Introduction de nouvelles variétés d'ignames en Haïti Auteur(s) : Arnaud, Gemma Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CIRAD : Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement Extrait de : "Projet DEVAG" : conférence, le 5 décembre 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : La communication traite de l'introduction de nouvelles variétés d'ignames blanc en Haïti pour permettre de sécuriser la production du tubercule. Ces variétés sont issues d'un programme de sélection et d'amélioration génétique. Elles sont résistantes ou tolérantes à la principale maladie qui touche l'igname (l'anthracnose) avec un potentiel de rendement élevé. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14077 V14077 | Partager |
Bonamia ostreae-induced mortalities in one-year old European flat oysters Ostrea edulis: experimental infection by cohabitation challenge Auteur(s) : Lallias, Delphine Arzul, Isabelle Heurtebise, Serge Ferrand, Sylvie Chollet, Bruno Robert, Maeva Beaumon, Andy Boudry, Pierre Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : Bonamiosis is a parasitic disease (causative agent: Bonamia ostreae) affecting the European flat oyster Ostrea edulis, responsible for a drastic decline in its aquaculture production. Selective breeding programs for resistance to bonamiosis have been undertaken to counter this disease. In the present study, a 6-month cohabitation challenge experiment was performed in order to transmit the disease from wild oysters injected with the parasite to two tested families of oysters (20 and 8-month old at the beginning of the experiment, with different genetic backgrounds) originating from a selective breeding program developed by IFREMER in France. Mortalities were checked daily and ventricular heart smears were performed on dying or moribund oysters to detect the level of infection by B. ostreae. Mortality started after 4 months of cohabitation in the tested oysters. The cumulative mortalities after 6 months were 58% for the wild oysters, 9% for Family 1 (20-month old) and 20% for Family 2 (8-month old). In the dying oysters, the parasite could be detected in 67% of the wild oysters, 68% of Family 1 and 89% of Family 2. It was detected in only 11% of the surviving oysters of Family 2. The mortality and the level of infection by the parasite were significantly higher in Family 2 than in Family 1. Our results demonstrate that prespawning oysters as young as 1 year-old can become infected with the parasite and, most importantly, can die from bonamiosis. This result is inconsistent with the commonly accepted critical age of 2 years-old for the disease development. Additionally, no clear relationship between shell length and level of infection was observed. We also review the different methods for infection of the European flat oyster O. edulis with B. ostreae under experimental conditions and their main results. La bonamiose est une maladie parasitaire (agent causal : Bonamia ostreae) affectant l'huître plate européenne Ostrea edulis, responsable d'un déclin drastique de sa production aquacole. Des programmes de sélection pour la résistance à la bonamiose ont été entrepris pour contrer cette maladie. Dans cette étude, une expérience de 6 mois d'infection par cohabitation a été réalisée de manière à transmettre la maladie à partir d'huîtres sauvages injectées avec le parasite vers deux familles testées d'huîtres (âgées de 20 et 8 mois en début d'expérience, avec des origines génétiques différentes) issues du programme de sélection développé par IFREMER en France. Les mortalités ont été vérifiées quotidiennement et des frottis de coeur ventriculaire réalisés sur les huîtres mortes ou moribondes pour détecter le niveau d'infection par B. ostreae. La mortalité a commencé chez les huîtres testées après 4 mois de cohabitation. Les mortalités cumulées après 6 mois étaient de 58 % chez les huîtres sauvages, 9 % chez la Famille 1 (âgées de 20 mois) et 20 % chez la Famille 2 (âgées de 8 mois). Chez les huîtres mourantes, le parasite a pu être détecté chez 67 % des huîtres sauvages, 68 % de la Famille 1 et 89 % de la Famille 2. Il n'a pu être détecté que chez 11 % des huîtres survivantes de la Famille 2. La mortalité et le niveau d'infection par le parasite étaient significativement plus élevés chez la Famille 2 que chez la Famille 1. Nos résultats démontrent que des huîtres âgées de un an peuvent devenir infectées par le parasite et surtout, peuvent mourir de bonamiose. Ce résultat contraste avec l'âge critique de développement de la maladie communément accepté de 2 ans. De plus, aucune relation claire entre la longueur de la coquille et le niveau d'infection n'a été observée. Nous faisons également la revue des différentes méthodes d'infection de l'huître plate européenne O. edulis avec B. ostreae en conditions expérimentales et leurs principaux résultats. Aquatic Living Resources (0990-7440) (EDP Sciences), 2008-12 , Vol. 21 , P. 423-439 Droits : EDP Sciences, IFREMER, IRD 2008 http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/publication-4783.pdf DOI:10.1051/alr:2008053 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4783/ | Partager |
