Les contrariétés de l'autonomie à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy ; Les contrariétés de l'autonomie à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy ; Les contrariétés de l'autonomie à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy Auteur(s) : Réno, Fred Reno, Fred Reno, Fred Reno, Fred Reno, Fred Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Les territoires non indépendants de la Caraïbe : une quête inaboutie de nouveaux modèles de gouvernance ?" : séminaire, le 21 février 2014. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Fred Réno souligne l'importance de s'intéresser tant à l'idée qu'à la mise en oeuvre de l'autonomie. Cette mise en oeuvre repose sur un référentiel sans lequel il est difficile de comprendre les intérêts et stratégies en jeu. Il sera d'abord question d'autonomie comme revendication puis d'autonomie au profit de l'Etat. Fred Réno souligne l'importance de s'intéresser tant à l'idée qu'à la mise en oeuvre de l'autonomie. Cette mise en oeuvre repose sur un référentiel sans lequel il est difficile de comprendre les intérêts et stratégies en jeu. Il sera d'abord question d'autonomie comme revendication puis d'autonomie au profit de l'Etat. Fred Réno souligne l'importance de s'intéresser tant à l'idée qu'à la mise en oeuvre de l'autonomie. Cette mise en oeuvre repose sur un référentiel sans lequel il est difficile de comprendre les intérêts et stratégies en jeu. Il sera d'abord question d'autonomie comme revendication puis d'autonomie au profit de l'Etat. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14120 V14120 V14120 V14120 V14120 V14120 | Partager |
La gouvernance territoriale, palliatif constitutionnel à une organisation territoriale indivisible démembrée Auteur(s) : Montet, Laurent Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "La question de la gouvernance territoriale dans les régions et départements français d'Amérique" : journées d'étude, les 8 et 9 avril 2012. Campus de Troubiran Description : La gouvernance a un usage sémantique vide mais elle pourrait se caractériser par des acteurs sur un territoire agissant de concert pour la sauvegarde d'intérêts communs. Outre le transfert du pouvoir exécutif aux collectivités territoriales, un gouvernement territorial devrait permettre de créer des synergies et d'instituer des collaborations bénéfiques pour la population et le territoire. Enfin, une réflexion est menée sur le projet de gouvernance en Guyane qui aurait plus pour but de réduire la coopération au profit de l'efficacité d'une seule collectivité unique. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12212 V12212 | Partager Voir aussi Gouvernance territoriale Gouvernance locale Collectivité territoriale Article 73 Guyane Française Télécharger |
Méthodologie pour l'étude du souvenir de l'esclavage : terrain et interprétation Auteur(s) : Chivallon, Christine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Description : Christine Chivallon retrace les grandes étapes de sa recherche et de sa construction, de la géographie à l'anthropologie, à partir de la fin des années 1980, lorsqu'on ne parlait pas encore d'esclavage. Elle expose les enjeux de la recherche sur l'esclavage, à travers son parcours de recherche déterminée à renverser la relation de dissymétrie coloniale au profit de la construction d'une configuration de réciprocité. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16165 V16165 | Partager |
L'insertion régionale des RUP de la Caraïbe dans leur environnement : de la coopération régionale à la diplomatie territoriale Auteur(s) : Galy, Karine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Extrait de : "The European unions outermost regions and their sovereign neighbours economic development, integration and migration" : conférence, le 16 mars 2017. Description : Karin Galy présente une réflexion sur l'insertion régionale des territoires ultramarins ou RUP « Région Ultra Périphérique ». Elle explique que cela fait partie des enjeux fondamentaux de leur développement durable. Elle observe l'enjeu de leur insertion dans leur environnement Amérique-Caraïbe qui est associé à un développement économique, social, culturel, environnemental mutuellement profitable en relation avec le plan de l'Union européenne qui a pour objectif de renforcer l'intégration des RUP au sein de leur zone respective. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17032 V17032 | Partager |
