TRAMIL: about the use of medicinal plants, a novel model of collaboration in the Caribbean ; TRAMIL: a partir el uso medicinal de las plantas, un modelo único de colaboración en el Caribe ; TRAMIL : autour de l’usage médicinal des plantes, un modèle inédit de collaboration dans la Caraïbe Auteur(s) : Pajard, Anne Gavillán Suárez, Jannette Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience TRAMIL is a research program applied to the use of medicinal plants in the Caribbean, established in the 1980s. Significant uses of herbal remedies to address self limiting health problems are identified through participatory ethnopharmacological surveys and are the subject of scientific validation. The results are then disseminated to several audiences.While comprising an international scientific contribution to academic research, the TRAMIL network activities value the popular and local knowledge. This fertile relationship between local knowledge and scientific research draws answers to key challenges for Caribbean societies: improving the health of Caribbean populations first and foremost, but also indirectly developing economic prospects in various sectors (agriculture, industry, tourism, and health).The success of TRAMIL is based on a rigorous methodology and on a noteworthy informal network of collaborators invested at different levels of the program, locally and / or regionally. TRAMIL is one of the few trilingual networks that have been active for nearly forty years, well before the popularization of the Internet, in more than twenty Caribbean territories. It involves people and communities, health care professionals, researchers in many disciplines, and information and documentation professionals.This paper proposes to explore these new ways of working together and the accomplishments to which they give rise by presenting some concrete examples of the TRAMIL program in Puerto Rico and examining the program's website and the complex challenges faced by the stakeholders involved in its implementation. TRAMIL es un programa de investigación aplicada a la medicina popular del Caribe, iniciado en la década de los ‘80. Su trabajo se basa en llevar a cabo encuestas etnofarmacológicas participativas para identificar usos significativos de remedios de plantas, que son objeto de la validación científica, para tratar problemas comunes de salud. La difusión de los resultados de validación de los remedios con uso significativo completa las líneas de acción de TRAMIL. Al tiempo que representan una contribución científica internacional para la investigación académica, las actividades de TRAMIL constituyen la valoración de los saberes populares y locales. Esta relación fecunda entre el conocimiento local y la investigación científica es una respuesta a desafíos fundamentales para las sociedades del Caribe: mejorar la salud de las poblaciones del Caribe directa y en primer lugar, pero también, indirectamente, desarrollar oportunidades económicas en varios sectores (agricultura, la industria, el turismo y la salud).El éxito de TRAMIL se basa en una metodología rigurosa y una importante red informal de colaboradores que participan en diversas funciones del programa, a nivel de país y regional. TRAMIL es una de las pocas redes totalmente trilingües, activa durante casi cuarenta años, mucho antes de la popularización del Internet, en más de una veintena de territorio caribeños. Asocia especialmente a comunidades, profesionales de la salud, investigadores en muchas disciplinas, y profesionales de la información y documentación.Este trabajo tiene como objetivos explorar las modalidades de cooperación y logros sin precedentes de TRAMIL, presentando algunos ejemplos concretos del programa en Puerto Rico y examinar el sitio Web del programa y la complejidad de los desafíos que han enfrentado los actores involucrados en su implementación. TRAMIL est un programme de recherche appliquée à l’usage des plantes médicinales dans la Caraïbe, né dans les années 1980. Les usages significatifs des plantes pour répondre à des problèmes de santé sont recensés par des enquêtes ethnopharmacologiques participatives puis font l’objet de travaux scientifiques destinés à les valider. Les résultats sont ensuite diffusés auprès de larges publics.Tout en constituant un apport scientifique international à la recherche universitaire, les activités du réseau TRAMIL s’inscrivent dans la valorisation des savoirs locaux. Cette relation fertile entre savoirs locaux et recherche scientifique dessine des réponses à des défis essentiels pour les sociétés caribéennes : l’amélioration de la santé des populations caribéennes de façon directe et en premier lieu, mais également, de façon indirecte, le développement de perspectives économiques dans des secteurs divers (agriculture, industrie, tourisme, santé).Le succès de TRAMIL repose sur une méthodologie rigoureuse et sur un important réseau informel d’acteurs investis à différents niveaux du programme, sur le plan local et/ou pancaribéen. C’est l’un des rares réseaux entièrement trilingue, actifs depuis près de quarante ans (bien avant la popularisation d’internet), dans plus d’une vingtaine de territoire de la Caraïbe. Il associe notamment les populations, les professionnels de santé, les chercheurs dans de nombreuses disciplines, et les professionnels de l’information et de la documentation.La présente contribution propose d’explorer ces modalités de collaboration inédites et les réalisations auxquelles elles donnent lieu, en présentant quelques exemples concrets du programme TRAMIL à Porto Rico, puis en examinant le site internet du programme et les défis complexes auxquels il a confronté les acteurs impliqués dans sa réalisation. ACURIL 2017 San Juan, Puerto Rico hal-01629021 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01629021 | Partager Voir aussi Savoirs locaux Ethnopharmacologie Travail collaboratif Plantes médicinales Organisations informelles [SHS.INFO] Humanities and Social Sciences/Library and information sciences [SHS.MUSEO] Humanities and Social Sciences/Cultural heritage and museology [SHS.ENVIR] Humanities and Social Sciences/Environmental studies |
Durban - A subtropical coastal paradise? Tourism dynamics in a post-apartheid city Auteur(s) : Maharaj, Brij Pillay, Vino Sucheran, Reshma Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : This paper examines the changing fortunes of Durban as a tourist city from the apartheid to the post apartheid eras. Durban has long earned its prime position as one of South Africa’s most popular year‑round tourist destination. In keeping with the dictates of apartheid, the city catered largely for the needs of the white minority, while that of the black majority was largely ignored. With political changes and shifts in both the international and domestic markets, an effort had to be made to reposition tourism in the city. In order to successfully promote its tourism opportunities, Durban attempted to enhance its image and appeal by promoting its sports, convention and cultural attractions. The democratic transition of the 1990s provided many challenges, the most enduring of which was the need to cater for the emerging black tourist market. There was also an urgency to address problems of crime and grime, disparities in the distribution of labour market opportunities, especially in terms of race and gender within the tourism sector. A serious threat to tourism in Durban is unemployment and alienation of the majority of African people from the industry. Ce document examine l'évolution des dynamiques touristiques de la ville de Durban dans un contexte post-apartheided. La ville de Durban s’est imposée comme l'une des destinations touristiques les plus populaires d’'Afrique du Sud. En accord avec les diktats de