Recueil des textes juridiques relatifs aux espèces végétales et animales à la Martinique Auteur(s) : CCEE : Conseil de la culture de l'éducation et de l'environnement Année de publication : Description : Le recueil des textes juridiques relatifs aux espèces végétales et animales protégées à la Martinique, publié en 1994, nous permet de nous rendre compte de l?intervention de différents pouvoirs publics successifs depuis le 23 mai 1671. Les espèces protégées y sont exposées en trois catégories: terrestres et aviaires, marines, puis végétales. Dans la première, outre les oiseaux, se trouvent les mammifères, les reptiles et amphibiens, les crabes de terre. S?agissant de la seconde, elle évoque la pratique de la pèche, le sort des langoustes, oursins, tortues marines, dauphins et marsouins. Enfin, la troisième aborde des éléments essentiels de l?équilibre écologique de notre milieu insulaire. Ceux-ci, en raison de leur importance, sont également évoqués dans l?introduction. Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/T16018 T16018 | Partager |
Evaluation of banana and plantain (Musa spp.) accessions tolerant to black sigatoka disease in Dominica, Guyana, St-Lucia and St-Vincent and the Grenadines ; Evaluation des adhésions de banane et de plantain (espèces de Musa) tolérances pour noircir la maladie de sigatoka en Dominique, en Guyane, à Sainte-Lucia et à Saint-Vincent et les Grenadines. Auteur(s) : Linton, Gregory Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CARDI : Caribbean Agricultural Rechearch and Development Institute Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : Banana and plantain (Musa spp) are important foreign exchange earners in Guyana and the Windward Islands of the Caribbean. Black Sigatoka Disease (BSD) also referred to as black leaf streak disease is one of the most destructive diseases of banana and plantain and is present within the region. In Guyana within two years following its introduction in 2008, the industry was totally decimated, recording a 100% decline, turning the country to a net banana importer. Also, from 2009 ? 2012 the disease spread in the Windward Islands causing as much as 100% decrease in the export of banana. The disease is caused by the ascomycete fungus, Mycosphaerella fijiensis (anamorph Pseudocercospora fijiensis) and is aggressive, challenging to control and results in enormous crop damage if left uncontrolled. In an effort to develop an integrated management approach to the disease the Caribbean Agricultural Research and Development Institute (CARDI) with financial assistance from the Caribbean Development Bank (CDB) is evaluating five FHIA banana and plantain accessions and eight IITA plantain accessions for tolerance to BSD. The evaluation is presently conducted in four Caribbean countries, Dominica, Guyana, St Lucia and St Vincent and the Grenadines. In each country, four distinct agro- ecological zones were selected for the trial evaluation blocks and using a randomized block design, four blocks were established in each country. Five FHIA accessions: FHIA-01, FHIA-03, FHIA-18, FHIA-21 and FHIA-23 are being evaluated in Dominica, St Lucia and St Vincent and the Grenadines whereas, plantain accessions: PITA-17, PITA-21, PITA-22, PITA-23, PITA-24 and PITA-26 are to be evaluated in Guyana for tolerance to the disease. Cavendish are used as regional controls and as borders rows to increase disease pressure. The disease parameters evaluated are youngest leaf spotted (YLS), disease development time (DDT), leaf emission rate (LER), disease severity at 6 months, bunch emergence and harvest, and index of standing leaves. Agronomic data; days from planting to flowering, bunch weight, number of hands in bunch, average weight of hands and average number of fingers per hand and bunch, as well as organoleptic characteristics of both cooked and ripe fruits are also evaluated. The early data collection, of the FHIA only accessions, show trends in the disease tolerance and agronomic performance as well as their adaptability in the different agro-ecological zone. The trends indicate better disease tolerance of FHIA varieties with higher leaf counts before, at bunching and at harvest. The organoleptic test shows a preference to FHIA 03 and FHIA 21. La banane et le plantain (espèces de Musa) sont les acquéreurs de devises étrangères importants en Guyane et en Îles du Vent des Caraïbe. La maladie noire de Sigatoka (schéma) également désignée sous le nom de la maladie noire de filet de feuille est l'une des maladies les plus destructives de la banane et du plantain et est présente dans la région. En Guyane dans un délai de deux ans après son introduction en 2008, l'industrie a été totalement décimée, enregistrant une baisse de 100%, tournant le pays à un importateur net de banane. En outre, à partir de 2009-2012 la propagation de maladie en Îles du Vent causant pas moins de la diminution de 100% de l'exportation de la banane. La maladie est provoquée par le champignon d'ascomycète, fijiensis de Mycosphaerella (fijiensis anamorph de Pseudocercospora) et est agressive, contestant pour commander et les résultats dans l'énorme culture endommagent si laissé incontrôlé. Dans un effort de développer une approche intégrée de gestion à la maladie l'institut agricole des Caraïbes de recherche et développement (CARDI) avec l'aide financière de la banque de développement des Caraïbes (BDC) évalue des adhésions de banane et de plantain de cinq FHIA et huit adhésions de plantain d'IITA pour la tolérance au schéma. L'évaluation est actuellement effectuée quatre pays des Caraïbes, Dominique, Guyane, St Lucia et Saint-Vincent-et-les Grenadines. Dans chaque pays, quatre agro zones écologiques distinctes ont été sélectionnées pour les blocs d'essai d'évaluation et employant une conception de bloc randomisé, quatre blocs ont été établis dans chaque pays. Cinq adhésions de FHIA : FHIA-01, FHIA-03, FHIA-18, FHIA-21 et FHIA-23 sont évalués en Dominique, au St Lucia et au Saint-Vincent-et-les Grenadines tandis que, des adhésions de plantain : PITA-17, PITA-21, PITA-22, PITA-23, PITA-24 et PITA-26 doivent être évalués en Guyane pour la tolérance à la maladie. Cavendish sont employés en tant que contrôles régionaux et comme rangées de frontières pour augmenter la pression de la maladie. Les paramètres de la maladie évalués sont la plus jeune feuille repérée (YLS), le temps d'élaboration de la maladie (DDT), le taux d'émission de feuille (LER), la sévérité de la maladie à 6 mois, émergences et récoltes de groupe, et index des feuilles debout. Données agronomiques ; des jours de la plantation à la floraison, du poids de groupe, nombre de mains dans le poids de groupe et moyen des mains et du nombre moyen de doigts par main et groupe, aussi bien que les caractéristiques organoleptiques des fruits cuits et mûrs sont également évalués. La collecte de données tôt, des adhésions de FHIA seulement, exposition tend dans la tolérance de maladie et la représentation agronomique aussi bien que leur adaptabilité dans la zone agro-écologique différente. Les tendances indiquent qu'une meilleure tolérance de maladie des variétés de FHIA avec une plus haute feuille compte avant, à se rassembler et à la récolte. L'essai organoleptique montre une préférence à FHIA 03 et à FHIA 21. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16266 V16266 | Partager Voir aussi Agriculture Agriculture de plantation Culture maraîchère Dominique Guyana Sainte-Lucie Saint-Vincent-et-les-Grenadines Télécharger |
The Life and strange surprising adventures of Robinson Crusoe, of York, mariner, Auteur(s) : Defoe, Daniel, 1661?-1731 ( Author, Primary ) Rhead, Louis 1857-1926 ( Illustrator ) Rhead, F. A. (Frederick Alfred) b. 1855 ( Illustrator ) Books, Inc. ( Publisher ) R.H. Russell (Firm) ( Publisher ) Éditeur(s) : R. H. Russell Books, Inc. R. H. Russell ( New York ) Books, Inc. Résumé : Date of publication taken from introduction : September 1900. Published by arrangement with Harper & Brothers, New York. This edition appears to be different then the one alluded to in the introduction by the illustrator, Louis Rhead. A portrait of Daniel Defoe is mentioned as the frontispiece, but this edition's frontispiece is a colored plate of Robinson Crusoe. Except for the frontispiece, the colored plates are duplicates of the same illustration in black and white on the following page. "The reason for the issue of yet another "Crusoe" lies in the fact that the artists have decorated the book from sketches made especially in the West Indies for the purpose....[of] showing the flora, fauna, and topical character of the scenes described, as well as to present an idea of the natural aspect of the island...." from intro. by Louis Rhead. (Statement of Responsibility) by Daniel Defoe ; with nearly one hundred original drawings and decorations done from sketches made in the tropics specially for this work by the brothers Louis and Frederick Rhead West Indies Droits : This item is presumed to be in the public domain. The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions may require permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact The Department of Special and Area Studies Collections (special@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide. SN01271 4344007 002245096 | Partager Voir aussi Adventure and adventurers ( lcsh ) Baldwin -- 1900 Castaways -- Juvenile fiction ( lcsh ) Crusoe, Robinson (Fictitious character) -- Juvenile fiction ( lcsh ) Robinsonades -- 1900 ( rbgenr ) Shipwreck victims -- Juvenile fiction ( lcsh ) Survival after airplane accidents, shipwrecks, etc -- Juvenile fiction ( lcsh ) Juvenile fiction ( lcsh ) |
