![]() | Mapping a Knowledge-Based Malaria Hazard Index Related to Landscape Using Remote Sensing: Application to the Cross-Border Area between French Guiana and Brazil Auteur(s) : Li, Zhichao Roux, Emmanuel Dessay, Nadine Girod, Romain Stefani, Aurélia Nacher, Mathieu Moiret, Adrien Seyler, Frédérique Auteurs secondaires : UMR 228 Espace-Dev, Espace pour le développement ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) - Université Nice Sophia Antipolis (UNS) ; Université Côte d'Azur (UCA) - Université Côte d'Azur (UCA) - Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse (UAPV) - Université de la Réunion (UR) - Université de Montpellier (UM) - Université de Guyane (UG) - Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (Pôle Guadeloupe) ; Université des Antilles (UA) Expertise et spatialisation des connaissances en environnement (ESPACE) Unité d'Entomologie Médicale ; Institut Pasteur de la Guyane Medicine Department ; Ecosystemes Amazoniens et Pathologie Tropicale (EPat) ; Institut Pasteur de la Guyane - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Université de Guyane (UG) - Institut Pasteur de la Guyane - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Université de Guyane (UG) Centre d'Investigation Clinique Antilles-Guyane (CIC - Antilles Guyane) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - CHU de Pointe-à-Pitre - Centre Hospitalier de Cayenne Andrée Rosemon - CHU de Fort de France Éditeur(s) : HAL CCSD MDPI Résumé : International audience Malaria remains one of the most common vector-borne diseases in the world and the definition of novel control strategies can benefit from the modeling of transmission processes. However, data-driven models are often difficult to build, as data are very often incomplete, heterogeneous in nature and in quality, and/or biased. In this context, a knowledge-based approach is proposed to build a robust and general landscape-based hazard index for malaria transmission that is tailored to the Amazonian region. A partial knowledge-based model of the risk of malaria transmission in the Amazonian region, based on landscape features and extracted from a systematic literature review, was used. Spatialization of the model was obtained by generating land use and land cover maps of the cross-border area between French Guiana and Brazil, followed by computing and combining landscape metrics to build a set of normalized landscape-based hazard indices. An empirical selection of the best index was performed by comparing the indices in terms of adequacy with the knowledge-based model, intelligibility and correlation with P. falciparum incidence rates. The selected index is easy to interpret and successfully represents the current knowledge about the role played by landscape patterns in malaria transmission within the study area. It was significantly associated with P. falciparum incidence rates, using the Pearson and Spearman correlation coefficients (up to 0.79 and 0.75, respectively; p-value < 0.001), and the linear regression coefficient of determination (reaching 0.63; p-values < 0.001). This study establishes a spatial knowledge-driven, landscape-based hazard malaria index using remote sensing that can be easily produced on a regular basis and might be useful for malaria prediction, surveillance, and control. Keywords: remote sensing; land use and land cover; landscape metric; knowledge-based hazard modeling; malaria; cross-border area between French Guiana and Brazil ISSN: 2072-4292 hal-01355255 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01355255 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01355255/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01355255/file/010066865.pdf IRD : fdi:010066865 | Partager Voir aussi malaria cross-border area between French Guiana and Brazil remote sensing land use and land cover landscape metric knowledge-based hazard modeling [STAT.AP] Statistics [stat]/Applications [stat.AP] [SDV.SPEE] Life Sciences [q-bio]/Santé publique et épidémiologie [SHS.GEO] Humanities and Social Sciences/Geography |
![]() | Du code noir au chlordécone. L'Héritage colonial ou du monstre juridique au monstre chimique Auteur(s) : Niort, Jean-François Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Description : "Le propos sera de montrer - textes historiques à l'appui (notamment un mémoire du roi aux administrateurs de la Martinique de janvier 1765) - que du Code Noir au Chlordécone, prévaut aux Antilles françaises la même logique "coloniale", malgré l'apparente "décolonisation". Cette attitude, fondée sur la subordination économique de la colonie à sa métropole, en instaurant un modèle agricole fondé sur l'exportation commerciale et non la satisfaction des besoins locaux et le développement de l'économie locale, a dans les deux cas, conduit à deux "monstres", l'un juridique, l'autre chimique, par le même processus de dérogation au droit commun national. En effet, l'esclavage a été implanté et légalisé dans les colonies en contravention manifeste - et pleinement assumée par le pouvoir central - avec le droit commun du royaume. Il a été de plus rétabli en 1802 en toute illégalité, après le retour des territoires antillais dans le statut colonial - et donc dérogatoire - en 1799. Or, même si l'esclavage comme institution légale et mode de production a été aboli (1848), et même si le statut administratif et politique a été transformé en département (1946), le modèle agricole antillais n'a pas été "décolonisé", et a conduit, pour des raisons commerciales, à partir des années 1950, à l'utilisation massive de pesticides générateurs d'une pollution massive et durables des sols, des animaux et des populations, avec le soutien actif de l'Etat, qui a autorisé l'épandage aérien même pour des produits interdits sur le sol hexagonal comme l'était la Chlordécone après 1990, et qui continue à le faire en contravention du droit européen et d'une décision du Tribunal administratif de Basse-Terre. C'est donc toujours cette même attitude "coloniale" de dérogation juridique négative au droit commun - voire au droit tout court- qui prévaut. Finalement, après l'esclavage et la traite, c'est au autre "crime contre l'humanité, généré par la même logique coloniale, et tout aussi ravageur et meurtrier, qui a été perpétré dans les Antilles françaises, et qui continue à l'être sous nos yeux." Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13180 V13180 | Partager Voir aussi Chlordécone Environnement Pollution Code noir Commerce Colonisation Agriculture Esclavage Droit Pesticide Guadeloupe Martinique ; Télécharger ![]() |