Accès à la culture biomédicale et enjeux socio-symboliques des représentations de la drépanocytose dans une population scolaire de Guadeloupe Auteur(s) : Pruneau, Jérôme Ferez, Sylvain Maillard, Frédéric Philippon, Berangere Hue, Olivier Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’étude des représentations de la drépanocytose dans une population scolarisée de l’île de Marie-Galante (N=267), en Guadeloupe, est ici réalisée à partir du traitement des réponses à une question d’association libre qui s’inscrivait dans un questionnaire plus large. L’analyse des occurrences et des co-occurrences spontanément associées à la drépanocytose montre le flou qui entoure cette maladie dans la population étudiée, attestant d’une faible maîtrise des représentations biomédicales. Ce sont finalement le statut et la signification du sang, ainsi que la notion même de maladie génétique, qui paraissent mal assurés, car réinscrits dans l’univers des représentations culturelles et sociales liées à l’identité/altérité et à la filiation. This paper presents a part of the results of a research on the representation on SCD (Sickle Cell Disease) among a schooled population living in Marie-Galante (Guadeloupe). It treats free associations of the respondents concerning SCD. The analysis of occurrencies and co-occurrencies spontaniously associated to the disease reveals the incertitude surrounding it, attesting thus of a small control of biomedical representations. The status and signification of blood, even as the notion of genetic disease, seem to be ambigious in their answers. They are in fact imbedded in the universe of social and cultural representations related to identity/alterity and filiation problematics. Guadeloupe Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3684 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3684 | Partager |
Identification de marqueurs génétiques de la virulence chez Vibrio nigripulchritudo, un pathogène de crevettes pénéides en Nouvelle-Calédonie Auteur(s) : Reynaud, Yann Éditeur(s) : Université de Paris 6 Pierre et Marie Curie Résumé : Since 1997, a new pathology seasonally occurs in new caledonian shrimp farms during the warm season and was named Summer Syndrome. Diseased Litopenaeus stylirostris shrimp suffer from a septicemic vibriosis which was attributed to V. nigripulchritudo. Preliminary studies based on a collection of V. nigripulchritudo strains have brought to light different virulence levels according to experimental infections results; three virulence statuses were defined: highly (HP), moderately (MP) and non pathogenic (NP). The aim of this work was to genetically characterize virulent V. nigripulchritudo strains. In a first step the genetic diversity of 58 V. nigripulchritudo strains was analyzed by MLST and AP-PCR, revealing a cluster of HP and MP strains, characterized by a low genetic variability and that includes all Summer Syndrome-associated isolates. This confirms the emergence of one cluster of pathogenic V. nigripulchritudo simultaneously with the emergence of the Summer Syndrome ; in a second step, 368 genetic markers of virulence were identified by a Suppressive Subtractive Hybridization performed between the genomes of a HP strain and a genetically close, NP isolate; the distribution of the screened SSH fragments was studied in 58 V. nigripulchritudo isolates by macro-array: 78 DNA fragments were selected, allowing to characterize clusters identified and pathogenic statuses; 13 are specific of the HP strains involved in Summer Syndrome. Interestingly, 10 of these markers are carried by a plasmid pSFn1 that contains sequences highly similar to those of a plasmid pAK1, detected in Vibrio shilonii, a coral pathogen. The origin and consequences of this plasmid acquisition are discussed. Depuis 1997, les élevages de crevettes en Nouvelle-Calédonie sont confrontés à une nouvelle maladie, le Syndrome d'été, une vibriose septicémique dont l'agent étiologique est Vibrio nigripulchritudo. Les résultats d'infection expérimentale sur une collection de souches, ont montré l'existence de trois pathotypes distincts : hautement (HP), moyennement (MP) et non pathogène (NP). L'étude du polymorphisme génétique de 58 souches par typage moléculaire en MLST et AP-PCR, a mis en évidence un groupe phylogénétique particulier caractérisé par un très faible degré de variabilité génétique (confirmant l'émergence de ce groupe en parallèle à l'émergence du Syndrome d'été) et constitué uniquement de souches HP (dont toutes celles associées au Syndromed'été) et de souches MP. Afin d'identifier des marqueurs génétiques de la virulence des souches responsables du Syndrome d'été, et parmi ces marqueurs des gènes codant potentiellement pour des effecteurs de la virulence, une approche soustractive par SSH a été développée entre une souche HP de type Syndrome d'été et une souche NP : 368 marqueurs génétiques ont ainsi été mis en évidence ; la distribution de ces marqueurs a été étudiée chez les 58 souches de la collection par une approche en macroarray : 78 marqueurs ont été sélectionnés, qui permettent de caractériser les différents groupes phylogénétiques et les différents pathotypes, dont 13 fragments spécifiques des souches HP type Syndrome d'été. Parmi ces 13 fragments, 10 ont été localisés sur le plasmide pSFn1 qui a été entièrement séquencé. Ce même plasmide a été purifié uniquement des souches HP de type Syndrome d'été. Par ailleurs, une très forte homologie a été mise en évidence entre pSFn1 et pAK1, un autre plasmide également séquencé et retrouvé chez la souche V. shilonii AK1, responsable du blanchiment du corail Oculina patagonica en Méditerranée. Ces résultats ont ouvert la discussion sur le rôle de pSFn1 dans la virulence de V. nigripulchritudo. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/these-3906.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3906/ | Partager Voir aussi plasmide SSH épidémiology virulence shrimp vibriosis Vibrio nigripulchritudo plasmide SSH épidémiologie Télécharger |
