Etude des effets des pesticides sur la sensibilité de l'huile creuse (carrostreas gigas) au virus OsHV1 : Mécanismes de défense et développement de l'infection Auteur(s) : Moreau, Pierrick Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : GFP : Groupe Français des Pesticides Extrait de : "Protection des cultures et santé environnementale : héritages et conceptions nouvelles" : congrès, le 26 mai 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : Les effets d'un mélange de pesticides représentatif des eaux des bassins ostréicoles à des concentrations proches de celles retrouvées dans l'environnement, ont été étudiées pour déterminer si ce mélange pouvait affecter le niveau de sensibilité des huîtres creuses vis-à-vis de l'infection à OsHV1. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14195 V14195 | Partager |
Étude des interactions entre infection à ostreid herpesvirus 1, immunité, autophagie et pesticides chez l’Huître creuse, Crassostrea gigas Auteur(s) : Moreau, Pierrick Éditeur(s) : Université de La Rochelle, Ecole doctorale Gay Lussac Résumé : The thesis work is part of the very current issue on mass mortality outbreaks affecting Pacific oyster, C. gigas, spat and juveniles and questions about the involvement of pesticides in this phenomenon. The first part of this thesis was devoted to study the effects of pesticides on hemocyte parameters in the Pacific oyster (in vitro and in vivo). The immunomodulator effect of selected pesticides (alone or in mixture) has been explored principally through flow cytometry. The second part concerned the study of the effects of a pesticides mixture on OsHV-1 itself. No direct effects have been reported on the viral particles in presence of the pollutants. Moreover, pesticide effects on Pacific oysters were also explored through experimental pathology assays after treatment of animals with a polluant mixture. Results showed that pesticide treated oysters appeared more susceptible to the viral infection in experimental conditions. The third part concerned the study of autophagy in the Pacific oyster, C. gigas. The publication of the complete genome in 2012 has opened up new possibilities for the study of innate immunity in this species. The study of autophagy for the first time in oysters consisted in a first step in the in silico search for genes involved in this pathway and the corresponding proteins by Western blotting. Then, the role of this important process in innate immunity has been explored through reproduction infections tests with or without modulators of autophagy. Results showed that autophagy appeared as involved in defence mechanisms against viral and bacterial infection in Pacific oysters. Le travail de thèse s’inscrit dans la problématique très actuelle des mortalités massives de naissain et de juvéniles d’huîtres creuses, C. gigas, et des questionnements autour de l’implication des pesticides dans ce phénomène. La première partie de la thèse a été consacrée à l’étude des effets de pesticides sur les capacités hémocytaires de l’huître creuse (in vitro et in vivo). L’effet immunomodulateur des xénobiotiques sélectionnés (seul ou en mélange) a été exploré principalement au travers de la cytométrie en flux. La deuxième partie de la thèse a concerné l’étude des effets d’un mélange de pesticides sélectionnés sur le virus OsHV-1 et l’infection qu’il induit chez l’huître creuse. Les effets des pesticides sur le virus lui-même ont été évalués. Les expériences réalisées non pas permis de mettre en évidence dans les conditions testées, de dégradation des particules virales en présence des polluants. D’autre part, leurs effets sur les huîtres elles-mêmes ont été explorés après traitement des animaux avec un mélange de pesticides lors d’essais de pathologie expérimentale. Il a ainsi pu être montré que des huîtres préalablement comtaminées par un mélange de pesticides à des concentrations retrouvées dans l’environnement semblaient être plus sensibles à l’infection virale. La troisième partie de la thèse a concerné l’étude de l’autophagie chez l’huître creuse, C. gigas. La publication du génome complet de cette espèce en 2012 a ouvert de nouvelles possibilités pour étudier l'immunité innée. L’étude de l’autophagie réalisée pour la première fois chez l’huître creuse a consisté lors d’une première étape en la recherche in silico de gènes impliqués dans cette voie et des protéines correspondantes par western blotting. Puis, le rôle de ce processus important dans l’immunité innée a été exploré au travers d’essais de reproduction d’infections en présence ou non de modulateurs de l’autophagie. Les résultats obtenus semblent montrer que l’autophagie soit un processus important pouvant être impliqué dans les capacités de défense de l’huître creuse vis-à-vis d’infections virales et bactériennes. Droits : 2014 Université de La Rochelle http://archimer.ifremer.fr/doc/00226/33740/32149.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00226/33740/ | Partager |
Acclimatation de nouvelles espèces d'huîtres creuses du genre Crassostrea: hybridations et conservatoire de souches. Contrat de Plan Etat Région Poitou- Charentes 1994-1998 - Convention 95/RPC-R-57 "Génétique" - Rapport année 1995 Auteur(s) : Boudry, Pierre Naciri, Yamama Heurtebise, Serge Delsert, Claude Ledu, Christophe Phelipot, Pascal Chollet, Bruno Cochennec, Nathalie Résumé : Le laboratoire IFREMER "Génétique Aquaculture et Pathologie" (GAP) (La Tremblade et Bouin) a entrepris des actions de recherche sur ces différents points. L'Unité de Recherche en Génétique, en collaboration avec tous les membres du Réseau Génétique Mollusques (REGEMO), a axé une partie de ses travaux sur l'acclimatation et l'hybridation de différentes espèces du genre Crassostrea. Ces recherches ont débuté avec le soutien du Conseil Général de Charente-Maritime depuis 1992 sur des essais d'acclimatation de C. virginica, l'huître creuse américaine. En prolongement de cette étude, l'URGE a proposé à la région Poitou-Charentes un programme de recherche plus vaste sur l'ensemble des espèces d'huîtres creuses. Droits : 1995 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15515/12902.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15515/ | Partager |
