État de la pêche artisanale dans l'Archipel de la Guadeloupe en février 2006 et son évolution depuis 1986 Auteur(s) : Bouchereau, Jean-Luc Komla-Soukha, Nancy Auteurs secondaires : Systématique, adaptation, évolution (SAE) ; Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) UFR Sciences Exactes et Naturelles (UFR-SEN) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : La pêche reste artisanale à cause des aractéristiques de ses ressources (éloignement, densité) peu favorables au développement d'une pêche industrielle. Depuis 1986, on observe une augmentation significative du nombre d'embarcations (1986: 797; 02/2006: 2041), de pêcheurs (1988: 1305; 02/2006: 1680) et de la puissance motrice totale (01/2006: 121,5.103 kW) de la flottille de pêche. Le nombre d'embarcations augmente à certains sites d'accostage, ex: Deshaies (1995: 18; 2006: 71). Les sites les plus importants sont: Port-Louis, Lauricisque (Pointe-à-Pitre), Rivière-Sens (Basse-Terre), Deshaies. Ces augmentations s'accompagnent d'une modernisation de la flottille (bateaux plus grands et en résine, GPS). Le type d'activité de pêche pratiqué, casier, traîne, filet, palangre, senne, Dispositif de Concentration de Poissons (DCP) est varié. Le parc de DCPs se développe particulièrement dans le secteur de la côte Sous-le-Vent (2005: 56). Les pêcheurs déplorent le manque d'infrastructures à certains sites d'accostages (appareil à glace, ponton, eau, borne électrique, assistance mécanique) mais aussi l'augmentation continue du prix du carburant. À ceci s'ajoute la concurrence des produits importés vendus dans les supermarchés à des prix auxquels les pêcheurs ne peuvent s'aligner. La commercialisation reste un défi pour tous les acteurs de la pêche artisanale qui souhaiteraient la mise en place d'entrepôts frigorifiques pour mieux réguler dans le temps l'écoulement de la production des grands pélagiques et préserver leur emploi. https://hal.univ-antilles.fr/hal-00755725 hal-00755725 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00755725 | Partager |
Engins et techniques de pêche de la Martinique Auteur(s) : Guillou, Alain Lagin, Alain-sabin Résumé : This document is mainly a catalogue of the different types of fishing gears noticed all around
Martinique during a ten years period (1985-1994)The technical description of these gears and their plans are presented, according to FAO standards.
Besides these descriptions, the origins of the introduction in Martinique of the main categories of gears are related .Moreover,, the operating conditions of each fishing gear as well as the targeted species are dealt with.
In addition, recent gears and techniques such as fishing aggregating devices (FADs) and associated fishing techniques are described. These ones appeared in Guadeloupe and Martinique during the last eighties years.
Furthermore, the main characteristics of the martinican fishing fleet structure are mentioned at the beginning of this work, with a special attention to dug-out canoes, because of their progressive disappearance.
Cet ouvrage est essentiellement un catalogue des différents types d'engins de pêche observés le long du littoral de la Martinique, entre 1985 et 1994. Les caractéristiques techniques de ces: engins et leurs plans sont présentés selon les normes FAO. En dehors de ces descriptions, on s'est à chaque fois que possible attaché à rappeler l'introduction à la Martinique des grandes catégories d'engins de pêche. En outre, les conditions pratiques de mise en oeuvre de chaque engin ainsi que les principales espèces recherchées sont précisées au mieux. Sont également décrits des engins et techniques récents,tels que les dispositifs de concentration de poissons (DCP) et des techniques de pèche qui leur sont associées, apparues dans les eaux de la Guadeloupe et de la Martinique à la fin des années quatre vingt. Enfin, les grands traits de la structure de la flottille de pêche martiniquaise sont rappelés en début d'ouvrage, avec un développement particulier pour les gommiers, en raison de leur disparition progressive. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1997/rapport-1120.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1120/ | Partager |
Developpement de la peche de grands pelagiques dans les antilles francaises et organisation du marche des produits de la mer Auteur(s) : Lantz, Frederic Résumé : The development of large pelagic fishing in the French Antilles is an integral part of a difficult economic situation of the fishing sector in Martinique where this development can seem like a solution to increasingly acute problems. Indeed, for the regulatory authorities as well as for many participants in the sector, it is imperative to find solutions to the lack of profitability of a part of the fishing ships and to confront the regular increase of the share of imports in supplying Martinique with seafood. This question about the possibilities of developing large pelagic fishing is not new since it is already mentioned in the Notice from the Economic and Social Committee of the Martinique Region in 1982. We will not show in this document a detailed analysis of small-scale fishing in Martinique. Since the latter has been abundantly studied by the team of the Caribbean Oceanological and Halieutic Research Centre (PROHC) between 1985 and 1987, we will take up these principal conclusions (with which we are in full agreement) and bring them up to date based on data collected during our mission from 11 to 24 April 1988. The first section devoted to the supply structure (local fishing and imports) will attempt to define under what conditions large pelagic fishing can be developed. The second section will address marketing and demand. Indeed, at the same time as the problems of developing large pelagic fishing, we are faced with the question of the organisation of seafood markets. This organisation is a fundamental issue for the small-scale fishing sector in the French Antilles since its long-term future depends upon it by setting different prices and amounts exchanged according to the structure it is given. We will come to a conclusion on the economic conditions of developing a large pelagic fishery and organising a market, this based on research and study work already done. We will indicate which investigations must be conducted to complete the set of factors for decision support in this area. To perform this assessment, we reconstructed from the long series 1970-1986 (sometimes with significant inadequacies): these are presented as an appendix. (OCR non