![]() | Aires protégées, gestion participative des ressources environnementales et développement touristique durable et viable dans les régions ultra-périphériques Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme est souvent présenté comme l’un des instruments d’un développement durable, même s’il connaît une expansion difficilement maîtrisable, au détriment du patrimoine environnemental, insulaire et littoral en particulier, comme dans les DOM-TOM.Le tourisme a des impacts, culturels et sociaux notamment, sur l’environnement. Les ressources du patrimoine alimentent de leur côté la demande et l’offre touristiques. Un tourisme assis sur une gestion ad hoc des ressources du patrimoine constitue un facteur puissant de durabilité du développement local. La soumission de l’activité touristique aux exigences de protection, de conservation et de gestion reproductible de la biodiversité et du patrimoine naturel, dans les aires protégées de la Caraïbe française en particulier, génère des approches, des stratégies et des comportements nouveaux. La démarche écotouristique appelle une gestion participative et intégrée des ressources et des espaces, et constitue un défi pour les opérateurs du tourisme comme pour les acteurs de l’environnement, et une opportunité de « réappropriation » de leur milieu de vie par les populations locales. Il faut alors en clarifier le concept et les implications ; puis en analyser les objectifs et les enjeux dans une perspective de développement durable. Tourism often appears as one a tool for a sustainable development, even if it is not easy to control, in the détriment of island and costal environment heritage, as in French overseas regions. Besides the cultural and social impacts of tourism upon environment, the heritage resources nuture the touristic request and offer. If based on an appropriate management of those resources, it may be a strong incentive for local sustainable development. The respect of protection, conservation and sustainable management of biodiversity and natural resources by tourism, especially in the overseas regions of French West Indies, produces new approaches, strategies and behaviours. The ecotourism approach, calling for a joint and integrated management of resources and areas, is a challenge for tour operators as for environment actors, and brings local population an opportunity to reappropriate their life environment. Its concept and implications must then be clarified, before analysing its aims and stakes regarding sustainable development Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3560 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3560 | Partager |
![]() | L’engouement des communautés indigènes équatoriennes pour le tourisme, choix pertinent ou désillusion annoncée ? Auteur(s) : Schéou, Bernard Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le 26 septembre 2007, lors d’un discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, Rafael Correa, le président équatorien, critiqua la vision du développement sous-jacente aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Récusant la stratégie de libéralisation économique et les objectifs d’accroissement de la consommation qu’elle implique, son gouvernement s’est prononcé en faveur d’un « développement endogène, d’inclusion économique et de cohésion sociale et territoriale » afin de diminuer les inégalités pour permettre à tous de mener une vie décente et digne, ajoutant « notre vision du développement est très différente : nous entendons par développement le bien-être de tous, en paix et en harmonie avec la nature, et la prolongation infinie des cultures humaines. »Le tourisme, source majeure de devises étrangères en Équateur à côté du pétrole et des envois d’argent des migrants, peut-il contribuer à l’atteinte de cet objectif ? Comment ? Atteignant plus d’un million de visiteurs étrangers en 2008 (dont 24 % en provenance des États-Unis et 45 % de pays d’Amérique latine, les recettes du tourisme international ont représenté la même année, 754 millions de dollars. Considérant le tourisme comme une activité opportune, de plus en plus de communautés autochtones développent des projets touristiques. En 2009, la fédération plurinationale de tourisme communautaire d’Équateur regroupait 90 communautés membres alors même que toutes celles qui développent des projets de tourisme communautaire n’adhèrent pas à la fédération. Comment comprendre cet engouement pour le tourisme de la part des communautés autochtones ? Quelles sont leurs attentes ? Les projets permettent-ils d’y répondre ? Nous apporterons des éléments de réponse à ces questions à travers l’analyse de deux expériences de tourisme communautaire menées par des communautés quechuas dans les Andes et en Amazonie. In September 2007, during a speech to the General Assembly of the United Nations, Ecuadorian president Rafael Correa criticized the vision underlying the Millennium Development Goals (MDGs). Rejecting the strategy of economic liberalization and the increased consumption it implies, Correa stated that his government was in favour of "endogenous development, economic inclusion and social and territorial cohesion" to reduce inequalities and permit a decent standard of life for everyone, adding "our vision of development is very different: we believe in developing the welfare of all, in peace and harmony with nature, and the infinite extension of human cultures."Tourism is one of the largest form of foreign exchange in Ecuador beside oil and remittances from migrants. Can tourism contribute to achieving the goal defined by Correa? How? With more than one million foreign visitors in 2008 (including 24% from the United States and 45% from Latin American countries), international tourism contributed $745 millions to Ecuador’s economy in 2008. Acknowledging tourism as a timely activity, more and more indigenous communities are developing tourism projects. The multinational federation of community-based tourism in Ecuador includes 90 communities, even though all those who set up community tourism projects have not adhered to the federation’s requirements. How can we understand this surge in popularity for tourism from indigenous communities and what are their expectations? Do these projects result in adequate solutions? We will provide some answers through the analysis of two experiments conducted on community-based tourism by Kechua communities in the Andes and the Amazon rainforest. Équateur Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6551 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6551 | Partager |