l'apartheid, pour satisfaire les souhaits d’une minorité blanche, l’organisation de la ville avait ignoré les besoin de la majorité noire. Aujourd’hui la ville de Durban se repositionne sur l’échiquier touristique, portée par les changements politiques intérieurs et les opportunités des marchés touristiques internationaux et nationaux. Afin de se positionner avec succèssur ce marché, la ville de Durban renforce son image autour de la promotion son front de mer, des sports nautiques, du tourisme de congrés, et des animations culturelles. La transition démocratique des années 1990 a fourni de nombreux défis et oppportunités dans la première sur le plan touristique fut de se positionner sur le nouveau marché touristique noir. Cal passe aussi par les urgence à résoudre sur le plan de la criminalité, de l’hygiène et de la résorption des disparités sur le marché du travail, en particulier en termes de race et de l'égalité des sexes dans le secteur du tourisme. Les plus sérieuses limites pour le tourisme à Durban sont le chômage et la marginalisation de la majorité des African people. Afrique du Sud Durban Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.1192 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/1192 | Partager |
Marine crustacean farming: present status and perspectives Auteur(s) : Laubier, Annie Laubier, Lucien Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : For centuries, several species of prawns and crabs have been raised from wild-caught juveniles in coastal brackish-water fish ponds in various countries of south east Asia. The Indonesian "tambaks" are well known examples of such traditional practices. In western countries, since the turn of the century, advances of marine biology and fast increase of marine fisheries enabled the development of large-scale production and release of larval stages of American and European lobsters in a fruitless attempt to restock natural populations. After the Second World War, the increasing demand for crustaceans in United States and Japan was satisfied by opening new prawn fisheries all over the world. A major breakthrough was achieved with the development of hatchery technologies for the penaeid prawn Penaeus japonicus (Hudinaga, 1942 in Japan) and the caridean prawn Macrobrachium rosenbergii (Ling, 1969 in Malaysia), which occurred during the first decades of the second half of this century. Together with the increasing market demand in developed countries for sea food, this led to a considerable interest of both public agencies and private investors in marine shrimp and prawn culture. In western countries, a large number of pioneering commercial ventures, often based on assumptions not scientifically founded, failed. Nevertheless, the aquaculture production of prawns mainly based on wild-caught juveniles increased in South-East Asia and Central America during the 1980s. This overall positive trend should not hide important failures which occurred at a local scale, such as the Taiwanese crisis of 1988 due principally to environmental degradation, resulting in severe disease problems and a near collapse of the farming activity. Following the early period of hatchery technology development, the major scientific achievements were related to food requirements and formulation of compound diets for larvae, juveniles and adults and to a better knowledge of diseases caused by bacteria and several viruses which have been identified from hatcheries and intensive farming ponds. Additional new technological advances have emerged from recent research in the fields of physiology (endocrinology) and genetics. By far, the major part of the world production of marine crustaceans relies on penaeid prawns and, to a lesser extent, on Macrobrachium species. However, some other species of marine crustaceans have potential for aquaculture. The economic aspects of marine crustacean aquaculture should be considered together with those of the fishing industry: market prices are rather similar, depending on the quality of the product. The balance between market demand and production is an important constraint which, in turn, establishes the success of prawn farming. Since the early 1980s, crustacean aquaculture has increased tremendously in both Asia and America: the world production for 1991 approximated 700,000 tons, with more than 600,000 tons from penaeid prawn culture. Pendant des siècles, quelques espèces de crevettes et de crabes ont été élevées à partir d'individus juvéniles capturés dans le milieu naturel, dans des bassins à poissons d'eau saumâtre de différents pays d'Asie du Sud-Est. Les « tambaks » indonésiens sont des exemples bien connus de ces pratiques traditionnelles. Dans les pays occidentaux, depuis le début du siècle, les progrès réalisés en biologie marine et la croissance rapide des pêches maritimes ont permis le développement de la production à grande échelle de stades larvaires des homards européen et américain, dans une vaine tentative de reconstitution des stocks naturels. Après la Seconde Guerre mondiale, la demande croissante des Etats-Unis et du Japon a été satisfaite par l'ouverture de nouvelles pêcheries de crevettes dans l'océan mondial. Un progrès décisif a été réalisé avec la mise au point des techniques d'écloserie pour la crevette Pénaeidé Penaeus juponicus (Hudinaga, 1942 au Japon) et la crevette Caridé Macrobrachium rosenbergii (Ling, 1969 en Malaisie), qui sont apparues au cours des premières décennies de la seconde moitié de ce siècle. Parallèlement à la demande croissante du marché des pays développés pour les produits de la mer, ce résultat s'est traduit par un intérêt considérable porté à l'élevage des crevettes marines de la part des institutions de recherche et des investisseurs. Dans les pays occidentaux, un grand nombre de tentatives d'élevage commerciales, fondées sur des considérations non scientifiquement établies, ont échoué. Néanmoins, la production aquacole de crevettes reposant sur la capture d'animaux juvéniles dans la nature, s'est développée en Asie du Sud-Est et en Amérique Centrale au cours des années 1980. Cette tendance globalement positive ne doit pas dissimuler les faillites importantes qui se sont produites à l'échelle locale, comme la crise des élevages de Taiwan en 1988, causée principalement par une dégradation de l'environnement, entraînant l'apparition de problèmes pathologiques sévères et une disparition presque totale de l'activité d'élevage. Après la période pionnière du développement de la technologie d'écloserie, les principaux acquis scientifiques concernent les besoins alimentaires et la formulation d'aliments composés pour les larves, les jeunes et les adultes, et une meilleure connaissance des maladies bactériennes et virales qui interviennent dans les écloseries et les fermes d'élevage intensif. De nouveaux progrès techniques complémentaires ont vu le jour à la suite de recherches dans les domaines de la physiologie (endocrinologie) et de la génétique. De loin, la majeure partie de la production mondiale de Crustacés marins repose sur les crevettes Pénaeidés et, dans une moindre mesure, sur des espèces de Macrobrachium. Cependant, quelques autres espèces de Crustacés marins intéressent potentiellement l'aquaculture. Les aspects économiques de l'aquaculture de crustacés marins doivent être considérés avec ceux de l'industrie des pêches maritimes : les prix du marché sont à peu près les mêmes, et dépendent de la qualité du produit. Le rapport entre la demande du marché et la production est une contrainte importante qui à son tour, détermine les conditions du succès de l'élevage de crevettes. Depuis le début des années 1980, l'aquaculture de crustacés a augmenté considérablement en Asie et en Amérique : la production mondiale pour 1991 avoisine 700 000 tonnes, avec plus de 600 000 tonnes provenant des élevages de crevettes Pénaeidés. Aquatic Living Resources (0990-7440) (EDP Sciences), 1993-10 , Vol. 6 , N. 4 , P. 319-329 Droits : IFREMER-Gauthier-Villars, 1993 http://archimer.ifremer.fr/doc/00190/30119/28587.pdf DOI:10.1051/alr:1993033 http://archimer.ifremer.fr/doc/00190/30119/ | Partager Voir aussi Crustacés crevettes crabes homards aquaculture exploitation Penaeidae Crustaceans shrimps prawns Télécharger |