La protéinose alvéolaire pulmonaire [Pulmonary alveolar proteinosis] ; La protéinose alvéolaire pulmonaire Auteur(s) : Jouneau, Stéphane Kerjouan, Mallorie Briens, Eric Lenormand, Jean-Paul Meunier, Catherine Letheulle, Julien Chiforeanu, Dan Lainé-Caroff, Catherine Auteurs secondaires : Institut de recherche, santé, environnement et travail [Rennes] (Irset) ; Université d'Angers (UA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de Rennes 1 (UR1) - École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ) Service de pneumologie ; Hôpital Pontchaillou - CHU Pontchaillou [Rennes] Service de pneumologie ; Hôpital Yves-Le-Foll Service de chirurgie thoracique cardiaque et vasculaire [Rennes] ; Université de Rennes 1 (UR1) - Hôpital Pontchaillou - CHU Pontchaillou [Rennes] Service d’imagerie thoracique ; Hôpital Pontchaillou Service de réanimation médicale ; Hôpital Pontchaillou Service d'anatomie et cytologie pathologiques [Rennes] ; Université de Rennes 1 (UR1) - Hôpital Pontchaillou - CHU Pontchaillou [Rennes] Service d’immunologie, de thérapie cellulaire et d’hématopoïèse ; Hôpital Pontchaillou Éditeur(s) : HAL CCSD Elsevier Masson Résumé : International audience Alveolar proteinosis (AP) is a rare disease characterized by alveolar accumulation of surfactant components, which impairs gas exchange. AP is classified into three groups: auto-immune AP defined by the presence of plasma autoantibodies anti-GM-CSF, the most frequent form (90 % of all AP); secondary AP, mainly occurring as a consequence of haematological diseases, or following on from toxic inhalation or infections, and genetic AP, which affects almost exclusively children. AP diagnosis is suspected where chest CT-scan demonstrates interstitial lung disease with a crazy paving aspect; and confirmed by bronchoalveolar lavage, which has a milky appearance and contains periodic acid Schiff positive proteinaceous alveolar deposits. The use of surgical lung biopsy to confirm AP is less frequent nowadays. In this context, positive antibodies against GM-CSF indicates an auto-immune etiology of the AP. Concerning management, whole lung lavage is the gold standard therapy. In refractory AP, new treatments are available such as subcutaneous or inhaled GM-CSF supplementation, or rituximab infusions. The clinical course is unpredictable. Spontaneous improvement or even cure can occur, and the 5-year actuarial survival is 95 %. The most frequent complications are infectious etiology. La protéinose alvéolaire pulmonaire (PAP) est une maladie rare caractérisée par l’accumulation alvéolaire de composants du surfactant qui gêne les échanges gazeux. Les PAP sont séparées en trois groupes : les PAP auto-immunes caractérisées par la présence d’anticorps sériques anti-GM-CSF qui sont les plus fréquentes ; les PAP secondaires à une maladie sous-jacente, le plus souvent hématologique, mais aussi à l’inhalation de toxiques et à des infections ; enfin, les PAP d’origine génétique. Le diagnostic de PAP est évoqué sur le scanner thoracique avec une pneumopathie infiltrante diffuse ayant un aspect classique de crazy paving, puis confirmé par l’aspect laiteux du lavage bronchoalvéolaire, et la présence de matériel lipoprotéinacé PAS positif. La confirmation du diagnostic de PAP par biopsie pulmonaire chirurgicale est désormais rarement nécessaire. La positivité des anticorps sériques anti-GM-CSF signe le caractère auto-immun de la maladie. Le traitement de référence des PAP auto-immunes est le « grand lavage pulmonaire thérapeutique ». En cas de maladie réfractaire, d’autres traitements sont disponibles, tels que le GM-CSF en injection sous-cutanée ou en aérosol et le rituximab. L’évolution de la maladie est imprévisible. Une évolution spontanément favorable ou même une guérison spontanée peuvent survenir et la survie actuarielle à 5 ans est de 95 %. Les principales complications sont infectieuses. ISSN: 0761-8425 hal-01085907 https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-01085907 https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-01085907/document https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-01085907/file/Prot%C3%A9inose%20alv%C3%A9olaire%20pulmonaire_accepted.pdf DOI : 10.1016/j.rmr.2014.08.009 | Partager |
Caractérisation biochimique du rôle de l'HNE et de la Lf dans le contexte inflammatoire de la drépanocytose. Auteur(s) : Allayous, Clara Marianne-Pepin, Therese Auteurs secondaires : Laboratoire Dynamique des Protéines et Modélisation (LDPM) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : L'HNE et la Lf sont des protéines particulières car impliquées dans de nombreux processus physiologiques et pathologiques différents, connues comme des marqueurs de l'inflammation (inflammations pulmonaires et maladie de Crohn). Nous avons déterminé leur mécanisme d'action dans le cadre de la drépanocytose, une maladie génétique particulièrement polymorphe. Nous avons montré la présence de mutations inédites des gènes codant ces deux protéines dans le cas de la drépanocytose, mutations pouvant affecter le niveau d'expression et la structure de ces protéines. Des études sont en cours actuellement pour déterminer l'effet de ces mutations. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00201470 hal-00201470 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00201470 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00201470/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00201470/file/PolyHL_Marianne_v1.pdf | Partager |
