Panorama de la problématique chlordécone - Contexte historique, situation actuelle aux Antilles, gestion du problème et quelles pistes pour une solution définitive Auteur(s) : Macarie, Hervé Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : GFP : Groupe Français des Pesticides Extrait de : "Protection des cultures et santé environnementale : héritages et conceptions nouvelles" : congrès, le 26 mai 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le but de ce travail est de présenter un panorama général de la problématique liée à la chlordécone. Cette molécule sera replacée dans son contexte historique, de sa fabrication à son utilisation, en passant par la catastrophe industrielle engendrée notamment aux Etats-Unis, ayant eu un fort impact sur la santé humaine par pollution et contamination des sources alimentaires (sols, eau potable, plantes alimentaires, animaux d'élevage, faune aquatique), ainsi que les solutions envisagées par la suite. Un panorama de l'état actuel des connaissances sur la pollution des différents compartiments environnementaux des Antilles françaises sera également présenté, ainsi que les mesures de gestion qui ont été prises pour éviter que la chlordécone n'arrive dans l'assiette ou le verre du consommateur. D'autres solutions envisageables seront aussi présentées. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14170 V14170 | Partager |
Le Robert. milieu rural Auteur(s) : Lameynardie, Arlette Éditeur(s) : Musée départemental d'archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique 2012.0.1.68 Robert (Le) Droits : Reproduction soumise à autorisation du Musée départemental d’archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011423604739yAmnhH | Partager |
Schoelcher, Terreville. divertissement traditionnel : pitt et coqs de combats Auteur(s) : Lameynardie, Arlette Éditeur(s) : Musée départemental d'archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique 2012.0.1.207 Schoelcher Terreville (Schoelcher) Droits : Reproduction soumise à autorisation du Musée départemental d’archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011423604740R1FluC | Partager |
Effet des conditions environnementales sur le développement des pathologies à Vibrio dans les élevages de crevettes en Nouvelle-Calédonie Auteur(s) : Lemonnier, Hugues Éditeur(s) : Université de La Rochelle Résumé : Shrimp aquaculture in New Caledonia is a developing industry, exclusively based on the species Litopenaeus stylirostris. However, it is subject to mortalities during grow out as observed all over the world. Since 1993, shrimp reared during the cold period are affected by a disease named "syndrome 93". As a consequence, the whole industry has become seasonal and produces essentially during the warm season. The climatic conditions during the periods of transition between the two main seasons could be responsible for an environmental stress and the origin reason for mortality outbreaks. Stocking density is the main risk factor. It increases the probability of the appearance and development of the epizooty in the pond. The "Summer Syndrome", a septicemic vibriosis caused by Vibrio nigripulchritudo, was identified for the first time in December 1997 in an intensive shrimp farm (DF). It has become enzootic ever since and is expressed after 50d of rearing. Since 2003, two others farms located near DF have developed the disease. As a consequence, the summer syndrome is considered to be a potential threat for all the industry. Between 1991 and 2005, the increase of feed input and nitrogen levels in feed has led to a significant increase in the growth rate over the years in the farms affected by the disease. In consequence, an early eutrophication of the water is observed, which is concomitant with the beginning of the mortality outbreaks. An early eutrophication and the virulence level of the pathogen are considered as the main risk factors of the disease. Factors may act synergistically to explain the summer syndrome. As part of a multidisciplinary approach (pathology physiology environment), two high-frequency surveys were carried out to analyse the pond ecosystem. Since the feed quantity increases with the biomass of shrimp, the eutrophication level of the pond ecosystem will also tend to increase with the duration of rearing. During the first part of the rearing, the abundance of each picoplankton type is exceptionally high and picophytoplankton dominated the autotrophic compartment. The nanophytoplankton dominated the second part of the rearing and was more unstable. The shift from pico to nanophytoplankton could be considered as an environmental stress and was observed in relation to the beginning of the mortalities, whatever the disease. Shift intensity could play a role by inducing directly or indirectly a stress for shrimp and/or a growth and/or virulence factors of the pathogen. Results from sediment studies show that mortality was best characterized by TAN concentration in pore water and even more when the TAN concentration was high. TAN and pH are potential stress factors for shrimp reared in ponds affected by these diseases. L'aquaculture mondiale de crevettes est un secteur à très forte croissance. Toutefois, les problèmes liés aux maladies dans les élevages ne cessent d'augmenter depuis 1980. Au cours du développement de la filière de Nouvelle-Calédonie, deux épisodes saisonniers de mortalités associées à la présence de Vibrio pathogènes sont apparus et ont fortement perturbé les techniques et les schémas de production. Les premières mortalités hivernales, décrites sous le nom de « syndrome 93 » ont été observées en mai 1993. Elles ont affecté depuis tous les élevages de saison froide de toutes les fermes de production. Les conditions climatiques pendant les périodes de transitions entre les deux principales saisons caractérisant le climat de la Nouvelle-Calédonie, seraient responsables d'un stress environnemental à l'origine du déclenchement du syndrome 93. La densité initiale d'ensemencement, apparaît comme le principal facteur de risque, augmentant la probabilité d'apparition de la maladie et l'ampleur de ses effets. Le « syndrome d'été » a été identifié pour la première fois en 1997 dans une ferme pratiquant une production intensive. Il s'est déclaré depuis 2003 dans deux autres fermes géographiquement proches. Les mortalités apparaissent 58 jours en moyenne après l'ensemencement des post-larves dans les bassins. La recherche d'une croissance maximale des animaux a induit, avec les années, une intensification progressive du système caractérisée par une augmentation de la quantité d'aliment distribuée. L'examen des données historiques fait apparaître une eutrophisation du milieu de plus en plus précoce concomitante au déclenchement des mortalités. En l'état actuel de nos connaissances, cette évolution précoce de l'écosystème en présence de façon récurrente de la souche hautement pathogène du Vibrio incriminé et à une période où la fréquence des mues des crevettes est élevée, constitue le principal facteur de risque de la maladie. Avec l'apport croissant en aliment, la colonne d'eau évolue vers une autotrophie croissante alors que le sédiment devient de plus en plus hétérotrophe au fur et à mesure que l'élevage progresse. Au cours du processus d'eutrophisation, le compartiment autotrophe montre une succession de deux assemblages. Le picophytoplancton domine sur la première partie de l'élevage et laisse place à du nanophytoplancton en seconde partie. Cette phase de transition, concomitante à l'apparition des mortalités quel que soit le syndrome, caractérise un stress environnemental dont l'intensité pourrait favoriser ou non le déclenchement des mortalités. Les suivis de différents indicateurs dans les sédiments - pH, potentiel d'oxydoréduction et concentration en ammoniaque dans l'eau interstitielle indiquent dans les bassins déclarant les épizooties des conditions qui ont été définies expérimentalement comme potentiellement plus stressantes pour les animaux. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2007/these-2643.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2643/ | Partager |
Le Vauclin. élevage de coqs de combats pour les affrontements dans les pitts Auteur(s) : Lameynardie, Arlette Éditeur(s) : Musée départemental d'archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique 2012.0.1.146 Droits : Reproduction soumise à autorisation du Musée départemental d’archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a0114236047397a2jxO | Partager |
Nouveaux échanges de matériels vivants en aquaculture Auteur(s) : Lucas, Albert Devauchelle, Nicole Éditeur(s) : Innotermer, Brest, Novembre 1982 Résumé : Les échanges de Matériels vivants apparaissent comme une caractéristique constante de toute aquaculture, y compris de la conchyliculture traditionnelle. Ils interviennent par exemple sous forme d'animaux adultes mis sur le marché pour être consommés vivants, ou sous forme de naissain ou d'alevins d'importation, ou encore lors des essais d'acclimatation d'une espèce étrangère en vue de sa culture. A cela s'ajoutent les transferts au cours du développement : c'est ce dernier aspect qui retiendra surtout notre attention. Dans la mesure où l'aquaculture nouvelle cherche à maîtriser tous les stades du développement de l'œuf à l'adulte, les échanges ou transferts d'animaux vivants deviennent obligatoires : en effet, on ne saurait réaliser au même endroit l'élevage de larves pélagiques et celui des adultes. Ces échanges constituent le plus souvent une pierre d'achoppement car ils nécessitent des passages soit hors d'eau, soit dans des enceintes de taille réduite, ce qui provoque un stress sur les animaux manipulés. Mais inversement, la réussite technique de ces échanges est un gage de progrès en aquaculture. Pour illustrer ce problème, nous examinerons deux produits de caractéristiques différentes : les mollusques et les poissons. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00049/16001/13446.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00049/16001/ | Partager |
Fazenda de Cassu - Environs d'Uberaba, élevage du zébu de race Année de publication : Extrait de : Etat de Minas Geraes (p.41) Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/FRA112780063i1 FRA112780063i1 | Partager |
Observation sur la maturation et la reproduction en captivité des crevettes peneides en milieu tropical Auteur(s) : Michel, A Éditeur(s) : Publ. CNEXO (France) (Actes Colloq.)(no. 7) Résumé : The present development of Peneid shrimp culture is limited by the problem set by the routine obtainment of reproduction in captivity. In Polynesia where no species of commercial interest is found naturally, this obtainment is a necessary prerequisite. The observations at the Centre Océanologique du Pacifique of CNEXO were made on 6 species of the genus Penaeus (P. merguiensis, P. aztecus, P. japonicus, P. monodon, P. vannamei and P. stylirostris) raised and maintained in 12 m² outdoortanks. At temperatures, between 25 and 32°, a salinity of 35 and a pH of 8,2, maturations and spawnings are seen throughout the year and several generations were obtained : P. merguiensis, F7 ; P. aztecus et P. japonicus, F3 ;P. monodon, F2 ; P. stylirostris and P. vannamei F1. For P. aztecus et P. mondon maturation is induced by unilateral eyestalk ablation. The animals behavior copulation and external signs of ovarian, development are described. The factors which seem essential to the proper progress of maturation are the temperature, the light intensity, the food and the state of health of the animals. Le développement des élevages de crevettes Pénéidés est actuellement limité par les problèmes que pose l'obtention en routine de la reproduction en captivité. En Polynésie où aucune espèce d'intérêt commercial ne se trouve à l'état naturel, cette obtention était un préalable nécessaire. Les observations effectuées au Centre Océanologique du Pacifique du CNEXO ont porté sUr 6 espèces du genre Penaeus (P. merguiensis, p. aztecus, P. japonicus, P. monodon, P. vannamei et P. stylirostris) élevées et maintenues dans des bacs extérieurs de 12 m² en circulation ouverte. Avec des températures variant de 25 à 32°, une salinité de 35 et un pH voisin de 8,2, maturations et pontes s'obserVent toute l'année et plusieurs générations ont été obtenues : P. merguiensis, F7 ; P. aztecus et P. japonicus, F3 ;P. monodon, F2 ; P. stylirostris et P. vannamei, F1. Pour P. aztecus et P. mondon, la maturation est induite par épédonculation unilatérale. Le comportement des animaux, la copulation et les signes extérieurs du développement des ovaires sont décrits. Les facteurs qui paraissent essentiels au bon déroulement du processus de maturation sont la température l'éclairement, l'alimentation et l'état de santé des animaux Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1977/publication-6073.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6073/ | Partager |
Liste bibliographique des études et travaux d'aquiculture en eaux salées 1880-1972 Auteur(s) : Porche, Pierre Résumé : Une bibliographie sur les études et les travaux d’aquiculture en eaux salées (1880-1972) a été réalisée par Monsieur Pierre PORCHE, chargé de recherches à l'ISTPM, durant l'année 1972. C'est un répertoire de références bibliographiques groupées sous 23 rubriques et donnant une documentation de base sur le sujet. A l'intérieur de chaque chapitre , le classement est fait par ordre alphabétique du nom d'auteur;
Le plan de cette bibliographique est le suivant :
1. Etudes générales et régionales d' aquaculture en eaux salées
2. Cultures des Algues
3. Elevage des Ciliés, Flagellés, Cténophores et Rotifères
4. Elevage des Spongiaires
5. Elevage des Echinodermes
6. Elevage des Annélides
7. Elevage des Mollusques
8. Elevage des Crustacés
9. Elevage des Poissons
10. Elevage des Reptiles
11. Transplantations d’animaux et de végétaux
12. Dispositifs d'élevage en laboratoire
13. Récifs artificiels
14. Choix et aménagement des sites favorables à l'aquaculture en eaux salées