Apport d'un programme de génétique à une filière de production aquacole : l'exemple de l'ostréiculture Auteur(s) : Lapegue, Sylvie Bedier, Edouard Goyard, Emmanuel Degremont, Lionel Baud, Jean-pierre Gerard, Andre Goulletquer, Philippe Boudry, Pierre Éditeur(s) : Styli 2003. Trente ans de crevetticulture en Nouvelle-Calédonie. Nouméa - Koné, 2-6 juin 2003. 2004. Gorarant C, Harache Y, Herbland A, Mugnier C. Ed. Ifremer, Actes de Colloque, n°38, pp.113-120 Résumé : Two oyster species are currently present along the French coasts : the indigenous European flat oyster (Ostrea edulis), and the Pacific cupped oyster (Crassostrea gigas), that has been introduced from Japan since the beginning of the 70ies. The flat oyster successively suffered from two protozoan diseases during the 60ies and its production decreased from 20 000 tons/year by that time to 1 500 tons/year nowadays. Consequently, the oyster production is principally (99%) based upon the Pacific oyster species with approximately 150 000 tons/year among which 90% are grown from the natural spat. However, the hatchery production of this species is developing and was estimated to 400 to 800 millions spat in 2002. Moreover, strengthened relationships between IFREMER and the 5 commercial hatcheries, that all joined the SYSAAF (Union of the French poultry, shellfish and fish farming selectors), allow to plan for new genetic breeding programs. At the end of the 80ies, IFREMER initiated a genetic breeding program for the resistance of the European flat oyster to the bonamiosis, and obtained strains more tolerant to this disease. After two generations of massal selection, molecular markers had identified a reduced genetic basis in this program. It was then reoriented to an intra-familial selection. However, we were confronted to a zootechnic problem to manage such a scheme and we compromised by an intra-cohorts of families selection scheme managed using molecular markers. The program has now reached the transfer level with experimentation at a professional scale. Concerning the Pacific cupped oyster, and in parallel with the obtaining and the study of polyploids, performance of different Asian cupped oyster strains were compared to the one introduced in France thirty years ago and currently suffering from summer mortalities. The local strain exhibited better performance, certainly based upon a good local adaptation. In other respects, although early growth is a relevant criteria for selection for growth to commercial stage, it is not to be privileged in the context of an oyster producing region with a limited food availability. Contrary, the spat summer mortality became a priority for numerous teams (genetic, physiology, pathology, ecology,...) joined in the MOREST program. The first results showed important survival differences between fullsib and halsib families. They indicate a genetic determinism to this character "survival" and promote for its selection. Deux espèces d'huîtres sont aujourd'hui présentes sur les côtes françaises : l'huître plate européenne (Ostrea edulis), indigène, et l'huître creuse du Pacifique (Crassostrea gigas), introduite du Japon dans le début des années 1970. L'huître plate a subi coup sur coup, dans les années 1960, deux maladies dues à des protozoaires parasites et sa production est ainsi passée de 20 000 t/an dans les années 1960 à 1500 t/an aujourd'hui en France. Il en résulte que la filière ostréicole française repose quasiment exclusivement (99%) sur la production de l'huître creuse, C. gigas, avec 150 000 tonnes en 2000 dont environ 90% est issu du captage naturel. Cependant, la reproduction de cette espèce en écloserie est actuellement en expansion avec une estimation de 400 à 800 millions de naissains commercialisés en 2002. Des rapports renforcés entre l'IFREMER et les cinq écloseries françaises de la filière ostréicole, qui adhèrent toutes au SYSAAF (SYndicat des Sélectionneurs Avicoles et Aquacoles Français), permettent désormais d'envisager le développement de nouveaux programmes d'amélioration génétique. A la fin des années 1980, un programme de sélection pour la résistance de l'huître plate à la bonamiose a été initié au sein de l'IFREMER, et a permis d'obtenir des souches plus tolérantes à cette maladie. Après deux générations en sélection massale, les marqueurs moléculaires avaient mis en évidence une base génétique réduite au sein de ce programme qui s'était alors orienté vers une sélection intra-familiale. Devant la lourdeur zootechnique d'un tel schéma, un compromis a été trouvé en réalisant une sélection au sein de cohortes de familles biparentales, la gestion de ces cohortes étant permise par les analyses moléculaires. Le programme est maintenant dans sa phase de transfert, avec des expérimentations à plus grande échelle en partenariat avec la profession. En ce qui concerne l'huître creuse, et en parallèle de l'obtention et l'étude de polyploïdes, les performances de différentes souches d'huîtres creuses provenant d'Asie ont été comparées à celles de la souche introduite en France il y a trente ans, sujette à des mortalités estivales. La souche locale présente de meilleures performances, vraisemblablement grâce à une adaptation bien réalisée. Par ailleurs, bien