Cruise tourism in the world: Continuity and Recomposition ; Le tourisme de croisière dans le monde : permanences et recompositions Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Petit-Charles, Nathalie Theng, Sopheap Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Biodiversité, Risques Écologiques dans les Territoires Caraïbes Insulaires (BIORECA - UMR ESPECE DEV) ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Cruise tourism is a sector that is rapidly expanding (16 million passengers in 2011). Today, cruising remains an essentially American affair, dominated by North American clients whose preferred destination is the Caribbean Sea. American cruise circuits continue to extend and diversify from the Panama Canal to the edge of Alaska. Meanwhile, cruises strengthen their position on the Mediterranean and Baltic Seas and has launched in East Asia from shores of the South China Sea to major rivers. Between continuity and recomposition, the cruise industry faces several challenges such as the limits of overcapacity (more than 6,000 passengers on board), its relationship with the host territories (ports of call), and the renewal of the “cruise” products. Le tourisme de croisière est un secteur d’activité en pleine expansion (16 millions de passagers en 2011). De nos jours, la croisière reste encore une affaire essentiellement américaine, dominée par les clientèles nord-américaines, et dont le champ spatial privilégié est la mer des Caraïbes. Les circuits américains de la croisière s’étendent et se diversifient, du canal du Panama aux confins de l’Alaska. Parallèlement, la croisière conforte sa position sur les mers méditerranéenne et baltique et se déploie en Asie orientale, des rivages de la mer de Chine aux grands fleuves. Entre permanences et recompositions, l’industrie de la croisière doit relever plusieurs défis tels que les limites du gigantisme (plus de 6 000 passagers à bord), ses relations avec les territoires d’accueil (les ports d’escales), le renouvellement du produit « croisière ». ISSN: 1779-0980 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ hal-01368523 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368523 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368523/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368523/file/le-tourisme-de-croisiere-dans-le-monde-permanences-et-recompositions%20%281%29.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.5629 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Breeding to develop a purple sweetpotato for the Virgin Islands ; Multiplication pour développer un sweetpotato pourpre pour les îles vierges Auteur(s) : Zimmerman, Thoma w. Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation University of Virgin Islands, USA Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : Limited work has focused on the nutritionally beneficial purple-fleshed sweetpotato in the Caribbean. Purple-fleshed sweetpotatoes are an excellent source of bioflavonoids and antioxidants. Cultivars of purple-fleshed sweetpotato are common in Asia but seldom grown in the west. These Asian cultivars set tuberous roots along the stem length where they root. The objective of this work was to introgress the purple-fleshed characteristic into highly productive early bearing (90-105 days) lines. The purple-fleshed line 'VIP' was used in reciprocal crosses with ?Bonita?, ?Liberty?, ?Mojave? and ?Ruddy?. From hand pollination of these hexaploid plants, 179 seedlings were obtained with a skin color ranging from white to deep burgundy. After the first field trial, 60 were selected for further evaluation based on early tuberous root shape and set, weevil tolerance and soluble sugar content. Continued evaluation will reduce selection down to 20 which further scrutiny to narrow selection to the top five. Le travail limité s'est concentré sur le sweetpotato pourpre-étoffé nutritionnellement salutaire dans les Caraïbe. Les sweetpotatoes Pourpre-étoffés sont une excellente source des bioflavonoïdes et des antioxydants. Les cultivateurs du sweetpotato pourpre-étoffé sont communs en Asie mais sont rarement développés dans l'ouest. Ces cultivateurs asiatiques placent les racines tubéreuses sur la longueur de tige où ils s'enracinent. L'objectif de ce travail était aux introgress que la caractéristique pourpre-étoffée dans la première incidence fortement productive (90-105 jours). La ligne pourpre-étoffée 'VIP' a été employée dans les croix réciproques avec « Bonita », « liberté », « Mojave » et « vermeil ». De la pollinisation de main de ces usines hexaploïdes, 179 jeunes plantes ont été obtenues avec une couleur de la peau s'étendant de blanc à Bourgogne profond. Après le premier essai pratique, 60 ont été sélectionnés pour davantage d'évaluation basée sur la forme tôt et l'ensemble de racine tubéreuse, la tolérance de charançon et le contenu soluble de sucre. L'évaluation continue ramènera la sélection pour avaler à 20 qui promeuvent l'examen minutieux pour rétrécir la sélection aux cinq principaux. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16265 V16265 | Partager |
The Triassic Indosinian orogeny in East Asia - Foreword Auteur(s) : Lepvrier, C. Maluski, Henri Auteurs secondaires : Laboratoire de tectonique (LT) ; Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Cergy Pontoise - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Elsevier Masson Résumé : La tectonique récente, du Tertiaire à l'Actuel, est omniprésente dans l'Est et le Sud-Est asiatique, et s'y manifeste notamment sous la forme de décrochements crustaux de grande ampleur, comme celui du fleuve Rouge. Pour importante qu'elle soit, cette tectonique ne saurait faire oublier les événements orogéniques antérieurs auxquels elle s'est superposée et qui ont largement participé à la construction des confins orientaux de l'Asie. En tout premier lieu, il s'agit de l'événement orogénique qui s'est produit au Trias et qui a eu comme conséquence de rassembler, par collision, des blocs continentaux d'origine gondwanienne, alors séparés par des espaces océaniques dépendant de la Paléotéthys. La distribution actuelle des principaux blocs et microblocs engagés dans ce processus est illustrée sur la Fig. 1. ISSN: 1631-0713 hal-00411595 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00411595 DOI : 10.1016/j.crte.2007.12.003 | Partager |
Une richesse du Cambodge, la pêche et les poissons Auteur(s) : Petillot, Loys Résumé : Les diverses provinces de notre Empire Colonial d'Asie, qui forment l'Indo-Chine méridionale, sont comprises, au point de vue ichtyologique, dans une zone spéciale que les naturalistes dénomment « Zone Indienne ». Elle s'étend sur tout le Sud de l'Asie, depuis le Tigre jusqu'au Yang-Tsé-Kyang, ou fleuve Bleu, englobant une région maritime et fluviale exceptionnellement riche en poissons. Dans une remarquable étude : « Les poissons de la Basse Cochinchine et du Cambodge », le docteur Tirant affirme qu'on compte dans cette zone plus de 1.907 espèces marines sur 3.587 décrites dans les auteurs classiques et 625 espèces d'eau douce sur 2.269 espèces connues. Droits : 1911 Augustin Challamel, Editeur, Paris http://archimer.ifremer.fr/doc/00032/14303/11582.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00032/14303/ | Partager |