![]() | Tourisme et ressources naturelles Auteur(s) : Anfuso, Giorgio Augier, Dominique Avilés-Maldonado, Giselle Binet, Thomas Borot de Battisti, Adeline D. Den Haring, Sander Dehoorne, Olivier Ergin, Aysen Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro de la Revue Études Caribéennes s’intéresse aux liens qui unissent et opposent l’activité touristique et les ressources naturelles, particulièrement dans les pays du Sud. Dans un contexte de médiatisation accrue des enjeux liés à la biodiversité et aux menaces qui pèsent sur elle, le tourisme – et particulièrement l’écotourisme – est souvent présenté comme un moyen de concilier la conservation et le développement. Les autorités locales, malgré l’existence d’un cadre réglementaire propre à l’environnement, ne disposent souvent pas de moyens suffisants (humains, matériels et financiers) pour gérer la croissance de la fréquentation des aires protégées et ses effets potentiels sur l’environnement naturel et humain. En réponse à cette problématique, les institutions financières internationales et les organismes associés proposent aux pays du Sud de trouver un équilibre entre une fréquentation de masse et une fréquentation de bas volume afin de développer « un tourisme de haute qualité ». Même si cela était possible, quels critères peuvent être utilisés pour « cesser » le développement d’un pôle ou d’une région touristique ? L’évolution géographique « naturelle » du tourisme – c’est-à-dire essentiellement basée sur la mise en tourisme de la nature et sur l’accessibilité de ces ressources – pose déjà des problèmes politiques et économiques importants. Les gouvernements (central, régional ou local) sont difficilement en mesure de réaliser un arbitrage de long terme dans ce contexte qui permettrait l’adéquation entre le développement touristique et la préservation des espaces naturels. La relation entre le tourisme et les ressources naturelles s’articule souvent autour de deux objectifs spécifiques, soient : développer un produit à moindre impact, mais aux dépenses élevées et viser un volume de visiteurs qui contribue aux profits économiques, mais qui amène le moins de dégradation écologique/sociale possible. Cette position résume à elle seule à la fois la complexité et les multiples paradoxes dans lesquels s’insère la mise en tourisme de la nature. Les dynamiques sociales et l’extension de l’appropriation privative des espaces naturels et agricoles posent la problématique des modes de gestion des ressources communes et de leur pérennité, particulièrement dans les pays du Sud. Dans ce contexte, les objectifs, les ressources et les stratégies des principaux acteurs concernés sont difficilement conciliables et le système de relation qu’il induit n’est pas nécessairement en phase avec les finalités poursuivies. This edition of Revue Etudes Caribéennes focuses on the links that unite and oppose tourism and natural resources, specifically in southern countries. In a context of increased media coverage of issues related to biodiversity (including threats to it), tourism – particularly ecotourism – is often presented as a mean to reconcile conservation and development. Local authorities, despite the existence of a specific environmental regulatory framework, often have insufficient resources (human, material, financial) to manage the increase of visits to protected areas, and the potential impact of these visits on natural and human environments. In response to this problem, international financial institutions and associated organizations offer to try to find a balance between mass attendance and low volume attendance in order to develop "high quality tourism" in southern countries. Even if this were possible, what criteria can be used to "stop" the development of a tourist site or region for environmental reasons? The “natural” geographic evolution of tourism – in other words, essentially based on the development of nature tourism and accessibility of these resources – already causes huge political and economic problems. Governments (central, regional or local) are hardly able to arbitrate over the long term in a context that would allow finding a balance between tourism development and preservation of natural areas. The relationship between tourism and natural resources often revolves around two specific objectives: to develop a product with less impact, but at high cost and a target volume of visitors that contributes to economic profits, but that causes the least ecological / social degradation possible. This position epitomizes both the complexity and the many paradoxes of nature tourism development. Social interactions and the expansion of private appropriation of natural and agricultural areas highlight the challenges of managing common resources and their sustainability, especially in the southern countries. In this context, development objectives, natural resources and the strategies of key stakeholders are difficult to reconcile, and the relationship between leading actors do not always correspond with these objectives. Esta edición de “Revue Études Caribéennes” se interesa a los lazos que unen y separan la actividad turística y los recursos naturales, particularmente en los países del sur. En un contexto de mediatización en alza sobre los objetivos ligados a la biodiversidad y a las amenazas que pesan sobre ella, el turismo – y particularmente el ecoturismo – está a menudo presentado como un medio de conciliar la conservación y el desarrollo. Las autoridades locales, pese a la existencia de un cuadro propio de reglamentación al medio ambiente, no disponen habitualmente de suficientes medios (humanos, materiales y financieros) para controlar el aumento de visitas en las áreas protegidas y sus efectos potenciales sobre el ambiente natural y humano. En respuesta a esta problemática, las instituciones financieras internacionales y los organismos asociados proponen a los países del sur encontrar un equilibrio entre la frecuentación de masas y una frecuentación de bajo volumen con el objetivo de desarrollar “un turismo de alta calidad”. Incluso si fuese posible, ¿qué criterios podrían ser utilizados para “cesar” el desarrollo de un centro o una región turística? La evolución geográfica “natural” del turismo – esencialmente basada en el desarrollo del turismo de la naturaleza y el acceso de sus recursos – crean problemas políticos y económicos enormes. Los gobiernos (central, regional o local) tienen dificultades para realizar un arbitraje a largo plazo en este contexto que permitiría la adecuación entre el desarrollo turístico y la preservación de los espacios naturales. La relación entre el turismo y los recursos naturales se articula a menudo alrededor de dos objetivos específicos, sean: desarrollar un producto con mínimo impacto, pero con gastos elevados y aspirar a un volumen de visitantes que contribuya a las ganancias económicas, pero que traiga la menor degradación ecológica/social posible. Esta posición resume la complejidad y las múltiples paradojas en las cuales se encaja la puesta del turismo en la naturaleza. Las dinámicas sociales y la extensión de la apropiación privativa de los espacios naturales y agrícolas plantean una problemática en los modos de gestión de los recursos comunes y de su perennidad, particularmente en los países del sur. En este contexto, los objetivos, los recursos y las estrategias de los principales actores concernidos son difícilmente conciliables y el sistema de relación que induce no es necesariamente en la misma fase con los objetivos perseguidos. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7884 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7884 | Partager |