controlé) Le développement de la pêche de grands pélagiques dans les Antilles Françaises s'inscrit dans un contexte économique difficile du secteur de la pêche en Martinique où ce développement peut apparaître comme une solution à des problèmes de plus en plus aigus. En effet, pour les autorités de tutelle ainsi que pour de nombreux intervenants dans le secteur, il est impératif de trouver des solutions au manque de rentabilité d'une partie des unités de pêche et de faire face à l'augmentation régulière de la part des importations dans l'approvisionnement de la Martinique en produits de la mer. Cette question sur les possibilités d'un développement de la pêche de grands pélagiques n'est pas nouvelle puisqu'elle est déjà évoquée dans l'Avis du Comité Economique et Social de la Région Martinique en 1982. On ne présentera pas dans ce document une analyse détaillée de la pêche artisanale en Martinique. Celle-ci ayant été abondamment étudiée par l'équipe du Pôle de Recherche Océanologique et Halieutique Caraïbe (PROHC) entre 1985 et 1987, on reprendra ces principales conclusions (avec lesquelles nous sommes en plein accord) en les actualisant à partir des informations recueillies lors de notre mission du 11 au 24 avril 1988. La première section consacrée à la structure d'offre (pêche locale et importations) s'attachera à définir dans quelles conditions peut être développée une pêche de grands pélagiques. Là seconde section traitera de la commercialisation et de la demande. En effet parallèlement aux problèmes de développement d'une pêche de grands pélagiques, se pose la question de l'organisation du marché des produits de la mer. Cette organisation est un enjeu primordial pour le secteur de la pêche artisanale dans les Antilles Françaises puisqu'elle conditionne son avenir à long terme en définissant des prix et des quantités échangées différents suivant la structure qu'on lui donne. On conclura sur les conditions économiques du développement d'une pêche de grands pélagiques et de l'organisation d'un marché, ceci à partir des travaux de recherche et des études déjà réalisés. On indiquera quelles investigations doivent être menées pour compléter l'ensemble des éléments d'aide à la décision dans ce domaine. Pour effectuer cette évaluation, on a reconstituer des séries longues 1970-1986 (parfois avec des carences importantes) : celles-ci sont présentées en annexe. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1988/rapport-2519.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2519/ | Partager |
Les Anses d'Arlets (Grand Anse), Diamant (Anse Cafard), Schoelcher (Fond Lahaye). activités artisanales de pêche ; la Maison du Bagnard Auteur(s) : Lameynardie, Arlette Éditeur(s) : Musée départemental d'archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique 2012.0.1.92 Diamant (Le) Anse Cafard (Diamant) Anses-d'Arlet (Les) Grand Anse (Anses-d'Arlet) Schoelcher Fond Lahaye (Schoelcher) Droits : Reproduction soumise à autorisation du Musée départemental d’archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011423604739jq97Oo | Partager |
Suivi et évaluation de la pêche professionnelle au sein d'une Aire Marine Protégée : protocoles d'enquêtes et indicateurs de pression et d'impact. Application au Parc Marin de la Côte Bleue Auteur(s) : Leleu, Kevin Éditeur(s) : Université Aix Marseille Résumé : La surexploitation des ressources halieutiques a conduit à une crise majeure du secteur de la pêche professionnelle. Dans ce contexte, les pêcheries artisanales, et notamment les pêcheries aux petits métiers côtiers, apparaissent comme des modes d’exploitation potentiellement durables des ressources côtières. La diversité des engins utilisés et des espèces ciblées rend néanmoins complexe le suivi de cette composante importante de la pêche professionnelle. L’activité de pêche artisanale reste ainsi très peu évaluée en Méditerranée, et notamment à l’échelle d’une Aire Marine Protégée (AMP). Les AMP sont pourtant de plus en plus utilisées comme des outils de gestion de ces pêcheries, les effets des différentes mesures de gestion mises en place étant à même de bénéficier aux pêcheurs professionnels. A l’heure où le nombre d’AMP se multiplie, il apparaît alors nécessaire pour les gestionnaires comme pour les scientifiques de disposer d’indicateurs permettant de suivre l’activité de pêche professionnelle sur le territoire d’une AMP, et d’évaluer les effets de la gestion sur cette activité. Un protocole d’enquête pour le suivi de la pêche artisanale aux petits métiers côtiers a ainsi été mis en place entre juillet 2009 et juin 2010 au sein du Parc Marin de la Côte Bleue (PMCB), AMP méditerranéenne française comprenant deux réserves marines d’âge et de taille différents. Les données récoltées ont permis d’identifier sept métiers principaux pratiqués par les pêcheurs du PMCB, et de les caractériser par un groupe d’espèces cibles, un engin, un territoire et une période de pêche. L’effort de pêche et les captures ont alors pu être estimés à partir de ces métiers. Sur le territoire de la Côte Bleue, 3 512 sorties de pêche et 4 645 opérations de pêche ont été réalisées par les 30 bateaux actifs lors de la période d’étude, avec 9 500 km de filets calés. Au total, environ 140 tonnes de captures ont été débarquées dans les 6 ports du PMCB. Si l’ensemble du territoire de la Côte Bleue est fréquenté par les pêcheurs professionnels, la répartition de l’effort de pêche est hétérogène et dépend notamment des habitats présents ainsi que de la proximité des ports d’attache. La présence des réserves marines influe également sur cette répartition. Les deux indicateurs développés dans cette étude montrent par contre que l’effet d’attraction varie selon la réserve marine et selon les espèces ciblées. La perception par les pêcheurs de l’effet des réserves dépend également des espèces ciblées, de même que leur activité sur les zones adjacentes aux réserves, et leur ancienneté dans l’activité. Les perceptions des pêcheurs soulignent l’acceptation sociale du PMCB par ces usagers. L’ensemble des résultats montre ainsi que l’activité de pêche professionnelle aux petits métiers côtiers présente au sein du PMCB s’inscrit dans la démarche de pêche côtière durable promue par les gestionnaires. Ce travail de thèse fournit une liste de métriques et d’indicateurs pouvant être utilisés pour le suivi et l’évaluation d’une pêcherie aux petits métiers côtiers au sein d’une AMP. Cette liste doit néanmoins faire l’objet d’un suivi temporel, afin de valider l’efficacité des indicateurs à détecter des changements dans la pêcherie comme dans l’écosystème. L’ensemble des activités de pêche, et notamment l’activité de pêche récréative, doit être pris en compte pour évaluer les pressions et les impacts présents sur le territoire du PMCB. Droits : 2012 Ifremer, Université Aix-Marseille http://archimer.ifremer.fr/doc/00100/21103/18729.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00100/21103/ | Partager |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