Le tourisme de croisière dans le monde : permanences et recompositions Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Petit-Charles, Nathalie Theng, Sopheap Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme de croisière est un secteur d’activité en pleine expansion (16 millions de passagers en 2011). De nos jours, la croisière reste encore une affaire essentiellement américaine, dominée par les clientèles nord-américaines, et dont le champ spatial privilégié est la mer des Caraïbes. Les circuits américains de la croisière s’étendent et se diversifient, du canal du Panama aux confins de l’Alaska. Parallèlement, la croisière conforte sa position sur les mers méditerranéenne et baltique et se déploie en Asie orientale, des rivages de la mer de Chine aux grands fleuves. Entre permanences et recompositions, l’industrie de la croisière doit relever plusieurs défis tels que les limites du gigantisme (plus de 6 000 passagers à bord), ses relations avec les territoires d’accueil (les ports d’escales), le renouvellement du produit « croisière ». Cruise tourism is a sector that is rapidly expanding (16 million passengers in 2011). Today, cruising remains an essentially American affair, dominated by North American clients whose preferred destination is the Caribbean Sea. American cruise circuits continue to extend and diversify from the Panama Canal to the edge of Alaska. Meanwhile, cruises strengthen their position on the Mediterranean and Baltic Seas and has launched in East Asia from shores of the South China Sea to major rivers. Between continuity and recomposition, the cruise industry faces several challenges such as the limits of overcapacity (more than 6,000 passengers on board), its relationship with the host territories (ports of call), and the renewal of the “cruise” products. Amérique du Nord Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5629 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5629 | Partager |
Marine crustacean farming: present status and perspectives Auteur(s) : Laubier, Annie Laubier, Lucien Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : For centuries, several species of prawns and crabs have been raised from wild-caught juveniles in coastal brackish-water fish ponds in various countries of south east Asia. The Indonesian "tambaks" are well known examples of such traditional practices. In western countries, since the turn of the century, advances of marine biology and fast increase of marine fisheries enabled the development of large-scale production and release of larval stages of American and European lobsters in a fruitless attempt to restock natural populations. After the Second World War, the increasing demand for crustaceans in United States and Japan was satisfied by opening new prawn fisheries all over the world. A major breakthrough was achieved with the development of hatchery technologies for the penaeid prawn Penaeus japonicus (Hudinaga, 1942 in Japan) and the caridean prawn Macrobrachium rosenbergii (Ling, 1969 in Malaysia), which occurred during the first decades of the second half of this century. Together with the increasing market demand in developed countries for sea food, this led to a considerable interest of both public agencies and private investors in marine shrimp and prawn culture. In western countries, a large number of pioneering commercial ventures, often based on assumptions not scientifically founded, failed. Nevertheless, the aquaculture production of prawns mainly based on wild-caught juveniles increased in South-East Asia and Central America during the 1980s. This overall positive trend should not hide important failures which occurred at a local scale, such as the Taiwanese crisis of 1988 due principally to environmental degradation, resulting in severe disease problems and a near collapse of the farming activity. Following the early period of hatchery technology development, the major scientific achievements were related to food requirements and formulation of compound diets for larvae, juveniles and adults and to a better knowledge of diseases caused by bacteria and several viruses which have been identified from hatcheries and intensive farming ponds. Additional new technological advances have emerged from recent research in the fields of physiology (endocrinology) and genetics. By far, the major part of the world production of marine crustaceans relies on penaeid prawns and, to a lesser extent, on Macrobrachium species. However, some other species of marine crustaceans have potential for aquaculture. The economic aspects of marine crustacean aquaculture should be considered together with those of the fishing industry: market prices are rather similar, depending on the quality of the product. The balance between market demand and production is an important constraint which, in turn, establishes the success of prawn farming. Since the early 1980s, crustacean aquaculture has increased tremendously in both Asia and America: the world production for 1991 approximated 700,000 tons, with more than 600,000 tons from penaeid prawn culture. Pendant des siècles, quelques espèces de crevettes et de crabes ont été élevées à partir d'individus juvéniles capturés dans le milieu naturel, dans des bassins à poissons d'eau saumâtre de différents pays d'Asie du Sud-Est. Les « tambaks » indonésiens sont des exemples bien connus de ces pratiques traditionnelles. Dans les pays occidentaux, depuis le début du siècle, les progrès réalisés en biologie marine et la croissance rapide des pêches maritimes ont permis le développement de la production à grande échelle de stades larvaires des homards européen et américain, dans une vaine tentative de reconstitution des stocks naturels. Après la Seconde Guerre mondiale, la demande croissante des Etats-Unis et du Japon a été satisfaite par l'ouverture de nouvelles pêcheries de crevettes dans l'océan mondial. Un progrès décisif a été réalisé avec la mise au point des techniques d'écloserie pour la crevette Pénaeidé Penaeus juponicus (Hudinaga, 1942 au Japon) et la crevette Caridé Macrobrachium rosenbergii (Ling, 1969 en Malaisie), qui sont apparues au cours des premières décennies de la seconde moitié de ce siècle. Parallèlement à la demande croissante du marché des pays développés pour les produits de la mer, ce résultat s'est traduit par un intérêt considérable porté à l'élevage des crevettes marines de la part des institutions de recherche et des investisseurs. Dans les pays occidentaux, un grand nombre de tentatives d'élevage commerciales, fondées sur des considérations non scientifiquement établies, ont échoué. Néanmoins, la production aquacole de crevettes reposant sur la capture d'animaux juvéniles dans la nature, s'est développée en Asie du Sud-Est et en Amérique Centrale au cours des années 1980. Cette tendance globalement positive ne doit pas dissimuler les faillites importantes qui se sont produites à l'échelle locale, comme la crise des élevages de Taiwan en 1988, causée principalement par une dégradation de l'environnement, entraînant l'apparition de problèmes pathologiques sévères et une disparition presque totale de l'activité d'élevage. Après la période pionnière du développement de la technologie d'écloserie, les principaux acquis scientifiques concernent les besoins alimentaires et la formulation d'aliments composés pour les larves, les jeunes et les adultes, et une meilleure connaissance des maladies bactériennes et virales qui interviennent dans les écloseries et les fermes d'élevage intensif. De nouveaux progrès techniques complémentaires ont vu le jour à la suite de recherches dans les domaines de la physiologie (endocrinologie) et de la génétique. De loin, la majeure partie de la production mondiale de Crustacés marins repose sur les crevettes Pénaeidés et, dans une moindre mesure, sur des espèces de Macrobrachium. Cependant, quelques autres espèces de Crustacés marins intéressent potentiellement l'aquaculture. Les aspects économiques de l'aquaculture de crustacés marins doivent être considérés avec ceux de l'industrie des pêches maritimes : les prix du marché sont à peu près les mêmes, et dépendent de la qualité du produit. Le rapport entre la demande du marché et la production est une contrainte importante qui à son tour, détermine les conditions du succès de l'élevage de crevettes. Depuis le début des années 1980, l'aquaculture de crustacés a augmenté considérablement en Asie et en Amérique : la production mondiale pour 1991 avoisine 700 000 tonnes, avec plus de 600 000 tonnes provenant des élevages de crevettes Pénaeidés. Aquatic Living Resources (0990-7440) (EDP Sciences), 1993-10 , Vol. 6 , N. 4 , P. 319-329 Droits : IFREMER-Gauthier-Villars, 1993 http://archimer.ifremer.fr/doc/00190/30119/28587.pdf DOI:10.1051/alr:1993033 http://archimer.ifremer.fr/doc/00190/30119/ | Partager Voir aussi Crustacés crevettes crabes homards aquaculture exploitation Penaeidae Crustaceans shrimps prawns Télécharger |
