Témoignage d'un engagement sur le terrain ; Témoignage d'un engagement sur le terrain ; Témoignage d'un engagement sur le terrain Auteur(s) : Rioual-Rosier, Dinah Rioual-Rosier, Dinah Rioual-Rosier, Dinah Rioual-Rosier, Dinah Rioual-Rosier, Dinah Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Criminalité, éducation et sécurité" : journée d'étude, le 28 mars 2014. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Au contact de la criminalité en 38 ans de service, Maître Rioual-Rosier constate qu'il y a un rajeunissement de la délinquance des mineurs. Un durcissement des actes délinquants, une augmentation des vols, des agressions de personnes, ainsi que de la destruction et dégradation de biens. Pourquoi et que faire ? Pour Maître Rioual-Rosier la principale cause est la société. Elle décrit une société observatrice et une autre déconnectée de tout, se trouvant dans une grande détresse. Au contact de la criminalité en 38 ans de service, Maître Rioual-Rosier constate qu'il y a un rajeunissement de la délinquance des mineurs. Un durcissement des actes délinquants, une augmentation des vols, des agressions de personnes, ainsi que de la destruction et dégradation de biens. Pourquoi et que faire ? Pour Maître Rioual-Rosier la principale cause est la société. Elle décrit une société observatrice et une autre déconnectée de tout, se trouvant dans une grande détresse. Au contact de la criminalité en 38 ans de service, Maître Rioual-Rosier constate qu'il y a un rajeunissement de la délinquance des mineurs. Un durcissement des actes délinquants, une augmentation des vols, des agressions de personnes, ainsi que de la destruction et dégradation de biens. Pourquoi et que faire ? Pour Maître Rioual-Rosier la principale cause est la société. Elle décrit une société observatrice et une autre déconnectée de tout, se trouvant dans une grande détresse. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14137 V14137 V14137 V14137 V14137 V14137 | Partager Voir aussi Criminalité Education Economie Société Violence Chômage Famille Délinquance Criminalité Education Martinique Martinique Martinique Martinique Martinique ; Télécharger |
Terre promise et raison d'État : une équipée martiniquaise en territoire dominicain Auteur(s) : Boisseron, Monique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Au-delà de ses racines bibliques, l'idée de la Terre promise se décline souvent, eu égard au contexte socio-économique de plus en plus difficile, davantage aujourd'hui dans l'idée d'un mieux être de vie, plus matériel que spirituel, dans une envie d'ailleurs rompant avec une monotonie peu propice pour certains à réalisation de soi. C'est en tout cas dans cette optique qu'en 1956 quelques centaines de Martiniquais ont répondu à l'appel alléchant venu des hautes instances officielles du gouvernement français pour une aventure somme toute inédite en terre dominicaine. Nonobstant l'expérience d'un passé peu glorieux pour les travailleurs antillais en République dominicaine, l'État français, pour des raisons d'intérêts privés, y élabora un monde qui ne pouvait laisser indifférent nombre de Martiniquais victimes de chômage sur une île en pleine crise économique. Il conviendrait d'étudier comment fut élaborée cette « Terre promise » et ce qu'il en advint, si ce ne fut paradoxalement qu'un rêve préfabriqué, « vendu » à quelque centaines de désespérés. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16223 V16223 | Partager |
Effets du SMIC sur les dynamiques salariales des DFA ; Effets du SMIC sur les dynamiques salariales des DFA ; Effets du SMIC sur les dynamiques salariales des DFA Auteur(s) : Boula, Chantal Boula, Chantal Boula, Chantal Auteurs secondaires : Célimène, Fred Elbaz, Gilbert Célimène, Fred Elbaz, Gilbert Célimène, Fred Elbaz, Gilbert Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : Conférence doctorale, le 15 mai 2012. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Première édition de la Conférence doctorale des jeunes chercheurs de l'Université des Antilles et de la Guyane. Cette première intervention débute avec la doctorante Chantal Boula qui nous présente l'impact du SMIC sur les dynamiques salariales des DFA. Première édition de la Conférence doctorale des jeunes chercheurs de l'Université des Antilles et de la Guyane. Cette première intervention débute avec la doctorante Chantal Boula qui nous présente l'impact du SMIC sur les dynamiques salariales des DFA. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12235 V12235 V12235 V12235 | Partager |
The extension of French welfare to overseas departements Auteur(s) : Michalon, Thierry Résumé : Les mécanismes de protection sociale en France et leur extension tardive dans les DOM Guadeloupe Martinique Guyane Française 20 21 19 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits recherch:HASHe4ed221f9a42f1bb9de9cc | Partager |