que l'amélioration de la croissance jusqu'à la taille commerciale s'avère possible par une sélection précoce au stade larvaire, le critère de croissance n'est pas nécessairement à privilégier dans le contexte d'un bassin ostréicole disposant de ressources trophiques limitées. En revanche, les importantes mortalités rencontrées par le naissain en périodes estivales constituent le sujet d'étude prioritaire sur lequel se sont penchées de nombreuses équipes (génétique, physiologie, pathologie, écologie, ...) dans le cadre du grand défi MOREST. Les premiers résultats ont mis en évidence de fortes différences de survie entre des familles biparentales d'animaux indiquant un déterminisme génétique du caractère « survie », et encourageant dans la voie d'une sélection pour ce caractère. Droits : 2004 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/2003/acte-3491.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3491/ | Partager Voir aussi Growth Selection Genetic breeding Genetic Ostrea edulis Crassostrea gigas Oysters Croissance Sélection Amélioration génétique Télécharger |
Phylogéographie des huîtres creuses des mangroves de l'Atlantique Sud par l'apport des marqueurs moléculaires Auteur(s) : Verdon, Beatrice Résumé : La taxonomie des huîtres est longtemps restée basée sur des critères morphologiques tel que la coquille et les organes internes ou sur la répartition géographique. Ces critères se révèlent aujourd'hui peut fiable du fait de la grande plasticité des caractères morphologiques des huîtres en fonction des conditions environnementales, et du transport d'espèce par l'ostréiculture ou accidentellement. La biologie moléculaire et en particulier les marqueurs génétiques sont des outils très utiles pour différencier les espèces. La phylogéographie des huîtres creuses de l'Atlantique Sud a ainsi été étudié grâce à différentes méthodes d'observation du polymorphisme de l'ADN. Ces techniques ont dans un premier temps été appliquées à des fragments mitochondriaux (16S) pui à des fragments nucléaires (ITS). La PCR6RFLP a été utilisée d'une part sur les fragments 16S pour déterminer les haplotypes de 5 nouvelles populations du genre Crassostrea provenant du Sénégal, du Nigeria et du Brésil. Il a été ainsi possible d'identifier une nouvelle population de Crassostrea gasar en Amérique du Sud. Nous nous sommes ensuite intéressés aux polymorphisme pouvant exister entre les différentes populations de C. gasar de part et d'autre de l'Atlantique. Pour cela des fragments nucléaires ITS, à priori plus polymorphes que les fragments mitochondriaux 16S ont été étudiés. Différentes mises au point ont été réalisées afin de révéler un éventuel polymorphisme entre les populations. Toutes les informations recueuillies tendent vers cette hypothèse sans toutefois pouvoir la confirmer. La présence d'une zone de sympatrie entre les espèces C. gasar en Amérique du Sud poste la question de son introduction, soit par l'homme soit accidentellement. Des études complèmenaires sont indispensables, par un échantillonnage plus large, pour évaluer l'étendue de la présence des espèces de part et d'autre de l'océan. Il est également nécessaire de continuer la mise au point sur les marqueurs nucléaires afin de confirmer le polymorphisme suspecté entre les populations C. gasar d'Afrique et d'Amérique. La publication récente d'un article séparant les espèces C. brasiliana et C. rhizophorae pose également la question de la position de C. brasiliana par rapport aux deux espèces que nous avons étudié. Droits : 2000 Univ. La Rochelle http://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14409/11706.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14409/ | Partager |
Variations spatio-temporelles de l'infestation des huitres creuses, Crassostrea Gigas, par les vers du genre Polydora (Annelides Polychetes), dans le cadre du reseau Ifremer/REMORA. Auteur(s) : Duault, Céline Gillet, Patrick Éditeur(s) : Union des Océanographes de France Résumé : The worms Polydora. damage the oysters, Crassostrea gigas, by foraging the shell, training the formation of galleries and chambers with mud. The IFREMER'S REMORA network which has in charge to survey the oysters Crassostrea gigas in France, has showed an increase of the infestation of oysters since 1993 (first year of the network). The study had for goal first to estimate the spatial and temporal variations of the infestation of the oysters in 1999, by using two methods: the infestation index, the number of worms by individual and a quality index, the Polydora Index (IP varies from 0 to 1) which is based on 5 classes of the oysters quality (from 0 to 4) in relation to the aspect of the valves Les vers Polydora détériorent les huîtres creuses, Crassostrea gigas, par perforation de la coquille, entraînant la formation de galeries et de chambres à vase. Le réseau IFREMER /REMORA de suivi des huîtres creuses en France a mis en évidence une progression de l'infestation dans les huîtres depuis 1993 (année de démarrage du réseau). L'étude a pour objectif d'évaluer les variations spatio-temporelles de l'infestation des huîtres de 1999, en comparant deux méthodes : un indice d'infestation, le nombre de vers par huître ; et un indice de qualité, l'Indice Polydora (IP variant de 0 à 1) qui repose sur la qualité des huîtres réparties en 5 classes (de 0 à 4) en fonction de l'aspect des valves. Journal de Recherche Océanographique (Union des Océanographes de France), 2001 Droits : 2001 Union des Océanographes de France http://archimer.ifremer.fr/doc/2001/publication-2447.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2447/ | Partager Voir aussi REMORA network Infestation Crassostrea gigas Polydora sp. Réseau REMORA Infestation Crassostrea gigas Polydora sp. Télécharger |