Experimental assessment of oyster transfers as a vector for macroalgal introductions Auteur(s) : Mineur, Frederic Belsher, Thomas Johnson, Mark P. Maggs, Christine A. Verlaque, Marc Éditeur(s) : Elsevier Résumé : Introduction of non-indigenous species can alter marine communities and ecosystems. In shellfish farming, transfer of livestock, especially oysters, is a common practice and potentially constitutes a pathway for non-indigenous introductions. Many species of seaweeds are believed to have been accidentally introduced in association with these transfers, but there is little direct evidence. We experimentally simulated the transfer of oysters from the Thau Lagoon (France). These transfers involved increasing periods of aerial emersion and additional brine and hot water treatments. The brine and hot water treatments were evaluated as a means of reducing the probability of algal introductions with oyster transfers. Shells were cultured for 40 days in experimental tanks to identify the macroalgae likely to be introduced with any oyster transfer. A total of 57 macroalgal taxa, including 16 taxa not indigenous to the Thau Lagoon, were recorded across all treatments and experiments. The abundance of some species increased in several cases following aerial emersion. Elimination treatments (immersion in brine or hot water) significantly reduced algal diversity, with hot water treatments resulting in no species or only tubular Ulva spp. present. The results support the hypothesis that oyster transfers are effective as primary and secondary vectors of macroalgal introductions. Relatively simple changes to the transfer practice (particularly hot water treatments) are suggested as a means of reducing the risk of non-indigenous algal introductions. Biological Conservation (0006-3207) (Elsevier), 2007-06 , Vol. 137 , N. 2 , P. 237-247 Droits : 2007 Elsevier Ltd All rights reserved. http://archimer.ifremer.fr/doc/2007/publication-2779.pdf DOI:10.1016/j.biocon.2007.02.001 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2779/ | Partager Voir aussi Elimination treatments Transport Marine macrophytes Thau Lagoon Shells Crassostrea gigas Biological invasions Télécharger |
Sécurisation des souches de crevettes d’élevage en Nouvelle-Calédonie. Résultats de la quarantaine et du conservatoire expérimental. Eléments pour la définition d’une stratégie de sécurisation des souches de crevettes en Nouvelle-Calédonie Auteur(s) : Patrois, Jacques Goyard, Emmanuel Peignon, Jean-marie Dufour, Robert Ansquer, Dominique Résumé : A new strain of L. stylirostris was introduced in New Caledonia. Quarantine facilities were set up inland using RAS and artificial seawater. After 5 months of rearing, all the 16 initial families were still represented with a 50% average survival. Three samplings for known pathogens were made during that period, all of them negative. Half the animals were taken to outdoor ponds for rearing to reproduction size when the rest was used to test different arrangements for a biosecure rearing until reproduction.
Numerous spawnings and nauplii were obtained but larval rearings could not be completed.
Different options are considered for the set up of a biosecure facility allowing the rearing and the breeding of pathogen free strains of shrimp. Afin de disposer d’une plus forte diversité génétique exploitable, des producteurs calédoniens ont, en relation avec l’Ifremer, récemment introduit d’Hawaii une autre souche de crevette de l’espèce Litopenaeus stylirostris, domestiquée et garantie exempte de pathogènes. Malgré cette garantie sanitaire, les crevettes ont été maintenues en observation dans une quarantaine tertiaire pendant cinq mois avant la sortie et l’élevage d’une moitié de l’effectif en bassins terre extérieurs. L’autre moitié a été conservée dans les installations de quarantaine comme stock de secours au cas où un problème affecterait les crevettes élevées à l’extérieur. Les installations de quarantaine ont été progressivement transformées, tout en continuant les élevages, afin de réaliser un prototype de conservatoire biosécurisé. Les crevettes ont été élevées jusqu’à la taille de géniteurs en utilisant de l’eau de mer artificielle puis de l’eau de mer naturelle traitée au chlore. Des essais de reproduction et d’élevage larvaire ont été menés et de nombreuses pontes fécondées ont été obtenues mais les élevages larvaires, à une exception, n’ont pas dépassé le stade Zoé 3. Les analyses par PCR réalisées sur les crevettes du conservatoire ont montré que les mesures et précautions sanitaires qui avaient été prises avaient préservé le statut sanitaire “sans pathogènes” initial. Cette expérience a permis de mieux cerner les problèmes qui pouvaient se poser pour la mise en place et le fonctionnement d’installations biosécurisées utilisant des circuits fermés. Ces enseignements ont servi à répertorier les principales contraintes envisageables pour la réalisation d’un futur conservatoire crevette qui viendrait conforter et sécuriser les souches actuellement disponibles en Nouvelle-Calédonie. Plusieurs options sont proposées pour les crevettes devant entrer dans le conservatoire (sans quarantaine, quarantaine tertiaire, quarantaine primaire puis secondaire) et pour le type de fonctionnement du conservatoire. Les principaux critères pour le choix du site, l’utilisation de l’eau de mer et son traitement, les systèmes de recirculation sont abordés; et des schémas d’installations de quarantaine et de conservatoire sont proposés. Droits : 2007 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00117/22849/20659.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00117/22849/ | Partager |
Acclimatation de nouvelles espèces d'huîtres creuse du genre Crassostrea: hybridation et conservatoire de souches - Contrat de Plan Etat Région Poitou-Charentes 1994-1998 - Synthèse finale Auteur(s) : Boudry, Pierre Heurtebise, Serge Huvet, Arnaud Chollet, Bruno Ledu, Christophe Phelipot, Pascal Gerard, Andre Résumé : Actions menées de 1994 à 1998 au sein du conservatoire de souches : 1. Résultats des importations, acclimatation et hybridation. a) Rappel des conditions d'introduction de nouvelles souches. L'importation de toute espèce est conditionnée par les résultats d'une enquête préliminaire dont l'objet est de rechercher les exigences écologiques de l'espèce et la situation épidémiologique dans son milieu d'origine. Le travail du LGP et de ses partenaires a été partagé en différentes actions: 1. Recherche de contacts dans divers pays étrangers, en vue de l'importation d'huîtres présentant des caractéristiques intéressantes. 2. Importation : L'importation se fait selon les normes du CIEM (Conseil International pour l'Exploration de la Mer) : contrôles pathologiques sur les lots d'animaux importés, confinement en salle de quarantaine des géniteurs avec stérilisation systématique des eaux de rejet, sacrifice des géniteurs après la production de la première génération. 3. Production d'une première descendance: La ponte est également réalisée en salle de quarantaine. Des contrôles pathologiques auront lieu tout au long de l'élevage. 4. Contrôle des performances : ils se font, dans un premier temps, uniquement au laboratoire avec stérilisation des eaux de rejet. Cette caractérisation intègre différentes approches : résistance aux parasites présents dans le milieu français, caractères quantitatifs (poids, taille, rendement, vitesse de croissance), polymorphisme enzymatique ou ADN, tests physiologiques (mesure de la respiration, du rendement d'assimilation ... ). 5. Hybridation: Des hybridations entre espèces ont été tentées, avec contrôle par marqueurs génétiques. 6. Conservatoire de souches : Les générations F1 des différentes espèces ont systématiquement été conservées. Une salle a été spécialement équipée au LGP dans cet objectif. Droits : 1998 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15520/12907.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15520/12922.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15520/ | Partager Voir aussi Génétique Acclimatation Hybridation Marqueurs moléculaire Marqueurs populations Crassostrea Télécharger |
Engins et techniques de pêche de la Martinique Auteur(s) : Guillou, Alain Lagin, Alain-sabin Résumé : This document is mainly a catalogue of the different types of fishing gears noticed all around
Martinique during a ten years period (1985-1994)The technical description of these gears and their plans are presented, according to FAO standards.
