![]() | Postcolonial heritage in the Caribbean ; Patrimoine postcolonial dans la Caraïbe Auteur(s) : Pajard, Anne Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Until the end of the 20th century, heritage was mainly defined in the Caribbean, as in the entire world, by an european conception (linked with the formation of national identities), founded on the value of tangible heritage (rare, ancient objects, monuments and materials) as an historic proof of the value of cultures and peoples. Poets in the Caribbean hardly criticize this evidence that contributed to inferiorized people. Memory and imagination played a central role in the building of a Caribbean cultural identity. Poets tried to show how the common could rise from different patterns, diversity instead of unity, creation instead of fixity. Nevertheless, In the 21st century, frameworks are not available to deal with Caribbean heritage in its diversity (monuments, material, natural and intangible...) and complexity whereas it constitute a challenge for a sustainable society and can play a fundamental role in education as in tourism. Jusqu'à la fin du XXe siècle, le patrimoine dans la Caraïbe comme ailleurs dans le monde, répondait principalement à une conception européenne (liée à la formation des identités nationales) fondée sur la valeur positive du patrimoine matériel comme preuve historique de la valeur des cultures et des peuples. Les poètes caribéens ont déconstruit ce cadre, instrument de l'infériorisation des individus. La mémoire et l'imagination ont joué un rôle central dans la construction d'une identité culturelle caribéenne. Ils ont tenté de montrer que le commun pouvait émerger de modèles différents, opposant à l'unique, le divers et à la fixité, la création. Cependant, au XXIe siècle, la Caraïbe ne dispose pas d'un cadre pour traiter son patrimoine dans sa diversité (patrimoine matériel, immatériel, naturel) et sa complexité alors que le patrimoine constitue un défi pour le développement durable des sociétés et peut jouer un rôle fondamental dans l'éducation et le tourisme. Caribbean Studies Association annual conference Port-au-Prince, Haiti hal-01612909 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01612909 | Partager |
![]() | Le « tourisme d’aventure organisé », nouvelle utopie touristique ? Cas du trekking au Maroc Auteur(s) : Charbonnier, Annabelle Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Parler de « tourisme d’aventure organisé », dans le contexte actuel des pratiques de loisirs en plein air, est-il une aberration ? Cet oxymore ne permettrait-il pas de rendre compte des ambivalences d’une pratique touristique qui aspire à profiter des avantages de la combinaison de ces deux formes de tourisme, d’aventure et organisé ? Le terme « trekking » est considéré à la fois comme un terme spécifique et comme un effet de mode et de marketing. Cette duplicité lui procure sa spécificité : un tourisme fondé sur l’aventure, la nature et la découverte culturelle pourtant inséré dans un système marketing très organisé. Pleine nature, culture, sociabilité sont donc tantôt la principale motivation du voyage, tantôt une des raisons (ou les trois raisons) qui décident le plus souvent à voyager dans les montagnes marocaines. Ainsi, les motivations à participer à un voyage organisé dans l’Atlas marocain deviennent de plus en plus hétérogènes et concernent des publics variés. Les imaginaires et les rêves se retrouvent alors littéralement supplantés par la combinaison, parfois contradictoires, des motivations.Forte d’avoir développé ce type de séjours, l’industrie touristique a ainsi récupéré ces pseudo-imaginaires et on assiste aujourd’hui à l’assimilation de ces derniers par les professionnels et les touristes. Expérience aventureuse et marché de l’aventure se font donc face et encouragent l’émergence d’une nouvelle utopie touristique. Talking about "organized tourism of adventure" in the present context of outdoor leisure activities, an aberration is it? This oxymoron could be explained by the ambivalence on tourist practices that take advantage of the combination of these two forms of tourism, isn't it? "Trekking" is considered both as a specific term and as a marketing term. This duplicity gives it his specificity: a tourism based on adventure, nature and cultural discovery; nevertheless, it is included into a very organized marketing system. Wilderness, culture, sociability are sometimes the main motivations of a trip in Moroccan mountains, or sometimes they constitute one of the main reasons. In addition, motivations to participate to an organized trip in Atlas are becoming more and more diverse and affect various travelers. Imagination and dreams are supplanted by a combination, sometimes contradictory, of motivations. Tourist industry renewed these pseudo-imagination and we are now seeing their assimilation by both professionals and tourists. Adventurous experiences and industry of adventure face each other and encourage the emergence of a new tourist utopia. Maroc Atlas Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11310 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11310 | Partager |
![]() | Organización espacial del turismo de cruceros en México Auteur(s) : Martínez, Claudia Inés Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Au cours des vingt dernières années, l'industrie des croisières au Mexique a apporté des changements importants qui découlent des tendances mondiales actuelles, d'un meilleur positionnement sur le marché, pour l'adoption généralisée de politiques nationales de promotion du tourisme croisière et pour la réforme radicale du système portuaire national qui a permis l'entrée de la participation privée dans les investissements des infrastructures, de gestion et d'exploitation des ports. Dans ce contexte, on a redéfini l´organisation spatiale du tourisme de croisière avec de nouveaux ports d´arrivée, des itinéraires variés à partir de différents ports d´origine et d’escales plaçant le Mexique en tête des destinations mondiales de l’industrie des croisières. Ainsi, l'objectif de cet article est d'examiner les conditions qui ont conduit à la dynamique spatio-temporelle du tourisme de croisière dans le pays à travers un examen critique de la nouvelle géographie régionale du tourisme de croisière au Mexique. The cruise industry in Mexico has had significant changes stemming from current global trends during the last two decades. This has been due to its favorable and strategic geographical position in the market, its warm climate and proximity to the United States. Hence there has been a major relevance towards adopting national tourism policies as well as reforming the national port system allowing the entrance of private investment infrastructure, cruise terminal management and operation. The spatial organization of cruise tourism destination ports in Mexico has been redefined in this context. That is to say, there are new home ports, new routes and ports of call that have placed the country as a world’s leading destination for cruise ship arrivals. Therefore, the aim of this paper is to examine the conditions which have led the spatio-temporal dynamics into a critical review of the new regional geography of cruise tourism in Mexico. En las dos últimas décadas el sector de los cruceros turísticos en México ha presentado profundos cambios, derivados de las tendencias globales, de un mayor aprovechamiento de su favorable condición geográfica dentro del mercado, por una mayor incorporación de la actividad en las políticas turísticas nacionales y por la profunda reforma del sistema portuario nacional que posibilitó el ingreso de la participación privada en la inversión de infraestructura, gestión y operación de terminales de cruceros. En este contexto se ha redefinido la organización espacial del turismo de cruceros con nuevas rutas que articulan diferentes puertos de origen y escalas que han posicionado a México como destino líder mundial en arribo de cruceros. De esta forma, el objetivo del presente artículo es examinar las condiciones que han propiciado la dinámica espacio-temporal del turismo de cruceros en el país, que conduzca a una revisión crítica de la nueva geografía regional de los cruceros turísticos en México. Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5077 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5077 | Partager |