Grands pélagiques et Dispositifs de Concentration de Poissons (DCP) en Martinique (Antilles françaises) Auteur(s) : Taquet, Marc Résumé : Les ressources récifales et côtières du plateau insulaire de la Martinique subissent une pression anthropique croissante et ne sont plus en mesure d'assurer un revenu suffisant aux pêcheurs professionnels. La présente étude a pour objectif d'accompagner le redéploiement de l'activité de la flottille martiniquaise de proximité vers l'exploitation des ressources en grands poissons pélagiques à l'aide de dispositifs de concentration de poissons (DCP), sans imposer un changement d'échelle des unités d'exploitation. Les travaux sont développés selon deux axes complémentaires (i) l'amélioration technologique des DCP, (ii) une meilleure connaissance de la biologie des grands poissons pélagiques exploitables dans la zone d'activité de la flottille. La modélisation du comportement des DCP sous l'action des courants, complétée par un suivi technologique en mer, permet de faire progresser la conception des dispositifs ancrés et d'accroître leur durée de vie. Les pêches expérimentales ont révélé la présence de ressources accessibles pour les petites unités de pêche, durant de longues périodes au cours de l'année: l'espadon (Xiphias gladius), le thon noir adulte (Thunnus atlanticus), l'albacore (Thunnus albacares). Elles ont permis de mieux définir les moyens de capture à mettre en œuvre pour leur exploitation. En complément des résultats obtenus sur la technologie des DCP et sur la biologie des espèces agrégées, cette étude permet d'identifier des priorités de recherche dans les différents domaines abordés. Ces priorités ont été discutées au niveau international dans le cadre du colloque "Pêche thonière et DCP" organisé en Martinique à l'issue du programme. Parmi ces priorités, l'étude du comportement agrégatif des principales espèces d'intérêt halieutique permettrait une meilleure évaluation de l'impact biologique des DCP (piège écologique). Une attention particulière a été portée, tout au long du programme, au transfert des résultats vers la profession afin d'assurer l'appropriation rapide de la technique par la flottille concernée et de faciliter la mise en œuvre d'une exploitation durable des ressources partagées avec les états voisins de la Caraïbe. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00128/23907/21851.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00128/23907/ | Partager |
La pêche artisanale à Madingo-Kayes : entre subsistance et tentatives mercantiles Auteur(s) : Kimbatsa, Francelet Gildas Boungou, Gaspard Ngouma, Damas Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La sous-préfecture de Madingo-Kayes est arrosée par le bassin du Kouilou-Niari. Celui-ci constitue une niche écologique d’une grande diversité d’espèces halieutiques. Ces espèces sont recherchées par les populations locales pour leur rôle d’appoint dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et leur contribution aux moyens d’existence et aux économies rurales. Le poisson, dont la consommation fournit près de 70 % de protéines animales à Madingo-Kayes, provient essentiellement de la pêche artisanale (avec l’utilisation d’outils rudimentaires tels que la nasse, le filet, la ligne, etc.). La recette mensuelle générée par cette activité oscille entre 250 000 et 500 000 FCF, soit environ un million de FCFA par année. Les principales espèces capturées sont les poissons-chat électriques (Malapterurus electricus), les poissons de la famille des Mormyridae, etc. Elles sont soit consommées sur place, soit écoulées à Pointe-Noire, ville où la demande est très forte. The sub-prefecture of Madingo-Kayes is watered by the Kouilou-Niari basin. This constitutes an ecological niche of a wide variety of fish species sought by local people for their supporting role in the fight against food insecurity and their contribution to livelihoods and rural economies. Fish consumption in Madingo-Kayes provides nearly 70% of animal protein. The monthly recipe fish production in the district is between 250 000 and 500 000 FCFA. It is estimated an average of one million a year. The fishery is artisanal, with the use of simple tools such as the trap, net, line, etc. The main species of fish are captured electric catfish (Malapterurus electricus), fish of the family Mormyridae, etc. They are either consumed in the localities for food reasons or passed in Pointe-Noire, the city where the fish demand is very strong for mercantile reasons. Madingo-Kayes Congo RD Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10391 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10391 | Partager |
Joint use of echosounding, fishing and video techniques to assess the structure of fish aggregations around moored Fish Aggregating Devices in Martinique (Lesser Antilles) Auteur(s) : Doray, Mathieu Josse, E Gervain, P Reynal, Lionel Chantrel, Josselin Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : From April 2003 to April 2004 monthly sea surveys were conducted around 2 fish aggregating devices (FADs) moored at 2000 and 2500 m depth in Martinique (Lesser Antilles). The use of a dual frequency splitbeam echosounder combined with an underwater camera and fishing methods allowed assessment of average space and time distribution of pelagic fish aggregated beneath the FADs, as well as identification of their overall size and species composition. At daytime, 4 fish aggregations were identified at each FAD, representing 4 distinct types: i) an aggregation of small juvenile tuna (mean fork length, FL: 30 cm) observed very close to the surface in 25% of daytime periods; ii) a small surface aggregation dominated by carangids, Caranx crysos, present in 65% of daytime periods; iii) a large sub-surface aggregation observed during all daytime periods: this aggregation appeared to be primarily comprised of 58 cm FL blackfin tuna (Thunnus atlanticus), mixed with yellowfin (Thunnus albacares) and skipjack (Katsuwonus pelamis) tunas of the same size; and iv) sub-surface scattered large predators (mainly