TOURISME-TRANSPORT : CAPACITY COORDINATION ; TOURISME-TRANSPORT : CAPACITÉ DE COORDINATION Auteur(s) : Marques, Bruno Auteurs secondaires : Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Two major findings emerge from the theoretical analysis of Transport-Tourism link via a game theory type model of capacity coordination. Firstly the model explains the optimal capacities ratio of Transport and Tourism by the quotient of the ratio of tourism type (ratio of the length of stay in the destination and of transport duration) divided by the installation costs ratio (of transport and tourism).The corollary of this first finding gives the second outcome: The optimal transport and Tourism profit ratio is the product of the ratio of the type of tourism by the index of overcapacity conditions (a non linear combination of installation costs, and durations). From these results, it follows an interpretive grid that allows, according to tourism types, firstly to identify the optimal overcapacities by the difference between installation costs; and secondly the equilibrium ratio of profits according to the overcapacity direction and the tourism types. Deux résultats ressortent de l’analyse théorique du lien Transport-tourisme via un modèle de coordination des capacités : l’expression et les déterminants des capacités et des profits optimaux relatifs du Transport et du Tourisme. L’article démontre que le rapport des capacités optimales de transport et de tourisme dépend du ratio comparatif de leurs coûts d’installation à celui inversé de leur poids relatif. Ce premier résultat a pour corollaire le second : le rapport d’équilibre des profits est le produit des indicateurs du type de tourisme (le ration des temps respectifs dans le transport et dans la destination) de la destination par celui identifiant les conditions de surcapacité relative. De ces résultats généraux, il suit une grille d’interprétation qui permet d’identifier d’abord le rapport optimal des capacités selon l’écart entre les coûts d’installation et le type de tourisme ; et ensuite le rapport d’équilibre des profits selon les sens des surcapacités relatives et le types de tourisme. https://hal.univ-antilles.fr/hal-01265798 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01265798 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01265798 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01265798/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01265798/file/TOURISME-TRANSPORT%20-%20CAPACITY%20COORDINATION%20VERS%20FRANC.pdf | Partager |
Déshumanisation et surexploitation néocoloniales. Démounaj et Pwofitasyon dans la Guadeloupe contemporaine. Conférence Auteur(s) : Verdol, Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Faculté de Droit et de Sciences économiques de la Guadeloupe Description : Dans les pays capitalistes occidentaux, la recherche du profit s'organise à partir d'une exploitation de la force de travail. Lorsque, comme dans les néo-colonies de ces pays occidentaux, la recherche du profit franchit le seuil de la surexploitation de la force de travail, elle devient pwofitasyon. Elle repose de surcroît non pas sur une "simple" marchandisation de la force de travail, mais sur sa déshumanisation - son démounaj. Les concepts de démounaj et de pwofitasyon ont été forgés à partir de la culture et du vécu des Guadeloupéens. Ils sont au coeur de la problématique sociétale actuelle de la Guadeloupe. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13106 V13106 | Partager |
Gestion de la ressource informationnelle, structuration du virtuel et projet de territoire Auteur(s) : Angelini, Julien Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Présentation d'un projet d'extension portuaire de la ville de Bastia, principal port méditerranéen de transport de passagers dont la taille des infrastructures est actuellement insuffisante. Pourtant, malgré la définition d'un territoire par les acteurs qui le compose, le patrimoine n'a pas été au centre de cet aménagement. De plus, le montant élevé des travaux, a imposé un débat public avec l'ensemble des citoyens. Seulement, bien que les plans soient actés par la collectivité locale, des collectifs ont jugés ces débats de mascarade démocratique et ont décidé de s'opposer au projet. Quel modèle de développement emprunter ? L'extension du port est-elle profitable pour les populations locales ? Les autorités locales sont-elles capables de prendre en compte les acteurs locaux ?... Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12046 V12046 | Partager |
Small Island Territories: Positioning and Development Strategy ; Les petits territoires insulaires : positionnement et stratégies de développement Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Tatar, Corine Theng, Sopheap Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Biodiversité, Risques Écologiques dans les Territoires Caraïbes Insulaires (BIORECA - UMR ESPECE DEV) ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience The development of the small island territories is often approached under the angle of the vulnerability, the limits and other handicaps which penalize inevitably their growth perspectives. However, it is noticed that some islands display nowadays among the most prosperous economies to the world. The object of this reflection is to propose a frame to study the small islands, the evolution of their positioning and trajectories of development. It’s interesting to see how small islands, with their different political statuses and economic dependences, manage their development in the globalized economy by using conveniently their peculiarity. Le développement des petits territoires insulaires est souvent abordé sous l'angle de la vulnérabilité, des