![]() | Mass Tourism vs Alternative Tourism? Challenges and New Positionings Auteur(s) : Theng, Sopheap Qiong, Xiao Tatar, Corina Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme de masse s’inscrit dans une construction historique. Il prend son origine au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale avec la croissance économique soutenue des pays occidentaux. L’affirmation économique des nouveaux pays industrialisés conforte ce phénomène. Le tourisme de masse correspond à l’émergence des classes moyennes et à la démocratisation du tourisme dans les pays riches. Il se concentre dans quelques destinations internationales réputées. Cette concentration massive de visiteurs a des conséquences économique, sociale, culturelle et écologique. Si le volume global de ses revenus touristiques est intéressant (en matière d’emplois et de croissance économique), il pose également des problèmes sur le plan local (fuites des revenus, la répartition). C’est dans ce contexte que se développent les réflexions sur les approches touristiques alternatives. Il s’agit de développer de nouvelles formes de tourisme durable qui intègrent les populations locales et les environnements naturel et humain des pays d’accueil. Ecotourisme, tourisme communautaire, etc. soutiennent une autre philosophie du tourisme. Mass tourism is part of a historical construction. It has emerged on the day after the Second World War with sustained economic growth provided by Western countries. The economic affirmation of newly industrialized countries confirms this phenomenon. Mass tourism matches the emergence of the middle class and the democratization of tourism in the rich countries. It is centered on some reputed international destinations. There are economic, social, cultural and ecological consequences caused by this massive concentration of visitors. While the overall volume of tourism revenues is interesting (in terms of jobs and economic growth), there are also problems locally (revenue leakage, distribution). This is the context in which reflections on alternative tourism approaches has developed. It is about developing new forms of sustainable tourism that integrate local populations and both natural and human environments of host countries. Eco tourism, community tourism, etc. support a different philosophy of tourism. Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7708 | Partager |
![]() | De “Turistas” y “Viajeros” en el mundo trasnacional: retos, desafíos y problemas del turismo cultural-patrimonial Auteur(s) : Lacarrieu, Mónica Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En el contexto actual, en el que la Organización Mundial del Turismo vaticina el constante incremento del turismo, se habla, con más frecuencia que antes, del turismo cultural. Algunos especialistas especulan que el “turismo de/con identidad” –como también se lo denomina- viene avanzando por sobre el “turismo de sol y playa”. Sin embargo, la visión cuantitativista suele prevalecer respecto de la cualitativista, al mismo tiempo en que se consolidan ciertas naturalizaciones, como la relación estrecha que se ha establecido entre turismo cultural y patrimonio –particularmente en los últimos años, con el patrimonio “inmaterial”-. Es nuestro interés en este artículo, desnaturalizar cierta visión y los “lugares comunes” que contribuyen en la desproblematización del campo y de la noción. Es nuestro objetivo reflexionar críticamente sobre qué es y qué se espera del turismo cultural, el lugar que se otorga al turismo cultural en relación a los niveles de trasnacionalización y localización, focalizando en su vínculo problemático con el patrimonio y sobre la noción de autenticidad, cualidad visualizada como requisito imprescindible e indiscutible en la definición tanto del turismo como del patrimonio cultural. Dicha problematización será realizada desde el análisis complejo de diversas situaciones empíricas vinculadas a América Latina. Dans le contexte actuel de pleine croissance des flux touristiques, le thème du tourisme culturel prend une place de plus importante. Certains experts pensent que le "tourisme identitaire" -comme on l'appelle parfois-, va connaitre un regain d'intérêt par rapport au classique tourisme balnéaire. Cependant, la vision quantitativiste emporte généralement sur l'approche qualitative. Dans le même temps, le rapprochement s'opère entre le tourisme culturel et le patrimoine -en particulier ces dernières années avec un «patrimoine immatériel».Notre intérêt, dans cet article, est de déconstruire une certaine vision, faite de "lieux communs", qui contribuent à vider ce champ de recherche de toute problématique. Notre objectif est de réfléchir de manière critique sur ce qu'est et ce qui est entendu par tourisme culturel, sur la place donnée au tourisme culturel selon les niveaux de transnationalisation, en se concentrant sur sa relation problématique entre le patrimoine et la notion d'authenticité ; une qualité perçue comme condition préalable indiscutable dans la définition à la fois le tourisme et le patrimoine culturel. Cette problématisation est conduite à travers l'analyse de situations empiriques variées et complexes d’Amérique latine In the current context of growing tourist flows, the theme of cultural tourism is an ever important. Some experts believe that the "identity tourism" -as it is sometimes called-, will attract renewed interest at the expense of traditional seaside tourism. However, vision quantitativist generally outweighs the approach qualitative.Dans the same time, there is a reconciliation that occurs between tourism and cultural heritage (especially in recent years with an "intangible heritage").Our interest in this article is to deconstruct a vision, made of "platitudes" where this field of research is then emptied of any problem. Our goal is to reflect critically on what is and what is meant by cultural tourism, the importance given to cultural tourism as the levels of transnationalism, focusing on the problematic relationship between wealth and the notion of authenticity, a quality seen as indisputable prerequisite in defining both the tourism and cultural heritage. This problematization is conducted through analysis of empirical situations varied and complex in Latin America. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3792 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3792 | Partager |