15. Alimentation artificielle
16. Reproduction artificielle
17. Génétique, hybridation, sélection artificielle
18. Contrôle des facteurs physiques, chimiques et biologiques des milieux de culture et mesures de la productivité
19. Contrôle des compétiteurs et des prédateurs
20. Parasistisme
21. Maladies
22. Effets des pollutions
23. Rassemblement et récolte des animaux d'élevage
La mise à jour est faite pour la partie "généralités", soit: Etudes générales et régionales d'aquaculture en eaux salées. Droits : 1974 ISTPM http://archimer.ifremer.fr/doc/00060/17095/14612.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00060/17095/ | Partager |
Acclimatation de nouvelles espèces d'huîtres creuse du genre Crassostrea: hybridation et conservatoire de souches - Contrat de Plan Etat Région Poitou-Charentes 1994-1998 - Synthèse finale Auteur(s) : Boudry, Pierre Heurtebise, Serge Huvet, Arnaud Chollet, Bruno Ledu, Christophe Phelipot, Pascal Gerard, Andre Résumé : Actions menées de 1994 à 1998 au sein du conservatoire de souches : 1. Résultats des importations, acclimatation et hybridation. a) Rappel des conditions d'introduction de nouvelles souches. L'importation de toute espèce est conditionnée par les résultats d'une enquête préliminaire dont l'objet est de rechercher les exigences écologiques de l'espèce et la situation épidémiologique dans son milieu d'origine. Le travail du LGP et de ses partenaires a été partagé en différentes actions: 1. Recherche de contacts dans divers pays étrangers, en vue de l'importation d'huîtres présentant des caractéristiques intéressantes. 2. Importation : L'importation se fait selon les normes du CIEM (Conseil International pour l'Exploration de la Mer) : contrôles pathologiques sur les lots d'animaux importés, confinement en salle de quarantaine des géniteurs avec stérilisation systématique des eaux de rejet, sacrifice des géniteurs après la production de la première génération. 3. Production d'une première descendance: La ponte est également réalisée en salle de quarantaine. Des contrôles pathologiques auront lieu tout au long de l'élevage. 4. Contrôle des performances : ils se font, dans un premier temps, uniquement au laboratoire avec stérilisation des eaux de rejet. Cette caractérisation intègre différentes approches : résistance aux parasites présents dans le milieu français, caractères quantitatifs (poids, taille, rendement, vitesse de croissance), polymorphisme enzymatique ou ADN, tests physiologiques (mesure de la respiration, du rendement d'assimilation ... ). 5. Hybridation: Des hybridations entre espèces ont été tentées, avec contrôle par marqueurs génétiques. 6. Conservatoire de souches : Les générations F1 des différentes espèces ont systématiquement été conservées. Une salle a été spécialement équipée au LGP dans cet objectif. Droits : 1998 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15520/12907.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15520/12922.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15520/ | Partager Voir aussi Génétique Acclimatation Hybridation Marqueurs moléculaire Marqueurs populations Crassostrea Télécharger |
Etude et optimisation des cultures cellulaires de Perkinsus olseni parasite de la palourde Auteur(s) : Guenn, Julien Résumé : La conchyliculture connaît depuis une trentaine d'années une progression régulière de ses productions à travers le monde. Elle représente une activité économique importante avec plus de 240 000 tonnes de coquillage produit annuellement en France. Cependant le développement de cette activité peut être limité par des mortalités parfois massives dues à des maladies infectieuses. L'augmentation des productions peut être expliquée par l'amélioration des méthodes d'élevage grâce à une meilleure connaissance de la biologie des bivalves et des processus physiologiques liés à leur reproduction : l'apparition de l'élevage larvaire en écloserie a permis de pallier le caractère aléatoire et souvent insuffisant du captage naturel. Ces nouvelles techniques ont permis d'acquérir une certaine indépendance vis-à-vis des pontes naturelles, mais ont entraîné une augmentation des transferts d'animaux entre les bassins conchylicoles, une augmentation des densités de mollusques et le développement d'une espèce cible par bassin. Ces actions ont contribué à l'apparition et à la dissémination de nouvelles maladies entraînant de très fortes pertes pour la conchyliculture. De plus, la palourde, comme tous les mollusques marins, présente des caractéristiques biologiques qui laissent peu de possibilités d'actions pour protéger une production vis-à-vis de maladies infectieuses: la culture de ces espèces en milieu ouvert rend tout traitement impossible du fait des quantités de substance à utiliser, et de la forte probabilité de contamination des animaux. Cette méthode peut être appliquée dans le cas d'élevages intensifs : écloseries, nurseries. Le système immunitaire des mollusques est primitif, ils ne possèdent pas de lymphocytes B et lymphocytes T, ce qui empêche toute réponse immune spécifique et rend la vaccination impossible. L'absence d'anticorps spécifique complique la recherche d'agent pathogène, celle-ci n'est possible que par un diagnostic direct, essentiellement réalisé grâce à l'histologie ou à la microscopie. Droits : 2006 IUT La Rochelle, Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14457/11759.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14457/ | Partager Voir aussi Biologie cellulaire Parasite Perkinsus olseni Culture cellulaire Palourde Ruditapes decussatus Ruditapes philippinarum Télécharger |
La biosécurité à l'Ifremer LEAD,station de Saint-Vincent Auteur(s) : Herlin, Jose Résumé : Penaeus stylirostris shrimp imported from Hawaii for a genetic program and kept at the Saint-Vincent research facility had progressively developed a high sensitivity to IHHNV, the etiological agent of the Infectious, Hypodermic, and Hematopoietic Necrosis. Fears were that the virus could not only be transferred to their offspring, but also that the New Caledonian strain of Penaeus stylirostris, so far considered as resistant, could become sensitive by an off balance of its hosts/pathogen equilibrium. In October 2008, a joint decision between Uprac (shimp owner), Davar (New Caledonian Animal Health Authority) and Ifremer (scientific partner) was taken to terminate all pure breed and hybrid Hawaiian populations remaining in the ponds, and to implement an intensive fallowing protocol, and controlled restocking. IHHNV was also suspected to trouble experiments carried out in the research facility (mortalities, deformities, slow growth), thus affecting research programs. Difficulties pointed out by IHHNV have triggered since 2008 some awareness on biosecurity issues at some level of the New Caledonian shrimp industry. At the St-Vincent research station, it led to a risk assessment and implementation of biosecurity procedures (fallowing, propagation, grow out and use of screened animals) which minimizes the risk of expression of IHHNV.
