Conceptions de l’évaluation scolaire des élèves et des enseignants Auteur(s) : ISSAIEVA, Elisabeth Crahay, M. Auteurs secondaires : Université de Genève (UNIGE) Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université de Liège Éditeur(s) : HAL CCSD Association des spécialistes de la mesure et de l'évaluation en éducation Résumé : International audience Cet article s’inscrit dans la foulée des études qui soutiennent l’idée que, plus que l’évaluation pratiquée en classe, c’est l’interprétation que s’en fait l’élève qui influe sur l’élaboration de sa propre conception de l’évaluation en matière scolaire. Dans cette perspective, nous nous sommes efforcés d’appréhender distinctement les conceptions que les enseignants et les élèves, en fin d’école primaire, se font de l’évaluation scolaire. Nous avons aussi créé un questionnaire visant à appréhender la manière dont les élèves perçoivent les conceptions de leur enseignant en matière d’évaluation. Dans une première étape d’analyse, nous avons validé les trois questionnaires (alpha de Cronbach, analyses factorielles exploratoires et confirmatoires). Ensuite, nous avons examiné les rapports des paramètres ainsi déterminés. Les résultats mettent en évidence que les élèves et les enseignants ont des visions multiples de l’évaluation, mais qui se ressemblent fortement. Il apparaît également que les conceptions et les inter prétations que les élèves se font des conceptions de l’évaluation de leurs ensei gnants ne convergent pas avec ce que déclarent les enseignants eux-mêmes. Par ailleurs, on constate que les perceptions que les élèves ont des conceptions de l’évaluation de leurs enseignants concordent assez régulièrement avec leurs propres conceptions. Les implications pédagogiques de ces différents constats sont discutées en fin d’article ISSN: 0823-3993 hal-01532844 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01532844 | Partager |
Conditions et contraintes de l'usage de jeux sérieux en classe. Enquête sur le déploiement d'une plateforme dans 30 collèges français Auteur(s) : Ladage, Caroline Ravestein, Jean Auteurs secondaires : Roux, Christian Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : EUTIC : le réseau international et interdisciplinaire pour les Enjeux et Usages des Technologies de l'Information et de la Communication Extrait de : "Les écosystèmes numériques et la démocratisation informationnelle" : colloque, les 3 et 4 novembre 2015. Université des Antilles Description : A travers l'analyse de données issus de questionnaires renseignés par les enseignants et élèves usagers, par des observations dans les classes et l'analyse de forums dédiés, cette communication, contribuée par Caroline Ladage, Jean Ravestein et Christian Roux de l'Université Aix-Marseille, tente de cerner les conditions et contraintes, en particulier didactiques, de l'usage d'une plateforme de jeux sérieux déployée dans la région française PACA1 dans une trentaine de collèges : le projet SCOLA2, piloté par un consortium d'universités et d'entreprises de l'industrie du design numérique. Le « démonstrateur » de la plateforme propose (outre des fonctionnalités en termes de classe virtuelle, forums et centre de documentation) des jeux sérieux en mathématiques pour les classes de collège. L'enquête, menée par une équipe de cinq personnes a débuté dès la conception du projet et accompagne la mise en place de l'artefact sous forme de régulations auprès des différents acteurs depuis 2012. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15385 V15385 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Tourisme de masse vs. tourisme alternatif Auteur(s) : Alonso Estrella Carrillo, Carlos Andrés Pardo, Juan Argaillot, Janice Arroyo Arcos, Lucinda Ávila Romero, Agustín Ballester, Patrice Carrausse, Séverine Daghri, Taoufik Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro de la Revue Etudes Caribéennes consacré au tourisme vise à poser les bases d’une réflexion sur le fonctionnement des lieux touristiques, les programmes d’aménagement touristique et les différents enjeux pour les territoires. Lieu ouvert ou lieu fermé, flux concentré ou flux diffus, la nature du lieu touristique, avec ses pratiques, classiques ou originales, oriente les types d’impacts potentiels. Les choix opérés en matière d’aménagement touristique sont donc primordiaux : dans quelles conditions opte-t-on pour un tourisme balnéaire classique, massif, ou pour une approche touristique alternative ? Ces différentes déclinaisons sont-elles attachées à des territoires spécifiques ? Faut-il opposer ces deux approches ou les considérer complémentaires dans leurs environnements respectifs, peuvent-elles partager un même espace ? L’objectif de ce numéro thématique est de réunir des approches diverses et renouvelées qui développent des analyses sous l’angle de l’économie, de l’aménagement du territoire, de la sociologie, de la géographie… Les articles pourront proposer une réflexion théorique ou privilégier des études de cas, traitant des relations tourisme de masse – tourisme alternatif ou s’attachant à illustrer l’une de ces deux aspects. Les terrains privilégiés ne seront pas exclusivement caribéens et américains, ils pourront relever de n’importe quelle région du monde et illustrer des situations présentes et/ou passées. Les thématiques privilégiées seront : 1. Les concepts de tourisme de masse et de tourisme alternatif (identification, caractéristiques, logiques spatiales, enjeux économiques, sociaux, environnementaux). 2. Les lieux du tourisme masse (stations balnéaires, villes historiques, formes spécifiques d’aménagement des lieux et les types de structures d’accueil) 3. Alter-tourismes et renouvellement des pratiques touristiques (écotourisme, tourisme communautaire, agrotourisme …) 4. L’aménagement des lieux touristiques et les modalités de gestion des environnements protégés (conservation, protection et pratiques touristiques et récréatives) 5. Les enjeux économiques, sociaux, environnementaux autour de différents types de lieux touristiques. This issue of the Revue Etudes Caribéennes, devoted to tourism, aims to lay the foundations of a reflection on the functioning tourist places, their development programs and the different challenges presented to them. Exposed/Open or closed location, concentrated or diffused flows, the nature of these tourist places with their traditional or original customs, orientate different types of potential impacts. The choices made in tourism development are essential: in which conditions should be opted for the traditional seaside tourism, or for mass tourism, or for alternative tourism? Are certain properties linked to specific territories? Should we oppose these two approaches or consider them as complementary in their environments and can they share the same place? The objective of this thematic issue is to call for various and renewed approaches which develop analysis in terms of the economy, regional planning, sociology, geography etc. Articles may propose a theoretical reflection or focus on case studies, dealing with the relations of mass tourism, alternative tourism, or to illustrate one of these two aspects. Priorities fields will not exclusively be Caribbean and American but can come from any part of the world and can illustrate post and/or present situations. The prioritized analysis will include: 1. The concepts of mass tourism and alternative tourism (identification, characteristics, spatial logics, and economic, social and environmental issues). 