![]() | Durban - A subtropical coastal paradise? Tourism dynamics in a post-apartheid city Auteur(s) : Maharaj, Brij Pillay, Vino Sucheran, Reshma Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : This paper examines the changing fortunes of Durban as a tourist city from the apartheid to the post apartheid eras. Durban has long earned its prime position as one of South Africa’s most popular year‑round tourist destination. In keeping with the dictates of apartheid, the city catered largely for the needs of the white minority, while that of the black majority was largely ignored. With political changes and shifts in both the international and domestic markets, an effort had to be made to reposition tourism in the city. In order to successfully promote its tourism opportunities, Durban attempted to enhance its image and appeal by promoting its sports, convention and cultural attractions. The democratic transition of the 1990s provided many challenges, the most enduring of which was the need to cater for the emerging black tourist market. There was also an urgency to address problems of crime and grime, disparities in the distribution of labour market opportunities, especially in terms of race and gender within the tourism sector. A serious threat to tourism in Durban is unemployment and alienation of the majority of African people from the industry. Ce document examine l'évolution des dynamiques touristiques de la ville de Durban dans un contexte post-apartheided. La ville de Durban s’est imposée comme l'une des destinations touristiques les plus populaires d’'Afrique du Sud. En accord avec les diktats de l'apartheid, pour satisfaire les souhaits d’une minorité blanche, l’organisation de la ville avait ignoré les besoin de la majorité noire. Aujourd’hui la ville de Durban se repositionne sur l’échiquier touristique, portée par les changements politiques intérieurs et les opportunités des marchés touristiques internationaux et nationaux. Afin de se positionner avec succèssur ce marché, la ville de Durban renforce son image autour de la promotion son front de mer, des sports nautiques, du tourisme de congrés, et des animations culturelles. La transition démocratique des années 1990 a fourni de nombreux défis et oppportunités dans la première sur le plan touristique fut de se positionner sur le nouveau marché touristique noir. Cal passe aussi par les urgence à résoudre sur le plan de la criminalité, de l’hygiène et de la résorption des disparités sur le marché du travail, en particulier en termes de race et de l'égalité des sexes dans le secteur du tourisme. Les plus sérieuses limites pour le tourisme à Durban sont le chômage et la marginalisation de la majorité des African people. Afrique du Sud Durban Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.1192 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/1192 | Partager |
![]() | L’engouement des communautés indigènes équatoriennes pour le tourisme, choix pertinent ou désillusion annoncée ? Auteur(s) : Schéou, Bernard Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le 26 septembre 2007, lors d’un discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, Rafael Correa, le président équatorien, critiqua la vision du développement sous-jacente aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Récusant la stratégie de libéralisation économique et les objectifs d’accroissement de la consommation qu’elle implique, son gouvernement s’est prononcé en faveur d’un « développement endogène, d’inclusion économique et de cohésion sociale et territoriale » afin de diminuer les inégalités pour permettre à tous de mener une vie décente et digne, ajoutant « notre vision du développement est très différente : nous entendons par développement le bien-être de tous, en paix et en harmonie avec la nature, et la prolongation infinie des cultures humaines. »Le tourisme, source majeure de devises étrangères en Équateur à côté du pétrole et des envois d’argent des migrants, peut-il contribuer à l’atteinte de cet objectif ? Comment ? Atteignant plus d’un million de visiteurs étrangers en 2008 (dont 24 % en provenance des États-Unis et 45 % de pays d’Amérique latine, les recettes du tourisme international ont représenté la même année, 754 millions de dollars. Considérant le tourisme comme une activité opportune, de plus en plus de communautés autochtones développent des projets touristiques. En 2009, la fédération plurinationale de tourisme communautaire d’Équateur regroupait 90 communautés membres alors même que toutes celles qui développent des projets de tourisme communautaire n’adhèrent pas à la fédération. Comment comprendre cet engouement pour le tourisme de la part des communautés autochtones ? Quelles sont leurs attentes ? Les projets permettent-ils d’y répondre ? Nous apporterons des éléments de réponse à ces questions à travers l’analyse de deux expériences de tourisme communautaire menées par des communautés quechuas dans les Andes et en Amazonie. In September 2007, during a speech to the General Assembly of the United Nations, Ecuadorian president Rafael Correa criticized the vision underlying the Millennium Development Goals (MDGs). Rejecting the strategy of economic liberalization and the increased consumption it implies, Correa stated that his government was in favour of "endogenous development, economic inclusion and social and territorial cohesion" to reduce inequalities and permit a decent standard of life for everyone, adding "our vision of development is very different: we believe in developing the welfare of all, in peace and harmony with nature, and the infinite extension of human cultures."Tourism is one of the largest form of foreign exchange in Ecuador beside oil and remittances from migrants. Can tourism contribute to achieving the goal defined by Correa? How? With more than one million foreign visitors in 2008 (including 24% from the United States and 45% from Latin American countries), international tourism contributed $745 millions to Ecuador’s economy in 2008. Acknowledging tourism as a timely activity, more and more indigenous communities are developing tourism projects. The multinational federation of community-based tourism in Ecuador includes 90 communities, even though all those who set up community tourism projects have not adhered to the federation’s requirements. How can we understand this surge in popularity for tourism from indigenous communities and what are their expectations? Do these projects result in adequate solutions? We will provide some answers through the analysis of two experiments conducted on community-based tourism by Kechua communities in the Andes and the Amazon rainforest. Équateur Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6551 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6551 | Partager |
