplinary indicators. The fisheries system is assessed from three different viewpoints: ecology of targeted populations, exploitation and the broader socio-econornic fishery context. The use of complementary indicators chosen from each of these fields could balance the chronic lack of human and financial resources for the management of these fisheries. We suggest the use of these indicators through an assessment grid or an indicator dashboard specifically adapted to given situations and management objectives determined through a participatory approach. The operational efficiency of this dashboard depends on i) dialogue between users, ii) the objectivity of the proposed monitoring, iii) the Visual transcription of divergent/convergent interests amongst stakeholders, and iv) stakeholder involvement in the decision-making process. The use and constraints of such a tool are described with reference to Ouvea atoll (New-Caledonia, South Pacific) for which an analysis of available indicators for assessing fisheries status is presented. La diversité des écosystèmes coralliens, la multiplicité des modalités d'exploitation de leurs ressources et l'hétérogénéité des contextes socio-culturels insulaires rendent complexe la gestion des pêcheries récifo-lagonaires du Pacifique sud. La santé et l'évolution de ces ressources dépendent, d'une part, des caractéristiques propres de l'écosystème (obéissant à des facteurs biologiques et écologiques) et, d'autre part, de la pression de pêche dont certains effets seulement sont établis. La pêche traditionnelle aux fins de subsistance est aujourd'hui concurrencée par des activités à visées commerciales et récréatives, qui accroissent les prélèvements et soulèvent de nouveaux enjeux de gestion. L'article propose une approche pour l'évaluation et le suivi de ces pêcheries basée sur un ensemble d'indicateurs pluridisciplinaires. Le système « Pêche » est analysé de trois points de vue complémentaires : l'écologie des peuplements exploités, l'exploitation halieutique sensu stricto et le contexte économique et social plus large des pêcheries. La mise en place d'indicateurs issus de ces trois domaines vise à compenser le manque chronique de moyens financiers et humains pour la gestion des pêcheries coralliennes des îles du Pacifique sud. Nous suggérons que leur utilisation s'effectue au travers d'une grille d'évaluation ou tableau de bord répondant à des situations précises et des objectifs de gestion définis lors d'une approche participative. La portée opérationnelle de ce tableau de bord de gestion de la pêche repose sur i) la concertation engagée entre les usagers, ii) l'objectivité du suivi préconisé, iii) la transcription visuelle des intérêts convergents et/ou divergents des acteurs, et iv) leur implication dans le processus de décision. Les modalités et contraintes d'application de cet outil sont décrites sur l'exemple de l'atoll d'Ouvéa (Nouvelle-Calédonie, Pacifique Sud), pour lequel une analyse des indicateurs disponibles pour décrire l'état des pêcheries a été réalisée. Aquatic Living Resources (0990-7440) (EDP Sciences), 2005-07 , Vol. 18 , N. 3 , P. 199-213 Droits : 2005 EDP Sciences, IFREMER, IRD http://archimer.ifremer.fr/doc/2005/publication-716.pdf DOI:10.1051/alr:2005026 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/716/ | Partager |
Évaluation et suivi de la biodiversité dans l’île de Moorea, Polynésie française : approche méthodologique appliquée aux écosystèmes terrestres et marins Auteur(s) : Chevillotte, Hervé Meyer, Jean-Yves MELLADO-FORICHON, Tiscar Florence, Jacques EMMANUELLI, Esther HABERT, Élisabeth Galzin, René Ferraris, Jocelyne Auteurs secondaires : IFI, MSI team; IRD, UMI 209 UMMISCO ; Modélisation et Simulation Informatique de systèmes complexes (MSI) ; IFI - IFI Délégation Régionale à la Recherche et à la Technologie en Polynésie Française (DRRT PF) ; Délégation Régionale à la Recherche et à la Technologie (DRRT) GEKKO études Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) CPIE Bassin de Thau Institut de Recherche pour le Développement (IRD [France-Nord]) Laboratoire d'Excellence CORAIL (LabEX CORAIL) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - École des hautes études en sciences sociales (EHESS) - École pratique des hautes études (EPHE) - Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER) - Université de la Réunion (UR) - Université de la Polynésie Française (UPF) - Université de Nouvelle Calédonie - Institut d'écologie et environnement Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (CRIOBE) ; Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) - École pratique des hautes études (EPHE) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Société nationale de protection de la nature Résumé : International audience The island of Moorea in French Polynesia is representative of a relatively well preserved small tropical oceanic island but both its terrestrial and marine ecosystems are currently under strong anthropogenic pressures. The terrestrial ecosystems are facing an increasing urbanization, and the destruction and modification of their natural habitats by cultivation and forestry plantations, accidental or intentional fires, and particularly by