Phylogénie moléculaire des huîtres du genre Crassostrea. Approche par les techniques de restriction enzymatique et de séquençage Auteur(s) : Delandes, Hélène Résumé : En France, ainsi que dans de nombreux autres pays, l'histoire de l'ostréiculture est émaillée d'une succession de phases de développement, de surexploitation et d'apparition de maladies qui perturbent lourdement la profession. Depuis la disparition massive de l'huître portugaise, Crassostrea angulata, victime entre 1969 et 1971 d'une épidémie virale et l'effondrement de l'élevage de l'huître plate Ostrea edulis dû à deux parasitoses, la marteiliose et la bonamiose, l'ostréiculture française connaît actuellement une situation de monoculture de l'huître creuse japonaise Crassostrea gigas, suite à l'introduction de l'espèce entre 1971 et 1975 (Grizel & al. 1991). Pour tenter de remédier à cette situation de monoculture, qui reste une des inquiétudes majeures des professionnels, la région Poitou-Charentes a apporté une aide financière pour la création d'un "conservatoire de souches", implanté dans les locaux du Laboratoire Génétique, Aquaculture et Pathologie de La Tremblade. Les principaux objectifs sont d'étudier les possibilités d'acclimatation des huîtres étrangères dans les eaux françaises afin de diversifier la production ou de préparer une éventuelle substitution à C. gigas en cas d'épizootie majeure, de développer des hybrides intra et inter-spécifiques au sein du genre Crassostrea (performants en ce qui concerne la résistance aux maladies parasitaires, la croissance et la fertilité) et enfin d'effectuer une étude de la différenciation génétique (intra et inter spécifique). Droits : 1997 Univ. La Rochelle, the author, Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14380/11670.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14380/ | Partager |
Contrat de Plan Etat Région Poitou-Charentes 1994-1998. Convention 95 RPC R 62 - Programme Pathologie - Rapport Scientifique année 1995 Auteur(s) : Renault, Tristan Berthe, Franck Chollet, Bruno Cochennec, Nathalie Haffner, Philippe Le Deuff, Rose-marie Thuillier, Benoit Résumé : Le but de ce programme pathologie est de rechercher et d'étudier les agents pathogènes connus et inconnus chez les mollusques bivalves marins, plus particulièrement chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, afin d'identifier d'éventuels agents causant des mortalités, de proposer des mesures prophylactiques et de définir des conditions zootechniques permettant aux professionnels de limiter l'impact des maladies sur leur cheptel. La présence de maladies, chez les mollusques bivalves marins dont l'impact socio économique peut être catastrophique pour les productions conchylicoles, et l'accroissement des échanges de produits d'aquaculture entre les pays de la CEE et avec les pays tiers nécessitent le renforcement des recherches dans les domaines de la pathologie. En particulier, du fait du mono élevage de l'huître japonaise, Crassostrea gigas, en France, il semble aujourd'hui indispensable d'effectuer des contrôles zoosanitaires réguliers chez cette espèce. Ces travaux ont d'autant plus d'importance qu'aujourd'hui, devant les pathologies rencontrées, les professionnels restent extrêmement démunis (traitements inapplicables ou inexistants). Dans ce cadre, la promptitude du diagnostic ainsi que l'acquisition de données épidémiologiques et biologiques concernant les agents pathogènes impliqués sont les meilleurs moyens d'éviter leur dissémination chez les mollusques bivalves marins. Les travaux entrepris dans ce cadre par l'URPIG, semblent d'autant plus indispensables qu'il n'existait pas jusqu'à ces dernières années de pathologies identifiées chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, sur le littoral français. Cependant depuis 1991, sont apparus dans certaines écloseries françaises des épisodes de mortalité sur des larves de cette espèce. Il a été possible de détecter un virus apparenté à la famille des Herpesviridae par ses caractères morphologiques (NICOLAS et al., 1992) et de démontrer sa pathogénicité pour les larves (LE DEUFF et al., 1994). Par ailleurs, en 1993, 1994 et 1995, un virus de même type, a été observé en association à de fortes mortalités sur différents lots de naissain de la même espèce, originaires d'écloseries et de captage naturel. Par ailleurs, en 1993, suite à l'observation d'anomalies au niveau des branchies chez des huîtres creuses provenant de Charente Maritime et du bassin d'Arcachon associées à de médiocres performances de croissance, il a été entrepris des analyses de divers échantillons, en histologie classique et en microscopie électronique à transmission. Ces examens ont permis de révéler la présence au niveau des branchies, chez un nombre non négligeable d'animaux, d'un microorganisme de type chlamydien (RENAULT and COCHENNEC, 1995). Il a également été possible, chez cette même espèce, de détecter la présence d'un organisme de type rickettsien au niveau des branchies (RENAULT, COCHENNEC and CHOLLET, 1995). Droits : 1995 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15453/12828.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15453/ | Partager |
Bilan énergétique de l'huître japonaise Crassostrea gigas en conditions expérimentales de laboratoire au cours du mois de septembre 1991 Auteur(s) : Soletchnik, Patrick Bougrier, Serge Razet, Daniel Geairon, Philippe Prou, Jean Heral, Maurice Barille, Laurent Résumé : L'étude ci dessous, réalisée chez Crassostrea gigas, a comme objectif de comparer l'effet de différents types d'aliments sur le bilan énergétique de cette espèce. Droits : 1992 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00100/21095/18720.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00100/21095/ | Partager Voir aussi Huître creuse Crassostrea gigas Bilan énergétique Sources alimentaires Biodépots Tri pré-ingestif Télécharger |