![]() | Tourism in Trinidad and Tobago: The Evolving Attitudes and Behaviors and its Implications in an Era of HIV/AIDS Epidemic Auteur(s) : A. George, Annette Richards, Darlington Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The Caribbean has always been viewed as a tourist attraction for pleasure seeking individuals. Over several years, there has been evolved a rather intimate and interactive relationship between visitors and their hosts. The culmination of which is the rather romantic fascination of tourists toward locals in many Caribbean destinations. This is not a new phenomenon, as this pattern is one that evolved at the advent of tourism in the region. Economic and social factors are some of the competing contributors to this phenomenon.It would appear that with the increased influx of tourists in Caribbean destinations, that an astronomical increase in the reported cases of HIV/AIDS and other sexually related transmitted diseases are also witnessed. Trinidad and Tobago (T&T) is amongst the worst exposed in the Caribbean outside of the Dominican Republic and Haiti. Latest reports by the UNAIDS indicates that the number of reported cases in T&T has reached unprecedented levels (over 20,000 in 2009) and continues to increase. This study looks critically at the extent to which tourism and other related leisure activities including carnival, and the cultural diffusion it brings may be contributing to this epidemic. It is also hoped that this study will try to articulate possible suggestions to contain what is increasingly leading to a myriad of cultural, social and economic challenges for the country. Les Caraïbes ont toujours exercé un attrait touristique sur les personnes en quête de plaisir. Depuis plusieurs années, il a été développé une relation plutôt intime et interactif entre les visiteurs et leurs hôtes dont le point culminant est la fascination plutôt romantique des touristes envers de nombreuses destinations dans les Caraïbes. Il ne s’agit pas d’un phénomène nouveau, ce phénomène repose sur des facteurs économiques et sociaux concurrents. Il convient de s’interroger sur les relations entre que l'afflux croissant de touristes dans ces destinations caribéennes et l'augmentation considérable des cas de VIH/sida et autres maladies sexuellement transmissibles. Trinité-et-Tobago (T & T) est l'une des destinations les plus exposées au sein de la Caraïbe. Les derniers rapports de l'ONUSIDA indiquent que le nombre de cas signalés de T & T a atteint des niveaux sans précédent (plus de 20.000 en 2009) et continue d'augmenter. Cette étude porte un regard critique sur les corrélations établies entre le tourisme et les autres activités de loisirs connexes, comme le carnaval, et la diffusion culturelle pourrait contribuer à cette épidémie. Cette étude vise à articuler des suggestions possibles pour répondre à la myriade de défis culturels, sociaux et économiques) à laquelle est exposé le pays. Caraïbes Trinité-et-Tobago Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5314 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5314 | Partager |
![]() | Observatoire de tourisme et de culture comme stratégie mise en valeur du développement régional Auteur(s) : Luis Tomazzoni, Edegar Dorion, Eric Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article aborde la création du projet Observatoire de Tourisme et Culture de la Serra Gaúcha qui, dans son étape initiale, inclut les dix villes de l’Agglomération urbaine nord-est de l’État de Rio Grande Do Sul (AUNe). La création de l’Observatoire a été prévue dans le projet de Valorisation du Tourisme intégré à l’Identité culturelle des Territoires (VICTUR), financé par le Programme URB-AL, de la Commission européenne. Le programme de Maîtrise en Tourisme de l’Université de Caxias do Sul coordonne et développe les activités de recherche de l’Observatoire, dont l’objectif principal est de contribuer au développement régional, par un processus de socialisation de connaissances, au moyen d’un portail électronique (www.observatur.org.br). L’initiative démontre la possible coopération et la présence réelle d’échanges entre les organismes publics et privés pour la réalisation de projets d’intérêts communs qui mettent en valeur le capital social régional. This article discusses the creation of Project Monitoring Tourism and Culture of the Serra Gaucha, which in its initial stage, includes the ten cities of the urban north-eastern state of Rio Grande Do Sul (ELL). The creation of the Observatory has been provided in the proposed Integrated Tourism Enhancement of the Cultural Identity Territories (victuri), funded by the URB-AL, the European Commission. The program in Tourism Degree from the University of Caxias do Sul coordinates and develops research activities of the Observatory, whose main objective is to contribute to regional development, um process of socialization of knowledge, by means of an electronic portal (www.observatur.org.br). The initiative demonstrates the cooperation and the possible presence of real exchange between public and private projects of common interests that enhance the regional capital. Brésil Rio Grande Do Sul Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3986 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3986 | Partager |
![]() | Le développement touristique à Tolagnaro et dans le Parc national d’Andohahela (Madagascar): la mise en valeur des ressources naturelles par la lutte contre la pauvreté Auteur(s) : Sarrasin, Bruno Ramahatra, Haja Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article propose d’explorer les enjeux politiques et économiques auxquels sont confrontés les acteurs du développement touristique à Madagascar. S’appuyant sur une approche hétérodoxe d’économie politique, notre analyse cherche à identifier les mécanismes d’arbitrage entre les objectifs de développement du tourisme, de lutte contre la pauvreté et ceux de protection des ressources naturelles, particulièrement dans le cas du Parc National d’Andohahela dans la région de Tolagnaro (Sud-est de Madagascar). Les enjeux sous-jacents et l’urgence des conditions qui caractérisent Madagascar militent en faveur d’un renouvellement du regard s’appuyant sur l’économie politique afin d’éclairer les perceptions et les tensions dans la définition des problèmes économiques, sociaux et environnementaux. Cette lecture permet d’identifier certaines incompatibilités qui expliquent en partie les multiples ambiguïtés dans la mise en œuvre de stratégies de protection des ressources naturelles par le développement touristique et contribue ainsi à mieux comprendre les « blocages » qu’on lui attribue. This paper analyses some challenges facing tourism development in Madagascar. Relying on a heterodox political economy approach, our analysis seeks to better understand dialectical relationship between tourism development objectives, the fight against poverty and the natural resources conservation, particularly in the case of Andohahela National Park in Tolagnaro region (South-eastern Madagascar). The underlying issues that characterize Madagascar suggest for are newed analytical framework based on political economy to clarify perceptions related to economic, social and environmental problems. This process contributes to clarify the several ambiguities of tourism based conservation strategies and seeks to better understand implementation setback. Madagascar Tolagnaro Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6557 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6557 | Partager |