the invasion of alien plant and animal species. Coastal areas and reef ecosystems are threatened by shoreline artificialization, sedimentation due to soil erosion, increasing uses of marine and lagoon resources and frequency of coral bleaching events. A significant erosion of terrestrial and marine biodiversity is observed on the island since the last decades. In the context of the Land Management Plan (PGA) and Marine Area Management Plan (PGEM) recently set up in the island by local authorities, scientific surveys and inventories were made in 2006 in order to assess the status of terrestrial biodiversity (vascular plants) and marine biodiversity (reef fishes) and compare areas with different anthropogenic pressures. Studies conducted on the flora and the vegetation at low and middle elevation along altitudinal transects show that the plant invasion process is related to climatic and topographic factors, and species autoecology. The marine study aims to compare the protected areas with control areas in order to test the effectiveness of protection measures and to propose a streamlined monitoring protocol. A methodological study in both terrestrial and marine ecosystems was conducted in order to propose biodiversity indicators which are crucial for decision making in conservation and sustainable development of island biodiversity. We used Geographic Information System (GIS) as a fast and intuitive tool for mapping indicators and their variability. This methodological approach developed on the island of Moorea could be used as a model for other tropical islands Moorea est une petite île océanique tropicale de la Polynésie française relativement bien préservée, mais dont les écosystèmes terrestres et marins sont actuellement soumis à de fortes pressions anthropiques. Le milieu terrestre est confronté à une urbanisation croissante, à la destruction ou à la modification des habitats naturels pour l’extension des cultures ou des plantations forestières, aux incendies volontaires ou accidentels, et particulièrement à l’invasion d’espèces végétales et animales introduites. Les zones côtières et les récifs coralliens sont menacés par de multiples perturbations telles que l’artificialisation des lignes de rivage, l’apport de sédiments dus à l’érosion des sols, l’augmentation des usages des ressources marines et lagonaires et de la fréquence des phénomènes de blanchissement du corail. Une érosion sensible de la biodiversité terrestre et marine de l’île est observée depuis les dernières décennies. Dans le cadre du Plan Général d’Aménagement (PGA) et du Plan de Gestion de l’Espace Maritime (PGEM) mis en place par les autorités locales, des inventaires scientifiques ont été réalisés en 2006 dans le but d’évaluer l’état de la biodiversité terrestre (plantes vasculaires) et marine (poissons récifaux) et de comparer des zones soumises à différentes perturbations. Les études réalisées sur la flore et la végétation de basse et moyenne altitude le long de transects altitudinaux montrent des processus d’invasion végétale différents en relation avec les facteurs climatiques, topographiques et autoécologiques des espèces. Les études en milieu marin visent à comparer des aires protégées à des aires témoins afin de suivre l’efficacité des mesures de gestion. La réflexion méthodologique menée parallèlement sur les deux écosystèmes a pour but d’illustrer différents indices de biodiversité nécessaires à la prise de décision en matière de conservation ou de développement durable de la biodiversité insulaire et de réaliser un état de référence pour établir un diagnostic sur l’état de la biodiversité. La représentation cartographique des indices à l’aide d’un SIG, illustrée dans cette étude avec la richesse spécifique terrestre et marine, permet une lecture intuitive et rapide de la variabilité de cet indice dont la restitution est basée sur une standardisation du nombre d’espèces. Cette approche méthodologique développée sur l’île de Moorea pourrait servir de modèle pour d’autres îles tropicales EISSN: 2429-6422 hal-01306285 https://hal-univ-perp.archives-ouvertes.fr/hal-01306285 | Partager |
Catalogue descriptif des poissons vénéneux du banc de Saint Barthelemy (Antilles françaises) Auteur(s) : Morice, Jean Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The Caribean Sea ichthyofauna, like that of all tropical and subtropical seas, contains venomous fishes some of which can cause certain forms of ichthyosarcotoxism.The first people to notice, at their expense, the existence of these dangerous animals in the waters of the West Indies were the conquistadores who settled in Haïti and Cuba after Christopher COLOMBUS. As these men were not well provided by fresh supplies from their far away home-as related by many chroniclers-they had to live on local food resources. Originally, terrestrial fauna, in these islands, was very lacking as far as big mammals go, and birds bigger than a pigeon were rare. As a consequence, Spanish sailors and soldiers ate mostly seafood, fish, crustaceans and molluscs that abounded in the clear waters of the Caribean shores. (The introduction of European mammals: bovines, ovines, caprines and porcines, but also poultry, only happened many