Apport d'un programme de génétique à une filière de production aquacole : l'exemple de l'ostréiculture Auteur(s) : Lapegue, Sylvie Bedier, Edouard Goyard, Emmanuel Degremont, Lionel Baud, Jean-pierre Gerard, Andre Goulletquer, Philippe Boudry, Pierre Éditeur(s) : Styli 2003. Trente ans de crevetticulture en Nouvelle-Calédonie. Nouméa - Koné, 2-6 juin 2003. 2004. Gorarant C, Harache Y, Herbland A, Mugnier C. Ed. Ifremer, Actes de Colloque, n°38, pp.113-120 Résumé : Two oyster species are currently present along the French coasts : the indigenous European flat oyster (Ostrea edulis), and the Pacific cupped oyster (Crassostrea gigas), that has been introduced from Japan since the beginning of the 70ies. The flat oyster successively suffered from two protozoan diseases during the 60ies and its production decreased from 20 000 tons/year by that time to 1 500 tons/year nowadays. Consequently, the oyster production is principally (99%) based upon the Pacific oyster species with approximately 150 000 tons/year among which 90% are grown from the natural spat. However, the hatchery production of this species is developing and was estimated to 400 to 800 millions spat in 2002. Moreover, strengthened relationships between IFREMER and the 5 commercial hatcheries, that all joined the SYSAAF (Union of the French poultry, shellfish and fish farming selectors), allow to plan for new genetic breeding programs. At the end of the 80ies, IFREMER initiated a genetic breeding program for the resistance of the European flat oyster to the bonamiosis, and obtained strains more tolerant to this disease. After two generations of massal selection, molecular markers had identified a reduced genetic basis in this program. It was then reoriented to an intra-familial selection. However, we were confronted to a zootechnic problem to manage such a scheme and we compromised by an intra-cohorts of families selection scheme managed using molecular markers. The program has now reached the transfer level with experimentation at a professional scale. Concerning the Pacific cupped oyster, and in parallel with the obtaining and the study of polyploids, performance of different Asian cupped oyster strains were compared to the one introduced in France thirty years ago and currently suffering from summer mortalities. The local strain exhibited better performance, certainly based upon a good local adaptation. In other respects, although early growth is a relevant criteria for selection for growth to commercial stage, it is not to be privileged in the context of an oyster producing region with a limited food availability. Contrary, the spat summer mortality became a priority for numerous teams (genetic, physiology, pathology, ecology,...) joined in the MOREST program. The first results showed important survival differences between fullsib and halsib families. They indicate a genetic determinism to this character "survival" and promote for its selection. Deux espèces d'huîtres sont aujourd'hui présentes sur les côtes françaises : l'huître plate européenne (Ostrea edulis), indigène, et l'huître creuse du Pacifique (Crassostrea gigas), introduite du Japon dans le début des années 1970. L'huître plate a subi coup sur coup, dans les années 1960, deux maladies dues à des protozoaires parasites et sa production est ainsi passée de 20 000 t/an dans les années 1960 à 1500 t/an aujourd'hui en France. Il en résulte que la filière ostréicole française repose quasiment exclusivement (99%) sur la production de l'huître creuse, C. gigas, avec 150 000 tonnes en 2000 dont environ 90% est issu du captage naturel. Cependant, la reproduction de cette espèce en écloserie est actuellement en expansion avec une estimation de 400 à 800 millions de naissains commercialisés en 2002. Des rapports renforcés entre l'IFREMER et les cinq écloseries françaises de la filière ostréicole, qui adhèrent toutes au SYSAAF (SYndicat des Sélectionneurs Avicoles et Aquacoles Français), permettent désormais d'envisager le développement de nouveaux programmes d'amélioration génétique. A la fin des années 1980, un programme de sélection pour la résistance de l'huître plate à la bonamiose a été initié au sein de l'IFREMER, et a permis d'obtenir des souches plus tolérantes à cette maladie. Après deux générations en sélection massale, les marqueurs moléculaires avaient mis en évidence une base génétique réduite au sein de ce programme qui s'était alors orienté vers une sélection intra-familiale. Devant la lourdeur zootechnique d'un tel schéma, un compromis a été trouvé en réalisant une sélection au sein de cohortes de familles biparentales, la gestion de ces cohortes étant permise par les analyses moléculaires. Le programme est maintenant dans sa phase de transfert, avec des expérimentations à plus grande échelle en partenariat avec la profession. En ce qui concerne l'huître creuse, et en parallèle de l'obtention et l'étude de polyploïdes, les performances de différentes souches d'huîtres creuses provenant d'Asie ont été comparées à celles de la souche introduite en France il y a trente ans, sujette à des mortalités estivales. La souche locale présente de meilleures performances, vraisemblablement grâce à une adaptation bien réalisée. Par ailleurs, bien que l'amélioration de la croissance jusqu'à la taille commerciale s'avère possible par une sélection précoce au stade larvaire, le critère de croissance n'est pas nécessairement à privilégier dans le contexte d'un bassin ostréicole disposant de ressources trophiques limitées. En revanche, les importantes mortalités rencontrées par le naissain en périodes estivales constituent le sujet d'étude prioritaire sur lequel se sont penchées de nombreuses équipes (génétique, physiologie, pathologie, écologie, ...) dans le cadre du grand défi MOREST. Les premiers résultats ont mis en évidence de fortes différences de survie entre des familles biparentales d'animaux indiquant un déterminisme génétique du caractère « survie », et encourageant dans la voie d'une sélection pour ce caractère. Droits : 2004 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/2003/acte-3491.