blue marlin, Makaira nigricans) present in 10% of daytime periods. A smaller sub-surface aggregation comprised of medium tuna mixed with "extranatants" (fishes which remain within 10 to 50 m of a FAD) was observed in 75% of night-time periods, whereas unidentified scattered fishes were detected from 70 to 400 m depth. The low daytime vulnerability of medium sub-surface tunas to applied line techniques leads us to assume that their feeding motivation was low during daytime. These tunas could preferentially feed on mesopelagic organisms during night-time and transition periods around Martinican moored FADs. Local fishermen mainly targeted the large scattered predators using very small tunas as living bait. The sub-surface tuna aggregation hence appeared to be currently unexploited by local fisheries, though it represented the large majority of the pelagic biomass around the moored FADs. Des campagnes scientifiques mensuelles ont été menées autour de 2 dispositifs de concentration de poissons ancrés à 2000-2500 m de profondeur, en Martinique d'avril 2003 à avril 2004. L'utilisation combinée d'un échosondeur monofaisceau multifréquence, d'une caméra vidéo sous-marine et de techniques de pêche conventionnelles a permis de déterminer la distribution spatio-temporelle moyenne des poissons agrégés autour des DCP ancrés ainsi que la composition générale des agrégations. Les techniques de vidéo sous-marine ont joué un rôle majeur dans l'identification des espèces et l'observation de leur comportement. De jour; quatre types d'agrégations ont été définis : i) une agrégation de thonidés juvéniles (longueur à la fourche, LF, moyenne : 30 cm) observée très près de la surface durant 25 % des périodes diurnes échantillonnées ii) une petite agrégation composée essentiellement de Caranx crysos présente en surface lors de 65 % des phases diurnes iii) une grande agrégation de thons observée en sub-surface lors de toutes les phases diurnes; cette agrégation était constituée essentiellement de thons noirs (Thunnus atlanticus) de 58 cm LF, associés de façon saisonnière à des albacores (Thunnus albacares) et des listaos (Katsuwonus pelamis) de taille similaire iv) des grands prédateurs assez dispersés (essentiellement le marlin bleu, Makaira nigricans), observés lors de 10 % des phases diurnes. Une agrégation de sub-surface, aux dimensions plus réduites et composée de thons et "d'extranatants" (poissons restant à distance de 10 à 50 m du DCP) a été observée lors de 75 % des périodes nocturnes; ainsi que des organismes non-identifiés dispersés entre 70 et 400 m de profondeur. La faible vulnérabilité diurne des thons de sub-surface aux techniques de ligne utilisées indique qu'ils ne se nourrissent pas activement durant la journée. Ces poissons pourraient se nourrir préférentiellement d'organismes mésopélagiques durant les phases de transition et nocturnes autour des DCP ancrés. La pêcherie artisanale martiniquaise n'exploite qu'une faible part des ressources agrégées autour des DCP ancrés. Les principales espèces-cibles sont les grands prédateurs capturés de jour en utilisant des thonidés juvéniles comme appât vivant. L'agrégation de thons de sub-surface représente la grande majorité de la biomasse autour des DCP mais elle est quasiment inexploitée par les pêcheries locales. Aquatic Living Resources (0990-7440) (EDP Sciences), 2007-10 , Vol. 20 , N. 4 , P. 357-366 Droits : EDP Sciences, IFREMER, IRD 2007 http://archimer.ifremer.fr/doc/2007/publication-3634.pdf DOI:10.1051/alr:2008004 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3634/ | Partager Voir aussi Lesser Antilles Tuna Aggregative behaviour Small scale fishery Underwater video Acoustics Fish aggregating device Télécharger |
Marine cage fish farming Auteur(s) : Espeut, P. Harache, Yves Lemarie, Gilles Ricard, Jean-marc Résumé : Marine capture fisheries in Jamaica is primarily artisanal in nature ansd is conducted maiinly by fishermen operating from canoes. Approximately 95% of these fishermen operate on the coastal shelf and its associated banks. The commercial species harvested comprise bottom-dwelling, coral reef species and free swimming species of finfish. Other fishery resources of commercial value include marine shrimp, conch and lobsters. Catch statistics are not available for all species, but the Department of Fisheries reports a slight decline in fishery production with production decreasing from 16 milion lbs in 1990, despite the fact that fishing efforts have doubled. Over this period the number of registered fishermen has grown from 12 000 to 16 000, al of whom are engaged in full-time fishing. There arealso part-time fishermen who are not registered. The decline in fish catch is accompanied by a decrease in fish size and quality, suggesting that the fisheries are under pressure and have already exceeded optimum production in relation to vailable resources. As a result the economic returns to fishermen are declining. There are also other problems, such as high incidence of conflicts among fishermen at sea, the high cost of purchasing boats, outboard engine fuel, and equipment, with together with the dangers involved in fishing offshore (piracy, and praedial larceny) create serious social ans economic difficulties for fishermen. Notwithstanding, there is an apparent move on the part of the fishermen to leave the industryor to seek alternative forms of employment. In fact, the Department ofFisheries reports that it is still reciving applications for new licences to operate fishing boats. This is probably due to the fact that where the basis of a community is fishing, it becomes difficult to introduce alternative forms of employment, such as cottage industries, village crafts and other trades. In 1987 the Jamaica Department of Fisheries prepared a Management plan which proposed several conservation measures to promote the efficient use of fisheries resources and to control the development of the Fishery in such a way that the country would receive highest benefits. Adequate attention was given to limitations on fishing gear, institution of closed seasons and related legislation. Strategies to diversify the marine fishing were also proposed. The 1990 five year Devlopment Plan for marine fisheries also focuses on proper resource management in order to reverse trends associated with the overexploitation of marine resources. According to the plan, emphasis will be placed on inland fisheries and mariculture in order to reduce pressure on the fisheries. Inland fisheries in the form of freshwater