years later-cattle raising only developed when the conquistadores were well settled and land had been divided-initial protid production was not sufficient to cover the Spaniards' needs.... La faune ichthyologique de la Mer des Antilles, comme celle de toutes les mers des regions tropicales et subtropicales, contient des poissons vénéneux, causes de certaines formes d'ichthyosarcotoxisme. Les premiers qui s'aperçurent, à leurs dépens, de l'existence de ces animaux dangereux dans les eaux des Indes occidentales furent les conquistadores qui s'installèrent en Haïti et à Cuba après les découvertes de Christophe COLOMB et de ses lieutenants. Ces hommes, souvent fort mal ravitaillés par leur trop lointaine métropole -tous les chroniqueurs de l'époque en font foi -furent obligés d'utiliser les ressources alimentaires locales. Comme à l'origine, la faune terrestre des îles était très pauvre en grands mammifères et que les oiseaux plus volumineux qu'un ramier étaient rares, les soldats et les marins espagnols consommèrent surtout les fruits de la mer : poissons, crustacés et mollusques qui abondaient dans les eaux claires des rivages antillais. (L'introduction des mammifères européens: bovins, ovins, caprins et porcins, comme des oiseaux de basse-cour, fut relativement tardive; l'élevage ne se développa que lorsque les conquérants de l'Eldorado furent installés et que la terre fut partagée; la production initiale de protides était très nettement insuffisante pour couvrir les besoins des Espagnols.) L'un des animaux les plus faciles à capturer était -et l'est encore -le-« burgo », Linona pica L., gros gastéropode de la famille des Trochidés qu'il suffisait de récolter à la main sur les récifs coralliens ou les rochers qui bordaient les plages; l'abondance de la distribution de ce gros bigorneau est encore telle à l'heure actuelle qu'il forme une ressource permanente appréciée; dans certaines petites îles très mal ravitaillées: Los Hermanos et La Blanquilla dans les Antilles vénézuéliennes; Saint-Barthélémy, La Désirade, dans les Antilles françaises, etc., où le « burgo » constitue une partie importante de la ration alimentaire. Il arrivait à Cuba, que sa consommation soit la cause d'accidents gastro-intestinaux et neuraux qui furent groupés par les Espagnols sous le nom de "ciguatera", le mollusque lui-même étant appelé "cigua", (II faut noter que les « burgos » récoltés sur certains îlots et récifs de la côte méridionale de Saint-Barthélemy sont la cause de troubles analogues à ceux qui furent décrits par les chroniqueurs des XVe et XVIe siècles) Le vocable s'est étendu ensuite, dans le langage populaire, aux troubles digestifs et aux troubles neuraux ressentis après l'ingestion de différentes espèces de poissons vénéneux, espèces qui se révélèrent malheureusement relativement nombreuses dans les eaux des Grandes Antilles, Le auteurs anciens, repris par COUTIÈRE dans sa thèse (1899) décrivent également des cas d'intoxications graves depuis le début de l'occupation des Petites Antilles par les Européens, intoxications attribuées pour la plupart aux barracudas, aux balistes, aux murènes, à certains clupes, aux carangues comme à un certain nombre d'espèces de « poissons rouges ». Les naturalistes modernes, d'ARCISZ (1950) à RANDALL (1958), donnent la liste scientifique des espèces incriminables dans la Mer des Antilles. Il n'existe actuellement aucun manuel en langue française permettant la détermination des poissons marins et des espèces dulçaquicoles des Petites Antilles, Le naturaliste est obligé, pour identifier les poissons, de recourir à des ouvrages américains ou hollandais, ou encore à des monographies toutes rédigées en langue anglaise. Ces livres, à de très rares exceptions près, sont anciens et difficiles à trouver en librairie étant presque tous épuisés ou rares. La publication que nous présentons ici n'a pas la prétention de pallier l'inexistence de documents en langue française sur l'ensemble de la faune ichthyologique antillaise; elle n'a pour but que de fournir au personnel chargé du contrôle du conditionnement et des marchés, aux armateurs à la pêche désireux de se renseigner sur les possibilités locales, comme à quelques esprits curieux, une documentation suffisante et illustrée, pour permettre une identification sûre et rapide des espèces dangereuses. Cette étude est née d'un besoin précis : les pêcheurs des Antilles françaises, maintenant guidés par une assistance technique qui reprend élémentairement les bases de la profession, se sont heurtés très rapidement au fait suivant : il était nécessaire de créer un conditionnement des produits de la pêche car quelques espèces de poissons commerciaux, saines dans certaines régions, sont vénéneuses dans d'autres, géographiquement toutes voisines, et doivent être éliminées du marché. Pour cela il fallait établir avec précision quelles espèces pouvaient être dangereuses, et donner aux pêcheurs, aux marchands et au public l'image exacte des formes incriminables. Si une espèce donnée peut contenir des individus vénéneux, tous les individus de cette espèce ne sont pas dangereux et des spécimens de la même espèce incriminables en un point ne le seront pas dans d'autres lieux de pêche. POEY (1866) a écrit: « ... il n'y a pas un poisson suspect sur dix mille... » Cela est sans doute vrai si l'on envisage le stock constitué par une espèce, mais ne l'est plus si l'on considère les concentrations géographiques. A travers l'expérience que nous avons acquise à Saint-Barthélemy, nous pouvons affirmer avec certitude que les poissons vénéneux sont bien groupés en isolats cernés par des frontières géographiques précises. De plus il apparaît très nettement que les poissons âgés, donc ayant atteint un certain poids, sont seuls responsables des accidents ciguatériques les plus graves. Le fait que l'ichthyologiste cubain POEY, 1866, ait imposé l'interdiction des poissons pesant plus de trois livres dans les espèces suspectes sur le marché de La Havane est très significatif. Un fait statistique observé à Saint-Barthélemy vient corroborer les notions précédemment énoncées. Un certain nombre de canots de pêche à la ligne à main, travaillant à l'accore méridional du banc de Saint-Martin, capturait surtout des « oreilles noires » (Lufianus buccanella (c. et V.), 1828) et des « vivaneaux » (L. vivanus (c. et V.), 1828) ; le poids des poissons vidés acceptés par le service de contrôle de la coopérative des pêcheurs de Gustavia avait été fixé à 1 500 g; des poissons de poids bien supérieurs à ce plafond ayant été acceptés par le conditionnement en janvier et février 1963, toute une série d'intoxications graves de type ciguatérique se produisit à Basse-Terre et à Pointe-à-Pitre de La Guadeloupe, lieux principaux de consommation du poisson capturé sur le banc de Saint-Martin. Le poids des poissons vidés exportables ayant été ramené à 1 500 g. les intoxications cessèrent. Il reste à étudier l'étiologie de la «ciguatera », forme la plus commune d'ichthyosarcotoxisme notée aux Antilles. L'accumulation des observations et des notes prises à propos des cas observés à Saint-Barthélemy, à La Guadeloupe, comme à La Martinique (1950) ainsi que les dissections effectuées sur les poissons capturés par les pêcheurs de Saint-Barthélemy nous permettront peut-être de conclure bientôt à ce sujet. Enfin. il faudra trouver le test biochimique simple et précis permettant de déterminer rapidement si un poisson considéré comme « redouteux» est vénéneux ou non. (Les poissons incriminables sont désignés sous le nom de poissons «redouteux» dans le patois de Saint-Barthélemy; la « ciguatera » est nommée « mal poisson ».) Les appellations vernaculaires créoles des espèces vénéneuses ont été établies à partir des notes prises depuis 1950. Cette liste est loin d'être exhaustive car il n'y a pas de domaine plus ingrat que la synonymie vernaculaire. Les appellations américaines, britanniques et hollandaises ont été prises dans les ouvrages publiés d'une part par le Fish and Wildlife Service (laboratoire de Biologie marine de Miami), et d'autre part par la Commission des Caraïbes. Kent House, à La Trinidad. 1959. relayée ensuite par le Secrétariat central de l'Organisation des Caraïbes, 1961. Hato Rey. Porto-Rico. Enfin. nous avons pu établir l'équivalence vernaculaire des noms de poissons utilisés à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin grâce à l'aimable collaboration du Dr PETIT, chef de l'hôpital de Marigot à Saint-Martin. Les bases de la systématique que nous avons utilisées, pour replacer les espèces décrites dans un cadre cohérent. sont celles qui sont exposées par BERTIN et ARAMBOURG (1958) dans le troisième fascicule du tome treize du Traité de Zoologie publié sous la direction du Pr P. GRASSÉ: nous y avons fait de larges emprunts. (OCR non contrôlé) Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1965-03 , Vol. 29 , N. 1 , P. 1-130 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1965/publication-4004.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4004/ | Partager |
Les touristes sont-ils plus exigeants que les résidents en matière de protection du littoral ? Le cas de la Martinique Auteur(s) : Failler, Pierre Pètre, Élise Borot de Battisti, Adeline Binet, Thomas Violas, Laura Maréchal, Jean-Philippe Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’article présente les différences de perception entre les touristes et les résidents en matière de protection de l’environnement marin et côtier. Il s’appuie sur les résultats des études menées à l’échelle de la Martinique en 2010 dans le cadre de l’évaluation de la valeur économique et sociale des récifs coralliens et écosystèmes associés et à celle de la commune du Prêcheur en 2011 dans le cadre de la mise en place de la réserve marine régionale. Il met en exergue les éléments qui composent les disparités de perception et de souhaits quant aux mesures de gestion des espaces littoraux. Il montre toutefois que la création d’une aire marine protégée dans la commune du Prêcheur emporte l’adhésion de tous. The article presents the differences in perception between the tourists and residents regarding the protection of the marine and coastal environment. It is based on the results of studies conducted across Martinique in 2010, in the framework of the evaluation of the economic and social value of coral reefs and associated ecosystems, and at the level of the rural community of le Prêcheur in 2011, in the context of the implementation of the regional marine reserve. It highlights the elements that compose the disparities of perception and wishes with respect to coastal areas management measures. It shows, however, that the creation of a marine protected area in the commune of le Prêcheur has the unanimous support of all. Martinique Prêcheur Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9351 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9351 | Partager |