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3491/ | Partager Voir aussi Growth Selection Genetic breeding Genetic Ostrea edulis Crassostrea gigas Oysters Croissance Sélection Amélioration génétique Télécharger |
Role of IL-33 in the hepatic immune response during visceral leishmaniasis ; Place de l'Interleukine-33 dans la réponse immune du foie au cours de la leishmaniose viscérale Auteur(s) : Rostan, Octavie Auteurs secondaires : Institut de recherche, santé, environnement et travail [Rennes] (Irset) ; Université d'Angers (UA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de Rennes 1 (UR1) - École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ) Institut de recherche en santé environnement et travail -- Rennes Université Rennes 1 Jean-Pierre Gangneux Florence Robert-Gangneux Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Visceral leishmaniasis is a life-threatening systemic disease caused by Leishmania protozoans, L. donovani and L. infantum, which invade mononuclear phagocytes in the lymphoid organs and the liver. The control of the hepatic parasite burden depends on the granuloma formation, which is favored by a Th1 immune response in a Th2 tissue microenvironment. The aim of this work was to study the role of the recently described Th2 cytokine IL-33 in this complex immune response, which remains partially misunderstood. IL-33 dosages in different patient sera and IL-33+ cells detected in the liver of a patient from Rennes suggested that IL-33 could be a biomarker for active visceral leishmaniasis. As IL-33 was described in hepatic stellate cells during chronic hepatitis, these cells were exposed to L. donovani in primary culture. The cell permissivity to L. donovani and the parasite persistence during a long term culture led us to propose hepatic stellate cells as a new type of sanctuary cells, which could partially explain asymptomatic carriage. However, these cells were apparently not the main source of IL-33 during visceral leishmaniasis. In infected BALB/c and C57BL/6 mice, IL-33 was detected in the liver in non stellate cells preferentially localized in granulomas. The presence of cells expressing its specific receptor ST2 in the liver led us to explore the role of the IL-33/ST2 axis. BALB/c mice deficient in ST2 or treated with recombinant IL-33 and infected with L. donovani revealed that IL-33 downregulates the expression of Th1 key cytokines (IL-12, IFN-γ) and the recruitment of neutrophils and monocytes. Finally, IL-33 acts as a susceptibility factor during visceral leishmaniasis. Besides, the model of L. donovani infected C57BL/6 mice deficient in IL-33 or treated with recombinant IL-33 suggests possible differential roles of IL-33 depending on the immune environment related to the host genetic background. La leishmaniose viscérale est une maladie systémique mortelle en l’absence de traitement. Elle est due aux protozoaires Leishmania donovani et L. infantum, parasites des phagocytes mononucléés, capables d’envahir les organes lymphoïdes et le foie. Le contrôle de l’infection hépatique repose sur la mise en place d’une réponse granulomateuse efficace, promue par une réponse immunitaire Th1, dans un environnement tissulaire Th2. L’objectif de ce travail était l'étude du rôle d’une cytokine Th2 récemment décrite, l’IL-33, dans cette réponse hépatique complexe encore partiellement incomprise. Des dosages d’IL-33 sur des sérums de patients et la détection de cellules IL-33+ dans le foie d’un patient rennais ont placé l’IL-33 comme un biomarqueur possible de la maladie active. L’IL-33 étant exprimée dans les cellules étoilées du foie au cours d’hépatites chroniques, ces cellules ont été exposées à L. donovani. Leur permissivité aux leishmanies sans toxicité apparente ni perturbation de leurs propriétés fonctionnelles, ainsi que la persistance des leishmanies sur une culture de plusieurs semaines, nous ont conduit à proposer les cellules étoilées comme cellules sanctuaires possibles pour les leishmanies viscérotropes, contribuant donc potentiellement au portage asymptomatique. En revanche, elles ne sont pas apparues comme une source majeure d'IL-33 au cours de la leishmaniose viscérale. Chez des souris C57BL/6 et BALB/c infectées par L. donovani, l'IL-33 a été observée dans des cellules ne s'apparentant pas à des cellules étoilées, et principalement localisées dans les granulomes. Des cellules exprimant son récepteur ST2 ayant été également observées dans le foie, un rôle de l’axe IL-33/ST2 a été recherché. Les résultats obtenus chez des souris BALB/c déficientes en ST2 ou traitées par de l'IL-33 recombinante suggèrent que l'IL-33 régule négativement l'expression de cytokines Th1 (IL-12, IFN-γ) et l'infiltrat de neutrophiles et monocytes dans le foie, limitant ainsi le contrôle de la charge parasitaire. Ainsi, l'IL-33 semble être un facteur de susceptibilité pour la leishmaniose viscérale. En parallèle, des travaux entrepris sur des souris C57BL/6 infectées par L. donovani suggèrent de possibles rôles différentiels de l'IL-33 en fonction de l'environnement immunitaire inhérent au fond génétique de l'hôte. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01126847 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess NNT : 2013REN1B002 tel-01126847 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01126847 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01126847/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01126847/file/2013REN1B002.pdf | Partager |