limites et autres handicaps qui pénalisent inéluctablement leurs perspectives de croissance. Or force est de constate que quelques îles s’affichent désormais parmi les économies les plus prospères au monde. L’objet de cette réflexion est de proposer un cadre pour étudier les petites îles, appréhender l’évolution de leurs positionnements et leurs trajectoires de développement. Il s’agit de voir dans quelle mesure ces petites îles, aux statuts juridiques variables et dépendantes sur le plan économique, peuvent opportunément tirer profit de leur situation – parfois en jouant sur leur singularité- pour se positionner avantageusement dans la configuration actuelle de l’économie mondialisée. ISSN: 1779-0980 hal-01624763 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01624763 DOI : 10.4000/etudescaribeennes.7250 | Partager |
TRANSPORT-TOURISM: CAPACITY COORDINATION ; TOURISME-TRANSPORT : CAPACITE DE COORDINATION Auteur(s) : Marques, Bruno Auteurs secondaires : Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Two major findings emerge from the theoretical analysis of Transport-Tourism link via a game theory type model of capacity coordination. Firstly the model explains the optimal capacities ratio of Transport and Tourism by the quotient of the ratio of tourism type (ratio of the length of stay in the destination and of transport duration) divided by the installation costs ratio (of transport and tourism).The corollary of this first finding gives the second outcome: The optimal transport and Tourism profit ratio is the product of the ratio of the type of tourism by the index of overcapacity conditions (a non linear combination of installation costs, and durations). From these results, it follows an interpretive grid that allows, according to tourism types, firstly to identify the optimal overcapacities by the difference between installation costs; and secondly the equilibrium ratio of profits according to the overcapacity direction and the tourism types. Deux résultats ressortent de l’analyse théorique du lien Transport-tourisme via un modèle de coordination des capacités : l’expression et les déterminants des capacités et des profits optimaux relatifs du Transport et du Tourisme. L’article démontre que le rapport des capacités optimales de transport et de tourisme dépend du ratio comparatif de leurs coûts d’installation à celui inversé de leur poids relatif. Ce premier résultat a pour corollaire le second : le rapport d’équilibre des profits est le produit des indicateurs du type de tourisme (le ration des temps respectifs dans le transport et dans la destination) de la destination par celui identifiant les conditions de surcapacité relative. De ces résultats généraux, il suit une grille d’interprétation qui permet d’identifier d’abord le rapport optimal des capacités selon l’écart entre les coûts d’installation et le type de tourisme ; et ensuite le rapport d’équilibre des profits selon les sens des surcapacités relatives et le types de tourisme. https://hal.univ-antilles.fr/hal-01265818 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01265818 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01265818 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01265818/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01265818/file/TRANP-TOUR.pdf | Partager |
Analyse technico-économique de projets d'élevage d'ombrine (Sciaenops ocellata) en cages flottantes à la Martinique Auteur(s) : Houel, S Falguiere, Jean-claude Paquotte, Philippe Résumé : The availability in interesting sites and the zootechnical performances of tropical fish are two impo rt ant assets in favor of the development of fish farming in the Caribbean islands. This repor presents a technical and financial analysis of red drum farming projects in floating cages in Martinique(French West Indies). This project analysis makes it possible to compare the economic feasability of a small-scale production system with that of a semi-industrial one submitted to different technical constraints. The main criteria of the project analysis are the profitability of the funded capital, the financial feasability during the buildup period, the profitability at a steady state and the cost price. Production costs are hi gher in the the small-scale enterprises than in the semi-industrial ones, thanks to better capita] productivity and better labour productivity. An analysis of sensitivity to the variations ofbiological and economical parameters is also contained in the report. The results of these studies indicate that Caribbean fish farming could be profitable, due to the rapid buildup of the facilities and to the short production cycles. Nevertheless, attention should be paid to the risk of storms and hurricanes in this part of the world. Moreover, the analysis of sensitivity highlights the great influence of seed price. [NOT CONTROLLED OCR] Les bonnes performances zootechniques des poissons tropicaux et la disponibilité en sites propices sont deux atouts majeurs favorables au développement de l'aquaculture de poissons dans les îles des Caraïbes. Ce rapport