The use of a brand new hatchery building on site also helped in resetting routine hygiene procedures during production and in controlling incoming and outgoing items (shrimp, water, feed, personnel, equipment, pests and wastes).
IHHNV has not been detected on analysed samples since then nor have any symptoms been found during experimental or broodstock growout. Keeping this control alive is considered as a useful tool to lower the risk of potential health threats, to get a better understanding in case of an outbreak, and to increase the reliability of experimental results. Les crevettes originaires d’Hawaii et conservées au LEAD St-Vincent, dans le cadre du programme d’introduction de variabilité génétique dans le cheptel Calédonien, ont progressivement montré une sensibilité importante au virus IHHNV, agent de la Nécrose Hypodermale et Hématopoïétique Infectieuse (mortalité, croissance ralentie, déformations). Les risques d’une transmission génétique de cette sensibilité à leur descendance à moyen terme, et de son développement par rupture de l’équilibre hôte/pathogène sur la souche dite « Calédonienne » jusqu’alors considérée comme résistante à l’IHHN, ont conduit à partir d’octobre 2008, avec l’accord et l’appui de l’UPRAC et de la DAVAR, à la suppression des animaux hawaiiens ou hybrides encore présents dans les bassins de terre du LEAD St-Vincent, au vide sanitaire de ces derniers, et au repeuplement contrôlé du site. D’autre part, le virus IHHN est soupçonné d’avoir pu affecter les animaux utilisés dans les expérimentations menées au LEAD-St-Vincent (mortalités, déformations, croissance réduite), influençant donc potentiellement leur bon déroulement et celui des programmes de recherches. Les obstacles soulevés par l’expression du virus IHHN ont donc initié depuis 2008 une prise de conscience et la mise en place de démarches de biosécurité dans certains points de la filière. A la station de St-Vincent, cette démarche s’est traduite par une identification/évaluation des risques et l’application de mesures (vide sanitaire, reproduction, élevage et utilisation des animaux contrôlés) chacune dotée de procédures qui regroupées, minimisent le risque d’introduction et de dissémination de l’IHHNV. La prise en main de la nouvelle structure d’écloserie sur le site de la SASV a également été mise à profit pour revoir les procédures d’hygiène de routine dans la conduite des productions et dans le contrôle des flux intrants et sortants (animaux, eau, aliments, personnel, équipement, nuisibles, déchets). Aucune détection d’IHHNV sur les échantillons prélevés n’a depuis été observée, de même qu’aucun symptôme de l’expression de cette maladie sur les animaux en élevage sur le site de Saint-Vincent. La poursuite de ces mesures est envisagée comme un outil d’aide à la minimisation des problèmes potentiels, à leur compréhension en cas d’apparition, et à la fiabilisation des résultats. Droits : 2010 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00118/22949/20776.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00118/22949/ | Partager |
Amélioration génétique pour la résistance au Syndrome 93 : bilan de 5 générations de sélection expérimentale Auteur(s) : Goyard, Emmanuel Ansquer, Dominique Brun, Pierre De Decker, Sophie Dufour, Robert Goarant, Cyril Patrois, Jacques Peignon, Jean Résumé : Selective breeding of shrimp for viral resistance is established for species like L. vannamei and L. stylirostris. However, selection for bacterial infection resistance is not documented. In New Caledonia, "Syndrome 93" is a vibriosis that affects cultured shrimps during the cool season with survival from 15 to 30%.
Current practises for breeders rearing at low densities do not improve the resistance of the offsprings mainly because selection pressures for "Syndrome 93" are low. Even after the fifth generation, survival improvement is not significant. La sélection génétique de lignées de crevettes résistantes à certains virus a démontré son efficacité en particulier chez L. vannamei et L. stylirostris. En revanche, la sélection de crevettes résistantes à une bactérie du genre Vibrio est peu documentée. En Nouvelle-Calédonie, le « Syndrome 93 », vibriose à V. penaeicida, affecte toutes les fermes de crevettes L. stylirostris lors des élevages de saison fraîche. Les survies en bassins de grossissement, de l’ordre de 40 à 60% dans un élevage sain, tombent à des valeurs de 15 à 30%. L’élevage de géniteurs à faible densité, s’il maximise les performances de reproduction, ne semble pas optimiser la qualité de la descendance du fait des faibles pressions de sélection qui s’exercent vis-à-vis du syndrome 93. Les améliorations significatives du nombre d’animaux survivant aux infections et aux épisodes de mortalité en bassin restent faibles en valeur absolue à la 5ème génération de sélection expérimentale en conditions d’élevage, mais sur le long terme la stratégie testée pourrait se révéler économiquement efficace. Droits : 2005 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00117/22848/20658.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00117/22848/ | Partager |
Facteurs explicatifs de la répartition spatiale en Afrique australe de deux espèces de tiques parapatriques, vectrices de la cowdriose, Amblyomma variegatum et Amblyomma hebraeum et rôle de la compétition ; Spatial distribution of the explanatory factors in Southern Africa Two tick species parapatric vector of heartwater , Amblyomma variegatum and Amblyomma hebraeum and role of competition Auteur(s) : Bournez, Laure Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Omrane, Abdennebi Résumé : La connaissance des facteurs qui influent sur les populations de tiques et en particulier sur leurs distributions est un préalable indispensable à l’étude des maladies qu’elles transmettent. Parmi eux, l’importance des facteurs biotiques et en particulier celle de la compétition interspécifique est peu connue et souvent négligée. L’objectif de ce travail était d’évaluer le rôle de la compétition interspécifique sur la distribution de deux espèces de tiques d’importance vétérinaire, Amblyomma variegatum et A. hebraeum. Alors que seule A. variegatum favorise la transmission de la dermatophilose, une maladie de peau débilitante pour les ruminants, les deux espèces sont vectrices de la cowdriose, maladie due à une bactérie Ehrlichia ruminantium qui représente une contrainte économique majeure pour l’élevage. L’impact de l’espèce vectrice dans l’épidémiologie de la cowdriose (différences de souches circulantes, sévérité des cas,…) est inconnu bien qu’ayant potentiellement des conséquences en termes de surveillance (risque épidémiologique à l’introduction d’animaux) et de contrôle (développement de vaccin régional adapté aux souches circulantes) de la maladie. Ces deux espèces ont une distribution contiguë en Afrique australe avec peu de chevauchement (distribution parapatrique) suggérant une préférence