Cruise Tourism in the World: Continuity and Recomposition ; Le tourisme de croisière dans le monde : permanences et recompositions Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Petit-Charles, Nathalie Theng, Sopheap Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Biodiversité, Risques Écologiques dans les Territoires Caraïbes Insulaires (BIORECA - UMR ESPECE DEV) ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Cruise tourism is a sector that is rapidly expanding (16 million passengers in 2011). Today, cruising remains an essentially American affair, dominated by North American clients whose preferred destination is the Caribbean Sea. American cruise circuits continue to extend and diversify from the Panama Canal to the edge of Alaska. Meanwhile, cruises strengthen their position on the Mediterranean and Baltic Seas and has launched in East Asia from shores of the South China Sea to major rivers. Between continuity and recomposition, the cruise industry faces several challenges such as the limits of overcapacity (more than 6,000 passengers on board), its relationship with the host territories (ports of call), and the renewal of the “cruise” products. Le tourisme de croisière est un secteur d’activité en pleine expansion (16 millions de passagers en 2011). De nos jours, la croisière reste encore une affaire essentiellement américaine, dominée par les clientèles nord-américaines, et dont le champ spatial privilégié est la mer des Caraïbes. Les circuits américains de la croisière s’étendent et se diversifient, du canal du Panama aux confins de l’Alaska. Parallèlement, la croisière conforte sa position sur les mers méditerranéenne et baltique et se déploie en Asie orientale, des rivages de la mer de Chine aux grands fleuves. Entre permanences et recompositions, l’industrie de la croisière doit relever plusieurs défis tels que les limites du gigantisme (plus de 6 000 passagers à bord), ses relations avec les territoires d’accueil (les ports d’escales), le renouvellement du produit « croisière ». ISSN: 1779-0980 hal-01624751 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01624751 DOI : 10.4000/etudescaribeennes.5629 | Partager |
Rapport de synthèse sur le 7ème congrès international sur les récifs artificiels et les habitats marins. San Remo, Italie, 7-11/10 1999 Auteur(s) : Lacroix, Denis Résumé : Cette septième conférence internationale sur les récifs artificiels et les habitats marins a rassemblé 332 participants de 22 pays du mercredi 6 au lundi 11 octobre 1999, à San Remo, ville de la Riviera italienne proche de la frontière française. La décision de tenir ce congrès en Italie a été prise lors du précédent congrès, à Tokyo, en 1996. En effet, les conférences sur ce sujet ont lieu tous les trois ou quatre ans, ce qui explique l'importance des délégations étrangères non européennes. En effet si les participants italiens étaient logiquement les plus nombreux, plusieurs pays d'Amérique et d'Asie ont envoyé des délégations importantes, notamment, par ordre décroissant, les Etats-Unis (plus de 30 personnes), le Japon (une quinzaine), le Brésil (6 personnes), le Canada. Du côté européen, hors l'Italie, les pays les mieux représentés étaient l'Espagne (10), la Grande Bretagne, la Norvège et le Portugal. La France comptait 3 participants. Quatre pays totalisent les 2/3 des présentations scientifiques: l'Italie, le Japon, l'Espagne et les Etats-Unis. Mais au total, 19 pays présentent des papiers sur les 22 enregistrés.
Le programme du congrès était réparti en 6 thèmes:
- Fonction et écologie des récifs
- Conception et planification
- Substrats artificiels
- Des plates-formes pétrolières aux récifs artificiels
- Aquaculture, dispositifs concentrateurs de poissons (Dep) et pêches
- Suivi, restauration de milieux et évaluation
En fait, en dehors de la session sur le recyclage des plates formes pétrolières en récifs artificiels, de nombreuses présentations touchaient à plusieurs thèmes à la fois. Pour en simplifier la synthèse, les thèmes ont été regroupés en trois grands domaine de réflexion et d'étude:
1. Ecologie récifale
2.Conception: matériaux, structures, disposition
3. Aménagement: relations avec la pêche, l'aquaculture et le tourisme Droits : 1999 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00142/25307/23379.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00142/25307/ | Partager |
West Timor: a key for the eastern Indonesian geodynamic evolution Auteur(s) : Villeneuve, Michel Bellon, Hervé Martini, Rossana Harsolumakso, Agus Cornee, Jean-Jacques Auteurs secondaires : Centre de sédimentologie-paléontologie ; Université de Provence - Aix-Marseille 1 - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Domaines Océaniques (LDO) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Institut d'écologie et environnement - Observatoire des Sciences de l'Univers - Université de Brest (UBO) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) Department of Geology and Palaeontology - UNIGE ; Université de Genève (UNIGE) Institute Technology Bandung ; Institut Teknologi Bandung (ITB) Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Timor Island was at time considered as an example of "accretionary prism" linked to the collision between the Australian block and the Banda arc. However, its geological evolution is more complex. Five main superimposed structural units are distinguished in West Timor. The today structure is the result of three main tectonic events that occurred during the Late Oligocene, Late Early Pliocene and Late Pliocene-Early Pleistocene times, respectively. Our field investigations in the 1990 to 2000 decade completed with geochemical analyses and K-Ar datings (Jurassic and Miocene ages) of magmatism allow to precise the geodynamic evolution of Timor that can be summarized as follows: a first block was detached from Gondwana (unit 2) and drifted to the Asiatic margin until the Late Oligocene when it collided with the Asiatic active margin (unit 3). Then, the new block formed by both 2 and 3 units drifted to the south during the Miocene and the Early Pliocene until it collided with the Australian margin (ASM), by the Late Early Pliocene. Then, the Australian and Timor blocks moved together towards the North-North East during the Late Pliocene until they collided with the Banda fore-arc (unit 4). Later on (Pleistocene), Timor island was capped by the "autochthon" (unit 5) and then on (Quaternary?) by the Banda volcanic arc northward thrusted over the South Banda basin. Taking in consideration its close relationships with both the Australian plate and the Eurasian one. Timor may be considered as a key area for building this geodynamical scenario of Indonesia. Bulletin Société Géologique de France insu-00933548 https://hal-insu.archives-ouvertes.fr/insu-00933548 DOI : 10.2113/gssgfbull.184.6.569 | Partager |
La pollinisation des Aracées Auteur(s) : Chartier, Marion Maia, Artur Gibernau, Marc Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Les Aracées forment une famille de plantes dont on connaît actuellement quelque 150 genres et 3300 espèces réparties sur toute la surface du globe, principalement dans les zones tropicales et équatoriales de l'Asie et de l'Amérique du Sud. Au-delà d'une immense diversité de formes, de modes de vies et d'habitats, les Aracées ont en commun - à quelques exceptions près - d'être entomophiles. Pour attirer et retenir les insectes qui les pollinisent, elles ont développé des inflorescences très particulières. Insectes hal-01032101 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032101 | Partager |