présente l'adaptation d'un outil de simulation technico- économique à l'éleva ge de l'ombrine en cages flottantes dans le contexte martiniquais. Cet outil permet de disposer d'éléments de comparaison sur la faisabilité de deux systèmes de production, Fun de type artisanal et l'autre de type semi- industriel, soumis à des contraintes techniquesdifférentes : rentabilité du capital investi, faisabilité financière au démarrage, rentabilité en année de routine, prix de revient. Une analyse de sensibilité des résultats aux variations de paramètres biologiques et économiques est également présentée. L'analyse de ces projets fait apparaître une rentabilité satisfaisante de l'activité, liée à la rapidité de mise en route des installations et à la brièveté des cycles de production. Line grande attention doit être cependant portée sur les risques d'accidents climatiques fréquents dans cette région du globe (cyclone, mais aussi tempête...). L'analyse de sensibilité montre la grande influence du prix d'achat de l'alevin, en particulier sur les résultats de la variante artisanale, dont le coût de production de l'ombrine rendue à quai, est plus élevé que celui de la variante semi- industrielle. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1996/rapport-4019.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4019/ | Partager Voir aussi Caribbean French West Indies Martinique financial analysis production costs finfish aquaculture Sciaenops ocellata SEM Caraïbes Télécharger |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Clair obscur : représentations littéraires du bal masqué aux Antilles et en Guyane. Le bal masqué, espace baroque par excellence Auteur(s) : Birman Seytor, Jacqueline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Importance du bal masqué en Guadeloupe. Dès le 17è siècle de nombreux documents attestent de la présence du carnaval en Guadeloupe. A travers les récits des bals masqués qui se déroulent dans des salons, dans son écrit intitulé premier voyage aux Antilles 1640, le révérend père Du Tertre en fait état, tout un passage de son ouvrage décrit un bal de nègres. Le carnaval est l'heure de la dérision de l'inversion de la révolte permise. Les esclaves profitant de cette situation, ont commencés à parcourir les rues, armés de bâton et de coutelas menaçant la vie des maîtres, les charries varies furent interdits à cette époque, par le procureur général du roi le 11 janvier 1870. Le bal masqué un espace baroque, le carnaval sur toute les latitudes conjure les peurs et exalte la folie humaine, ce rite est dédié aux dieux de la vie et de la mort. Les acteurs du carnaval jouent avec la mort, risquent leur vie, le masque fantôme dont il se couvre le visage et que l'on appel "larva" qui signifie fantôme ou "masqua" vient nous rappeler que la vie est songe et mensonge. L'homme qui danse le carnaval n'est que le jouait de son illusion, tous les jours nous revêtons un costume pour nous produire sur la scène du théâtre du monde. Le bal masqué n'est donc que la pal-copie de la vie. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17166 V17166 | Partager |
L'impact d'une politique de limitation de l'effort de peche : Les chalutiers méditerranéens et le système des licences Auteur(s) : Meuriot, Eric Dremiere, Pierre-yves Résumé : Many theoretical studies since after the war have been devoted to the biological and economic aspects of exploiting halieutic resources. They often lead to, indeed focus directly on, the interest of limiting the fishing effort. In the simplest case, the one in which production automatically finds an outlet, the idea of limiting the fishing effort comes from an argument that can be presented schematically in three points:
a) halieutic resources and their renewal are limited;
b) an increase in overall fishing effort cannot therefore be done while maintaining the same level of catches per unit of effort; the latter inevitably decrease. Additionally, beyond a certain level of fishing intensity, a supplementary increase of the overall fishing effort brings about a decrease in overall catches.
c) without limitations, any expectation of profits from exploiting the resources elicits an increase of effort (increase in the number of ships or their fishing power); the latter leads to a decrease in catches per unit of effort, which makes it impossible to obtain the anticipated individual profits. The fishing effort will eventually have a tendency to grow up to the time when average net profits per boat and of the fleet become zero. This tendency is in part masked by technological improvements that make it possible, for the same level of overall effort, to increase production per ship; the decrease in number of ships is a corollary to that. For some species, a pronounced rise in the landing price can compensate for the drop in intake. Producers can benefit from that, not consumers.
The conclusion to which the theoretical analyses lead is that there is, in the absence of limitations on fishing efforts, a squandering of not only natural resources, but also of human and material means...
