Les coraux dans la Caraïbe : dégradations et gestions différenciées. ; Les coraux dans la Caraïbe : dégradations et gestions différenciées. : Aménagement, environnement et développement dans les Départements et Territoires d’Outre-Mer sous la direction de P Saffache, Ecologie et progrès. Revue du développement durable, n°3, Paris Auteur(s) : Desse, Michel Saffache, Pascal Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Aménagement, environnement et développement dans les Départements et Territoires d’Outre-Mer sous la direction de P Saffache, Ecologie et progrès. Revue du développement durable, n°3, Paris Les milieux coralliens sont des écosystèmes très riches et très complexes. Ils présentent des formes variées dans la Caraïbe, le récif frangeant, la barrière, le platier ou simplement la couverture de fonds rocheux. Les récifs de la Caraïbe dépendent aussi des mangroves et des herbiers. Ils sont soumis à des agressions anthropiques comme la surpêche, la fréquentation touristique mais surtout les pollutions d’origine urbaine et agricole. Le changement global semble contenir les menaces les plus lourdes.La gestion des récifs est très diversifiée dans la Caraïbe. Au laisser-faire haïtien on oppose le pragmatisme des îles anglaises et la réglementation sévère à la française. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174257 hal-01174257 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174257 | Partager |
L’engouement des communautés indigènes équatoriennes pour le tourisme, choix pertinent ou désillusion annoncée ? Auteur(s) : Schéou, Bernard Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le 26 septembre 2007, lors d’un discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, Rafael Correa, le président équatorien, critiqua la vision du développement sous-jacente aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Récusant la stratégie de libéralisation économique et les objectifs d’accroissement de la consommation qu’elle implique, son gouvernement s’est prononcé en faveur d’un « développement endogène, d’inclusion économique et de cohésion sociale et territoriale » afin de diminuer les inégalités pour permettre à tous de mener une vie décente et digne, ajoutant « notre vision du développement est très différente : nous entendons par développement le bien-être de tous, en paix et en harmonie avec la nature, et la prolongation infinie des cultures humaines. »Le tourisme, source majeure de devises étrangères en Équateur à côté du pétrole et des envois d’argent des migrants, peut-il contribuer à l’atteinte de cet objectif ? Comment ? Atteignant plus d’un million de visiteurs étrangers en 2008 (dont 24 % en provenance des États-Unis et 45 % de pays d’Amérique latine, les recettes du tourisme international ont représenté la même année, 754 millions de dollars. Considérant le tourisme comme une activité opportune, de plus en plus de communautés autochtones développent des projets touristiques. En 2009, la fédération plurinationale de tourisme communautaire d’Équateur regroupait 90 communautés membres alors même que toutes celles qui développent des projets de tourisme communautaire n’adhèrent pas à la fédération. Comment comprendre cet engouement pour le tourisme de la part des communautés autochtones ? Quelles sont leurs attentes ? Les projets permettent-ils d’y répondre ? Nous apporterons des éléments de réponse à ces questions à travers l’analyse de deux expériences de tourisme communautaire menées par des communautés quechuas dans les Andes et en Amazonie. In September 2007, during a speech to the General Assembly of the United Nations, Ecuadorian president Rafael Correa criticized the vision underlying the Millennium Development Goals (MDGs). Rejecting the strategy of economic liberalization and the increased consumption it implies, Correa stated that his government was in favour of "endogenous development, economic inclusion and social and territorial cohesion" to reduce inequalities and permit a decent standard of life for everyone, adding "our vision of development is very different: we believe in developing the welfare of all, in peace and harmony with nature, and the infinite extension of human cultures."Tourism is one of the largest form of foreign exchange in Ecuador beside oil and remittances from migrants. Can tourism contribute to achieving the goal defined by Correa? How? With more than one million foreign visitors in 2008 (including 24% from the United States and 45% from Latin American countries), international tourism contributed $745 millions to Ecuador’s economy in 2008. Acknowledging tourism as a timely activity, more and more indigenous communities are developing tourism projects. The multinational federation of community-based tourism in Ecuador includes 90 communities, even though all those who set up community tourism projects have not adhered to the federation’s requirements. How can we understand this surge in popularity for tourism from indigenous communities and what are their expectations? Do these projects result in adequate solutions? We will provide some answers through the analysis of two experiments conducted on community-based tourism by Kechua communities in the Andes and the Amazon rainforest. Équateur Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6551 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6551 | Partager |
Ecotourism Challenges: the Case Study of Sainte-Anne Commune (Martinique, FWI) Auteur(s) : Theng, Sopheap Tatar, Corina Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Sustainable tourism and ecotourism open new perspectives in tourism due to renewed approaches, another review of resources, other relationships between tourists and hosts. After noting the range of possibilities regarding ecotourism, the objective of this study is to highlight tourism issues in the municipality of Saint-Anne (south of Martinique) - the main tourism municipality of the island. The municipal team runs a voluntary program of sustainable development aiming to inserting tourism into a more global development of the municipality. From theory to practice in the field, the challenges are important in this municipality which is dominated by traditional seaside practices which intends to emphasize ecotourism models. Le tourisme durable et l’écotourisme ouvrent de nouvelles perspectives dans le champ du tourisme en soutenant des approches renouvelées, une autre relecture des ressources, d’autres rapports entre les touristes et les sociétés hôtes. Dans le cadre de cette étude, après avoir souligné le champ des possibles en matière d’écotourisme, l’accent est mis sur les enjeux touristiques dans la commune de Sainte-Anne (sud de la Martinique) ; la principale commune touristique de l’île. L’équipe municipale y mène un programme volontaire de développement durable qui vise à insérer le tourisme dans un développement plus global de la commune. Du discours à la conduite des opérations sur le terrain, les défis sont importants dans cette commune dominée par des pratiques balnéaires classiques qui entend mettre en avant des modèles écotouristiques. Martinique Sainte-Anne Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10209 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10209 | Partager |
