Longevity, an adaptation trait of creole goats to tropical climate ; Longévité, un trait d'adaptation des chèvres créoles au climat tropical ; Longevity, an adaptation trait of creole goats to tropical climate Auteur(s) : Zsuppan, Zsuzsa Zsuppan, Zsuzsa Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : The importance of longevity as an economically trait gives a picture of the flock efficiency and adaptation in a particular environment. A study was conducted in the experimental herd of Creole goats at INRA in Guadeloupe in order to test environmental (year and season at first kidding, age at first kidding and weight at first mating as well as genetic (index of resistance, sire) factors that affect longevity of does. Lifetime data set of 387 Creole does, reared at pasture all year long, was recorded over a period of 11 years (2001-2012). Does were bred for reproduction at 11months of age. Three mating periods were organized per year, corresponding to 3 climatic seasons, using buck effect. Data were analyzed using survival models (Survival Kit 6.1). The average age for culling was 5.03 years. The culling rate was higher for goats between 2 and 3 years (17 and 24%) and then gradually decreased. Year and season at first kidding did not have a long term influence on does? longevity; neither does age at first kidding. In contrast, weight at first mating had a significant effect and it can be recommended to farmers to mate primiparous goats heavier than 17 kg. Heritability was estimated to 0.16 allowing some genetic progress. No significant correlation was shown with the genetic breeding value of resistance to gastrointestinal parasitism. This study gave indications to breeders to improve their female flock management and increase does? longevity. L'importance de la longévité comme trait économique donne une image de l'efficacité et de l'adaptation de troupeau dans un environnement particulier. Une étude a été entreprise dans le troupeau expérimental de chèvres créoles à l'AICN en Guadeloupe afin d'examiner ambiant (l'année et la saison d'abord badiner, âge d'abord badiner et poids d'abord joindre aussi bien que (index de résistance, de père) les facteurs génétiques affectez dont la longévité fait. L'ensemble de données de vie du Créole 387 fait, élevé au pâturage tout au long de l'année, a été enregistré pendant 11 ans (2001-2012). Fait ont été multipliés pour la reproduction à 11months d'âge. Trois périodes d?accouplement ont été organisées par an, correspondant à 3 saisons climatiques, utilisant l'effet de mâle. Des données ont été analysées utilisant des modèles de survie (trousse de survie 6,1). L'âge moyen pour cueillir était de 5,03 ans. Le taux de cueillage était plus haut pour des chèvres entre 2 et 3 ans (17 et 24%) et alors graduellement diminué. L'année et la saison à premier badiner n'ont pas eu une influence à long terme sur la longévité des does ; ni l'un ni l'autre ne vieillit d'abord badiner. En revanche, le poids au premier accouplement a eu un effet significatif et il peut recommander aux agriculteurs de joindre les chèvres primipares des que 17 kilogrammes plus lourds. L'héritabilité a été estimée à 0,16 permettant du progrès génétique. Aucune corrélation significative n'a été montrée avec la valeur d'élevage génétique de la résistance au parasitisme gastro-intestinal. Cette étude a donné des indications aux éleveurs afin d'améliorer la gestion féminine de troupeau et d'augmenter la longévité de ces dernières. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16262 V16262 V16262 | Partager |
Effet de l'exploitation sur les caractéristiques démo-génétiques de la régénération chez Jacaranda copaia Auteur(s) : Vimal, Ruppert Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université des Antilles et de la Guyane Ivan Scotti Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diffusion du document : INRA Antilles-Guyane, UMR ECOFOG, 97387 Kourou, Guyane (France)Diplôme : Master Recherche il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION Cette étude s’inscrit dans le cadre d'un projet intitulé «Impact du degré d'exploitation sur la biodiversité ». Ici, nous avons analysé l'effet de cette perturbation sur les caractéristiques démo-génétiques d’une espèce forestière héliophile Jacaranda copaia. Nous avons travaillé sur quatre parcelles (chacune de 6,25 ha) du dispositif de Paracou, dont une parcelle témoin et trois parcelles à degré d'exploitation croissant. Un échantillonnage exhaustif de tous les arbres appartenant à l'espèce a été réalisé sur les quatre parcelles, La population se répartit en deux groupes : les adultes ayant potentiellement participé à la régénération (DBH > 10 cm ; N = 133) et les juvéniles issus de la régénération (DBH < 10 cm). Ces derniers sont séparés en deux sous-groupes selon leur position : dans les trouées d'exploitation (N = 564) ou hors des trouées d'exploitation (N = 127). A l’aide de quatre marqueurs microsatellites SSR. Nous avons donc comparé la diversité génétique, le coefficient de consanguinité, la différenciation, le déséquilibre génotypique et la proximité génétique des individus en fonction de la distance spatiale (auto corrélation génétique spatiale). Les résultats ainsi obtenus ne montrent pas d'effet de l’exploitation sur la diversité génétique globale. Cependant celle-ci est plus structurée dans l'espace et se traduit par une consanguinité plus forte. La présence de déséquilibres génotypiques et une répartition en agrégats des juvéniles présents dans les trouées d’exploitation. Ceci pourrait s’expliquer par une contribution inégale des adultes à la régénération dans les zones exploitées mais il faudra cependant tenter d’expliquer quels en sont les mécanismes et comment interagissent-ils avec les caractéristiques écologiques de l’espèce. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189281 hal-01189281 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189281 PRODINRA : 22898 | Partager |
Sécurisation des souches de crevettes d’élevage en Nouvelle-Calédonie. Résultats de la quarantaine et du conservatoire expérimental. Eléments pour la définition d’une stratégie de sécurisation des souches de crevettes en Nouvelle-Calédonie Auteur(s) : Patrois, Jacques Goyard, Emmanuel Peignon, Jean-marie Dufour, Robert Ansquer, Dominique Résumé : A new strain of L. stylirostris was introduced in New Caledonia. Quarantine facilities were set up inland using RAS and artificial seawater. After 5 months of rearing, all the 16 initial families were still represented with a 50% average survival. Three samplings for known pathogens were made during that period, all of them negative. Half the animals were taken to outdoor ponds for rearing to reproduction size when the rest was used to test different arrangements for a biosecure rearing until reproduction.
Numerous spawnings and nauplii were obtained but larval rearings could not be completed.