Besides these descriptions, the origins of the introduction in Martinique of the main categories of gears are related .Moreover,, the operating conditions of each fishing gear as well as the targeted species are dealt with.
In addition, recent gears and techniques such as fishing aggregating devices (FADs) and associated fishing techniques are described. These ones appeared in Guadeloupe and Martinique during the last eighties years.
Furthermore, the main characteristics of the martinican fishing fleet structure are mentioned at the beginning of this work, with a special attention to dug-out canoes, because of their progressive disappearance.
Cet ouvrage est essentiellement un catalogue des différents types d'engins de pêche observés le long du littoral de la Martinique, entre 1985 et 1994. Les caractéristiques techniques de ces: engins et leurs plans sont présentés selon les normes FAO. En dehors de ces descriptions, on s'est à chaque fois que possible attaché à rappeler l'introduction à la Martinique des grandes catégories d'engins de pêche. En outre, les conditions pratiques de mise en oeuvre de chaque engin ainsi que les principales espèces recherchées sont précisées au mieux. Sont également décrits des engins et techniques récents,tels que les dispositifs de concentration de poissons (DCP) et des techniques de pèche qui leur sont associées, apparues dans les eaux de la Guadeloupe et de la Martinique à la fin des années quatre vingt. Enfin, les grands traits de la structure de la flottille de pêche martiniquaise sont rappelés en début d'ouvrage, avec un développement particulier pour les gommiers, en raison de leur disparition progressive. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1997/rapport-1120.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1120/ | Partager |
La crevette profonde (pandalus borealis) dans la région du nord-ouest atlantique Auteur(s) : Fontaine, Bernard Éditeur(s) : ISTPM Résumé : Introduction. L'exploitation commerciale des crustacés, et en particulier des crevettes, a connu un développement considérable à partir de 1950. L'augmentation constante des apports est liée à une demande croissante sur les marchés et l'intérêt s'est porté vers de nombreuses espèces qui ne subissaient à l'origine qu'une exploitation locale. Parmi ces espèces, Pandalus borealis, caractérisée par sa vaste distribution dans l'Atlantique nord, a reçu plusieurs noms vernaculaires. Elle est appelée "pink shrimp" ou "crevette rose" aux Etats-Unis, alors que ce terme désigne aussi bien une grande crevette du golfe du Mexique et de Guyane qu'une espèce des fonds rocheux côtiers européens. L'appellation "northern shrimp" ou "crevette nordique" est quelquefois employée dans la littérature ; ce terme très vague pourrait s'appliquer à d'autres espèces, Le nom "deep-sea prawn" ou "crevette profonde" vient de la distribution bathymétrique. En réalité, les fonds fréquentés par cette crevette sont quelquefois peu profonds, mais ce nom généralisé dans le langage scientifique international sera employé dans ce texte. La crevette profonde se présente comme un animal de plus grande taille que la "crevette rose" ou "bouquet" des côtes rocheuses européennes. Elle est armée d'un long rostre épineux mesurant près de la moitié de la longueur du corps du crustacé et sa couleur varie du rose au rouge sombre. Le caractère qui permet de la distinguer très rapidement des autres crevettes de l'Atlantique nord, est situé sur le troisième segment de l'abdomen. Ce troisième segment qui détermine la courbure de la queue porte un tubercule très visible qui ressort sur le profil supérieur, cela est très net en contre-jour (fig. 1). Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1970-11 , Vol. 197 , P. 1-14 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1970/publication-7003.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/7003/ | Partager |
Facteurs explicatifs de la répartition spatiale en Afrique australe de deux espèces de tiques parapatriques, vectrices de la cowdriose, Amblyomma variegatum et Amblyomma hebraeum et rôle de la compétition ; Spatial distribution of the explanatory factors in Southern Africa Two tick species parapatric vector of heartwater , Amblyomma variegatum and Amblyomma hebraeum and role of competition Auteur(s) : Bournez, Laure Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Omrane, Abdennebi Résumé : La connaissance des facteurs qui influent sur les populations de tiques et en particulier sur leurs distributions est un préalable indispensable à l’étude des maladies qu’elles transmettent. Parmi eux, l’importance des facteurs biotiques et en particulier celle de la compétition interspécifique est peu connue et souvent négligée. L’objectif de ce travail était d’évaluer le rôle de la compétition interspécifique sur la distribution de deux espèces de tiques d’importance vétérinaire, Amblyomma variegatum et A. hebraeum. Alors que seule A. variegatum favorise la transmission de la dermatophilose, une maladie de peau débilitante pour les ruminants, les deux espèces sont vectrices de la cowdriose, maladie due à une bactérie Ehrlichia ruminantium qui représente une contrainte économique majeure pour l’élevage. L’impact de l’espèce vectrice dans l’épidémiologie de la cowdriose (différences de souches circulantes, sévérité des cas,…) est inconnu bien qu’ayant potentiellement des conséquences en termes de surveillance (risque épidémiologique à l’introduction d’animaux) et de contrôle (développement de vaccin régional adapté aux souches circulantes) de la maladie. Ces deux espèces ont une distribution contiguë en Afrique australe avec peu de chevauchement (distribution parapatrique) suggérant une préférence environnementale différentielle ou une compétition exclusive entre elles. Une revue des données de la littérature a permis de mettre en évidence un chevauchement de leur niche trophique, climatique, et temporelle, et une interférence comportementale via la production de leurs phéromones. Les deux espèces pourraient donc rentrer en compétition directement par interférence communicative ou reproductive (hybridation stérile), ou indirectement via le partage de ressources, prédateurs ou pathogènes communs. Le rôle des facteurs biotiques et abiotiques sur le maintien de la parapatrie de ces deux espèces a été analysée (i) d’une part par la comparaison de leur niche environnementale réalisée en Afrique australe, et aux deux zones de contact au Zimbabwe et Mozambique, par des méthodes d’ordination et de modèles de niche (Maxent) ; (ii) et d’autre part par l’étude de leurs distributions et de leurs interactions (distribution sur les hôtes, croisements hétérospécifiques) dans la zone de contact au Mozambique. Globalement les résultats montrent qu’en Afrique Sud-Est et au Zimbabwe les deux espèces occupent des niches environnementales distinctes, celle d’A. hebraeum incluant des zones plus chaudes et plus sèches que celle d’A. variegatum. Au contraire au Mozambique les deux niches se chevauchent considérablement. L’enquête de terrain dans cette zone montre que les deux espèces y sont moins souvent trouvées en sympatrie que les données prédites, suggérant une distribution en partie déterminée par des interactions biotiques. Dans les rares sites avec présence des deux espèces, A. variegatum et A. hebraeum partagent les mêmes sites de fixation sur les animaux et forment un pourcentage relativement élevé de couples hétérospécifiques. Ce pourcentage, bien que similaire entre les femelles A. variegatum et A. hebraeum, semble impliquer des processus de discrimination spécifique propres aux deux espèces intervenant au niveau de l’agrégation, de la fixation et du contact des individus. Nos résultats suggèrent l’existence d’une compétition exclusive entre les deux espèces, due à une compétition sexuelle probablement associée à une compétition indirecte. La frontière parapatrique semble occuper une position stable le long d’un gradient environnemental au Zimbabwe mais pas au Mozambique. Les conditions entrainant la coexistence ou l’exclusion des deux espèces avec formation d’une frontière parapatrique sont discutés à l’aide de modèles théoriques de compétition. Studying the factors that influence tick populations and their distributions is an essential pre-requisite to understanding the dynamics of the diseases they transmit. The relative importance of biotic factors such as interspecific competition is not well known and often neglected. The objective of this study was to assess the influence of interspecific competition on the distribution of two tick species of veterinary importance, Amblyomma variegatum and A. hebraeum. Whereas only A. variegatum is known to favor dermatophilosis, a debilitating skin disease of ruminants, both species are good vectors of Ehrlichia ruminantium, the bacteria causing heartwater, a fatal