Developing New Tourism routes in Coastal Areas Auteur(s) : Flognfeldt, Thor Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : For Norwegians the name of our country is based on a route - "the way to the North" - and this was not a built route but using of the coast-line itself. As long as the boats and ships were the main means of travel this coastal way - "Nor-way" - was the main communication basis for most people, and for transport of goods. But even in the interior of the country, water, namely rivers and lakes were the main structures for communication. The lakes were most efficient for transport during the cold winters, by sledges on the frozen surfaces.When new means of transport took over most of the traffic, however, sea, lakes and rivers in many ways became obstacles instead of means of communication (?). This gave the government and others new challenges. In the sailing period up to the end of the eighteen hundreds, boats and harbors were the investment focus and sailors were recruited in every community from the age of 15. This meant that in a remote area at the Arctic Circle there were plenty of people who have been sailing around most of the work and could easily be hosts of visitors.This paper is mostly focusing on "how to market and develop these beautiful coastal areas to travelers using either their own cars, bikes, boats or collective transport". What types of geographical units are suited for marketing and developing such areas and how might local producers of accommodation, food & beverages, crafts, activities and arts be included in such organizations. The main focus will be on the work of organization "Kystriksvegen Reiseliv AS" that have been working with these challenges for closed to two decades. What have their successes and obstacles been and how have they been able to operate a sustainable business on a long coastal route with many car ferries, small islands, fjords and mountains and more than twenty municipalities. Pour les Norvégiens, le nom de notre pays est basé sur un itinéraire - «le chemin vers le Nord» - et ce n'était pas une route construite, mais qui repose sur la ligne de côte elle-même. Tant que les bateaux et les navires étaient le principal moyen de déplacement de cette façon côtière – "Nor-way" - était la base principale de communication pour la plupart des gens et pour le transport de marchandises, et même à l'intérieur du pays, l'eau, à savoir les rivières et les lacs étaient les principales structures de communication. Les lacs sont les plus efficaces pour le transport pendant les hivers froids, par traîneaux sur les surfaces gelées.Avec l’arrivée des nouveaux moyens de transport, la mer, les lacs et les rivières à bien des égards, sont devenus obstacles (?). Cela a donné de nouveaux défis au gouvernement. A l’époque de la voile jusqu'à la fin des dix-huit centaines, des bateaux et des ports ont été l'objet d'investissements et les marins ont été recrutés dans toutes les collectivités dès l’âge de 15 ans. Cela signifie que dans une région éloignée dans le cercle arctique, il y avait beaucoup de gens qui étaient navigateurs et pouvaient facilement être les hôtes de visiteurs.Ce document est principalement axé sur «la façon de commercialiser et de développer ces belles régions côtières de voyageurs qui utilisent soit leurs propres voitures, motos, bateaux ou de transports collectifs». Quels types d'unités géographiques sont adaptés pour la commercialisation et le développement de ces régions ? Comment les producteurs locaux d'hébergement, de nourriture et de boissons, d’artisanat, les activités et les arts sont inclus dans ces organisations ? L'accent principal sera mis sur le travail de l’organisation "Reiseliv AS Kystriksvegen" qui a travaillé sur ces défis de fermeture depuis deux décennies. Quelles ont été leurs réussites et obstacles, et comment ont-ils pu exploiter une entreprise durable sur une longue route côtière avec des car-ferries, de nombreuses petites îles, des fjords et des montagnes et plus d’une vingtaine de municipalités. Norvège Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5286 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5286 | Partager |
Mass Tourism vs Alternative Tourism? Challenges and New Positionings Auteur(s) : Theng, Sopheap Qiong, Xiao Tatar, Corina Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme de masse s’inscrit dans une construction historique. Il prend son origine au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale avec la croissance économique soutenue des pays occidentaux. L’affirmation économique des nouveaux pays industrialisés conforte ce phénomène. Le tourisme de masse correspond à l’émergence des classes moyennes et à la démocratisation du tourisme dans les pays riches. Il se concentre dans quelques destinations internationales réputées. Cette concentration massive de visiteurs a des conséquences économique, sociale, culturelle et écologique. Si le volume global de ses revenus touristiques est intéressant (en matière d’emplois et de croissance économique), il pose également des problèmes sur le plan local (fuites des revenus, la répartition). C’est dans ce contexte que se développent les réflexions sur les approches touristiques alternatives. Il s’agit de développer de nouvelles formes de tourisme durable qui intègrent les populations locales et les environnements naturel et humain des pays d’accueil. Ecotourisme, tourisme communautaire, etc. soutiennent une autre philosophie du tourisme. Mass tourism is part of a historical construction. It has emerged on the day after the Second World War with sustained economic growth provided by Western countries. The economic affirmation of newly industrialized countries confirms this phenomenon. Mass tourism matches the emergence of the middle class and the democratization of tourism in the rich countries. It is centered on some reputed international destinations. There are economic, social, cultural and ecological consequences caused by this massive concentration of visitors. While the overall volume of tourism revenues is interesting (in terms of jobs and economic growth), there are also problems locally (revenue leakage, distribution). This is the context in which reflections on alternative tourism approaches has developed. It is about developing new forms of sustainable tourism that integrate local populations and both natural and human environments of host countries. Eco tourism, community tourism, etc. support a different philosophy of tourism. Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7708 | Partager |
Toward a New Tourism Policy in the French West Indies: The End of Mass Tourism Resorts and a New Policy for Sustainable Tourism and Ecotourism Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : In this study, we propose to analyze the limits of mass tourism in the French Antilles, specifically the decline of tourism, economic limits, and ecological degradation). The recognition of these limits is overdue, and signals a need to define another model for tourism development.The popular coastal sector in the south of Martinique has been subject new regulations to protect marine resources. These regulations require the development of new practices and a greater level of awareness for tourists, for example, around coral reefs and mangroves. Ecotourism programs aim to demonstrate to visitors the forests rich natural resources and biodiversity in general. It also features the inclusion of small rural businesses that benefit from additional sources of revenue as a result of ecotourism.The situation in the French Antilles is complex: Urbanization is fraught with serious consequences for the coastline. Tourism products currently being marketed on the island are not competitive (particularly against the political dynamics of the neighbouring island of Dominica). Ecotourism and sustainable tourism are just beginning to develop in such destinations, where tourism has been declining in the last ten years. The situation of the French Antilles is paradoxical in a region