Possibilité de développement de la conchyliculture aux Antilles - Acclimatation de l'huitre CRASSOSTREA GIGAS Auteur(s) : Saint-félix, Christian Résumé : Il existe à l'état sauvage deux espèces d'huîtres aux Antilles, Ostrea frons et Crassostrea rhizophorae. Toutes deux se reproduisent tout au long de l'année et constituent en différents endroits des gisements d'importance variable. La première appartient à la catégorie des "plates" et vit dans la zone infralittorale mais sa taille excessivement réduite, 4 cm de diamètre au plus, ne permet pas de l'exploiter. La seconde que l'on range parmi les "creuses", constitue d'importants gisements dans la zone de balancement des marées, principalement au niveau des racines-échasses des palétuviers d'où son nom d'huître de palétuvier. Sa taille, son aspect et son goût font qu'élle est cueillie et consommée depuis longtemps. En 1971, des recherches ont été entreprises par le laboratoire ISTPM de la Martinique en vue de créer une activité ostréicole aux Antilles. Les premières études menées jusqu'en 1975 sur l'huître de palétuvier locale ont permis de constater la médiocrité persistante des résultats des élevages expérimentaux ; ceci a conduit à orienter les travaux sur l'implantation d'espèces étrangères, en commençant par l'huître japonaise Crassostrea gigas. En 1976 les essais d'acclimatation ont intéressé l'huître plate Ostrea edulis, importée de Bretagne, l'huître de palétuvier Crassostrea rhizophorae provenant de Guyane, ainsi qué les moules Mytilus edulis et Mytilus galloprovincialis. Après avoir rappelé brièvementquelques caractéristiques de l'huître de palétuvier des Antilles,nous décrirons les essais d'élevage réalisés avec ce coquillage local puis ceux effectués avec des espèces étrangères. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00046/15699/13101.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00046/15699/ | Partager |
Conséquences génétiques de la production de larves d'huîtres en écloserie : étude des processus de dérive et de sélection Auteur(s) : Taris, Nicolas Sauvage, Christopher Batista, Frederico Baron, Sophie Ernande, Bruno Haffray, Pierrick Boudry, Pierre Éditeur(s) : Actes du 6e colloque national BRG, La Rochelle, 2-3-4 octobre 2006 Résumé : Previous studies have shown heritable variation in larval developmental traits in the Pacific oyster Crassostrea gigas. In order to study the genetic consequences of production of oyster larvae in hatcheries, two factors, specific to hatcheries, were examined: the effect of discarding the smallest larvae (i.e. culling) and the effect of temperature (20°C versus 26°C). A mixed-family approach was used in order to infer the genetic composition of larval populations and family assignment, limiting possible environmental bias and allowing the study of a relatively large number of families using a limited number of larval tanks. Our results show that three multiplexed highly polymorphic microsatellite markers are a powerful tool for family assignment and, consequently, for the study of bivalve larvae genetics. Culling, by selective sieving of the smallest larvae is an advantageous practice at a phenotypic scale as it reduced variance in larval size, variance of developmental rate and time to settlement. Culling of 50% of the larval population only led to 15% less spat, showing a positive phenotypic correlation between larval growth and settlement success. However, culling represents a substantial risk for diversity loss, because it increases the variance of reproductive success among parental oysters. The effective population sizes of early settling cohorts of settlement were lower than those of later ones. Our results show that the settlement of slow growing larvae significantly contributes to minimizing the variability of reproductive success and therefore to maximizing genetic diversity. These results corroborate the low estimations of variability of broodstocks sampled in several French commercial hatcheries, relative to natural populations. The genetic composition of the larval population and the resulting spat was significantly different between the two tested temperatures, revealing genotype x environment interaction for survival. Similarly, genotype x environment interaction was also observed for larval growth as a higher temperature exerted a positive influence on the expression of genetic variability for this trait. Consequently, we can conclude that a temperature of 26°C coupled with culling, to common practice in oyster hatcheries, is likely to amplify the selection pressure for fast growing larvae. To test for this hypothesis, we compared larval developmental traits in the progeny of a hatchery broodstock closed for 7 generations, with the progeny of wild oysters and the two possible hybrids. Our results show that selection of fast growing larvae can counteract presumed inbreeding depression, due to higher mean relatedness among hatchery broodstock than in the wild. Genetic effects of intensive rearing conditions at larval stage are significant and should be taken into account in hatchery practices, especially in terms of genetic diversity management. Afin d'étudier les conséquences génétiques des pratiques de production en écloserie d'huître creuse, deux facteurs ont été examinés : l'élimination des petites larves et la température. Nos résultats montrent que l'assignation de parenté par marqueurs microsatellites est un outil performant pour les études génétiques en phase larvaire de familles élevées en mélange. Bien qu'avantageux d'un point de