The extension of French welfare to overseas departements Auteur(s) : Michalon, Thierry Michalon, Thierry Michalon, Thierry Date de création : 2003-11- Description : Les mécanismes de protection sociale en France et leur extension tardive dans les DOM Communication au séminaire sur La Protection sociale dans la Caraïbe, CRPLC ? CELCAA, Université des Antilles et de la Guyane, campus de Schoelcher, 23-24 novembre 2001 Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/recherch/HASHe4ed221f9a42f1bb9de9cc HASHe4ed221f9a42f1bb9de9cc | Partager |
The extension of French welfare to overseas departements Auteur(s) : Michalon, Thierry Résumé : Les mécanismes de protection sociale en France et leur extension tardive dans les DOM Guadeloupe Martinique Guyane Française 20 21 19 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits recherch:HASHe4ed221f9a42f1bb9de9cc | Partager |
Hétérogénéité des dynamiques du taux de chômage régional en France Auteur(s) : Cadoret-David, Isabelle Macdissi, Charbel Tavéra, Christophe Auteurs secondaires : Centre de recherche en économie et management (CREM) ; Université de Caen Normandie (UNICAEN) ; Normandie Université (NU) - Normandie Université (NU) - Université de Rennes 1 (UR1) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Elsevier Résumé : revue électronique. consulter : http://religec.org/pdf/article%20Macdissi%20et%20al%202.pdf L'existence et la persistance de disparités régionales en matière de chômage sont des problèmes communs à de nombreux pays européens. Dans ce papier, nous analysons les disparités des mécanismes d'ajustement des taux de chômage régionaux de la France à la suite de chocs économiques purement locaux ou nationaux. Les résultats mettent en évidence des disparités significatives dans les caractéristiques des mécanismes d'ajustement dynamiques (vitesse d'ajustement, effet multiplicateur) des taux de chômage régionaux en cas de choc macroéconomique national. Revue Libanaise de Gestion et d'Economie halshs-00433078 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00433078 DOI : 10.1016/S1999-7620(09)70009-6 | Partager |
Contexte économique et financier international, national et local Auteur(s) : Para, Georges Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CEREGMIA : Centre d'Etudes et de Recherche en Economie, Gestion et Modélisation Informatique Appliquée Université des Antilles et de la Guyane Extrait de : "Fiscalité et réforme territoriale" : états généraux des finances locales de la Martinique, les 9 et 10 février 2012. Université des Antilles et de la Guyane Description : Monsieur Georges Para nous présente une thématique intéressante sur le "Contexte économique et financier international, national et local". Un focus particulier sur la Martinique est développé à partir des thèmes suivants : démographie, emploi et chômage, activité et production, revenus et inégalités et disparités territoriales. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12183 V12183 | Partager Voir aussi Economie Enquêtes Chômage Insularité Education Commerce Emploi Démographie Crise financière Crise sociale Martinique France ; Télécharger |
La contextualisation dans l'enseignement des sciences et techniques en Guadeloupe Auteur(s) : Merlo-Leurette, Sophie Forissier, Thomas Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD IREM grenoble Résumé : International audience L’enseignement des sciences et techniques en Guadeloupe s’inscrit dans un contextesocial, culturel et langagier particulier, lié d’une part à l’insularité de la Guadeloupe et à ladistance importante (7000 km) séparant Pointe-à-Pitre de Paris, et d’autre part à l’histoiredes différentes communautés qui peuplent cette île. Le bilinguisme français-créole est uneparticularité dont l’impact sur les apprentissages est important (Anciaux et al, 2005) tant enterme d’équité qu’en terme de mécanismes psycho-cognitifs. Le contexte social estcaractérisé par un fort taux de chômage. Le contexte institutionnel de l’enseignement dessciences et techniques est commun à celui des autres académies : la Guadeloupe a sonpropre rectorat. Mais si l’enseignement de l’histoire-géographie suit des consignesparticulières prenant en compte les aspects locaux, ce n’est pas le cas pour l’enseignementdes sciences. Il faut également noter que pour le secondaire, les enseignants sontmajoritairement formés en métropole, et utilisent les ouvrages et les manuels adaptés auxprogrammes nationaux. Pourtant, certains éléments sont spécifiquement liés au contexte :les contextes climatique, géographique, géologique et écologique par exemple, ont unimpact sur le changement d’état de l’eau, la subduction, le développement des plantes, oules phases de la Lune qui font partie des contenus à enseigner. Il est ici question d’étudierles effets de contexte relatifs aux disciplines scientifiques et fortement liés aux contenus.Il s’agit de s’interroger sur la façon dont les manuels vont prendre en charge la différenced’approche de ces contenus en métropole et en Guadeloupe. Loin des théories sur lacontextualisation, décontextualisation, recontextualisation (Mérieu et al, 1998), nous nousintéressons aux processus et effets de ces contextualisations didactiques sur l’apprentissageet