Diagnostic Study for the DIPECHO Action Plan for Central America and the Caribbean ; Diagnóstico previo al Plan de Acción para América Central y El Caribe ; Diagnostic préalable aux plans d'action DIPECHO en Amérique Centrale et dans les Caraïbes Auteur(s) : D'Ercole, Robert Lesales, Thierry Pigeon, Patrick Misson, Claudine Napias, Jean-Claude Giri, Jacques Orlyk, Sylvie Auteurs secondaires : Université Savoie Mont Blanc (USMB [Université de Savoie] [Université de Chambéry]) Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Centre de Recherche sur l’Épidémiologie des Désastres - CRED CIFEG ECHO CIFEG (Centre International pour la Formation et les Echanges Géologiques) Programme ECHO de prévention d'atténuation et de préparation aux catastrophes Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : In 1996 the European Commission Humanitarian Office (ECHO) launched a regional approach for disaster preparedness, focusing in its first phase on Central America, Caribbean and Southeast Asia (including Bangladesh). The first step in this process was the preparation of a «diagnostic study» that involved a situation review of the countries in these regions with regard to their vulnerabilities, disaster preparedness capacities and national plans or policies for disaster management.The Centre for Research on the Epidemiology of Disasters of the Université Catholique de Louvain (UCL) served as ECHO’s principal technical support with the collaboration of other institutions in Europe and the regions.The present «diagnostic report», covering Central America and the Caribbean, has been carried out by the Centre International pour la Formation et les Echanges en Géosciences (CIFEG) under the supervision of Professor Robert D’Ercole (Université de Savoie, Chambéry).Mr. Thierry Lesales (Université des Antilles et de la Guyane) participated closely in the drafting of this report and was actively involved in the field missions with Mr D’Ercole where they met and interviewed numerous national officials, non-governmental organisations and regional and international bodies. Further assistance was provided by Claudine Misson (CRED) for the interviews and information collected in the Dominican Republic. The report also draws from an earlier mission undertaken by Dr. Philippe Masure (BRGM, France), Christian Bugnion (CRED) and Alexandra Angulo (CRED) who undertook some of the preparatory work for the diagnostic study.This report presents an analysis of the disaster preparedness situation in Central America and the Caribbean and provides some preliminary recommendations regarding priorities and future programme direction. As such it remains primarily a descriptive study. It is expected to form the basis for the formulation of the ECHO Disaster Preparedness Action Plan. En 1996, la Oficina Humanitaria de la Comunidad Europea (ECHO) lanzó la iniciativa de un enfoque regional en materia de preparación a los desastres, concentrándose inicialmente en las regiones de América Central, Caribe y Asia del Sureste (incluyendo a Bangladesh). La primera fase de este proceso fue la preparación de un « diagnóstico» que implicaba un examen de la situación de los países de cada una de estas regiones en relación a la vulnerabilidad, la capacidad de preparación a los desastres y las políticas y planes nacionales en materia de gestión de desastres.El Centre for Research on the Epidemiology of Disasters (CRED), de la Université Catholique de Louvain (UCL), ha sido el principal apoyo técnico de ECHO para esta iniciativa, con la colaboración y asistencia de otras instituciones en Europa y en las regiones arriba mencionadasEl presente informe que cubre América Central y el Caribe, fue realizado por el International Centre for Training and Exchanges in Geosciences (CIFEG), bajo la dirección del Profesor Robert D'Ercole (Université de Savoie).Thierry Lesales (Université des Antilles et de la Guyane) participó de cerca a la realización de este documento y estuvo activamente implicado junto al Profesor D'Ercole en las misiones que se realizaron en varios países. En el curso de estas misiones, se entrevistaron con numerosos representantes de gobiernos nacionales, de ONGs y de organizaciones regionales e internacionales Se contó igualmente con la asistencia de Claudine Misson (CRED), quien realizó la misión en República Dominicana. El informe se basa igualmente en una misión anterior llevada a cabo por Philippe Masure (BRGM, France), Alexandra Angulo (CRED) y Christian Bugnion (CRED), la cual realizó parte del trabajo preparatorio para el diagnóstico.El informe presenta un análisis de la situación en América Central y el Caribe y provee recomendaciones preliminares para las prioridades y dirección del futuro programa. En el marco de la segunda fase, está destinado a servir de base para la formulación del Plan de Acción de Preparación a los Desastres de ECHO. Depuis 1994, ECHO (Office Humanitaire de la Commission Européenne, devenu le service de la Commission européenne à l’aide humanitaire et à la protection civile) a financé, à l'échelle mondiale, de nombreuses opérations pour la prévention et la préparation aux catastrophes (catastrophes naturelles principalement) Ces financements ont répondu aux demandes d'ONG et d'organisations internationales qui ont-elles-mêmes mis en oeuvre les projets correspondants. Les évaluations de ces opérations ont donné des appréciations positives. Cependant, ECHO souhaite s'impliquer davantage dans la prévention et la préparation aux catastrophes et mieux cibler ses actions pour une plus grande cohérence d'ensemble.Au cours de la réunion du 16 juillet 1996, le Comité d'Aide Humanitaire a approuvé la nouvelle approche régionale proposée par ECHO pour son programme de prévention, d'atténuation et de préparation aux catastrophes, le DIPECHO (Dlsaster Preparedness ECHO), pour la période 1996—1998. Ce programme doit s'appliquer dans un cadre régional en concentrant d'abord ses financements sur des plans d'action dans les Caraïbes, en Amérique Centrale, en Asie du Sud-Est et au Bangladesh. Par ailleurs, au lieu de répondre exclusivement aux demandes de financements spécifiques d'ONG, d'organisations internationales et de gouvernements, ECHO souhaite préparer des plans d'action et déterminer les partenaires les plus appropriés pour une mise en oeuvre dirigée par ECHO même. En outre, le DIPECHO a pour objet de rendre plus efficace l'action de l'ensemble de l'Union Européenne, par une étroite coordination de son action avec celles de la Commission et des Etats Membres. Il est enfin prévu de faire précéder la préparation des plans d'action par une phase de diagnostic au cours de laquelle seront identifiés, pour chaque région, les risques, les structures et politiques de prévention existantes aux niveaux communautaire, national et régional, ainsi que les appuis extérieurs en cours et à venir. L'objectif est non seulement de déterminer les lacunes, mais également d'évaluer la cohérence et l'efficacité des systèmes de réponse dans leur ensemble......Dans ce contexte, une première mission exploratoire a été réalisée du 30 septembre au 12 octobre 1996 dans les Caraïbes et l'Amérique Centrale (quatre pays visités) et a débouché sur un premier rapport (A. Angulo, Ch. Bugnion, Ph. Masure, "Rapport de mission exploratoire dans les Caraïbes ct en Amérique Centrale pour DIPECHO").Ce rapport apporte de nombreuses informations et en particulier:(1) il définit le cadre conceptuel, insistant, à juste titre, sur le fait que la prévention et la préparation doivent être distinguées de l'aide d'urgence et qu'elles font partie d'un processus continu au même titre que le développement ;(2) il présente les principales organisations régionales et internationales, et leurs activités dans le domaine de la prévention et de la préparation;(3) il met en évidence les grands types