disease of ruminants that presents a major constraint for livestock development in Africa. The impact of vector species in heartwater epidemiology (differences of circulating strains, severity of clinical cases…) is poorly known but may have important implications for surveillance (epidemiological risk of imported animals) and control (adapting regional vaccine programs to circulating strains) of the disease. These two ticks have abutting and marginally overlapping (i.e. parapatric) distributions in southern Africa, suggesting either differential environmental preferences or exclusive competition between the two species. A review of published data highlighted an important overlap of their trophic, climatic and seasonal niche, and existence of chemical behavior interference through pheromone production. Therefore, the two species might compete either directly by communicative or reproductive interference (sterile hybridization), or indirectly by sharing the same resources, predators or pathogens. The role of biotic and abiotic factors in determining parapatry of these species was assessed by (i) comparing their realized environmental niche in southern Africa, and at contact zones in Zimbabwe and Mozambique, using ordination techniques and environmental niche modeling (Maxent); (ii) studying their distributions and their interactions (distribution on co-infested host, heterospecific mating) at the contact zone in Mozambique. Globally, the results indicated the two species occupied distinctly different environmental niches in southern Africa and at the contact zone in Zimbabwe, with the niche of A. hebraeum including both hotter and drier areas than that of A. variegatum. However, in Mozambique their niches overlapped considerably. Field studies within this zone showed that sympatry was observed less frequently than predicted by niche models, suggesting an importance of biotic interactions. At the rare sites where both species were present, A. variegatum and A. hebraeum were observed to share the same preference sites on hosts and formed a high percentage of heterospecific pairs. Though this cross-mating rate was not significantly different between A. variegatum and A. hebraeum females, our observations suggest different mechanism of species discrimination involved for the two species acting at the aggregation, fixation and partner contact level. Our results strongly suggest exclusive competition between these species may arise from sexual competition probably interacting with other indirect forms of competition. The parapatric boundary apparently occupies a stable location along an environmental gradient at the contact zone in Zimbabwe but not in Mozambique. Conditions inducing coexistence or exclusion of both species with the formation of parapatric distributions are discussed in relation to theoretical models of competition. When sexual competition is introduced in these models, the relative frequency of two species is determined by their endogenous fitness (a function of environmental conditions), density dependent effects of competitive interactions, historical distributions and dispersal rates: survival of the first prevails when the immigration rate of a fitter invading species remains lower than an invasion threshold. http://www.theses.fr/2014AGUY0705/document | Partager |
Residual genetic variability in domesticated populations of the Pacific blue shrimp (Litopenaeus stylirostris) of New Caledonia, French Polynesia and Hawaii and some management recommendations Auteur(s) : Goyard, Emmanuel Arnaud-haond, Sophie Vonau, Vincent Bishoff, Vincent Mouchel, Olivier Pham, Dominique Wyban, Jim Boudry, Pierre Éditeur(s) : Elsevier Résumé : The Latin American shrimp Litopenaeus stylirostris was introduced in three different Pacific islands (Tahiti, New Caledonia via Tahiti, and Hawaii) and hatchery-propagated for 7-25 generations to develop shrimp farming based on these domesticated stocks. Three microsatellite markers have been used in an attempt to assess the genetic bases of the populations available to start a selective breeding program. The comparison of eight hatchery stocks (five New Caledonian, two Hawaiian and one Tahitian stocks) and one wild Ecuadorian population showed a much lower variability in the domesticated stocks than in the wild population, especially in New Caledonia and Tahiti (2-3.7 vs. 14-27 alleles per locus; 20-60% vs. 90% expected heterozygosity). The Tahitian and the New Caledonian stocks share the same alleles, suggesting that the loss of alleles occurred during the common past of these populations. On the contrary, New Caledonian and Hawaiian populations share only one common allele at the three loci studied. Although the low genetic variability and the resulting inbreeding of the New Caledonian stocks do not seem to affect their present performance, the results of this study demonstrate the usefulness of the introduction of new stocks in order to increase the potential responses to new controlled or uncontrolled selective pressures. The introduction in New Caledonia of the Hawaiian domesticated stocks, which would provide the local shrimp industry with 40% of the allelic diversity of the species, is advised and preferred to the one of wild animals in order to take advantage (i) of the spontaneous selection which occurred during domestication and (ii) of their favourable sanitary "specific pathogen free" status (no presence of four viruses: WSV, YHV, IHHNV, TSV) which limits the risk of introduction of pathogens. La crevette d'Amérique latine Litopaenus stylirostris a été introduite dans trois îles du Pacifique (à Tahiti, en Nouvelle-Calédonie via Tahiti, et à Hawaii), et a été ensuite reproduite en écloserie pendant 7 à 25 générations à des fins d'aquaculture. Trois marqueurs microsatellites ont été utilisés pour évaluer les bases génétiques des populations disponibles pour le démarrage d'un programme d'amélioration génétique. L'étude comparative de 8 populations domestiquées (cinq néo-calédoniennes, deux hawaiiennes et une tahitienne) et d'une population sauvage d'Equateur révèle une variabilité très réduite dans les populations d'élevage, en particulier en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti (2 à 3.7 allèles par locus au lieu de 14 à 27 en population sauvage ; 20% à 60% d'hétérozygotie au lieu de 90%). Les souches tahitiennes et calédoniennes disposent des mêmes allèles, ce qui suggère que la perte d'allèles a eu lieu lors de l'histoire commune des ces populations. A l'inverse, les populations néo-calédoniennes et hawaiiennes n'ont en commun qu'un seul allèle sur les 3 locus étudiés. Bien que la très faible variabilité génétique du cheptel calédonien ne semble pas affecter ses performances actuelles, les résultats de cette étude démontrent l'utilité de l'introduction de variabilité afin d'augmenter la capacité de réponse à de nouvelles pressions de sélection (contrôlées ou non). L'introduction des souches hawaiiennes en Nouvelle-Calédonie qui permettrait à la filière locale de disposer de 40% de la diversité allélique de l'espèce) est préconisée de préférence à celle d'animaux sauvages afin de bénéficier (i) de la sélection spontanée qu'elles ont subi lors de leur domestication et (ii) de leur statut sanitaire « specific pathogen free, SPF » (absence de 4 virus : WSV, YHV, IHHNV, TSV) qui limite les risques de transferts de pathogènes. Aquatic Living Resources (0990-7440) (Elsevier), 2003-12 , Vol. 16 , N. 6 , P. 501-508 Droits : 2003 Published by Elsevier, Paris. http://archimer.ifremer.fr/doc/2003/publication-596.pdf DOI:10.1016/j.aquliv.2003.07.001 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/596/ | Partager |
Etude des eaux de ballast de navires faisant escale dans les ports français Auteur(s) : Masson, Daniel Courtois, Olivier Masson, Nadine Guesdon, Stephane Rocher, Gregory Margat, Sylvie Résumé : The carrier ship's deballasting activity in french ports and coastal areas can introduce unwanted or noxious species,with detrimental economical and sociological consequences upon shore based activities ; These activities represent one of the most preeminent sources for employment and incomes along the french coasts ,via coastal fishing,aquaculture,tourism. A ship's ballast water study in sorne french ports has been carried out ,to seek for presence of harmfull or pathogenic organisms.Results let appear pathogenic bacteriae in half of the ships,and weIl known toxic phytoplancton species (from Spain ,north Africa) The technical problem of ballast water treatment is considered. L'activité de déballastage des navires de transport dans les ports et les eaux côtières françaises est susceptible d'introduire des espèces vivantes indésirables ou néfastes, provenant d'autres régions du globe,avec des conséquences dommageables pour la socio-économie des régions côtières. Cette dernière constitue pour le littoral français une des plus importantes sources d'emplois et de revenus,à travers la pêche côtière,l'aquaculture et le tourisme. Une campagne de prélèvement sur les eaux de ballast de navires en escale dans les ports français a été entreprise,pour rechercher d'éventuels organismes pathogènes ou néfastes. Les résultat font apparaître des bactéries connues comme pathogènes sur la moitié des navires échantillonnés. D'autre part,plusieurs espèces de phytoplancton toxique ont été observées,de provenances diverses(péninsule ibérique,Maghreb). Enfin ,le problème technique du traitement des eaux de ballast est examiné. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2000/rapport-6312.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6312/ | Partager |
