Habitation Perrinelle. Enclos des cabrouétiers et des gardiens de boeufs Extrait de : Saint-Pierre-Martinique 1635-1902 : Annales des Antilles françaises - Journal et album de la Martinique, naissance, vie et mort de la cité créole - livre d'or de la charité (p. 44) Résumé : Gravure des enclos des cabrouétiers et des gardiens de boeufs sur l'Habitation Perrinelle Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/images/HASHf724485f15daade6d33058 HASHf724485f15daade6d33058 | Partager Documents liés :
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Bellefontaine, Habitation Fond Laillet, Morne Covin. Exploitation rurale : élevage bovin Auteur(s) : Lameynardie, Arlette Éditeur(s) : Musée départemental d'archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique 2012.0.1.6 Bellefontaine Morne Covin Habitation Fond Laillet (Bellefontaine) Droits : Reproduction soumise à autorisation du Musée départemental d’archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011423604739ennTTy | Partager |
Le Robert. milieu rural Auteur(s) : Lameynardie, Arlette Éditeur(s) : Musée départemental d'archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique 2012.0.1.68 Robert (Le) Droits : Reproduction soumise à autorisation du Musée départemental d’archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011423604739yAmnhH | Partager |
De la question du bétail à la Martinique : rapport provoqué par la pétition des bouchers de Fort-de-France Auteur(s) : Colson, Jean-Baptiste Charles Joseph E. Ruelle and Ch. Arnaud Éditeur(s) : Bibliothèque Schoelcher 80074927 Martinique Droits : Reproduction soumise à autorisation de la Bibliothèque Schoelcher http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011416928915gJlQqw | Partager |
Les Trois-Îlets, la Poterie. paysage agricole ; activité de céramique : poterie rouge Auteur(s) : Lameynardie, Arlette Éditeur(s) : Musée départemental d'archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique 2012.0.1.202 Trois-Îlets (Les) La Poterie (Trois-Îlets) Droits : Reproduction soumise à autorisation du Musée départemental d’archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011423604740hPwbsE | Partager |
Elève du bétail à la Guyane Auteur(s) : Sagot, Paul Antoine (1821-1888) Année de publication : Éditeur(s) : Nantes : Mme Ve C. Mellinet Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/FRA11227-15 FRA11227-15 | Partager |
Les systèmes mixtes d'élevage de petits ruminants et de bovins : Une alternative pour améliorer les performances animales au pâturage Auteur(s) : D'ALEXIS, SEVERINE Angeon, Valérie Arquet, Rémy Boval, Maryline Auteurs secondaires : Unité de Recherches Zootechniques (URZ) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Agrosystèmes tropicaux (ASTRO) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Plateforme Tropicale d'Expérimentation sur l'Animal (PTEA) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Éditeur(s) : HAL CCSD INRA Résumé : Le pâturage mixte de petits et gros ruminants constitue une conduite agro écologique pour améliorer lescroissances individuelles et à l'hectare, en valorisant les complémentarités alimentaires des espècesanimales, tout en réduisant l’impact du parasitisme gastro-intestinal pour les petits ruminants. Pour desovins, une méta-analyse de la littérature a mis en évidence un gain de poids individuel de + 15 g/animal/jour, variable en fonction du stade physiologique considéré (allaitement, pré ou post-sevrage) etun gain à l’hectare de + 29 % en pâturage mixte, comparé à du pâturage d’ovins seuls. Pour descaprins, une expérimentation de deux ans en milieu tropical a révélé un gain individuel de + 14 g depoids vif/animal/jour en mixte, et un gain global à l’hectare doublé, voire plus, si l’on considère labiomasse présente, mieux exploitée en pâturage mixte. Pour les bovins conduits en mixte, le gain estmoins net, fluctue entre les études, mais est a minima équivalent à celui enregistré pour des bovinspâturant seuls.Outre l’intérêt pour la production, cette conduite favorise la diversification écologique, le turn-over de labiomasse, la réduction des coûts de production et de l’usage des anthelminthiques classiques,favorable à des produits carnés de qualité, sans résidus chimiques. ISSN: 1958-5853 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01222900 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01222900 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01222900/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01222900/file/2015_dalexis_InnovAgronomiques_%7BC6C380D6-00DB-4623-9FDA-9BAA4B33C36A%7D.pdf PRODINRA : 331701 | Partager |