Different options are considered for the set up of a biosecure facility allowing the rearing and the breeding of pathogen free strains of shrimp. Afin de disposer d’une plus forte diversité génétique exploitable, des producteurs calédoniens ont, en relation avec l’Ifremer, récemment introduit d’Hawaii une autre souche de crevette de l’espèce Litopenaeus stylirostris, domestiquée et garantie exempte de pathogènes. Malgré cette garantie sanitaire, les crevettes ont été maintenues en observation dans une quarantaine tertiaire pendant cinq mois avant la sortie et l’élevage d’une moitié de l’effectif en bassins terre extérieurs. L’autre moitié a été conservée dans les installations de quarantaine comme stock de secours au cas où un problème affecterait les crevettes élevées à l’extérieur. Les installations de quarantaine ont été progressivement transformées, tout en continuant les élevages, afin de réaliser un prototype de conservatoire biosécurisé. Les crevettes ont été élevées jusqu’à la taille de géniteurs en utilisant de l’eau de mer artificielle puis de l’eau de mer naturelle traitée au chlore. Des essais de reproduction et d’élevage larvaire ont été menés et de nombreuses pontes fécondées ont été obtenues mais les élevages larvaires, à une exception, n’ont pas dépassé le stade Zoé 3. Les analyses par PCR réalisées sur les crevettes du conservatoire ont montré que les mesures et précautions sanitaires qui avaient été prises avaient préservé le statut sanitaire “sans pathogènes” initial. Cette expérience a permis de mieux cerner les problèmes qui pouvaient se poser pour la mise en place et le fonctionnement d’installations biosécurisées utilisant des circuits fermés. Ces enseignements ont servi à répertorier les principales contraintes envisageables pour la réalisation d’un futur conservatoire crevette qui viendrait conforter et sécuriser les souches actuellement disponibles en Nouvelle-Calédonie. Plusieurs options sont proposées pour les crevettes devant entrer dans le conservatoire (sans quarantaine, quarantaine tertiaire, quarantaine primaire puis secondaire) et pour le type de fonctionnement du conservatoire. Les principaux critères pour le choix du site, l’utilisation de l’eau de mer et son traitement, les systèmes de recirculation sont abordés; et des schémas d’installations de quarantaine et de conservatoire sont proposés. Droits : 2007 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00117/22849/20659.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00117/22849/ | Partager |
Diversité et différentiation génétiques des populations de tortues vertes (Chelonia mydas) dans les sites de ponte et d'alimentation du sud-ouest de l'océan Indien : application aux stratégies de conservation de l'espèce Auteur(s) : Taquet, Coralie Éditeur(s) : Université de la Réunion Résumé : The green turtle (Chelonia mydas) is an emblematic species of marine life. However, nowadays it is subject to many threats (poaching, by-catch). Even if there is deep growing measures for its protection, the green turtle still is an endangered species and it is listed in Appendix I of Washington Convention (CITES). In order to elaborate efficient conservation and management plans, perfect knowledge of green turtle biology, but also of its population structure and their characteristics, are needed. In this thesis, we have assessed genetic structure of green turtle populations in the South-Western Indian Ocean by using genetic tools. In all, 1551 tissue samples have been collected from our study zone and from our control site French Polynesia (37 samples). All kinds if individuals were sampled (except males in reproductive phase) from 15 sampling sites including nesting, foraging, and immature development site. We used both control region of mitochondrial DNA and 6 microsatellite loci to better infer maternal and paternal lineages. We identified 29 haplotypes in the South-Western Indian Ocean. They are distributed in 3 independent and highly divergent clades, including one composed with haplotypes from Atlantic Ocean. For 7 of these haplotypes, it was the first time they were detected in the study zone. Fifteen haplotypes were previously undescribed, distributed in all the 3 clades. These new haplotypes seem to be specific to the South-Western Indian Ocean, which is then an original zone. Besides, we found a high allelic richness. These results show the South-western Indian Ocean is rich and very diversified. This region plays an important role in the global diversity of the species. The South-Western Indian Ocean is one of the two contact zones presently known between the two metapopulations of green turtles (Atlantic-Mediterranean and Indo-Pacific). This contact induces a genetic cline based on CM8 (Atlantic) and C3 (Indo-Pacific) haplotype frequencies. Analysis of the microsatellite differentiation between individuals provides evidence of genetic exchanges between the two metapopulations in the region. The South-Western Indian Ocean participates to green turtle global genetic mixing. Studying the influence of several intrinsic and extrinsic factors on population structuring provides useful information for management plan elaboration. We found no significant difference between genetic structures of foraging females and males, contrary to immature turtles which seem to be organised in 'regional pools'. This organisation could be due to both immature natal homing and influence of oceanic currents. High mitochondrial differentiation of nesting females and low global microsatellite differentiation of our samples indicate male-mediated gene flow among populations of the study zone. The genetic composition of a sampling site presents no significant variation along the year, even if we could notice some trends. Nevertheless, it can be significantly different from a year to an other one. This may result from alternation of distinct populations on the same site. We noticed different evolution in 10 or 20 years of the genetic composition depending on the sampling site. Geographic distance seems not to have significant influence on population structuring concerning microsatellite markers. Nesting females of Saziley Beach (Mayotte Island, Comoros Archipelago) present genetic divergence from females nesting in the two other sampled beaches of this island. The observed population structure shows no contradiction with the organisation of oceanic currents in the South-Western Indian Ocean. Comparing the results from the two genetic markers used, we identified 8 genetic differentiated clusters of turtles in the study zone and at least 6 distinct populations. These clusters constitute 8 potential management units (MUs) which could serve as basis in the elaboration of conservation and management plans. La tortue verte (Chelonia mydas) constitue l'un des espèces emblématiques de la vie marine, pourtant de nombreuses menaces pèsent de nos jours encore sur sa survie (braconnage, captures accidentelles). Ainsi, malgré l'essor de mesures de protection menées à travers pour sa sauvegarde, la tortue verte constitue une espèce 'en danger d'extinction' et figure dans l'Annexe I de la Convention de Washington (CITES). Afin d'élaborer des plans de gestion et de conservation qui soient efficaces, il est important d'avoir une parfaite connaissance de la biologie de la tortue verte, mais aussi de la structure de ses populations et de leurs caractéristiques. C'est dans ce cadre que s'inscrit la présente étude. L'objectif de cette étude était d'acquérir des connaissances sur la structure des populations de tortues vertes dans le sud-ouest de l'océan Indien grâce à l'utilisation de l'outil génétique. Au total, 1551 échantillons de tissu ont été collectés dans la zone d'étude et dans notre site témoin la Polynésie française (37 échantillons). Toutes les catégories d'individus ont été échantillonnées (excepté les mâles en phase de reproduction) et les 15 sites d'échantillonnage comprennent à la fois des sites de ponte, d'alimentation et de développement pour les immatures. Deux types de marqueurs ont été utilisés : la région contrôle de l'ADN mitochondrial et 6 loci microsatellites, afin d'appréhender au mieux l'apport des lignées maternelles et paternelles. Nous avons pu mettre en évidence la présence dans le sud-ouest de l'océan Indien de 29 haplotypes distincts, appartenant à trois clades fortement divergents dont l'un constitué d'haplotypes originaires de l'océan Atlantique. Parmi ces haplotypes, 7 ont été détectés pour la première fois dans la zone d'étude, et 15 autres n'ont jamais été précédemment décrits chez cette espèce. Ils sont présents dans chacun des 3 clades d'haplotypes. Ces nouveaux haplotypes semblent spécifiques à la région, et en font une zone originale. On observe par ailleurs une grande richesse allélique dans les effectifs analysés. Ces résultats montrent que le sud-ouest de l'océan Indien est une zone riche et très diversifiée. Cette région joue un rôle important dans la diversité génétique globale de l'espèce. Le sud-ouest de l'océan Indien constitue l'une des deux seules zones connues à l'heure actuelle de contact entre les deux métapopulations de tortues vertes (Atlantique-Méditerranée et Indo-Pacifique). Ce contact a entraîné la formation d'un cline génétique portant principalement sur les fréquences relatives des haplotypes CM8 (Atlantique) et