de besoins et fournit les premières orientations pour le programme DIPECHO......Le présent rapport, constituant le diagnostic proprement dit, fait suite à une deuxième série de missions effectuées dans la même région. Il vise à compléter les apports de la mission exploratoire, notamment par:(a) une analyse des catastrophes et de leurs conséquences:(b) une évaluation comparée des risques dans la région;(c) une analyse détaillée des réalisations et des besoins en matière de réduction des risques et des conséquences des catastrophes naturelles ;(d) un examen des conditions actuelles pour un programme DIPECHO cohérent, réalisable et efficace, avec, en particulier, la prise en compte de l’organisation actuelle de la prévention et de la préparation dans la région et un état des appuis extérieurs ;- des propositions de lignes d'actions prioritaires pour le DIPECHO......Le diagnostic s'est appuyé sur une importante documentation : travaux scientifiques, études et rapports recueillis auprès du CRED-Université Catholique de Louvain, du CIFEG, du DHA, de l’IDNDR, de divers organismes sur le terrain (notamment le centre de documentation de San José au Costa Rica), et d'universités européennes (Université de Savoie. Chambéry, Université de Lausanne). Mais ce sont avant tout les nombreux entretiens menés lors des missions (près de 200) qui ont donné corps au diagnostic.Treize pays Ont été visités entre le 22/01 et le 07/03/1997 :- République Dominicaine (C Misson);- Costa Rica, Guatemala, Nicaragua et Cuba (R. D'Ercole) ;- Antigua, Barbade, Haïti, Jamaïque, Ste-Lucie, St-Maarten, St-Vincent et le Guyana (Th. Lesales).Leur choix a été déterminé en concertation avec ECHO, le CRED-UCL et le CIFEG. Ils ne recouvrent pas l'ensemble des pays qu'il aurait été théoriquement possible de visiter. Cependant, le choix de pays-clés, les contacts établis avec de nombreux organismes de portée régionale et la documentation consultée, ont permis de bâtir un diagnostic d'ensemble......L'étude comporte trois parties.La 1e partie constitue une analyse des catastrophes en termes de bilan et de risque. Il s'agit, à l'aide de cartes, notamment, de montrer les effets des catastrophes naturelles en Amérique Centrale et dans les Caraïbes, de présenter la répartition et la fréquence des aléas naturels et de procéder à une analyse de critères de vulnérabilité. L'objectif est, enfin, de déterminer des niveaux de risque, à l'échelle de la région, compte tenu des dangers naturels et des critères de vulnérabilité.La 2° partie est l'étude des actions entreprises dans la région, ces dernières années, afin de réduire les risques et les conséquences des catastrophes. Cette étude permet de dégager des lacunes et des besoins. Les différentes composantes entrant dans le processus de réduction des catastrophes sont retenues : recherche scientifique et technique, prévention stricto sensu, préparation, information / formation. L'accent est également placé sur les modes actuels d'application des politiques de réduction des risques : de l'approche sectorielle à l'approche intégrée.La 3e partie traite des conditions actuelles pour la mise en oeuvre d'un programme DIPECHO cohérent et efficace. Quatre aspects fondamentaux sont analysés: les particularités régionales et nationales (l'hétérogénéité et ses conséquences); les faiblesses et qualités institutionnelles aux différents échelons géographiques: les caractéristiques des organismes susceptibles de contribuer à la mise en oeuvre du DIPECHO; le rôle actuel et en perspective de la Communauté Européenne et des Etats Membres.Chaque partie comporte une conclusion partielle La conclusion générale reprend les idées force des conclusions intermédiaires ct débouche sur des lignes d'actions prioritaires recommandées pour le DIPECHO......L'étude confiée au CIFEG par le CRED-UCL et ECHO a été coordonnée par Robert D'Ercole (Département de Géographie, Université de Savoie, Chambéry, France). Elle a bénéficié de la collaboration de Thierry Lesales (Département de Géographie, Université des Antilles et de la Guyane, Martinique, France) et de Patrick Pigeon (Département de Géographie, Université de Savoie, Chambéry, France). Ont également contribué à la réalisation de celle étude: Claudine Misson (CRED-UCL, Belgique), Jean-Claude Napias (CIFEG, directeur), Jacques Giri (CIFEG, président), Sylvie Orlyk (CIFEG, secrétariat). https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01196496 hal-01196496 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01196496 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01196496/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01196496/file/D%27Ercole%20et%20al%201997%20Diagnostic%20DIPECHO%20Caraibes%20compressed.pdf | Partager |
Characterization of polymorphic microsatellite markers for Microcyclus ulei, causal agent of South American leaf blight of rubber trees Auteur(s) : Le Guen, Vincent Rodier-Goud, Marguerite Troispoux, Valérie Xiong, Tou Brottier, Philippe Billot, Claire Seguin, Maria-Susana Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) UMR CNRS UPS 5546 ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Wiley-Blackwell Résumé : South American leaf blight caused by the ascomycete Microcyclus ulei is the most harmful disease of the rubber tree in Latin America and a potential threat to Asiatic and African natural rubber production. Until now, the variability of this fungus was assessed through observation of pathogenicity of isolates on a range of rubber tree clones with known resistance reactions. The present study describes the process used to design 11 microsatellite markers and evaluates their usefulness in detecting genetic polymorphism. Nine of these markers were polymorphic among six isolates from Brazil (with two to three alleles per locus) and five markers were polymorphic among four isolates from French Guiana (with two to four alleles per locus). ISSN: 1471-8278 hal-01032087 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032087 DOI : 10.1111/j.1471-8286.2004.00589.x | Partager |
Evaluation du risque d'introduction d'espèces indésirables par l'intermédiaire des eaux de ballast des navires - Deuxième partie Auteur(s) : Masson, Daniel Courtois, Olivier Masson, Nadine Guesdon, Stephane Rocher, Gregory Margat, Sylvie Résumé : L'activité de transport maritime dans les eaux côtières et les ports français nécessite que les navires ballastent ou déballastent pour décharger ou prendre du frêt.
L'eau de mer (ou d'estuaire) rejetée à cette occasion a souvent été prise aux escales précédentes dans d'autres parties du monde et peut contenir des organismes vivants néfastes pour la faune, la flore, ou l'activité économique des régions côtières françaises. Il en est de même des eaux françaises prises comme ballast. Certaines espèces peuvent proliférer dans un nouveau milieu où les facteurs de leur régulation n'existent plus et devenir envahissantes (jacinthes d'eau en Floride ou moules zébrées dans les Grands Lacs).
Les plus néfastes sont les bactéries et le phytoplancton toxique. L'épidémie de choléra qui a sévi sur les côtes Sud Américaines en 1992, peut être importée d'Asie du Sud Est par eaux de ballast, est à l'origine de contamination de coquillages sur les côtes du golfe du Mexique (Louisiane, Alabama). Sur dix neuf navires échantillonnés dans les ports américains (et venant d'Amérique du Sud) cinq portaient des eaux de ballast hébergeant Vibrio cholerae (variétés 01 et 0139) agents de l'épidémie, lesquels auraient également été retrouvés dans les coquillages de la même zone.
L'économie des régions côtières françaises, très peuplées, est étroitement dépendante d'un milieu marin équilibré et non pollué. La pêche côtière l'aquaculture et même le tourisme nécessitent des écosystèmes marins en bonne santé. A l'instar de ce qui est réalisé dans les pays avancés, il était nécessaire d'évaluer les risques liés à l'activité de déballastage des navires.