that generally has a very favourable tourism. Assessing these limits through the scope of ecotourism helps to highlight the causes of these difficulties and to adapting to new tourism practices. Dans le cadre de cette étude, l’accent est mis sur les limites du tourisme de masse dans les Antilles françaises (dépréciation du tourisme, les contraintes économiques et les nuisances écologiques). La reconnaissance de ces limites est à l'origine de la prise de conscience tardive de la nécessité de définir un autre modèle de développement touristique.Dans le sud de la Martinique, le secteur le plus populaire du littoral, de nouvelles règlementations sont mises en place pour protéger les ressources marines. Cela nécessite le développement de nouvelles pratiques et de sensibilisation des touristes notamment autour des récifs coralliens et les mangroves. Les programmes autour de l'écotourisme visent également à montrer aux visiteurs la richesse des ressources forestières et de la biodiversité en général. Il comprend également les petites entreprises rurales qui reçoivent de nouveaux revenus grâce au tourisme.La situation est complexe dans les Antilles françaises: l'urbanisation est lourde de conséquences importantes sur la côte. Les produits touristiques commercialisés actuellement ne sont pas compétitifs (notamment contre la dynamique politique de l'île voisine de la Dominique). L'écotourisme et le tourisme durable commencent tout juste à se développer dans ces destinations où le tourisme classique est en difficulté depuis une dizaine d’années ; situation assez paradoxale au regard du dynamisme de ce secteur d’activité dans la région. En el contexto de este estudio, nos proponemos analizar los límites del turismo de masas en las Antillas Francesas (depreciación del turismo, las limitaciones económicas, ecológicas y las molestias). Este reconocimiento de esos límites está en el origen de la conciencia tardía de la necesidad de definir otro modelo de desarrollo turístico.En el sector costero de la más popular, como en el sur de Martinica, se pone en la normativa nuevo lugar para proteger los recursos marinos. Esto requiere el desarrollo de nuevas prácticas y la sensibilización de los turistas, por ejemplo, alrededor de los arrecifes de coral y los manglares.Programas en torno al ecoturismo también tienen como objetivo dar al visitante la riqueza de los recursos forestales y la biodiversidad en general. También incluye las pequeñas empresas rurales que reciben los nuevos ingresos a través del turismo.Pero la situación es compleja en las Antillas francesas: la urbanización está llena de importantes consecuencias para la costa. Productos turísticos que se comercializan actualmente no son competitivos (en particular, contra la dinámica política de la cercana isla de Dominica). Ecoturismo y desarrollo sostenible están empezando a desarrollar en este destino turístico, donde el turismo está en problemas en los últimos diez años.Esta situación es bastante paradójico en un turismo regional muy favorable. Sin lugar a dudas, pensando en el ecoturismo contribuye a identificar los destinos de estos retrasos y dificultades para adaptarse a nuevas prácticas de turismo. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5262 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5262 | Partager |
Regional Development Through Religious Tourism. San Juan de los Lagos and Jalostotitlán in Los Altos de Jalisco Region, Mexico Auteur(s) : Martínez Cárdenas, Rogelio Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : This document shows several of the main findings of the research work in the towns of San Juan de los Lagos and Santa Ana de Guadalupe, Jalostotitlán, Mexico, on the occasion of knowing the impact it has had the policy used by the Ministry of Tourism, regarding the promotion of religious tourism in both populations as a source for economic development.Among the findings are that the project whose intent is to develop a similar route to that of the "Camino de Santiago" in Spain, and include both populations is often unknown to visitors to these religious sites.Another important result concerns the data were limited marketing of products manufactured locally or regionally. This prevents the economic benefits of religious tourism that visits this population, have very little benefit to people nearby. Cet article propose quelques-unes des principales conclusions de la recherche menée dans les villes de San Juan de los Lagos et Santa Ana de Guadalupe, Jalostotitlán, au Mexique, sur l'impact de la politique menée par le ministère du tourisme en matière de promotion du tourisme religieux comme source potentielle de développement économique.L’accent est mis sur le projet d’une route similaire à la "Camino de Santiago" en Espagne dont le but est d’impliquer les populations dans l’accueil des visiteurs et la mise en valeur des sites religieux. Un autre résultat important concerne la commercialisation des produits fabriqués localement ou régionalement. Cela permet d'éviter les retombées économiques du tourisme profitent davantage aux villes voisines qu’aux populations locales. El presente documento, muestras varios de los principales hallazgos del trabajo de investigación realizado en las poblaciones de San Juan de los Lagos y Santa Ana de Guadalupe, Jalostotitlán, México, con motivo de conocer el impacto que ha tenido la política utilizada por la Secretaría de Turismo, referente a la promoción del turismo religioso en ambas poblaciones como fuente generadora para su desarrollo económico.Entre los hallazgos, se encuentran que el proyecto cuya intensión es desarrollar una ruta similar a la del "camino de Santiago" en España, y que incluiría ambas poblaciones, es desconcida para los visitantes a estos sitios religiosos.Otro resultado importante, se refiere a la escaza comercialización de productos manufacturados en de manera local o regional. Este hecho impide que los beneficios económicos del turismo religioso que visita esta poblaciones, tenga muy poco beneficio para las poblaciones vecinas. San Juan de los Lagos Jalostotitlán Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5352 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5352 | Partager |
Tourisme « patrimonial » et mémoire : les sites industriel et agricole de Beauport et la Grivelière (Guadeloupe) Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La préservation et l’exploitation durable du patrimoine culturel, en particulier du patrimoine historique (et, accessoirement, scientifique), et sa mise en tourisme au service d’activités de loisirs et de découverte, suscitent de nouvelles formes et alimentent de nouvelles offres de tourismes, dites « alternatives », sur lesquelles elle s’appuie en retour.Le patrimoine historique de la Guadeloupe, tant agricole qu’industriel, longtemps délaissé et aujourd’hui redécouvert et remis en valeur, en constitue un exemple significatif, comme il en va dans d’autres territoires et pays de la Caraïbe. Il en illustre les potentialités tout en justifiant les attentes qui s’y attachent en matière de développement local tant touristique que plus général.La reconnaissance de la valeur patrimoniale et de l’intérêt culturel des sites concernés constitue toutefois un phénomène relativement récent, à travers leur sauvegarde et leur réhabilitation. Leur valorisation et leur ouverture au public vont de pair avec leur exploitation au profit d’un tourisme de mémoire marqué par une forte connotation pédagogique. The preservation and sustainable use of cultural heritage, especially historical (and, incidentally, scientific) heritage, and its introduction into tourism for the benefit