Toward a New Tourism Policy in the French West Indies: The End of Mass Tourism Resorts and a New Policy for Sustainable Tourism and Ecotourism Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : In this study, we propose to analyze the limits of mass tourism in the French Antilles, specifically the decline of tourism, economic limits, and ecological degradation). The recognition of these limits is overdue, and signals a need to define another model for tourism development.The popular coastal sector in the south of Martinique has been subject new regulations to protect marine resources. These regulations require the development of new practices and a greater level of awareness for tourists, for example, around coral reefs and mangroves. Ecotourism programs aim to demonstrate to visitors the forests rich natural resources and biodiversity in general. It also features the inclusion of small rural businesses that benefit from additional sources of revenue as a result of ecotourism.The situation in the French Antilles is complex: Urbanization is fraught with serious consequences for the coastline. Tourism products currently being marketed on the island are not competitive (particularly against the political dynamics of the neighbouring island of Dominica). Ecotourism and sustainable tourism are just beginning to develop in such destinations, where tourism has been declining in the last ten years. The situation of the French Antilles is paradoxical in a region that generally has a very favourable tourism. Assessing these limits through the scope of ecotourism helps to highlight the causes of these difficulties and to adapting to new tourism practices. Dans le cadre de cette étude, l’accent est mis sur les limites du tourisme de masse dans les Antilles françaises (dépréciation du tourisme, les contraintes économiques et les nuisances écologiques). La reconnaissance de ces limites est à l'origine de la prise de conscience tardive de la nécessité de définir un autre modèle de développement touristique.Dans le sud de la Martinique, le secteur le plus populaire du littoral, de nouvelles règlementations sont mises en place pour protéger les ressources marines. Cela nécessite le développement de nouvelles pratiques et de sensibilisation des touristes notamment autour des récifs coralliens et les mangroves. Les programmes autour de l'écotourisme visent également à montrer aux visiteurs la richesse des ressources forestières et de la biodiversité en général. Il comprend également les petites entreprises rurales qui reçoivent de nouveaux revenus grâce au tourisme.La situation est complexe dans les Antilles françaises: l'urbanisation est lourde de conséquences importantes sur la côte. Les produits touristiques commercialisés actuellement ne sont pas compétitifs (notamment contre la dynamique politique de l'île voisine de la Dominique). L'écotourisme et le tourisme durable commencent tout juste à se développer dans ces destinations où le tourisme classique est en difficulté depuis une dizaine d’années ; situation assez paradoxale au regard du dynamisme de ce secteur d’activité dans la région. En el contexto de este estudio, nos proponemos analizar los límites del turismo de masas en las Antillas Francesas (depreciación del turismo, las limitaciones económicas, ecológicas y las molestias). Este reconocimiento de esos límites está en el origen de la conciencia tardía de la necesidad de definir otro modelo de desarrollo turístico.En el sector costero de la más popular, como en el sur de Martinica, se pone en la normativa nuevo lugar para proteger los recursos marinos. Esto requiere el desarrollo de nuevas prácticas y la sensibilización de los turistas, por ejemplo, alrededor de los arrecifes de coral y los manglares.Programas en torno al ecoturismo también tienen como objetivo dar al visitante la riqueza de los recursos forestales y la biodiversidad en general. También incluye las pequeñas empresas rurales que reciben los nuevos ingresos a través del turismo.Pero la situación es compleja en las Antillas francesas: la urbanización está llena de importantes consecuencias para la costa. Productos turísticos que se comercializan actualmente no son competitivos (en particular, contra la dinámica política de la cercana isla de Dominica). Ecoturismo y desarrollo sostenible están empezando a desarrollar en este destino turístico, donde el turismo está en problemas en los últimos diez años.Esta situación es bastante paradójico en un turismo regional muy favorable. Sin lugar a dudas, pensando en el ecoturismo contribuye a identificar los destinos de estos retrasos y dificultades para adaptarse a nuevas prácticas de turismo. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5262 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5262 | Partager |