The Impact of Cultural Environment on the Participation of Eco-immigrant Communities in Ecotourism in the Three Rivers’ Source Area. A Case Study of Mani Stone Project in Kunlun Eco-immigrant Village (China) Auteur(s) : Deng, Wen Lan, Xu Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : With participation in ecotourism, eco-immigrant communities in the Three Rivers’ Source area attempt to use abundant cultural resources in Tibetan region to make their own development path. As an example, the villagers of Kunlun eco-immigrant has attempted to develop tourism by producing and selling Mani stone (a Tibetan stone engraved of sacred Buddhist formulae). However, this practice is queried by some Tibetan intellectuals, community members, and relevant scholars. Besides, the complexity of Tibetan culture also has some negative effects on the project. Therefore, the project does not run smoothly. In the terms of protecting traditional Tibetan culture, in this essay, phenomenon mentioned above will be analyzed in three aspects: acculturation theory, stereotype and influences of interest structures. Avec la participation de l'écotourisme, les communautés éco-immigrants de la zone de la Source des Trois-Rivières tentent à utiliser les ressources culturelles abondantes de la région tibétaine pour faire leur propre voie de développement. A titre d'exemple, les villageois de Kunlun éco-immigrant a tenté de développer le tourisme en produisant et en vendant les pierres-Mani (une pierre tibétaine gravée de formules bouddhistes sacrées). Cependant, cette pratique est interrogée par certains intellectuels tibétains, membres de la communauté, et des universitaires concernés. En outre, la complexité de la culture tibétaine a aussi des effets négatifs sur le projet. Par conséquent, le projet ne fonctionne pas correctement. Dans les termes de protection de la culture traditionnelle tibétaine, dans cet essai, phénomène mentionné ci-dessus sera analysé sous trois aspects: la théorie de l'acculturation, les stéréotypes et les influences de structures d'intérêt. Chine Tibet Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7654 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7654 | Partager |
Rutas Alimentarias: una estrategia de negocios inclusivos que vincula las políticas agrarias y turísticas Auteur(s) : Barrera, Ernesto Bringas Alvarado, Olivia Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Las Rutas Alimentarias son itinerarios turísticos que ofrecen servicios y productos que permiten recorrer y explorar lúdicamente la cultura y la historia de aquellos alimentos embebidos de la identidad de la región que representan; conllevan sin embargo un propósito más profundo; exponer en primer plano el significado simbólico de los alimentos y mudarlos de facilitadores de la experiencia turística a recursos culturales de carácter focal.Desde una perspectiva menor las rutas alimentarias pueden categorizarse como un producto turístico pero su mayor potencial se localiza en el ámbito de las políticas agrarias; circunstancia que suele ser dejada de lado en el diseño de las políticas regionales debido a que turismo y agro transitan por carriles separados en la rutina intelectual que predomina en ambos sectores.Consideramos a las rutas alimentarias como un instrumento, con apariencia turística, que promueve el desarrollo rural a través del posicionamiento de los alimentos con identidad territorial.En América Latina, especialmente a partir del año 2000, han comenzado a promocionarse como rutas alimentarias (ó gastronómicas) productos turísticos con pretensiones de novedosos pero que sólo cumplen un rol turístico. En Europa y especialmente en Francia, la finalidad más importante de las rutas alimentarias –aunque sin formalizar- se relaciona más con la industria de la alimentación y con el desarrollo de marcas que con el turismo. En éste artículo se realiza un análisis comparado de las diversas estrategias de desarrollo de las rutas alimentarias; tanto las seguidas en América Latina como en Europa, confrontándose también para ambas regiones la fisiología de agregación de valor a través del vínculo Turismo - Denominaciones de Origen Protegido. Les routes alimentaires sont des itinéraires touristiques qui offrent des services et produits touristiques qui permettent de découvrir de manière ludique la culture et l'histoire alimentaire des territoires en accordant une attention particulière à la signification symbolique des aliments et aux ressources culturels locales.Ces itinéraires sont le support d’une offre touristique construite autour des ressources du terroir. Bien conçus, ils peuvent participer au développement rural. Nous considérons les routes alimentaires (ou gastronomiques) comme un instrument au service du développement rural; les productions alimentaires, les ressources vernaculaires, la culturel sont au cœur du projet territorial.En Amérique latine, ces initiatives associant développement rural et tourisme, dans le cadre de routes alimentaires, se développement depuis le début des années 2000. Cet article propose une analyse comparative des diverses stratégies de développement pour les routes alimentaire, autour d’expérience sud-américaines, nord-américaines et européennes. Food Routes are routes that offer tourist services and tourist products that reveal the culture and history of food in areas with special attention to the symbolic meaning of foods and local cultural resources.These routes are the support of a tourism built around local resources. Properly designed, they can participate in rural development. We consider the road food (or gourmet) as an instrument for rural development, food production, resources vernacular culture are at the heart of the territorial project.In Latin America, these initiatives involving rural development and tourism in the context of road maintenance to development since the early 2000s. This article offers a comparative analysis of various development strategies for road food experience around South America, North American and European Argentine Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3828 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3828 | Partager |