C3 (Indo-Pacifique). Les résultats obtenus lors de l'analyse microsatellite de la différenciation entre les individus originaires des deux métapopulations montrent que le sud-ouest de l'océan Indien constitue une zone d'échanges génétiques entre les deux métapopulations, participant au brasage génétique de l'espèce. L'étude de facteurs, intrinsèques et extrinsèques, pouvant influencer la structuration des populations apportent de nombreuses informations qui pourraient s'avérer utiles lors de l'élaboration de plans de gestion. La structure des femelles et des mâles en alimentation ne diffère pas, contrairement à celle des immatures qui semble s'organiser en 'pools régionaux' qui seraient le fruit de l'interaction d'un comportement de philopatrie et d'une influence des courants océaniques. La forte différenciation mitochondriale des femelles en ponte et la très faible différenciation microsatellite observée à l'échelle de la région, indiquent l'existence de flux de gènes via les mâles. La composition génétique d'un site ne varie pas de manière significative au cours de l'année. Par contre, elle peut varier d'une année à l'autre, signifiant l'alternance dans certains sites de ponte de plusieurs populations distinctes. L'évolution de la composition génétique d'un groupe, au cours de 10 ou 20 ans, diffère selon le site considéré. La distance ne semble pas influencer de manière significative la structuration des populations au niveau microsatellite. Les femelles en ponte sur la plage de Saziley (Mayotte) diffèrent génétiquement de celles pondant sur les deux autres plages de l'île. La structure observée des populations est en accord avec l'organisation des courants océanique dans la région. La confrontation des résultats obtenus à partir des deux marqueurs génétiques utilisés, permet la détermination de 8 ensembles génétiquement différenciés dans la zone d'étude et l'identification d'au moins 6 populations distinctes. Ces ensembles constituent autant d'unités de gestion (MUs) potentielles qui pourront servir de base à l'élaboration de plans de gestion et de conservation. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2007/these-3532.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3532/ | Partager |
Identification de marqueurs génétiques de la virulence chez Vibrio nigripulchritudo, un pathogène de crevettes pénéides en Nouvelle-Calédonie Auteur(s) : Reynaud, Yann Éditeur(s) : Université de Paris 6 Pierre et Marie Curie Résumé : Since 1997, a new pathology seasonally occurs in new caledonian shrimp farms during the warm season and was named Summer Syndrome. Diseased Litopenaeus stylirostris shrimp suffer from a septicemic vibriosis which was attributed to V. nigripulchritudo. Preliminary studies based on a collection of V. nigripulchritudo strains have brought to light different virulence levels according to experimental infections results; three virulence statuses were defined: highly (HP), moderately (MP) and non pathogenic (NP). The aim of this work was to genetically characterize virulent V. nigripulchritudo strains. In a first step the genetic diversity of 58 V. nigripulchritudo strains was analyzed by MLST and AP-PCR, revealing a cluster of HP and MP strains, characterized by a low genetic variability and that includes all Summer Syndrome-associated isolates. This confirms the emergence of one cluster of pathogenic V. nigripulchritudo simultaneously with the emergence of the Summer Syndrome ; in a second step, 368 genetic markers of virulence were identified by a Suppressive Subtractive Hybridization performed between the genomes of a HP strain and a genetically close, NP isolate; the distribution of the screened SSH fragments was studied in 58 V. nigripulchritudo isolates by macro-array: 78 DNA fragments were selected, allowing to characterize clusters identified and pathogenic statuses; 13 are specific of the HP strains involved in Summer Syndrome. Interestingly, 10 of these markers are carried by a plasmid pSFn1 that contains sequences highly similar to those of a plasmid pAK1, detected in Vibrio shilonii, a coral pathogen. The origin and consequences of this plasmid acquisition are discussed. Depuis 1997, les élevages de crevettes en Nouvelle-Calédonie sont confrontés à une nouvelle maladie, le Syndrome d'été, une vibriose septicémique dont l'agent étiologique est Vibrio nigripulchritudo. Les résultats d'infection expérimentale sur une collection de souches, ont montré l'existence de trois pathotypes distincts : hautement (HP), moyennement (MP) et non pathogène (NP). L'étude du polymorphisme génétique de 58 souches par typage moléculaire en MLST et AP-PCR, a mis en évidence un groupe phylogénétique particulier caractérisé par un très faible degré de variabilité génétique (confirmant l'émergence de ce groupe en parallèle à l'émergence du Syndrome d'été) et constitué uniquement de souches HP (dont toutes celles associées au Syndromed'été) et de souches MP. Afin d'identifier des marqueurs génétiques de la virulence des souches responsables du Syndrome d'été, et parmi ces marqueurs des gènes codant potentiellement pour des effecteurs de la virulence, une approche soustractive par SSH a été développée entre une souche HP de type Syndrome d'été et une souche NP : 368 marqueurs génétiques ont ainsi été mis en évidence ; la distribution de ces marqueurs a été étudiée chez les 58 souches de la collection par une approche en macroarray : 78 marqueurs ont été sélectionnés, qui permettent de caractériser les différents groupes phylogénétiques et les différents pathotypes, dont 13 fragments spécifiques des souches HP type Syndrome d'été. Parmi ces 13 fragments, 10 ont été localisés sur le plasmide pSFn1 qui a été entièrement séquencé. Ce même plasmide a été purifié uniquement des souches HP de type Syndrome d'été. Par ailleurs, une très forte homologie a été mise en évidence entre pSFn1 et pAK1, un autre plasmide également séquencé et retrouvé chez la souche V. shilonii AK1, responsable du blanchiment du corail Oculina patagonica en Méditerranée. Ces résultats ont ouvert la discussion sur le rôle de pSFn1 dans la virulence de V. nigripulchritudo. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/these-3906.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3906/ | Partager Voir aussi plasmide SSH épidémiology virulence shrimp vibriosis Vibrio nigripulchritudo plasmide SSH épidémiologie Télécharger |
Organisation de la diversité génétique dans le complexe d'espèces du genre Carapa Auteur(s) : Allard, Luc Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université des Sciences et Technologies (Bordeaux 1) Caroline Scotti-Saintagne Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diffusion du document : INRA Antilles-Guyane, UMR ECOFOG, F97387 Kourou, Guyane (France)Diplôme : Master Recherche il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION Origin and maintenance of species diversity is one of the main questions in evolutive biology. Species complexes, ie sister species still exchanging genes, are common in tropical forests and contribute to this diversity. This poster describes the organization of the genetic diversity in two closely related tree species, Carapa guianensis and C. procera, which are in sympatry in French Guiana. By using a clustering method based on nuclear markers (Pritchard et al. 2000), 506 trees sampled in French Guiana have been assigned to a species. Interestingly, many individuals harbored intermediate genome and we assigned to an hybrid group. The geographic distribution of these individuals revealed the presence of a contact zone between the two carapa species in the Eastern part of French Guiana. We then analysed genetic diversity at cholroplast genome and revealed a symmetrical gene flow between the two sister species. In addition, hybridization between hybrids and parental species ar likely possible but still need validations thanks to control crosses. Within species, we finally revealed the presence of a departure from the neutral equilibrium in thedirection of a population expansion likely related to Holocene perturbations. This expansion may have contributed to the hybrid zone formation in French Guiana. L'origine et le maintien de la diversité spécifique des forêts tropicales humides est une question clé en biologie évolutive. Ce travail contribue à améliorer la compréhension de ces mécanismes à travers l'étude de la distribution de la diversité génétique de deux espèces sœurs interfertiles, le Carapa procera et C. guianensis en Guyane. L'assignation botanique des arbres échantillonnés (506) a été effectuée en adoptant une approche moléculaire qui repose sur l'analyse de la répartition des fréquences alléliques de six microsatellites nucléaires (Pritchard et al. 2000). Chaque locus présente des allèles dont les différences de fréquences entre espèces sont importantes, permettant ainsi d'envisager des outils simples de reconnaissances pour ces espèces difficilement identifiables sur la seule base de leurs caractères phénotypiques. Une zone de contact des deux espèces où les phénomènes d'hybridations sont fréquents a par ailleurs été localisée. En associant une analyse de la diversité au niveau du génome chloroplastique sur un sous ensemble d'individus (244), j'ai pu montrer que l'introgression est bidirectionnelle et que les backcross sont possibles. Les flux de gènes entre les deux espèces sont fréquents, et à l'intérieur des espèces, les populations sont peu structurées bien que la différenciation soit significative entre les sites les plus éloignés. Enfin, ce travail met en évidence que les populations de chacune des deux espèces présentent un signal d'expansion de population, avec un signal plus fort pour le C. procera, qui laisse présager une expansion récente, vraisemblablement à l'origine de la zone de contact. L'impact des évènements climatiques et/ou des activités amérindiennes des 10 000 dernières années pourrait expliquer la restriction puis l'expansion de ce genre post pionnier. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189488 hal-01189488 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189488 PRODINRA : 42333 | Partager |