of leisure and discovery activities, give rise to new forms and fuel new offers of tourism, called “alternatives”, on which they rely in return.The historical heritage of Guadeloupe, both agricultural and industrial, which has long been untouched and now being rediscovered and restored, is a significant example of this, as it is in other Caribbean territories and countries. It illustrates their potentialities while justifying the expectations that are attached to them in terms of local development both tourism and more general.Recognition of the heritage value and cultural interest of the sites concerned, however, is a relatively recent phenomenon, through their safeguarding and rehabilitation. Their valorisation and their opening to the public go hand in hand with their exploitation in favor of a tourism of memory marked by a strong pedagogical connotation. La conservación y el uso sostenible del patrimonio cultural, especialmente del patrimonio histórico (y, de paso, científico), y su asignacion al turismo en el servicio de la recreación y del descubrimiento, dan lugar a nuevas formas y nuevos acuerdos de suministro turismo "alternativo", en los que se basa en el rendimiento.El patrimonio histórico de Guadalupe, tanto agrícolas como industriales, y hoy a largo redescuidado y redescubierto, constituye un ejemplo significativo, como es el caso en otros territorios y países del Caribe. Esto ilustra sus potencialidades y justifica las expectativas para uno desarrollo local turistico como mas general.El reconocimiento de la valor patrimonial y de la importancia cultural de los sitios considerados, sin embargo, es un fenómeno relativamente reciente, a través de su protección y rehabilitación. Su desarrollo y su apertura al público van mano a mano con su explotación en beneficio de un turismo de memoria marcada por una fuerte connotación educativa. Guadeloupe Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11137 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11137 | Partager |
Bali (Indonésie) : le patrimoine culturel contre ou avec le développement touristique ? Un paradis en sursis et le risque d’un tourisme de luxe non maîtrisé Auteur(s) : Michel, Franck Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article traite de la spécificité de l’activité touristique à Bali, fondée sur une identité locale forte et un riche patrimoine naturel et culturel mais aussi troublante en raison de l’importance et la complexité des jeux d’acteurs, ou encore des contextes sociaux, religieux et géopolitiques propres à ce territoire insulaire. Nous analyserons les liens pérennes ou non entre patrimoine et développement en focalisant sur ce qui fait l’image de marque de Bali sur les plans touristique et politique : le tourisme culturel. Cette étude de cas illustre les dynamiques d’acteurs dans le cadre de l’île de Bali où l’on constate une forte imbrication entre tourisme international, protection de l’environnement et promotion du patrimoine culturel. Vendue comme un paradis tropical, perçue comme l'île des Dieux, Bali se voit contrainte de mesurer les risques d'un tourisme culturel qui se transformerait trop rapidement en culture touristique. Des pistes seront proposées afin d’encourager l’ensemble des acteurs à œuvrer pour que le « dernier paradis » (last paradise) ne devienne pas un « paradis perdu » (lost paradise). Since the 1930s, Bali has been generally seen as a traditional tourism destination quite fashionable. Nowadays, a new kind of tourism, rather esoteric if not totally spiritual, is emerging on this small “paradise” often referred as a natural untouched and cultural preserved island. To attire more international tourists, the “Island of Gods”, as the tourism promoters still name this tropical holiday paradise, is now also targeting on the industry of “well-being”. This article deals about the specificity of the local tourism activity which is based on a strong cultural identity and a rich natural and also religious heritage. Uncontrolled development of this predatory industry brings also a lot of new problems, such as pollution or acculturation. Here, our aim is to focus and analyse the real and false ties between heritage, development and tourism, always by keeping in mind that the regional motto about tourism policy still is to encourage “cultural tourism” as a real model (a “brand”, in fact) of success. We especially try to explain, in this current work (still in progress), the touristic situation in the main cultural site located on the island: Ubud. This small city, really boosting during the last decade, is worldwide reputed for the rich cultural performances and seen as “the” artistic capital of Bali. Ubud offers also a perfect example of an intense and dynamic bond between cultural heritage and economic development. Often for the best and sometimes also for the worse. In this rural but international spot, it seems that tourism business allows the local population to live in better ways and, sometimes, even to reborn, culturally speaking! Our case study shows also the big threats behind the current tourism policy: the large scale business occurred by globalization and all the tourism opportunities thus provided cannot hide the real weakness that for sure also concern the balinese way of thinking and living. Cultural tourism could rapidly be transformed in a dangerous kind of tourism of the culture, with all the big (and bad) changes the Balinese don’t want to see happening on their lovely and holy island. So, the present reflection conducts us to think more deeply on some new and alternative ways of developing tourism in Bali. Finally, our aim is to think, first by listening to the desire of the Balinese themselves, in which best manner this “last paradise” will not become a “lost paradise”. Bali Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5385 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5385 | Partager |
Postcolonial heritage in the Caribbean ; Patrimoine postcolonial dans la Caraïbe Auteur(s) : Pajard, Anne Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Until the end of the 20th century, heritage was mainly defined in the Caribbean, as in the entire world, by an european conception (linked with the formation of national identities), founded on the value of tangible heritage (rare, ancient objects, monuments and materials) as an historic proof of the value of cultures and peoples. Poets in the Caribbean hardly criticize this evidence that contributed to inferiorized people. Memory and imagination played a central role in the building of a Caribbean cultural identity. Poets tried to show how the common could rise from different patterns, diversity instead of unity, creation instead of fixity. Nevertheless, In the 21st century, frameworks are not available to deal with Caribbean heritage in its diversity (monuments, material, natural and intangible...) and complexity whereas it constitute a challenge for a sustainable society and can play a fundamental role in education as in tourism. Jusqu'à la fin du XXe siècle, le patrimoine dans la Caraïbe comme ailleurs dans le monde, répondait principalement à une conception européenne (liée à la formation des identités nationales) fondée sur la valeur positive du patrimoine matériel comme preuve historique de la valeur des cultures et des peuples. Les poètes caribéens ont déconstruit ce cadre, instrument de l'infériorisation des individus. La mémoire et l'imagination ont joué un rôle central dans la construction d'une identité culturelle caribéenne. Ils ont tenté de montrer que le commun pouvait émerger de modèles différents, opposant à l'unique, le divers et à la fixité, la création. Cependant, au XXIe siècle, la Caraïbe ne dispose pas d'un cadre pour traiter son patrimoine dans sa diversité (patrimoine matériel, immatériel, naturel) et sa complexité alors que le patrimoine constitue un défi pour le développement durable des sociétés et peut jouer un rôle fondamental dans l'éducation et le tourisme. Caribbean Studies Association annual conference Port-au-Prince, Haiti hal-01612909 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01612909 | Partager |