Mass Tourism vs Alternative Tourism? Challenges and New Positionings Auteur(s) : Theng, Sopheap Qiong, Xiao Tatar, Corina Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme de masse s’inscrit dans une construction historique. Il prend son origine au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale avec la croissance économique soutenue des pays occidentaux. L’affirmation économique des nouveaux pays industrialisés conforte ce phénomène. Le tourisme de masse correspond à l’émergence des classes moyennes et à la démocratisation du tourisme dans les pays riches. Il se concentre dans quelques destinations internationales réputées. Cette concentration massive de visiteurs a des conséquences économique, sociale, culturelle et écologique. Si le volume global de ses revenus touristiques est intéressant (en matière d’emplois et de croissance économique), il pose également des problèmes sur le plan local (fuites des revenus, la répartition). C’est dans ce contexte que se développent les réflexions sur les approches touristiques alternatives. Il s’agit de développer de nouvelles formes de tourisme durable qui intègrent les populations locales et les environnements naturel et humain des pays d’accueil. Ecotourisme, tourisme communautaire, etc. soutiennent une autre philosophie du tourisme. Mass tourism is part of a historical construction. It has emerged on the day after the Second World War with sustained economic growth provided by Western countries. The economic affirmation of newly industrialized countries confirms this phenomenon. Mass tourism matches the emergence of the middle class and the democratization of tourism in the rich countries. It is centered on some reputed international destinations. There are economic, social, cultural and ecological consequences caused by this massive concentration of visitors. While the overall volume of tourism revenues is interesting (in terms of jobs and economic growth), there are also problems locally (revenue leakage, distribution). This is the context in which reflections on alternative tourism approaches has developed. It is about developing new forms of sustainable tourism that integrate local populations and both natural and human environments of host countries. Eco tourism, community tourism, etc. support a different philosophy of tourism. Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7708 | Partager |
Tourisme « patrimonial » et mémoire : les sites industriel et agricole de Beauport et la Grivelière (Guadeloupe) Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La préservation et l’exploitation durable du patrimoine culturel, en particulier du patrimoine historique (et, accessoirement, scientifique), et sa mise en tourisme au service d’activités de loisirs et de découverte, suscitent de nouvelles formes et alimentent de nouvelles offres de tourismes, dites « alternatives », sur lesquelles elle s’appuie en retour.Le patrimoine historique de la Guadeloupe, tant agricole qu’industriel, longtemps délaissé et aujourd’hui redécouvert et remis en valeur, en constitue un exemple significatif, comme il en va dans d’autres territoires et pays de la Caraïbe. Il en illustre les potentialités tout en justifiant les attentes qui s’y attachent en matière de développement local tant touristique que plus général.La reconnaissance de la valeur patrimoniale et de l’intérêt culturel des sites concernés constitue toutefois un phénomène relativement récent, à travers leur sauvegarde et leur réhabilitation. Leur valorisation et leur ouverture au public vont de pair avec leur exploitation au profit d’un tourisme de mémoire marqué par une forte connotation pédagogique. The preservation and sustainable use of cultural heritage, especially historical (and, incidentally, scientific) heritage, and its introduction into tourism for the benefit of leisure and discovery activities, give rise to new forms and fuel new offers of tourism, called “alternatives”, on which they rely in return.The historical heritage of Guadeloupe, both agricultural and industrial, which has long been untouched and now being rediscovered and restored, is a significant example of this, as it is in other Caribbean territories and countries. It illustrates their potentialities while justifying the expectations that are attached to them in terms of local development both tourism and more general.Recognition of the heritage value and cultural interest of the sites concerned, however, is a relatively recent phenomenon, through their safeguarding and rehabilitation. Their valorisation and their opening to the public go hand in hand with their exploitation in favor of a tourism of memory marked by a strong pedagogical connotation. La conservación y el uso sostenible del patrimonio cultural, especialmente del patrimonio histórico (y, de paso, científico), y su asignacion al turismo en el servicio de la recreación y del descubrimiento, dan lugar a nuevas formas y nuevos acuerdos de suministro turismo "alternativo", en los que se basa en el rendimiento.El patrimonio histórico de Guadalupe, tanto agrícolas como industriales, y hoy a largo redescuidado y redescubierto, constituye un ejemplo significativo, como es el caso en otros territorios y países del Caribe. Esto ilustra sus potencialidades y justifica las expectativas para uno desarrollo local turistico como mas general.El reconocimiento de la valor patrimonial y de la importancia cultural de los sitios considerados, sin embargo, es un fenómeno relativamente reciente, a través de su protección y rehabilitación. Su desarrollo y su apertura al público van mano a mano con su explotación en beneficio de un turismo de memoria marcada por una fuerte connotación educativa. Guadeloupe Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11137 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11137 | Partager |
Le voyage itinérant, de l’utopie cosmopolite à l’épreuve du rite des hospitalités Auteur(s) : Hetzmann, Mickael Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La question que pose cet article est : comment un individu cosmopolite, à partir du geste réflexif de s’éprouver dans le regard de l’autre, peut-il saisir et se représenter son appartenance à une commune humanité ? Nous proposons que la socialisation cosmopolite soit intimement liée à la nature du groupe d’accueil dans lequel se fait l’immersion dans un ailleurs. Or, cette rencontre ne peut se faire avec l’humanité en général, mais elle prend forme dans l’interrelation entre deux ou plusieurs entités culturelles spécifiques. Ce qui nous ouvre à d’autres questions : de quelle altérité parle-t-on ? Pour qui ? Pourquoi ? Pour quoi ? De ce fait, le sentiment d’appartenance à une commune humanité, s’il est, au moins dans une certaine mesure, partagé par tout individu cosmopolite, l’est à entendre d’un point de vue utopique. Si la socialisation cosmopolite dans des enclaves backpacker ou des dispositifs d’échanges universitaires est réalisée dans une logique d’intégration principalement dirigée vers une communauté occidentale cosmopolite, une autre forme de socialisation, par l’expérience de la grande itinérance, serait ainsi possible. Cette dernière serait immergée dans les cultures locales, elle serait éphémère, aléatoire, hétérogène et principalement réalisée dans le rite des hospitalités, et peut ainsi représenter une forme différente d’élaboration du sentiment cosmopolite. En effet, celle-ci ne serait pas élaborée dans la tension entre deux modèles (intégration), mais dans une réaction en chaine de multiples modèles, qui, par sérendipités, se travaillent les unes les autres, dans de multiples directions, sans pouvoir se fixer, ouvrant ainsi à la diversité de l’humanité. S’il faut ici parler de socialisation cosmopolite, elle serait plutôt à entendre sur le plan anthropologique qu’ethnologique. The question raised by this article is: how a cosmopolitan individual, from the reflective gesture of experiencing himself in the gaze of the other, can grasp and represent his belonging to a common humanity. We propose that cosmopolitan socialization be intimately linked to the nature of the host group in which the immersion takes place. However, this encounter cannot be made with humanity in general, but it takes shape in the interrelationship between two or more specific cultural entities. What opens us to others questions: what kind of otherness are we talking about? For whom? Why? In which purpose? As a result, the feeling of belonging to a common humanity, if it is shared, at least to some extent, by each cosmopolitan individual, is to be understood from a utopian point of view. If cosmopolitan socialization in backpacker enclaves or academic exchanges is carried out in the logic of integration mainly directed towards a cosmopolitan Western community, then another form of socialization through the experience of itinerancy would be possible. The latter would be immersed in local cultures, it would be ephemeral, random and heterogeneous and mainly carried out in the rite of hospitalities, and may thus represent a different form of elaboration of cosmopolitan feeling. Indeed, this would not be elaborated in the tension between two models (integration), but in a chain reaction of multiple models, which by serendipities, work one another, in multiple directions, without being able to stabilized, opening to the diversity of humanity. If we speak here of cosmopolitan socialization, it would rather be understood on the anthropological level than on an ethnological one. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11283 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11283 | Partager |