![]() | Regional Development Through Religious Tourism. San Juan de los Lagos and Jalostotitlán in Los Altos de Jalisco Region, Mexico Auteur(s) : Martínez Cárdenas, Rogelio Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : This document shows several of the main findings of the research work in the towns of San Juan de los Lagos and Santa Ana de Guadalupe, Jalostotitlán, Mexico, on the occasion of knowing the impact it has had the policy used by the Ministry of Tourism, regarding the promotion of religious tourism in both populations as a source for economic development.Among the findings are that the project whose intent is to develop a similar route to that of the "Camino de Santiago" in Spain, and include both populations is often unknown to visitors to these religious sites.Another important result concerns the data were limited marketing of products manufactured locally or regionally. This prevents the economic benefits of religious tourism that visits this population, have very little benefit to people nearby. Cet article propose quelques-unes des principales conclusions de la recherche menée dans les villes de San Juan de los Lagos et Santa Ana de Guadalupe, Jalostotitlán, au Mexique, sur l'impact de la politique menée par le ministère du tourisme en matière de promotion du tourisme religieux comme source potentielle de développement économique.L’accent est mis sur le projet d’une route similaire à la "Camino de Santiago" en Espagne dont le but est d’impliquer les populations dans l’accueil des visiteurs et la mise en valeur des sites religieux. Un autre résultat important concerne la commercialisation des produits fabriqués localement ou régionalement. Cela permet d'éviter les retombées économiques du tourisme profitent davantage aux villes voisines qu’aux populations locales. El presente documento, muestras varios de los principales hallazgos del trabajo de investigación realizado en las poblaciones de San Juan de los Lagos y Santa Ana de Guadalupe, Jalostotitlán, México, con motivo de conocer el impacto que ha tenido la política utilizada por la Secretaría de Turismo, referente a la promoción del turismo religioso en ambas poblaciones como fuente generadora para su desarrollo económico.Entre los hallazgos, se encuentran que el proyecto cuya intensión es desarrollar una ruta similar a la del "camino de Santiago" en España, y que incluiría ambas poblaciones, es desconcida para los visitantes a estos sitios religiosos.Otro resultado importante, se refiere a la escaza comercialización de productos manufacturados en de manera local o regional. Este hecho impide que los beneficios económicos del turismo religioso que visita esta poblaciones, tenga muy poco beneficio para las poblaciones vecinas. San Juan de los Lagos Jalostotitlán Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5352 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5352 | Partager |
![]() | Du tourisme de masse au tourisme rural au Maroc : le cas de la commune rurale d’Asni Auteur(s) : Daghri, Taoufik El Omari, Soukaina Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme de masse ayant déjà démontré ses limites et fait l’objet de critiques et d’indignation de la part des associations internationales de la protection de l’environnement cède peu à peu sa place au tourisme durable. Ce dernier tient compte de la protection de l’environnement et de la sauvegarde des richesses naturelles en offrant aux touristes des produits purement bio et des cultures tout à fait originales.Dans un contexte connu par sa complexité, vu les inégalités environnementales et sociales que connaît le Maroc, et pour remédier ce déséquilibre des acteurs économiques, des locaux dans la majorité des cas, ont opté pour des investissements touristiques dans les milieux ruraux. Ainsi des établissements touristiques ruraux commencent à prendre de l’ampleur, visant à consolider la notion du tourisme durable avec ses produits artisanaux locaux, ses variétés culinaires régionales et ses folklores saisonniers aux traditions bien enracinées. Mais ces actions sont-elles en mesure d’assurer un avenir prometteur à ces établissements ruraux, sans l’intervention de l’État qui a un rôle primordial à jouer en la matière de la formation et la qualification des ressources humaines dans le secteur du tourisme ; une formation pour préserver l’environnement et les ressources naturelles et donner un nouvel élan au tourisme rural dont la modernité demeure une référence essentielle.Par la beauté naturelle de leurs sites, la qualité de leurs aliments, le comportement clair et limpide de leurs personnes, les établissements d’hébergements touristiques ruraux marocains attirent déjà un nombre significatif de touristes qui viennent à l’origine pour un séjour de deux ou trois jours et prolongent souvent à une semaine séduits par la qualité du séjour. Eau pure, qualité de l’air, richesse culturelle, autant d’atouts qui justifient le soutien de ce genre de tourisme qui inspire notre enquête au niveau de la commune rurale d’Asni. It is high people admitted that mass tourism has its limits as there have been consequences. Indeed several NGOS as well as international organizations aiming at the protection of the environment see that this destructive or harmful tourism is losing ground it is being substituted or replaced by eco-friendly tourism. This latter target the preservation of mother earth as well as its natural resources by providing a new type of tourism labeled rural tourism whose first and paramount objective is providing tourists with organic products. This green or rural tourism tries at all cost to promote artistic commodities, authentic cultures and purely traditional folk.Rural tourism is actually expecting more prosperity and progress but on condition that the local authorities and the government cooperate more to give a push to this kind of business via a perfect or division of human resources. Rural tourism represent a new image of modern tourism that aims to protect the environment and diversity. From the beauty of the natural land scape, the quality of the food served, the professionalism of the staff members the touristic accommodation units based in Moroccan countryside manage to attract a significant number of tourists, who often come for 2 or 3 days prolong their stay for a week for having fond a deep pleasure. The water is pure, the atmospheric air is filtered, the cultural wealth is vast, it is therefore appropriate to sustain and support this kind of tourism that inspires our investigation at the rural town of Asni. Maroc Asni Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7638 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7638 | Partager |