(OCR non controlé) De nombreuses études théoriques ont été consacrées depuis l'après-guerre aux aspects biologiques et économiques de l'exploitation des ressources halieutiques. Elles débouchent souvent, voire portent directement, sur l'intérêt d'une limitation de l'effort de pêche. Dans le cas le plus simple, celui où la production trouve automatiquement un débouché, l'idée d'une limitation de l'effort de pêche découle d'un raisonnement que l'on peut présenter, de manière schématique, en trois points : a) les ressources halieutiques et leur renouvellement sont limités ; b) un accroissement de l'effort total de pêche ne peut donc s'effectuer tout en maintenant un même niveau de captures par unités d'effort ; celles-ci diminuent nécessairement. De plus, audelà d'un certain niveau d'intensité de pêche, une augmentation supplémentaire de l'effort total de pêche entraîne une diminution des captures totales c) en l'absence de limitation, toute anticipation de bénéfices tirés de l'exploitation des ressources suscite un accroissement de l'effort (accroissement du nombre de navires ou de leur puissance de pêche) ; celui-ci entraîne une diminution des captures par unité d'effort qui ne permet pas d'obtenir les bénéfices individuels escomptés. L'effort de pêche aura finalement tendance à se développer jusqu'au moment où les bénéfices moyens nets par bateau et de la flottille deviennent nuls. Cette tendance est en partie masquée par les améliorations technologiques qui permettent, pour un mème niveau d'effort total, d'accroître la production par navire ; la diminution du nombre de navire en est un corollaire. Pour certaines espèces, une hausse prononcée du prix au débarquement permet de compenser la baisse des apports. Les producteurs peuvent en bénéficier, non les consommateurs. La conclusion à laquelle les analyses théoriques aboutissent est qu'il existe, en l'absence de limitation de l'effort de pêche, un gaspillage non seulement des ressources naturelles, mais aussi des moyens humains et matériels... Econommie Meridionale, 1986-10 , Vol. 133-134 , P. 27-39 Droits : 1986 Econommie Meridionale http://archimer.ifremer.fr/doc/1986/publication-2514.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2514/ | Partager |
Haiti: Public Health and Structural Change Auteur(s) : Ivers, Louise Éditeur(s) : Center for the Humanities and the Public Sphere, University of Florida Center for the Humanities and the Public Sphere, University of Florida ( Gainesville, FL ) Résumé : (Biographical) Dr. Louise Ivers is Chief of Mission for Partners In Health (PIH) in Haiti, an international non-profit organization that provides direct health care and social services to poor communities around the world, supported by research and advocacy. She is an Assistant Professor of Medicine at Harvard Medical School and an Associate Physician in the Division of Global Health Equity at Brigham and Women's Hospital (BWH). She completed her residency in Internal Medicine at Massachusetts General Hospital (MGH) and a fellowship in Infectious Diseases at the combined MGH/BWH program. Dr. Ivers also received a diploma in Tropical Medicine and Hygiene from the London School of Hygiene & Tropical Medicine and a Master of Public Health from the Harvard School of Public Health. Dr. Ivers implements health programs, and is interested in improving the delivery of healthcare in resource poor settings, the provision of care to the rural and urban poor, as well as patient-oriented investigation that offers solutions to barriers to healthcare. She balances her time between management of PIH Haiti, direct clinical service, and operational research. Dr. Ivers has contributed to published articles on HIV/AIDS, food insecurity, and the prevention of mother-to-child transmission of HIV. Current projects include investigating the impact of targeted food assistance to people with HIV infection in rural Haiti, the effectiveness of ARV therapies on viral suppression in community-based programs, and humanitarian assistance in response to the January 2010 earthquake. Dr. Ivers has served as a Technical Advisor to the WHO and also mentors Haitian and American physicians. (Funding) Sponsored by the Caleb and Michele Grimes Fund in the CLAS Dean's Office and organized by the Center for the Humanities and the Public Sphere. Droits : All rights reserved by the source institution. | Partager Voir aussi |