environnementale différentielle ou une compétition exclusive entre elles. Une revue des données de la littérature a permis de mettre en évidence un chevauchement de leur niche trophique, climatique, et temporelle, et une interférence comportementale via la production de leurs phéromones. Les deux espèces pourraient donc rentrer en compétition directement par interférence communicative ou reproductive (hybridation stérile), ou indirectement via le partage de ressources, prédateurs ou pathogènes communs. Le rôle des facteurs biotiques et abiotiques sur le maintien de la parapatrie de ces deux espèces a été analysée (i) d’une part par la comparaison de leur niche environnementale réalisée en Afrique australe, et aux deux zones de contact au Zimbabwe et Mozambique, par des méthodes d’ordination et de modèles de niche (Maxent) ; (ii) et d’autre part par l’étude de leurs distributions et de leurs interactions (distribution sur les hôtes, croisements hétérospécifiques) dans la zone de contact au Mozambique. Globalement les résultats montrent qu’en Afrique Sud-Est et au Zimbabwe les deux espèces occupent des niches environnementales distinctes, celle d’A. hebraeum incluant des zones plus chaudes et plus sèches que celle d’A. variegatum. Au contraire au Mozambique les deux niches se chevauchent considérablement. L’enquête de terrain dans cette zone montre que les deux espèces y sont moins souvent trouvées en sympatrie que les données prédites, suggérant une distribution en partie déterminée par des interactions biotiques. Dans les rares sites avec présence des deux espèces, A. variegatum et A. hebraeum partagent les mêmes sites de fixation sur les animaux et forment un pourcentage relativement élevé de couples hétérospécifiques. Ce pourcentage, bien que similaire entre les femelles A. variegatum et A. hebraeum, semble impliquer des processus de discrimination spécifique propres aux deux espèces intervenant au niveau de l’agrégation, de la fixation et du contact des individus. Nos résultats suggèrent l’existence d’une compétition exclusive entre les deux espèces, due à une compétition sexuelle probablement associée à une compétition indirecte. La frontière parapatrique semble occuper une position stable le long d’un gradient environnemental au Zimbabwe mais pas au Mozambique. Les conditions entrainant la coexistence ou l’exclusion des deux espèces avec formation d’une frontière parapatrique sont discutés à l’aide de modèles théoriques de compétition. Studying the factors that influence tick populations and their distributions is an essential pre-requisite to understanding the dynamics of the diseases they transmit. The relative importance of biotic factors such as interspecific competition is not well known and often neglected. The objective of this study was to assess the influence of interspecific competition on the distribution of two tick species of veterinary importance, Amblyomma variegatum and A. hebraeum. Whereas only A. variegatum is known to favor dermatophilosis, a debilitating skin disease of ruminants, both species are good vectors of Ehrlichia ruminantium, the bacteria causing heartwater, a fatal disease of ruminants that presents a major constraint for livestock development in Africa. The impact of vector species in heartwater epidemiology (differences of circulating strains, severity of clinical cases…) is poorly known but may have important implications for surveillance (epidemiological risk of imported animals) and control (adapting regional vaccine programs to circulating strains) of the disease. These two ticks have abutting and marginally overlapping (i.e. parapatric) distributions in southern Africa, suggesting either differential environmental preferences or exclusive competition between the two species. A review of published data highlighted an important overlap of their trophic, climatic and seasonal niche, and existence of chemical behavior interference through pheromone production. Therefore, the two species might compete either directly by communicative or reproductive interference (sterile hybridization), or indirectly by sharing the same resources, predators or pathogens. The role of biotic and abiotic factors in determining parapatry of these species was assessed by (i) comparing their realized environmental niche in southern Africa, and at contact zones in Zimbabwe and Mozambique, using ordination techniques and environmental niche modeling (Maxent); (ii) studying their distributions and their interactions (distribution on co-infested host, heterospecific mating) at the contact zone in Mozambique. Globally, the results indicated the two species occupied distinctly different environmental niches in southern Africa and at the contact zone in Zimbabwe, with the niche of A. hebraeum including both hotter and drier areas than that of A. variegatum. However, in Mozambique their niches overlapped considerably. Field studies within this zone showed that sympatry was observed less frequently than predicted by niche models, suggesting an importance of biotic interactions. At the rare sites where both species were present, A. variegatum and A. hebraeum were observed to share the same preference sites on hosts and formed a high percentage of heterospecific pairs. Though this cross-mating rate was not significantly different between A. variegatum and A. hebraeum females, our observations suggest different mechanism of species discrimination involved for the two species acting at the aggregation, fixation and partner contact level. Our results strongly suggest exclusive competition between these species may arise from sexual competition probably interacting with other indirect forms of competition. The parapatric boundary apparently occupies a stable location along an environmental gradient at the contact zone in Zimbabwe but not in Mozambique. Conditions inducing coexistence or exclusion of both species with the formation of parapatric distributions are discussed in relation to theoretical models of competition. When sexual competition is introduced in these models, the relative frequency of two species is determined by their endogenous fitness (a function of environmental conditions), density dependent effects of competitive interactions, historical distributions and dispersal rates: survival of the first prevails when the immigration rate of a fitter invading species remains lower than an invasion threshold. http://www.theses.fr/2014AGUY0705/document | Partager |
De la maladie au bien-être, 20 ans d’évolution de la perception de la pathologie chez le loup d’élevage (Dicentrarchus labrax) Auteur(s) : Coeurdacier, Jean-luc Résumé : By looking at the common thread between 4 programs* in which the IFREMER Palavas (34, Languedoc-Roussillon region in France) station took part, this report show the evolution over 20 years in the perception of the pathology of farmed fish, and of the sea bass in particular (Dicentrarchus labrax).