Le tourisme mondial, les inégalités internationales et le problème de la pauvreté Auteur(s) : Célimène, Fred Vellas, François Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La lutte contre la pauvreté constitue un enjeu majeur pour lequel le tourisme est susceptible d’apporter une contribution significative. Dès lors, il convient d’analyser les concepts qui serviront de base à la mise en place de politiques et d’actions spécifiques de lutte contre la pauvreté par le tourisme.Le rôle de l’environnement dans le développement touristique est devenu aujourd’hui un des enjeux majeurs de toutes politiques et initiatives dans le secteur du tourisme international.Dans ces conditions, le but est d’apporter les éléments de connaissance permettant de préciser le concept du développement durable et des actions visant à conforter les bases du développement touristique avec comme objectif majeur la lutte contre la pauvreté. The fight against poverty is a major issue for which tourism is likely to make a significant contribution. Therefore, it is appropriate to analyze the concepts which will serve as a basis for the establishment of policies and specific actions to fight against poverty by tourism.The role of the environment in the development of tourism has become today one of the major issues for all policies and initiatives in the sector of international tourism.In these conditions, the aim is to bring the knowledge elements to clarify the concept of sustainable development and of actions which aim to strengthen the bases of tourism development with as a major goal the fight against poverty. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6568 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6568 | Partager |
Las religiones y culturas de origen africano (Brasil, Cuba, Venezuela) a prueba de políticas turísticas y rivalidades ¿ Un desarrollo sostenible ? Auteur(s) : Fitó, Montserrat Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Las religiones de origen africano han sido tomadas en Brasil, en Cuba y más recientemente en Venezuela como instrumento para incrementar la entrada de divisas, en programas de desarrollo del turismo presentados por las autoridades como sostenibles. Pero, tanto el control ejercido sobre ellas por los organismos oficiales, con fines de comercialización, como las rivalidades entre paises, así como en algún caso, entre ciudades de un mismo país, conllevan una enajenación de la cultura (según la teoría del control cultural de Guillermo Bonfill), cuestionando la posibilidad de un desarrollo equilibrado, es decir sostenible. Les religions d’origine africaine ont été transformées, au Brésil, à Cuba et plus récemment au Venezuela, en instruments pour augmenter la captation de devises, par le biais de programmes présentés par les autorités comme répondant aux normes du développement durable. Mais, tant le contrôle exercé sur ces manifestations culturelles, à des fins de commercialisation, que les rivalités engendrées entre pays, ou entre villes dans certains cas, mènent à une aliénation des acteurs de leur propre culture (après Guillermo Bonfill), contredisant la définition même de “développement durable”. The religions of African origin have been taken in Brazil, in Cuba and more recently in Venezuela as instruments to increase the inflow of currency, in tourism development programs presented by the authorities as sustainable. But the control exercised on them by the State organizations, with marketing purposes, as well as the rivalries between countries, as well as between cities of the same country in some cases, carry an alienation of the culture (according to Guillermo Bonfill's theory of cultural control), questioning the possibility of a balanced development, that is to say a sustainable development. Brésil Cuba Venezuela Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3852 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3852 | Partager |
Tourisme et lutte contre la pauvreté, l’expérience du sud andin rural au Pérou Auteur(s) : Arellano, Alexandra Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Tout en étant une des régions les plus pauvres du Pérou, le sud andin est la destination touristique nationale par excellence où se trouve le sanctuaire archéologique de Machu Picchu, un des sites du patrimoine mondial les plus prisés au monde. Le boom du développement touristique des années 1990 à rapidement transformé la région de Cuzco en une destination écotouristique et de tourisme culturel. Cette étude présente le développement du tourisme dans la région en général, ainsi que les effets sur quelques communautés spécifiques s’étant intégrées au système touristique international grâce au développement du chemin de l’inca, une randonnée de quatre jours servant de porte d’entrée à Machu Picchu. Les hommes des communautés paysannes des hauts plateaux andins avoisinant Ollantaytambo ont été sollicités pour transporter l’équipement nécessaire au service des randonneurs étrangers. Ces habitants représentaient une main d’œuvre accessible, abordable, voire exploitable, capable physiquement de transporter des poids lourds en haute altitude. Aujourd’hui, la Fédération des Porteurs Daniel Estrada est composée de 6200 porteurs provenant de différentes communautés de la vallée. Essentiellement quechuas, ces communautés rurales marginalisés survivent sur des terres arides ; leur niveau d’éducation ne dépasse souvent pas le primaire ; les villages ne disposent pas d’eau potable, de services d’égouts, d’électricité, de téléphone, d’accès à des services de santé ; les habitations sont faites d’adobe. Étant donné la vulnérabilité de ces populations, l’intégration à un système offrant de nouvelles possibilités de revenus s’avérait souhaitable, malgré les conditions d’emploi déplorables. While one of the poorest regions of Peru, the Andean south is a national tourist destination and the site of the archaeological sanctuary and one of the most popular sites in the world, Machu Picchu. The boom of tourism development in the 1990s quickly transformed the Cuzco region to an ecotourism and cultural tourism destination. This paper presents the development of tourism in the region in general, as well as the effects for some communities as they are integrated into the international tourism system through the development of the Inca Trail, a four-day hike which leads to Machu Picchu. Men in the peasant communities in the Andean highlands surrounding Ollantaytambo are asked to carry the equipment needed by foreign hikers during the ascent. These people represent an available and affordable workforce, physically capable of carrying heavy weight at high altitudes. Today, the Daniel Estrada Federation of Carriers is composed of 6200 carriers from different communities in the valley. Mainly Quechua, these marginalized rural populations survive in an arid environment; their education often does not exceed the primary level; the villages lack drinking water, sewage services, electricity, telephones, and access to health services; and the houses are made of adobe. Given the vulnerability of these populations, the integration of a system offering new revenue opportunities proved desirable, in spite of the deplorable employment conditions. Pérou Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6550 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6550 | Partager |