Diversité, différenciation et héritabilité des caractères phénotypiques des espèces Eperua falcata et Sextonia rubra de la forêt tropicale humide guyanaise Auteur(s) : Calvo Vialettes, Leticia Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Ecole Nationale du Génie Rural des Eaux et Forêts Ivan Scotti Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diffusion du document : INRA Antilles-Guyane, UMR ECOFOG, 97387 Kourou, Guyane (France) Diplôme : Diplôme d'Ingénieur des Techniques Forestières il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION Le stage est principalement centré sur l'étude des traits de croissance, de physiologie et de morphologie foliaire sur des populations de plantules d'Eperua falcata (en forêt et en serre ) et de Sextonia rubra (en serre) afin d' étudier la diversité et la différenciation entre pieds mères, d'une part, et l'héritabilité d'autre part. L'héritabilité est une mesure du degré de transmission d'un caractère ; elle représente (en terme statistique) le rapport de la variance phénotypique d'origine génétique. A travers une analyse de variance (ANOVA) on a pu estimer les différentes composantes de la variance (génétique et résiduelle) des traits pour les deux espèces. Les différences génétiques trouvées entre pieds mères jouent un rôle important dans la variabilité des traits. Pour E. falcata, les héritabilités obtenues nous donnent, dans certains traits, des valeurs fortes et similaires en serre et en forêt (ex. l'épaisseur) et dans d'autres, des résultats assez variables à cause de l'interaction génotype- environnement. Par contre pour le S. rubra, les valeurs d'héritabilité sont très homogènes dans la majorité des traits étudiés en serre. Cela montre que, du point de vue écologique aussi bien que du point de vue de gestion, il est indispensable de prendre en compte la variabilité individuelle et héritable, l'adaptabilité et l'adaptation au milieu, comme paramètres de tout modèle des communautés végétales de la Forêt Tropicale Humide. L'ensemble des résultats nous donne une forte motivation pour poursuivre les analyses, dans le temps ou dans la reformulation de la conception des dispositifs avec des transplantations réciproques en pleine forêt. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189280 hal-01189280 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189280 PRODINRA : 22857 | Partager |
Hydrographic network structure and population genetic differentiation in a vector of fasciolosis, Galba truncatula Auteur(s) : Hurtrez-Bousses, S. Hurtrez, Jean Emmanuel Turpin, H. Durand, C. Durand, P. De Meeus, T. Meunier, C. Renaud, F. Auteurs secondaires : Génétique et évolution des maladies infectieuses (GEMI) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Elsevier Résumé : We report a preliminary analysis on the relationships between drainage basin structure and genetic structure of populations of the European vector of fasciolosis, Galba truncatula. In the study area, 251 snails belonging to 12 populations were collected along different ditches of a same river network. Each snail was genotyped at six variable microsatellite loci. Our results show that all sample sites are characterized by a low level of polymorphism and a very high and significant heterozygote deficiency. Our data reveal a significant genetic differentiation, even at a small scale, and failed to delimit clear patterns of isolation by euclidian distance. Our study shows that genetic differentiation significantly increases with hydrographic distance along the streams (p < 0.002), in consistence with the hypothesis that dispersion along the stream is dependent on the direction of water flow. This study shows that relationships can exist between the organization of the hydrological network and population biology of a disease vector, which has strong potential applications to drainage network management issues. ISSN: 1567-1348 hal-00496374 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00496374 DOI : 10.1016/j.meegid.2010.01.005 | Partager |
Accès à la culture biomédicale et enjeux socio-symboliques des représentations de la drépanocytose dans une population scolaire de Guadeloupe Auteur(s) : Pruneau, Jérôme Ferez, Sylvain Maillard, Frédéric Philippon, Berangere Hue, Olivier Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’étude des représentations de la drépanocytose dans une population scolarisée de l’île de Marie-Galante (N=267), en Guadeloupe, est ici réalisée à partir du traitement des réponses à une question d’association libre qui s’inscrivait dans un questionnaire plus large. L’analyse des occurrences et des co-occurrences spontanément associées à la drépanocytose montre le flou qui entoure cette maladie dans la population étudiée, attestant d’une faible maîtrise des représentations biomédicales. Ce sont finalement le statut et la signification du sang, ainsi que la notion même de maladie génétique, qui paraissent mal assurés, car réinscrits dans l’univers des représentations culturelles et sociales liées à l’identité/altérité et à la filiation. This paper presents a part of the results of a research on the representation on SCD (Sickle Cell Disease) among a schooled population living in Marie-Galante (Guadeloupe). It treats free associations of the respondents concerning SCD. The analysis of occurrencies and co-occurrencies spontaniously associated to the disease reveals the incertitude surrounding it, attesting thus of a small control of biomedical representations. The status and signification of blood, even as the notion of genetic disease, seem to be ambigious in their answers. They are in fact imbedded in the universe of social and cultural representations related to identity/alterity and filiation problematics. Guadeloupe Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3684 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3684 | Partager |
Marqueurs microsatellites chez l'huître plate Ostrea edulis l. : caractérisation et applications à un programme de sélection pour une résistance au parasite Bonamia ostreae et à l'etude de populations naturelles Auteur(s) : Launey, Sophie Éditeur(s) : Institut national agronomique Paris Grignon Résumé : The flat oyster Ostrea edulis L. is the indigenous oyster of the Atlantic as well as the Mediterranean coasts of Europe. Its commercial exploitation dates back to Antiquity but its breeding is now threatened by two parasitic protozoa, among which Bonamia ostreae. Various aspects of the genetics of this species' natural and farmed populations have been studied with the aid of microsatellite markers. At first, the implementation and the screening of two partial genomic libraries made it possible to identify 28 new microsatellite loci. Analysis of the segregation of 12 of these loci and of two enzymatic loci shows that most microsatellite loci are transmitted in a Mendelian way, but some loci have significant segregation distortions. Moreover, seven linkage groups, of which four contain at least two markers, were identified in Ostrea edulis. The genetic variability of three populations selected for one or two generations for resistance to Bonamia ostreae was analysed with the aid of 5 microsatellite loci. In spite of the absence of genealogical data, we have shown that these selected populations were descended from a very low number of founding genitors (from 3 to 15 depending on the population) and for two populations, we were able to reconstruct the genealogy and the relationships between the individuals were identified. These selected populations have, in addition to a very low genetic variability, real and at times high levels of consanguinity. These results have a significant implication for the continuation of the selection programme (consanguinity management, augmentation of genetic variability by introducing wild genitors). The geographical structuring of the genetic variability of natural populations of Ostrea edulis has been analysed with the aid of 5 microsatellite loci on a sampling covering almost the entire distribution area of the species (from Norway to the Adriatic Sea). The results are consistent with those published in the literature and using enzymatic markers. The populations show a low level of differentiation that could correspond to a model of isolation by distance. The Atlantic populations, which have a reduced polymorphism, could be descended from post-glacial recolonisation from Mediterranean populations that had survived the glaciations of the Quaternary Period. The current distribution of flat oyster populations