During the 1990’s farming techniques became sufficiently reliable to enable to distinguish between problems of a zootechnical nature and those with a pathological origin. In anticipation of future illnesses, the necessary tools and monitoring were implemented in order to study the immune system of the sea bass. These methods arose from the recent creation of anti-immunoglobin monoclonal probes in the sea bass.
These techniques, together with others, served to search for a solution to the nodavirus epidemic which struck in1996. In the absence of a cure for this virus, the research focused on knowledge of the virus, its epidemiology and vaccine development. Despite interesting scientific results, the solution withheld to curb the Nodavirus epidemic was zootechnical. This pragmatic outcome catalysed reflections on the role of pathology, leading to notions of health, animal well-being and image. Management choices in the health of farmed fish stocks became a parameter, amongst others, included in a global commercial and farming policy.
* Définition des critères d’évaluation de l’immunocompétente chez le loup et le turbot. UMR1 Université Montpellier II IFREMER ; Nodavirus disease of cultured marine fish in Europe. FAIR PL98 4036 EU; Recherche de moyens de dépistage et prévention de la nodavirose du bar. ANVAR 9804041J ; Welfare and Health in Sustainable Aquaculture WEALTH. E.U N°501984. En prenant comme fil conducteur les travaux de 4 programmes* auxquels a participé la station IFREMER de Palavas (34), ce rapport montre l’évolution sur 20 ans de la perception de la pathologie des poissons d’élevages et du loup en particulier (Dicentrarchus labrax). Dans les années 1990 les techniques d’élevages devinrent suffisamment fiables pour permettre de distinguer les problèmes d’origines zootechniques de ceux d’origines pathologiques. En prévision des futures maladies potentielles, les outils d’étude et de suivi du système immunitaire spécifique du loup furent mis en place. Ils découlaient de la création récente de sondes monoclonales anti-immunoglobulines de loup. Ces techniques, couplées à d’autres, servirent à chercher une solution à l’épidémie de nodavirose des années 1996. En l’absence de traitement pour un virus l’accent fut mis sur la connaissance du virus, de son épidémiologie et de la vaccination. Bien que les résultats scientifiques furent très satisfaisants la solution trouvée pour juguler l’épidémie de Nodavirose fut zootechnique. Cette issue pragmatique catalysa une réflexion sur le rôle de la pathologie qui maturait depuis plusieurs années et qui déboucha sur la notion de santé, de bien être des animaux et d’image. Les choix de gestion de la santé des cheptels devinrent un paramètre, parmi d’autres, s’incluant dans d’une politique globale d’élevage et commerciale * Définition des critères d’évaluation de l’immunocompétente chez le loup et le turbot. UMR1 Université Montpellier II IFREMER ; Nodavirus disease of cultured marine fish in Europe. FAIR PL98 4036 EU; Recherche de moyens de dépistage et prévention de la nodavirose du bar. ANVAR 9804041J ; Welfare and Health in Sustainable Aquaculture WEALTH. E.U N°501984. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00167/27866/26103.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00167/27866/26105.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00167/27866/26106.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00167/27866/ | Partager |
Rapport de faisabilité de l’estimation de l’âge du Platax (Platax orbicularis) à Tahiti Auteur(s) : Elleboode, Romain Mahe, Kelig Résumé : L’équipe de l’IFREMER du centre de Polynésie et celle de la Cellule Innovation et Valorisation de la Direction des Ressources Marines de Polynésie Française mènent des travaux afin de maîtriser la zootechnie de l’élevage du Platax (Platax orbicularis) en lagon. Des connaissances sur la physiologie de la reproduction s’est faite sur ces animaux, mais aucune information n’est disponible quant à l’évolution de la productivité de ces animaux en fonction de leur croissance (pas de données d’âge). Le pôle national de sclérochronologie de l’Ifremer de Boulogne-sur-Mer a été sollicité pour réaliser une étude de faisabilité de l’estimation de l’âge de cette espèce. Pour cela, dans un premier temps des techniques de préparation ont été utilisées sur des otolithes de poissons ayant un âge connu (élevés en aquaculture). Une fois, cette validation faite, des tests ont été entrepris sur des individus sauvages (d’âge inconnu) en fonction des structures de croissance observées sur des otolithes de poissons d’âge connu. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29158/27563.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29158/ | Partager |
Marine crustacean farming: present status and perspectives Auteur(s) : Laubier, Annie Laubier, Lucien Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : For centuries, several species of prawns and crabs have been raised from wild-caught juveniles in coastal brackish-water fish ponds in various countries of south east Asia. The Indonesian "tambaks" are well known examples of such traditional practices. In western countries, since the turn of the century, advances of marine biology and fast increase of marine fisheries enabled the development of large-scale production and release of larval stages of American and European lobsters in a fruitless attempt to restock natural populations. After the Second World War, the increasing demand for crustaceans in United States and Japan was satisfied by opening new prawn fisheries all over the world. A major breakthrough was achieved with the development of hatchery technologies for the penaeid prawn Penaeus japonicus (Hudinaga, 1942 in Japan) and the caridean prawn Macrobrachium rosenbergii (Ling, 1969 in Malaysia), which occurred during the first decades of the second half of this century. Together with the increasing market demand in developed countries for sea food, this led to a considerable interest of both public agencies and private investors in marine shrimp and prawn culture. In western countries, a large number of pioneering commercial ventures, often based on assumptions not scientifically founded, failed. Nevertheless, the aquaculture production of prawns mainly based on wild-caught juveniles increased in South-East Asia and Central America during the 1980s. This overall positive trend should not hide important failures which occurred at a local scale, such as the Taiwanese crisis of 1988 due principally to environmental degradation, resulting in severe disease problems and a near collapse of the farming activity. Following the early period of hatchery technology development, the major scientific achievements were related to food requirements and formulation of compound diets for larvae, juveniles and adults and to a better knowledge of diseases caused by bacteria and several viruses which have been identified from hatcheries and intensive farming ponds. Additional new technological advances have emerged from recent research