l’enseignement des sciences et techniques à l’école. Nous cherchons à cibler les enjeuxscientifiques et éducatifs de la prise en compte de la différence identifiée et de lapertinence d’un questionnement autour de cette différence. L’objet de cet article estd’illustrer, à l’aide de deux exemples (la plante épiphyte pour la nutrition, l’orientation dela Lune pour la compréhension des phases lunaires), les mécanismes et conséquencesde cette contextualisation dite didactique. Grand N Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01537716 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01537716 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01537716/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01537716/file/GrandNMerlo-Forissier.pdf | Partager |
Macroéconomie - 5ème édition Auteur(s) : Blanchard, Olivier Cohen, Daniel Auteurs secondaires : Paris-Jourdan Sciences Economiques (PSE) ; CNRS - Institut national de la recherche agronomique (INRA) - École des hautes études en sciences sociales (EHESS) - École normale supérieure - Paris (ENS Paris) - École des Ponts ParisTech (ENPC) Ecole d'Économie de Paris - Paris School of Economics (EEP-PSE) Éditeur(s) : HAL CCSD Pearson Résumé : Cet ouvrage offre une vue d'ensemble de la macroéconomie. Il explique en détail toutes les notions qui s'y rattachent : PIB, croissance, inflation, politique économique, marché du travail, chômage, marchés financiers et taux de change. Les grands événements économiques sont étudiés, anciens (la Grande Dépression) ou récents (crise financière de 2008), ainsi que les grandes tendances actuelles (chômage en Europe, inégalités aux Etats-Unis). Cette 5e édition comprend de nombreux changements afin de rendre compte des développements récents de l'économie mondiale et de la recherche en macroéconomie (essor de l'économie chinoise, traitement des effets des variations du prix du pétrole cette dernière décennie, analyse de la relation entre le niveau de vie et des mesures du bonheur, rôle des institutions sur la croissance). La crise financière fait l'objet d'une analyse détaillée. Un chapitre, complètement nouveau, y est exclusivement consacré, et des éléments d'analyse des politiques monétaires et budgétaires adoptées au cours des derniers trimestres sont apportés. En outre, pour cette nouvelle édition, toutes les données chiffrées (chômage, inflation, croissance, PIB, etc.) ont été actualisées afin que le lecteur dispose des informations les plus à jour. De même, les graphiques et tableaux ont été actualisés et certaines activités ont été modifiées ou remplacées. https://hal-pjse.archives-ouvertes.fr/hal-00813016 hal-00813016 https://hal-pjse.archives-ouvertes.fr/hal-00813016 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Le développement socio-économique dans les DOM-TOM : état des lieux Auteur(s) : Salmon, J.m. Antona, Martine Résumé : The goal of this study was to provide economic data to align Ifremer's research programme with the global socio-economic context, which is the crux of this work. Although the economies of the French Overseas Departments and Territories are poorly understood in mainland France, a brief macroeconomic analysis shows that they have the following main features: steady, but unbalanced growth, as indicated by high unemployment rates and low trade indices, and an overdeveloped services sector. This situation can be explained by an economic growth regime specific to the French overseas regions. It is based on, for the most part, public subsidies, a voluntary strategy promoted by the public authorities to raise the standards of living in the overseas regions. L'objet de cette étude est de fournir des éléments économiques qui permettent de mettre en parallèle la démarche de programmation de recherche de l'IFREMER et le contexte socio-économique d'ensemble dans lequel cette recherche s'insère. Si l'économie des DOM-TOM reste méconnue en métropole, une analyse macroéconomique rapide montre bien quelles en sont les caractéristiques principales : une croissance soutenue mais très déséquilibrée comme l'attestent un taux de chômage élevé et un taux de couverture des importations dérisoire, l'existence d'un secteur tertiaire qualifié parfois d'"hypertrophié"... Cette situation s'explique par un mode de croissance spécifique à l'outre-mer français. Il repose pour une large part sur l'intervention financière publique, qui elle-même découle de la volonté exprimée par les pouvoirs publics de promouvoir un rattrapage rapide des niveaux de vie ultramarins. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1991/rapport-4094.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4094/ | Partager |
