Histoire physique et politique de l'île de Cuba Auteur(s) : Sagra, Ramón de la 1798-1871 Éditeur(s) : Paris : A. Bertrand, éditeur, Paris : A. Bertrand, éditeur, Résumé : "Cet ouvrage n'est que l'abrégé de la partie historique de grand ouvrage de M. Ramon de la Sagra." This item is part of the West Indies collection. v. 1. Introduction. Géographie. Géologie et minéralogie. Climat. Population.--v. 2. Agriculture et industrie rurale. Commerce maritime. Revenus et dépenses. Force armée de terre et de mer. Droits : All rights to images are held by the respective holding institution. This image is posted publicly for non-profit educational uses, excluding printed publication. For permission to reproduce images and/or for copyright information contact Special Collections & University Archives, University of Central Florida Libraries, Orlando, FL 32816 phone (407) 823-2576, email: speccoll@mail.ucf.edu UCF Special Collections Bryant - 5th Floor -- QH109.C9S3 DP0003506 | Partager |
Toward a New Tourism Policy in the French West Indies: The End of Mass Tourism Resorts and a New Policy for Sustainable Tourism and Ecotourism ; Hacia una nueva política turística en las Antillas francesas: el final de la misa complejos turísticos por una nueva política para el turismo sostenible y el ecoturismo ; Vers une nouvelle politique touristique dans les Antilles françaises: de la fin des stations touristiques de masse pour une nouvelle politique pour le tourisme durable et l'écotourisme Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Augier, Dominique Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience In this study, we propose to analyze the limits of mass tourism in the French Antilles, specifically the decline of tourism, economic limits, and ecological degradation). The recognition of these limits is overdue, and signals a need to define another model for tourism development.The popular coastal sector in the south of Martinique has been subject new regulations to protect marine resources. These regulations require the development of new practices and a greater level of awareness for tourists, for example, around coral reefs and mangroves. Ecotourism programs aim to demonstrate to visitors the forests rich natural resources and biodiversity in general. It also features the inclusion of small rural businesses that benefit from additional sources of revenue as a result of ecotourism.The situation in the French Antilles is complex: Urbanization is fraught with serious consequences for the coastline. Tourism products currently being marketed on the island are not competitive (particularly against the political dynamics of the neighbouring island of Dominica). Ecotourism and sustainable tourism are just beginning to develop in such destinations, where tourism has been declining in the last ten years. The situation of the French Antilles is paradoxical in a region that generally has a very favourable tourism. Assessing these limits through the scope of ecotourism helps to highlight the causes of these difficulties and to adapting to new tourism practices. En el contexto de este estudio, nos proponemos analizar los límites del turismo de masas en las Antillas Francesas (depreciación del turismo, las limitaciones económicas, ecológicas y las molestias). Este reconocimiento de esos límites está en el origen de la conciencia tardía de la necesidad de definir otro modelo de desarrollo turístico.En el sector costero de la más popular, como en el sur de Martinica, se pone en la normativa nuevo lugar para proteger los recursos marinos. Esto requiere el desarrollo de nuevas prácticas y la sensibilización de los turistas, por ejemplo, alrededor de los arrecifes de coral y los manglares.Programas en torno al ecoturismo también tienen como objetivo dar al visitante la riqueza de los recursos forestales y la biodiversidad en general. También incluye las pequeñas empresas rurales que reciben los nuevos ingresos a través del turismo.Pero la situación es compleja en las Antillas francesas: la urbanización está llena de importantes consecuencias para la costa. Productos turísticos que se comercializan actualmente no son competitivos (en particular, contra la dinámica política de la cercana isla de Dominica). Ecoturismo y desarrollo sostenible están empezando a desarrollar en este destino turístico, donde el turismo está en problemas en los últimos diez años.Esta situación es bastante paradójico en un turismo regional muy favorable. Sin lugar a dudas, pensando en el ecoturismo contribuye a identificar los destinos de estos retrasos y dificultades para adaptarse a nuevas prácticas de turismo. Dans le cadre de cette étude, l’accent est mis sur les limites du tourisme de masse dans les Antilles françaises (dépréciation du tourisme, les contraintes économiques et les nuisances écologiques). La reconnaissance de ces limites est à l'origine de la prise de conscience tardive de la nécessité de définir un autre modèle de développement touristique.Dans