is surely also subject to anthropogenic activities. Finally, the genetic bases of the heterozygosis-growth correlation were studied in a natural population with the aid of enzymatic and microsatellite markers. Although leads favouring the direct contribution of enzymatic loci have been found, biases in the sampling design make it impossible to come to a formal conclusion. However, this study has made it possible to show that the capture of individuals over a short period (around ten days) leads to a sampling of a population descended from a very low number of founding genitors, in contradiction with the generally accepted idea that marine bivalve populations are large panmictic populations with significant, efficient numbers. These results confirm in a natural population the observations of a significant reduction of efficient sizes in hatchery populations. L'huître plate Ostrea edulis L. est l'huître indigène des côtes européennes aussi bien atlantiques que méditerranéennes. Son exploitation commerciale remonte à l'Antiquité mais son élevage est aujourd'hui menacé par deux protozoaires parasites dont Bonamia ostreae. Différents aspects de la génétique des populations naturelles et cultivées de cette espèce ont été étudiés à l'aide de marqueurs microsatellites. Dans un premier temps, la réalisation et le criblage de deux banques génomiques partielles ont permis l'identification de 28 nouveaux locus microsatellites. L'analyse de la ségrégation de 12 de ces locus et de deux locus enzymatiques montre que la plupart des locus microsatellites sont transmis de façon mendélienne, mais certains locus présentent des distorsions de ségrégation importantes. Par ailleurs, sept groupes de liaison dont quatre contiennent au moins deux marqueurs ont été identifiés chez Ostrea edulis. La variabilité génétique de trois populations sélectionnées depuis une ou deux générations pour une résistance à Bonamia ostreae a été analysée à l'aide de 5 locus microsatellites. Malgré l'absence de données généalogiques, nous avons montré que ces populations sélectionnées étaient issues d'un très faible nombre de géniteurs fondateurs (de 3 à 15 selon les populations) et pour deux populations, la généalogie a pu être reconstituée et les liens de parenté entre les individus ont été identifiés. Ces populations sélectionnées présentent, outre une très faible variabilité génétique, des niveaux de consanguinité réels et parfois élevés. Ces résultats ont une implication importante pour la continuation du programme de sélection (gestion de la consanguinité, augmentation de la variabilité génétique par introduction de géniteurs sauvages). La structuration géographique de la variabilité génétique des populations naturelles d'Ostrea edulis a été analysée à l'aide de 5 locus microsatellites sur un échantillonnage couvrant presque toute l'aire de répartition de l'espèce (de la Norvège à la Mer Adriatique). Les résultats sont cohérents avec ceux publiés dans la littérature et utilisant des marqueurs enzymatiques. Les populations montrent un niveau de différenciation faible qui pourrait correspondre à un modèle d'isolement par la distance. Les populations atlantiques, qui présentent un polymorphisme réduit, pourraient être issues de recolonisation post-glaciaire à partir de populations méditerranéennes ayant survécu aux glaciations du Quaternaire. La répartition actuelle des populations d'huître plate est certainement aussi soumise aux actions anthropiques. Enfin, les bases génétiques de la corrélation hétérozygotie-croissance ont été étudiées dans une population naturelle à l'aide de marqueurs enzymatiques et microsatellites. Bien que des pistes en faveur de la contribution directe des locus enzymatiques aient été trouvées, des biais dans le dispositif expérimental ne permettent pas de conclure de façon formelle. Cependant, cette étude a permis de montrer que le captage d'individus sur une faible période (une dizaine de jours) conduit à l'échantillonnage d'une population issue d'un nombre très réduit de géniteurs fondateurs, en contradiction avec l'idée reçue que les populations de bivalves marins sont de larges populations panmictiques à effectif efficace important. Ces résultats confirment dans une population naturelle les observations de réduction importante des tailles efficaces dans des populations d'écloserie. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1998/these-1919.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1919/ | Partager |
Apport d'un programme de génétique à une filière de production aquacole : l'exemple de l'ostréiculture Auteur(s) : Lapegue, Sylvie Bedier, Edouard Goyard, Emmanuel Degremont, Lionel Baud, Jean-pierre Gerard, Andre Goulletquer, Philippe Boudry, Pierre Éditeur(s) : Styli 2003. Trente ans de crevetticulture en Nouvelle-Calédonie. Nouméa - Koné, 2-6 juin 2003. 2004. Gorarant C, Harache Y, Herbland A, Mugnier C. Ed. Ifremer, Actes de Colloque, n°38, pp.113-120 Résumé : Two oyster species are currently present along the French coasts : the indigenous European flat oyster (Ostrea edulis), and the Pacific cupped oyster (Crassostrea gigas), that has been introduced from Japan since the beginning of the 70ies. The flat oyster successively suffered from two protozoan diseases during the 60ies and its production decreased from 20 000 tons/year by that time to 1 500 tons/year nowadays. Consequently, the oyster production is principally (99%) based upon the Pacific oyster species with approximately 150 000 tons/year among which 90% are grown from the natural spat. However, the hatchery production of this species is developing and was estimated to 400 to 800 millions spat in 2002. Moreover, strengthened relationships between IFREMER and the 5 commercial hatcheries, that all joined the SYSAAF (Union of the French poultry, shellfish and fish farming selectors), allow to plan for new genetic breeding programs. At the end of the 80ies, IFREMER initiated a genetic breeding program for the resistance of the European flat oyster to the bonamiosis, and obtained strains more tolerant to this disease. After two generations of massal selection, molecular markers had identified a reduced genetic basis in this program. It was then reoriented to an intra-familial selection. However, we were confronted to a zootechnic problem to manage such a scheme and we compromised by an intra-cohorts of families selection scheme managed using molecular markers. The program has now reached the transfer level with experimentation at a professional scale. Concerning the Pacific cupped oyster, and in parallel with the obtaining and the study of polyploids, performance of different Asian cupped oyster strains were compared to the one introduced in France thirty years ago and currently suffering from summer mortalities. The local strain exhibited better performance, certainly based upon a good local adaptation. In other respects, although early growth is a relevant criteria for selection for growth to commercial stage, it is not to be privileged in the context of an oyster producing region with a limited food availability. Contrary, the spat summer mortality became a priority for numerous teams (genetic, physiology, pathology, ecology,...) joined in the MOREST program. The first results showed important survival differences between fullsib and halsib families. They indicate a genetic determinism to this character "survival" and promote for its selection. Deux espèces d'huîtres sont aujourd'hui présentes sur les côtes françaises : l'huître plate européenne (Ostrea edulis), indigène, et l'huître creuse du Pacifique (Crassostrea gigas), introduite du Japon dans le début des années 1970. L'huître plate a subi coup sur coup, dans les années 1960, deux maladies dues à des protozoaires parasites et sa production est ainsi passée de 20 000 t/an dans les années 1960 à 1500 t/an aujourd'hui en France. Il en résulte que la filière ostréicole française repose quasiment exclusivement (99%) sur la production de l'huître creuse, C. gigas, avec 150 000 tonnes en 2000 dont environ 90% est issu du captage naturel. Cependant, la reproduction de cette espèce en écloserie est actuellement en expansion avec une estimation de 400 à 800 millions de naissains commercialisés en 2002. Des rapports renforcés entre l'IFREMER et les cinq écloseries françaises de la filière ostréicole, qui adhèrent toutes au SYSAAF (SYndicat des Sélectionneurs Avicoles et Aquacoles Français), permettent désormais d'envisager le développement de nouveaux programmes d'amélioration génétique. A la fin des années 1980, un programme de sélection pour la résistance de l'huître plate à la bonamiose a été initié au sein de l'IFREMER, et a permis d'obtenir des souches plus tolérantes à cette maladie. Après deux générations en sélection massale, les marqueurs moléculaires avaient mis en évidence une base génétique réduite au sein de ce programme qui s'était alors orienté vers une sélection intra-familiale. Devant la lourdeur zootechnique d'un tel schéma, un compromis a été trouvé en réalisant une sélection au sein de cohortes de familles biparentales, la gestion de ces cohortes étant permise par les analyses moléculaires. Le programme est maintenant dans sa phase de transfert, avec des expérimentations à plus grande échelle en partenariat avec la profession. En ce qui concerne l'huître creuse, et en parallèle de l'obtention et l'étude de polyploïdes, les performances de différentes souches d'huîtres creuses provenant d'Asie ont été comparées à celles de la souche introduite en France il y a trente ans, sujette à des mortalités estivales. La souche locale présente de meilleures performances, vraisemblablement grâce à une adaptation bien réalisée. Par ailleurs, bien que l'amélioration de la croissance jusqu'à la taille commerciale s'avère possible par une sélection précoce au stade larvaire, le critère de croissance n'est pas nécessairement à privilégier dans le contexte d'un bassin ostréicole disposant de ressources trophiques limitées. En revanche, les importantes mortalités rencontrées par le naissain en périodes estivales constituent le sujet d'étude prioritaire sur lequel se sont penchées de nombreuses équipes (génétique, physiologie, pathologie, écologie, ...) dans le cadre du grand défi MOREST. Les premiers résultats ont mis en évidence de fortes différences de survie entre des familles biparentales d'animaux indiquant un déterminisme génétique du caractère « survie », et encourageant dans la voie d'une sélection pour ce caractère. Droits : 2004 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/2003/acte-3491.