fish fanning has expanded significantly over the past 10 years with production increasing from less than 0,5 million lbs. in 1980 to in excess of 6.0 million lbs. in 1989. However, some freshwater fish farmers are already experiencing serious competition for water usage and, to a lesser extent for land from crop-producing farmers. The Ministry of Agriculture is of the view that marine cage culture technologically has the potential for introduction in Jamaica . This technologyhas been successfully developed in Norway and the technology is currentlty being experimentally utilized in several countries in the area. The technology, if widely utilized in Jamaica, couls significantly reduce pressure on fisheries, making fishing more cost effective and improve the economic returns to fishermen. Already there exist some technical and institutional capabilities in Jamaica to support commercial development of marine cage culture. The Department of Fisheries has highly trained personnel in aquaculture and marine fisherie, some of whom are directly responsible for the success of freshwater fish fanning. In adition, the Marine Laboratory at the Univesity of the West Indies (UWI) is caarying research on hatchery facilities for marine cage farming. The Department of Fisheries will seek the collaboration ofg the marine unit at UWI which could provide fingerlings of selected marine species for cage 1 Les pêcheries de captage marin en Jamaïque sont principalement de nature artisanale et elles sont dirigées principalement par les pêcheurs qui travaillent depuis des canoës. Environ 95 % de ces pêcheurs travaillent sur la plaine côtière et ses bancs associés. Les espèces commerciales récoltées comprennent les espèces benthiques, les espèces de corail et les espèces de poisson marin de nage libre. D'autres ressources de pêcheries de valeur commerciale comprennent la crevette, la conque et le homard. Les statistiques des pêches ne sont pas disponibles pour toutes les espèces, mais le Département des Pêcheries fait état d'une légère réduction de production de pêcheries, la production se réduisant de 16 millions de livres en 1990, en dépit du fait que les efforts de la pêche ont doublé. Sur cette période le nombre de pêcheurs inscrits a augmenté de 12 000 à 16 000, dont tous sont occupés à plein temps à la pêche. Il y a aussi des pêcheurs à mi-temps qui ne sont pas inscrits. La réduction des pêches est accompagnée d'une réduction de la taille et la qualité des poissons, ce qui implique que les pêcheries sont sous pression et qu'elles ont déjà dépassé la production optimum par rapport aux ressources disponibles. En conséquence, les rendements pour les pêcheurs sont en baisse. Il y a aussi d'autres problèmes, tels qu'un taux élevé de conflits entre les pêcheurs en mer, le coût élevé pour acheter les bateaux, le combustible pour les moteurs hors-bord, et le matériel, ainsi que les dangers impliqués dans la pêche offshore (le piratage, et le vol prédial) ont créé de graves problèmes sociaux et économiques pour les pêcheurs. Néanmoins, il y a une tendance évidente chez les pêcheurs de quitter l'industrie ou de chercher du travail dans d'autres domaines. En fait, le Département des Pêcheries signale qu'il continue de recevoir des demandes de nouveaux permis pour opérer les bateaux de pêche. Ceci est probablement attribuable au fait que là où la base d'une communauté est la pêche, il est difficile d'y introduire des formes alternatives de travail, telles que l'industrie artisanale, l'artisanat de village ou d'autres métiers. Le Département des Pêcheries de la Jamaïque a préparé en 1987 un Projet de gestion qui proposait plusieurs mesures de conservation afin d'encourager l'utilisation efficace des ressources des pêcheries et de contrôler le développement de la Pêcherie de manière que le pays touche le plus de bénéfices. Une attention adéquate a été prêtée aux limitations sur les engins de la pêche, l'établissement de saisons de clôture et les législations associées. Des stratégies pour diversifier la pêche marine ont aussi été proposées. Le Plan de développement quinquennal de 1990 pour les pêcheries marines met l'accent aussi sur la gestion de ressources appropriée afin de faire reculer les tendances associées à la surexploitation des ressources marines. Selon le plan, l'accent sera mis sur les pêcheries intérieures et la mariculture afin de réduire la pression sur les pêcheries. Les pêcheries intérieures, sous la forme de l'élevage de poissons en eau douce, ont pris leur essor sur les 10 dernières années avec une production qui s'est élevée de moins de 0,5 millions de livres en 1980 pour atteindre en 1989 plus de 6.0 millions de livres. Cependant, certains pisciculteurs en eau douce expérimentent déjà une concurrence sérieuse avec les agriculteurs pour l'usage de l'eau et, dans une moindre mesure, de la terre. Le Ministère de l'Agriculture est de l'avis que l'élevage en cage marine a technologiquement le potentiel d'être introduit en Jamaïque. La technologie a été développée avec réussite en Norvège et plusieurs pays dans la région utilisent actuellement la technologie expérimentalement. La technologie, si elle était utilisée en Jamaïque, pourrait réduire de façon significative la pression sur les pêcheries, ce qui rendrait la pêche plus économique et améliorerait les rendements aux pêcheurs. Certaines capacités techniques et institutionnelles existent déjà en Jamaïque qui pourraient soutenir le développement de l'élevage en cage marine. Le Département des Pêcheries a un personnel bien formé en aquaculture et pêcherie marine, dont certains qui sont directement responsables du succès de la pisciculture en eau douce. Par ailleurs, le Laboratoire Marin à l'Université des Antilles (UWI) mène des recherches sur les installations d'écloseries pour l'élevage en cage marine. Le Département des Pêcheries demandera la collaboration de l'unité marine à l'UWI qui pourra fournir des saumoneaux d'espèces marines sélectionnées pour la cage 1. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1993/rapport-1918.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1918/ | Partager |
Diagnostic de Cynoscion acoupa (Acoupa rouge) en Guyane française Auteur(s) : Levrel, Adrian Résumé : La pêche côtière artisanale, répartie sur tout le littoral guyanais cible les poissons dits « blancs » vivant entre 5 et 20 m de profondeur, en mer et dans les estuaires ; machoirans, acoupas, loubines, requins, mulets, mérou, etc... Ses débarquements annuels sont estimés à plus de 3000 tonnes en 2011.