Après une première évaluation des provenances d'eau sur un port charentais (D. FOUCHE, D. MASSON 1999) une campagne de prélèvements sur des navires de transport faisant escale dans les principaux ports français a été commandée par le Ministère de l'Equipement, (Direction Technique de la Mer des Port et du Littoral), ainsi que les Ports Autonomes.
Les résultats devaient permettre à la France, d'apprécier la réalité de la menace et de participer au règlement international de ce problème (législation solutions, techniques, etc ... ). C'est à notre connaissance la seule étude en cours en France sur le sujet. Droits : 2000 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00191/30228/28642.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00191/30228/ | Partager |
Le tourisme international dans le monde : logiques des flux et confins de la touristicité Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Saffache, Pascal Tatar, Corina Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université d'Oradea Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience The history of international tourism of the last fifty years can be divided into three stages: 1 / decades from 1950 to 1980, characterized by a progressive democratization of tourism supported by an unparalleled economic growth, 2 / the last decade of the twentieth century, euphoria of a tourist who sees the borders open. The end of a bipolar world announcement many hopes naive. The scope of territories open to tourism continues to widen. 3 / The end of the century announces the age of maturity of tourism. After the euphoria, illusions and disillusions of a space tourist world without borders, facts, often dramatic raised awareness tourists to the complexity of a world where wars have never ceased. The global space tourism is articulated around three regional basins: more than 75% of international tourist flows, driven by the rich European cities, North American and Asian, are confined to their regional area of origin. The distribution of tourist flows draws an organization into three distinct basins: in order of importance, 1 / Euro-Mediterranean basin, focusing on the Mediterranean Sea, 2 / Basin East Asia-Pacific, around the shores of the Sea of China, 3 / basin North America-Caribbean, organized around the "American Mediterranean." Space discontinuities increase between peripheries unstable, extensions selective and margins forgotten or excluded. The climate of insecurity that affect certain touristic territories aimed at weakening the outskirts most sensitive and oblige the international space tourist to retract. L’histoire du tourisme international des cinquante dernières années peut être décomposée en trois temps : 1/ les décennies de 1950 à 1980, caractérisées par une démocratisation progressive du tourisme soutenue par une croissance économique inégalée ; 2/ la dernière décennie du vingtième siècle, celle d’une euphorie touristique qui voit les frontières s’ouvrir. La fin d’un monde bipolaire annonce bien des espoirs naïfs. Le champ des territoires ouverts au tourisme ne cesse de s’élargir. 3/ La fin du siècle annonce l’âge de maturité du tourisme. Après l’euphorie, les illusions et les désillusions d’un espace touristique mondial sans frontières, les faits, souvent dramatiques ont fait prendre conscience aux touristes la complexité d’un monde où les guerres n’ont jamais cessé. L’espace touristique mondial est articulé autour de trois bassins régionaux : plus de 75 % des flux touristiques internationaux, impulsés par les riches métropoles européennes, nord-américaines et asiatiques, se cantonnent à dans leur espace régional d’origine. La distribution des flux touristiques dessine une organisation en trois bassins distincts : par ordre d’importance, 1/ le bassin euro-méditerranéen, centré sur la Mer méditerranée, 2/ le bassin Asie orientale-Pacifique, autour des rivages de la mer de Chine, 3/ le bassin Amérique du Nord — Caraïbes, organisé autour de la « Méditerranée américaine ». Les discontinuités s’affirment entre des périphéries mal stabilisées, des prolongements très sélectifs, des marges oubliées ou exclues. Les climats d’insécurité qui touchent certains territoires touristiques visent à fragiliser des périphéries plus sensibles et contraignent l’espace touristique international à se rétracter. ISSN: 1779-0980 hal-01624746 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01624746 DOI : 10.4000/etudescaribeennes.882 | Partager |
Implication of phylogenetic systematics of rodent-borne hantaviruses allows understanding of their distribution Auteur(s) : Herbreteau, Vincent Gonzalez, Jean-Paul Hugot, Jean-Pierre Auteurs secondaires : Espace pour le Développement (ESPACE-DEV) ; Université Montpellier 2 - Sciences et Techniques (UM2) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut de recherche pour le développement [IRD] - Université de la Réunion Conditions et territoires d'émergence des maladies : dynamiques spatio-temporelles de l'émergence, évolution, diffusion/réduction des maladies, résistance et prémunition des hôtes (CTEM) ; Institut de recherche pour le développement [IRD] Histoire naturelle de l’Homme préhistorique (HNHP) ; Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) - CNRS - Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Hantaviruses' distribution is reassessed after performing a cladistic analysis on 93 strains isolated from rodents, and one used as out-group: Thottapalayam isolated from a shrew. While most hantaviruses found in wild animals were collected in northern Asia, Europe, North America, and South America, only Thottapalayam and Thailand were found in South and Southeastern Asia. Thottapalayam is highly divergent from the other known hantaviruses and may represent the emerging tip of a different lineage. Serological surveys carried out to detect evidence of Hantavirus in human populations revealed positive samples not only in West and Central Africa but also in Thailand, with a first case recently confirmed. This suggests that Hantaan-related viruses may infect humans out of their well-documented range. Thus, if rodents are probably the primary reservoir, other mammals may be involved in the cycle of hantaviruses. Additional work is needed out of the traditional areas where hantaviruses have been recorded. New viruses, different hosts, and different human syndromes may be discovered in the future mainly in Southeastern Asia and in Africa where Muridae rodents are present and highly diversified. Annals New York Academy of Sciences ird-00714427 http://hal.ird.fr/ird-00714427 http://hal.ird.fr/ird-00714427/document DOI : 10.1196/annals.1373.004 IRD : fdi:010045640 | Partager |
Aux origines du mouvement syndical guadeloupéen (1889-1912) Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Nous publions ici le texte d'une communication faite par Jean-Pierre Sainton, historien, le 16 janvier 1993, dans le cadre d'un séminaire organisé par l'UGTG (Union Générale des Travailleurs de la Guadeloupe) sur le thème « Histoire du mouvement ouvrier et du syndicalisme en Guadeloupe ». Le mouvement syndical en Guadeloupe n'apparaît qu'à la fin du 19ème siècle dans le cadre d'une société libérée des rapports sociaux esclavagistes qui avaient caractérisé la formation sociale guadeloupéenne deux siècles durant. Pourtant ce mouvement syndical va très rapidement, en l'espace d'une dizaine d'années, couvrir le pays noir, ouvrier et prolétarien, (pour reprendre l'expression de Légitimus) d'organisations collectives du monde du travail, un développement somme toute en phase avec le mouvement mondial de structuration d'organisations ouvrières, qui en Europe, en Amérique et dans le reste du monde verront l'éclosion du syndicalisme ouvrier. De ce point de vue le mouvement syndical de Guadeloupe était loin d'être en retard. Il sera même pour une colonie essentiellement agricole, particulièrement précoce et dynamique si l'on le compare à nombre de pays apparemment plus évolués, où les rapports capitalistes et les luttes ouvrières s'inscrivaient depuis un certain temps déjà dans la réalité sociale. Là, n'est pas le seul caractère original du mouvement syndical de la Guadeloupe. Cette précocité et ce dynamisme s'expliquent pour une grande part par la forte volonté associative des descendants d'esclaves, à une génération près, qui dans le cadre de la société post-esclavagiste chercheront et trouveront des formes spécifiques d'organisation pour, à la fois, mieux résister à la misère et par-achever le mouvement d'émancipation entamé en 1848 par l'abolition de l'esclavage. 