La tome des Bauges : de la labellisation du produit à l'histoire de la localité Auteur(s) : Palisse, Marianne Auteurs secondaires : Centre de recherches et d'études anthropologiques (CREA) ; Université Lumière - Lyon 2 (UL2) Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Article soumis à la revue Ruralia fin 2006. La revue a cessé de paraître en 2007. La tome des Bauges est un fromage fabriqué dans les Alpes du Nord, qui a obtenu en 2002 une Appellation d'Origine Contrôlée (AOC). Elle fait donc partie de ces produits dits " de terroir " sur lesquels se penchent depuis plusieurs années les chercheurs en sciences sociales et qui accèdent au statut de patrimoine. Elle tend à devenir un emblème pour le territoire des Bauges. Or, cette évolution est remarquable dans la mesure où la tome était, il n'y a pas si longtemps, une production quelque peu dévalorisée, qui n'aurait sans doute pas été choisie pour représenter les Bauges vis-à-vis de l'extérieur. Elle n'est devenue ce qu'elle est aujourd'hui qu'après une évolution marquée par des discussions et des confrontations. Étudier en détail l'histoire du processus de labellisation, qui met en jeu les agriculteurs, les élus locaux, les chargés de mission du Parc et les instances nationales chargées de la labellisation des produits permet non seulement de s'interroger sur les transformations de l'élevage bovin dans les Bauges mais aussi plus largement d'évoquer les négociations entre les agriculteurs et d'autres acteurs intervenant en Bauges. En effet, la tome est sans doute l'un des objets les plus pertinents pour analyser la façon dont les différents groupes envisagent l'avenir du massif et de sa filière agricole. Symbole de la transition vers une nouvelle agriculture, moins productiviste, la tome constitue pour le chercheur un objet-clef pour analyser la place qu'occupent aujourd'hui les éleveurs parmi les autres groupes présents en moyenne montagne. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00809842 halshs-00809842 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00809842 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00809842/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00809842/file/MPalisse_Tome-des-Bauges.pdf | Partager |
L'élevage du Macrobrachium rosenbergii en Guyane française : l'expérience d'une assistance technique aux éleveurs dans un plan de développement Auteur(s) : Lacroix, Denis Griessinger, Jean-michel Éditeur(s) : 6e symposium latino-américain d'aquaculture; Florianopolis SC Brésil; 17-22 avril 1988 Résumé : L'élevage de la crevette géante d'eau douce Macrobrachium rosenbergii a été introduit en Guyane au début de la décennie 80 pour participer au développement économique de ce département français d'Outre-Mer en complément d'activités productrices déjà existantes : pêche industrielle de crevettes Penaeus (3 500 T de queues par an), élevage bovin, riziculture, arboriculture fruitière, maraîchage. Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00040/15166/12503.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00040/15166/ | Partager |
Catalogue descriptif des poissons vénéneux du banc de Saint Barthelemy (Antilles françaises) Auteur(s) : Morice, Jean Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The Caribean Sea ichthyofauna, like that of all tropical and subtropical seas, contains venomous fishes some of which can cause certain forms of ichthyosarcotoxism.The first people to notice, at their expense, the existence of these dangerous animals in the waters of the West Indies were the conquistadores who settled in Haïti and Cuba after Christopher COLOMBUS. As these men were not well provided by fresh supplies from their far away home-as related by many chroniclers-they had to live on local food resources. Originally, terrestrial fauna, in these islands, was very lacking as far as big mammals go, and birds bigger than a pigeon were rare. As a consequence, Spanish sailors and soldiers ate mostly seafood, fish, crustaceans and molluscs that abounded in the clear waters of the Caribean shores. (The introduction of European mammals: bovines, ovines, caprines and porcines, but also poultry, only happened many years later-cattle raising only developed when the conquistadores were well settled and land had been divided-initial protid production was not sufficient to cover the Spaniards' needs.... La faune ichthyologique de la Mer des Antilles, comme celle de toutes les mers des regions tropicales et subtropicales, contient des poissons vénéneux, causes de certaines formes d'ichthyosarcotoxisme. Les premiers qui s'aperçurent, à leurs dépens, de l'existence de ces animaux dangereux dans les eaux des Indes occidentales