La pression démographique en Guyane (croissance démographique supérieure à 3.8%, INSEE, 2007) va générer un accroissement de la demande alimentaire locale et par conséquent des prélèvements et activités halieutiques croissants concernant la pêcherie côtière qui soutient la consommation locale. Cette augmentation de la production halieutique est–elle soutenable ? La ressource ainsi que la biodiversité ne se retrouveront-elles pas à terme en situation de surexploitation sous cette pression anthropique croissante ?
Le présent rapport s’intègre dans le projet Dépêche en apportant des connaissances sur le stock de l’espèce principale de la pêcherie Guyanaise, l’Acoupa Rouge. Droits : 2012 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00114/22495/20201.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00114/22495/ | Partager |
Évaluation, scénarios et viabilité écologique et économique des pêcheries côtières tropicales : application au cas de la Guyane française ; Evaluation and ecological-economic scenarios of tropical coastal fisheries : the case of the french guiana Auteur(s) : Cissé, Abdoul Ahad Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Célimène, Fred Résumé : La nécessité d'une approche intégrée des pêches est actuellement largement affirmée, notamment par la FAO, en particulier dans le contexte des pêcheries artisanales tropicales. Ces pêcheries à petites échelles, souvent multi-spécifiques sont très importantes en termes d'emploi et de production, y compris pour la sécurité alimentaire. Néanmoins ces pêcheries et la biodiversité exploitées sont souvent marquées, d'une part, par le manque de données rendant difficile leur gestion dans le cadre d'une approche écosystémique, d'autre part, par la complexité des systèmes écologiques et économiques sous-jacents incluant interactions trophiques et techniques.Cette thèse contribue à la mise au point d'outils bioéconomiques adaptés aux petites pêcheries tropicales dans la perspective d'une gestion durable des pêches fondée sur l'approche écosystémique. Dans cette perspective, la pêcherie côtière en Guyane Française constitue un cas d'étude particulièrement fécond. La thèse propose ainsi des évaluations multi-critères, des modèles bioéconomiques complexes et des scénarios de gestion viable pour cette pêcherie.Dans un premier temps l'analyse statistique multi-variée suggère un statut global satisfaisant de la pêcherie en termes de durabilité. Cependant des différences de performance sont notées au sein de la pêcherie, notamment au niveau des zones frontalières. Aussi des améliorations dans le mode de gestion sont proposées. Ensuite, à travers la modélisation bioéconomique, les projections des différents scénarios de pêche montrent qu'à long terme le niveau d'exploitation actuel peut ne pas être en adéquation avec la future augmentation de la demande locale et qu'une perte de biodiversité peut avoir lieu. Un scénario dit de « co-viabilité » conciliant des objectifs à la fois écologique, économique et social, avec une probabilité de réalisation satisfaisante, est mis en exergue. Enfin, la comparaison des comportements optimaux en situation coopératif et non coopératif, montre dans quelle mesure la viabilité est favorisée quand les acteurs coopèrent. Au-delà du diagnostic apporté pour le cas d'étude, la méthode utilisée s'avère prometteuse dans le contexte des petites pêcheries tropicales, tandis que l'approche de « co-viabilité » permet de trouver les modalités d'exploitation dans le cadre de compromis entre durabilité écologique et socio-économique, ce que les principes de gestion halieutiques traditionnels ne permettent généralement pas. The need for an integrated approach to fisheries is now widely affirmed, including the FAO, in particular in the context of tropical artisanal fisheries. These small-scale fisheries, often multispecies are very important in terms of production, employment and food security. However these fisheries and the exploited resources are often characterized by a lack of data making difficult their management within an ecosystem approach, and by the ecological and economic system complexities including trophic and technological interactions.This thesis aims to contribute to the development of bioeconomic tools for small tropical fisheries in a sustainable management perspective based on the ecosystem approach. In this perspective, the French Guiana coastal fishery constitutes an interesting case study. The thesis proposes multi-criteria evaluations, complex bioeconomic models and viable management scenarios for this fishery. At first, multivariate statistical analysis suggests a satisfactory overall status of the fishery in terms of sustainability. However, some performance differences are noted within the fishery, particularly at border areas. Also, management improvements are proposed. Then, through bioeconomic modeling, projections of different fishing scenarios show that, in the long term, the current exploitation level may not be consistent with the future increase of local demand and a loss of biodiversity may occur. A scenario called "co-viability" reconciling ecological, economic and social objectives, with a high probability of achievement is exhibited. Finally, the comparison of optimal behavior in cooperative and non-cooperative conditions, confirms that harvest levels are greater when actors do not cooperate. Furthermore, it is shown that the state of the ecosystem depends on the fishing strategies and the type of interaction between species. Beyond the diagnosis made for the case study, the method is promising in the context of small tropical fisheries, while the co-viability approach allows finding the exploitation conditions under which ecological and socio-economic sustainability are meet, what the conventional fisheries management generally do not allow. http://www.theses.fr/2013AGUY0620/document | Partager |
Evolution technologique des DCP en Polynesie francaise Auteur(s) : Leproux, E Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : French Polynesia started it's Fish Aggregating Device programme in June 1981 with the positioning of the first buoy offshore of the main island of Tahiti. Since then, 251 structures have been installed throughout the 5 archipelagoes of this French overseas territory. The shape and size of the devices have evolved 8 times over this period, however, a single model has not yet been adopted. Trials are currently underway using lighter structures similar to those found in the Indian Ocean. The anchoring lines have progressively been modified through better knowledge of material and product availability, as well as better understanding of environmental constraints. The programme is entirely financed by the territorial government and managed by the public sector. This ongoing technical assistance, aimed towards the local small-scale coastal fishery, is considered an important factor to maintaining this activity alive. Up until 1997, this economical support policy of outer island populations far from the metropolis central