![]() | Evaluating the tourism activity in a destination: the case of Samos Island Auteur(s) : Spilanis, Ιoannis Vayanni, H. Glyptou, K. Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The current consensus on Sustainable Tourism Development emphasizes the necessity for all tourist planning and policy making decisions to consider the impacts of tourism activity on all three dimensions of sustainability: economic efficiency referring to the capacity of an economy to be competitive, social justice aiming at the better distribution of produced welfare in the society and environmental preservation as the conservation of ecosystem’s capacity to provide humans with goods and services essential for their survival.A successful evaluation of the tourism activity presupposes the extensive examination of certain elements of the tourism product itself (expressed as characteristics of supply, demand and the organization of the tourist market), along a series of parameters related directly to the tourism products (effects), and indirectly to its implications for the destination (impacts). This paper presents a methodological framework for an integrated evaluation and monitoring of the tourism activity, in support of planners and policy makers towards both tourism and regional policy.A case study on the island of Samos in Greece is employed to demonstrate the scope of the methodology based on real data, its potential value but also its limits. The results of the study indicate that tourism remains the main developmental force in the island for over two decades without unfortunately, succeeding to deviate from the rule of decreasing tendencies, of similar mass tourism destination. Le consensus actuel sur le développement du tourisme durable met l’emphase sur la nécessité pour tous les porteurs de projets et décideurs de prendre en compte les impacts de l’activité touristique sur les trois dimensions de la durabilité : l’efficience économique se réfère à la capacité d’une économie à être compétitive, la justice sociale aspire à une meilleure redistribution des richesses au sein de la société et la préservation de l’environnement concerne la préservation de la capacité des écosystèmes à fournir aux humains les biens et services essentiels à leur survie.Une évaluation réussie de l’activité touristique présuppose un examen exhaustif de certains éléments du produit touristique en lui-même (caractéristiques de l’offre, de la demande et de l’organisation du marché touristique), ainsi qu’une série de paramètres liée directement au produit touristique (effet). Il faut également prendre en compte les implications directes et indirectes du développement touristique de la destination (impacts). Cette recherche présentera un cadre méthodologique pour l’évaluation et la gestion intégrée de l’activité touristique, pour accompagner l’élaboration de politiques publiques et ce tant au niveau du tourisme que des politiques régionales.Une étude de cas réalisée sur l’île de Samos en Grèce sera utilisée pour démontrer la portée de la méthodologie utilisée (basée sur des résultats réels), sa valeur potentielle, ainsi que ses limites. Les résultats de l’étude indiquent que, depuis deux décennies, le tourisme est la principale force de développement de l’île sans, malheureusement, déroger à la règle des tendances à la baisse qui affecte également d’autres destinations touristiques similaires. Grèce Samos Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6257 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6257 | Partager |
![]() | Tourisme pro-pauvre dans les Petites Antilles : éléments de réflexion à partir de l’exemple d’île de Trinidad Auteur(s) : Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La République de Trinidad-et-Tobago, située à l’extrême sud de l’arc des Petites Antilles fait figure d’exception dans la région Caraïbe. En effet, l’économie de l’île dépend presque exclusivement du secteur industriel et gazier, alors que le tourisme et l’agriculture participent peu au produit intérieur brut du pays, au contraire des autres îles caribéennes. Profitant d’un contexte international favorable, Trinidad connaît depuis deux décennies une croissance économique continue qui lui permet d’afficher des indices sociaux élevés, mais son économie garde les caractéristiques d’un Petit État Insulaire en Développement et elle doit faire face à des problèmes persistants de chômage et de pauvreté. C’est dans ce contexte que le gouvernement a initié une politique de diversification économique identifiant plusieurs domaines d’intervention, dont le tourisme, susceptible de réduire la pauvreté. L’objectif de cette étude est d’analyser les impacts et les limites d’actions touristiques pro-pauvres dans un petit état insulaire au travers d’une expérience menée dans le village de Matura, au nord-est de Trinidad. The Republic of Trinidad and Tobago, located in the extreme south of the Lesser Antilles, is an exception in the Caribbean region. Indeed, unlike other Caribbean islands, the economy of Trinidad and Tobago depends almost exclusively on industrial and gas sector, while tourism and agriculture involved a small share of gross domestic product of the country.Taking advantage of a favorable international context, Trinidad known for two decades continued economic growth that allows it to display high social indices, but its economy keeps the characteristics of a Small State Islander Developing and faces problems of unemployment and poverty. It’s in this context that the government has initiated a policy of economic diversification identifying several areas of activity, including tourism, likely to reduce poverty. The objective of this study is to analyze the impacts and limitations of pro-poor tourism actions in a small island state through an experiment conducted in the village of Matura in the Northeast of Trinidad. Trinité Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6535 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6535 | Partager |
![]() | Tourisme et ressources naturelles, prendre la mesure du défi Auteur(s) : Sarrasin, Bruno Dehoorne, Olivier Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le questionnement sur les interactions entre le tourisme et les ressources naturelles est plus que jamais d’actualité compte tenu de l’importance croissante des mobilités touristiques à travers le monde. Le tourisme est un puissant vecteur de transformation du territoire qui doit être appréhendé à travers les flux, les pratiques, les consommations. Il s’agit de prendre la mesure de la complexité du système touristique et d’identifier les enjeux économiques, sociaux et environnementaux liés à l’utilisation et l’exploitation de la biodiversité par cette activité. Considering the increasing importance of the tourist mobilities worldwide, the questioning on the interrelationships between tourism and natural resources is more current more than ever. Tourism is a powerful vehicle of territory transformations which must be comprehended though flows, practices, consumptions. It means taking of the complexity of tourist system and of identifiyng the economic, social and environmental stakes linked to the use and the exploitation of the biodiversity by this activity. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9489 | Partager |