2. Places of mass tourism (resorts, historic cities, specific forms of site layout and reception facilities) 3. Alter-tourism and the renewal of tourism practices (ecotourism, community tourism, agrotourism) 4. The development of tourist spots and of management methods concerning protected environments (conservation, protection, tourism practices and recreational practices) 5. Economic, social, and environmental issues surrounding different types of tourist places. Este número de la Revista Estudios Caribeños consagrado al turismo apunta a poner las bases de una reflexión sobre el funcionamiento de los lugares turísticos, los programas de ordenación turística y las diferentes apuestas para los territorios. Lugar abierto o cerrado, flujos concentrados o flujos difusos, la naturaleza del lugar turístico, con sus prácticas, clásicas u originales, orienta los tipos de impactos potenciales. Las elecciones operadas en materia de ordenación turística son primordiales: ¿en qué condiciones se opta por un turismo balneario clásico, masivo, o por un enfoque turístico alternativo? ¿Estas diferentes declinaciones están relacionadas a territorios específicos? ¿Se debe oponer estos dos enfoques o considerarlos complementarios en sus ambientes respectivos, pueden compartir el mismo espacio? El objetivo de este número temático es de reunir los diversos y renovados enfoques que desarrollan los análisis sobre el ángulo de la economía, la ordenación del territorio, la sociología, la geografía… Los artículos podrán proponer una reflexión teórica o privilegiar los estudios prácticos, tratando las relaciones turismo de masa-turismo alternativo o dirigirse a ilustrar uno de estos dos aspectos. Los terrenos privilegiados no serán exclusivamente caribeños y americanos, podrán hacer frente a cualquier región del mundo e ilustrar situaciones presentes y/o pasadas. Los temas privilegiados serán: 1. Los conceptos de turismo de masa y de turismo alternativo (identificación, características, lógicas espaciales, apuestas económicas, sociales, ambientales). 2. Los lugares de turismo de masa (estaciones balnearias, ciudades históricas, formas específicas de ordenación de lugares y de tipos de estructuras de recepción). 3. Alter-turismos y renovación de las prácticas turísticas (ecoturismo, turismo comunitario, agroturismo...). 4. La ordenación de lugares turísticos y las modalidades de gestión de los ambientes protegidos (conservación, protección y prácticas turísticas y recreativas). 5. Las apuestas económicas, sociales, ambientales alrededor de diferentes tipos de lugares turísticos. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7521 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7521 | Partager Voir aussi |
El lujo como construcción ontológica ambivalente Auteur(s) : Martín Hurtado Galves, José Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Se analiza críticamente al lujo como «concepto» para comprenderlo dentro de la ontologización del sujeto que lo consume y lo ostenta en la actualidad. Estas dos categorías (consumo y ostentación) permiten distinguir al sujeto en dos sentidos: primero, como alguien que busca satisfacer necesidades creadas a partir de relacionar el consumo con la estetización tanto del sujeto como del mundo que lo rodea (el objeto desde un sentido estetizante); segundo, como alguien para quien el lujo es motivo justificante de relación y de des-relación con los otros. Esto a partir de analizar su forma de «hablar» ambivalente (bidireccional): el lujo dice, pero también calla; sugiere, pero no deja de imponer; abre y cierra constantemente; limita y extiende a la vez; en fin, su manera bivalente de comprender la realidad hace que sea más que una simple forma de estar en el mundo. Lo anterior nos permite explicar el por qué de la dicotomía del lujo: para algunos resulta innecesario o superfluo; para otros, en cambio, el lujo es una forma constante de afirmarse como constructo imaginario. De esto se desprende un análisis del lujo como «objeto» y como «idea de objeto»; viendo, así, la forma en que se vuelve base movible de una estetización de comportamientos ambivalentes. En otras palabras, se trata de mirar al lujo pero sin dejar de mirar al sujeto que vive «en» y «desde el lujo». Analysed critically to the luxury as a “concept” to understand it within the ontologising of the subject that consume it and currently holds it. These two categories (consumption and ostentation) distinguish the subject in two ways: first, as someone who seeks to meet needs created from relate consumption to the aestheticisation of both the subject and the world that surrounds it (the object from a sense aestheticizing); second, as someone for whom luxury is supporting reason of relationship and des-relacion with each other. This starting to analyze his form of “speak” ambivalent (bi-directional): luxury says, but also silent; it suggests, but it doesn't impose; opens and closes constantly; limits and extends at a time; in the end, his bivalent way of understanding reality makes it more than a simple way of being in the world. This allows us to explain the reason for the dichotomy of luxury: for some it is unnecessary or superfluous; for others, on the other hand, the luxury is a constant form of asserting itself as imaginary construct. That is clear from an analysis of the luxury as «object» and «idea of object»; watching, well, how that becomes an aestheticisation of ambivalent behaviour movable base. In other words, it is the luxury look but stop looking at the subject who lives «in» and «luxury». L’analyse