141 Aux sources du mouvement syndical Trois facteurs nous semblent conditionner et expliquer [apparition et les caractères propres du mouvement syndical en Guadeloupe ; C ' est d ' une part l'impératif besoin d ' organisation de la niasse (les travailleurs, plus exactement des « petits » dans le cadre d'une société achevant sa mutation économique et sociale. C'est aussi la vivacité et la persistance des traditions des confréries nègres, héritées de la période esclavagiste comme source d'inspiration culturelle et seule expérience concrète de formes tolérées de regroupement collectif. C'est enfin, de façon plus précise, la loi de 1884 rendant possible et légale l'apparition des syndicats et l'influence concomitante du mouvement associatif venu d'Europe. Considérons de façon plus détaillée, ces trois facteurs. Les années 1860 vont marquer le tournant technologique de l'économie sucrière ; l'échec des tentatives de modernisation de l'habitation-sucrerie a favorisé l'accélération du mouvement de centralisation de la production sucrière et la constitution d'usines centrales. Ce mouvement de concentration est favorisé par la baisse des prix du sucre à partir de 1873, conséquence de la surproduction sur le marché en Europe et sur le marché français. Malgré l'ouverture du marché américain aux sucres bruts guadeloupéens qui prolonge de quelques années la survie du système de l'habitation, ce système traditionnel asphyxié financièrement, incapable de se moderniser et d'être concurrentiel en maintenant ses cadres traditionnels, ne survit pas à la grande crise sucrière de surproduction qui commence en 1884. Dès 1895, on note que le sucre brut d'habitation n'est plus côté sur la place de Pointe à Pitre. Le sucre brut d'habitation traditionnelle ne sera plus guère produit qu'à Marie-Galante. En Guadeloupe et en Grande-Terre, les dernières habitations-sucreries qui avaient résisté au premier mouvement de concentration foncière de la période post-esclavagiste finissent par être absorbées à leur tour ou se transforment en distilleries. La mort de l'habitation-sucrerie, coeur, symbole et raison d'être du système signifiait par là-même, dès cette époque, la mort du système colonial d'exploitation tel qu'il avait fonctionné deux siècles durant. Dès cette époque également, on peut noter que le colonialisme français, occupé à la conquête coloniale et à la mise en valeur de vastes espaces qu'il s'octroie en Afrique en Asie, ne semble plus être en mesure de proposer une politique coloniale de substitution suivie et cohérente pour une colonie par ailleurs largement intégrée à son propre système politique. Le nouveau paysage économique de la fin du 19"' e siècle se st r ucture donc en quatre espaces différenciés ; 142 L Etudes guadeloupéennes Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01613970 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970/file/Aux%20origines%20du%20mouvement%20syndical%20guadeloup%C3%A9en%20%281889-1912%29.pdf | Partager |
Independent recruitment of saprotrophic fungi as mycorrhizal partners by tropical achlorophyllous orchids Auteur(s) : Martos, Florent Dulormne, Maguy Pailler, Thierry Bonfante, Paola Faccio, Antonella Fournel, Jacques Dubois, Marie-Pierre Selosse, Marc-Andre Auteurs secondaires : UMR Peuplements végétaux et bioagresseurs en milieu tropical (UMR PVBMT - Université de La Réunion) ; Université de la Réunion (UR) Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD [France-Sud]) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Institut national de la recherche agronomique [Montpellier] (INRA Montpellier) - École pratique des hautes études (EPHE) - Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro) - Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UM3) - Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro) Dynamique des écosystèmes Caraïbe et biologie des espèces associées (DYNECAR EA 926) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Wiley Résumé : International audience Mycoheterotrophic orchids have adapted to shaded forest understory by shifting to achlorophylly and receiving carbon from their mycorrhizal fungi. In temperate forests, they associate in a highly specific way with fungi forming ectomycorrhizas on nearby trees, and exploiting tree photosynthates. However, many rainforests lack ectomycorrhizal fungi, and there is evidence that some tropical Asiatic species associate with saprotrophic fungi. To investigate this in different geographic and phylogenetic contexts, we identified the mycorrhizal fungi supporting two tropical mycoheterotrophic orchids from Mascarene (Indian Ocean) and Caribbean islands. We tested their possible carbon sources by measuring natural nitrogen (15N) and carbon (13C) abundances. Saprotrophic basidiomycetes were found: Gastrodia similis associates with a wood-decaying Resinicium (Hymenochaetales); Wullschlaegelia aphylla associates with both litter-decaying Gymnopus and Mycena species, whose rhizomorphs link orchid roots to leaf litter. The 15N and 13C abundances make plausible food chains from dead wood to G. similis and from dead leaves to W. aphylla. We propose that temperature and moisture in rainforests, but not in most temperate forests, may favour sufficient saprotrophic activity to support development of mycoheterotrophs. By enlarging the spectrum of mycorrhizal fungi and the level of specificity in mycoheterotrophic orchids, this study provides new insights on orchid and mycorrhizal biology in the tropics. New Phytologist (2009)doi: 10.1111/j.1469-8137.2009.02987.x ISSN: 0028-646X hal-01199356 http://hal.univ-reunion.fr/hal-01199356 DOI : 10.1111/j.1469-8137.2009.02987.x | Partager |
Apport d'un programme de génétique à une filière de production aquacole : l'exemple de l'ostréiculture Auteur(s) : Lapegue, Sylvie Bedier, Edouard Goyard, Emmanuel Degremont, Lionel Baud, Jean-pierre Gerard, Andre Goulletquer, Philippe Boudry, Pierre Éditeur(s) : Styli 2003. Trente ans de crevetticulture en Nouvelle-Calédonie. Nouméa - Koné, 2-6 juin 2003. 2004. Gorarant C, Harache Y, Herbland A, Mugnier C. Ed. Ifremer, Actes de Colloque, n°38, pp.113-120 Résumé : Two oyster species are currently present along the French coasts : the indigenous European flat oyster (Ostrea edulis), and the Pacific cupped oyster (Crassostrea gigas), that has been introduced from Japan since the beginning of the 70ies. The flat oyster successively suffered from two protozoan diseases during the 60ies and its production decreased from 20 000 tons/year by that time to 1 500 tons/year nowadays. Consequently, the oyster production is principally (99%) based upon the Pacific oyster species with approximately 150 000 tons/year among which 90% are grown from the natural spat. However, the hatchery production of this species is developing and was estimated to 400 to 800 millions spat in 2002. Moreover, strengthened relationships between IFREMER and the 5 commercial hatcheries, that all joined the SYSAAF (Union of the French poultry, shellfish and fish farming selectors), allow to plan for new genetic breeding programs. At the end of the 80ies, IFREMER initiated a genetic breeding program for the resistance of the European flat oyster to the bonamiosis, and obtained strains more tolerant to this disease. After two generations of massal selection, molecular markers had identified a reduced genetic basis in this program. It was then reoriented to an intra-familial selection. However, we were confronted to a zootechnic problem to manage such a scheme and we compromised by an