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3491/ | Partager Voir aussi Growth Selection Genetic breeding Genetic Ostrea edulis Crassostrea gigas Oysters Croissance Sélection Amélioration génétique Télécharger |
Ressources génétiques et phylogéographie des huîtres creuses Crassostrea gigas et C. angulata : variabilité, différenciation et adaptation des populations naturelles et introduites Auteur(s) : Huvet, Arnaud Éditeur(s) : Université de Tours Résumé : L 'huître creuse japonaise Crassostrea gigas et portugaise C. angulata ont été respectivement décrites par Thunberg (1793) et Lamarck (1819). Mais les similitudes morphologiques et l 'homogénéité des fréquences allozymiques entre populations ont conduit de nombreux auteurs à proposer l'existence d'une seule et mênle espèce. L'analyse récente d'un gène mitochondrial a pennis de déterminer l'origine asiatique de C. angulata, soulignant l'intérêt de l'étude de la différenciation génétique et phénotypique entre les deux taxons. La notion biologique d'espèce a tout d'abord été examinée. Des croisements de 1ère et 2ème génération ont montré la viabilité et fertilité des hybrides. L'analyse de la compétition spennatique par marqueurs microsatellites ne montre pas d'isolement reproductif, mênle partiel et le séquençage du fragment ITS 1 confirme la forte proximité génétique des deux taxons. Les patrons de différenciation génétique observés par marqueurs microsatellites et mitochondriaux apparaissent sitnilaires. L'origine asiatique de C. angulata est donc confinnée. Le fort niveau de polymorphisme des marqueurs microsatellites explique partiellement les plus faibles valeurs observées de différenciation. Une bimodalité des tailles d'allèles microsatellites entre taxons a pennis le développement d'un nouveau marqueur nucléaire, mettant en évidence des phénomènes d'hybridation naturelle dans la zone du sud de l'Europe où l'activité ostréicole met aujourd'hui les 2 taxons en contact. L'étude de caractères phénotypiques a été réalisée en milieu naturel et contrôlé sur des descendances d'écloserie. Les résultats montrent une meilleure croissance de C. gigas et une période de reproduction plus longue chez C. angulata. Des mesures physiologiques montrent un plus fort taux de respiration du naissain C. gigas, ainsi qu'un temps de filtration supérieur chez les adultes. La différence de croissance entre taxons pourraient donc être expliquée par le temps de filtration et l'effort de reproduction. Droits : Université de Tours, The author http://archimer.ifremer.fr/doc/00034/14564/11867.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00034/14564/ | Partager Voir aussi génétique des populations Crassostrea isolement reproducteur marqueurs moléculaires écophysiologie aquaculture Télécharger |
Antepartum dalteparin versus no antepartum dalteparin for the prevention of pregnancy complications in pregnant women with thrombophilia (TIPPS): a multinational open-label randomised trial Auteur(s) : Rodger, Marc A Hague, William M Kingdom, John Kahn, Susan R Karovitch, Alan Sermer, Mathew Clement, Anne Marie Coat, Suzette Auteurs secondaires : Haematology ; University of Ottawa [Ottawa] Clinical Epidemiology Program (PSW) ; The Ottawa Health Research Institute Thrombosis Program ; University of Ottawa Centre de Physique des Particules de Marseille (CPPM) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules du CNRS (IN2P3) - Aix Marseille Université (AMU) Laboratoire d'Hydrologie et de Géochimie de Strasbourg (LHyGeS) ; École Nationale du Génie de l'Eau et de l'Environnement de Strasbourg (ENGEES) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Dynamique des écosystèmes Caraïbe et biologie des espèces associées (DYNECAR EA 926) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université Grenoble Alpes - UFR de Langues étrangères (LLCE et LEA) (UGA UFR LLCE LEA) ; Université Grenoble Alpes (UGA) Institut de génétique humaine (IGH) ; Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Elsevier Résumé : International audience BACKGROUND: Thrombophilias are common disorders that increase the risk of pregnancy-associated venous thromboembolism and pregnancy loss and can also increase the risk of placenta-mediated pregnancy complications (severe pre-eclampsia, small-for-gestational-age infants, and placental abruption). We postulated that antepartum dalteparin would reduce these complications in pregnant women with thrombophilia. METHODS: In this open-label randomised trial undertaken in 36 tertiary care centres in five countries, we enrolled consenting pregnant women with thrombophilia at increased risk of venous thromboembolism or with previous placenta-mediated pregnancy complications. Eligible participants were randomly allocated in a 1:1 ratio to either antepartum prophylactic dose dalteparin (5000 international units once daily up to 20 weeks' gestation, and twice daily thereafter until at least 37 weeks' gestation) or to no antepartum dalteparin (control group). Randomisation was done by a web-based randomisation system, and was stratified by country and gestational age at randomisation day with a permuted block design (block sizes 4 and 8). At randomisation, site pharmacists (or delegates) received a randomisation number and treatment allocation (by fax and/or e-mail) from the central web randomisation system and then dispensed study drug to the local coordinator. Patients and study personnel were not masked to treatment assignment, but the outcome adjudicators were masked. The primary composite outcome was independently adjudicated severe or early-onset pre-eclampsia, small-for-gestational-age infant (birthweight <10th percentile), pregnancy loss, or venous thromboembolism. We did intention-to-treat and on-treatment analyses. This trial is registered with ClinicalTrials.gov, number NCT00967382, and with Current Controlled Trials, number ISRCTN87441504. FINDINGS: Between Feb 28, 2000, and Sept 14, 2012, 292 women consented to participate and were randomly assigned to the two groups. Three women were excluded after randomisation because of ineligibility (two in the antepartum dalteparin group and one in the control group), leaving 146 women assigned to antepartum dalteparin and 143 assigned to no antepartum dalteparin. Some patients crossed over to the other group during treatment, and therefore for on-treatment and safety analysis there were 143 patients in the dalteparin group and 141 in the no dalteparin group. Dalteparin did not reduce the incidence of the primary composite outcome in both intention-to-treat analysis (dalteparin 25/146 [17.1%; 95% CI 11.4-24.2%] vs no dalteparin 27/143 [18.9%; 95% CI 12.8-26.3%]; risk difference -1.8% [95% CI -10.6% to 7.1%)) and on-treatment analysis (dalteparin 28/143 [19.6%] vs no dalteparin 24/141 [17.0%]; risk difference +2.6% [95% CI -6.4 to 11.6%]). In safety analysis, the occurrence of major bleeding did not differ between the two groups. However, minor bleeding was more common in the dalteparin group (28/143 [19.6%]) than in the no dalteparin group (13/141 [9.2%]; risk difference 10.4%, 95% CI 2.3-18.4; p=0.01). INTERPRETATION: Antepartum prophylactic dalteparin does not reduce the occurrence of venous thromboembolism, pregnancy loss, or placenta-mediated pregnancy complications in pregnant women with thrombophilia at high risk of these complications and is associated with an increased risk of minor bleeding. FUNDING: Canadian Institutes of Health Research, Heart and Stroke Foundation of Canada, and Pharmacia and UpJohn. ISSN: 0923-7577 hal-01258557 http://hal.univ-brest.fr/hal-01258557 DOI : 10.1016/S0140-6736(14)60793-5 PUBMED : 25066248 | Partager |