![]() | “All the world's a stage”: Creating Guanajuato, Mexico’s Tourism Image Auteur(s) : Asch, Claudia Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : This paper will analyze the tourism image the municipal and state tourism offices of Guanajuato, Mexico, a World Heritage site, aim to project through their promotional materials: a small, colonial city, whose streets are shown as empty, cobble-stoned, and set in romantic light. The "city of Cervantes in the Americas" (a title bestowed by UNESCO in 2005 to honor the theatrical tradition of Cervantes plays in Guanajuato) appears to want to set forth an image of tranquility and spaciousness, while the reality is much different: Guanajuato's mainly narrow and windy streets typically bustle, plazas and gardens are full of activity, in short, the town is alive, yet its projected image lacks liveliness. Furthermore, although it is a World Heritage site, Guanajuato has thus far not used that brand to its advantage; instead, Guanajuato has recently had a variety of slogans to promote itself, seemingly at the whim of officials. Through interviews with tourism officials and a selection of collected tourism materials, I show how the city has yet to establish a “coherent” brand, and is going through various phases of place marketing at once. Cette étude analyse l'image touristique et le projet touristique des municipalités et des offices de tourisme de l'État de Guanajuato, au Mexique. La «ville de Cervantès dans les Amériques" (un titre décerné par l'UNESCO en 2005 pour honorer la tradition théâtrale de Cervantès joue dans Guanajuato) semble vouloir assoir une image de tranquillité et d'espace, alors que la réalité est bien différente: l’image projetée de la ville de Guanajuato est loin de refléter la vie animée des places et jardins, des ruelles étroites coloniales. Force est de constater que la ville n’a pas encore su tirer profit de sa reconnaissance en tant que site du patrimoine mondial. Les slogans évoluent au gré des fonctionnaires qui organisent en charge de ce secteur. Par le biais d'entrevues avec des fonctionnaires du tourisme et une sélection de matériaux recueillis tourisme, l’auteure montre comment la ville passe par différentes phases marketing sans avoir établie une image cohérente de la destination. Guanajuato Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3882 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3882 | Partager |
![]() | Caribbean Island Tourism: Pathway to Continued Colonial Servitude Auteur(s) : Wong, Alfred Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Tourism has been an important component of Caribbean island economy for more than three decades. The business model is based largely on the deployment of low-wage workers in destination surroundings which mimic the past colonial plantation era. Moreover, mass tourism has resulted in stretching the carrying capacity of some smaller island states to the limiting end. Large trans-national tourism corporations operating cruise ships and/or hotels are coercing sovereign governments to offer ever more fiscal concessions as incentives for business continuation. Additionally as the competition for tourism revenue is heightened by destinations outside the Caribbean, regional states are struggling to find new means to maintain and expand the tourism trade. Alternative tourism venues such as sex, gambling, tax evasion, medical, sports, culture and ecology are being implemented. Some of these offerings are indeed degrading to the people and their cultural tradition. And they do not improve the economic well-being of the people satisfactorily. A new strategy to replace classical as well as alternative tourism is urgently needed. Le tourisme est une activité essentielle dans l'économie des îles de la Caraïbe depuis plus de trois décennies. Le modèle économique repose en grande partie sur la présence d'une main-d'œuvre insulaire peu coûteuse qui s'inscrit dans le prolongement des économies coloniales construites sur les plantations. Le tourisme de masse rencontre des limites en matière de capacité de charge sur les plus petits Etats insulaires. Les grandes sociétés transnationales de tourisme qui contrôlent les bateaux de croisières ou les hôtels contraignent les gouvernements souverains à faire toujours plus de concessions fiscales. La concurrence entre les destinations de la Caraïbe est exacerbée par la concurrence internationale autour des revenus du tourisme. Les Etats de la région peinent à trouver de nouvelles ressources pour maintenir et développer le secteur du tourisme. Les offres alternatives, entre le sexe, le jeu, l'évasion fiscale, le médical, le sport, la culture et l'écologie sont mises en œuvre. Certaines de ces offres sont, en effet, dégradantes pour les personnes et leur tradition culturelle et n'améliorent pas le bien-être économique de la population de manière satisfaisante. Une nouvelle stratégie pour remplacer le tourisme balnéaire classique ainsi que le tourisme alternative du moment s'impose d'urgence. Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7524 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7524 | Partager |
![]() | Integrating Sustainable Tourism Development in Coastal and Marine Zone Environment Auteur(s) : Marafa, Lawal Mohammed Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Tourism in marine and coastal areas is a complex phenomenon. Tourism in coastal areas brings along both positive and negative effects on the environment as a result of activities exerted upon such areas by proponents and tourists. While tourism development results in the modification of coastal environments, it can also flourish where such environments are left unmodified as the pristine nature of the environments attract visitors. Alternatively, in order for marine and coastal tourism to develop and continue to attract tourists, there is the need for an integrated approach that can be translated into a sustainable coastal tourism development. The aim of this paper therefore, is to postulate and develop a framework and guideline to be addressed by decision-makers for coastal areas. Frameworks for sustainable coastal tourism development and coastal zone management (CZM) are suggested taking into account the multifaceted nature of the coastal environment. Although Hong Kong epitomizes a successful tourism destination, alternative tourism is attractive as the diversity of habitats and life forms makes the Hong Kong coastal area unique. For the ecological richness to continue to provide avenues for alternative tourism, it is argued that such frameworks should be adaptable and implemented for a sustainable coastal tourism policy. La gestion des processus touristique dans des secteurs marins et côtiers est complexe. Les pratiques touristiques et récréatives s’accompagnent d’effets positifs et négatifs sur l'environnement. Le développement de tourisme peut s’épanouir sur des environnements faiblement modifiés mais il n’est pas sans conséquence sur la modification des environnements côtiers. Une gestion intégrée s’impose pour intégrer les pratiques touristiques dans un processus de développement côtier soutenable. Le but de cet article est de proposer un cadre et une orientation pour la gestion intégrée des secteurs côtiers. Des cadres pour le développement côtier soutenable de tourisme et la gestion côtière de zone (CZM) sont suggérés en tenant compte de la nature diversifiée des environnements côtiers. Bien que Hong Kong constitue destination touristique réussie, le tourisme littoral, avec des approches alternatives, est aussi un aspect à promouvoir tant autour de la diversité des habitats et que des formes de vie qui rendent le littoral d’Hong Kong unique. Hong Kong Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.1373 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/1373 | Partager |