le sud de la Martinique, le secteur le plus populaire du littoral, de nouvelles règlementations sont mises en place pour protéger les ressources marines. Cela nécessite le développement de nouvelles pratiques et de sensibilisation des touristes notamment autour des récifs coralliens et les mangroves. Les programmes autour de l'écotourisme visent également à montrer aux visiteurs la richesse des ressources forestières et de la biodiversité en général. Il comprend également les petites entreprises rurales qui reçoivent de nouveaux revenus grâce au tourisme.La situation est complexe dans les Antilles françaises: l'urbanisation est lourde de conséquences importantes sur la côte. Les produits touristiques commercialisés actuellement ne sont pas compétitifs (notamment contre la dynamique politique de l'île voisine de la Dominique). L'écotourisme et le tourisme durable commencent tout juste à se développer dans ces destinations où le tourisme classique est en difficulté depuis une dizaine d’années ; situation assez paradoxale au regard du dynamisme de ce secteur d’activité dans la région. ISSN: 1779-0980 hal-01624756 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01624756 DOI : 10.4000/etudescaribeennes.5262 | Partager |
La plage : reflet des fractures sociales et ethniques aux Antilles. Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Loin d’apparaître comme de simples interfaces, les littoraux de la Caraïbe sont constituésd’enclaves fonctionnelles qui se juxtaposent donnant une mosaïque créole polyéthnique(mosaïque raciale), aux fractures sociales et spatiales marquées (mosaïque sociale et spatiale).Dans ces îles paysannes qui traditionnellement tournent le dos à la mer, la plage a longtempsété perçue par les populations littorales et les pêcheurs comme une continuité de l’île de laplantation pour y habiter et y pêcher. Une marge ouverte à tous dont la population rurale seméfiait pour ne l’aborder que quelques heures dans l’année à Pâques ou à la Pentecôte.2 Tout au long du XX siècle, une véritable subversion du regard s’opère par les classesdominantes, bourgeoises et touristes qui investissent les plages, souvent celles qui n’étaientguère fréquentées. Quitter la plage peu à peu investie par les touristes pour les fonds blancsou la Baignoire de Joséphine constitue une nouvelle marque, une volonté de maintenir unehiérarchie sociale par la distance.3 Depuis quelques années, les plages deviennent des lieux d’hybridation entre les populationslocales et les touristes. Avec la tertiairisation des sociétés, les populations antillaises desclasses moyennes et défavorisées découvrent les plages qui occupent une place importantedans la culture (publicité, télé…) des jeunes générations. Les plages sont investies etdeviennent peu à peu des espaces conviviaux.4 La ségrégation sociospatiale demeure cependant dans les pratiques, les temps et même lesespaces occupés. Si certains îlets et fonds blancs, comme les plages s’ouvrent au plus grandnombre, la piscine privée, le yacht, l’îlet privé, l’enclave protégée permettent toujours deconserver distance et discrétion. De même la capacité financière nécessaire à la pratique decertains sports nautiques permet cette démarcation. Ainsi, touristes, Métropolitains et Antillaisdes classes moyennes ou appartenant à la bourgeoisie, se côtoient et se croisent mais nepratiquent pas forcément la même plage. ISSN: 1779-0980 hal-01202979 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202979 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202979/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202979/file/etudescaribeennes-693-4-la-plage-reflet-des-fractures-sociales-et-ethniques-aux-antilles.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.693 | Partager |
Perceptions et pratiques territoriales des littoraux de la Caraïbe Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Le territoire est une aire appropriée, investie par une communauté ou une société qui y vit, chaque île se décompose donc en une série de territoires qui se jouxtent et se superposent suivant les fonctionnalités qu’ils représentent. On peut identifier des territoires de vie, de production, de découverte et de loisirs. Ces derniers sont multiples en fonction des pratiques sportives, des groupes qui les exercent, de la symbolique qui l’accompagne. L’espace de vie du pêcheur se compose des lieux du quotidien : sa maison, le quartier, la plage, la zone de pêche plus ou moins étendue en fonction de la région. Les valeurs psychologiques qu’il projette sur la mer sont nombreuses et fondent en partie ses connaissances empiriques, sa représentation mentale du fond, des biocénoses marines et la réponse technique qu’il apporte. Les espaces vécus des individus comprennent les espaces de vie (lieux fréquentés par l’individu), l’espace social (composé des interrelations sociales spatialisées) et les valeurs psychologiques qui y sont projetées et perçues (Frémont A, 1984). La constitution multiethnique