CAMP – Connectivité des Aires Marines Protégées - Période Mars 2009 – Février 2010. Rapport intermédiaire Auteur(s) : Muths, Delphine Bourjea, Jerome Résumé : The main aim of the CAMP project (2009-2011) is to estimate the efficient connectivity between the Marine Protected Areas (MPA) of the South-West Indian Ocean (SWIO). For that purpose, we use a population genetics approach on 3 reef fishes: Epinephelus merra, Lutjanus kasmira et Myripristis berndti. The overall goal of the project is to provide new elements to MPA managers that will contribute to design the best network of MPAs in the SWIO. In the first year of the project, most of the time was spent to sample fishes. Based on collaborations with 5 international and national partners, we succeed to sample more than 1100 fishes within 12 sites of the SWIO. More than 850 of the 1100 fishes were already sequenced. The development of third microsatellite libraries is under-going and should be available for the 2nd part of the year 2010. The second year of the project (2010) will focus on the end of the sampling in the SWIO as well as doing most of the genetic analysis of the samples collected in 2009 (microsatellit analysis) and in 2010 (mtDNA sequencing). At the end of the second year, we expect to be able to do a first regional analysis of the genetic structure of these reef fishes population. Then, in 2011, the project team will elaborate some recommendations to MPAs managers on the basis of the whole genetic dataset L’objectif principal du projet CAMP (2009-2011) est d’estimer la connectivité effective entre les Aires Marines Protégées (AMP) du sud ouest de l’océan Indien (SOOI) par le biais de la génétique des populations de 3 modèles biologiques : Epinephelus merra, Lutjanus kasmira et Myripristis berndti. L’objectif final est de fournir des éléments de réflexion aux gestionnaires afin de contribuer significativement au dessin du réseau des AMPs dans le SOOI. La première année du projet a été consacrée essentiellement à l’échantillonnage. Basé sur une coopération avec nos 5 partenaires nationaux et internationaux, cet échantillonnage a permis de collecter plus de 1100 échantillons de tissus de ces 3 espèces de poissons répartis dans 12 sites du SOOI. Sur ces 1100 poissons, plus de 850 séquences d’ADN mitochondrial ont d’ores et déjà été effectuées. En parallèle, le développement des banques microsatellites pour les 3 espèces est en cours et devrait être disponible pour à la mi 2010. La deuxième année du projet (2010) aura pour objectif de poursuivre l’échantillonnage sur l’ensemble du SOOI et de réaliser les analyses microsatellites des échantillons collectés en 2009 ainsi que les séquences des échantillons collectés en 2010. Au terme de cette deuxième année, une analyse de la structure génétique de ces populations de poissons de récifs pourra être menée, suivie en 2011 de l’élaboration d’aides à la gestion sur la base de l’ensemble des données acquises dans le cadre de ce projet. Droits : 2010 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00100/21086/18710.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00100/21086/ | Partager Voir aussi Aires marines protégées génétique connectivité poissons de récif échantillonnage Sud Ouest Océan Indien connectivité Télécharger |
Cytokine Regulation of Periportal Fibrosis in Humans Infected with Schistosoma mansoni: IFN-γ is Associated with Protection Against Fibrosis and TNF-α with Aggravation of Disease Auteur(s) : Henri, Sandrine Chevillard, Christophe Mergani, Adil Paris, Patricia Gaudart, Jean Camilla, Christophe Dessein, Hélia Montero, Felix Auteurs secondaires : Adaptations au Climat Tropical, Exercice et Santé (ACTES) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Génétique et immunologie des maladies parasitaires (GIMP) ; Aix Marseille Université (AMU) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) St. Louis University (SLU) ; Washington University in St Louis Sciences Economiques et Sociales de la Santé & Traitement de l'Information Médicale (SESSTIM) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Aix Marseille Université (AMU) - ORS PACA - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) Aix Marseille Université (AMU) Cavanilles Institute of Biodiversity and Evolutionary Biology ; University of Valencia University of Gezira Éditeur(s) : HAL CCSD Publisher : Baltimore : Williams & Wilkins, c1950-. Latest Publisher : Bethesda, MD : American Association of Immunologists Résumé : International audience Hepatic periportal fibrosis, which affects 5–10% of subjects infected by Schistosoma mansoni, is caused by the T cell-dependent granuloma that develop around schistosome eggs. Experimental models of infection have shown that granuloma and fibrosis are tightly regulated by cytokines. However, it is unknown why advanced periportal fibrosis occurs only in certain subjects. The goal of the present study was to evaluate the cytokine response of S. mansoni-infected subjects with advanced liver disease in an attempt to relate susceptibility to periportal fibrosis with an abnormal production of cytokines that regulate granuloma and fibrosis. Fibrosis was evaluated by ultrasound on 795 inhabitants of a Sudanese village in which S. mansoni is endemic: advanced periportal fibrosis was observed in 12% of the population; 35% of the affected subjects exhibited signs of portal hypertension. Age (odds ratio (OR), 11.5), gender (OR, 4.2), and infection levels (OR, 2.2) were significantly (p < 0.01) associated with hepatic fibrosis. Cytokines produced by egg-stimulated blood mononuclear cells from 99 subjects were measured (75 with no or mild fibrosis; 24 subjects with advanced fibrosis). Multivariate analysis of cytokine levels showed that high IFN-γ levels were associated with a marked reduction of the risk of fibrosis (p = OR, 0.1); in contrast, high TNF-α levels were associated with an increased risk (p = 0.05; OR, 4.6) of periportal fibrosis. Moreover, infection levels were negatively associated with IFN-γ production. These results with observations in experimental models strongly suggest that IFN-γ plays a key role in the protection of S. mansoni-infected patients against periportal fibrosis, whereas TNF-α may aggravate the disease. ISSN: 0022-1767 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/ hal-01211587 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01211587 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01211587/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01211587/file/929.full.pdf DOI : 10.4049/jimmunol.169.2.929 | Partager |
Le merlu du golfe de Gascogne et de la mer Celtique : Croissance, Répartition spatiale et bathymétrique, Ecologie alimentaire et Assemblages Auteur(s) : Kacher, Mohamed Éditeur(s) : Université du Littoral Côte d'Opale (Dunkerque) Résumé : In the Bay of Biscay and Celtic Sea waters, hake is considered as genetically homogeneous and form a unique stock with identical meristic characteristics. The vertebral mean vary from 50,68 (vertebrae) during the first year of life to 51,11 (vertebrae) for adults. 0-group Merluccius display a rapid growth with significant interannual variability (0.71 mm.day-1 in 2001 versus 0.74 mm.day-1 in 2002). The spawning period occurs in April and the average length on the firth January following the hatching is of 17.3 cm (first seasonal check / increment on the sagittal otolith is located about 0.143 cm from the nucleus). At the end of the first year of life the average length is about 24 cm. The longevity of the species is important and growth parameters (L = 138,24 cm ; K = 0,132) explain natural mortality coefficient of M = 0.21. No difference for growth between male and female has been observed for this stock. The ratio total weight / eviscerated weight is equal to Fc = 1,086. Both male and female have same spatial and bathymetric distribution. Juveniles are found in deep waters (< 17 cm length) and move to coastal waters where they display an average length of (33 cm length). Longer individuals are found in nursery areas where they feed and grow then move to deeper areas to spawn. Nursery areas are numerous and located in the Celtic Sea and in the bay of Biscay. In the bay of Biscay, disturbances resulted from hydrondynamics affect the settlement on the nursery grounds particularly in the southern part of the bay. Diet composition varies with age. Juveniles feed mainly on crustaceans (Euphausia kroni). At the length of 23 cm, individuals feed strictly on fishes. Sizes of preys are proportional with sizes of predators and preys are composed mainly of species that feed and reproduce close to the bottom. Cannibalism has been observed for this specie, and increases with age notably in the northern part of the bay of Biscay and in the Celtic Sea. Main preys are 0-group juveniles. This specie is assumed to be a passive predator catching its preys when they come to feed in the bottom. Although they are punctual, these results have been obtained after studies on the evolution of sizes during the first year of life (daily increments measurements) and on the spawning period parameters (back-calculating). Average length on the firth January following hatching and the position of the first seasonal check on the otolith are based on observations of the sizes on the firth January following hatching (obtained with growth rates and spawning period parameters). The results are similar to those described in previous studies, nevertheless they have to be confirmed with growth and diet composition analyses. A long term study appear essential to determine biological and ecological parameters of this species for sustainable management of the stock. Les alertes quant à la surexploitation du stock de merlu européen sont nombreuses et récurrentes. Seulement l'estimation du niveau