Traditional Culture Preservation in Chinese Ethnic Tourism Community1 Auteur(s) : Qiong, Xiao Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Tourism economic development and traditional culture preservation has been a topic of concern and discussion in academic fields. Based on the development of the tourism economy in Xijiang Miao Village of China, the paper focuses on the analysis of the preservation methods and effects of traditional culture in Chinese ethnic communities. Finally, it points out that the preservation of traditional cultures and tourism development in ethnic communities are not always contradictory. Including the community’s participation can help achieve a “win-win” situation for all actors. Le développement économique du tourisme et la préservation de la culture traditionnelle est un sujet de préoccupation et de discussion dans les milieux universitaires. Basé sur le développement de l'économie du tourisme du village Miao Xijiang en Chine, cet article se concentre sur l'analyse des méthodes de préservation et leurs conséquences sur la culture traditionnelle des communautés ethniques chinoises. Enfin, l’étude souligne que la préservation des cultures traditionnelles et le développement du tourisme dans les communautés ethniques ne sont pas toujours contradictoires ; la participation de la communauté peut aider à atteindre une situation "gagnant-gagnant" pour tous les acteurs. Chine Guizhou Leisha Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7556 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7556 | Partager |
L’engouement des communautés indigènes équatoriennes pour le tourisme, choix pertinent ou désillusion annoncée ? Auteur(s) : Schéou, Bernard Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le 26 septembre 2007, lors d’un discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, Rafael Correa, le président équatorien, critiqua la vision du développement sous-jacente aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Récusant la stratégie de libéralisation économique et les objectifs d’accroissement de la consommation qu’elle implique, son gouvernement s’est prononcé en faveur d’un « développement endogène, d’inclusion économique et de cohésion sociale et territoriale » afin de diminuer les inégalités pour permettre à tous de mener une vie décente et digne, ajoutant « notre vision du développement est très différente : nous entendons par développement le bien-être de tous, en paix et en harmonie avec la nature, et la prolongation infinie des cultures humaines. »Le tourisme, source majeure de devises étrangères en Équateur à côté du pétrole et des envois d’argent des migrants, peut-il contribuer à l’atteinte de cet objectif ? Comment ? Atteignant plus d’un million de visiteurs étrangers en 2008 (dont 24 % en provenance des États-Unis et 45 % de pays d’Amérique latine, les recettes du tourisme international ont représenté la même année, 754 millions de dollars. Considérant le tourisme comme une activité opportune, de plus en plus de communautés autochtones développent des projets touristiques. En 2009, la fédération plurinationale de tourisme communautaire d’Équateur regroupait 90 communautés membres alors même que toutes celles qui développent des projets de tourisme communautaire n’adhèrent pas à la fédération. Comment comprendre cet engouement pour le tourisme de la part des communautés autochtones ? Quelles sont leurs attentes ? Les projets permettent-ils d’y répondre ? Nous apporterons des éléments de réponse à ces questions à travers l’analyse de deux expériences de tourisme communautaire menées par des communautés quechuas dans les Andes et en Amazonie. In September 2007, during a speech to the General Assembly of the United Nations, Ecuadorian president Rafael Correa criticized the vision underlying the Millennium Development Goals (MDGs). Rejecting the strategy of economic liberalization and the increased consumption it implies, Correa stated that his government was in favour of "endogenous development, economic inclusion and social and territorial cohesion" to reduce inequalities and permit a decent standard of life for everyone, adding "our vision of development is very different: we believe in developing the welfare of all, in peace and harmony with nature, and the infinite extension of human cultures."Tourism is one of the largest form of foreign exchange in Ecuador beside oil and remittances from migrants. Can tourism contribute to achieving the goal defined by Correa? How? With more than one million foreign visitors in 2008 (including 24% from the United States and 45% from Latin American countries), international tourism contributed $745 millions to Ecuador’s economy in 2008. Acknowledging tourism as a timely activity, more and more indigenous communities are developing tourism projects. The multinational federation of community-based tourism in Ecuador includes 90 communities, even though all those who set up community tourism projects have not adhered to the federation’s requirements. How can we understand this surge in popularity for tourism from indigenous communities and what are their expectations? Do these projects result in adequate solutions? We will provide some answers through the analysis of two experiments conducted on community-based tourism by Kechua communities in the Andes and the Amazon rainforest. Équateur Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6551 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6551 | Partager |
Création d’une aire protégée et logiques d’action de l’état et du milieu : analyse d’une irréconciabilité constructive à l’œuvre Auteur(s) : Lequin, Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article analyse les interactions socioculturelles d’acteurs multiples ayant des intérêts divergents en regard de la reconnaissance d’un espace naturel à titre d’aire protégée, plus particulièrement le Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent (PMSSL), situé au Québec à l’embouchure de la rivière Saguenay. Compris dans le sens d’espace socialisé et investi de valeurs parfois contradictoires, ce territoire constitue le cas empirique sur lequel repose l’analyse des logiques d’acteurs. La perspective ici mise de l’avant repose à la fois sur une décision de l’État de créer et de mettre en valeur une aire marine ainsi que sur la participation active des collectivités territoriales dans la gestion du patrimoine environnemental et culturel lié à leur identité propre. Si la participation des communautés locales apparaît comme un élément essentiel et démocratique dans la reconnaissance d’un espace naturel protégé, il apparaît tout aussi capital de bien saisir la logique qui sous-tend les actions de l’État et du milieu. Les résultats empiriques montrent deux logiques d’action distinctes à l’œuvre, une logique classique de planification et implantation stratégiques de l’état réservant une espace de participation programmée pour la communauté et une logique stratégique communautaire à caractère émergent, de portée moins englobante, mais adaptable aux nouvelles réalités