furent les conquistadores qui s'installèrent en Haïti et à Cuba après les découvertes de Christophe COLOMB et de ses lieutenants. Ces hommes, souvent fort mal ravitaillés par leur trop lointaine métropole -tous les chroniqueurs de l'époque en font foi -furent obligés d'utiliser les ressources alimentaires locales. Comme à l'origine, la faune terrestre des îles était très pauvre en grands mammifères et que les oiseaux plus volumineux qu'un ramier étaient rares, les soldats et les marins espagnols consommèrent surtout les fruits de la mer : poissons, crustacés et mollusques qui abondaient dans les eaux claires des rivages antillais. (L'introduction des mammifères européens: bovins, ovins, caprins et porcins, comme des oiseaux de basse-cour, fut relativement tardive; l'élevage ne se développa que lorsque les conquérants de l'Eldorado furent installés et que la terre fut partagée; la production initiale de protides était très nettement insuffisante pour couvrir les besoins des Espagnols.) L'un des animaux les plus faciles à capturer était -et l'est encore -le-« burgo », Linona pica L., gros gastéropode de la famille des Trochidés qu'il suffisait de récolter à la main sur les récifs coralliens ou les rochers qui bordaient les plages; l'abondance de la distribution de ce gros bigorneau est encore telle à l'heure actuelle qu'il forme une ressource permanente appréciée; dans certaines petites îles très mal ravitaillées: Los Hermanos et La Blanquilla dans les Antilles vénézuéliennes; Saint-Barthélémy, La Désirade, dans les Antilles françaises, etc., où le « burgo » constitue une partie importante de la ration alimentaire. Il arrivait à Cuba, que sa consommation soit la cause d'accidents gastro-intestinaux et neuraux qui furent groupés par les Espagnols sous le nom de "ciguatera", le mollusque lui-même étant appelé "cigua", (II faut noter que les « burgos » récoltés sur certains îlots et récifs de la côte méridionale de Saint-Barthélemy sont la cause de troubles analogues à ceux qui furent décrits par les chroniqueurs des XVe et XVIe siècles) Le vocable s'est étendu ensuite, dans le langage populaire, aux troubles digestifs et aux troubles neuraux ressentis après l'ingestion de différentes espèces de poissons vénéneux, espèces qui se révélèrent malheureusement relativement nombreuses dans les eaux des Grandes Antilles, Le auteurs anciens, repris par COUTIÈRE dans sa thèse (1899) décrivent également des cas d'intoxications graves depuis le début de l'occupation des Petites Antilles par les Européens, intoxications attribuées pour la plupart aux barracudas, aux balistes, aux murènes, à certains clupes, aux carangues comme à un certain nombre d'espèces de « poissons rouges ». Les naturalistes modernes, d'ARCISZ (1950) à RANDALL (1958), donnent la liste scientifique des espèces incriminables dans la Mer des Antilles. Il n'existe actuellement aucun manuel en langue française permettant la détermination des poissons marins et des espèces dulçaquicoles des Petites Antilles, Le naturaliste est obligé, pour identifier les poissons, de recourir à des ouvrages américains ou hollandais, ou encore à des monographies toutes rédigées en langue anglaise. Ces livres, à de très rares exceptions près, sont anciens et difficiles à trouver en librairie étant presque tous épuisés ou rares. La publication que nous présentons ici n'a pas la prétention de pallier l'inexistence de documents en langue française sur l'ensemble de la faune ichthyologique antillaise; elle n'a pour but que de fournir au personnel chargé du contrôle du conditionnement et des marchés, aux armateurs à la pêche désireux de se renseigner sur les possibilités locales, comme à quelques esprits curieux, une documentation suffisante et illustrée, pour permettre une identification sûre et rapide des espèces dangereuses. Cette étude est née d'un besoin précis : les pêcheurs des Antilles françaises, maintenant guidés par une assistance technique qui reprend élémentairement les bases de la profession, se sont heurtés très rapidement au fait suivant : il était nécessaire de créer un conditionnement des produits de la pêche car quelques espèces de poissons commerciaux, saines dans certaines régions, sont vénéneuses dans d'autres, géographiquement toutes voisines, et doivent être éliminées du marché. Pour cela il fallait établir avec précision quelles espèces pouvaient être dangereuses, et donner aux pêcheurs, aux marchands et au public l'image exacte des formes incriminables. Si une espèce donnée peut contenir des individus vénéneux, tous les individus de cette espèce ne sont pas dangereux et des spécimens de la même espèce incriminables en un point