La biosécurité à l'Ifremer LEAD,station de Saint-Vincent Auteur(s) : Herlin, Jose Résumé : Penaeus stylirostris shrimp imported from Hawaii for a genetic program and kept at the Saint-Vincent research facility had progressively developed a high sensitivity to IHHNV, the etiological agent of the Infectious, Hypodermic, and Hematopoietic Necrosis. Fears were that the virus could not only be transferred to their offspring, but also that the New Caledonian strain of Penaeus stylirostris, so far considered as resistant, could become sensitive by an off balance of its hosts/pathogen equilibrium. In October 2008, a joint decision between Uprac (shimp owner), Davar (New Caledonian Animal Health Authority) and Ifremer (scientific partner) was taken to terminate all pure breed and hybrid Hawaiian populations remaining in the ponds, and to implement an intensive fallowing protocol, and controlled restocking. IHHNV was also suspected to trouble experiments carried out in the research facility (mortalities, deformities, slow growth), thus affecting research programs. Difficulties pointed out by IHHNV have triggered since 2008 some awareness on biosecurity issues at some level of the New Caledonian shrimp industry. At the St-Vincent research station, it led to a risk assessment and implementation of biosecurity procedures (fallowing, propagation, grow out and use of screened animals) which minimizes the risk of expression of IHHNV.
The use of a brand new hatchery building on site also helped in resetting routine hygiene procedures during production and in controlling incoming and outgoing items (shrimp, water, feed, personnel, equipment, pests and wastes).
IHHNV has not been detected on analysed samples since then nor have any symptoms been found during experimental or broodstock growout. Keeping this control alive is considered as a useful tool to lower the risk of potential health threats, to get a better understanding in case of an outbreak, and to increase the reliability of experimental results. Les crevettes originaires d’Hawaii et conservées au LEAD St-Vincent, dans le cadre du programme d’introduction de variabilité génétique dans le cheptel Calédonien, ont progressivement montré une sensibilité importante au virus IHHNV, agent de la Nécrose Hypodermale et Hématopoïétique Infectieuse (mortalité, croissance ralentie, déformations). Les risques d’une transmission génétique de cette sensibilité à leur descendance à moyen terme, et de son développement par rupture de l’équilibre hôte/pathogène sur la souche dite « Calédonienne » jusqu’alors considérée comme résistante à l’IHHN, ont conduit à partir d’octobre 2008, avec l’accord et l’appui de l’UPRAC et de la DAVAR, à la suppression des animaux hawaiiens ou hybrides encore présents dans les bassins de terre du LEAD St-Vincent, au vide sanitaire de ces derniers, et au repeuplement contrôlé du site. D’autre part, le virus IHHN est soupçonné d’avoir pu affecter les animaux utilisés dans les expérimentations menées au LEAD-St-Vincent (mortalités, déformations, croissance réduite), influençant donc potentiellement leur bon déroulement et celui des programmes de recherches. Les obstacles soulevés par l’expression du virus IHHN ont donc initié depuis 2008 une prise de conscience et la mise en place de démarches de biosécurité dans certains points de la filière. A la station de St-Vincent, cette démarche s’est traduite par une identification/évaluation des risques et l’application de mesures (vide sanitaire, reproduction, élevage et utilisation des animaux contrôlés) chacune dotée de procédures qui regroupées, minimisent le risque d’introduction et de dissémination de l’IHHNV. La prise en main de la nouvelle structure d’écloserie sur le site de la SASV a également été mise à profit pour revoir les procédures d’hygiène de routine dans la conduite des productions et dans le contrôle des flux intrants et sortants (animaux, eau, aliments, personnel, équipement, nuisibles, déchets). Aucune détection d’IHHNV sur les échantillons prélevés n’a depuis été observée, de même qu’aucun symptôme de l’expression de cette maladie sur les animaux en élevage sur le site de Saint-Vincent. La poursuite de ces mesures est envisagée comme un outil d’aide à la minimisation des problèmes potentiels, à leur compréhension en cas d’apparition, et à la fiabilisation des résultats. Droits : 2010 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00118/22949/20776.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00118/22949/ | Partager |