Mise en place et exploitation des DCP en Martinique, aspects reglementaires et economiques Auteur(s) : Laisne, L Angelelli, P Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : Since the beginning of 1980, the Martinique fishermen have suffered a deep crisis. The traditional ways of fishing, based on benthic fish exploitation, have seen the decreasing of their profitability due to the over-fishing of the narrow continental shelf offering few resources. The pelagic fishery had become the professional main source of income. This fishery equally encounter difficulties: denied rights of access in the EEZ of Caribbean islands, expensive costs of exploitation. The disposal of FADs offers new ways to the Martinique fishermen. In 1999, it was decided the disposal of a onetworko of 30 permanent FADs around Martinique. The mooring of these FADs must be followed by legal and economic adapted measures to reach the desired aim: the development of local fishery economy through a sustainable fishing practice. Therefore, the French authorities have decided to make the regional fishermen committee responsible for the management of FADs.This committee is the only one to be entitled to moor and to deliver licences to FADs. This committee, gathering all the fishing industry representatives, has regarding the french law the right of mooring and delivering licences to the FADs access, collecting fishery statistics. These data should fund research to improve the management of the fishery, care and replace FADs. This programas realisation, as well as durability, need adequate financial planning. It has been included in the European commission financing program. This plans success will ensure the increase of the fishermen income, maintain and develop employment.Original Abstract: Apres une periode d'experimentation lancee localement au debut des annees quatre-vingt, les premiers resultats ont ete suffisamment probants pour conduire les professionnels a souhaiter l'implantation de dispositifs de concentration de poissons (dcp) en Martinique ou a les implanter eux-memes pour la capture des dorades coryphenes, des thons noirs, de l'albacore ou du listao. Le colloque international sur la peche thoniere et les dispositifs de concentration de poissons organise du 15 au 19 octobre 1999 en Martinique donne l'occasion de revenir sur le contexte, l'interet et les modalites de developpement de la technique des dcp en Martinique. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15305/12639.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15305/ | Partager |
Le transfert de connaissances numériques pour la démocratisation du savoir chez les papy-boomers Auteur(s) : Vigouroux-Zugasti, Eloria Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : EUTIC : le réseau international et interdisciplinaire pour les Enjeux et Usages des Technologies de l'Information et de la Communication Extrait de : "Les écosystèmes numériques et la démocratisation informationnelle" : colloque, les 3 et 4 novembre 2015. Université des Antilles Description : La relation des papy-boomers avec le numérique est fortement stigmatisée. Perçus comme incompétents en la matière, ces jeunes seniors sont marginalisés, au profit de générations plus jeunes et plus « branchées ». Or, cette situation ne tient plus. Comme le montrent certaines études, l'attrait de ce public pour le numérique augmente chaque année. Si l'appétence digitale des papy-boomers s'intensifie, cela veut-il pour autant dire qu'ils deviennent experts en la matière ? Notre article se base sur les résultats d'une enquête exploratoire réalisée durant les cours d'informatique d'un centre social Girondin. Il s'agit ainsi d'identifier les solutions de médiation du savoir numérique auprès de ce public et de mettre ainsi en lumière les impacts de cette dernière sur le développement de la démocratie informationnelle liée au numérique. Le transfert de connaissances numériques pour la démocratisation du savoir chez les papy-boomers. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15437 V15437 | Partager |
Fishery externalities and biodiversity: Trade-offs between the viability of shrimp trawling and the conservation of Frigatebirds in French Guiana Auteur(s) : Martinet, Vincent Blanchard, Fabian Éditeur(s) : Elsevier Science Bv Résumé : Sustainable management of natural resources, and in particular fisheries, must take into account several conflicting objectives. This is the case in the French Guiana shrimp fishery for which profitability objectives imply a reduction in the fishing activity. On the one hand, this fishery has negative externalities on marine biodiversity due to discards. On the other hand, this fishery has positive externalities on the economy of the local community and interestingly enough on a protected seabird species in the area (the Frigatebird that feeds on discards). In this paper, we examine the viability of that system considering two sustainability objectives: an economic objective in terms of the profitability of the fishing activity, and a conservation objective in terms of the Frigatebird population. For that purpose, we have developed a dynamic model of that bioeconomic system and study here the trade-offs between the two conflicting objectives. It provides a means to quantify the necessary give and takes involving the economic and ecological objectives that would ensure a viable management solution. Our study confirms the relevance of the viability approach to address natural resource management issues, which should lead to the development of new tools for the arbitration of conflicting sustainability, objectives. In particular, such tools could be used as a quantitative basis for cost-benefit analysis taking into account environmental externalities. (C) 2009 Elsevier B.V. All rights reserved. Ecological Economics (0921-8009) (Elsevier Science Bv), 2009-10 , Vol. 68 , N. 12 , P. 2960-2968 Droits : 2009 Elsevier Ltd All rights reserved. http://archimer.ifremer.fr/doc/00020/13135/10195.pdf DOI:10.1016/j.ecolecon.2009.06.012 http://archimer.ifremer.fr/doc/00020/13135/ | Partager Voir aussi Bio-economic modeling Viability Sustainability Fishery externalities Species conservation Télécharger |