La lecture publique a l’épreuve du territoire, un défi pour la Guyane de demain ? Auteur(s) : Manga, Blaise Bitegue Dit Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Les mutations continues de l’environnement culturel des habitants de Guyane favorisent une prise de conscience des attentes des populations locales et de leur demande sociale en matière de lecture publique. Cela devrait à terme susciter l’émergence d’un public « avisé » malgré l’influence de la tradition orale. Par conséquent, face à la complexité du terrain sociologique, il est nécessaire de modifier les stratégies des acteurs et de les adapter aux réalités sociales et à la vie quotidienne des populations concernées. Pour atteindre ces objectifs, sur quelles représentations sociales peuvent reposer les interventions des acteurs ? Cette question trouvera sa réponse dans une perception objective de la réalité sociale des populations locales. The ongoing evolutions of the cultural environment of Guianese people promote awareness of the expectations of local people and their social demand for public reading. This should eventually lead to the emergence of a public informed despite the influence of oral tradition. Therefore, given the complexity of the sociological field, it is necessary to change the players' strategies and adapt to social realities and daily lives of the people concerned. What social representations should the performances of actors be based on in order to reach these objectives? The answer to that question will be found thanks to an objective look at the social reality of the local populations. urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4460 http://etudescaribeennes.revues.org/4460 | Partager |
Les écosystèmes marins de la Caraïbe : identification, diffusion et modes de gestion Auteur(s) : Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le milieu marin de la Mer des Caraïbes est composé de trois écosystèmes principaux : les récifs coralliens, les mangroves et les herbiers, qui abritent une faune et une flore exceptionnelles. Mais l’équilibre fragile de ces espaces est menacé par les nombreuses activités humaines qui les dégradent progressivement. Face aux enjeux socio-économiques qu’ils représentent pour les pays caribéens, ces derniers ont établi un cadre juridique à l’échelle régionale pour la protection et la gestion de leur ressource marine, la Convention de Carthagène. Après avoir dressé un tableau de la situation environnementale des principaux écosystèmes marins caribéens, il convient de faire un point sur les modes de gestion mis en œuvre pour les préserver. The marine environment of the Caribbean Sea is composed primarily of three main ecosystems: coral reefs, mangroves and seagrasses, home to fauna and flora. But the delicate balance of these areas is threatened by many human activities that deteriorate gradually deteriorated them. Deal with socio-economic issues around these resources, Caribbean countries have established a legal framework at the regional level to ensure the protection and management of marine resources (the Cartagena Convention). After drawing up an overview of the environmental situation of the main Caribbean marine ecosystems, it should present the management mode adopted to preserve them. Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4343 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4343 | Partager |
La tortue dans les Petites Antilles, entre valeur symbolique et enjeux économiques Auteur(s) : Ballot, Véronique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Durant des siècles, les tortues marines ont procuré une source importante de nourriture, notamment de protéines, pour les populations côtières ainsi qu’une source de revenus. Aujourd’hui, elles sont une composante importante de plusieurs cultures à travers le monde et revêtent une signification symbolique importante pour certaines populations insulaires, notamment dans les Petites Antilles.La raréfaction des populations de tortues de mer octroie à ces dernières un certain intérêt touristique, par exemple dans le cadre d’expériences écotouristiques. Cette espèce emblématique peut d’une certaine manière participer à la protection des océans et des récifs coralliens. Dans ce nouveau contexte, leur valeur économique et environnementale est reconsidérée. During centuries the marine turtles were considered an important resource for food and protein and for the coastal populations and were also a source of revenue .Today they are a major composition of many cultures around the world and have a very symbolical signification for some island populations in the lesser Antilles.The rarefactions of those turtles give them a certain interest for tourists for example and for ecotourism experiences. This symbolical aspect can participate in the protection of oceans and coral reefs this new context their value economical and environmental is re- considered. Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6656 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6656 | Partager |