![]() | Aires protégées, gestion participative des ressources environnementales et développement touristique durable et viable dans les régions ultra-périphériques Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme est souvent présenté comme l’un des instruments d’un développement durable, même s’il connaît une expansion difficilement maîtrisable, au détriment du patrimoine environnemental, insulaire et littoral en particulier, comme dans les DOM-TOM.Le tourisme a des impacts, culturels et sociaux notamment, sur l’environnement. Les ressources du patrimoine alimentent de leur côté la demande et l’offre touristiques. Un tourisme assis sur une gestion ad hoc des ressources du patrimoine constitue un facteur puissant de durabilité du développement local. La soumission de l’activité touristique aux exigences de protection, de conservation et de gestion reproductible de la biodiversité et du patrimoine naturel, dans les aires protégées de la Caraïbe française en particulier, génère des approches, des stratégies et des comportements nouveaux. La démarche écotouristique appelle une gestion participative et intégrée des ressources et des espaces, et constitue un défi pour les opérateurs du tourisme comme pour les acteurs de l’environnement, et une opportunité de « réappropriation » de leur milieu de vie par les populations locales. Il faut alors en clarifier le concept et les implications ; puis en analyser les objectifs et les enjeux dans une perspective de développement durable. Tourism often appears as one a tool for a sustainable development, even if it is not easy to control, in the détriment of island and costal environment heritage, as in French overseas regions. Besides the cultural and social impacts of tourism upon environment, the heritage resources nuture the touristic request and offer. If based on an appropriate management of those resources, it may be a strong incentive for local sustainable development. The respect of protection, conservation and sustainable management of biodiversity and natural resources by tourism, especially in the overseas regions of French West Indies, produces new approaches, strategies and behaviours. The ecotourism approach, calling for a joint and integrated management of resources and areas, is a challenge for tour operators as for environment actors, and brings local population an opportunity to reappropriate their life environment. Its concept and implications must then be clarified, before analysing its aims and stakes regarding sustainable development Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3560 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3560 | Partager |
![]() | La responsabilité sociale des entreprises (RSE) dans le secteur touristique : un compromis entre tourisme de masse et tourisme alternatif. Le cas d’Haïti Auteur(s) : Séraphin, Hugues Paul, Bénédique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Tourisme alternatif et tourisme de masse présentent des caractéristiques communes. L’application et l’institutionnalisation de la RSE dans le secteur touristique paraissent être une démarche pertinente, notamment dans les destinations à environnement vulnérable comme Haïti. Dès lors, le choix entre tourisme de masse et tourisme alternatif devient moins difficile, puisque le tourisme de masse et le tourisme alternatif ne peuvent coexister dans une même strate. Nous argumentons qu’Haïti a plutôt intérêt à s’orienter vers le tourisme alternatif, car il correspond mieux à la démarche éthique prônée dans la démarche RSE. Mass tourism and alternative tourism have some common points. Developing and institutionalizing CSR in the tourism industry in countries with vulnerable environment like Haiti is pertinent. And, the choice between mass tourism and alternative tourism becomes less difficult, since the two forms of tourism cannot be associated at the same layer of the economy. We argue that Haiti should head toward an alternative form of tourism because this form of tourism has much in common with CSR approach and its ethic. Haïti Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7600 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7600 | Partager |
![]() | Bali (Indonésie) : le patrimoine culturel contre ou avec le développement touristique ? Un paradis en sursis et le risque d’un tourisme de luxe non maîtrisé Auteur(s) : Michel, Franck Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article traite de la spécificité de l’activité touristique à Bali, fondée sur une identité locale forte et un riche patrimoine naturel et culturel mais aussi troublante en raison de l’importance et la complexité des jeux d’acteurs, ou encore des contextes sociaux, religieux et géopolitiques propres à ce territoire insulaire. Nous analyserons les liens pérennes ou non entre patrimoine et développement en focalisant sur ce qui fait l’image de marque de Bali sur les plans touristique et politique : le tourisme culturel. Cette étude de cas illustre les dynamiques d’acteurs dans le cadre de l’île de Bali où l’on constate une forte imbrication entre tourisme international, protection de l’environnement et promotion du patrimoine culturel. Vendue comme un paradis tropical, perçue comme l'île des Dieux, Bali se voit contrainte de mesurer les risques d'un tourisme culturel qui se transformerait trop rapidement en culture touristique. Des pistes seront proposées afin d’encourager l’ensemble des acteurs à œuvrer pour que le « dernier paradis » (last paradise) ne devienne pas un « paradis perdu » (lost paradise). Since the 1930s, Bali has been generally seen as a traditional tourism destination quite fashionable. Nowadays, a new kind of tourism, rather esoteric if not totally spiritual, is emerging on this small “paradise” often referred as a natural untouched and cultural preserved island. To attire more international tourists, the “Island of Gods”, as the tourism promoters still name this tropical holiday paradise, is now also targeting on the industry of “well-being”. This article deals about the specificity of the local tourism activity which is based on a strong cultural identity and a rich natural and also religious heritage. Uncontrolled development of this predatory industry brings also a lot of new problems, such as pollution or acculturation. Here, our aim is to focus and analyse the real and false ties between heritage, development and tourism, always by keeping in mind that the regional motto about tourism policy still is to encourage “cultural tourism” as a real model (a “brand”, in fact) of success. We especially try to explain, in this current work (still in progress), the touristic situation in the main cultural site located on the island: Ubud. This small city, really boosting during the last decade, is worldwide reputed for the rich cultural performances and seen as “the” artistic capital of Bali. Ubud offers also a perfect example of an intense and dynamic bond between cultural heritage and economic development. Often for the best and sometimes also for the worse. In this rural but international spot, it seems that tourism business allows the local population to live in better ways and, sometimes, even to reborn, culturally speaking! Our case study shows also the big threats behind the current tourism policy: the large scale business occurred by globalization and all the tourism opportunities thus provided cannot hide the real weakness that for sure also concern the balinese way of thinking and living. Cultural tourism could rapidly be transformed in a dangerous kind of tourism of the culture, with all the big (and bad) changes the Balinese don’t want to see happening on their lovely and holy island. So, the present reflection conducts us to think more deeply on some new and alternative ways of developing tourism in Bali. Finally, our aim is to think, first by listening to the desire of the Balinese themselves, in which best manner this “last paradise” will not become a “lost paradise”. Bali Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5385 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5385 | Partager |