critique du luxe comme « concept » pour comprendre le luxe dans l'ontologisation du sujet qui le consomme et l’occupe actuellement. Les deux catégories (consommation et ostentation) distinguent le rapport à l'objet de deux façons : tout d'abord, comme quelqu'un qui cherche à répondre aux besoins créés dans une relation de consommation et d’esthétisation à la fois du sujet en lui-même et du sujet dans son rapport au monde (l'objet d'une esthétisation de sens) ; deuxièmement, comme quelqu'un pour qui le luxe soutient la construction des relations et non-relations avec les autres. Cela commence dans l’analyser sa forme de « parle » ambivalent (bidirectionnel) : ce que le luxe dit mais aussi les silencieux ; il suggère, mais il n'impose pas ; ouvertures et fermetures ; limites et extensions ; et finalement, son mode bivalent de compréhension de la réalité qui est plus qu'une simple manière d'être au monde. Ceci nous permet d'expliquer les raisons de la dichotomie de luxe : pour certains c'est inutile ou superflu ; pour d'autres, le luxe est une forme constante d'affirmation de soi-même comme construction imaginaire. Il ressort de cette analyse le luxe en tant "objet" et "idée de l'objet"; observant l'observation comment il devient une esthétisation d’un comportement ambivalent évolutif. Autrement dit, il s’agit d’étudier le luxe, mais sans négliger le sujet qui vit dans et à travers le luxe. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7315 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7315 | Partager |
Conceptions d'étudiants scientifiques de Guadeloupe sur l'Observation de l'Orientation de la lune et des saisons climatiques Auteur(s) : Forissier, Thomas Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Bruno Péquignot Éditeur(s) : HAL CCSD l'Harmattan Résumé : International audience Combien y a-t-il de saisons ? Sont-elles chaudes, froides, humides ou sèches ? La lune dans le ciel apparaît-elle verticale ou penchée ? Ces questions qui paraissent scientifiquement simples sont liées à de multiples contextes et, en particulier, au lieu d’observation. Elles ont été posées par questionnaire à l’ensemble d’une promotion d’étudiants scientifiques de Guadeloupe. Les réponses sont-elles plus pertinentes sur la description des saisons de métropole que sur celles des Antilles ? Confrontés à des photographies, les étudiants se réfèrent-ils plus à leurs observations de la lune ou à des images et modèles ? Ces questions renvoient toutes au rapport entre observation de la nature et transmission des connaissances formelles dans les apprentissages de sciences expérimentales. Ce travail vise principalement à estimer les conceptions d’étudiants scientifiques guadeloupéens de première année universitaire vis-à-vis de deux observations courantes : la forme apparente de la lune, et en particulier son orientation par rapport à la verticale, et les caractéristiques climatiques des saisons. Ces deux objets d’observation astronomique peuvent être réunis par trois caractéristiques communes :•Ils correspondent à des observations directes et fréquentes de la nature. Elles ne nécessitent pas de matériel d’observation complexe ni de protocole élaboré. Elles ne sont pas rares, et chacun, en zone intertropicale, est confronté quotidiennement à la météorologie (précipitation et température) et très fréquemment à l’observation de la lune. •Ils sont traités en cours de sciences dans l’enseignement secondaire français. En Sciences de la Vie et de la Terre (SVT dans la suite de ce texte) pour les saisons, et en Physique Chimie pour l’observation de la lune. Ces programmes sont nationaux et les manuels utilisés sont les mêmes dans les Antilles françaises que dans le reste du pays. •De nombreuses représentations des saisons situées en zones tempérées et de lune verticale sont utilisées en zone caraïbe. Elles sont liées aux arts (littératures, cinéma, musique,…) comme à des symboles divers (dessin de lune dans les agendas par exemple). Pour ces deux exemples une contradiction est notable entre le premier point, lié à l’observation locale, et les deux autres qui correspondent à des observations de zone tempérée. Cet article a pour objet d’estimer l’impact relatif de ces facteurs sur les conceptions des étudiants à l’issue de leurs cursus secondaire. En d’autres termes, notre objectif est d’observer, sur un échantillon représentatif d’étudiants de première année scientifique, si leurs descriptions des saisons tempérées est plus précises que celle des saisons des Antilles, et si leur conception de l’aspect de la lune est en lien avec l’observation de la nature.Le premier objectif de l’enseignement des sciences dans le secondaire est particulièrement clairement défini ainsi dans les programmes scolaires du collège :À l’issue de ses études au collège, l’élève doit s’être construit une première représentation globale et cohérente du monde dans lequel il vit. Il doit pouvoir apporter des éléments de réponse simples mais cohérents aux questions : « Comment est constitué le monde dans lequel je vis ? », « Quelle y est ma place ? », « Quelles sont les responsabilités individuelles et collectives ? ».Introduction générale des programmes de SVT du collège (BO du 28août 2008)Une rapide analyse scientifique et didactique sera présentée à la suite de la partie théorique afin de rappeler au lecteur les connaissances en jeu comme elles peuvent apparaître dans la littérature et dans les prescrits du secondaire. Cette analyse vise à mettre en perspective les résultats présentés et discutés dans les parties suivantes. Apprentissages, éducation, socialisation et contextualisation didactique, approche plurielles ISBN : 978-2-343-07837-3 hal-01536021 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01536021 | Partager |
Transmettre à des adultes - Réflexion sur un cadre de formation professionnelle structurant. Auteur(s) : Picot, Patrick Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Atelier 30 : Formation des formateurs. La réflexion interroge le concept de transmission dans le domaine de la formation professionnelle des formateurs d'adultes et du métier d'enseignant. L'analyse critique des concepts de : " référentiel ", " évaluation des adultes " et de " transmission de l'expérience " ouvrent une problématisation sur le cadre structurant ou non de la mastérisation en cours dans les IUFM. Des propositions de stratégies de formation et des dispositifs sont présentées au travers d'une ingénierie de parcours (F.F.A.) et de son évaluation. La synthèse fait apparaître un devoir de transmettre mais dans une visée de non " conformation/reproduction " par une posture éthique de partage d'expériences dans un cadre structurant. Biennale internationale de l'éducation, de la formation et des pratiques professionnelles. Paris, France Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess halshs-00800046 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00800046 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00800046/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00800046/file/patrick-picot-com-n-182-183-atelier-30_1363777300369.pdf | Partager |