The Isle of Saint-Barthelemy (the Lesser Antilles): a Luxury Tourism Destination ; L'île de Saint-Barthélemy (Petites Antilles) : une destination du tourisme de luxe Auteur(s) : Theng, Sopheap Auteurs secondaires : Biodiversité, Risques Écologiques dans les Territoires Caraïbes Insulaires (BIORECA - UMR ESPECE DEV) ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Within thirty years, the small island of Saint-Barthelemy (25 km²) is out of its secular isolation to be among major luxury tourism destinations in the world. In this study, the idea is to identify structural element and different cyclical factors that help to understand Saint-Barthelemy tourism situation. The small size of the territory itself can be seen as a fundamental handicap or, conversely, as a considerable asset. Everything depends on development project. It is necessary to know how to take advantage of specific characteristics of this type of territory. In Saint-Barthelemy case, scarcity is coveted; this coveted rarity is accessible only for rich people. The coveted rarity leads to luxury. Isolation is relative: this destination is not accessible to the jumbo jets. The airline market is controlled essentially by two small local companies and the airspace is open to charter flies and private aircrafts. Some other companies provide more or less regular flights from nearby airports of San Juan (Puerto Rico), Sint-Maarten and Guadeloupe. Luxury cannot be decreed, it is not planned. Luxury tourism is the election of a territory by elites who gather there to enjoy away from the rest of the world. En l’espace de trente ans, la petite île de Saint-Barthélemy (25 km²) est sortie de son isolement séculaire pour s’imposer parmi les grandes destinations du tourisme de luxe dans le monde. Dans le cadre de cette étude, l’idée est d’identifier les éléments structurels et les différents facteurs conjoncturels qui permettent de comprendre la situation touristique de Saint-Barthélemy. L’exiguïté du territoire en lui-même peut être perçue comme un handicap fondamental ou, inversement, comme un atout considérable. Tout dépend du projet de développement. Il faut savoir tirer profit des spécificités du territoire considéré. Dans le cas de Saint-Barthélemy, l’exiguïté favorise la rareté et cette rareté convoitée n’est accessible qu’aux personnes les plus argentées. La rareté convoitée conduit au luxe. L’isolement est relatif : cette destination n’est pas accessible aux avions gros porteurs, l’essentiel du marché aérien est contrôlé par deux petites compagnies locales et l’espace aérien est ouvert aux petits avions privés. Le luxe ne se décrète pas, il ne se planifie pas. Le tourisme de luxe, c’est l’élection d’un territoire par des élites qui s’y retrouvent pour jouir de leur fortune à l’écart du monde. ISSN: 1779-0980 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ hal-01364775 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01364775 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01364775/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01364775/file/L%27%C3%AEle%20de%20Saint-Barth%C3%A9lemy%20une%20destination%20du%20tourisme%20de%20luxe.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.6831 | Partager |
Le tourisme, un nouvel atout pour le développement aveyronnais? Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Au cours de la dernière décennie, les activités touristique ont enregistré une remarquable progression dans le département de l'Aveyron. Désormais le tourisme constitue un des grands secteurs de l'économie averyronnaise.L'évolution, de l'activité touristique aveyronnaise s'est réalisée en quatre phases successives. Tout d'abord, jusque dans les années soixante, elle demeura informelle. Le retour des émigrés s'accompagnait de flux notables au profit des sites les plus réputés tels Conques, les gorges du Tarn, les caves de Roquefort... Par la suite, le département de l'Aveyron figura rapidement parmi les précurseurs du tourisme vert. Les nombreuses initiatives locales donnèrent lieu à d'intéressantes innovations. Ce furent les "vacances insolites", associant séjour à la compagne et apprentissage d'une activité manuelle, qui débutèrent au cours de l'été 1965, dans le village de Peyrusse-le-Roc, l'initiative d'un jeune paysan passionné de sculpture. En 1968, les premières expériences de "camping à la ferme" apparaissaient dans le Ségala, soutenues par le Comité de Rénovation Rurale du Naucellois (C.A.R.R.NAU.) créé cinq ans auparavant par les habitants du canton de Naucelle... Revue du Rouergue hal-01405894 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01405894 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01405894/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01405894/file/1997%20Le%20tourisme%2C%20nouvel%20atout%20pour%20le%20d%C3%A9veloppement%20aveyronnais.pdf | Partager |