![]() | Toward a New Tourism Policy in the French West Indies: The End of Mass Tourism Resorts and a New Policy for Sustainable Tourism and Ecotourism Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : In this study, we propose to analyze the limits of mass tourism in the French Antilles, specifically the decline of tourism, economic limits, and ecological degradation). The recognition of these limits is overdue, and signals a need to define another model for tourism development.The popular coastal sector in the south of Martinique has been subject new regulations to protect marine resources. These regulations require the development of new practices and a greater level of awareness for tourists, for example, around coral reefs and mangroves. Ecotourism programs aim to demonstrate to visitors the forests rich natural resources and biodiversity in general. It also features the inclusion of small rural businesses that benefit from additional sources of revenue as a result of ecotourism.The situation in the French Antilles is complex: Urbanization is fraught with serious consequences for the coastline. Tourism products currently being marketed on the island are not competitive (particularly against the political dynamics of the neighbouring island of Dominica). Ecotourism and sustainable tourism are just beginning to develop in such destinations, where tourism has been declining in the last ten years. The situation of the French Antilles is paradoxical in a region that generally has a very favourable tourism. Assessing these limits through the scope of ecotourism helps to highlight the causes of these difficulties and to adapting to new tourism practices. Dans le cadre de cette étude, l’accent est mis sur les limites du tourisme de masse dans les Antilles françaises (dépréciation du tourisme, les contraintes économiques et les nuisances écologiques). La reconnaissance de ces limites est à l'origine de la prise de conscience tardive de la nécessité de définir un autre modèle de développement touristique.Dans le sud de la Martinique, le secteur le plus populaire du littoral, de nouvelles règlementations sont mises en place pour protéger les ressources marines. Cela nécessite le développement de nouvelles pratiques et de sensibilisation des touristes notamment autour des récifs coralliens et les mangroves. Les programmes autour de l'écotourisme visent également à montrer aux visiteurs la richesse des ressources forestières et de la biodiversité en général. Il comprend également les petites entreprises rurales qui reçoivent de nouveaux revenus grâce au tourisme.La situation est complexe dans les Antilles françaises: l'urbanisation est lourde de conséquences importantes sur la côte. Les produits touristiques commercialisés actuellement ne sont pas compétitifs (notamment contre la dynamique politique de l'île voisine de la Dominique). L'écotourisme et le tourisme durable commencent tout juste à se développer dans ces destinations où le tourisme classique est en difficulté depuis une dizaine d’années ; situation assez paradoxale au regard du dynamisme de ce secteur d’activité dans la région. En el contexto de este estudio, nos proponemos analizar los límites del turismo de masas en las Antillas Francesas (depreciación del turismo, las limitaciones económicas, ecológicas y las molestias). Este reconocimiento de esos límites está en el origen de la conciencia tardía de la necesidad de definir otro modelo de desarrollo turístico.En el sector costero de la más popular, como en el sur de Martinica, se pone en la normativa nuevo lugar para proteger los recursos marinos. Esto requiere el desarrollo de nuevas prácticas y la sensibilización de los turistas, por ejemplo, alrededor de los arrecifes de coral y los manglares.Programas en torno al ecoturismo también tienen como objetivo dar al visitante la riqueza de los recursos forestales y la biodiversidad en general. También incluye las pequeñas empresas rurales que reciben los nuevos ingresos a través del turismo.Pero la situación es compleja en las Antillas francesas: la urbanización está llena de importantes consecuencias para la costa. Productos turísticos que se comercializan actualmente no son competitivos (en particular, contra la dinámica política de la cercana isla de Dominica). Ecoturismo y desarrollo sostenible están empezando a desarrollar en este destino turístico, donde el turismo está en problemas en los últimos diez años.Esta situación es bastante paradójico en un turismo regional muy favorable. Sin lugar a dudas, pensando en el ecoturismo contribuye a identificar los destinos de estos retrasos y dificultades para adaptarse a nuevas prácticas de turismo. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5262 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5262 | Partager |
![]() | Développement du tourisme balnéaire en Algérie face à la problématique de protection des espaces littoraux. Le cas des côtes mostaganemoises Auteur(s) : Ghodbani, Tarik Kansab, Othmane Kouti, Abdelaziz Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme balnéaire joue un rôle fondamental dans le développement économique des pays des deux rives du bassin méditerranéen. Climat tempéré, plages sablonneuses et beauté du paysage naturel côtier représentent le support à cette nouvelle activité. Si dans beaucoup de pays, comme l’Espagne, le Maroc, la Tunisie, la France, etc., une large surface du littoral est mise en tourisme, les aménagements touristiques restent en Algérie très ponctuels et en décalage avec la demande réelle de la population. La volonté de l’Etat algérien de faire du tourisme balnéaire une activité génératrice de richesse dans l’objectif d’atténuer la dépendance de l’économie au secteur des hydrocarbures, rencontre beaucoup de difficultés telles la question des enjeux fonciers et les dysfonctionnements entre les outils d’aménagement et ceux de protection de la nature. Dans cet article, l’objectif est, à travers le cas du littoral mostaganemois, d’analyser l’évolution des dispositions institutionnelles en matière du tourisme balnéaire et de leurs mises en œuvre sur le terrain toute en analysant les spécificités du contexte socioéconomique et naturel à une échelle locale. The seaside tourism plays a fundamental role in the economic development of the Mediterranean countries. Temperate climate, sandy beaches and natural coastal landscape are the support to this new activity. If in many countries such as Spain, Morocco, Tunisia and France, etc., the tourism development is diffused over a wide area of the coast, it remains very limited phenomenon in Algeria and out of step with real request of the population. The will of the Algerian state to make of the seaside tourism a generative financial activity with the objective to limit the dependence of the energy income, faced many difficulties such land issues and dysfunctions between development tools and those of nature protection.In this article, the objective is, through the case of the Mostaganem coast, to discuss the evolution of the institutional capacities regarding the seaside tourism and his implementation on the ground while analyzing the specifities of socioeconomic and natural context in a local scale. Algérie Monstaganem Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9305 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9305 | Partager |