ne le seront pas dans d'autres lieux de pêche. POEY (1866) a écrit: « ... il n'y a pas un poisson suspect sur dix mille... » Cela est sans doute vrai si l'on envisage le stock constitué par une espèce, mais ne l'est plus si l'on considère les concentrations géographiques. A travers l'expérience que nous avons acquise à Saint-Barthélemy, nous pouvons affirmer avec certitude que les poissons vénéneux sont bien groupés en isolats cernés par des frontières géographiques précises. De plus il apparaît très nettement que les poissons âgés, donc ayant atteint un certain poids, sont seuls responsables des accidents ciguatériques les plus graves. Le fait que l'ichthyologiste cubain POEY, 1866, ait imposé l'interdiction des poissons pesant plus de trois livres dans les espèces suspectes sur le marché de La Havane est très significatif. Un fait statistique observé à Saint-Barthélemy vient corroborer les notions précédemment énoncées. Un certain nombre de canots de pêche à la ligne à main, travaillant à l'accore méridional du banc de Saint-Martin, capturait surtout des « oreilles noires » (Lufianus buccanella (c. et V.), 1828) et des « vivaneaux » (L. vivanus (c. et V.), 1828) ; le poids des poissons vidés acceptés par le service de contrôle de la coopérative des pêcheurs de Gustavia avait été fixé à 1 500 g; des poissons de poids bien supérieurs à ce plafond ayant été acceptés par le conditionnement en janvier et février 1963, toute une série d'intoxications graves de type ciguatérique se produisit à Basse-Terre et à Pointe-à-Pitre de La Guadeloupe, lieux principaux de consommation du poisson capturé sur le banc de Saint-Martin. Le poids des poissons vidés exportables ayant été ramené à 1 500 g. les intoxications cessèrent. Il reste à étudier l'étiologie de la «ciguatera », forme la plus commune d'ichthyosarcotoxisme notée aux Antilles. L'accumulation des observations et des notes prises à propos des cas observés à Saint-Barthélemy, à La Guadeloupe, comme à La Martinique (1950) ainsi que les dissections effectuées sur les poissons capturés par les pêcheurs de Saint-Barthélemy nous permettront peut-être de conclure bientôt à ce sujet. Enfin. il faudra trouver le test biochimique simple et précis permettant de déterminer rapidement si un poisson considéré comme « redouteux» est vénéneux ou non. (Les poissons incriminables sont désignés sous le nom de poissons «redouteux» dans le patois de Saint-Barthélemy; la « ciguatera » est nommée « mal poisson ».) Les appellations vernaculaires créoles des espèces vénéneuses ont été établies à partir des notes prises depuis 1950. Cette liste est loin d'être exhaustive car il n'y a pas de domaine plus ingrat que la synonymie vernaculaire. Les appellations américaines, britanniques et hollandaises ont été prises dans les ouvrages publiés d'une part par le Fish and Wildlife Service (laboratoire de Biologie marine de Miami), et d'autre part par la Commission des Caraïbes. Kent House, à La Trinidad. 1959. relayée ensuite par le Secrétariat central de l'Organisation des Caraïbes, 1961. Hato Rey. Porto-Rico. Enfin. nous avons pu établir l'équivalence vernaculaire des noms de poissons utilisés à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin grâce à l'aimable collaboration du Dr PETIT, chef de l'hôpital de Marigot à Saint-Martin. Les bases de la systématique que nous avons utilisées, pour replacer les espèces décrites dans un cadre cohérent. sont celles qui sont exposées par BERTIN et ARAMBOURG (1958) dans le troisième fascicule du tome treize du Traité de Zoologie publié sous la direction du Pr P. GRASSÉ: nous y avons fait de larges emprunts. (OCR non contrôlé) Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1965-03 , Vol. 29 , N. 1 , P. 1-130 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1965/publication-4004.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4004/ | Partager |
Stratégies innovantes de gestion du pâturage pour améliorer l'alimentation et lutter contre le parasitisme gastro-intestinal : pâturage mixte caprins/bovins et addition de vermicompost ; Innovative strategies for grazing management to improve nutrition and fight against gastrointestinal parasitism : pâturage mixed goats / cattle and addition of vermicompost Auteur(s) : D'Alexis, Séverine Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Boval, Maryline Résumé : Les systèmes d'élevage des petits ruminants au pâturage sont les plus répandus en zone tropicale humide mais l'exposition aux strongles gastro-intestinaux entraîne des pertes importantes de production. L'objectif de ce travail est d'évaluer un système de gestion mixte du pâturage associant diverses espèces