Vers un cadre d'analyse opérationnel des phénomènes de contextualisation didactique Auteur(s) : Delcroix, Antoine Forissier, Thomas Anciaux, Frédéric Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Frédéric Anciaux, Thomas Forissier, Lambert-Félix Prudent Jean-Claude Sallaberry Éditeur(s) : HAL CCSD L'Harmattan Résumé : International audience Cette contribution porte sur la contextualisation de l’enseignement en tant que processus de prise en compte des effets de contexte (culturel, sociolinguistique, écologique, historique, didactique) dans l’enseignement et l’apprentissage. Ces effets se caractérisent par un décalage entre, d’une part, les prescrits (programmes, instructions officielles…) et, d’autre part, l’environnement et les conceptions des élèves. L’analyse des processus concernés devrait permettre l’élaboration de modèles opérationnels de contextualisation didactique. Celui proposé ici comporte trois niveaux de contextualisation :•la noo-contextualisation, que nous définirons ici comme une contextualisation opérée par l’institution scolaire sous l’effet de contraintes internes (liées à son fonctionnement) et externes (liées aux attentes supposées de la société, aux progrès scientifiques…),•la contextualisation pédagogique, qui concerne l’adaptation des pratiques d’enseignement aux différents contextes d’apprentissages,•la contextualisation sociocognitive, qui s’intéresse aux rapports entre les conceptions des élèves et les attentes de l’enseignant ou de l’institution scolaire. Ces différents niveaux de contextualisation s’expriment sous plusieurs formes ou degrés (par exemple : contextualisation faible vs forte), rencontrent des contraintes ou résistances (épistémologiques, didactiques, sociales) qui seront illustrées pendant la conférence. Ainsi se dessinent des profils de contextualisation, différents selon les disciplines ou les notions enseignées. Contextualisations didactiques : approches théoriques ISBN : 978-2-343-00974-2 hal-01530871 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01530871 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01530871/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01530871/file/Texte%20DelcroixForissierAnciauxV5.pdf | Partager |
Urban growth and natural hazards, in particular in mountainous areas of developing countries ; Croissance urbaine et risques naturels dans les montagnes des pays en développement Auteur(s) : Thouret, Jean-Claude D'Ercole, Robert Auteurs secondaires : Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand 2 (UBP) Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Association des Géographes Français Association de la Revue de Géographie Alpine (ARGA, Grenoble I) Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand (OPGC) Université Blaise Pascal (Clermont II) Université des Antilles et de la Guyane CERAMAC (Centre d'Etudes et de Recherches Appliquées au Massif Central, à la moyenne montagne et aux espaces fragiles) Éditeur(s) : HAL CCSD Institut de Géographie Alpine Résumé : International audience The international symposium on «Urban Growth and Natural Hazards, in particular in Developing Countries» was held in the University Blaise Pascal, Clermont-Ferrand (France) on December 2 and 3, 1994. This meeting brought together about 70 research people, Ph.D. students, and professionals from France and 12 countries, representing universities, research agencies, as well as government and private companies. The symposium aimed to gather specialized people who are engaged and acting in programmes on hazard appraisal, risk prevention and urban management in city environment. These people aimed to compare experiences acquired in two different fields: on the one hand urban growth and its consequences, and on the other hand, natural hazards and effects, in particular in Developing Countries.Half-way through the International Decade for Natural Hazard Disaster Reduction, we strove to reconcile two points of view usually distincts: nature-oriented research and society-oriented research on hazards. These convergent approaches should merge, not only to improve knowledge of natural hazards and risks, but also to cope with hazard and risk situation on a day-basis in a city. We also choose to study both approaches in Developing Countries (DC) because most of the large cities of the world already are or will be located there in near future. In addition, city location in DC coincides with tropical areas where natural hazards are most frequent threats to life, in particular in mountains, on seashores, and on active convergent plate margins. We stress the fact that the 3 following topics are often lacking in studies which have been carried out on natural hazard appraisal and management. 1) How should we include social and economical factors, and particularly a sound analysis of vulnerability of people and values at risk ? 2) How should we cope with hazard management in large cities of Developing Countries ? 3) What is the specific task of research people in hazard case studies engaged in urban environment and management?Three themes correspond to the three sessions of the symposium. (1) Natural hazards and environmental factors : inventory, diagnostic and classification, (2) Vulnerability of urban society and environment : concepts, approaches, and classification, (3) Tools for urban risk prevention and risk management in case of crisis and catastrophes. Ce numéro de la Revue de Géographie Alpine reprend une dizaine parmi les 41 contributions exposées par des chercheurs français et étrangers lors du colloque international « Croissance urbaine et risques naturels dans les pays en développement » qui s'est déroulé à l'Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, les 2 et 3 décembre 1994. L'objectif général du colloque était de rassembler les diverses compétences existant en France et à l'étranger dans le domaine de l'évaluation et de la gestion des risques naturels et de confronter les