town, along with incidental fishing methods around FADs, have given mitigated results without nevertheless putting into cause this programme. The use of 'drifting handlines' retained at the surface by small indicator floats are one of the contributing factors to the degradation of the anchor lines. It is now commonly accepted that a new fishing strategy must be adopted so that professional coastal fishermen become more aware with regards to an expensive work tool due to local bathymetric conditions, so that fishing effort is increased through the development of better adapted fishing techniques, and finally so that community spirit rules over individualism.Original Abstract: Le programme d'ancrage de DCP en Polynesie francaise a vu le jour en juin 1981 avec l'implantation d'un premier dispositif au large des cotes de Tahiti. Depuis cette date, ce sont 251 structures qui ont ete installees dans les cinq archipels de ce pays d'outre-mer. La forme et la taille des bouees ont evolue huit fois sans etre definitivement arretees a un seul modele et des essais sur des structures legeres de type " Ocean Indien " sont en cours. Les lignes d'ancrage ont fait l'objet de modifications progressives en raison de meilleures connaissances des produits ainsi que des contraintes du milieu environnant. Ce programme est finance en totalite par le territoire de la Polynesie francaise et gere par le secteur public. Il s'adresse a la pecherie artisanale et cotiere qui considere depuis de nombreuses annees cette assistance technique comme un atout indispensable au maintien de son activite. La politique d'engagement de ce soutien economique jusqu'en 1997 aupres des populations d'iles et atolls tres eloignes de la capitale ainsi que l'incidence de la technique de peche la plus repandue autour des DCP ont abouti a des resultats mitiges sans pour autant remettre en cause ce programme. En effet, les lignes a main derivantes et retenues en surface par une petite bouee temoin sont un des principaux facteurs de degradation des lignes d'ancrage. Il est desormais reconnu par tous les intervenants qu'une nouvelle strategie doit etre deployee afin que les pecheurs cotiers professionnels soient mieux responsabilises face a un outil de travail onereux en raison de la bathymetrie environnante, pour que l'effort de peche soit accru par l'utilisation de techniques de peche mieux adaptees, et enfin que l'esprit communautaire prime sur l'individualisme. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15292/12649.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15292/ | Partager |
Les metiers de la peche a La Reunion (ocean Indien): description et evolution des techniques de peche sur les dispositifs de concentration de poissons (DCP) Auteur(s) : Roos, David Tessier, E Berthier, P Berthier, L Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : Since a few years, the catches of pelagic fish by artisanal fishermen of Reunion Island have strongly increased. Manpower and investments have been constant through the maintenance of about 30 fads all around the island. The traditional techniques of fishing pelagic fishes have been adapted in order to maintain a high level of catches and ensure the income of the fishermen. This report describes different techniques to capture pelagic fish on fads such as drift fishing, dragnet fishing and longline fishing. Knowledge, professional experience of fishermen are the main factors in setting fads and sustaining adaptability. The strong relation between the knowledge of the fishermen and the techniques is discussed. Then, the strategies of fishing, influenced by the environmental and seasonal conditions, and the species, are analysed.Original Abstract: L'activite de la petite peche a l'ile de La Reunion connait, depuis quelques annees, une periode d'expansion rapide de la production de poissons pelagiques. Ce developpement est d'autant plus remarquable qu'il s'effectue, en ce qui concerne la peche professionnelle artisanale, a effectif et investissement presque constants. Il est essentiellement du a la mise en place et a l'entretien d'un parc d'une trentaine de dispositifs de concentration de poissons (DCP), places tout autour de l'ile. Les techniques traditionnelles de peche de poissons pelagiques ont ete adaptees a ce nouveau concept, mais elles doivent continuellement evoluer et s'adapter aux modifications comportementales des poissons, afin de maintenir un niveau de capturabilite assurant les revenus des pecheurs. Cette etude s'attache a decrire les techniques de peche a la derive, a la traine et aux palangres, employees pour la capture de poissons pelagiques sur DCP. Bien que difficile a evaluer, l'experience du pecheur est un facteur determinant dans la mise en uvre de ces techniques et en permet l'amelioration constante. L'imbrication etroite entre le savoir-faire du pecheur et les techniques est egalement abordee et discutee. Enfin, les strategies de peche, fortement influencees par les conditions environnementales, les saisons et les especes rencontrees, y sont analysees. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15294/12652.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15294/ | Partager |
Pêche et riziculture au Surinam. Impact de la riziculture sur les ressources halieutiques Auteur(s) : Dintheer, Christian Abbes, Rene Fritsch, Jean-marie Résumé : La pêche et la riziculture font partie des secteurs économiques les plus importants du Surinam. Depuis près de 30 ans, la riziculture par poldérisation des zones basses et marécageuses a permis de mettre en valeur toute la bande littorale de l’ouest du pays ; cette culture s’accroit encore aujourd’hui de façon significative. Le secteur halieutique quant à lui regroupe d’une part une pêche industrielle exploitant les crevettes du plateau continental et d’autre part une pêche artisanale traditionnelle qui recherche essentiellement les poissons sur les petits fonds côtiers et dans les marais saumâtres. Droits : 1985 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00071/18272/15839.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00071/18272/ | Partager |
Fishers’ Job Satisfaction in the Caribbean Auteur(s) : Monnereau, Iris Ruiz, Victor Pollnac, Richard Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : A variety of researchers have carried out job satisfaction studies in fisheries during the last decades. Results have shown the significant role of self-actualization in the determination of job satisfaction which backs the reasoning that fishing is more than just a livelihood. This paper is based in a job satisfaction study carried out in three lobster fisheries in the Caribbean. Lobster fishing (Panulirus argus) is an important economic activity throughout the Caribbean Basin, both as a source of income and employment for the local population as well as foreign exchange for national governments. These countries differ significantly in structure of the fishery as well as governance arrangements. In this paper we wish to address the relation between these structural differences and fishers’ job satisfaction across the three countries. Results indicate fishers’ job satisfaction is significantly higher in small-scale fisheries. De nombreuses recherches ont été réalisées ces dernières années sur le contentement au travail. Les résultats ont montré que l’activité de pêche n’est pas simplement un moyen de gagner de l’argent mais qu’elle résulte bien plus d’un choix délibéré. L’article expose les résultats d’enquêtes menées auprès de pêcheurs de langouste en République dominicaine, au Nicaragua et en Jamaïque. Globalement la satisfaction que les pêcheurs ont de leur travail est bien plus importante pour les pêcheries artisanales que pour les pêcheries plus fortement dotées en capital. République dominicaine Nicaragua Jamaïque Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4379 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4379 | Partager |