Impact de la diversité génétique du Sugarcane yellow leaf virus (SCYLV) sur les déterminismes de résistance de la canne à sucre à la feuille jaune ; Impact of genetic diversity of Sugarcane yellow leaf virus (SCYLV) on the determinants of resistance to sugarcane yellow leaf Auteur(s) : Debibakas, Sarah Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Daugrois, Jean-Heinrich Smith-Ravin, Juliette Emilie Résumé : Les variétés modernes de canne à sucre sont d'origine bispécifique et possèdent une structure génétique complexe, aneuploïde et hautement polyploïde rendant difficile les études de résistance génétique. La feuille jaune de la canne a sucre est une maladie dont l'agent causal est le sugarcane yellow leaf virus (scylv). Ce virus a une large diversité. Seuls trois génotypes viraux, différenciables par rtpcr, ont été trouves en Guadeloupe. Les objectifs de l'étude sont d'évaluer: l/la possibilité de marquer la résistance de la plante au scylv grâce a une étude d'association pan-génomique 2/l'impact de la diversité de l'agent pathogène sur la résistance de la canne a sucre au scylv. Les études d'association ont été menées avec plus de 4000 marqueurs aflp et d'art sur quatre types de données phénotypiques (intensité et densité virale dans les feuilles et les tiges). Les phénotypes ont été mesures sur 189 variétés de cannes à sucre dans deux essais successifs dans un dispositif en trois blocs randomises. De ces variétés, 40 ont été sélectionnées et ont permis d'obtenir 10 croisements biparentaux. Les descendances obtenues ont été suivies sur deux essais. L'incidence et la diversité du scylv ont été évaluées pour les 40 variétés et les descendances. L'héritabilité au sens strict de la résistance aux scylv a été déterminée. Six marqueurs de résistance au scylv ont été identifies ainsi que deux gènes ayant potentiellement un rôle dans la résistance au virus. L'étude montre également que la résistance de la plante est variable en fonction du génotype du scylv et que cette résistance est en partie transmise aux descendances. Créer des variétés résistantes au scylv est donc possible. Modern varieties of sugarcane have a bispecific origin and a complex genetic structure, aneuploid and highly polyploid, maklng genetic resistance study uneasy to perform. Yellow leaf of sugarcane is a viral disease whose causal agent is the sugarcane yellow leaf virus (scylv). This virus has a wide range of diversity. Only three viral genotypes, distinguishable by rt-pcr, were found in guadeloupe. The objectives of this srudy are to assess: l/the possibility to find markers associated with plant resistance to scylv through a genome wide association study 2 1 the impact of the pathogen diversity on the resistance of sugarcane to scylv. Association studies have been conducted with more than 4000 aflp and dart markers on four types of phenotypic data (virus intensity and density in leaves and canes). Phenotypes were measured on 189 varieties of sugarcane in two successive trials in a three randomized complete block design. From these varieties, 40 were selected and allowed to obtain 10 biparental crosses. The offspring were followed during two trials. The incidence and the diversity of scylv were evaluated in the 40 varieties and the offspring. The narrow sense heritability of the resistance to the scylvs was determined. Six markers of the resistance to the scylv and two genes, with potential contribution in virus resistance, have been identified. The study also shows that the resistance of the plant is variable depending on the scylv genotype and that this resistance is partly transmitted to the offspring. Breeding for scylv resistance is practicable. http://www.theses.fr/2012AGUY0554/document | Partager |
Etude de la distribution des vecteurs de la maladie de Chagas et de la variabilité génétique de Trypanosoma cruzi en Guyane française ; Study of the distribution of vectors of Chagas disease and the genetic variability of Trypanosoma cruzi in Frenche Guiana Auteur(s) : Péneau, Julie Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Aznar, Christine Résumé : En Guyane comme dans l'ensemble de la région amazonienne, le risque de maladie de Chagas pour l'homme a longtemps été sous estimé du fait de l'absence de vecteur domestique et de l'existence d'un réservoir animal exclusivement sauvage. Le travail présenté répond aux besoins de compléter et d'actualiser les connaissances épidémiologiques disponibles sur la maladie de Chagas dans ce département , en précisant les modalités de circulation de Trypanosoma cruzi et les facteurs impliqués dans le cycle à l'origine des cas humains. Les données cumilées entre 2001 et 2023 représentent 971 spécimens de triatomes. Nous avons choisi de différencier les triatomes provenant des zones non habitées (forêts primaire ou secondaire) de ceux provenant de zones habitées, collectées dans les maisons à la faveur d'intrusion. Une espère, Panstrongylus geniculatus, s'est distinguée par son abondance (61,1%) et son omniprésence dans les différents types de milieux explorés. Au total, neuf espèces ont été retrouvées. En zone non habitée, avec une prédominance de P. geniculatus, P. lignarius, Rhodnius pictipes et R. robustus. L'infection des triatomes par T. cruzi a été étudiée, avec une mise en évidence d'un taux d'infection plus élevé chez les triatomes collectés à l'intérieur des habitations (53.9%) que chez ceux provenant des zones non habitées (46%). L'étude sur les mammifères sauvages a montré des taux d'infection élevés pour T. cruzi chez deux espèces : didelphis marsupialis (62.5%) et Philander opossum (35%). Cette étude a été complétée par l'analyse de la variabilité génétique de T. cruzi identifié par des techniques