in the fields of physiology (endocrinology) and genetics. By far, the major part of the world production of marine crustaceans relies on penaeid prawns and, to a lesser extent, on Macrobrachium species. However, some other species of marine crustaceans have potential for aquaculture. The economic aspects of marine crustacean aquaculture should be considered together with those of the fishing industry: market prices are rather similar, depending on the quality of the product. The balance between market demand and production is an important constraint which, in turn, establishes the success of prawn farming. Since the early 1980s, crustacean aquaculture has increased tremendously in both Asia and America: the world production for 1991 approximated 700,000 tons, with more than 600,000 tons from penaeid prawn culture. Pendant des siècles, quelques espèces de crevettes et de crabes ont été élevées à partir d'individus juvéniles capturés dans le milieu naturel, dans des bassins à poissons d'eau saumâtre de différents pays d'Asie du Sud-Est. Les « tambaks » indonésiens sont des exemples bien connus de ces pratiques traditionnelles. Dans les pays occidentaux, depuis le début du siècle, les progrès réalisés en biologie marine et la croissance rapide des pêches maritimes ont permis le développement de la production à grande échelle de stades larvaires des homards européen et américain, dans une vaine tentative de reconstitution des stocks naturels. Après la Seconde Guerre mondiale, la demande croissante des Etats-Unis et du Japon a été satisfaite par l'ouverture de nouvelles pêcheries de crevettes dans l'océan mondial. Un progrès décisif a été réalisé avec la mise au point des techniques d'écloserie pour la crevette Pénaeidé Penaeus juponicus (Hudinaga, 1942 au Japon) et la crevette Caridé Macrobrachium rosenbergii (Ling, 1969 en Malaisie), qui sont apparues au cours des premières décennies de la seconde moitié de ce siècle. Parallèlement à la demande croissante du marché des pays développés pour les produits de la mer, ce résultat s'est traduit par un intérêt considérable porté à l'élevage des crevettes marines de la part des institutions de recherche et des investisseurs. Dans les pays occidentaux, un grand nombre de tentatives d'élevage commerciales, fondées sur des considérations non scientifiquement établies, ont échoué. Néanmoins, la production aquacole de crevettes reposant sur la capture d'animaux juvéniles dans la nature, s'est développée en Asie du Sud-Est et en Amérique Centrale au cours des années 1980. Cette tendance globalement positive ne doit pas dissimuler les faillites importantes qui se sont produites à l'échelle locale, comme la crise des élevages de Taiwan en 1988, causée principalement par une dégradation de l'environnement, entraînant l'apparition de problèmes pathologiques sévères et une disparition presque totale de l'activité d'élevage. Après la période pionnière du développement de la technologie d'écloserie, les principaux acquis scientifiques concernent les besoins alimentaires et la formulation d'aliments composés pour les larves, les jeunes et les adultes, et une meilleure connaissance des maladies bactériennes et virales qui interviennent dans les écloseries et les fermes d'élevage intensif. De nouveaux progrès techniques complémentaires ont vu le jour à la suite de recherches dans les domaines de la physiologie (endocrinologie) et de la génétique. De loin, la majeure partie de la production mondiale de Crustacés marins repose sur les crevettes Pénaeidés et, dans une moindre mesure, sur des espèces de Macrobrachium. Cependant, quelques autres espèces de Crustacés marins intéressent potentiellement l'aquaculture. Les aspects économiques de l'aquaculture de crustacés marins doivent être considérés avec ceux de l'industrie des pêches maritimes : les prix du marché sont à peu près les mêmes, et dépendent de la qualité du produit. Le rapport entre la demande du marché et la production est une contrainte importante qui à son tour, détermine les conditions du succès de l'élevage de crevettes. Depuis le début des années 1980, l'aquaculture de crustacés a augmenté considérablement en Asie et en Amérique : la production mondiale pour 1991 avoisine 700 000 tonnes, avec plus de 600 000 tonnes provenant des élevages de crevettes Pénaeidés. Aquatic Living Resources (0990-7440) (EDP Sciences), 1993-10 , Vol. 6 , N. 4 , P. 319-329 Droits : IFREMER-Gauthier-Villars, 1993 http://archimer.ifremer.fr/doc/00190/30119/28587.pdf DOI:10.1051/alr:1993033 http://archimer.ifremer.fr/doc/00190/30119/ | Partager Voir aussi Crustacés crevettes crabes homards aquaculture exploitation Penaeidae Crustaceans shrimps prawns Télécharger |
Pregrossissement de la dorade royale (sparus aurata en marais maritimes-Efficacités comparées de différents systèmes d'alimentation Auteur(s) : Buchet, Vincent Villanove, Philippe Résumé : Le comportement alimentaire de la dorade (Sparus aurata), différent de celui du bar (Dicentrarchu labrax), nécessite une étude des méthodes de nourrissage, préalablement à la mise au point de l'élevage de cette espèce en marais maritimes. Nous avons testé trois systèmes d'alimentation (manuelle, automatique et à la demande) pour lesquels nous avons suivi l'influence sur les performances de l'élevage. Les résultats de cette étude montrent l'avantage de l'alimentation à la demande, sous réserve d'une programmation du fonctionnement des distributeurs pour éviter les éventuelles pertes d'aliments nocturnes. Malgré cela, la distribution manuelle reste une technique performante, même si elle entraîne un sous-nourrissage des animaux. Quel que soit le système d'alimentation, il semble indispensable d'augmenter le nombre de points de distribution au fur et à mesure que la surface d'élevage augmente. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00079/19062/16657.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00079/19062/ | Partager |
Evaluation et comparaison de deux modes de production contrastés pratiqués en zone tropicale : la conduite à l’auge vs la conduite au pâturage Auteur(s) : Agastin, Aurélie Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Marianne-Pépin, Thérèse Boval, Maryline Résumé : Le pâturage, principal mode d’alimentation en zone tropicale, est souvent dévalorisé car il est associé à des performances animales jugées insuffisantes, et peut avoir des effets néfastes sur l’environnement. Même si l’alimentation à l’auge permet de meilleures productions, ce mode de conduite présente également des inconvénients, en termes d’investissements, de rentabilité économique, d’impact des rejets sur l’environnement et de qualité des produits. Une intensification de la conduite au pâturage semble donc une voie d’avenir, mais nécessite une meilleure connaissance de ce mode de conduite et de ses conséquences sur l’alimentation et les performances des animaux. Il apparait également nécessaire de comparer l’élevage au pâturage et à l’auge sur des critères homogènes, en dissociant les composantes de ces modes de conduite.L’objectif de