expériences acquises à l'interface entre les villes en croissance et le champ d'action des phénomènes naturels créateurs de risques. Le colloque a donc réuni des chercheurs, des doctorants et des praticiens français et leurs collègues étrangers chargés de prévention, de gestion des risques naturels et de gestion urbaine, principalement dans les grandes villes des pays en développement (P.E.D.).Parvenus à mi-chemin de la Décennie Internationale pour la Prévention des Catastrophes Naturelles, nous avons porté des regards croisés sur les approches naturalistes et sociologiques des risques naturels. Il est maintenant nécessaire de faire converger ces approches, non seulement dans la connaissance des menaces et des risques, mais dans la gestion du risque quotidien en milieu urbain. Nous avons concentré ces approches dans les pays en développement ; en effet, le site de leurs grandes villes coïncide souvent avec le champ d'action des phénomènes naturels générateurs de risques, notamment dans la zone intertropicale et en particulier dans les marges continent ales actives (par exemple autour du Pacifique).Nous avons porté l'accent sur 3 points principaux, qui semblent en partie faire défaut dans les études et les méthodes actuellement mises en oeuvre dans la gestion des risques naturels : 1) comment prendre en compte les aspects socio-économiques, en particulier les types d'analyse des vulnérabilités ? 2) comment aborder la gestion des risques en milieu urbain dans les P.E.D. ? 3) quel rôle doit jouer le chercheur en Sciences de l'Homme, de la Société et de la Terre dans les analyses, les expertises consacrées aux risques et surtout dans leur gestion globale, à la charnière des sociétés citadines précaires et des milieux « naturels » contraignants ?Les contributions ont été regroupées, exposées et discutées lors du colloque sous forme de 3 thèmes. (1) Les phénomènes naturels créateurs de dommages (= menaces) : diagnostic, inventaire et typologie, (2) Les vulnérabilités des sociétés et des espaces urbanisés : concepts, typologie et modes d'analyse, (3) Les outils d'aide à la prévention et à la gestion du risque en milieu urbain. Colloque international : "Croissance urbaine et risques naturels dans les pays en développement" Clermont-Ferrand, Université Blaise Pascal, France ISBN : 0035-1121 hal-01165252 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01165252 | Partager |
INTERACTIONS ENTRE LES CONCEPTIONS PÉDAGOGIQUES DES ENSEIGNANTS DU PRIMAIRE ET LEUR SENTIMENT D’EFFICACITÉ Auteur(s) : ISSAIEVA, Elisabeth, Auteurs secondaires : Université de Genève (UNIGE) Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université de Genève, Fonds national suisse de la recherche Éditeur(s) : HAL CCSD Association Francophone Internationale de Recherche Scientifique en Education Résumé : International audience La question de la structuration des croyances pédagogiques des enseignants en système ou en réseaux est considérée comme essentielle pour comprendre leur fonctionnement professionnel et leurs pratiques. La présente recherche s’inscrit dans cette perspective. Partant de la littérature dans ce domaine, nous avons avancé deux hypothèses principales : 1. Les conceptions des enseignants eu égard à l’apprentissage et à l’intelligence sont liées et affectent leur sentiment d’efficacité pédagogique, en partie par l’intermédiaire des conceptions de l’évaluation ; 2. Tous les enseignants ne partagent pas les mêmes conceptions et croyances, et il est possible de distinguer différents profils selon la façon de les articuler. Pour mettre à l’épreuve nos hypothèses, nous avons conduit une recherche par questionnaire auprès d’environ 200 enseignants du primaire et réalisé une série d’analyses statistiques : modélisations en équations structurales et analyses typologiques. Les résultats confirment partiellement la première hypothèse et mettent en évidence trois profils d’enseignants d’après la configuration des croyances investiguées : « normatif » ; « désengageant » et « actif ». ISSN: 1647-0117 hal-01532801 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01532801 | Partager |
Technologie et utilisation des DCP ancres dans les eaux de la collectivite territoriale de Mayotte (archipel des Comores, canal du Mozambique, ocean Indien) Auteur(s) : Wendling, Bertrand Le Calve, S Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : The volcanic island of Mayotte (374 km super(2)) is part of the Comoros Archipelago, which is situated on the North of Mozambic's Canal (Indian Ocean). Mayotte is composed of two islands and some thirty small islands distributed in a lagoon of more than 1,000 km super(2). Being one of the French Republic's Territorial Collectivity, this island is characterized by a very fast demographic evolution (growth rate : 5.8 %), which constitutes the foundation of the development problematic. Most of local halieutic production comes from the reef (nearly 2,000 t in 1999), the technic of "palangrotte" (deep line) is still dominating. The fishing fleet is composed of monoxyl pirogues and polyester fishing boats for the 1,200 fishermen. The first FADs (Fish Aggregating Devices) were installed in 1989. Now, 5 FADs are situated in the lagoon whereas 10 others have been installed out of it. If it is very hard to evaluate economic impact of FAD in Mayotte, their success seems to be limited because of several local constraints : fear to fish out of the lagoon, little interest in tuna, lack of formation. Nevertheless, faced to the demographic evolution and the decrease of the reef ressources, a program of fishing development on FAD has been initiated in 1998, with those following themes : realization of a new prototype of FAD, experimental fishing program with vertical drift "long line", teaching programs for the local fishermen. Today, it is too early to analyze the informations already collected, but the results are very promising, and validate the technical improvement of the new prototype.Original Abstract: L'ile volcanique de Mayotte (374 km super(2)) fait partie de l'archipel des Comores situe au Nord du canal du Mozambique (ocean Indien). Mayotte comprend deux iles et une trentaine d'ilots repartis dans un lagon de plus de 1 000 km super(2). Collectivite territoriale de la Republique francaise, l'ile se caracterise par une evolution demographique tres rapide (taux de croissance: 5,8 %), qui constitue le socle de toutes les problematiques de developpement. L'essentiel de la production halieutique provient du milieu recifal (environ 2 000 t en 1999), la