L’Asie insulaire, forte exportatrice de main-d’œuvre féminine possède-t-elle un système migratoire propre ? Les cas indonésien, philippin et sri-lankais Auteur(s) : Husson, Laurence Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’Asie insulaire, forte exportatrice de main-d’œuvre féminine possède-t-elle un système migratoire propre ? Les cas indonésien, philippin et sri-lankais.Les migrations de travail ont une longue tradition en Asie. Instaurées par les puissances coloniales européennes par le biais des contrats de travail, après l’abolition de l’esclavage, elles ont ainsi favorisé l’expansion de deux solides diasporas, l’une chinoise, l’autre indienne.Ce vaste continent qui abrite désormais 60 % de la population mondiale et les deux tiers de la force de travail mondiale demeure, pour longtemps encore, une zone de très forte mobilité.Trois pays, dont deux archipels et une île, les Philippines, l’Indonésie et le Sri Lanka, sont devenus, en l’espace d’une à trois décennies, les principaux exportateurs de main-d’œuvre à l’échelle mondiale. Ces politiques migratoires visent d’une part à réduire la pauvreté et le chômage et d’autre part à accroître les indispensables rentrées de devises par le biais des transferts financiers des migrants. La féminisation des flux migratoires est particulièrement marquée en Asie insulaire où la proportion de femmes avoisine les 70 % du total des migrants. The labour migration have a long tradition in Asia. Migration, which were introduced by European colonial powers (through employment contracts, after the abolition of slavery), have encouraged the expansion of two solid diasporas, 'One China, one Indian. This vast continent, home now 60% of the world's population and two thirds of the global labor force, remains for a long time, a zone of very high mobility. Three countries, including two archipelagos and one island, the Philippines, Indonesia and Sri Lanka are now in the space of one to three decades, the main exporters of labour globally. The objective of these policies migration is a part of reducing poverty and unemployment, and secondly to increase the necessary cash currency, with financial transfers of migrants. The feminization of migration is particularly marked in Asia island where the proportion of women is around 70% of total migrants Indonésie Philippines Sri Lanka Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.982 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/982 | Partager |
Durban - A subtropical coastal paradise? Tourism dynamics in a post-apartheid city Auteur(s) : Maharaj, Brij Pillay, Vino Sucheran, Reshma Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : This paper examines the changing fortunes of Durban as a tourist city from the apartheid to the post apartheid eras. Durban has long earned its prime position as one of South Africa’s most popular year‑round tourist destination. In keeping with the dictates of apartheid, the city catered largely for the needs of the white minority, while that of the black majority was largely ignored. With political changes and shifts in both the international and domestic markets, an effort had to be made to reposition tourism in the city. In order to successfully promote its tourism opportunities, Durban attempted to enhance its image and appeal by promoting its sports, convention and cultural attractions. The democratic transition of the 1990s provided many challenges, the most enduring of which was the need to cater for the emerging black tourist market. There was also an urgency to address problems of crime and grime, disparities in the distribution of labour market opportunities, especially in terms of race and gender within the tourism sector. A serious threat to tourism in Durban is unemployment and alienation of the majority of African people from the industry. Ce document examine l'évolution des dynamiques touristiques de la ville de Durban dans un contexte post-apartheided. La ville de Durban s’est imposée comme l'une des destinations touristiques les plus populaires d’'Afrique du Sud. En accord avec les diktats de l'apartheid, pour satisfaire les souhaits d’une minorité blanche, l’organisation de la ville avait ignoré les besoin de la majorité noire. Aujourd’hui la ville de Durban se repositionne sur l’échiquier touristique, portée par les changements politiques intérieurs et les opportunités des marchés touristiques internationaux et nationaux. Afin de se positionner avec succèssur ce marché, la ville de Durban renforce son image autour de la promotion son front de mer, des sports nautiques, du tourisme de congrés, et des animations culturelles. La transition démocratique des années 1990 a fourni de nombreux défis et oppportunités dans la première sur le plan touristique fut de se positionner sur le nouveau marché touristique noir. Cal passe aussi par les urgence à résoudre sur le plan de la criminalité, de l’hygiène et de la résorption des disparités sur le marché du travail, en particulier en termes de race et de l'égalité des sexes dans le secteur du tourisme. Les plus sérieuses limites pour le tourisme à Durban sont le chômage et la marginalisation de la majorité des African people. Afrique du Sud Durban Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.1192 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/1192 | Partager |