vue phénotypique, le tamisage sélectif représente un risque de perte de diversité. La fixation des larves à croissance lente permet en effet de minimiser la variabilité du succès reproducteur et de fait, de maximiser la variabilité génétique. Ces résultats corroborent les estimations de variabilité sur les stocks d'écloseries françaises où l'on constate une diversité allélique inférieure à celle de populations issues du milieu naturel. La température exerce également une influence sur la précocité de l'expression de la variabilité génétique pour la croissance larvaire. Ainsi une température élevée associée à une procédure de tamisage peut amplifier l'effet sélectif. Enfin, la sélection de larves à croissance rapide semble démontrée, s'opposant à la dépression de consanguinité présumée. Les conditions d'élevage peuvent donc avoir un effet génétique significatif qui devrait être pris en considération dans les pratiques d'écloserie, notamment dans la gestion de la diversité génétique. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/acte-1505.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1505/ | Partager |
Taxonomie et phylogéographie des huîtres creuses dans l'Atlantique Sud Auteur(s) : Boutet, Isabelle Résumé : L'étude de la taxonomie des huîtres est longtemps restée basée sur des critères morphologiques (forme de la coquille et description des organes) et géographiques. Ces considérations sont relativement peu fiables en particulier au niveau interspécifique du fait de la plasticité des caractères morphologiques d'une part de des introductions d'espèces étrangères sur les lieux de culture d'autre part. La biologie moléculaire est donc, depuis quelques années, un outil très utilisé pour différencier les espèces d'huîtres. La phylogéographie des huîtres de la région sud-atlantique a ainsi pu être étudiée grâce à différentes méthodes de recherche du polymorphisme réalisées sur le fragment mitochondrial 16S. La PCR-RFLP, la SSCP et le séquençage ont été utilisés pour déterminer les haplotypes de 9 populations d'huîtres creuses du genre Crassostrea provenant du Sénégal, de Guyane, de Martinique et du Brésil. Ceci a permis par extension à d'autres espèces d'apporter des informations complémentaires à la phylogénie de ce genre. Les résultats obtenus par ces 3 méthodes ont permis de montrer que ces 9 populations se différencient en 2 haplotypes : un africain correspondant à l'espèce Crassostrea gasar et un martiniquais correspondant à l'espèce Crassostrea rhizophorae. De plus,C. gasar, huître caractéristique des côtes africaines, est présente dans 2 sites d'Amérique du sud, ont un en sympatrie avec C. rhizophorae au Brésil, ce qui n'a jamais été décrit jusqu'à présent. L'étude d'un point de vue génétique de cette espèce ainsi que la détermination de sa position phylogénétique, sont également une nouveauté. La sympatrie observée au Brésil permet de s'interroger sur l'existence d'une interfécondité possible et d'un flux de gènes entre les 2 espèces. Des études complémentaires à partir d'un échantillonnage plus vaste réalisé sur toute la côte atlantique sud-américaine permettront de confirmer ces résultats. Par ailleurs, la construction d'un arbre phylogénétique à partir des séquences obtenues dans cette étude et de séquences d'autres espèces du même genre, a permis de préciser les positions de ces espèces les unes par rapport aux autres. Ainsi, C. gasar a une position intermédiaire entre les groupes gigas-angulata et virginica-rhizophorae. Droits : 1999 Univ; La Rochelle, The author http://archimer.ifremer.fr/doc/00032/14365/11656.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00032/14365/ | Partager |
Acclimatation de nouvelles espèces d'huîtres creuses du genre Crassostrea : hybridation et conservatoire de souches. Contrat Région Poitou-Charentes 1999 - Convention 99 RPC-A-203 "Génétique" Auteur(s) : Boudry, Pierre Heurtebise, Serge Lapegue, Sylvie Ledu, Christophe Phelipot, Pascal Gerard, Andre Résumé : Dans le cadre du plan Etat-Région 1994-1998, un programme de conservatoire de souches a été initié au Laboratoire IFREMER de La Tremblade. Ce conservatoire a pour objectif d'acclimater différentes espèces ou souches d'huîtres creuses (genres Crassostrea et Saccostrea) afin d'acquérir des connaissances sur ces espèces et d'évaluer l'intérêt qu'elles pourraient présenter pour l'ostréiculture locale. L'importation d'espèces étrangères sur les côtes françaises est désormais strictement réglementée: la dissémination d'une nouvelle espèce peut se révéler néfaste d'un point de vue écologique et nuire aux productions existantes. De plus, ces huîtres peuvent être porteuses de pathogènes qui, s'il venaient à se répandre dans le milieu, pourraient toucher les stocks locaux. En conséquence, les huîtres importées sont strictement confinées au laboratoire dans une « salle de quarantaine » dont l'eau est traitée à l'ozone avant rejet afin d'éviter à la fois la dissémination des huîtres et d'éventuels pathogènes... Droits : 1999 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15514/12901.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15514/ | Partager Voir aussi Génétique Acclimatation Croisement Crassostrea gigas Crassostrea ariakensis Crassostrea sikamea Hybridation Télécharger |