animales permettant à priori d'accroître les performances via la réduction du parasitisme et!ou une meilleure alimentation. L'étude de la littérature a conduit à une méta-analyse confirmant de meilleures performances individuelles ou à l'hectare pour les ovins en mixte. Préalablement un dispositif visant à vérifier la non-transmission des larves d'Haemonchus contortus des caprinsaux génisses Créoles a été validé. Un second dispositif avec des chevrettes conduites en mixte, infestées ou pas par Haemonchus comortus (Ml et MnI) ont été comparées à des chevrettes contrôles infestées ou non (CI et CnI). Ce dispositif a été conduit pendant 2 ans avec des mesures du couvert pâturé, des mesures individuelles des quantités ingérées, de la digestibilité, du parasitisme et de la croissance. De plus fortes croissances ont étéobservées en pâturage mixte que les chevrettes soient infestées ou pas (43.25 et 31.68 glj pour MDI et MI vs. 32.44 et 17.91 glj) avec une moindre biomasse. Les mesures d'ingestion et d'ingéré digéré ont été corrélées aux croissances des chevrettes contrairement aux variables parasitaires et met en évidence le rôle de l'alimentation et de la résilience dans le bénéfice du pâturage mixte. Une autre gestion intégrée du pâturage a été étudiée basée sur l'utilisation du vermicompost et s' ant sur les mêmes leviers d'action: l'alimentation et le itisme Systems of small ruminant grazing are most prevalent in the humid tropics but this environment exposes animals to gastro-intestinal with production losses. The objective ofthis thesis is to evaluate a system ofmixed management ofthe pasture combining various animal species, which allows a priori to increase animal performance by reducing the parasitism and/or better nutrition. The study of literature bas led to a meta-analysis confirming the better individual performances or calculated per ha for sheep reared mixed. The first experiment validated the non-transmission of Iarvae ofHaemonchus contortus from goats to heifers. In a second experiment, goats mixed with heifers, infested or not with Haemonchus contortus (Ml vs MnI) were compared with controls goats, reared alone, infested or not (CI and CNI). This deviee with a continuous driving was studied for two years with measurements on the sward, individual measures of intake, digestibility, parasitism and growth ofthe goats. The highest growth rates were measured with the mixed pasture as goats are infested or not (43.25 and 31.68 g / d for MN! and MI vs. 32.44 and 17,91 g / d) with lower biomass. The herbage intake and the digested herbage intake were well correlated to the growth rate, unIike parasitic variables, and highlight the role of diet in the benefit of mixed driving for goats. Therefore, the infested goats with Haemonchus, expressed greater resilience with improved growth performance compared with controls. Parallel to the study ofmixed pasture, another integrated management of grazing was studied, based on the use of vermicompost and relying on the same levers. namelv throuzh feedinz and parasitism http://www.theses.fr/2012AGUY0537/document | Partager |
La race bovine Salers : un atout pour le développement de son territoire d'origine par son identité forte et des produits qualifiés Auteur(s) : Agabriel, Jacques Faure, Bruno Lebreton, François Xavier Lherm, Michel Micol, Didier Garcia-Launay, Florence Pradel, Philippe Angeon, Valérie Auteurs secondaires : Unité Mixte de Recherches sur les Herbivores (UMRH 1213 Herbivores) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement - VetAgro Sup Groupe Salers Évolution Chambre d’Agriculture du Cantal (CA 15) UE 1296 Unité Expérimentale des Monts d'Auvergne ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Physiologie Animale et Systèmes d'Elevage (PHASE) - Unité Expérimentale des Monts d'Auvergne (UEMA) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) AgroParisTech Éditeur(s) : HAL CCSD EDP Sciences Résumé : No matter which production system is considered (5% milk farms, 95% meatfarms), the Salers breed of cattle carries a strong image. Our work aims at showing that the development of the main territory in which the breed is found may rely on specific and identified products afforded by the breed. Multidisciplinary research (animal science, economics, food quality) and different methods (surveys, follow-up, and experimentation) were implemented. The experiments focused on the control of various types of production (milk, carcasses) and on a detailed description of the products (meat, cheese), given the attributes and the special behaviour of the animals. A before-weaning feeding approach favouring milk and forage