la thèse est d’évaluer et de comparer la conduite au pâturage et la conduite hors sol, en tenant compte également de la distribution ou non de concentré, sur l’alimentation, la croissance, les caractéristiques d’abattage et la consommation d’eau. Dans un premier temps, nous avons étudié au cours d’une expérimentation, les effets de ces deux modes de conduite sur la croissance, les caractéristiques d’abattage et de carcasse de taurillons Créoles abattus à deux âges (précoce vs tardif). Les taurillons à l’auge avaient une croissance plus rapide, des poids de carcasse plus élevés, ainsi que des carcasses plus grasses. Nous avons observé qu’abattre plus tardivement au pâturage (17 et 21 mois vs 14 et 17 mois à l’auge), permettait d’atteindre des poids finaux similaires à ceux obtenus à l’auge et des carcasses de meilleure qualité, plus riche en muscle. Nous avons expliqué la majorité de nos résultats par les effets combinés des modes de conduite et de l’alimentation et avons voulu étudier leurs effets respectifs. Dans un second temps, l’étude des effets du mode de conduite a été faite dans un premier temps, par le biais d’une méta-analyse. Les performances des animaux à l’auge étaient meilleures qu’au pâturage, mais ces effets dépendaient de la stratégie de complémentation. De cette méta-analyse est également apparu le manque d’études auge vs pâturage sur l’alimentation et à ration égale. Afin d’étudier les effets respectifs du mode de conduite et de la stratégie de complémentation, un dispositif analytique avec des taurillons élevés à l’auge et au pâturage complémentés ou non avec du concentré a été mis en place. Dans un premier temps, une étude méthodologique menée grâce à ce dispositif nous a permis d’identifier que la SPIR permettait la meilleure estimation de la dMO, l’OMI et la MODI au pâturage. Les résultats de l’étude analytique ont montré que les animaux au pâturage utilisaient mieux leur alimentation pour leur croît que ceux à l’auge et la stratégie de complémentation influençait davantage ces variables que le mode de conduite. Avec une stratégie de complémentation appropriée, les animaux au pâturage peuvent atteindre des performances similaires à celles obtenues à l’auge. Grazing, main way of feeding ruminants in the tropics, is often undervalued because it is associated with animal performance deemed insufficient, and may have adverse effects on the environment. Even if stall feeding allows better production, this way of feeding has drawbacks in terms of investment, profitability, impact of emissions on the environment and product quality. Intensification of grazing seems a way forward, but requires a better understanding of this way of feeding and its impact on feeding and animal performance. It also appears necessary to compare grazing and stalls feeding on homogeneous criteria, separating the components of these modes of management.The aim of the thesis is to evaluate and compare stalls and pasture feeding environment, taking into account also the distribution or not of concentrate on feeding, growth, slaughter characteristics and water consumption. At first , we studied in an experiment , the effects of these two feeding systems on growth, slaughter and carcass characteristics of Creoles bulls slaughtered at two ages (early vs. late ). Bulls fed in trough grew faster, had greater carcass weight and fatter carcasses. We observed that a later slaughter of grazing animals (17 and 21 months vs. 14 and 17 months in stalls), allowed to reach final weights similar to those obtained in stalls and carcasses richer in muscle. We explained most of our results by the combined effects of feeding environment and complementation strategy and wanted to study their effects. In a second step, the study of the effects of feeding environment was made in first instance, through a meta-analysis. Stalls fed animals had greater performances than pasture fed ones, but these effects depended on complementation strategy. This meta-analysis also highlighted the lack of knowledge on intake and digestibility at pasture, which is a limitation on attempts to compare with measurements carried out in trough-fed animals. To investigate the relative effects of feeding environment and complementation strategy, we conceived an analytical trial with Creole bulls reared in stalls and at pasture, supplemented or not with concentrate. First of all, this analytical trial was the support of a methodological study, which identified that the NIRS method allows the best estimate of the OMD, OMI and DOMI at pasture. The analytical trial showed that grazing animals had better feed efficiency feed for their growth than stall fed ones and complementation strategy influenced more these variables than feeding environment. With an appropriate strategy for complementation, grazing animals can achieve similar performance to those obtained at the trough. http://www.theses.fr/2013AGUY0675/document | Partager |
Optimisation de l’incubation du Paraha peue (Platax orbicularis) Auteur(s) : Thuillier, Lucien Résumé : L’objectif de ce travail est la définition d’une méthode d’incubation des oeufs de platax orbicularis garantissant une estimation plus précise et plus sûre du nombre d’animaux réalisée au démarrage des élevages larvaires
Afin de pouvoir améliorer la précision de la répartition, nous avons fait l’hypothèse qu’il est préférable de mettre en place une incubation des oeufs directement dans les bassins d’élevage. En effet les oeufs sont plus facilement manipulables que les larves, ce qui présente un avantage important lors de leur comptage. Cette méthode faciliterait aussi la conduite de certains protocoles d’élevage larvaire, notamment la production de familles. Un gain de qualité des larves est aussi attendu découlant du fait que les larves ne sont plus manipulées après l’éclosion. Mais cette méthode présente l’inconvénient de ne pas pouvoir connaître directement le taux d’éclosion et l’effectif post-éclosion présent dans les bassins. Il est donc nécessaire de mettre en place en parallèle une méthode d’incubation témoin.
Les résultats de comptage montrent qu’il est plus sur de compté des oeufs que des larves et six prélèvements de 5ml sont suffisant pour avoir une précision de 8 % et cela de façon reproductible.
La mise en place d’éclosion témoin en incubateur de 50 litres a permis d’estimer l’éclosion avec un intervalle de confiance de 3 %. Ce qui a permis la mise en place de la méthode « directe » engendrant un gain de précision dans la répartition de l’ordre de 40 %.
Au final, il serait préférable de compter les oeufs, puis de les répartir par volumétrie dans les bassins d’élevage. Il est préférable d’utiliser en parallèle des incubateurs de 50 litres pour conduire une incubation témoin précise et sûre. Les taux d’éclosion de ces témoins seront appliqués aux bassins larvaires et permettront de connaître la population de chaque bassin. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00128/23877/21812.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00128/23877/ | Partager |