des sociétés insulaires et créoles accroît la variété des espaces vécus. Ces derniers constituent des métastructures spatiales qui englobent les différents territoires de l’individus (Di Méo G, 1991) qu’il est nécessaire d’appréhender afin de comprendre en partie le fonctionnement des dynamiques littorales. Les territoires littoraux sont appropriés par des communautés qui y vivent, y travaillent et y pratiquent des loisirs. Les sociétés littorales traditionnelles sont faciles à identifier : elles comprennent les pêcheurs, les marins de commerce, les professions induites aux activités maritimes. Leur niveau d’appropriation de l’espace littoral est cependant très divers entre le pêcheur à pied qui capture les crabes en mangrove et celui qui effectue des sorties de plusieurs jours en mer. Si le territoire du premier est restreint, les phénomènes de territorialisation peuvent être forts dans les deux cas. Les habitants du littoral sont plus nombreux et leur rapport à la mer reste difficile à appréhender. Les rivages permettent la survie pour les paysans haïtiens fuyant les mornes de l’intérieur, la mer apporte un complément d’activité, un espace libre pour s’y installer. Cependant dans la majorité des îles de la Caraïbe, les littoraux accueillent de nouvelles populations attirées par la beauté des paysages marins, par de nouveaux modes d’existence où les loisirs nautiques donnent sens à la vie. Vivre au bord de la mer et bénéficier de la vue océane devient signe d’une promotion sociale, et aussi de spéculation foncière et économique. D’autre exercent par choix, de nouveaux métiers maritimes, moniteurs de plongée, skippers de voiliers …Les touristes enfin constituent des populations littorales éphémères mais en renouvellement constant. Leur rapport à la mer est très divers et peut-être très intime pour certains d’entre eux, passionnés de voile, de surf ou de plongée. Ils créent aussi des territoires particuliers.Le territoire induit aussi l’identification de la société à un lieu qu’il charge d’une histoire et d’un patrimoine communs et d’une idéologie particulière. Ces éléments fondent en partie le sentiment d’identité collective (Di Méo G, 2000).Ainsi dans une société qui se tertiairise, la mer, espace mythique, se charge de multiples valeurs symboliques : la liberté, la pureté, le plaisir. Le surfeur, comme le pêcheur deviennent emblèmes de ces valeurs alors que leur nombre est réduit aux Antilles. Dans ces îles rurales, ce sont les pêcheurs pourtant peu nombreux qui incarnent en partie la tradition des métiers d’autrefois : les courses de bateaux de travail (gommiers, yoles, keelboat) se développent et sont appréciées dans toute la Caraïbe. ISSN: 1779-0980 hal-01174359 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174359 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174359/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174359/file/etudescaribeennes-583-3-perception-et-pratiques-territoriales-des-littoraux-de-la-caraibe.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.583 | Partager |
Le développement environnemental, une valorisation du patrimoine pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants Auteur(s) : Maneschy, Maria Cristina Silva Moreira, Edma Hébette, Jean Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article se réfère à ce que certains auteurs nomment, au Brésil, «nouveaux territoires» qui, depuis les débats lors de la Constituante fédérale de 1988, ont pris place, totalement ou partiellement, dans les circonscriptions tels qu’un État, une Commune, un District. Ce texte aborde deux types de réserves de conservation environnementale: une « réserve extractiviste » conquise par des populations rurales riveraines au confluent des fleuves Xingu et Amazone; et une « réserve marine» de populations rurales côtières – les deux à l’État du Pará. Au Brésil comme en Europe, ces initiatives ont visé un meilleur mode de vie et le développement des populations locales et, éventuellement, par surplus, régionales ou nationales. Au Brésil, ces objectifs ont été liés au droit à l’usage collectif des forêts, des bois, des cours d’eau et des mangroves. À des degrés différents, ces territoires sont issus de luttes pour la défense des ressources qui étaient la source de la subsistance de leurs habitants, de leur mode de vie et culture, en un mot, leur patrimoine – contre la pénétration d’« étrangers » venus d’ailleurs en dépit de la loi et de la légitimité: entreprises du bois, de grands élevages et de pêche. Ce texte cherche à confronter, au niveau de l’analyse sociologique, des intérêts de groupes, des acteurs, des stratégies des uns et des autres et de leurs perspectives pour les actuelles et futures générations. This article refers to what some writers call, in Brazil, "new territories". Since the debates during the Federal Constitution elaboration, in 1988, they have been implemented, wholly or partly, within the jurisdiction of a state, a municipality, or a district. This