et contraintes gouvernementales. Les résultats peuvent être représentés sous forme d’un processus de gouvernance à l’œuvre, un caractérisé par une participation de base, mais un qui suggère qu’un processus plus hautement démocratique nécessiterait un plus haut degré de vigilance dans la perspective communautaire, suffisante pour produire une meilleure symétrie de pouvoir démocratique entre l’État. This paper analyzes the socio-cultural dynamic between multiple stakeholders with divergent interests concerning the formalization of the status of a natural area into a protected area. The empirical case under analysis is the creation of the Saguenay Marine Park located at the confluence of the St-lawrence and Saguenay rivers in Québec, a rural region represented by different localities showing some contradictions in socio-economic values and agendas. The dual perspective put forth is, first, the governmental decision one to create and promote a marine protected area, and second, the regional community one to participate in the process and adapt the management of their cultural and environmental heritage to their own perception of their socio-economic identity. The objective of analysis is to identify the logics of action underlying both processes. The empirical results show two distinct logics at work, a government logic of classic managerial planning and implementation into which the community has a programmed role and a community logic of emergent planning, less comprehensive in scope, but adaptable to the emerging realities and limitations of the governmnent one. They can be seen in tandem as representing a governance process at work, one with a basic participative character, but one which suggests that an enhanced democratic process entails a higher vigilance level from a community perspective, such as to produce a more even democratic symmetry of powers between the State and the regional community. Québec Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3565 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3565 | Partager Voir aussi aire protégée gestion participative des ressource environnementale développement touristique durable développement touristique durable viable région ultra-périphérique protected area joint management of environment resource tourism sustainable development tourism viable development overseas region |
Les potentialités écotouristiques dans la préfecture de Doufelgou (Togo, Afrique de l’Ouest) Auteur(s) : Koumantiga, Dabitora Wala, Kpérkouma Batawila, Komlan Akpagana, Koffi Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La présente étude a été menée dans les cantons de la préfecture de Doufelgou au Nord Togo. Sur la base de la beauté du paysage, des richesses naturelles et des enquêtes semi-structurées, le potentiel écotouristique de cette préfecture a été évalué. Le traitement des données spatiales collectées a permis de réaliser la carte écotouristique et de proposer un circuit touristique. Trois catégories de potentialités ont été répertoriées : les potentialités naturelles, les potentialités culturelles et les potentialités anthropiques. Ces potentialités peu valorisées subissent à des degrés variables diverses pressions susceptibles de les mettre en péril. Cet article présente ces diverses potentialités et analyse les opportunités socio-économique et environnementale d’un développement écotouristique dans cette zone. This study was conducted in the cantons of Doufelgou prefecture in Northern Togo. On the basis of the beauty of the landscape, natural resources and semi-structured surveys, the potential ecotourism in this prefecture was evaluated. The treatment of spatial data collected helped make ecotourism map and to propose a tourist circuit. Three categories of potential have been identified: the natural potential, cultural potential and human potential. These potentialities are little valued and suffer to varying degrees various pressures which may put them at risk. This paper presents various potential and carries an analysis on socio-economic and environmental benefits of ecotourism development in this area. Doufelgou Togo Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6326 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6326 | Partager |
Récit de voyage et tourisme de mémoire : The Island Martinique de John Wideman Auteur(s) : Duboin, Corinne Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’écrivain africain-américain John Edgar Wideman publie en 2003 un récit de voyage commandité par la National Geographic Society. L’écrivain choisit pour destination la Martinique. Etranger dans cette île de la Caraïbe francophone, mais lui-même héritier d’une Histoire coloniale transatlantique douloureuse, il retranscrit son expérience sensible d’un espace insulaire revisité, guidant ses lecteurs dans un périple touristique et scriptural qui se transforme en un questionnement sur soi et son rapport à l’Autre. Notre analyse de l’écriture viatique de Wideman vise à interroger le regard que l’auteur porte sur l’île, dans sa dimension touristique, historique et culturelle. The African American writer John Edgar Wideman published in 2003 a travel memoir commissioned by the National Geographic Society. As an heir to a painful transatlantic History of colonialism, the writer chooses Martinique as his destination. Unfamiliar with this French-speaking Caribbean Island, Wideman transcribes his intimate experience of Martinique and guides his readers through a touristic and literary journey that becomes a reflection on the self in relation to others. Our analysis of Wideman’s travel writing aims to explore the author’s perception of the island as a touristic, historical, and cultural site. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6898 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6898 | Partager |
Nouveaux tourismes caribéens : expériences et conséquences Auteur(s) : Argaillot, Janice Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La Caraïbe s’est imposée dans l’imaginaire collectif occidental comme une région propice au tourisme de « farniente », dont on ne retient que les plages et palmiers. Cependant, les pays caribéens se sont engagés depuis plusieurs années dans une démarche de diversification de l’offre touristique, qui séduit de plus en plus de visiteurs. Ce travail propose donc une analyse de l’impulsion donnée aux nouveaux types de tourisme proposés par la Caraïbe, de leur mise en place dans un espace qui, malgré tout, est loin d’être uniforme, mais également des impacts sociétaux et culturels qu’ils sous-tendent. The Caribbean gained international recognition, especially in western collective imagination, as an appropriate space for idleness tourism. Nevertheless, Caribbean countries have been promoting for several years a process of diversification of its touristic offer that seduces more and more visitors. Therefore, this paper intends to analyze the impulsion given to the new kinds of tourism offered by the Caribbean, their implementation in a space that, despite everything, is far from being monolithic, as well as the societal and cultural effects they underlie. Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7599 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7599 | Partager |