Etude des processus de dérive et de sélection liés aux pratiques d'élevage en écloserie d'huître creuse Auteur(s) : Boudry, Pierre Résumé : Genetic consequences of production of Pacific oyster larval in hatchery: drift and selective pressures related to rearing practices. In order to study the genetic consequences of production of oyster larvae in hatcheries, two factors were examined: the effects of discarding the smallest larvae (i.e. culling) and temperature effects. A mixed-family approach was used in order to infer the genetic composition of the larval population. The results show that high polymorphic microsatellite-based family assignment is a powerful tool for the study of bivalve larvae genetics. Culling by selective sieving is an advantageous practice at a phenotypic scale, but also represents a substantial risk for diversity loss if parentage assignment is not introduced as a breeding practice. Settlement of slow growing larvae contributes to minimizing the variability of reproductive success and therefore to maximizing genetic diversity. These results corroborate the lower estimations of variability made on broodstocks from French commercial hatcheries relative to natural populations. Temperature exerts an influence on the expression of genetic variability for larval growth. A temperature of 26°C, coupled with culling could amplify the selective effect. Furthermore, selection of fast growing larvae has proven to counteract inbreeding depression at this stage. Genetic effects of intensive rearing conditions are significant and should be taken into account in hatchery practices, especially in terms of genetic diversity management. Afin d'étudier les conséquences génétiques des pratiques de production de larves en écloserie d'huître creuse, deux facteurs ont été examinés : l'effet de l'élimination des plus petites larves et l'effet de la température. Une approche de familles élevées en mélange a été utilisée afin d'avoir accès à l'information génétique au stade larvaire. Les résultats obtenus montrent que l'assignation de parenté basée sur des marqueurs microsatellites hautement discriminants est un outil performant pour les études génétiques en phase larvaire. Bien qu'avantageuse d'un point de vue phénotypique, la pratique de tamisage sélectif représente un risque substantiel de perte de diversité si cette pratique n'est pas associée à une assignation de parentée par empreintes génétiques. La fixation des larves à croissance lente permet de minimiser la variabilité du succès reproducteur et de fait, de maximiser la variabilité génétique. Ces résultats corroborent les estimations de variabilité sur les stocks d'écloseries commerciales françaises où l'on constate une diversité allélique inférieure à celle de populations issues du milieu naturel. La température exerce également une influence sur la précocité de l'expression de la variabilité génétique pour la croissance larvaire. Ainsi une température élevée (26°C) associée à une procédure de tamisage peut amplifier l'effet sélectif. Enfin, la sélection de larves à croissance rapide semble démontrée, s'opposant à la dépression de consanguinité présumée en phase larvaire. Les conditions d'élevage peuvent donc avoir un effet génétique significatif qui devrait être pris en considération dans les pratiques d'écloserie, notamment dans la gestion de la diversité génétique. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/rapport-1459.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1459/ | Partager |
Les surmortalités des naissains d'huîtres creuses Crassostrea gigas - journée d'information et d'échanges du 18 janvier 2012 Résumé : Depuis 2008, la filière ostréicole française fait face à des mortalités très importantes touchant les naissains d’huîtres creuses, Crassostrea gigas. Répondant aux missions qui lui sont assignées, l’Ifremer a rapidement lancé, en synergie avec ses partenaires et l’interprofession, des travaux visant à décrire précisément le phénomène, à progresser dans la compréhension de ses causes, et à étudier quelles pouvaient être les contributions à apporter pour une aide à la gestion du phénomène et à la mise en oeuvre de pistes de sorties de crise. Le 18 janvier 2012, l’Ifremer a organisé, avec le soutien du Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire, une journée d’information et d’échanges dédiée à cette problématique pour : présenter une synthèse les connaissances acquises à l’Ifremer depuis 4 ans ; présenter les dernières avancées et les perspectives, les projets en cours et à venir ; donner une large place à l’échange entre les différents participants. Cette journée a réuni les ministères, les représentants de la profession conchylicole, les centres techniques régionaux conchylicoles, les laboratoires agréés et reconnus, des organismes de recherche et des universités partenaires. Ce document retrace les interventions et les échanges qui se sont déroulés pendant cette journée d’information. Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00084/19574/17196.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00084/19574/ | Partager |
Taxonomie et virulence de vibrions pathogènes d'huîtres creuses Crassostrea gigas Auteur(s) : Le Roux, Frédérique Résumé : As the emergence of new vibriosis in the European Atlantic coasts has been associated with mass mortalities of molluscs cuasing important economic losses, the project obectives are to provide knowledge and operational tools to evaluate the impact of vibriosis on farmed japenese oyster Crassostrea gigas. Facing the diversity of Vibrio species associated to bivalve disease outbreaks, the difficulties of identification and the detemrination of their pathogenic abilities we propose a double approach to correlate phenotype/geneotype of a bacteria with risk of disease : 1) by genotyping we will evaluate if specific strains are associated with disease. 2) by evaluating likely virulence mechanisms implicated in pathogenesis, we will characterise the genes involved. Therefore, new diagnostic test should be used in an epizootiological study to evaluate the importance of these emerging pathogens in farmed bivalves and will be supplied for further exploitation in aquaculture.