paper addresses two types of environmental conservation reserves: an "extractive reserve" conquered by rural people at the confluence of the rivers Xingu and Amazon; and a "marine reserve" of rural populations on the northern coast of Brazil - both in the federal state of Pará. In Brazil as in Europe, these initiatives aim at better living standards and collective development of local populations. In Brazil, these have been linked to the respect of their collective rights to use the forests, wood, water streams and mangroves. To varying degrees, these territories result from struggles in defense of natural resources that were source of livelihood, lifestyle and culture of the inhabitants, in short, their heritage – against the invasion of "foreigners", timber companies, large farms and fishers. This text contrasts, through sociological analysis, the interest groups, the stakeholders, the challenges and their development prospects vis-à-vis the present and future generations. Brésil Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8854 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8854 | Partager |
Toward a New Tourism Policy in the French West Indies: The End of Mass Tourism Resorts and a New Policy for Sustainable Tourism and Ecotourism Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : In this study, we propose to analyze the limits of mass tourism in the French Antilles, specifically the decline of tourism, economic limits, and ecological degradation). The recognition of these limits is overdue, and signals a need to define another model for tourism development.The popular coastal sector in the south of Martinique has been subject new regulations to protect marine resources. These regulations require the development of new practices and a greater level of awareness for tourists, for example, around coral reefs and mangroves. Ecotourism programs aim to demonstrate to visitors the forests rich natural resources and biodiversity in general. It also features the inclusion of small rural businesses that benefit from additional sources of revenue as a result of ecotourism.The situation in the French Antilles is complex: Urbanization is fraught with serious consequences for the coastline. Tourism products currently being marketed on the island are not competitive (particularly against the political dynamics of the neighbouring island of Dominica). Ecotourism and sustainable tourism are just beginning to develop in such destinations, where tourism has been declining in the last ten years. The situation of the French Antilles is paradoxical in a region that generally has a very favourable tourism. Assessing these limits through the scope of ecotourism helps to highlight the causes of these difficulties and to adapting to new tourism practices. Dans le cadre de cette étude, l’accent est mis sur les limites du tourisme de masse dans les Antilles françaises (dépréciation du tourisme, les contraintes économiques et les nuisances écologiques). La reconnaissance de ces limites est à l'origine de la prise de conscience tardive de la nécessité de définir un autre modèle de développement touristique.Dans le sud de la Martinique, le secteur le plus populaire du littoral, de nouvelles règlementations sont mises en place pour protéger les ressources marines. Cela nécessite le développement de nouvelles pratiques et de sensibilisation des touristes notamment autour des récifs coralliens et les mangroves. Les programmes autour de l'écotourisme visent également à montrer aux visiteurs la richesse des ressources forestières et de la biodiversité en général. Il comprend également les petites entreprises rurales qui reçoivent de nouveaux revenus grâce au tourisme.La situation est complexe dans les Antilles françaises: l'urbanisation est lourde de conséquences importantes sur la côte. Les produits touristiques commercialisés actuellement ne sont pas compétitifs (notamment contre la dynamique politique de l'île voisine de la Dominique). L'écotourisme et le tourisme durable commencent tout juste à se développer dans ces destinations où le tourisme classique est en difficulté depuis une dizaine d’années ; situation assez paradoxale au regard du dynamisme de ce secteur d’activité dans la région. En el contexto de este estudio, nos proponemos analizar los límites del turismo de masas en las Antillas Francesas (depreciación del turismo, las limitaciones económicas, ecológicas y las molestias). Este reconocimiento de esos límites está en el origen de la conciencia tardía de la necesidad de definir otro modelo de desarrollo turístico.En el sector costero de la más popular, como en el sur de Martinica, se pone en la normativa nuevo lugar para proteger los recursos marinos. Esto requiere el desarrollo de nuevas prácticas y la sensibilización de los turistas, por ejemplo, alrededor de los arrecifes de coral y los manglares.Programas en torno al ecoturismo también tienen como objetivo dar al visitante la riqueza de los recursos