Catalogue descriptif des poissons vénéneux du banc de Saint Barthelemy (Antilles françaises) Auteur(s) : Morice, Jean Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The Caribean Sea ichthyofauna, like that of all tropical and subtropical seas, contains venomous fishes some of which can cause certain forms of ichthyosarcotoxism.The first people to notice, at their expense, the existence of these dangerous animals in the waters of the West Indies were the conquistadores who settled in Haïti and Cuba after Christopher COLOMBUS. As these men were not well provided by fresh supplies from their far away home-as related by many chroniclers-they had to live on local food resources. Originally, terrestrial fauna, in these islands, was very lacking as far as big mammals go, and birds bigger than a pigeon were rare. As a consequence, Spanish sailors and soldiers ate mostly seafood, fish, crustaceans and molluscs that abounded in the clear waters of the Caribean shores. (The introduction of European mammals: bovines, ovines, caprines and porcines, but also poultry, only happened many years later-cattle raising only developed when the conquistadores were well settled and land had been divided-initial protid production was not sufficient to cover the Spaniards' needs.... La faune ichthyologique de la Mer des Antilles, comme celle de toutes les mers des regions tropicales et subtropicales, contient des poissons vénéneux, causes de certaines formes d'ichthyosarcotoxisme. Les premiers qui s'aperçurent, à leurs dépens, de l'existence de ces animaux dangereux dans les eaux des Indes occidentales furent les conquistadores qui s'installèrent en Haïti et à Cuba après les découvertes de Christophe COLOMB et de ses lieutenants. Ces hommes, souvent fort mal ravitaillés par leur trop lointaine métropole -tous les chroniqueurs de l'époque en font foi -furent obligés d'utiliser les ressources alimentaires locales. Comme à l'origine, la faune terrestre des îles était très pauvre en grands mammifères et que les oiseaux plus volumineux qu'un ramier étaient rares, les soldats et les marins espagnols consommèrent surtout les fruits de la mer : poissons, crustacés et mollusques qui abondaient dans les eaux claires des rivages antillais. (L'introduction des mammifères européens: bovins, ovins, caprins et porcins, comme des oiseaux de basse-cour, fut relativement tardive; l'élevage ne se développa que lorsque les conquérants de l'Eldorado furent installés et que la terre fut partagée; la production initiale de protides était très nettement insuffisante pour couvrir les besoins des Espagnols.) L'un des animaux les plus faciles à capturer était -et l'est encore -le-« burgo », Linona pica L., gros gastéropode de la famille des Trochidés qu'il suffisait de récolter à la main sur les récifs coralliens ou les rochers qui bordaient les plages; l'abondance de la distribution de ce gros bigorneau est encore telle à l'heure actuelle qu'il forme une ressource permanente appréciée; dans certaines petites îles très mal ravitaillées: Los Hermanos et La Blanquilla dans les Antilles vénézuéliennes; Saint-Barthélémy, La Désirade, dans les Antilles françaises, etc., où le « burgo » constitue une partie importante de la ration alimentaire. Il arrivait à Cuba, que sa consommation soit la cause d'accidents gastro-intestinaux et neuraux qui furent groupés par les Espagnols sous le nom de "ciguatera", le mollusque lui-même étant appelé "cigua", (II faut noter que les « burgos » récoltés sur certains îlots et récifs de la côte méridionale de Saint-Barthélemy sont la cause de troubles analogues à ceux qui furent décrits par les chroniqueurs des XVe et XVIe siècles) Le vocable s'est étendu ensuite, dans le langage populaire, aux troubles digestifs et aux troubles neuraux ressentis après l'ingestion de différentes espèces de poissons vénéneux, espèces qui se révélèrent malheureusement relativement nombreuses dans les eaux des Grandes Antilles, Le auteurs anciens, repris par COUTIÈRE dans sa thèse (1899) décrivent également des cas d'intoxications graves depuis le début de l'occupation des Petites Antilles par les Européens, intoxications attribuées pour la plupart aux barracudas, aux balistes, aux murènes, à certains clupes, aux carangues comme à un certain nombre d'espèces de « poissons rouges ». Les naturalistes modernes, d'ARCISZ (1950) à RANDALL (1958), donnent la liste scientifique des espèces incriminables dans la Mer des Antilles. Il n'existe actuellement aucun manuel en langue française permettant la détermination des poissons marins et des espèces dulçaquicoles des Petites Antilles, Le naturaliste est obligé, pour identifier les poissons, de recourir à des ouvrages américains ou hollandais, ou encore à des monographies toutes rédigées en langue anglaise. Ces livres, à de très rares exceptions près, sont anciens et difficiles à trouver en librairie étant presque tous épuisés ou rares. La publication que nous présentons ici n'a pas la prétention de pallier l'inexistence de documents en langue française sur l'ensemble de la faune ichthyologique antillaise; elle n'a pour but que de fournir au personnel chargé du contrôle du conditionnement et des marchés, aux armateurs à la pêche désireux de se renseigner sur les possibilités locales, comme à quelques esprits curieux, une documentation suffisante et illustrée, pour permettre une identification sûre et rapide des espèces dangereuses. Cette étude est née d'un besoin précis : les pêcheurs des Antilles françaises, maintenant guidés par une assistance technique qui reprend élémentairement les bases de la profession, se sont heurtés très rapidement au fait suivant : il était nécessaire de créer un conditionnement des produits de la pêche car quelques espèces de poissons commerciaux, saines dans certaines régions, sont vénéneuses dans d'autres, géographiquement toutes voisines, et doivent être éliminées du marché. Pour cela il fallait établir avec précision quelles espèces pouvaient être dangereuses, et donner aux pêcheurs, aux marchands et au public l'image exacte des formes incriminables. Si une espèce donnée peut contenir des individus vénéneux, tous les individus de cette espèce ne sont pas dangereux et des spécimens de la même espèce incriminables en un point ne le seront pas dans d'autres lieux de pêche. POEY (1866) a écrit: « ... il n'y a pas un poisson suspect sur dix mille... » Cela est sans doute vrai si l'on envisage le stock constitué par une espèce, mais ne l'est plus si l'on considère les concentrations géographiques. A travers l'expérience que nous avons acquise à Saint-Barthélemy, nous pouvons affirmer avec certitude que les poissons vénéneux sont bien groupés en isolats cernés par des frontières géographiques précises. De plus il apparaît très nettement que les poissons âgés, donc ayant atteint un certain poids, sont seuls responsables des accidents ciguatériques les plus graves. Le fait que l'ichthyologiste cubain POEY, 1866, ait imposé l'interdiction des poissons pesant plus de trois livres dans les espèces suspectes sur le marché de La Havane est très significatif. Un fait statistique observé à Saint-Barthélemy vient corroborer les notions précédemment énoncées. Un certain nombre de canots de pêche à la ligne à main, travaillant à l'accore méridional du banc de Saint-Martin, capturait surtout des « oreilles noires » (Lufianus buccanella (c. et V.), 1828) et des « vivaneaux » (L. vivanus (c. et V.), 1828) ; le poids des poissons vidés acceptés par le service de contrôle de la coopérative des pêcheurs de Gustavia avait été fixé à 1 500 g; des poissons de poids bien supérieurs à ce plafond ayant été acceptés par le conditionnement en janvier et février 1963, toute une série d'intoxications graves de type ciguatérique se produisit à Basse-Terre et à Pointe-à-Pitre de La Guadeloupe, lieux principaux de consommation du poisson capturé sur le banc de Saint-Martin. Le poids des poissons vidés exportables ayant été ramené à 1 500 g. les intoxications cessèrent. Il reste à étudier l'étiologie de la «ciguatera », forme la plus commune d'ichthyosarcotoxisme notée aux Antilles. L'accumulation des observations et des notes prises à propos des cas observés à Saint-Barthélemy, à La Guadeloupe, comme à La Martinique (1950) ainsi que les dissections effectuées sur les poissons capturés par les pêcheurs de Saint-Barthélemy nous permettront peut-être de conclure bientôt à ce sujet. Enfin. il faudra trouver le test biochimique simple et précis permettant de déterminer rapidement si un poisson considéré comme « redouteux» est vénéneux ou non. (Les poissons incriminables sont désignés sous le nom de poissons «redouteux» dans le patois de Saint-Barthélemy; la « ciguatera » est nommée « mal poisson ».) Les appellations vernaculaires créoles des espèces vénéneuses ont été établies à partir des notes prises depuis 1950. Cette liste est loin d'être exhaustive car il n'y a pas de domaine plus ingrat que la synonymie vernaculaire. Les appellations américaines, britanniques et hollandaises ont été prises dans les ouvrages publiés d'une part par le Fish and Wildlife Service (laboratoire de Biologie marine de Miami), et d'autre part par la Commission des Caraïbes. Kent House, à La Trinidad. 