de génotypage réalisées sur du matériel obtenu à partir de triatomes, de mammifères sauvages et domestiques et des hommes. En zone non habitée trois groupes, TcI, TcII-TcV-TcVI et TcIII-TcIV, ont été caractérisés, avec une prédominance de TcI. Parmi les acteurs du cycle parasite, les chiens et P. geniculatus hébergent le groupe TcIII-TcIV à la différence du genre Rhodnius et des marsupiaux qui hébergent le groupe TcI. Nos résultats ont permis d'émettre un certain nombre d'hypothèses sur la circulation des génotypes de T. cruzi en Guyane In French Guiana, as in the whole of Amazon region, the risk of Chagas disease to humans has long been underestimated due to the presence of non-domiciled triatomines and wild animal reservoir. Overall, this thesis aims at reactualizing and improving epidemiological knowledge about Chagas disease in French Guiana, by specific modalities of circulation of Trypanosoma cruzi and the factorsinvolved in the transmission cycle of the origin of human cases. Accumulated data, between 2001 and 2013, represent 971 triatomine specimens collected. We chose to differentiate triatomine collected in uninhabited areas (primary or secondary forests) and those frominhabited areas, collected in homes by intrusion. One species, Panstrongylus geniculatus, was distinguished by its abundance (61.1%) and its presence in different types of habitats investigated. A total of nine species were found in uninhabited area, with the predominance of four species: P. geniculatus, P. lignarius, Rhodnius pictipes and Eratyrus mucronatus. In inhabited area, five species of triatomine were collected, with the predominance of P. geniculatus, R. pictipes and R. robustus. The triatomine infection rate with T. cruzi has been studied, with a highlighting of higher rate of infection in triatomine collected inside houses (53.9%) than those from uninhabited area (46%). The study on wild mammals showed high T. cruzi infection rates for two species: Didelphis marsupialis (62.5%) and Philander opossum (35%).This study was completed by the analysis of the genetic variability of T. cruzi identified by genotyping techniques performed on material obtained from triatomine, wild and domestic mammals and humans. In uninhabited area, three groups$ TcI, TcII-TcV-TcVI and TcIII-TcIV have been characterized, with a predominance of TcIII-TcIV group. In inhabited area, only two groups were characterized (TcI andTcIII-TcIV), with a predominance of TcI. Among the actor’s transmission cycle of parasite, dogs and P. geniculatus were characterized by TcIII-TcIV group. Contrary to Rhodnius genus and marsupials were characterized by the TcI group. Our results have allowed issuing a number of assumptions about the circulation of T. cruzi genotypes in French Guiana http://www.theses.fr/2013AGUY0734/document | Partager |
Integrate study of a Bolivian population infected by Trypanosoma cruzi, the agent of Chagas disease Auteur(s) : Brenière, Simone Bosseno, Marie-France Noireau, François Yacsik, N. Liégard, P. Aznar, C. Hontebeyrie, M. Auteurs secondaires : Pathogénie et Epidémiologie des Trypanosomatidés (UR008) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) Institut de Recherche pour le Développement - IRD Bolivie Instituto Boliviano de Biología de Altura Immunopathogenèse ; Institut Pasteur [Paris] Epidémiologie des parasitoses et mycoses tropicales ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) Éditeur(s) : HAL CCSD Instituto Oswaldo Cruz, Ministério da Saúde Résumé : International audience A cross section of a human population (501 individuals) selected at random, and living in a Bolivian community, highly endemic for Chagas disease, was investigated combining together clinical, parasitological and molecular approaches. Conventional serology and polymerase chain reaction (PCR) indicated an active transmission of the infection, a high seroprevalence (43.3%) ranging from around 12% in < 5 years to 94.7% in > 45 years, and a high sensitivity (83.8%) and specificity of PCR. Abnormal ECG tracing was predominant in chagasic patients and was already present among individuals younger than 13 years. SAPA (shed acute phase antigen) recombinant protein and the synthetic peptide R-13 were used as antigens in ELISA tests. The reactivity of SAPA was strongly associated to Trypanosoma cruzi infection and independent of the age of the patients but was not suitable neither for universal serodiagnosis nor for discrimination of specific phases of Chagas infection. Anti-R-13 response was observed in 27.5% only in chagasic patients. Moreover, anti-R13 reactivity was associated with early infection and not to cardiac pathology. This result questioned previous studies, which considered the anti-R-13 response as a marker of chronic Chagas heart disease. The major clonets 20 and 39 (belonging to Trypanosoma cruzi I and T. cruzi II respectively) which circulate in equal proportions in vectors of the studied area, were identified in patients' blood by PCR. Clonet 39 was selected over clonet 20 in the circulation whatever the age of the patient. The only factor related to strain detected in patients' blood, was the anti-R-13 reactivity: 37% of the patients infected by clonet 39 (94 cases) had anti-R13 antibodies contrasting with only 6% of the patients without clonet 39 (16 cases). ISSN: 0074-0276 hal-01256421 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01256421 DOI : 10.1590/S0074-02762002000300002 IRD : fdi:010029219 PUBMED : 12048553 | Partager |