forestales y la biodiversidad en general. También incluye las pequeñas empresas rurales que reciben los nuevos ingresos a través del turismo.Pero la situación es compleja en las Antillas francesas: la urbanización está llena de importantes consecuencias para la costa. Productos turísticos que se comercializan actualmente no son competitivos (en particular, contra la dinámica política de la cercana isla de Dominica). Ecoturismo y desarrollo sostenible están empezando a desarrollar en este destino turístico, donde el turismo está en problemas en los últimos diez años.Esta situación es bastante paradójico en un turismo regional muy favorable. Sin lugar a dudas, pensando en el ecoturismo contribuye a identificar los destinos de estos retrasos y dificultades para adaptarse a nuevas prácticas de turismo. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5262 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5262 | Partager |
Tourisme et lutte contre la pauvreté, l’expérience du sud andin rural au Pérou Auteur(s) : Arellano, Alexandra Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Tout en étant une des régions les plus pauvres du Pérou, le sud andin est la destination touristique nationale par excellence où se trouve le sanctuaire archéologique de Machu Picchu, un des sites du patrimoine mondial les plus prisés au monde. Le boom du développement touristique des années 1990 à rapidement transformé la région de Cuzco en une destination écotouristique et de tourisme culturel. Cette étude présente le développement du tourisme dans la région en général, ainsi que les effets sur quelques communautés spécifiques s’étant intégrées au système touristique international grâce au développement du chemin de l’inca, une randonnée de quatre jours servant de porte d’entrée à Machu Picchu. Les hommes des communautés paysannes des hauts plateaux andins avoisinant Ollantaytambo ont été sollicités pour transporter l’équipement nécessaire au service des randonneurs étrangers. Ces habitants représentaient une main d’œuvre accessible, abordable, voire exploitable, capable physiquement de transporter des poids lourds en haute altitude. Aujourd’hui, la Fédération des Porteurs Daniel Estrada est composée de 6200 porteurs provenant de différentes communautés de la vallée. Essentiellement quechuas, ces communautés rurales marginalisés survivent sur des terres arides ; leur niveau d’éducation ne dépasse souvent pas le primaire ; les villages ne disposent pas d’eau potable, de services d’égouts, d’électricité, de téléphone, d’accès à des services de santé ; les habitations sont faites d’adobe. Étant donné la vulnérabilité de ces populations, l’intégration à un système offrant de nouvelles possibilités de revenus s’avérait souhaitable, malgré les conditions d’emploi déplorables. While one of the poorest regions of Peru, the Andean south is a national tourist destination and the site of the archaeological sanctuary and one of the most popular sites in the world, Machu Picchu. The boom of tourism development in the 1990s quickly transformed the Cuzco region to an ecotourism and cultural tourism destination. This paper presents the development of tourism in the region in general, as well as the effects for some communities as they are integrated into the international tourism system through the development of the Inca Trail, a four-day hike which leads to Machu Picchu. Men in the peasant communities in the Andean highlands surrounding Ollantaytambo are asked to carry the equipment needed by foreign hikers during the ascent. These people represent an available and affordable workforce, physically capable of carrying heavy weight at high altitudes. Today, the Daniel Estrada Federation of Carriers is composed of 6200 carriers from different communities in the valley. Mainly Quechua, these marginalized rural populations survive in an arid environment; their education often does not exceed the primary level; the villages lack drinking water, sewage services, electricity, telephones, and access to health services; and the houses are made of adobe. Given the vulnerability of these populations, the integration of a system offering new revenue opportunities proved desirable, in spite of the deplorable employment conditions. Pérou Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6550 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6550 | Partager |