![]() | L’éco-tourisme, un « modèle » de tourisme alternatif pour les territoires insulaires touristiques français ? Discussion à partir d’expériences croisées Corse-Martinique Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Furt, Jean-Marie Tafani, Caroline Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : A partir d’une étude comparée originale qui met en perspective des expériences insulaires prises en Corse et en Martinique, cette communication interroge la portée de l’éco-tourisme comme alternative au tourisme de masse pour les territoires insulaires français. Les deux destinations touristiques sont tout d’abord présentées brièvement : l’examen du type de tourisme développé et de ses conséquences socio-spatiales amène à discuter, pour chacune des îles, l’existence d’une attente sociétale prégnante pour faire du tourisme autrement. Il est ensuite montré que le positionnement des pouvoirs publics en matière de tourisme alternatif, qui reste de l’ordre du discours, incite les acteurs locaux à mener leurs propres projets. Or, en matière de développement local, les retombées de ces initiatives locales, éparses et disjointes, sont somme toute très faibles. Ces constats conduisent à la présentation d’un modèle conceptuel d’écotourisme pour les territoires insulaires, qui cherche autant à clarifier la définition de l’écotourisme qu’à ouvrir la discussion sur des recommandations pour aller vers plus de durabilité. From a comparative study of original that puts into perspective the experiences made in Corsica and Martinique islands, this paper questions the scope of eco-tourism as an alternative to mass tourism to the French islands. Both destinations are first presented briefly review the type of developed tourism and its socio-spatial causes discussed for each of the islands, there is a societal expectation pregnant for another type of tourism. It is then shown that the position of the government in terms of alternative tourism, which remains the order of discourse, encourages local actors to pursue their own projects. However, in terms of local development, the impact of these local initiatives, scattered and disjointed, are in fact very low. These observations lead to the presentation of a conceptual model for ecotourism island territories, which seeks both to clarify the definition of ecotourism is to open the discussion on recommendations for moving towards sustainability. Corse Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5303 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5303 | Partager |
![]() | La relation entre tourisme, croissance et développement inclusifs dans les petites destinations insulaires de luxe : l’exemple d’Anguilla dans la Caraïbe Auteur(s) : Dupont, Louis Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’image idyllique du tourisme de luxe dans certains territoires de la Caraïbe, de l’océan Indien et du Pacifique fait souvent rêver et attire depuis longtemps une clientèle fortunée. Pour autant, les dépenses effectuées sur place par cette clientèle induisent-elles véritablement des retombées positives sur la croissance et le développement économique de ces territoires, sur le niveau de vie de la population, contribue-t-il à combattre le chômage et à réduire la pauvreté ? Quels en sont les impacts au plan environnemental et humain ? En deux mots, les principes du développement durable trouvent-ils sur place un terrain d’application favorable et conforme à ce concept ? Pour y répondre, Anguilla, petite destination touristique de luxe de la Caraïbe, fréquentée majoritairement par une clientèle de séjour en provenance des États-Unis est utilisée comme étude de cas. Aussi, cette étude a pour but d’analyser les relations complexes entre le tourisme et la problématique du développement local dans ce microterritoire, en se fixant deux objectifs : en premier lieu, voir si l’hypothèse de la croissance tirée par le tourisme est une option concevable dans cette petite destination touristique. En second lieu, vérifier si l’activité touristique exerce un impact positif sur le développement économique inclusif d’Anguilla, par sa capacité ou non à stimuler les autres secteurs d’activité. À cet effet, deux modèles de régression employés dans un cadre de cointégration sont utilisés successivement. D’une part, les résultats montrent qu’un accroissement de 1 % de la recette touristique à Anguilla se traduit à long terme par une augmentation de 0,6 % de son PIB, confirmant ainsi l’hypothèse de la croissance tirée par le tourisme. De plus, les tests de causalité de Granger révèlent l’existence d’une causalité bidirectionnelle entre activité touristique et croissance économique. D’autre part, ces résultats montrent que la croissance du secteur touristique s’accompagne par une contraction de l’activité agricole à Anguilla, engendrant de ce fait une perte de ressources pour le pays, ainsi qu’un accroissement de « fuites » liées aux importations dérivées. En conséquence, le potentiel du tourisme en tant que facteur de développement inclusif devient une hypothèse irrecevable dans ce petit territoire, et ce, en raison des effets multiplicateurs et de liaison limités sur les producteurs locaux. The romantic image of luxury tourism in Caribbean, Indian Ocean, and pacific islands make you often dream and attracts for many years a high profile customer. Would the expenses incurred by the visitors lead to a positive impacts on economic growth? What are the impacts on environment and human aspects? Briefly, does the principles of sustainable and inclusive development a concept applicable in these islands? Anguilla, a small luxury island in the Caribbean area is used as case study. The purpose of this study is to determine the role of tourism in the economy of Anguilla. More specifically, this investigation attempts to verify the presence of the tourism-led growth hypothesis (TLGH) in the case of Anguilla, also to explore the nature of the linkage between the tourism sector and the agriculture, manufacturing and other service industries in the long-run and the short-run. In so doing, two regression models are used in a cointegration framework. The long-run relation indicates that a 1% change in tourism revenues in Anguilla would lead to a 0.6% increase in real GDP in the long-run, ceteris paribus. Our findings have also empirically verified the presence of the tourism-led growth hypothesis. However, the application of the error-correction methodology, produced results which suggested that the agriculture sector has contracted as the tourism sector expanded. In conclusion, the economic growth in Anguilla is positively affected by growth in the tourism sector as the latter sector loses resources to the expanding sector. Anguilla Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7409 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7409 | Partager |