Le changement climatique et ses implications économiques sur le secteur touristique à la Guadeloupe et à la Martinique (Petites Antilles) Auteur(s) : Dupont, Louis Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le changement climatique et le développement durable du tourisme représentent des enjeux majeurs pour l’avenir du tourisme dans plusieurs régions du monde, notamment aux Antilles françaises. Aussi, la présente étude se propose d’analyser et d’évaluer les effets économiques de la variation climatique sur le secteur touristique à la Guadeloupe et à la Martinique, pour quatre raisons essentielles : (a) le secteur du tourisme et les petites économies insulaires qui en dépendent, comme celles de la Guadeloupe et de la Martinique, sont fortement sensibles à la variabilité et au changement du climat. (b) la vulnérabilité intrinsèque de ces petites destinations et de leurs infrastructures à l’élévation du niveau de la mer et aux évènements climatiques extrêmes (cyclones, inondations, sécheresse), (c) la haute dépendance de l’industrie touristique régionale à l’utilisation des énergies fossiles, (d) enfin, en raison du fait qu’aucune évaluation économique chiffrée n’a été produite à ce jour sur les effets économiques de la la variation climatique sur le secteur touristique à la Guadeloupe et à la Martinique. Par conséquent, il importe de cerner dans ces deux régions les conséquences possibles de ce changement au plan touristique et d’envisager le cas échéant des stratégies d’adaptation et d’atténuation. Ce faisant, cette étude se fixe quatre objectifs principaux : (a) examiner les facteurs qui influencent la demande et l’offre de tourisme aux Antilles Françaises ; (b) effectuer à l’aide d’un modèle de demande touristique, l’impact économique de ces facteurs sur le nombre d’arrivées ainsi que sur la dépense touristique dans ces régions ; (c) évaluer et projeter en termes de coût, les effets du changement climatique sur l’activité touristique ; et (d) proposer aux autorités locales, des stratégies d’adaptation et d’atténuation face au défi du changement climatique.L’évaluation de ces différents effets est abordée ici à l’aide d’un modèle structurel de base (MSB) et d’un modèle structurel général (MSG), inspirés tous deux des travaux de Harvey (1990) pour capter à l’aide d’un indice climato-touristique, les éléments du climat qui impactent l’activité touristique. Cet indice synthétique est calculé en se basant sur les données climatiques du passé selon deux scénarios climatiques proposés par le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) – un scénario pessimiste A2, et un scénario optimiste B2-. Les résultats issus de l’application de ces modèles montrent que les caractéristiques climato-touristiques de la Guadeloupe et de la Martinique subiront vraisemblablement un déclin à long terme, et devraient au plan économique impacter négativement le secteur touristique de ces destinations, se traduisant par des pertes à la fois d’attractivité et de chiffre d’affaires du secteur. Les pertes subies par le tourisme en raison du changement climatique s’élèveraient à l’horizon 2100, et selon le scénario A2, à 45 millions d’euros à la Guadeloupe soit 0,7% de son PIB 2004, et à 60 millions d’euros à la Martinique soit 0,8% de son PIB 2004. Climate change and the tourism sustainable development are important challenges for tourism future trends of many countries, including the French West Indies. Therefore, this study provides an evaluation of the likely economic effects of climate change on tourism sector in Guadeloupe and Martinique, and identifies four reasons why these countries should be concerned about the potential effects of climate change on tourism: (a) Guadeloupe and Martinique are island destinations very sensitive to climate change; (b) their intrinsic vulnerability and their infrastructure to sea level rise and extreme climatic events (e.g. hurricanes and floods); (c) the high dependence of their tourist industry on carbon-based fuels; and (d) up to date, no economic evaluation of climate change on tourism sector in Guadeloupe and Martinique is provided. Therefore, this study attempted to quantify the likely effects of the changes in the climatic factors on the economy of the French West Indies. There are four main objectives in this study. The first is to examine the factors that influence the demand and supply tourism in Guadeloupe and Martinique. The second is to forecast the impact of climate change to tourism arrivals until 2050 under two scenarios from the intergovernmental panel on climate change (IPCC) – A2: pessimistic scenario and B2: optimistic scenario-. Third is to evaluate and forecast the cost of climate change to the tourism sector until 2100. The fourth is to recommend to authorities the adaptation and mitigation strategies that can be undertaken by the tourism sector to French West Indies to address climate change.Following Harvey (1990), a Basic Structural Model (BSM) and a General structural Model (GSM), are employed to model tourist arrivals to Martinique. A tourism climatic index (TCI) conceptualized by Mieczkowski (1985) is used in this model to capture the elements of climate that impact on a destination’s experience. The results suggest that under both scenarios, the island’s key tourism climatic features will probably decline, and therefore, negatively impact on the destination experience of visitors. Tourism losses due to climate change are projected in 2100 to 45 millions euros in Guadeloupe, or 0.7% of its GDP, and to 60 millions euros in Martinique, or 0,8% of its GDP. Guadeloupe Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6750 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6750 | Partager |
L’éco-tourisme, un « modèle » de tourisme alternatif pour les territoires insulaires touristiques français ? Discussion à partir d’expériences croisées Corse-Martinique Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Furt, Jean-Marie Tafani, Caroline Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : A partir d’une étude comparée originale qui met en perspective des expériences insulaires prises en Corse et en Martinique, cette communication interroge la portée de l’éco-tourisme comme alternative au tourisme de masse pour les territoires insulaires français. Les deux destinations touristiques sont tout d’abord présentées brièvement : l’examen du type de tourisme développé et de ses conséquences socio-spatiales amène à discuter, pour chacune des îles, l’existence d’une attente sociétale prégnante pour faire du tourisme autrement. Il est ensuite montré que le positionnement des pouvoirs publics en matière de tourisme alternatif, qui reste de l’ordre du discours, incite les acteurs locaux à mener leurs propres projets. Or, en matière de développement local, les retombées de ces initiatives locales, éparses et disjointes, sont somme toute très faibles. Ces constats conduisent à la présentation d’un modèle conceptuel d’écotourisme pour les territoires insulaires, qui cherche autant à clarifier la définition de l’écotourisme qu’à ouvrir la discussion sur des recommandations pour aller vers plus de durabilité. From a comparative study of original that puts into perspective the experiences made in Corsica and Martinique islands, this paper questions the scope of eco-tourism as an alternative to mass tourism to the French islands. Both destinations are first presented briefly review the type of developed tourism and its socio-spatial causes discussed for each of the islands, there is a societal expectation pregnant for another type of tourism. It is then shown that the position of the government in terms of alternative tourism, which remains the order of discourse, encourages local actors to pursue their own projects. However, in terms of local development, the impact of these local initiatives, scattered and disjointed, are in fact very low. These observations lead to the presentation of a conceptual model for ecotourism island territories, which seeks both to clarify the definition of ecotourism is to open the discussion on recommendations for moving towards sustainability. Corse Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5303 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5303 | Partager |