Caribbean Island Tourism: Pathway to Continued Colonial Servitude Auteur(s) : Wong, Alfred Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Tourism has been an important component of Caribbean island economy for more than three decades. The business model is based largely on the deployment of low-wage workers in destination surroundings which mimic the past colonial plantation era. Moreover, mass tourism has resulted in stretching the carrying capacity of some smaller island states to the limiting end. Large trans-national tourism corporations operating cruise ships and/or hotels are coercing sovereign governments to offer ever more fiscal concessions as incentives for business continuation. Additionally as the competition for tourism revenue is heightened by destinations outside the Caribbean, regional states are struggling to find new means to maintain and expand the tourism trade. Alternative tourism venues such as sex, gambling, tax evasion, medical, sports, culture and ecology are being implemented. Some of these offerings are indeed degrading to the people and their cultural tradition. And they do not improve the economic well-being of the people satisfactorily. A new strategy to replace classical as well as alternative tourism is urgently needed. Le tourisme est une activité essentielle dans l'économie des îles de la Caraïbe depuis plus de trois décennies. Le modèle économique repose en grande partie sur la présence d'une main-d'œuvre insulaire peu coûteuse qui s'inscrit dans le prolongement des économies coloniales construites sur les plantations. Le tourisme de masse rencontre des limites en matière de capacité de charge sur les plus petits Etats insulaires. Les grandes sociétés transnationales de tourisme qui contrôlent les bateaux de croisières ou les hôtels contraignent les gouvernements souverains à faire toujours plus de concessions fiscales. La concurrence entre les destinations de la Caraïbe est exacerbée par la concurrence internationale autour des revenus du tourisme. Les Etats de la région peinent à trouver de nouvelles ressources pour maintenir et développer le secteur du tourisme. Les offres alternatives, entre le sexe, le jeu, l'évasion fiscale, le médical, le sport, la culture et l'écologie sont mises en œuvre. Certaines de ces offres sont, en effet, dégradantes pour les personnes et leur tradition culturelle et n'améliorent pas le bien-être économique de la population de manière satisfaisante. Une nouvelle stratégie pour remplacer le tourisme balnéaire classique ainsi que le tourisme alternative du moment s'impose d'urgence. Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7524 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7524 | Partager |
Tourism in Trinidad and Tobago: The Evolving Attitudes and Behaviors and its Implications in an Era of HIV/AIDS Epidemic Auteur(s) : A. George, Annette Richards, Darlington Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The Caribbean has always been viewed as a tourist attraction for pleasure seeking individuals. Over several years, there has been evolved a rather intimate and interactive relationship between visitors and their hosts. The culmination of which is the rather romantic fascination of tourists toward locals in many Caribbean destinations. This is not a new phenomenon, as this pattern is one that evolved at the advent of tourism in the region. Economic and social factors are some of the competing contributors to this phenomenon.It would appear that with the increased influx of tourists in Caribbean destinations, that an astronomical increase in the reported cases of HIV/AIDS and other sexually related transmitted diseases are also witnessed. Trinidad and Tobago (T&T) is amongst the worst exposed in the Caribbean outside of the Dominican Republic and Haiti. Latest reports by the UNAIDS indicates that the number of reported cases in T&T has reached unprecedented levels (over 20,000 in 2009) and continues to increase. This study looks critically at the extent to which tourism and other related leisure activities including carnival, and the cultural diffusion it brings may be contributing to this epidemic. It is also hoped that this study will try to articulate possible suggestions to contain what is increasingly leading to a myriad of cultural, social and economic challenges for the country. Les Caraïbes ont toujours exercé un attrait touristique sur les personnes en quête de plaisir. Depuis plusieurs années, il a été développé une relation plutôt intime et interactif entre les visiteurs et leurs hôtes dont le point culminant est la fascination plutôt romantique des touristes envers de nombreuses destinations dans les Caraïbes. Il ne s’agit pas d’un phénomène nouveau, ce phénomène repose sur des facteurs économiques et sociaux concurrents. Il convient de s’interroger sur les relations entre que l'afflux croissant de touristes dans ces destinations caribéennes et l'augmentation considérable des cas de VIH/sida et autres maladies sexuellement transmissibles. Trinité-et-Tobago (T & T) est l'une des destinations les plus exposées au sein de la Caraïbe. Les derniers rapports de l'ONUSIDA indiquent que le nombre de cas signalés de T & T a atteint des niveaux sans précédent (plus de 20.000 en 2009) et continue d'augmenter. Cette étude porte un regard critique sur les corrélations établies entre le tourisme et les autres activités de loisirs connexes, comme le carnaval, et la diffusion culturelle pourrait contribuer à cette épidémie. Cette étude vise à articuler des suggestions possibles pour répondre à la myriade de défis culturels, sociaux et économiques) à laquelle est exposé le pays. Caraïbes Trinité-et-Tobago Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5314 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5314 | Partager |
La culture, comme ressort de la diffusion touristique dans l’archipel indonésien Auteur(s) : Cabasset, Christine Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article met en lumière le processus d’expansion de l’espace touristique en Indonésie. Dans ce vaste archipel qui se caractérise par une très grande diversité environnementale et culturelle, la « Culture » constitue traditionnellement l’axe de communication majeur. Bien qu’étant un « Monde d’une diversité infinie », le pays connaît pourtant une grande concentration spatiale du tourisme. Bali est depuis toujours la première destination touristique du fait de sa renommée et de son antériorité en matière d’infrastructures. Sous le coup de la croissance des arrivées touristiques internationales que l’Indonésie a connu entre 1969 et 1997, de la volonté de l’Etat de diffuser l’activité touristique dans d’autres régions de l’archipel, de la quête de « culture » d’une partie des touristes, un mouvement d’expansion va bien avoir lieu, notamment vers des minorités ethniques « primitives ». Ce mouvement d’expansion, bien que marginal par rapport aux flux principaux, est cependant remis en cause avec la crise touristique que l’Indonésie traverse depuis 1998, dont l’attentat de Bali en octobre 2002 fut le point d’orgue. This article focuses on the process of expansion of tourism in Indonesia. In this vast archipelago of immense environmental and cultural diversity, “culture” has been its main tourist promotion theme. Even though Indonesia is a “world of infinite diversity”, its tourist spots are highly concentrated in a few regions. Undoubtedly Bali remains THE place to visit given its fame and early infrastructural developments. However, due to the phenomenal growth in the numbers of international tourists between 1969 and 1997, the State's desire to diffuse tourism to other regions of the Archipelago, and the quest for “culture” by some tourists - tourism in Indonesia has expanded, especially to regions of “primitive” ethnic minorities. This expansion, even if marginal related to the mains streams, has been seriously threatened since 1998 by the crisis in tourism in Indonesia - of which the bombing in Bali in October 2002 was the pinnacle. Indonésie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.1132 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/1132 | Partager |