peche a la ligne de fond reste la technique dominante. La flottille de peche est constituee de pirogues monoxyles et de barques polyester pour une population de 1 200 pecheurs. Les premiers DCP mahorais furent installes en 1989. A ce jour, on denombre cinq DCP dans le lagon et dix hors lagon. Il semble que leur succes soit reste limite en raison de plusieurs contraintes locales : peur de la peche hors lagon, peu d'interet pour les poissons pelagiques, manque de formation. Neanmoins, face a l'explosion demographique et a l'appauvrissement des ressources lagonaires, un nouveau programme de developpement de la peche sur DCP a ete initie en 1998. Ce programme comporte trois axes : realisation d'un nouveau prototype de DCP, lancement d'un programme de peches experimentales a la palangre verticale derivante et formation des pecheurs. A ce jour, les informations obtenues sont trop parcellaires pour etre analysees mais les donnees et observations realisees sur les nouveaux dispositifs permettent de valider leur conception technique. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15290/12647.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15290/ | Partager |
Les premières occupations agricoles de l'arc antillais, migration et insularité ; Les premières occupations agricoles de l'arc antillais, migration et insularité : Le cas de l'occupation saladoïde ancienne de la Martinique Auteur(s) : Berard, Benoit Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) E. Taladoire Éditeur(s) : HAL CCSD Archaeopress Résumé : International audience The first formative occupation of the West Indies was by continental populations, moving up from their place of origin in the Orinoco Basin, shortly before our era. In Martinique these groups, attached to the cedrosan saladoid sub-series, have been well studied and for a considerable time. It is upon this work that we have attempted to build an overall analysis of this phase of the prehistory of the Islands. The research drew upon the results of unpublished field work. This led to a more precise understanding of the nature and constitution of these archeological strata and, in turn, of the organisation of the Amerindian villages and their management of the island space. A review of their artisanal production ( ceramics, stone tools, personal adornment) has given us a closer understanding of these populations. It also provides the basis for a future paleo-ethnographic study. Further, an analysis of the origin of the lithic materials has enabled us to place the ancient saladoid occupation of Martinique both in the geography of the West Indian Arc and in the Carribean Basin as a whole. Progressively a picture was thus put together of pioneer agro-ceramicist groups characterised by a high degree of organisation and by the spiritual concepts expressed in their artisanal production. Les premières occupations formatives des Antilles sont liées à la migration, peu avant le début de notre ère, de populations continentales originaires du bassin de l'Orénoque. En Martinique, l'étude de ces groupes, rattachés à la sous-série saladoïde cedrosane, a une histoire riche et ancienne. C'est fort de ces acquis que nous avons tenté de réaliser une analyse globale de cette phase de la préhistoire des Antilles. Notre recherche s'appuie sur l'analyse des résultats d'un ensemble d'opérations de terrain inédites. Les informations ainsi obtenues nous permettent d'étudier la nature et le mode de constitution de ces gisements archéologiques. On commence alors à distinguer l'organisation de ces villages amérindiens et le mode de gestion de l'espace insulaire qui s'y rattache. L'analyse de différents types de productions artisanales (céramique, outillage en pierre, parure) nous permet d'accéder à une connaissance plus intime de ces populations. Elle offre aussi les moyens nécessaires à la réalisation d'une future étude palethnographique. Par ailleurs, l'analyse de l'origine géographique des matières premières lithiques nous permet de réintégrer l'occupation saladoïde ancienne de la Martinique dans l'espace géographique qui est le sien!: l'arc antillais et plus largement le bassin caraïbe. Ainsi, se dégage progressivement l'image de groupes pionniers agro-céramistes caractérisés par un très haut degré d'organisation et par la matérialisation permanente de leurs conceptions spirituelles au travers de leur production artisanale. https://hal.univ-antilles.fr/hal-00966882 ISBN : 1 84171 649 9 hal-00966882 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00966882 | Partager |
Rapport au savoir en EPS à l’école primaire Auteur(s) : Poggi, Marie-Paule Musard, Mathilde Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Laboratoire de Semio-Linguistique, Didactique et Informatique (LASELDI) ; Université de Franche-Comté (UFC) Éditeur(s) : HAL CCSD Université de Nantes Résumé : International audience Cette étude s'intéresse au sens que les élèves donnent à leur expérience d'apprentissage en éducation physique et sportive (EPS) à l'école primaire, autrement dit au rapport au savoir qu'ils développent. Il s'agit de comprendre ce qui pousse les élèves à agir et à s'approprier des savoirs en EPS. Soixante-cinq élèves de 10 classes différentes (du CE1 au CM2), issus de deux écoles au public sociologiquement contrasté, ont été questionnés sous la forme d'entretiens dans le courant même de la leçon. Les résultats tendent à montrer que le rapport à l'apprendre se fabrique à la fois dans la durée, la répétition, en fonction d'habitudes intériorisées, mais aussi dans les interactions avec l'enseignant, ses pairs, voire hors du cadre scolaire (sa famille, son club…). Il nous semble donc fécond de croiser l'individuel et le social, le passé du sujet et le présent des interactions, le dedans et le dehors de la classe pour mieux comprendre le rapport au savoir des élèves en EPS Cette étude s'intéresse au sens que les élèves donnent à leur expérience d'apprentissage en EPS à l'école primaire, autrement dit au rapport au savoir qu'ils développent. Elle n'en explore qu'un versant, sa face déclarée par les acteurs eux-mêmes lors d'entretiens, que le chercheur soumet à une grille d'analyse externe. Selon Bautier et al. (2000), le rapport au savoir peut être défini comme rapport à des processus (l'acte d'apprendre), à des produits (les savoirs comme compétences acquises et comme objets institutionnels, culturels et sociaux) et à des situations d'apprentissage. Les auteurs précisent qu'il s'agit d'« une relation de sens, et donc de valeur, entre un individu (ou un groupe) et les processus ou produits du savoir » (Charlot et al., 1992). Quel sens les élèves de primaire peuvent-ils donner ou pas à l'apprendre et aux savoirs en EPS ? Le cadre de l'EPS est particulier dans la mesure où sont convoqués par les élèves des savoirs à la fois pratiques et théoriques, où sont associées mise en oeuvre et réflexion sur cette dernière. L'objectif de cette étude de type socio-didactique est de décrire et comprendre cette relation de sens entre des élèves et les processus et produits de l'apprentissage. Nous voulons nous intéresser au rapport aux savoirs propres à l'EPS manifestés par les élèves, autrement dit à ce qui fait sens pour eux à partir de la compréhension de ce qui les fait agir dans le cadre d'une discipline d'enseignement particulière. Après avoir discuté le concept de rapport au savoir selon différentes approches et présenté les questions de recherche centrées sur le rapport des élèves aux processus et aux produits de l'apprentissage, nous préciserons comment nous avons mené et analysé les entretiens avec les élèves. Enfin, nous terminerons par la présentation des résultats, qui seront ensuite discutés. ISSN: 1954-3077 hal-01620915 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01620915 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01620915/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01620915/file/REE%20Poggi-VersionDefinitive.pdf | Partager |
Croissance urbaine et risques naturels : présentation introductive Auteur(s) : D'ercole, Robert Thouret, Jean-Claude Aste, Jean-Pierre Dollfus, Olivier Gupta, Avijit Auteurs secondaires : Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand 2 (UBP) IGA, Université Joseph Fourier, Grenoble ; IGA, Université Joseph Fourier, Grenoble Université de Paris VII ; Université de Paris VII National University of Singapore (NUS) Éditeur(s) : HAL CCSD Association des Géographes Français Résumé : International audience Cet article résume les résultats des tables rondes et de 41 contributions de chercheurs français et étrangers au colloque international « Croissance urbaine et risques naturels» qui s'est déroulé à l'Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand, les 2 et 3 décembre 1994.L'objectif général du colloque était de rassembler les diverses compétences existant en France et à l'étranger dans le domaine de l'évaluation et de la gestion des risques naturels et de confronter les expériences acquises à l'interface entre les villes en croissance et le champ d'action des phénomènes naturels créateurs de risques. Le colloque a donc réuni des chercheurs, des doctorants et des praticiens de 12 pays, chargés de prévention, de gestion des risques naturels et de gestion urbaine, principalement dans les grandes villes des pays en développement.Les contributions ont été regroupées, exposées et discutées lors du colloque sous forme de 3 thèmes : (1) Les phénomènes naturels créateurs de dommages (= menaces) : diagnostic, inventaire et typologie, (2) Les vulnérabilités des sociétés et des espaces urbanisés : concepts, typologie et modes d'analyse, (3) Les outils d'aide à la prévention et à la gestion du risque en milieu urbain. ISSN: 0004-5322 hal-01165458 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01165458 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01165458/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01165458/file/article_bagf_0004-5322_1995numéro 72_4_1843.pdf | Partager |
Informational Data Analysis and First-Year University Success ; Analyse de données informationnelles et réussite en première année universitaire Auteur(s) : Rouissi, Soufiane MOTTET, Martine Auteurs secondaires : Médiation, Information, Communication, Art (MICA) ; Université Bordeaux Montaigne Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE) ; Université Laval Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience A growing number of universities offer most varied types of courses, from traditional classroom to completely online courses. Besides, student personal characteristics such as learning strategies and learning style seem to be related to their academic success. Based on the concept of the digital ecosystem as a dynamic entity comprising students, teachers and online software environments (such as learning platforms) – our work being related but not limited to e-learning – we analyze informational data to establish links between these characteristics and student achievement over their first year at university, as they attended both classroom and online courses. Un nombre croissant d’universités développent des formules de cours plus ou moins variées, entre cours traditionnels en présence et cours entièrement dispensés dans un mode en ligne. Par ailleurs, les caractéristiques des étudiants au regard de leurs stratégies d’apprentissage et de leurstyle d’apprentissage semblent de nature à influer sur leur réussite universitaire. Reprenant la notion d'écosystème numérique en tant qu'ensemble dynamique constitué par des étudiants, des enseignants et des environnements logiciels en ligne (de type plateforme de formation) – notretravail se situant dans un contexte de type elearning mais pas uniquement – nous analysons un certain nombre de données informationnelles en vue d'établir des liens entre celles-ci et la réussite d'étudiants ayant suivi à la fois des cours en classe et en ligne, et ce, pour l’ensemble de leurpremière année universitaire. Les écosystèmes numériques et la démocratisation informationnelle : Intelligence collective, Développement durable, Interculturalité, Transfert de connaissances Schoelcher, France hal-01268131 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01268131 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01268131/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01268131/file/ROUISSI%20et%20MOTTET.pdf | Partager |