Entre préservation et/ou mise en valeur de la ressource, quel avenir pour les Aires Marines Protégées en Province Nord de la Nouvelle-Calédonie ? Auteur(s) : Bodmer, Dolorès Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Cette étude permet une approche distincte de la réflexion sur les ressources marines dans le cadre d'une aire protégée. En effet, les écosystèmes marins sont essentiels, d’autant plus, qu’ils présentent en Nouvelle-Calédonie une grande richesse, notamment en termes de patrimoine culturel. Ce sont majoritairement les Kanak qui habitent sur la Côte Est de la Province Nord, où la Collectivité et le WWF collaborent à la mise en place de plusieurs aires marines protégées (AMP). Jusqu’à présent, la gestion coutumière Kanak a permis une relative préservation de ces écosystèmes dans un secteur littoral non soumis aux pressions de l’urbanisation, du tourisme ou de la navigation. L’étude s’attache à souligner les enjeux autour de la mise en place des AMP et des perspectives de développement local, sur le milieu marin et les populations locales. Il s’agit de voir comment cette expérimentation est envisagée par les différents acteurs (État, Province Nord, associations, coutumiers etc.) et de s’interroger sur les mécanismes de gouvernance. This study allows a distinct approach to thinking about the marine resources in a protected area. Indeed, marine ecosystems are essential, especially as they are in New Caledonia, particularly in terms of cultural heritage. It is mainly Kanak who live on the East Coast of the North Province, where the Community and WWF collaborate on the installation of several marine protected areas (MPAs). So far, the Kanak customary management allowed a relative preservation of these ecosystems in a coastal area not subject to the pressures of urbanization, tourism and navigation. The study aims to highlight the issues surrounding the establishment of MPAs and opportunities for local development on the marine environment and local populations. This is to see how this experiment is considered by the various actors (State, Northern Province, associations, etc. customary.) And to consider the mechanisms of governance. urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4513 http://etudescaribeennes.revues.org/4513 | Partager |
Dragons et lagons en Indonésie : tourisme et patrimoine sur l’île de Komodo Auteur(s) : Michel, Franck Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En Indonésie orientale, entre l’île de Sumbawa et celle de Florès, se trouve le parc national de Komodo, du nom de la principale île habitée par les fameux varans, un superbe espace naturel désormais préservé par l’UNESCO et entouré de récifs coralliens. Quelques familles de pêcheurs, la plupart musulmans, peuplent ce petit archipel aujourd’hui prisé par les touristes internationaux pour ses dragons et ses lagons. En réalité, les varans géants de Komodo ne sont pas les derniers témoins de la préhistoire, mais d’énormes lézards, impressionnants, très photogéniques et parfois dangereux.Un endroit idéal pour s’adonner à une forme singulière de tourisme d’aventure, même s’il est aujourd’hui plus de masse que de niche. Entre une plage balnéaire et une balade en mini croisière, quelques dizaines de milliers de touristes annuels viennent approcher ces drôles de dragons qui effraient autant qu’ils fascinent les visiteurs. Aussi, promeneurs, baigneurs et excursionnistes se croisent — le temps d’un frisson bien encadré, il est vrai dans un décor de rêve — dans ce parc national, tous animés par les mêmes volontés et curiosité de « voir pour de vrai » cette créature étrange qui stimule notre imaginaire rempli de dinosaures. In eastern Indonesia, between the island of Sumbawa and Flores that, is the Komodo National Park, named after the main island where the famous lizards are found, a beautiful natural area now protected by UNESCO and surrounded by reefs coral. Some families of fishermen, most Muslims inhabit this small archipelago prized today by international tourists for its dragons and lagoons. In reality, the giant Komodo dragons are the last witnesses of prehistory but huge lizards, impressive, photogenic and sometimes dangerous.An ideal place to indulge in a singular form of adventure tourism, although it is now more mass than niche. Between a seaside beach and a leisurely mini cruise, tens of thousands of annual tourists come to approach these funny dragons that scare as they fascinate visitors. Also, walkers, swimmers and hikers cross - time for a well supported thrill, it is true in a dream setting - in this national park, all driven by the same desire and curiosity to "see for real" this creature strange that stimulates our imagination filled with dinosaurs. Indonésie Komodo Bali Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7577 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7577 | Partager |