Les cantonnements de pêche à la Martinique : bilan et perspectives Auteur(s) : Valdivia, Florence Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le cantonnement de pêche est un outil administratif et juridique français employé pour la gestion de la ressource halieutique et la réglementation de la pêche sur un site marin défini. Cet outil a été mis en place à la Martinique (Petites Antilles) en 1999, à la demande des marins-pêcheurs confrontés à la raréfaction des stocks de poissons au sein de la bande côtière. Les autorités compétentes sur le milieu marin ont installé ce dispositif sur huit zones réparties autour de l’île (de la côte Atlantique à la côte Caraïbes). Le cantonnement de pêche reste peu documenté scientifiquement à ce jour, en dehors d’inventaires ichtyologiques réalisés par des scientifiques-biologistes. Il est donc opportun de retracer les étapes de la mise en place de cet outil et d’analyser les premiers résultats et les enjeux. Cantonment fishing is a French legal and administrative tool used to manage fisheries resources and the regulation of fishing on marine site defined. This tool was developed in Martinique (Lesser Antilles) in 1999, at the request of fishermen facing depletion of fish stocks in the coastal strip. The competent authorities on the marine environment have installed this device on eight areas spread around the island (the Atlantic coast to the Caribbean coast). Cantonment fishing is little scientifically documented to date, apart from fishery surveys conducted by scientists-biologists. It is therefore appropriate to retrace the steps of the development of this tool and analyze the first results and challenges. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6800 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6800 | Partager |
La peche artisanale et l'emploi : Les exemples de la Martinique et des trémailleurs boulonnais Auteur(s) : Lantz, Frederic Celimene, Fred Résumé : The dynamism of small-scale fishing since the end of the sixties was able to slow the fall in employment observed since after the war in the fishing sector. If changes in the number of small-scale fishermen correspond to those of the entire primary sector, two contrasted examples, that of Martinique's small-scale fishing and that of the Boulonnais sole trammel netters, will bring out the influence of the peculiarities of this sector as well as that of the general economic environment on employment. After the first section devoted to the general evolution of employment in the fishing sector, the second section will focus on studying the influence of public assistance on the situation of Martinique's fishing industry. The third section will be devoted to the growth of coastal fishing in the Boulogne region with the sole trammel netters. The conclusion will place these two examples side by side in order to emphasize the whole of the factors to be taken into account to analyse employment in this business sector. Le dynamisme de la pêche artisanale depuis la fin des années soixante-dix a permis de ralentir la chute de l'emploi observée depuis l'après-guerre dans le secteur de la pêche. Si l'évolution du nombre de pêcheurs artisans correspond à celle de l'ensemble du secteur primaire, deux exemples contrastés, celui de la pêche artisanale martiniquaise et celui des trémailleurs à sole boulonnais, permettront de mettre en relief l'influence des particularités de ce secteur ainsi que celle de l'environnement économique général sur l'emploi. Après une première section consacrée à l'évolution générale de l'emploi dans le secteur de la pêche, la seconde section s'attachera à étudier l'influence des aides publiques sur la situation de la pêche martiniquaise. La troisième section sera consacrée au développement de la petite pêche dans la région de Boulogne avec les trémailleurs à sole. La conclusion mettra en parallèle ces deux exemples afin de souligner l'ensemble des éléments à prendre en compte pour analyser l'emploi dans ce secteur d'activité. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1989/rapport-2482.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2482/ | Partager |
L'homme et les ressources halieutiques. Essai sur l'usage d'une ressource commune renouvelable Auteur(s) : Troadec, Jean-paul Résumé : The full exploitation of the world fishery resources has drastically modified the prospects and conditions for progress in fisheries. It was detenninant in the change of the Ocean Regime. Moreover, it widened considerably the range of issues which have to be addressed for an efficient use of marine living resources. Assessment approaches for complex fisheries, carrying capacity of basins and management of bivalve mollusc stocks, natural variability of fish stocks and management implications, methods for access regulation, economic rent, resources and use rights allocation, nature of aitisanal fisheries, strategies for fishery development in Third World countries, international dimensions of fisheries, etc. are among the issues reviewed in this book by scientists of international repute.
La pleine exploitation des ressources halieutiques mondiales a profondément modifié les perspectives et les conditions de progrès de la pêche. Elle a pesé lourd dans l'acccptalion du nouveau régime des océans. Surtout, elle a considérablement élargi le champ des questions à aborder pour mieux valoriser les ressources vivantes de l'océan. Méthodes d'évaluation de pêcheries complexes, capacité biotique des bassins et aménagement des cheptels coquilliers, variabilité naturelle des stocks et conséquences pour l'aménagement des pêches, méthodes de régulation de l'accès, rente économique, allocation de ressources communes et de droits d'usage, spécificité des pêches artisanales, stratégies de développement de la pêche dans les pays du Tiers Monde, dimensions internationales de la pêche, etc. figurent parmi les thèmes qu'abordent dans cet ouvrage des spécialistes de notoriété mondiale. Droits : Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer, IFREMER, 1989 http://archimer.ifremer.fr/doc/1989/rapport-1511.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1511/ | Partager |