Les vibrioses sont les infections bactériennes les plus courantes chez les espèces marines d'intérêt aquacole. Certaines espèces sont pathogènes et ont été associées à d'importantes pertes économiques pour l'industrie aquacole dans le monde. L'objectif principal de mon projet de recherche est de développer des outils diagnostiques pertinents permettant d'évaluer l'impact des vibrioses dans des élevages d'huîtres creuses Crassostrea gigas. Le problème majeur est l'extraordinaire diversité des espèces appartenant à ce genre bactérien, compliquant considérablement leur caractérisation en terme de spéciation et de virulence. Nous développons une double approche pour corréler le phénotype et le génotype de pathogènes potentiels par : 1) une clarification taxonomique des souches de vibrions nous déterminons si certaines espèces sont systématiquement associées à de maladies; 2) une caractérisation des mécanismes de virulence, nous recherchons les gènes supports de la pathogénie. Les marqueurs génétiques ou de virulence mis au point pourront alors être utilisés pour une étude épidémiologique de ces maladies. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2004/these-3699.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3699/ | Partager Voir aussi Taxonomie Marqueur génétique Pathogène Génotype Phénotype Crassotrea gigas Huître Vibrioses Diagnostique Télécharger |
Ressources génétiques et phylogéographie des huîtres creuses Crassostrea gigas et C. angulata : variabilité, différenciation et adaptation des populations naturelles et introduites Auteur(s) : Huvet, Arnaud Éditeur(s) : Université de Tours Résumé : L 'huître creuse japonaise Crassostrea gigas et portugaise C. angulata ont été respectivement décrites par Thunberg (1793) et Lamarck (1819). Mais les similitudes morphologiques et l 'homogénéité des fréquences allozymiques entre populations ont conduit de nombreux auteurs à proposer l'existence d'une seule et mênle espèce. L'analyse récente d'un gène mitochondrial a pennis de déterminer l'origine asiatique de C. angulata, soulignant l'intérêt de l'étude de la différenciation génétique et phénotypique entre les deux taxons. La notion biologique d'espèce a tout d'abord été examinée. Des croisements de 1ère et 2ème génération ont montré la viabilité et fertilité des hybrides. L'analyse de la compétition spennatique par marqueurs microsatellites ne montre pas d'isolement reproductif, mênle partiel et le séquençage du fragment ITS 1 confirme la forte proximité génétique des deux taxons. Les patrons de différenciation génétique observés par marqueurs microsatellites et mitochondriaux apparaissent sitnilaires. L'origine asiatique de C. angulata est donc confinnée. Le fort niveau de polymorphisme des marqueurs microsatellites explique partiellement les plus faibles valeurs observées de différenciation. Une bimodalité des tailles d'allèles microsatellites entre taxons a pennis le développement d'un nouveau marqueur nucléaire, mettant en évidence des phénomènes d'hybridation naturelle dans la zone du sud de l'Europe où l'activité ostréicole met aujourd'hui les 2 taxons en contact. L'étude de caractères phénotypiques a été réalisée en milieu naturel et contrôlé sur des descendances d'écloserie. Les résultats montrent une meilleure croissance de C. gigas et une période de reproduction plus longue chez C. angulata. Des mesures physiologiques montrent un plus fort taux de respiration du naissain C. gigas, ainsi qu'un temps de filtration supérieur chez les adultes. La différence de croissance entre taxons pourraient donc être expliquée par le temps de filtration et l'effort de reproduction. Droits : Université de Tours, The author http://archimer.ifremer.fr/doc/00034/14564/11867.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00034/14564/ | Partager Voir aussi génétique des populations Crassostrea isolement reproducteur marqueurs moléculaires écophysiologie aquaculture Télécharger |
Contrat de Plan Etat Région Poitou-Charentes 1994-1998. Convention 96 RPC R70 - Programme Pathologie - Rapport Scientifique année 1996 Auteur(s) : Renault, Tristan Berthe, Franck Chollet, Bruno Cochennec, Nathalie Haffner, Philippe Le Deuff, Rose-marie Lipart, Cecile Thebault, Anne Résumé : Le but de ce programme pathologie est de rechercher et d'étudier les agents pathogènes connus et inconnus chez les mollusques bivalves marins, plus particulièrement chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, afin d'identifier d'éventuels agents causant des mortalités, de proposer des mesures prophylactiques et de définir des conditions zootechniques permettant aux professionnels de limiter l'impact des maladies sur leur cheptel. La présence de maladies, chez les mollusques bivalves marins dont l'impact socio économique peut être catastrophique pour les productions conchylicoles, et l'accroissement des échanges de produits d'aquaculture entre les pays de la CEE et avec les pays tiers nécessitent le renforcement des recherches dans les domaines de la pathologie. En particulier, du fait du mono élevage de l'huître japonaise, Crassostrea gigas, en France, il est aujourd'hui indispensable d'effectuer des contrôles zoosanitaires réguliers chez cette espèce. Ces travaux ont d'autant plus d'importance qu'aujourd'hui, devant les pathologies rencontrées, les professionnels restent extrêmement démunis (traitements inapplicables ou inexistants). Dans ce cadre, la promptitude du diagnostic ainsi que l'acquisition de données épidémiologiques et biologiques concernant les agents pathogènes impliqués sont les meilleurs moyens d'éviter leur dissémination chez les mollusques bivalves marins. Les travaux entrepris dans ce cadre par le Laboratoire de Génétique, Aquaculture et Pathologie de La Tremblade, semblent d'autant plus indispensables qu'il n'existait pas jusqu'à ces dernières années de pathologies identifiées chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, sur le littoral français. Cependant depuis 1991, sont apparus dans certaines écloseries françaises des épisodes de mortalité sur des larves de cette espèce. Il a été possible de détecter un virus apparenté à la famille des Herpesviridae par ses caractères morphologiques (NICOLAS et al., 1992) et de démontrer sa pathogénicité pour les larves (LE DEUFF et al., 1994). Par ailleurs, chaque année depuis 1993, un virus de même type, a été observé en association à de fortes mortalités sur certains lots de naissain de la même espèce, originaires d'écloseries et de captage naturel. Droits : 1996 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15452/12827.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15452/ | Partager |