intra-cohorts of families selection scheme managed using molecular markers. The program has now reached the transfer level with experimentation at a professional scale. Concerning the Pacific cupped oyster, and in parallel with the obtaining and the study of polyploids, performance of different Asian cupped oyster strains were compared to the one introduced in France thirty years ago and currently suffering from summer mortalities. The local strain exhibited better performance, certainly based upon a good local adaptation. In other respects, although early growth is a relevant criteria for selection for growth to commercial stage, it is not to be privileged in the context of an oyster producing region with a limited food availability. Contrary, the spat summer mortality became a priority for numerous teams (genetic, physiology, pathology, ecology,...) joined in the MOREST program. The first results showed important survival differences between fullsib and halsib families. They indicate a genetic determinism to this character "survival" and promote for its selection. Deux espèces d'huîtres sont aujourd'hui présentes sur les côtes françaises : l'huître plate européenne (Ostrea edulis), indigène, et l'huître creuse du Pacifique (Crassostrea gigas), introduite du Japon dans le début des années 1970. L'huître plate a subi coup sur coup, dans les années 1960, deux maladies dues à des protozoaires parasites et sa production est ainsi passée de 20 000 t/an dans les années 1960 à 1500 t/an aujourd'hui en France. Il en résulte que la filière ostréicole française repose quasiment exclusivement (99%) sur la production de l'huître creuse, C. gigas, avec 150 000 tonnes en 2000 dont environ 90% est issu du captage naturel. Cependant, la reproduction de cette espèce en écloserie est actuellement en expansion avec une estimation de 400 à 800 millions de naissains commercialisés en 2002. Des rapports renforcés entre l'IFREMER et les cinq écloseries françaises de la filière ostréicole, qui adhèrent toutes au SYSAAF (SYndicat des Sélectionneurs Avicoles et Aquacoles Français), permettent désormais d'envisager le développement de nouveaux programmes d'amélioration génétique. A la fin des années 1980, un programme de sélection pour la résistance de l'huître plate à la bonamiose a été initié au sein de l'IFREMER, et a permis d'obtenir des souches plus tolérantes à cette maladie. Après deux générations en sélection massale, les marqueurs moléculaires avaient mis en évidence une base génétique réduite au sein de ce programme qui s'était alors orienté vers une sélection intra-familiale. Devant la lourdeur zootechnique d'un tel schéma, un compromis a été trouvé en réalisant une sélection au sein de cohortes de familles biparentales, la gestion de ces cohortes étant permise par les analyses moléculaires. Le programme est maintenant dans sa phase de transfert, avec des expérimentations à plus grande échelle en partenariat avec la profession. En ce qui concerne l'huître creuse, et en parallèle de l'obtention et l'étude de polyploïdes, les performances de différentes souches d'huîtres creuses provenant d'Asie ont été comparées à celles de la souche introduite en France il y a trente ans, sujette à des mortalités estivales. La souche locale présente de meilleures performances, vraisemblablement grâce à une adaptation bien réalisée. Par ailleurs, bien que l'amélioration de la croissance jusqu'à la taille commerciale s'avère possible par une sélection précoce au stade larvaire, le critère de croissance n'est pas nécessairement à privilégier dans le contexte d'un bassin ostréicole disposant de ressources trophiques limitées. En revanche, les importantes mortalités rencontrées par le naissain en périodes estivales constituent le sujet d'étude prioritaire sur lequel se sont penchées de nombreuses équipes (génétique, physiologie, pathologie, écologie, ...) dans le cadre du grand défi MOREST. Les premiers résultats ont mis en évidence de fortes différences de survie entre des familles biparentales d'animaux indiquant un déterminisme génétique du caractère « survie », et encourageant dans la voie d'une sélection pour ce caractère. Droits : 2004 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/2003/acte-3491.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3491/ | Partager Voir aussi Growth Selection Genetic breeding Genetic Ostrea edulis Crassostrea gigas Oysters Croissance Sélection Amélioration génétique Télécharger |
Le tourisme international dans le monde : logiques des flux et confins de la touristicité Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Saffache, Pascal Tatar, Corina Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’histoire du tourisme international des cinquante dernières années peut être décomposée en trois temps : 1/ les décennies de 1950 à 1980, caractérisées par une démocratisation progressive du tourisme soutenue par une croissance économique inégalée ; 2/ la dernière décennie du vingtième siècle, celle d’une euphorie touristique qui voit les frontières s’ouvrir. La fin d’un monde bipolaire annonce bien des espoirs naïfs. Le champ des territoires ouverts au tourisme ne cesse de s’élargir. 3/ La fin du siècle annonce l’âge de maturité du tourisme. Après l’euphorie, les illusions et les désillusions d’un espace touristique mondial sans frontières, les faits, souvent dramatiques ont fait prendre conscience aux touristes la complexité d’un monde où les guerres n’ont jamais cessé. L’espace touristique mondial est articulé autour de trois bassins régionaux : plus de 75 % des flux touristiques internationaux, impulsés par les riches métropoles européennes, nord-américaines et asiatiques, se cantonnent à dans leur espace régional d’origine. La distribution des flux touristiques dessine une organisation en trois bassins distincts : par ordre d’importance, 1/ le bassin euro-méditerranéen, centré sur la Mer méditerranée, 2/ le bassin Asie orientale-Pacifique, autour des rivages de la mer de Chine, 3/ le bassin Amérique du Nord — Caraïbes, organisé autour de la « Méditerranée américaine ». Les discontinuités s’affirment entre des périphéries mal stabilisées, des prolongements très sélectifs, des marges oubliées ou exclues. Les climats d’insécurité qui touchent certains territoires touristiques visent à fragiliser des périphéries plus sensibles et contraignent l’espace touristique international à se rétracter. The history of international tourism of the last fifty years can be divided into three stages: 1 / decades from 1950 to 1980, characterized by a progressive democratization of tourism supported by an unparalleled economic growth, 2 / the last decade of the twentieth century, euphoria of a tourist who sees the borders open. The end of a bipolar world announcement many hopes naive. The scope of territories open to tourism continues to widen. 3 / The end of the century announces the age of maturity of tourism. After the euphoria, illusions and disillusions of a space tourist world without borders, facts, often dramatic raised awareness tourists to the complexity of a world where wars have never ceased. The global space tourism is articulated around three regional basins: more than 75% of international tourist flows, driven by the rich European cities, North American and Asian, are confined to their regional area of origin. The distribution of tourist flows draws an organization into three distinct basins: in order of importance, 1 / Euro-Mediterranean basin, focusing on the Mediterranean Sea, 2 / Basin East Asia-Pacific, around the shores of the Sea of China, 3 / basin North America-Caribbean, organized around the "American Mediterranean." Space discontinuities increase between peripheries unstable, extensions selective and margins forgotten or excluded. The climate of insecurity that affect certain touristic territories aimed at weakening the outskirts most sensitive and oblige the international space tourist to retract. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.882 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/882 | Partager |