La mobilité professionnelle des Martiniquais dans la Caraïbe : analyse de la situation, enjeux, propositions ; Martinican’s Vocational Mobility in Caribbean : situation Analysis, Issues and Proposals Auteur(s) : Boniface, Philippe Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Groux, Dominique Résumé : A l’aube du XXIème siècle, l’enjeu pour la Martinique est de construire un modèle de développement endogène qui nécessite son intégration dans la Caraïbe. Un consensus existe pour cette orientation, tant au niveau des acteurs économiques que des gouvernances locales et nationales. Mais qu’en pense la population ? Sur le plan diplomatique, cette orientation se concrétise par une adhésion progressive de la Martinique aux différentes organisations communautaires caribéennes en qualité de membre à part entière. Toutes ces avancées s’opèrent dans un contexte socio-économique qui se caractérise pour la Martinique par une population en voie de vieillissement, un chômage structurel et un départ du territoire des jeunes diplômés. Dans cette perspective, le développement des échanges avec la Caraïbe va induire des flux matériels et immatériels, et pour les Martiniquais, des perspectives d’insertion professionnelle dans des pays de la Caraïbe qui ont des taux de chômage plus cléments. Ces éléments de contexte interrogent l’évolution de la société Martiniquaise dans un nouveau paysage international, qui va au-delà des accords politiques et diplomatiques, car il va induire des rencontres entre individus de culture et de pratiques professionnelles différentes, directement ou indirectement, matérialisées ou dématérialisées. Cette étude s’intéresse au point de vue des individus, au regard qu’ils portent sur ce qu’il convient de considérer comme un projet de société et aux moyens qu’ils ont d’y contribuer. Elle s’inscrit dans la perspective du développement de la mobilité professionnelle des Martiniquais dans la Caraïbe et elle fait des propositions sur les conditions de sa mise en œuvre. Elle interroge l’environnement dans lequel s’opèrent aujourd’hui les projets de mobilité professionnelle à l’international des Martiniquais et les représentations sociales qui sont en marche dans ce nouveau paradigme. Comment le Martiniquais peut-il devenir un citoyen caribéen sur un marché du travail élargi aux pays du bassin caribéen ? At the turn of the century, the challenge for Martinique is to build a model of endogenous development that requires its integration in the Caribbean. There is consensus for this approach, both in terms of economic actors as local and national governance. But what the people think? On the diplomatic front, this orientation is reflected by a gradual accession of Martinique to different Caribbean community organizations as a full member. All these developments are taking place in a socioeconomic context characterized for Martinique by a population in the process of aging, structural unemployment, and a departure from the territory of graduates. In this perspective, the development of trade with the Caribbean will induce the material and immaterial flows and for Martinique, perspectives employability in Caribbean countries with more lenient unemployment. These contextual elements questioning the evolution of Martinican society in a new international landscape that goes beyond political and diplomatic agreements, as it will lead to encounters between individuals of different cultures and business practices, directly or indirectly, materialized or dematerialized. This study focuses on the perspective of individuals and the way they look at what should be regarded as a social project and how they contribute. It is part of a perspective of the development of professional mobility of Martinique in the Caribbean and on the conditions for its implementation. She questions the environment in which today operate occupational mobility projects internationally Martinicans and social representations that are running in this new paradigm. How can the Caribbean Martinique become a citizen on the broader labor market to the countries of the Caribbean basin? http://www.theses.fr/2015AGUY0845/document | Partager |
Guadeloupe, Martinique, LKP, crise de 2009, crise économique, déclin économique : de crises en crises : la Guadeloupe et la Martinique Auteur(s) : Desse, Michel Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les longues grèves qui ont paralysé la Guadeloupe et la Martinique en 2009 sont en partie liées à la crise qui touche les économies insulaires. L’agriculture est menacée par les nouvelles négociations avec l’OMC qui sont très défavorables aux exportations de la banane et du sucre. Le secteur touristique est lui aussi au plus bas. Dans ces conditions, le chômage, le sous-emploi sont difficiles à accepter quand les prix augmentent et que les perspectives de développement ne sont pas vraiment définies. The long strikes that paralyzed Guadeloupe and Martinique in 2009 are partly related to the crisis in the island economies. Agriculture is threatened by the new WTO negotiations that are unfavorable to exports of bananas and sugar. Tourism sector is also low. Under these conditions, unemployment and underemployment are difficult to accept when prices rise and development prospects are not really defined. Guadeloupe Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4880 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4880 | Partager |