Essai d’évaluation des effets économiques de grandes manifestations sportives : le cas de la Route du rhum en Guadeloupe Auteur(s) : Dupont, Louis Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Evaluer les retombées économiques de manifestations sportives sur les territoires d’accueil est l’une des conditions permettant de décider de la pérennisation ou non de ces évènements. Cette évaluation revêt une grande importance pour les prestataires de services, les institutionnels et les diverses entreprises qui y sont engagés, car elle leur permet d’avoir une vision plus claire du marché, et le cas échéant d’ajuster et d’affiner leur politique évènementielle pour l’avenir. Aujourd’hui, apparaît de plus en plus un besoin croissant d’évaluation de la part de praticiens et d’acteurs publics impliqués dans les activités sportives. Ces derniers comme le grand public s’interrogent quelquefois sur l’utilité ou la pertinence économique et sociale de tels évènements.Aussi, l’objectif prioritaire de cette étude est de proposer dans le cas de la Guadeloupe, à partir d’un cadre conceptuel précis et d’une méthodologie partagée et éprouvée, une évaluation territoriale de l’impact économique et social de la Route du rhum, en retenant deux approches: l’une en niveau, déterminant successivement les valeurs du multiplicateur input-output à l’aide d’un tableau entrées-sorties (TES) de l’économie guadeloupéenne, et du multiplicateur de la base qui s’appuie sur les résultats d’une méta-analyse; l’autre , dynamique, spécifie par un modèle économétrique l’influence de la Route du rhum et d’autres variables sur la croissance économique de la Guadeloupe. L’enjeu consiste à se doter collectivement de points de repère afin que les différents acteurs de ce sport puissent situer les effets de leurs actions par rapport à d’autres pratiques, d’autres territoires, et à clarifier le niveau de contribution économique de cette activité sportive sur le territoire de Guadeloupe. Les résultats obtenus convergent et montrent qu’en dépit d’un succès indéniable au plan sportif et médiatique, la Route du rhum, évènement sportif de voile de haut niveau reliant tous les quatre ans St Malo à Pointe-a-Pitre, enregistre au plan économique des résultats modestes si l’on en juge à la fois par les médiocres retombées induites en matière de fréquentation touristique, par les faibles coefficients multiplicateurs de revenu affichés, par un ratio coût-bénéfice défavorable et par les incidences mineures que provoque cet évènement sur la croissance économique régionale. Evaluation of economic effects from sport events is necessary to pursue or not these events. This evaluation is important for enterprises that provide goods and services also for the government, because it allows them to obtain an accurate vision of the future.Today, we have a growing need of evaluation from the people involved in sport activities. Sometimes, these people ask themselves on economic and social advantages of these events.The objective of this paper is to propose for Guadeloupe a rigourous methodology that assesses the economic and social impact of Route du rhum which is a transatlantic competition between St-Malo and Pointe-a-Pitre. We use two approaches: the first of which is level-based and determines the values of both economic base multipliers and input-output multipliers by composing an input-output table of the Guadeloupe economy. The second, dynamic approach specifies from an econometric model the impact of several variables, especially those of la Route du rhum. The goal is to provide findings to stakeholders of this sport for comparison. The results of the investigation merge and show globally weak economic performance of Route du rhum, particularly a poor cost-benefit ratio, weak economic multipliers and inter-industry linkages. Guadeloupe Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5296 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5296 | Partager |
La relation entre tourisme, croissance et développement inclusifs dans les petites destinations insulaires de luxe : l’exemple d’Anguilla dans la Caraïbe Auteur(s) : Dupont, Louis Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’image idyllique du tourisme de luxe dans certains territoires de la Caraïbe, de l’océan Indien et du Pacifique fait souvent rêver et attire depuis longtemps une clientèle fortunée. Pour autant, les dépenses effectuées sur place par cette clientèle induisent-elles véritablement des retombées positives sur la croissance et le développement économique de ces territoires, sur le niveau de vie de la population, contribue-t-il à combattre le chômage et à réduire la pauvreté ? Quels en sont les impacts au plan environnemental et humain ? En deux mots, les principes du développement durable trouvent-ils sur place un terrain d’application favorable et conforme à ce concept ? Pour y répondre, Anguilla, petite destination touristique de luxe de la Caraïbe, fréquentée majoritairement par une clientèle de séjour en provenance des États-Unis est utilisée comme étude de cas. Aussi, cette étude a pour but d’analyser les relations complexes entre le tourisme et la problématique du développement local dans ce microterritoire, en se fixant deux objectifs : en premier lieu, voir si l’hypothèse de la croissance tirée par le tourisme est une option concevable dans cette petite destination touristique. En second lieu, vérifier si l’activité touristique exerce un impact positif sur le développement économique inclusif d’Anguilla, par sa capacité ou non à stimuler les autres secteurs d’activité. À cet effet, deux modèles de régression employés dans un cadre de cointégration sont utilisés successivement. D’une part, les résultats montrent qu’un accroissement de 1 % de la recette touristique à Anguilla se traduit à long terme par une augmentation de 0,6 % de son PIB, confirmant ainsi l’hypothèse de la croissance tirée par le tourisme. De plus, les tests de causalité de Granger révèlent l’existence d’une causalité bidirectionnelle entre activité touristique et croissance économique. D’autre part, ces résultats montrent que la croissance du secteur touristique s’accompagne par une contraction de l’activité agricole à Anguilla, engendrant de ce fait une perte de ressources pour le pays, ainsi qu’un accroissement de « fuites » liées aux importations dérivées. En conséquence, le potentiel du tourisme en tant que facteur de développement inclusif devient une hypothèse irrecevable dans ce petit territoire, et ce, en raison des effets multiplicateurs et de liaison limités sur les producteurs locaux. The romantic image of luxury tourism in Caribbean, Indian Ocean, and pacific islands make you often dream and attracts for many years a high profile customer. Would the expenses incurred by the visitors lead to a positive