réel de l'état du stock a toujours posé des problèmes du fait de certaines lacunes dans la connaissance de la biologie et de l'écologie de cette espèce. Dans les eaux du golfe de Gascogne et de la mer Celtique, le merlu européen fait partie de la même population génétique et possède les mêmes caractéristiques meristiques. Sa moyenne vertébrale est de 50,68 durant sa première année de vie et évolue pour se stabiliser à 51,11 chez l'adulte. La croissance du merlu durant sa première année de vie et très rapide mais présente une variabilité interannuelle significative (0,71 mm .J-1 en 2001 et 0,74 mm .J-1 en 2002). Sa période de ponte maximale se déroule au mois d'avril et sa longueur au premier janvier suivant sa naissance est de 17,3 cm (la première marque hivernale est positionnée à 0,143 cm du nucléus de la sagittae). Au terme de sa première année de vie le merlu atteint une longueur de 24 cm. Sa longévité est assez longue (23 ans environ) et ses paramètres de croissance (L = 138,24 cm ; K = 0,132) permettent d'estimer son coefficient de mortalité naturelle à M = 0,21. Il n'a pas été établi de croissance différentielle entre sexe chez le merlu dans ces eaux. Le rapport poids total / poids éviscéré a été estimé à Fc = 1,086. Mâles ou femelles, les merlus ont une même répartition spatiale et bathymétrique. En général, ils sont très profonds à leurs stades juvéniles (< 17 cm) et ils se dirigent vers les eaux côtières pour les atteindre à 33 cm de longueur environ. Au-delà de cette taille, les merlus se concentrent au niveau des zones de nourricerie pour s'y alimenter avant de rejoindre les eaux plus profondes pour y pondre. Les zones de nourricerie du merlu sont très nombreuses et sont localisées en mer Celtique et dans le golfe de Gascogne aussi bien dans sa partie sud que dans sa partie nord. Les perturbations importantes dans l'hydrodynamisme du golfe de Gascogne (upwelling) semble influencer les niveaux de colonisation des zones de nourricerie notamment celles situées dans la partie sud du golfe. Le régime alimentaire du merlu évolue avec l'âge. Juvénile, il se nourrit principalement de crustacés (Euphausia krohni) et devient ichtyophage exclusif dès 23 cm de longueur. Le cannibalisme est une réalité chez le merlu et les merlus-proies sont les juvéniles du groupe d'âge G-0. Il s'intensifie avec l'âge notamment dans la partie nord du golfe de Gascogne et en mer Celtique ; Il est très faible dans le sud du golfe de Gascogne. La taille des proies évolue avec la taille du merlu et les poissons proies sont en général des espèces qui vont se nourrir ou se reproduire sur le fond. Ce comportement alimentaire fait que le merlu est un prédateur peu actif et qui attaque ses proies lorsqu'elles viennent sur le fond. Ces résultats, bien qu'ils ne soient que ponctuels, ont été obtenus après avoir déterminé le schéma d'évolution de la longueur du merlu durant sa première année de vie (dénombrement des accroissement journaliers) et des paramètres de sa période de ponte (rétro-calcul).La taille au premier hiver et la position de la première marque hivernale ont été déterminées en relativisant nos observations à l'estimation de la longueur du merlu au premier janvier suivant sa naissance : celle-ci étant obtenue en utilisant le taux de croissance et les paramètres de la période de ponte. Bien que l'ensemble des résultats obtenus, en ce qui concerne la répartition spatiale et les données sur la période de ponte, soient généralement conformes à ceux décrits dans la littérature, il est nécessaire de confirmer ceux concernant la croissance et le régime alimentaire. Pour cela, une étude à plus long terme semble indispensable pour parvenir à bien maîtriser l'ensemble des paramètres de biologie et d'écologie du merlu permettant ainsi une meilleure gestion de son stock. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2004/these-1247.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1247/ | Partager Voir aussi Celtic sea Bay of biscay Ecologie Juvéniles Otolith Growth Assemblages Hake Mer celtique Golfe de Gascogne Télécharger |
Phylogéographie des huîtres de mangrove de l'Océan Atlantique Sud : C. gasar et C. rhisophorae Auteur(s) : Heurtebise, Serge Boutet, Isabelle Verden, B. Lapegue, Sylvie Leitao, Alexandra Thiriot-quievreux, Catherine Garica, P. Boudry, Pierre Éditeur(s) : Actes Journées Conchylicoles, Ifremer Nantes, 3-4 avril 2001 Résumé : Mangrove oysters include various species that are also present on different coasts. In the southern part of the Atlantic Ocean, Crassostrea rhizophorae has been observed along the southern coast of America and Crassostrea gasar along the western coast of Africa. Fifteen populations of these oysters were sampled from these two geographic areas. Their polymorphism was studied on the 16S mitochondrial fragment both by par sequencing and RFLP analysis. Some samples' caryotype were also analysed. Two haplotypes were identified: C. gasar was found in Africa, but also for the first time in South America, whereas C. rhizophorae was only found on the coasts of South America. Les huîtres de mangrove englobent plusieurs espèces qui sont présentes sur différentes côtes. Dans la partie sud de l'Océan Atlantique, Crassostrea rhizophorae a été décrite le long des côtes sud américaines et Crassostrea gasar le long des côtes ouest africaines. Quinze populations de ces huîtres ont été échantillonnées dans ces deux zones géographiques. Leur polymorphisme a été étudié sur le fragment mitochondrial 16S par séquençage et analyse en RFLP, le caryotype de certains échantillons a aussi été examiné. Deux haplotypes ont été identifiés: le type C. gasar a été trouvé en Afrique, mais aussi pour la première fois en Amérique du Sud, alors que le type C. rhizophorae a été rencontré seulement sur les côtes d'Amérique du Sud. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2001/acte-3278.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3278/ | Partager |
Mission MADA-NOVA. 30 mai-13 juin 2007. Mission scientifique pluridisciplinaire 2007: Nord Ouest Malgache & Juan de Nova Auteur(s) : Bourjea, Jerome Ribes, Sonia Sauvignet, Hendrik Résumé : Les objectifs de la missions étaient les suivants:
PROJET TORTUES MARINES : (i) Prospection des îles de la côte ouest malgache pour récolter des échantillons génétiques de tortues verte et imbriquée dont l’analyse pourrait apporter des éléments essentiels dans la compréhension des liens qu’il existe entre le stock nord et sud de cette de cette zone ; (ii) finaliser la campagne de prélèvement génétique sur les immatures de tortues vertes présent dans le lagon de Juan de Nova
PROJET ENTOMOLOGIE : (i) Inventaire de l’entomofaune et des autres arthropodes ; (ii) l’étude de l’écologie et de la biogéographie des îles éparses, à travers l’étude des phénomènes de spéciation et des réseaux trophiques ; (iii) constituer une collection de référence au Muséum d’Histoire Naturelle, support indispensable aux études ultérieures
PROJET DE FILM : Afin de valoriser les activités scientifiques menées dans les îles Eparses depuis plusieurs années maintenant, Kélonia, le Muséum d’Histoire Naturel de La Réunion et l’Ifremer ont souhaité financer un film sur l’importance de la protection des îles éparses dans le cadre de la conservation de la biodiversité, conservation qui n’est possible que grâce à leur gestion par les Terre Australes et Antarctiques Françaises (TAAF). Droits : 2007 Ifremer, Kélonia http://archimer.ifremer.fr/doc/00244/35518/34023.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00244/35518/ | Partager |
Spatial genetic differentiation among poulations of european beech (fagus sylvatica L.) in western germany as identified by geostatistical analysis Auteur(s) : Degen, Bernd Scholz, Florian Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Institute for Forest Genetics and Forest Tree Breeding ; Federal Research Centre for Forestry and Forest Products Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : The spatial genetic differentiation among European beech stands in western Germany was analysed by a new method. The genetic structure at 8 enzyme gene loci of 100 sampled populations was used as data base. The data represent authors' own results and published data from 8 different studies. For 10 geographic distance classes [h] from 0 to 500 km, the average genetic distance between the populations for each single gene locus, a gene-pool distance and the semivariances of genetic diversity gam were computed. Significant deviation from random spatial genetic structure was tested by permutation analysis. In many cases (Lap-B, Mdh-B, Mdh-C and 6Pgdh-C) the mean genetic distance between stands with spatial distance up to 200 km was significantly smaller and the genetic distance between stands with geographic distances of 200 and 400 km was significantly greater than expected for random spatial genetic structure. Similar tendencies were found for the gene-pool distance and the semivariances of diversity. Kriging, as a method for spatial interpolation, was used to draw synthetic maps of the spatial patterns of allelic frequencies and genetic diversity. The influence of postglacial recolonisation and regeneration with foreign seed material on the spatial genetic patterns are discussed Forest genetics hal-01032093 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032093 | Partager |