Tourisme pro-pauvre dans les Petites Antilles : éléments de réflexion à partir de l’exemple d’île de Trinidad Auteur(s) : Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La République de Trinidad-et-Tobago, située à l’extrême sud de l’arc des Petites Antilles fait figure d’exception dans la région Caraïbe. En effet, l’économie de l’île dépend presque exclusivement du secteur industriel et gazier, alors que le tourisme et l’agriculture participent peu au produit intérieur brut du pays, au contraire des autres îles caribéennes. Profitant d’un contexte international favorable, Trinidad connaît depuis deux décennies une croissance économique continue qui lui permet d’afficher des indices sociaux élevés, mais son économie garde les caractéristiques d’un Petit État Insulaire en Développement et elle doit faire face à des problèmes persistants de chômage et de pauvreté. C’est dans ce contexte que le gouvernement a initié une politique de diversification économique identifiant plusieurs domaines d’intervention, dont le tourisme, susceptible de réduire la pauvreté. L’objectif de cette étude est d’analyser les impacts et les limites d’actions touristiques pro-pauvres dans un petit état insulaire au travers d’une expérience menée dans le village de Matura, au nord-est de Trinidad. The Republic of Trinidad and Tobago, located in the extreme south of the Lesser Antilles, is an exception in the Caribbean region. Indeed, unlike other Caribbean islands, the economy of Trinidad and Tobago depends almost exclusively on industrial and gas sector, while tourism and agriculture involved a small share of gross domestic product of the country.Taking advantage of a favorable international context, Trinidad known for two decades continued economic growth that allows it to display high social indices, but its economy keeps the characteristics of a Small State Islander Developing and faces problems of unemployment and poverty. It’s in this context that the government has initiated a policy of economic diversification identifying several areas of activity, including tourism, likely to reduce poverty. The objective of this study is to analyze the impacts and limitations of pro-poor tourism actions in a small island state through an experiment conducted in the village of Matura in the Northeast of Trinidad. Trinité Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6535 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6535 | Partager |
Desarrollo, etnia y marginalización : imágenes del puerto caribeño de Limón Costa Rica (1838-1967) Auteur(s) : Soto-Quiros, Ronald Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La provincia de Limón, en la costa caribeña de Costa Rica, es conocida por su alto índice de pobreza, el alto desempleo y la violencia en comparación con el resto del país. Este artículo es una revisión de la historia de la región a través de las imágenes de la ciudad de Limón, entre el siglo XIX y el año 1967, fecha de la celebración de la apertura de Limón como puerto internacional. El objetivo es tratar de entender la situación actual a partir del análisis de las representaciones del pasado. Pero más específicamente, el trabajo pretende poner de relieve la diferencia étnica en la región como un importante obstáculo para su integración en el conjunto nacional. La province de Limón dans le Caraïbe costaricien est connue pour sa condition de grande pauvreté, son taux de chômage élevé et sa violence par rapport au reste du pays. Cet article fait un bilan de l’histoire de la région à travers les images de la ville de Limón entre le xixe siècle et l’année 1967 ; date de la célébration de l’ouverture de Limón comme port international. Le but est d’essayer de mieux comprendre la situation actuelle à partir de l’analyse des représentations du passé. Mais, plus particulièrement, le travail cherche à mettre en relief la différence ethnique de la région comme un obstacle important à son intégration dans l’ensemble national. The province of Limón in the Caribbean Coast of Costa Rica is known for its high rate of poverty, the high unemployment and violence compared to the rest of the country. This article is a review of the history of the region through the images of the city of Limón between the nineteenth century and the year 1967, date of the celebration of the opening of Limón as an international port. The goal is to try to understand the current situation from the analysis of representations of the past. But more specifically, the work seeks to highlight the ethnic difference in the region as a major obstacle to its integration into the national set. Limón Costa Rica Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5715 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5715 | Partager |