Patrimoine marin caribéen et perspectives écotouristiques : vers un développement durable des petites îles ? Auteur(s) : Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La mer des Caraïbes abrite une diversité de biotopes littoraux qui favorisent l’installation de trois écosystèmes - les récifs coralliens, les mangroves et les herbiers – riches et complexes. On y trouve également d’autres formations uniques tels les stromatolithes ou les trous bleus. Des conditions climatiques et océanographiques homogènes permettent à l’ensemble du bassin Caraïbe de constituer une unité sur les plans floristique et faunistique. Cette unité n’exclut pas une diversité biologique exceptionnelle avec notamment des espèces endémiques à la zone ; ce qui confère aux côtes des pays caribéens un intérêt écologique, paysager et scientifique certain. La reconnaissance sur le plan international et régional de l’importance de la Mer des Caraïbes mais aussi de sa fragilité a permis au milieu marin caribéen d’acquérir son statut de patrimoine naturel.En plus des services écosystémiques qu’elle rend (ressources halieutiques, protection des littoraux…), la Mer des Caraïbes constitue un atout indéniable dans le cadre du développement touristique de la zone aussi bien par le balnéaire que, plus récemment, par l’écotourisme. Ce dernier s’appuie généralement sur des aires marines protégées et doit permettre un développement durable des îles.A partir d’une étude de cas, le parc marin de Saba, l’objectif de cette étude est d’analyser les rapports entre patrimoine naturel marin et l’écotourisme, ainsi que les impacts économiques, sociaux et environnementaux de la mise en valeur de ces ressources. The Caribbean Sea is home to a diversity of coastal habitats that support the installation of three rich and complex ecosystems - coral reefs, mangroves and seagrasses -. There are also other unique formations such as stromatolites or blue holes. Oceanographic and climatic conditions allow homogeneous throughout the Caribbean basin to form a unit in terms of flora and fauna. This unit does not exclude an exceptional biological diversity, including species endemic to the area, which give the coasts of the Caribbean countries an ecological, landscape and some science. Recognition on the international and regional importance of the Caribbean Sea but also its fragile marine environment has allowed the Caribbean to gain its status as a natural heritage.In addition to the ecosystem services it render (fisheries, coastal protection ...), the Caribbean Sea is a definite asset in the development of tourism in the area by the seaside as well as, more recently, ecotourism. The latter is generally based on marine protected areas and should facilitate the sustainable development of islands.From a case study, the Saba Marine Park, the objective of this study is to analyze the relationship between natural heritage and marine ecotourism, as well as economic, social and environmental development of these resources. Saba Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5487 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5487 | Partager |
Etude de la complexité de la gestion des espaces publics à vocation de transport à Dakar (Sénégal) Auteur(s) : Wade, Cheikh Samba Tremblay, Rémy Ndiaye, El Hadji Mamadou Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Résumé : L’organisation et de la gestion des espaces publics en milieu urbain est au centre des préoccupations de la puissance publique. Cet intérêt est lié dans les pays en développement aux nombreux dysfonctionnements recensés dans la ville. Ces difficultés entretenues par la démographie galopante, l’urbanisation informelle et à l’accroissement des activités industrielles, commerciales entre autres. A Dakar, la question de la mobilité urbaine est exacerbée par les puissants mouvements pendulaires entre la ville centrale et la périphérie amplifiés par les stationnements anarchiques et par l’inorganisation des modes de transports urbains.Le type d’espace public choisi pour cet article est une gare routière située au cœur du Plateau de Dakar : Petersen. Elle apparaît comme l’une des plus importantes gares routières du pays, surtout en termes de fréquentation avec plus de 50 000 personnes par jour. Le mode de gestion appliqué ici est la concession, une convention par laquelle la puissance publique confie la gestion de l’équipement à la SAGES une structure privée prenant en charge les intérêts parfois très contradictoires des différents acteurs. The organization and management of public spaces in urban areas is a central concern of public authorities. This interest is linked in developing countries with numerous shortcomings identified in the city. These difficulties sustained by massive population growth, urbanization informal, and increased industrial activities, commercial and others. In Dakar, the question of urban mobility is exacerbated by the significant commuting between the city center and the periphery that are amplified by the chaotic parking lots and the disorganization of urban transport modes.The type of public space chosen for this article is a bus station in the heart of the Plateau de Dakar: Petersen. It appears as one of the largest bus stations in the country, especially in terms of attendance with over 50,000 people per day.The management method applied here is the concession, an agreement by which the public entrusts the management of equipment at the SAGES, a private organization that supports some very conflicting interests of different actors. urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4445 http://etudescaribeennes.revues.org/4445 | Partager |