L'agriculture itinérante sur brûlis dans les bassins du Maroni et de l'Oyapock : dynamique et adaptation aux contraintes spatiales Auteur(s) : Renoux, François Fleury, Marie Reinette, Yann Grenand, Pierre Grenand, Françoise Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) US084 BIODIVAL ; Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) UR 112 ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Ecole nationale du génie rural Résumé : En annexes : 10 photographies (vue aérienne du bourg de Maripasoula en 2001, brûlis d'abattis à Loka, plantation et usages du manioc, parcelle de culture d'arachide,...) Mal connue et souvent anathématisée, l'agriculture itinérante sur brûlis doit être considérée comme une stratégie de subsistance, de populations rurales et forestières, qui est autorégénérante et adaptée aux contraintes édaphiques, économiques et agronomiques. Elle diffère de l'agriculture pionnière par ses logiques économiques et ses incidences agro-écologiques qui affectent et entretiennent différemment la fertilité des milieux. L'article décrit les modalités d'utilisation de la forêt par cette forme d'agriculture au sein de quatre communautés amérindiennes et bushinenge de Guyane. Leur agriculture, principalement tournée vers l'autoconsommation des produits cultivés, doit aujourd'hui faire face à des contraintes spatiales et économiques dont l'importance varie suivant les situations. Celles-ci induisent des changements techniques et des adaptations au sein des organisations sociales dont les impacts sur l'espace forestier diffèrent sensiblement. L'article considère les systèmes agricoles comme des éléments importants de gestion de la biodiversité et il s'interroge sur les limites écologiques de ces systèmes, en particulier lorsque, sous l'effet de la croissance urbaine, des plans de développement et de facteurs sociétaux, la présence humaine augmente et les pratiques agraires s'intensifient. ISSN: 0035-2829 hal-01032163 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032163 | Partager |
La pêche artisanale à Madingo-Kayes : entre subsistance et tentatives mercantiles Auteur(s) : Kimbatsa, Francelet Gildas Boungou, Gaspard Ngouma, Damas Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La sous-préfecture de Madingo-Kayes est arrosée par le bassin du Kouilou-Niari. Celui-ci constitue une niche écologique d’une grande diversité d’espèces halieutiques. Ces espèces sont recherchées par les populations locales pour leur rôle d’appoint dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et leur contribution aux moyens d’existence et aux économies rurales. Le poisson, dont la consommation fournit près de 70 % de protéines animales à Madingo-Kayes, provient essentiellement de la pêche artisanale (avec l’utilisation d’outils rudimentaires tels que la nasse, le filet, la ligne, etc.). La recette mensuelle générée par cette activité oscille entre 250 000 et 500 000 FCF, soit environ un million de FCFA par année. Les principales espèces capturées sont les poissons-chat électriques (Malapterurus electricus), les poissons de la famille des Mormyridae, etc. Elles sont soit consommées sur place, soit écoulées à Pointe-Noire, ville où la demande est très forte. The sub-prefecture of Madingo-Kayes is watered by the Kouilou-Niari basin. This constitutes an ecological niche of a wide variety of fish species sought by local people for their supporting role in the fight against food insecurity and their contribution to livelihoods and rural economies. Fish consumption in Madingo-Kayes provides nearly 70% of animal protein. The monthly recipe fish production in the district is between 250 000 and 500 000 FCFA. It is estimated an average of one million a year. The fishery is artisanal, with the use of simple tools such as the trap, net, line, etc. The main species of fish are captured electric catfish (Malapterurus electricus), fish of the family Mormyridae, etc. They are either consumed in the localities for food reasons or passed in Pointe-Noire, the city where the fish demand is very strong for mercantile reasons. Madingo-Kayes Congo RD Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10391 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10391 | Partager |
Du tourisme et de la pauvreté en Afrique : duel ou duo ? Auteur(s) : Hillali, Mimoun Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La notion du tourisme moteur de développement n’a pas survécu à la chute du communisme. Cette chute a rendu caduc, le rôle idéologique de ce secteur, symbole et acteur du libéralisme au temps de la guerre froide. De fait, le tourisme retrouve sa place « normale » parmi les vocations nationales des pays en développement : aide au développement et/ou lutte contre la pauvreté !Le Maroc, l’un des pionniers du libéralisme en Afrique, n’a pas échappé aux conséquences du suivisme économique propre aux pays d’Afrique, socialistes et libéraux confondus. Du tourisme moteur de développement (1964), il a récemment procédé au réajustement de sa stratégie en matière du développement touristique, en en faisant un secteur d’appoint pour l’économie nationale. « Le miracle économique du tourisme n’a donc pas eu lieu ! » (Hillali, 2007). Constat d’échec ou réajustement stratégique normal, la question est posée. À ce propos, deux initiatives méritent d’être citées :- Le tourisme représente un secteur d’activité qui procure emplois et revenus aux citadins démunis (artisanat, emplois peu qualifiés...) et aux populations rurales (gites, auberges, accompagnement...) dans le cadre de la nouvelle stratégie des Pays d’accueil