Limites de la prise en compte de la diversité des publics scolaires en Guyane. Auteur(s) : Alby, Sophie Ho-A-Sim, Jeannine Auteurs secondaires : Structure et Dynamique des Langues (SeDyL) ; Institut National des Langues et Civilisations Orientales (Inalco) - Institut de recherche pour le développement [IRD] : UR135 - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : La Guyane présente une situation linguistique et culturelle exceptionnelle, non pas tant en raison du plurilinguisme qui la caractérise (celui-ci est omniprésent dans le monde) mais de la configuration de ce plurilinguisme, notamment en contexte scolaire : allophonie d'élèves étrangers mais aussi d'élèves français, grande diversité linguistique, écart culturel important entre le monde de l'école et celui de l'environnement familial et quotidien. Cette diversité linguistique et culturelle de l'école en Guyane constitue donc un enjeu essentiel pour une région qui, en tant que département français, est difficilement assimilable aux " pays du Sud ", mais qui pourtant en présente de nombreuses caractéristiques de part son, histoire coloniale . Face à cette situation, l'école française centralisatrice se doit donc d'envisager une transformation de son système éducatif, afin de mieux l'adapter au public qu'elle accueille. Cette transformation peut porter sur différents niveaux : programmes, formation des enseignants, etc. Toutefois elle se heurte à la conception du système éducatif par des décideurs, qui s'appuient sur une réalité fantasmée, une vision holistique de l'éducation en France. De surcroît, l'appartenance de la France au contexte européen suppose une prise en compte des directives élaborées à ce niveau. Aussi, la Guyane est-elle face à un enjeu majeur : celui d'une nécessaire réinterprétation des contenus, des méthodes d'enseignement, et même des principes qui gouvernent cet enseignement. Ses acteurs ne peuvent toutefois agir qu'en se basant sur les textes officiels qui régissent le système éducatif. Comment dans un tel contexte, et face à de tels enjeux, résoudre le paradoxe que constitue une école française dans un département d'Outre-Mer, situé en Amérique du Sud ? C'est à cette question que nous tenterons de répondre en décrivant, dans un premier temps, les caractéristiques de ce contexte éducatif, l'inadaptation des décisions de l'état en matière éducative. Cette description s'appuiera sur des analyses de documents, et sera exemplifiée par des études de cas issus de différents espaces éducatifs de la région. Nous chercherons ensuite à déterminer quels sont les éléments d'adaptation essentiels, en émettant des propositions en termes de contenus d'enseignement, de profil des enseignants et de formation de ces derniers. Raisons Educatives halshs-00665368 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00665368 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00665368/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00665368/file/raisons_A_ducatives.pdf | Partager |
Un outil pour organiser l’analyse d’un sujet de mathématiques Auteur(s) : Delcroix, Antoine Silvy, Christian Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience The mathematical site of an exercise or a theorem is a useful tool which helps to organize its study, by putting into a hierarchy the various elements (substratum, objects, techniques, technologies) relevant to describe its ecosystem. These characteristics of the mathematical site turn it into a help for the pupil or student (within the framework of an evaluation in mathematics), what we show by the analysis in term of site of a subject given in the competitive ex-amination for secondary school teaching (CAPES) in mathematics. Furthermore, by revealing the organization of a mathematical concept, we show that the site can be a tool for professional training of teachers of mathematics, on the example of the characterization of a constant function on an interval by its derivative. Le site mathématique local d’un énoncé d’exercice ou d’un théorème de cours se compose d’un système d’êtres mathématiques (objets, techniques, technologies…) et de relations, enrichis par un substrat, formé d’éléments non mathématisables dans l’institution considérée, dévoilant l’organisation de la question. Ces caractéristiques font que le site local fonctionne comme un écosystème, permettant la compréhension d’activités mathématiques de classe, d’évaluation, ce que nous montrons par l’analyse d’un dossier d’oral 2 du CAPES externe de mathématiques. Ce faisant, il devient un outil du professeur pour guider les élèves dans l’étude d’une question. De plus, comme il révèle les organisations locales en mathématiques, le site peut être utilisé comme un outil de formation professionnelle d’enseignants. Par exemple, il permet de questionner les progressions scolaires ou universitaires reçues, ce que nous discutons sur le cas de la caractérisation d’une fonction constante sur un intervalle par sa dérivée. Repères IREM hal-01530861 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01530861 | Partager |
Implementing the agroecological transition: weak or strong modernization of agriculture? Focus on the mycorrhiza supply chain in France. Auteur(s) : Angeon, Valérie Chave, Marie Auteurs secondaires : Unité de Recherches Zootechniques (URZ) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Ceregmia Research Unit, Caribbean Agroenvironmental Campus ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Agrosystèmes tropicaux (ASTRO) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : The modernization of agriculture is under scrutiny. It is currently debated within the growing concept and practice of agroecology that applies ecological fundaments to the design and the management of sustainable agroecosystems. In matter of ecologization of agriculture, agroecological transition may be considered as a privileged pathway. It relies on two main forms: the weak (that intends to reduce the use of chemicals by alternative practices such as their substitution by biological inputs) versus strong modernization of agriculture (based on the valorization of biodiversity providing ecosystemic services). In this article, through an analysis of the technological innovations used for the enhancement of mycorrhiza (symbiotic interactions between plants and soil microorganisms) as an illustration of the implementation of the agroecological transition in France, we wonder in what extent a strong modernization of agriculture is likely to occur.This paper shows how the conceptual framework of socio-technical regime is useful to analyze the dynamics of the agroecological transition. Our demonstration relies on an empirical material (survey of the main actors of the mycorrhiza supply chain) that permits to understand how is structured the dominant system and how it impedes the development of the alternative niche. We then give some prerequisites in terms of public action to define in what extent the niche can be supported and can compete the current system. 54. ERSA Congress "Regional development & globalization: Best practices" Saint-Petersburg, Russia hal-01606449 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01606449 PRODINRA : 387723 | Partager |