Aires protégées, gestion participative des ressources environnementales et développement touristique durable et viable dans les régions ultra-périphériques Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme est souvent présenté comme l’un des instruments d’un développement durable, même s’il connaît une expansion difficilement maîtrisable, au détriment du patrimoine environnemental, insulaire et littoral en particulier, comme dans les DOM-TOM.Le tourisme a des impacts, culturels et sociaux notamment, sur l’environnement. Les ressources du patrimoine alimentent de leur côté la demande et l’offre touristiques. Un tourisme assis sur une gestion ad hoc des ressources du patrimoine constitue un facteur puissant de durabilité du développement local. La soumission de l’activité touristique aux exigences de protection, de conservation et de gestion reproductible de la biodiversité et du patrimoine naturel, dans les aires protégées de la Caraïbe française en particulier, génère des approches, des stratégies et des comportements nouveaux. La démarche écotouristique appelle une gestion participative et intégrée des ressources et des espaces, et constitue un défi pour les opérateurs du tourisme comme pour les acteurs de l’environnement, et une opportunité de « réappropriation » de leur milieu de vie par les populations locales. Il faut alors en clarifier le concept et les implications ; puis en analyser les objectifs et les enjeux dans une perspective de développement durable. Tourism often appears as one a tool for a sustainable development, even if it is not easy to control, in the détriment of island and costal environment heritage, as in French overseas regions. Besides the cultural and social impacts of tourism upon environment, the heritage resources nuture the touristic request and offer. If based on an appropriate management of those resources, it may be a strong incentive for local sustainable development. The respect of protection, conservation and sustainable management of biodiversity and natural resources by tourism, especially in the overseas regions of French West Indies, produces new approaches, strategies and behaviours. The ecotourism approach, calling for a joint and integrated management of resources and areas, is a challenge for tour operators as for environment actors, and brings local population an opportunity to reappropriate their life environment. Its concept and implications must then be clarified, before analysing its aims and stakes regarding sustainable development Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3560 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3560 | Partager |
De l’utopie à l’autonomadie, un autre voyage est possible ! Auteur(s) : Michel, Franck Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les vacances peuvent-elles durer, voire s’éterniser ? L’utopie est l’une des voies qui permet de penser cette option, d’opérer ce pas de côté, à contre-courant de l’ordre ambiant et dominant. De Segalen à Cendrars, l’épreuve du voyage et de l’exotisme sans voyeurisme porte en elle les preuves du trip ou de l’acte de bourlinguer. Autonomie et nomadisme sont les termes appropriés qui ouvrent et parfois forcent les portes du consensus, de l’immobilisme et de la peur généralisée. Ces deux termes — à l’origine de celui j’ai nommé « autonomadie » (terme assez intraduisible) — renvoient à l’indépendance d’esprit, à la liberté d’expression et à la libre circulation des idées, des personnes, bien avant celle des marchandises. Si la planète constitue le socle de tout voyage, la culture en est son moteur. Cet article s’attelle à baliser de nouvelles pistes de voyages, hors des sentiers battus, nourris par l’imaginaire des ailleurs, et forcément alternatifs. Il s’agit toujours, hier comme aujourd’hui, de s’élever pour mieux se lever, et donc de ne pas tomber et crever. Surtout en si bon chemin d’une belle vie prometteuse qui mène à soi comme vers les autres. L’humanité n’est rien sans la liberté de mouvement. Elle n’est rien sans le mouvement et la liberté. Les humains ne sont pas des automates soumis, mais des nomades autonomes. Et des voyageurs actifs plutôt que des touristes passifs. C’est ce que cette contribution entend non pas affirmer, mais explorer. Can holidays last or even go on forever? Utopia is one of the ways to think this option, to operate this step aside, against the current of the surrounding and dominant order. From Segalen to Cendrars, the test of travel and exoticism without voyeurism carries in it the proofs of the trip or the act of slinging. Autonomy and nomadism are the appropriate terms that open and sometimes force the doors of consensus, immobilism and generalized fear. These two terms - at the origin of which I named “autonomadie” (in French, quite untranslatable) - refer to independence of mind, freedom of expression and the free flow of ideas, people, long before that of goods. If the planet is the foundation of all travel, culture is its driving force. This article tries to mark new paths of travel, off the beaten track, nourished by the imagination of elsewhere, and necessarily alternative. Yesterday as today, it is always a matter of rising to better stand up, and therefore not to fall and die. Especially in this good way of a beautiful promising life that leads to oneself as to the others. Humanity is nothing without freedom of movement. It is nothing without movement and freedom. Humans are not automated subjects but autonomous nomads. And active travelers rather than passive tourists. This is what this contribution intends not to affirm but to explore. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11151 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11151 | Partager |
Observatoire de tourisme et de culture comme stratégie mise en valeur du développement régional Auteur(s) : Luis Tomazzoni, Edegar Dorion, Eric Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article aborde la création du projet Observatoire de Tourisme et Culture de la Serra Gaúcha qui, dans son étape initiale, inclut les dix villes de l’Agglomération urbaine nord-est de l’État de Rio Grande Do Sul (AUNe). La création de l’Observatoire a été prévue dans le projet de Valorisation du Tourisme intégré à l’Identité culturelle des Territoires (VICTUR), financé par le Programme URB-AL, de la Commission européenne. Le programme de Maîtrise en Tourisme de l’Université de Caxias do Sul coordonne et développe les activités de recherche de l’Observatoire, dont l’objectif principal est de contribuer au développement régional, par un processus de socialisation de connaissances, au moyen d’un portail électronique (www.observatur.org.br). L’initiative démontre la possible coopération et la présence réelle d’échanges entre les organismes publics et privés pour la réalisation de projets d’intérêts communs qui mettent en valeur le capital social régional. This article discusses the creation of Project Monitoring Tourism and Culture of the Serra Gaucha, which in its initial stage, includes the ten cities of the urban north-eastern state of Rio Grande Do Sul (ELL). The creation of the Observatory has been provided in the proposed Integrated Tourism Enhancement of the Cultural Identity Territories (victuri), funded by the URB-AL, the European Commission. The program in Tourism Degree from the University of Caxias do Sul coordinates and develops research activities of the Observatory, whose main objective is to contribute to regional development, um process of socialization of knowledge, by means of an electronic portal (www.observatur.org.br). The initiative demonstrates the cooperation and the possible presence of real exchange between public and private projects of common interests that enhance the regional capital. Brésil Rio Grande Do Sul Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3986 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3986 | Partager |