![]() | Dynamiques de coopération transfrontalière sur la façade caraïbe du Costa Rica et du Panama : le cas du bassin du fleuve Sixaola Auteur(s) : Rodriguez, Tania Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le bassin du fleuve Sixaola est un bassin transfrontalier partagé entre le Costa Rica et le Panama. Localisé sur la façade caraïbe de l’isthme centraméricain, il est depuis une vingtaine d’années considérées par les organismes de coopération et les organisations non gouvernementales comme un espace privilégié pour la coopération en matière environnementale. Ce bassin concentre en effet d’importantes richesses naturelles et culturelles propres à cette façade caraïbe. Dans le même temps, on y constate une importante vulnérabilité sociale et des dégradations environnementales croissantes, d’autant plus qu’on trouve autour de ce bassin des activités productives polluantes (monocultures, tourisme, etc.), ainsi que les villages les plus pauvres des deux pays.Cet article cherche à analyser comment, à côté des mécanismes d’intégration et des initiatives appuyées par les États, cet espace connaît aussi de nombreux projets et programmes de coopération menés par des organismes internationaux et des organisations non gouvernementales (ONG). Ces projets visent principalement à accroître la coopération transfrontalière pour la conservation et la gestion environnementale.En revanche, leur rôle est de plus en plus remis en cause par des acteurs locaux qui affirment que ces organismes « transnationaux » déplacent les États et imposent des projets qui ne prennent pas en compte les réalités et les besoins locaux tout en développant des discours « hégémoniques » sur la gestion intégrée des bassins transfrontaliers, le changement climatique, entre autres. The Sixaola River basin is shared by Costa Rica and Panama. On the Caribbean side of the Central American Isthmus, it has been considered by cooperation organisms and non-governmental organizations as a privileged space for environmental cooperation for the past 20 years. This basin in fact concentrates an important amount of natural and cultural heritage that is endemic to this side of the Caribbean. At the same time, one can observe increasing social vulnerability and environmental degradation related to the presence of the poorest communities of both Panama and Costa Rica within the basin, and to polluting activities (monoculture, tourism, etc.) carried out around it.This article analyzes how this space is the locus of State integration mechanisms and other initiatives, at the same time that it harbors international organism and non-governmental cooperation programs. These latter projects claim to increase trans-border cooperation for conservation and environmental management.But their role is increasingly being contested by local stakeholders, who more and more claim that these “transnational” organisms displace States and impose projects that do not take into account local realities and needs, while developing “hegemonic” discourses on integrated management of trans-border basins and climate change, among other issues. Amérique centrale Costa Rica Panama Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5747 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5747 | Partager |
![]() | Coral garden economies: international tourism and the magic of tropical nature Auteur(s) : Picard, David Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : This paper aims to explore the complex relationships between international tourism and the production and exchange of 'nature' in tropical countries. It is based on data gathered through an ethnographic case study approach on the changing aesthetic, economic and symbolic values attached to the coral reef in the tropical island of La Réunion, Indian Ocean. The analysis of this data shows that, from the point where the collective imaginaries in the Western world associate a 'magic' value with corals, an international institutionalisation process takes place in order to protect and preserve coral reefs and make them touristically accessible. This raises important issues related to the challenges the new value of tropical nature represents for the communication and exchange systems of communities in tropical countries. The paper first explores the meanings of the spiritual and religious value Western societies attribute to coral reefs. It then discusses the institutionalisation of tropical nature by international organisations and the problem of parallel land and natural space ownership systems in La Réunion. After that, it deconstructs the mystification policy of the coral reef operated by local institutions in La Réunion and examines the meaning of protecting the coral reef as a socially embedded 'communicative action' in La Réunion. L’objectif de cette étude est d’explorer les relations complexes entre d'une part le tourisme international et d'autre part la production et l'échange de 'nature' dans des pays tropicaux. L'étude est basée sur des données recueillies à travers une approche ethnographique des valeurs esthétiques, économiques et symboliques attachées au récif corallien de l'île de La Réunion, dans l'océan Indien. L'analyse de ces données montre qu'à partir du moment où les imaginaires collectifs de l'Occident associent les coraux à une valeur 'magique', un processus d'institutionnalisation internationale s’engage dans le but de protéger, préserver et rendre accessibles au tourisme les récifs coralliens. Ceci implique des problématiques importantes liées à la mise à l'épreuve des systèmes de communication et d'échange des sociétés dans les pays tropicaux. L'étude explore d'abord la signification des valeurs spirituelles et religieuses qu'attribuent les sociétés occidentales aux récifs coralliens. Ensuite, elle discute l'institutionnalisation de la nature tropicale par des organisations internationales ainsi que le problème de l'existence de différents systèmes de gestion foncière à La Réunion. Enfin, l'étude déconstruit la politique de mythification du récif corallien mise en œuvre par des institutions locales à La Réunion et examinera la signification de 'protéger l'environnement' en tant qu'action communicante définie par les systèmes de communication et d'échange réunionnais. Réunion Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.1112 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/1112 | Partager |