impacts on economic growth? What are the impacts on environment and human aspects? Briefly, does the principles of sustainable and inclusive development a concept applicable in these islands? Anguilla, a small luxury island in the Caribbean area is used as case study. The purpose of this study is to determine the role of tourism in the economy of Anguilla. More specifically, this investigation attempts to verify the presence of the tourism-led growth hypothesis (TLGH) in the case of Anguilla, also to explore the nature of the linkage between the tourism sector and the agriculture, manufacturing and other service industries in the long-run and the short-run. In so doing, two regression models are used in a cointegration framework. The long-run relation indicates that a 1% change in tourism revenues in Anguilla would lead to a 0.6% increase in real GDP in the long-run, ceteris paribus. Our findings have also empirically verified the presence of the tourism-led growth hypothesis. However, the application of the error-correction methodology, produced results which suggested that the agriculture sector has contracted as the tourism sector expanded. In conclusion, the economic growth in Anguilla is positively affected by growth in the tourism sector as the latter sector loses resources to the expanding sector. Anguilla Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7409 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7409 | Partager |
Méthodologie de lutte contre la pauvreté par le développement touristique Auteur(s) : Vellas, François Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme et les secteurs des services sont devenus le domaine privilégié des politiques de développement avec le déclin du secteur agricole dans de nombreux pays en développement et les difficultés à développer un secteur industriel compétitif. Le tourisme est donc considéré comme un des moyens importants de lutte contre la pauvreté dans les pays en développement et en particulier dans les pays les moins avancés. Toutefois, il serait illusoire de croire que le tourisme peut contribuer significativement à réduire la pauvreté sans la poursuite de politiques spécifiques centrés sur cet objectif prioritaire. Tourism and services sectors have become the preferred area of development policies in a context of declining agricultural sector (in many developing countries) and the difficulties of developing a competitive industry. Tourism is considered an important means to fight against poverty in developing countries and in particular the least developed countries. However, it would be illusory to believe that tourism can contribute significantly to poverty reduction without further specific policies focus on this priority. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6514 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6514 | Partager |
Le développement touristique à Tolagnaro et dans le Parc national d’Andohahela (Madagascar): la mise en valeur des ressources naturelles par la lutte contre la pauvreté Auteur(s) : Sarrasin, Bruno Ramahatra, Haja Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article propose d’explorer les enjeux politiques et économiques auxquels sont confrontés les acteurs du développement touristique à Madagascar. S’appuyant sur une approche hétérodoxe d’économie politique, notre analyse cherche à identifier les mécanismes d’arbitrage entre les objectifs de développement du tourisme, de lutte contre la pauvreté et ceux de protection des ressources naturelles, particulièrement dans le cas du Parc National d’Andohahela dans la région de Tolagnaro (Sud-est de Madagascar). Les enjeux sous-jacents et l’urgence des conditions qui caractérisent Madagascar militent en faveur d’un renouvellement du regard s’appuyant sur l’économie politique afin d’éclairer les perceptions et les tensions dans la définition des problèmes économiques, sociaux et environnementaux. Cette lecture permet d’identifier certaines incompatibilités qui expliquent en partie les multiples ambiguïtés dans la mise en œuvre de stratégies de protection des ressources naturelles par le développement touristique et contribue ainsi à mieux comprendre les « blocages » qu’on lui attribue. This paper analyses some challenges facing tourism development in Madagascar. Relying on a heterodox political economy approach, our analysis seeks to better understand dialectical relationship between tourism development objectives, the fight against poverty and the natural resources conservation, particularly in the case of Andohahela National Park in Tolagnaro region (South-eastern Madagascar). The underlying issues that characterize Madagascar suggest for are newed analytical framework based on political economy to clarify perceptions related to economic, social and environmental problems. This process contributes to clarify the several ambiguities of tourism based conservation strategies and seeks to better understand implementation setback. Madagascar Tolagnaro Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6557 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6557 | Partager |
Towards a sustainable tourism in Menorca. Study on the consumption of natural resources in tourist areas Auteur(s) : Pérez-López, Marta Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les îles sont devenues les principaux marchés mondiaux pour le tourisme balnéaire en profitant de leur richesse naturelle et culturelle. Dans le même temps, les îles sont des territoires fragiles avec des ressources limitées, raison pour laquelle un développement durable de l’activité touristique est une nécessité. L'étude de la consommation des ressources naturelles par le tourisme est une étape essentielle pour détecter les menaces que cette activité cause à l'environnement et donc la mise en œuvre de mesures plus durables. Dans cet article, nous analysons la consommation des ressources naturelles dans cinq régions touristiques de Minorque. Les données ont été recueillies auprès des fournisseurs, des établissements touristiques et au travail d’enquête terrain, ainsi cela nous a permis d'estimer la consommation d'eau et d'électricité, la production et la collecte des déchets pour les études de cas. Les consommations élevées d’eau et de déchets observés indiquent la nécessité d'entreprendre des actions. D'autre part, les résultats montrent que les coûts environnementaux les plus élevés proviennent des établissements touristiques fondés sur la faible densité de ménage. Islands have become world’s leading markets for sun and sand tourism taking advantage of their natural and cultural richness. At the same time, islands are fragile territories with limited resources, reason why a sustainable development of tourism is a necessity. The study of natural resources consumption by tourism is an essential step to detect the threats that this activity is causing to the environment and thus implement measures to go towards a more sustainable direction. In this article we analyze the natural resources consumption in five tourist areas of Menorca. Data were gathered from supplier companies, tourist establishments and through fieldwork, and allowed us to estimate water and electricity consumption, generation and collection of waste for the case studies. The high observed ratios of water consumption as well as waste generation and collection ratios indicate the need to undertake actions. The results showed the higher environmental costs of tourism settlements based on low density of household. Espagne Minorque Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6267 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6267 | Partager |