later proves more efficient for finishing the young Salers male (15 months). The meat from these young bulls is clear, classified as mid-range quality, and can be sold in supermarkets. Parallel observations were made on farms and specific protein markers of juiciness were identified. Milk from Salers cows differs from that of Holstein especially in the nature of the fatty acids. Calf suckling before milking reinforces the differences. Cheeses made with raw milk from the breed differ in their textures and flavours. The cow must however be milked with her calf and the level of labour required impedes economic valorisation of the breed. Consumer surveys have confirmed the strong image of the breed that has a good potential for commercial development. Willingness to pay for identified products, however, is stronger for cheese (up to 30%) than for meat (up to 10%). Recognized qualities of products identified as issued from Salers cattle and originality in production systems can bring significant gains to various local actors, which can be considered as territorial rents. La race bovine Salers bénéficie d’une image forte et reconnue, indépendante du système de production, laitier pour 5 % des élevages, ou allaitant pour 95 %. Pour autant le développement du « berceau de la race » peut-il s’appuyer sur les combinaisons de productions spécifiques et identifiées qu’autorise cette race ? Des recherches multidisciplinaires (zootechnie, économie, qualité des aliments) et des méthodes d’investigation variées (enquêtes, suivis, expérimentation) ont été mises en œuvre pour répondre à cette question. Les expérimentations ont porté sur la maîtrise des itinéraires de production (lait, carcasses) et la connaissance fine des produits (fromages, viandes), compte tenu des aptitudes et du comportement de la race. Une conduite alimentaire privilégiant le lait et les fourrages avant sevrage est ainsi plus efficace pour la production d’un jeune bovin Salers (15 mois). La viande de ces taurillons est claire, classée en gamme intermédiaire, mais peut se valoriser en grande et moyenne distribution. Le lait des vaches Salers diffère de celui des vaches Holstein surtout par la nature de ses acides gras. La tétée d’amorçage du veau spécifique de la race et difficile à supprimer, renforce les différences de composition. Les fromages fabriqués avec ce lait traité à l’état cru diffèrent par leurs textures et arômes. Une filière laitière pérenne pourrait bien valoriser ces différences mais la pénibilité de la traite faite obligatoirement en présence du veau reste un obstacle. Des enquêtes auprès de consommateurs ont confirmé la forte image de la race vectrice de valorisation économique. Leur consentement à payer pour des produits identifiés est cependant plus fort pour le fromage (jusqu’à 30 %) que pour la viande (jusqu’à 10 %). Les qualités reconnues des produits identifiés comme issus de vaches Salers et l’originalité des systèmes de production peuvent apporter des plus-values significatives aux divers acteurs locaux, ce qui peut correspondre à une forme de rente territoriale. ISSN: 1166-7699 hal-00992549 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00992549 DOI : 10.1684/agr.2014.0687 PRODINRA : 259206 | Partager |
Evaluation et comparaison de deux modes de production contrastés pratiqués en zone tropicale : la conduite à l’auge vs la conduite au pâturage Auteur(s) : Agastin, Aurélie Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Marianne-Pépin, Thérèse Boval, Maryline Résumé : Le pâturage, principal mode d’alimentation en zone tropicale, est souvent dévalorisé car il est associé à des performances animales jugées insuffisantes, et peut avoir des effets néfastes sur l’environnement. Même si l’alimentation à l’auge permet de meilleures productions, ce mode de conduite présente également des inconvénients, en termes d’investissements, de rentabilité économique, d’impact des rejets sur l’environnement et de qualité des produits. Une intensification de la conduite au pâturage semble donc une voie d’avenir, mais nécessite une meilleure connaissance de ce mode de conduite et de ses conséquences sur l’alimentation et les performances des animaux. Il apparait également nécessaire de comparer l’élevage au pâturage et à l’auge sur des critères homogènes, en dissociant les composantes de ces modes de conduite.L’objectif de la thèse est d’évaluer et de comparer la conduite au pâturage et la conduite hors sol, en tenant compte également de la distribution ou non de concentré, sur l’alimentation, la croissance, les caractéristiques d’abattage et la consommation d’eau. Dans un premier temps, nous avons étudié au