touristiques (2003), du tourisme de niches et de l’aide aux jeunes entrepreneurs. - L’initiative nationale du développement humain (INDH), lancée en 2004, est censée épauler les nécessiteux dans cette politique sociale et économique de grande envergure.Or, en dépit des programmes bien planifiés, les résultats sont mitigés. Peut-être, est-il que la mise en pratique de ces nouvelles approches de développement local et ciblé (actions opérationnelles) et les méthodes d’évaluation qui en assurent le suivi (mesure des impacts) ne sont pas encore assez rôdées. The concept of tourism as a driving force for development has not survived the fall of communism. The end of the Cold War rendered the ideological role of the tourism sector, as a main tool of liberalism, obsolete. Today, the most common setting for the tourism sector is in developing countries, as a tool for development and/or poverty reduction.Morocco, one of the pioneers of liberalism in Africa, has not escaped the consequences of the economic band wagonning among African states, socialists and liberals alike. A driving force for tourism development in the last century (1964), Morocco has recently readjusted its strategy to create an extra sector to contribute to the national economy. "The economic miracle of tourism has not taken place!"(Hillali, 2007). The question is posed: What is more appropriate, identifying failures or engaging in strategic readjustment? In this regard, two initiatives are worth mentioning: - Tourism is an industry that provides jobs and income for the urban (crafts, low-skilled jobs) and rural (cottages, inns, coaching) poor as part of the new strategy of the country’s tourist reception (2003), tourism niches and helping young entrepreneurs. - The National Initiative for Human Development (NIHD), launched in 2004, aims to support those in need in major social and economic policies.However, despite well-planned programs, the results have been mixed. Perhaps it is that the implementation of these new approaches to local development and targeted (operational activities) and evaluation methods that ensure monitoring (measurement of impacts) do not overlap enough. Afrique Maroc Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6563 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6563 | Partager |
Integrate study of a Bolivian population infected by Trypanosoma cruzi, the agent of Chagas disease Auteur(s) : Brenière, Simone Bosseno, Marie-France Noireau, François Yacsik, N. Liégard, P. Aznar, C. Hontebeyrie, M. Auteurs secondaires : Pathogénie et Epidémiologie des Trypanosomatidés (UR008) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) Institut de Recherche pour le Développement - IRD Bolivie Instituto Boliviano de Biología de Altura Immunopathogenèse ; Institut Pasteur [Paris] Epidémiologie des parasitoses et mycoses tropicales ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) Éditeur(s) : HAL CCSD Instituto Oswaldo Cruz, Ministério da Saúde Résumé : International audience A cross section of a human population (501 individuals) selected at random, and living in a Bolivian community, highly endemic for Chagas disease, was investigated combining together clinical, parasitological and molecular approaches. Conventional serology and polymerase chain reaction (PCR) indicated an active transmission of the infection, a high seroprevalence (43.3%) ranging from around 12% in < 5 years to 94.7% in > 45 years, and a high sensitivity (83.8%) and specificity of PCR. Abnormal ECG tracing was predominant in chagasic patients and was already present among individuals younger than 13 years. SAPA (shed acute phase antigen) recombinant protein and the synthetic peptide R-13 were used as antigens in ELISA tests. The reactivity of SAPA was strongly associated to Trypanosoma cruzi infection and independent of the age of the patients but was not suitable neither for universal serodiagnosis nor for discrimination of specific phases of Chagas infection. Anti-R-13 response was observed in 27.5% only in chagasic patients. Moreover, anti-R13 reactivity was associated with early infection and not to cardiac pathology. This result questioned previous studies, which considered the anti-R-13 response as a marker of chronic Chagas heart disease. The major clonets 20 and 39 (belonging to Trypanosoma cruzi I and T. cruzi II respectively) which circulate in equal proportions in vectors of the studied area, were identified in patients' blood by PCR. Clonet 39 was selected over clonet 20 in the circulation whatever the age of the patient. The only factor related to strain detected in patients' blood, was the anti-R-13 reactivity: 37% of the patients infected by clonet 39 (94 cases) had anti-R13 antibodies contrasting with only 6% of the patients without clonet 39 (16 cases). ISSN: 0074-0276 hal-01256421 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01256421 DOI : 10.1590/S0074-02762002000300002 IRD : fdi:010029219 PUBMED : 12048553 | Partager |