![]() | Tourisme et pauvreté dans les petites îles indépendantes en développement : l’exemple de Sainte-Lucie (Petites Antilles) Auteur(s) : Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’objectif de cette étude est d’analyser les impacts et les limites d’une expérience de lutte contre la pauvreté par le tourisme au travers d’une étude de cas dans le village d’Anse-la-Raye, à Sainte-Lucie.Depuis son indépendance en 1979, Sainte-Lucie a tenté de diversifier la structure économique héritée de son passé colonial, en développant notamment des sources alternatives de recettes. Au début, il y a eu un certain succès avec l'industrie de confection et le tourisme qui ont émergé comme des activités viables en dehors de l'agriculture d'exportation.À la fin des années 1980, le pays avait même atteint un taux de croissance qui aurait été considéré comme raisonnable. Sainte-Lucie a d’ailleurs été l’île ayant connu la plus grande croissance économique des Etats du CARICOM. L’exportation de la banane a contribué pour beaucoup à ces résultats, et les nouveaux secteurs ont permis la création d’emplois ainsi que des revenus et des recettes d'exportation supplémentaires.Mais comme tous les Petits Etats Insulaires en Développement (PEID), Sainte-Lucie est caractérisée par sa vulnérabilité économique face aux catastrophes naturelles et crises extérieures. Ainsi, deux des secteurs principaux de son économie se sont affaiblis ces dernières années (l’agriculture et l’industrie), avec pour résultat principal une aggravation de la pauvreté à Sainte-Lucie malgré les bons résultats du secteur touristique devenu le pilier principal de l’économie de l’île.Dans ce contexte de faible croissance économique, le gouvernement et les partenaires sociaux se sont rassemblés pour identifier les politiques susceptibles d’accélérer la croissance économique de Sainte-Lucie. Ainsi, trois axes principaux ont été retenus : l’augmentation de la production locale, la réduction du crime et la réduction de la pauvreté. Dans ce dernier cadre, le gouvernement a lancé plusieurs stratégies de lutte contre la pauvreté notamment l’aide au développement d’activités touristiques.L’étude s’intéresse plus particulièrement au village d’Anse-la-Raye et à une expérience de tourisme pro-pauvre qui y a été développé en 2000 : l’Anse-la-Raye Seafood Friday, une sorte de festival qui permet aux visiteurs de déguster les produits de la mer tous les vendredis. Ce festival a-t-il eu réellement des répercussions sur la population pauvre de la communauté d’Anse-la-Raye ? Est-il viable? Quel est son devenir? The objective of this study is to analyse the impacts and limitations of attempts to combat poverty using tourism through a case study in the village of Anse-la-Raye, in St. Lucia.Since its independence in 1979, St. Lucia has attempted to diversify the economic structure it inherited from its colonial past, in particular developing alternative sources of revenue. Initially there was some success with the clothing industry and tourism, which emerged as viable business activities outside of agricultural exports.At the end of the 1980s, the country had reached a growth which was considered reasonable. Of all the states of CARICOM, St. Lucia has moreover experienced the greatest economic growth. Banana exports have contributed significantly to these results, and new sectors have led to the creation of jobs and income to supplement export income.But like all Small Island Developing States (SIDS), St. Lucia is characterized by vulnerability to natural disasters and external economic shocks. Two major sectors of the economy have weakened in recent years (agriculture and industry), resulting in an increase in poverty in St. Lucia despite favourable outcomes in the tourism sector, which became the primary pillar of the island.In the context of low economic growth the government and social partners gathered together to identify policies and accelerate economic growth in St. Lucia. Three main themes were identified: Increasing local production; reducing crime and reducing poverty. In this context, the government launched several strategies to combat poverty including assistance for the development of tourism.The study focuses on the village of Anse-la-Raye and the experiences of pro-poor tourism that was developed in 2000: Anse-la-Raye Seafood Friday, a kind of festival that allows visitors to taste the seafood on Fridays. Has this festival really had an impact on the poor of the community of Anse-la-Raye? Is it viable? And what is its future? Sainte-Lucie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6525 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6525 | Partager |
![]() | Evaluation du bien-être et de la pauvreté en économie : théorie normative et expérimentation Auteur(s) : Magdalou, Brice Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L'objectif de ce chapitre est de présenter le cadre conceptuel généralement utilisée par l'économiste pour appréhender, puis évaluer la pauvreté. En tout premier lieu, notre objectif sera de montrer que les mesures proposées en économie ne sont pas de simples indicateurs statistiques, mais plutôt des outils incorporant des jugements de valeurs portés sur la façon d'envisager le bien-être social. Nous présenterons à cette fin l'économie normative, sa méthode et ses principaux objectifs. Nous exposerons ensuite le mode de sélection d'un indice particulier, sur la base des propriétés que l'on souhaite imposer à ce dernier. The objective of this chapter is to present the conceptual framework generally used by economists to understand and assess poverty. First and foremost, our goal is to demonstrate that the measures used in economics are not simple statistical indicators, but rather tools that contain value judgments regarding social welfare. We will present the methodology and main objectives of this form of normative economics. We will then expose the selection method for particular indicators on the basis of relevant characteristics. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6484 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6484 | Partager |
![]() | Du tourisme et de la pauvreté en Afrique : duel ou duo ? Auteur(s) : Hillali, Mimoun Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La notion du tourisme moteur de développement n’a pas survécu à la chute du communisme. Cette chute a rendu caduc, le rôle idéologique de ce secteur, symbole et acteur du libéralisme au temps de la guerre froide. De fait, le tourisme retrouve sa place « normale » parmi les vocations nationales des pays en développement : aide au développement et/ou lutte contre la pauvreté !Le Maroc, l’un des pionniers du libéralisme en Afrique, n’a pas échappé aux conséquences du suivisme économique propre aux pays d’Afrique, socialistes et libéraux confondus. Du tourisme moteur de développement (1964), il a récemment procédé au réajustement de sa stratégie en matière du développement touristique, en en faisant un secteur d’appoint pour l’économie nationale. « Le miracle économique du tourisme n’a donc pas eu lieu ! » (Hillali, 2007). Constat d’échec ou réajustement stratégique normal, la question est posée. À ce propos, deux initiatives méritent d’être citées :- Le tourisme représente un secteur d’activité qui procure emplois et revenus aux citadins démunis (artisanat, emplois peu qualifiés...) et aux populations rurales (gites, auberges, accompagnement...) dans le cadre de la nouvelle stratégie des Pays d’accueil touristiques (2003), du tourisme de niches et de l’aide aux jeunes entrepreneurs. - L’initiative nationale du développement humain (INDH), lancée en 2004, est censée épauler les nécessiteux dans cette politique sociale et