1959. relayée ensuite par le Secrétariat central de l'Organisation des Caraïbes, 1961. Hato Rey. Porto-Rico. Enfin. nous avons pu établir l'équivalence vernaculaire des noms de poissons utilisés à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin grâce à l'aimable collaboration du Dr PETIT, chef de l'hôpital de Marigot à Saint-Martin. Les bases de la systématique que nous avons utilisées, pour replacer les espèces décrites dans un cadre cohérent. sont celles qui sont exposées par BERTIN et ARAMBOURG (1958) dans le troisième fascicule du tome treize du Traité de Zoologie publié sous la direction du Pr P. GRASSÉ: nous y avons fait de larges emprunts. (OCR non contrôlé) Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1965-03 , Vol. 29 , N. 1 , P. 1-130 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1965/publication-4004.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4004/ | Partager |
Phylogéographie des huîtres creuses des mangroves de l'Atlantique Sud par l'apport des marqueurs moléculaires Auteur(s) : Verdon, Beatrice Résumé : La taxonomie des huîtres est longtemps restée basée sur des critères morphologiques tel que la coquille et les organes internes ou sur la répartition géographique. Ces critères se révèlent aujourd'hui peut fiable du fait de la grande plasticité des caractères morphologiques des huîtres en fonction des conditions environnementales, et du transport d'espèce par l'ostréiculture ou accidentellement. La biologie moléculaire et en particulier les marqueurs génétiques sont des outils très utiles pour différencier les espèces. La phylogéographie des huîtres creuses de l'Atlantique Sud a ainsi été étudié grâce à différentes méthodes d'observation du polymorphisme de l'ADN. Ces techniques ont dans un premier temps été appliquées à des fragments mitochondriaux (16S) pui à des fragments nucléaires (ITS). La PCR6RFLP a été utilisée d'une part sur les fragments 16S pour déterminer les haplotypes de 5 nouvelles populations du genre Crassostrea provenant du Sénégal, du Nigeria et du Brésil. Il a été ainsi possible d'identifier une nouvelle population de Crassostrea gasar en Amérique du Sud. Nous nous sommes ensuite intéressés aux polymorphisme pouvant exister entre les différentes populations de C. gasar de part et d'autre de l'Atlantique. Pour cela des fragments nucléaires ITS, à priori plus polymorphes que les fragments mitochondriaux 16S ont été étudiés. Différentes mises au point ont été réalisées afin de révéler un éventuel polymorphisme entre les populations. Toutes les informations recueuillies tendent vers cette hypothèse sans toutefois pouvoir la confirmer. La présence d'une zone de sympatrie entre les espèces C. gasar en Amérique du Sud poste la question de son introduction, soit par l'homme soit accidentellement. Des études complèmenaires sont indispensables, par un échantillonnage plus large, pour évaluer l'étendue de la présence des espèces de part et d'autre de l'océan. Il est également nécessaire de continuer la mise au point sur les marqueurs nucléaires afin de confirmer le polymorphisme suspecté entre les populations C. gasar d'Afrique et d'Amérique. La publication récente d'un article séparant les espèces C. brasiliana et C. rhizophorae pose également la question de la position de C. brasiliana par rapport aux deux espèces que nous avons étudié. Droits : 2000 Univ. La Rochelle http://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14409/11706.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14409/ | Partager |
Melilite-bearing lavas in Mayotte (France): An insight into the mantle source below the Comores Auteur(s) : Pelleter, Anne-Aziliz Caroff, Martial Cordier, Carole Bachèlery, Patrick Nehlig, Pierre Debeuf, Delphine Arnaud, Nicolas Auteurs secondaires : Institut des Sciences de la Terre d'Orléans - UMR7327 (ISTO) ; Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) (BRGM) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université d'Orléans (UO) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Domaines Océaniques (LDO) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Institut d'écologie et environnement - Observatoire des Sciences de l'Univers - Université de Brest (UBO) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) Institut des Sciences de la Terre (ISTerre) ; Université Joseph Fourier - Grenoble 1 (UJF) - Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l'Aménagement et des Réseaux (IFSTTAR) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Institut de recherche pour le développement [IRD] : UR219 - PRES Université de Grenoble - Université Savoie Mont Blanc (USMB [Université de Savoie] [Université de Chambéry]) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Laboratoire Magmas et Volcans (LMV) ; Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand 2 (UBP) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université Jean Monnet [Saint-Étienne] (UJM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) (BRGM) Laboratoire GéoSciences Réunion (LGSR) ; Université de la Réunion (UR) - Institut de Physique du Globe de Paris Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Elsevier Résumé : International audience Ocean island basalts (OIB) from the Comores archipelago (Indian Ocean) display mineralogical and geochemical features different from the other Indian OIB. We present here new geochronological data (40Ar/39Ar), major and trace element compositions and isotopic (Sr, Nd, Pb) ratios of silica-undersaturated alkaline rocks from Mayotte, the oldest island of the Comores. Two trends are defined using major element composition: (1) a highly silica-undersaturated trend which includes basanites, (melilite-bearing) nephelinites, intermediate lavas and phonolites from the southern part of the island and (2) a moderately silica-undersaturated trend which is mainly represented by alkali basalts, basanites, intermediate lavas and phonolites from the northern part of the island. Both trends could be explained, to some extent, by variable degrees of partial melting. Normative larnite-bearing olivine melilitites and nephelinites exhibit, in addition to their high silica-undersaturation, elevated concentrations in CaO (>12wt.%) and P2O5 (up to 1.35wt.%). These exceptional rocks would result from low degree deep partial melting of a CO2-metasomatized source in the presence of carbonate (probably dolomite) and apatite. Igneous rocks from southern and northwestern shield volcanoes are characterized by a radiogenic Pb composition, revealing the existence of a HIMU (high μ=238U/204Pb) component in their source. Its influence decreases from the main building stage (>10.6-~3.0Ma) to the post-shield stage for the benefit of a depleted MORB-mantle (DMM) component, especially in the north central rocks. This feature would reflect increasing melting degrees of the depleted dominant source, bearing small-scale HIMU heterogeneities progressively consumed with time. The HIMU signature might have been introduced in the Comorian lithospheric mantle by thermal erosion or delamination of a continental lithosphere during the Gondwana break-up. The other islands of the Comores archipelago (Moheli, Anjouan and "La Grille" type lavas from Grande Comore) display also a DMM-HIMU mixing trend. Only a few lavas from Grande Comore ("Karthala" type) and one sample from Mayotte show the clear EM1 contribution (87Sr/86Sr>0.7035) of the Comorian plume. ISSN: 0024-4937 insu-01089376 https://hal-insu.archives-ouvertes.fr/insu-01089376 https://hal-insu.archives-ouvertes.fr/insu-01089376/document https://hal-insu.archives-ouvertes.fr/insu-01089376/file/Pelleter%20et%20al%201.pdf DOI : 10.1016/j.lithos.2014.09.012 | Partager |