cours d’une expérimentation, les effets de ces deux modes de conduite sur la croissance, les caractéristiques d’abattage et de carcasse de taurillons Créoles abattus à deux âges (précoce vs tardif). Les taurillons à l’auge avaient une croissance plus rapide, des poids de carcasse plus élevés, ainsi que des carcasses plus grasses. Nous avons observé qu’abattre plus tardivement au pâturage (17 et 21 mois vs 14 et 17 mois à l’auge), permettait d’atteindre des poids finaux similaires à ceux obtenus à l’auge et des carcasses de meilleure qualité, plus riche en muscle. Nous avons expliqué la majorité de nos résultats par les effets combinés des modes de conduite et de l’alimentation et avons voulu étudier leurs effets respectifs. Dans un second temps, l’étude des effets du mode de conduite a été faite dans un premier temps, par le biais d’une méta-analyse. Les performances des animaux à l’auge étaient meilleures qu’au pâturage, mais ces effets dépendaient de la stratégie de complémentation. De cette méta-analyse est également apparu le manque d’études auge vs pâturage sur l’alimentation et à ration égale. Afin d’étudier les effets respectifs du mode de conduite et de la stratégie de complémentation, un dispositif analytique avec des taurillons élevés à l’auge et au pâturage complémentés ou non avec du concentré a été mis en place. Dans un premier temps, une étude méthodologique menée grâce à ce dispositif nous a permis d’identifier que la SPIR permettait la meilleure estimation de la dMO, l’OMI et la MODI au pâturage. Les résultats de l’étude analytique ont montré que les animaux au pâturage utilisaient mieux leur alimentation pour leur croît que ceux à l’auge et la stratégie de complémentation influençait davantage ces variables que le mode de conduite. Avec une stratégie de complémentation appropriée, les animaux au pâturage peuvent atteindre des performances similaires à celles obtenues à l’auge. Grazing, main way of feeding ruminants in the tropics, is often undervalued because it is associated with animal performance deemed insufficient, and may have adverse effects on the environment. Even if stall feeding allows better production, this way of feeding has drawbacks in terms of investment, profitability, impact of emissions on the environment and product quality. Intensification of grazing seems a way forward, but requires a better understanding of this way of feeding and its impact on feeding and animal performance. It also appears necessary to compare grazing and stalls feeding on homogeneous criteria, separating the components of these modes of management.The aim of the thesis is to evaluate and compare stalls and pasture feeding environment, taking into account also the distribution or not of concentrate on feeding, growth, slaughter characteristics and water consumption. At first , we studied in an experiment , the effects of these two feeding systems on growth, slaughter and carcass characteristics of Creoles bulls slaughtered at two ages (early vs. late ). Bulls fed in trough grew faster, had greater carcass weight and fatter carcasses. We observed that a later slaughter of grazing animals (17 and 21 months vs. 14 and 17 months in stalls), allowed to reach final weights similar to those obtained in stalls and carcasses richer in muscle. We explained most of our results by the combined effects of feeding environment and complementation strategy and wanted to study their effects. In a second step, the study of the effects of feeding environment was made in first instance, through a meta-analysis. Stalls fed animals had greater performances than pasture fed ones, but these effects depended on complementation strategy. This meta-analysis also highlighted the lack of knowledge on intake and digestibility at pasture, which is a limitation on attempts to compare with measurements carried out in trough-fed animals. To investigate the relative effects of feeding environment and complementation strategy, we conceived an analytical trial with Creole bulls reared in stalls and at pasture, supplemented or not with concentrate. First of all, this analytical trial was the support of a methodological study, which identified that the NIRS method allows the best estimate of the OMD, OMI and DOMI at pasture. The analytical trial showed that grazing animals had better feed efficiency feed for their growth than stall fed ones and complementation strategy influenced more these variables than feeding environment. With an appropriate strategy for complementation, grazing animals can achieve similar performance to those obtained at the trough. http://www.theses.fr/2013AGUY0675/document | Partager |