économique de grande envergure.Or, en dépit des programmes bien planifiés, les résultats sont mitigés. Peut-être, est-il que la mise en pratique de ces nouvelles approches de développement local et ciblé (actions opérationnelles) et les méthodes d’évaluation qui en assurent le suivi (mesure des impacts) ne sont pas encore assez rôdées. The concept of tourism as a driving force for development has not survived the fall of communism. The end of the Cold War rendered the ideological role of the tourism sector, as a main tool of liberalism, obsolete. Today, the most common setting for the tourism sector is in developing countries, as a tool for development and/or poverty reduction.Morocco, one of the pioneers of liberalism in Africa, has not escaped the consequences of the economic band wagonning among African states, socialists and liberals alike. A driving force for tourism development in the last century (1964), Morocco has recently readjusted its strategy to create an extra sector to contribute to the national economy. "The economic miracle of tourism has not taken place!"(Hillali, 2007). The question is posed: What is more appropriate, identifying failures or engaging in strategic readjustment? In this regard, two initiatives are worth mentioning: - Tourism is an industry that provides jobs and income for the urban (crafts, low-skilled jobs) and rural (cottages, inns, coaching) poor as part of the new strategy of the country’s tourist reception (2003), tourism niches and helping young entrepreneurs. - The National Initiative for Human Development (NIHD), launched in 2004, aims to support those in need in major social and economic policies.However, despite well-planned programs, the results have been mixed. Perhaps it is that the implementation of these new approaches to local development and targeted (operational activities) and evaluation methods that ensure monitoring (measurement of impacts) do not overlap enough. Afrique Maroc Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6563 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6563 | Partager |
![]() | Entre préservation et/ou mise en valeur de la ressource, quel avenir pour les Aires Marines Protégées en Province Nord de la Nouvelle-Calédonie ? Auteur(s) : Bodmer, Dolorès Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Cette étude permet une approche distincte de la réflexion sur les ressources marines dans le cadre d'une aire protégée. En effet, les écosystèmes marins sont essentiels, d’autant plus, qu’ils présentent en Nouvelle-Calédonie une grande richesse, notamment en termes de patrimoine culturel. Ce sont majoritairement les Kanak qui habitent sur la Côte Est de la Province Nord, où la Collectivité et le WWF collaborent à la mise en place de plusieurs aires marines protégées (AMP). Jusqu’à présent, la gestion coutumière Kanak a permis une relative préservation de ces écosystèmes dans un secteur littoral non soumis aux pressions de l’urbanisation, du tourisme ou de la navigation. L’étude s’attache à souligner les enjeux autour de la mise en place des AMP et des perspectives de développement local, sur le milieu marin et les populations locales. Il s’agit de voir comment cette expérimentation est envisagée par les différents acteurs (État, Province Nord, associations, coutumiers etc.) et de s’interroger sur les mécanismes de gouvernance. This study allows a distinct approach to thinking about the marine resources in a protected area. Indeed, marine ecosystems are essential, especially as they are in New Caledonia, particularly in terms of cultural heritage. It is mainly Kanak who live on the East Coast of the North Province, where the Community and WWF collaborate on the installation of several marine protected areas (MPAs). So far, the Kanak customary management allowed a relative preservation of these ecosystems in a coastal area not subject to the pressures of urbanization, tourism and navigation. The study aims to highlight the issues surrounding the establishment of MPAs and opportunities for local development on the marine environment and local populations. This is to see how this experiment is considered by the various actors (State, Northern Province, associations, etc. customary.) And to consider the mechanisms of governance. urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4513 http://etudescaribeennes.revues.org/4513 | Partager |
![]() | "Lo que el pueblo necesita". Turismo social y Peronismo. Argentina, 1945-1955 Auteur(s) : Pastoriza, Elisa Pedetta, Marcelo Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Durante los años de las dos primeras presidencias de J. D. Perón (1946-1955), y en el marco del proceso denominado "democratización del bienestar", las cuestiones relativas al acceso al ocio y al tiempo libre fueron ocupando un espacio cada vez más destacado. Así, las prácticas vacacionales en los sectores medios y obreros estuvieron fomentadas mediante las políticas públicas que confluyeron con las iniciativas procedentes de la sociedad civil. Durante esta etapa el Estado Nacional, a la vez que retomó tendencias puestas en marcha en etapas previas, abrió los canales que permitieron la inclinación de estos sectores sociales, hacia el consumo de una variedad de actividades recreacionales. Analizaremos aquí algunas de estas políticas como así también la recepción y el impacto que ellas ejercieron sobre dichos sujetos sociales. Para ello realizaremos un ejercicio metodológico con una fuente privilegiada: el fondo documental "Secretaría Técnica. Primera y Segunda Presidencia del General Juan Domingo Perón (1946 – 1955)", un acervo documental que resume la respuesta –mediante cartas- del 'pueblo' a la convocatoria del Estado ante el Segundo Plan Quinquenal. Pendant les deux premières années de la présidence de J. D. Perón (1946-1955), et dans le cadre du processus appelé « démocratisation du bien-être », les questions relatives à l'accès au loisir et au temps libre ont occupé un espace chaque fois plus important. Ainsi, les pratiques sociales et culturelles pendant les périodes de vacances dans les secteurs moyens et ouvriers ont été favorisées au moyen des politiques publiques qui ont conflué avec les initiatives de la société civile. Pendant cette période l'État National a ouvert les canaux qui ont permis l'inclination de ces secteurs sociaux, vers la consommation d'une variété d'activités récréatives. Sur ce rapport, il est intéressant d'analyser quelques unes de ces politiques ainsi que la réception et l'impact qu'elles ont exercé sur ces sujets sociaux. Pour cela nous effectuerons un exercice méthodologique avec une source historique privilégiée: le fonds documentaire « Secrétariat Technique. Première et Seconde Présidence du Général Juan Domingo Perón (1946 - 1955) », un patrimoine documentaire qui résume la réponse - au moyen de lettres du « peuple » à la convocation de l'État devant le second plan Quinquennal. Throughout J.D. Peron’s first two terms in office (1946-1955), against the backdrop the so-called “welfare democratization” process, leisure and free time progressively gained momentum. Vacation habits in the middle and working classes became richer thanks to both public policies and civil initiatives. During this period, the National State not only re-adopted previous programs, but it also opened new channels favoring the entrance of the abovementioned sectors into the recreational-activity market. The purpose of this presentation is to analyze some of these policies, highlighting their reception by, and impact on, the middle and working classes. To this end, a methodological exercise will be carried out on the basis of a privileged source: the archives of the “Secretaría Técnica. Primera y Segunda Presidencia del General Juan Domingo Perón (1946 – 1955)”, a collection of documents summarizing the answer –by way of letters– of the populace to the State’s call during the elaboration of the second five-year plan. Buenos Aires Mar del Plata Argentine Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3767 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3767 | Partager |