Marine cage fish farming Auteur(s) : Espeut, P. Harache, Yves Lemarie, Gilles Ricard, Jean-marc Résumé : Marine capture fisheries in Jamaica is primarily artisanal in nature ansd is conducted maiinly by fishermen operating from canoes. Approximately 95% of these fishermen operate on the coastal shelf and its associated banks. The commercial species harvested comprise bottom-dwelling, coral reef species and free swimming species of finfish. Other fishery resources of commercial value include marine shrimp, conch and lobsters. Catch statistics are not available for all species, but the Department of Fisheries reports a slight decline in fishery production with production decreasing from 16 milion lbs in 1990, despite the fact that fishing efforts have doubled. Over this period the number of registered fishermen has grown from 12 000 to 16 000, al of whom are engaged in full-time fishing. There arealso part-time fishermen who are not registered. The decline in fish catch is accompanied by a decrease in fish size and quality, suggesting that the fisheries are under pressure and have already exceeded optimum production in relation to vailable resources. As a result the economic returns to fishermen are declining. There are also other problems, such as high incidence of conflicts among fishermen at sea, the high cost of purchasing boats, outboard engine fuel, and equipment, with together with the dangers involved in fishing offshore (piracy, and praedial larceny) create serious social ans economic difficulties for fishermen. Notwithstanding, there is an apparent move on the part of the fishermen to leave the industryor to seek alternative forms of employment. In fact, the Department ofFisheries reports that it is still reciving applications for new licences to operate fishing boats. This is probably due to the fact that where the basis of a community is fishing, it becomes difficult to introduce alternative forms of employment, such as cottage industries, village crafts and other trades. In 1987 the Jamaica Department of Fisheries prepared a Management plan which proposed several conservation measures to promote the efficient use of fisheries resources and to control the development of the Fishery in such a way that the country would receive highest benefits. Adequate attention was given to limitations on fishing gear, institution of closed seasons and related legislation. Strategies to diversify the marine fishing were also proposed. The 1990 five year Devlopment Plan for marine fisheries also focuses on proper resource management in order to reverse trends associated with the overexploitation of marine resources. According to the plan, emphasis will be placed on inland fisheries and mariculture in order to reduce pressure on the fisheries. Inland fisheries in the form of freshwater fish fanning has expanded significantly over the past 10 years with production increasing from less than 0,5 million lbs. in 1980 to in excess of 6.0 million lbs. in 1989. However, some freshwater fish farmers are already experiencing serious competition for water usage and, to a lesser extent for land from crop-producing farmers. The Ministry of Agriculture is of the view that marine cage culture technologically has the potential for introduction in Jamaica . This technologyhas been successfully developed in Norway and the technology is currentlty being experimentally utilized in several countries in the area. The technology, if widely utilized in Jamaica, couls significantly reduce pressure on fisheries, making fishing more cost effective and improve the economic returns to fishermen. Already there exist some technical and institutional capabilities in Jamaica to support commercial development of marine cage culture. The Department of Fisheries has highly trained personnel in aquaculture and marine fisherie, some of whom are directly responsible for the success of freshwater fish fanning. In adition, the Marine Laboratory at the Univesity of the West Indies (UWI) is caarying research on hatchery facilities for marine cage farming. The Department of Fisheries will seek the collaboration ofg the marine unit at UWI which could provide fingerlings of selected marine species for cage 1 Les pêcheries de captage marin en Jamaïque sont principalement de nature artisanale et elles sont dirigées principalement par les pêcheurs qui travaillent depuis des canoës. Environ 95 % de ces pêcheurs travaillent sur la plaine côtière et ses bancs associés. Les espèces commerciales récoltées comprennent les espèces benthiques, les espèces de corail et les espèces de poisson marin de nage libre. D'autres ressources de pêcheries de valeur commerciale comprennent la crevette, la conque et le homard. Les statistiques des pêches ne sont pas disponibles pour toutes les espèces, mais le Département des Pêcheries fait état d'une légère réduction de production de pêcheries, la production se réduisant de 16 millions de livres en 1990, en dépit du fait que les efforts de la pêche ont doublé. Sur cette période le nombre de pêcheurs inscrits a augmenté de 12 000 à 16 000, dont tous sont occupés à plein temps à la pêche. Il y a aussi des pêcheurs à mi-temps qui ne sont pas inscrits. La réduction des pêches est accompagnée d'une réduction de la taille et la qualité des poissons, ce qui implique que les pêcheries sont sous pression et qu'elles ont déjà dépassé la production optimum par rapport aux ressources disponibles. En conséquence, les rendements pour les pêcheurs sont en baisse. Il y a aussi d'autres problèmes, tels qu'un taux élevé de conflits entre les pêcheurs en mer, le coût élevé pour acheter les bateaux, le combustible pour les moteurs hors-bord, et le matériel, ainsi que les dangers impliqués dans la pêche offshore (le piratage, et le vol prédial) ont créé de graves problèmes sociaux et économiques pour les pêcheurs. Néanmoins, il y a une tendance évidente chez les pêcheurs de quitter l'industrie ou de chercher du travail dans d'autres domaines. En fait, le Département des Pêcheries signale qu'il continue de recevoir des demandes de nouveaux permis pour opérer les bateaux de pêche. Ceci est probablement attribuable au fait que là où la base d'une communauté est la pêche, il est difficile d'y introduire des formes alternatives de travail, telles que l'industrie artisanale, l'artisanat de village ou d'autres métiers. Le Département des Pêcheries de la Jamaïque a préparé en 1987 un Projet de gestion qui proposait plusieurs mesures de conservation afin d'encourager l'utilisation efficace des ressources des pêcheries et de contrôler le développement de la Pêcherie de manière que le pays touche le plus de bénéfices. Une attention adéquate a été prêtée aux limitations sur les engins de la pêche, l'établissement de saisons de clôture et les législations associées. Des stratégies pour diversifier la pêche marine ont aussi été proposées. Le Plan de développement quinquennal de 1990 pour les pêcheries marines met l'accent aussi sur la gestion de ressources appropriée afin de faire reculer les tendances associées à la surexploitation des ressources marines. Selon le plan, l'accent sera mis sur les pêcheries intérieures et la mariculture afin de réduire la pression sur les pêcheries. Les pêcheries intérieures, sous la forme de l'élevage de poissons en eau douce, ont pris leur essor sur les 10 dernières années avec une production qui s'est élevée de moins de 0,5 millions de livres en 1980 pour atteindre en 1989 plus de 6.0 millions de livres. Cependant, certains pisciculteurs en eau douce expérimentent déjà une concurrence sérieuse avec les agriculteurs pour l'usage de l'eau et, dans une moindre mesure, de la terre. Le Ministère de l'Agriculture est de l'avis que l'élevage en cage marine a technologiquement le potentiel d'être introduit en Jamaïque. La technologie a été développée avec réussite en Norvège et plusieurs pays dans la région utilisent actuellement la technologie expérimentalement. La technologie, si elle était utilisée en Jamaïque, pourrait réduire de façon significative la pression sur les pêcheries, ce qui rendrait la pêche plus économique et améliorerait les rendements aux pêcheurs. Certaines capacités techniques et institutionnelles existent déjà en Jamaïque qui pourraient soutenir le développement de l'élevage en cage marine. Le Département des Pêcheries a un personnel bien formé en aquaculture et pêcherie marine, dont certains qui sont directement responsables du succès de la pisciculture en eau douce. Par ailleurs, le Laboratoire Marin à l'Université des Antilles (UWI) mène des recherches sur les installations d'écloseries pour l'élevage en cage marine. Le Département des Pêcheries demandera la collaboration de l'unité marine à l'UWI qui pourra fournir des saumoneaux d'espèces marines sélectionnées pour la cage 1. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1993/rapport-1918.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1918/ | Partager |