![]() | Tourisme et lutte contre la pauvreté : opportunités et défis Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Concevoir le tourisme comme un outil de lutte contre la pauvreté nécessite en premier lieu de s’entendre sur le sens du mot pauvreté et de clarifier les intentions politiques d’un tel projet. La réflexion sur la réduction de la pauvreté grâce au tourisme peut être synthétisée en trois temps : tout d’abord, les effets bénéfiques du ruissellement des revenus touristiques dans les sociétés d’accueil, ensuite les dommages collatéraux qui résultent du tourisme et, finalement, définir les conditions nécessaires pour intégrer favorablement le projet touristique dans les territoires hôtes. Au final, il apparaît indispensable de développer une politique volontariste, car le fameux ruissellement de revenus ne va pas naturellement profiter aux plus démunis. Compte tenu des impacts complexes et contradictoires du tourisme international (notamment en matière d’inflation, de fuites des revenus, de déstructuration accélérée des sociétés locales), il faut l’inscrire dans un projet d’un territorial cohérent et soutenu par les communautés locales afin de dégager de réels bénéfices. Develop tourism as a tool in the fight against poverty requires first to agree on the meaning of the word poverty and to clarify the political intentions of the project. Reflection on the reduction of poverty through the tourism can be synthesized in three steps: first, the beneficial effects of runoff from tourist revenues in host societies, then the collateral damage resulting from tourism and, finally, to define the conditions necessary to integrate positively tourism project in the host territories.In the end, it is indispensable to develop a proactive policy, because the poorest will not benefit from famous income runoff. Taking into account complex and contradictory impact of international tourism (including inflation, revenue leakage, deconstruction accelerated of local societies), it is necessary to include it in a sustained and coherent territorial project by local communities to identify real benefits. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6601 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6601 | Partager |
![]() | Patrimonialisation et enjeux d’un développement touristique durable Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Ramassamy, Diana Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro met en perspective l’approche développementaliste et la dimension dialogique du tourisme. Les auteurs successifs y interrogent l’équation tourisme, culture et développement, par le prisme de la patrimonialisation.L’émergence puis le développement, dans les années soixante-dix, d’un tourisme culturel ont largement contribué à favoriser la prise de conscience des populations et des politiques, ainsi qu’à formaliser la nécessité d’une nouvelle approche des discours s’agissant des espaces naturels et du patrimoine historique et immatériel. Des regards croisés de juristes, d’anthropologues et de géographes, se dégage une problématique qui fait écho à un constat largement partagé : les connaissances sur les applications et les instruments des orientations politiques internationales, de même que sur leurs liens avec les identités sociales et ethniques, restent insuffisantes.Les enjeux de la patrimonialisation requièrent donc que l’on se pose, dans le domaine considéré, la question de la relation entre les concepts, les discours et les politiques, et que l’on esquisse, à partir des expériences rapportées, les contours de réponses susceptibles d’y être apportées. This issue puts into perspective the development-centric vision and the dialogic dimension of tourism. The successive authors examine the relationship between tourism, culture, and development, in the light of heritage.In the 1970s, the emergence and the growth of cultural tourism contributed significantly to raise awareness among ordinary people and politicians, as well as to formalize the need for a new approach to discourse about natural spaces and historical and intangible heritage. The overlapping perspectives of legal experts, anthropologists, and geographers, draw out a set of problems that echoes an observation shared by many: the knowledge on the applications and the instruments of international policy guidance, as well as the knowledge on their relationship with social and ethnic identity, is still inadequate.hen dealing with the issues at stake in the heritage field, it is thus necessary to question the relationship between concepts, discourse, and policies, and to outline the basis of possible solutions from the experience covered. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5711 | Partager |
![]() | Développement touristique insulaire et qualité de vie des résidents : une analyse critique des indicateurs de tourisme durable Auteur(s) : Furt, Jean-Marie Antoinette Maupertuis, Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les auteurs interrogent les systèmes d’indicateurs destinés à évaluer les impacts économiques, écologiques et sociaux du tourisme sur la destination. Le questionnement porte sur la capacité des systèmes d’indicateurs actuels à prendre en compte l’impact du tourisme sur la vie des populations résidentes des destinations insulaires où l’emprise touristique est importante. Au-delà des considérations économiques et écologiques, il s’agit de prendre la mesure de l’impact touristique sur la qualité de vie des résidents (QVR). S’appuyant sur l’expérience de la Corse, il apparaît évident que les indicateurs doivent prendre en compte les dimensions de l’espace, des temporalités et des ressources. The authors question indicators systems to assess economic, ecological and social of tourism impacts on destination. Questioning focuses on the ability of existing indicator systems which can take into account the impact of tourism in the life of island resident. Beyond economic and ecological considerations, it must ponder tourism impacts on the quality of residents’ life. Relying on the Corsica experience, it is clear that indicators should take into account space, temporalities and resources dimensions. Corse Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6277 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6277 | Partager |