Etat actuel de l'introduction d'organismes marins non-indigènes Auteur(s) : Marteil, Louis Éditeur(s) : Acte du Conseil International pour l'Exploration de la Mer, C.M. 1973/E:6 Résumé : Le présent rapport fera le point sur les introductions d'organismes marins non-indigènes effectuées en France depuis 1971, en se référant au questionnaire qui a servi de base à l'établissement du rapport initial. Droits : 1973 CIEM http://archimer.ifremer.fr/doc/00021/13217/10277.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00021/13217/ | Partager |
Résistance de la crevette Litopenaeus stylirostris à la bactérie pathogène Vibrio penaeicida : Physiologie, immunologie et pathologie comparées d’une population sélectionnée sur un critère de survie aux épisodes de mortalité et d’une population témoin non sélectionnée. Auteur(s) : De Decker, Sophie Résumé : The New-Caledonian shrimp industry is based on the controlled reproduction of the shrimp Litopenaeus stylirostris, a species which was introduced in the 80s. The major difficulty to which the industry has been faced for 10 years is the occurrence of the “Syndrome 93”, which corresponds to mortality phases when the temperature falls down in April-May-June. This mortality is associated to the pathogenic bacteria Vibrio penaecida. An experiment of genetic selection based on the criterion ofsurvival to Syndrome 93 has been conducted at the Laboratory of Aquaculture of New Caledonia. The 3rd selected generation had demonstrated very encouraging results (survival rates improved by around 20% in experimental infections with V. penaeicida). These results have not been confirmed at the 4th generation and no difference in terms of physiology and immunology appears between the selected population and the non-selected control population. The potential causes of these results are examined and proposals for protocol improvements are given. La filière crevette de Nouvelle-Calédonie reposesur la maîtrise de la reproduction contrôlée de la crevette Litopenaeus stylirostris, espèce introduite dans les années 1980. La difficulté majeure que rencontre la filière depuis une dizaine d’années est la récurrence du « Syndrome 93 », qui s’exprime sous forme d’épisodes de mortalités lors des baisses de température aux intersaisons. Ces mortalités sont associées à la bactérie pathogène Vibrio penaeicida Une expérience de sélection sur un critère de survie à des épisodes de Syndrome 93 a été menée au Laboratoire Aquacole de Calédonie. La 3èmegénération sélectionnée avait montré des résultats très encourageants (survies améliorées de l’ordre de 20% lors d’infections expérimentales à V. penaeicida). Ces résultats ne sont pas confirmés en 4ème génération et aucune différence en termes physio-et immunologique n’apparaît entre la population sélectionnée et la population témoin non sélectionnée. Les causes potentielles de ces résultats sont examinées et des propositions d’amélioration de protocoles sont avancées. Droits : 2004 Université de la Rochelle, Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00204/31527/29943.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00204/31527/ | Partager |
Effects of Galacto-oligosaccharides (GOS) on inflammatory reponse, glycoxidation markers and glycogen content in streptozotocin-diabetic rats. Auteur(s) : Lefeuvre-Orfila, Luz Vincent, Sophie Groussard, Carole Saligaut, Dany Efstathiou, Theo Gratas-Delamarche, Arlette Auteurs secondaires : Station commune de Recherches en Ichtyophysiologie, Biodiversité et Environnement (SCRIBE) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - IFR140 Détoxication et réparation tissulaire ; Université de Rennes 1 (UR1) - IFR140 - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) Laboratoire Mouvement Sport Santé (M2S) ; École normale supérieure - Cachan (ENS Cachan) - Université de Rennes 1 (UR1) - Université de Brest (UBO) - Université de Rennes 2 (UR2) - Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ) laboratoire de physiologie et de biomécanique de l'exercice musculaire (UFRAPS) ; Université de Rennes 2 (UR2) Institut de recherche, santé, environnement et travail [Rennes] (Irset) ; Université d'Angers (UA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de Rennes 1 (UR1) - École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Introduction: Diabetes mellitus results from the loss of tolerance to insulin and alters glycemia and the glycogen content. Oxidative stress and inflammation are linked to theses alterations, especially with insulin-resistance. The therapy management of diabetes includes nutritional recommendations. Several nutrients are developed to improve glycemia, oxidative stress, inflammation and glycogen content. More interestingly, ?-GOS exhibits anti-inflammatory and insulin-sensitive effects in vitro (Efstathiou and Fathi 2010) and in vivo (Boucher et al. 2003). Thus, ?-GOS is a potential functional food for the treatment of diabetes. But, less is known about the in vivo effect of ?-GOS on inflammatory, glycoxidation markers and glycogen content in diabetes. In this context, the aim of this work was to study the effect of ?-GOS developed by Sojasun technologies (from fermented soy product) compared to a synthetic ?-GOS produced by Sigma on inflammatory, glycoxidation markers and glycogen content in a streptozotocin-induced diabetic rat model. Methods: Twenty-four male Wistar streptozotocin-diabetic rat (STZ) were divided into three group: control group, supplemented with natural ?-GOS (20 mg/kg/day) group and supplemented with synthetic ?-GOS (20 mg/kg/day). The supplementation protocol duration was 8 weeks. At the end of the protocol, blood and skeletal muscle (gastrocnemius) were obtained to measure glucose , insulin, fructosamine in plasma and N-(carboxymethyl)lysine, glycogen synthase activity and glycogen content, in muscle. Results-Discussion: Diabetes was confirmed with the measure of insuline and glucose levels. All the diabetic groups had significantly higher glucose and insuline levels compared to control healthy group (data not shown). Insuline level in plasma and storage of glycogen in muscle were increased only in both ?-GOS groups. Fructosamine, TNF?and glycogen synthase activity was also decreased in the two supplemented groups (synthetic ?-GOS and natural ?-GOS). CML remained unchanged in all groups. Natural ?-OGT and synthetic ?-OGT only differed on muscular glucose level: only natural ?-OGT induced a significant decrease in muscular glucose. To conclude, our results suggest that ?-GOS alters positively glucose level, increases the glycogen content in diabetique population, improves glycemic control in the long term and decreases the inflammatory effects in streptozotocin-diabetic rat . Keywords: ?-GOS, inflammatory and glycoxidation markers, diabetes. Acknowledgment : Brittany region References Efstathiou, T. and D. Fathi. Sojasun Technologies. 2010 Boucher J et al. J Physiol Biochem. 59(3):169-73, 2003 5e congrès international de "Nutrition, Oxygen Biology and Medicine", Paris 5-7 juin 2013 Paris, France hal-01159375 https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-01159375 | Partager |
La biodéposition de la crépidule (Crepidula fornicata). Impact sur l'écosystème de la rade de Brest Auteur(s) : Manac'H, Nathalie Résumé : Suite au Sommet de Rio en 1992, des réflexions ont abouti à la mise en place de nombreux programmes (nationaux et internationaux) concernant l'étude des milieux modifiés par les actions anthropiques.
Parmi eux, le programme national "Dynamique de la Biodiversité et Environnement", auquel participe le laboratoire DEL/Ecologie du Centre IFREMER de Brest, se penche sur le problème des espèces proliférantes en milieu terrestre et marin. Dans ce deuxième cas, les exemples sont peu nombreux mais on citera tout de même les proliférations provoquées par un déséquilibre du milieu (marées vertes (ulves)) et celles dues à l'introduction volontaire ou accidentelle d'espèces (sargasses, caulerpes, crépidules). Crepidula fornicata fait ainsi l'objet d'études particulières de la part du laboratoire d'écologie benthique. Cette espèce présente en effet des potentialités impressionnantes de colonisation de toutes sortes de milieux (baies, estuaires, secteurs conchylicoles) provoquant des déséquilibres dans les écosystèmes envahis. Le programme a donc pour objectifs l'identification du processus de colonisation (incluant l'évaluation de la responsabilité de l'Homme), l'étude des effets sur les populations voisines, et la caractérisation des interactions entre la crépidule et les mollusques filtreurs exploités. Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00014/12553/9419.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00014/12553/ | Partager |