![]() | Toward a New Tourism Policy in the French West Indies: The End of Mass Tourism Resorts and a New Policy for Sustainable Tourism and Ecotourism ; Hacia una nueva política turística en las Antillas francesas: el final de la misa complejos turísticos por una nueva política para el turismo sostenible y el ecoturismo ; Vers une nouvelle politique touristique dans les Antilles françaises: de la fin des stations touristiques de masse pour une nouvelle politique pour le tourisme durable et l'écotourisme Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Augier, Dominique Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience In this study, we propose to analyze the limits of mass tourism in the French Antilles, specifically the decline of tourism, economic limits, and ecological degradation). The recognition of these limits is overdue, and signals a need to define another model for tourism development.The popular coastal sector in the south of Martinique has been subject new regulations to protect marine resources. These regulations require the development of new practices and a greater level of awareness for tourists, for example, around coral reefs and mangroves. Ecotourism programs aim to demonstrate to visitors the forests rich natural resources and biodiversity in general. It also features the inclusion of small rural businesses that benefit from additional sources of revenue as a result of ecotourism.The situation in the French Antilles is complex: Urbanization is fraught with serious consequences for the coastline. Tourism products currently being marketed on the island are not competitive (particularly against the political dynamics of the neighbouring island of Dominica). Ecotourism and sustainable tourism are just beginning to develop in such destinations, where tourism has been declining in the last ten years. The situation of the French Antilles is paradoxical in a region that generally has a very favourable tourism. Assessing these limits through the scope of ecotourism helps to highlight the causes of these difficulties and to adapting to new tourism practices. En el contexto de este estudio, nos proponemos analizar los límites del turismo de masas en las Antillas Francesas (depreciación del turismo, las limitaciones económicas, ecológicas y las molestias). Este reconocimiento de esos límites está en el origen de la conciencia tardía de la necesidad de definir otro modelo de desarrollo turístico.En el sector costero de la más popular, como en el sur de Martinica, se pone en la normativa nuevo lugar para proteger los recursos marinos. Esto requiere el desarrollo de nuevas prácticas y la sensibilización de los turistas, por ejemplo, alrededor de los arrecifes de coral y los manglares.Programas en torno al ecoturismo también tienen como objetivo dar al visitante la riqueza de los recursos forestales y la biodiversidad en general. También incluye las pequeñas empresas rurales que reciben los nuevos ingresos a través del turismo.Pero la situación es compleja en las Antillas francesas: la urbanización está llena de importantes consecuencias para la costa. Productos turísticos que se comercializan actualmente no son competitivos (en particular, contra la dinámica política de la cercana isla de Dominica). Ecoturismo y desarrollo sostenible están empezando a desarrollar en este destino turístico, donde el turismo está en problemas en los últimos diez años.Esta situación es bastante paradójico en un turismo regional muy favorable. Sin lugar a dudas, pensando en el ecoturismo contribuye a identificar los destinos de estos retrasos y dificultades para adaptarse a nuevas prácticas de turismo. Dans le cadre de cette étude, l’accent est mis sur les limites du tourisme de masse dans les Antilles françaises (dépréciation du tourisme, les contraintes économiques et les nuisances écologiques). La reconnaissance de ces limites est à l'origine de la prise de conscience tardive de la nécessité de définir un autre modèle de développement touristique.Dans le sud de la Martinique, le secteur le plus populaire du littoral, de nouvelles règlementations sont mises en place pour protéger les ressources marines. Cela nécessite le développement de nouvelles pratiques et de sensibilisation des touristes notamment autour des récifs coralliens et les mangroves. Les programmes autour de l'écotourisme visent également à montrer aux visiteurs la richesse des ressources forestières et de la biodiversité en général. Il comprend également les petites entreprises rurales qui reçoivent de nouveaux revenus grâce au tourisme.La situation est complexe dans les Antilles françaises: l'urbanisation est lourde de conséquences importantes sur la côte. Les produits touristiques commercialisés actuellement ne sont pas compétitifs (notamment contre la dynamique politique de l'île voisine de la Dominique). L'écotourisme et le tourisme durable commencent tout juste à se développer dans ces destinations où le tourisme classique est en difficulté depuis une dizaine d’années ; situation assez paradoxale au regard du dynamisme de ce secteur d’activité dans la région. ISSN: 1779-0980 hal-01624756 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01624756 DOI : 10.4000/etudescaribeennes.5262 | Partager |
![]() | Entretien avec Alexandra DEGLISE Auteur(s) : Deglise, Alexandra Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AUF : Agence Universitaire de la Francophonie Extrait de : "Projet Matrimoine Afro-Américano-Caribéen. La contribution des femmes au patrimoine mondial" : entretiens, le 11 mars 2020. Université des Antilles Description : La contribution de l'excellence féminine au patrimoine culturel et artistique mondial représente la thématique essentielle du projet Matrimoine Afro-Américano-Caribéen (MAAC). Ce projet a été rendu possible grâce à un financement de l'Agence Universitaire de la Francophonie. Il se propose de constituer une base de données numérique réunissant des vidéos d'entretiens, de création ainsi qu'une bibliographie active et passive sur la notion de Matrimoine et ses usages dans la production contemporaine. Enfin, il entend contribuer à la constitution et à l'analyse du matrimoine culturel afro-américano-caribéen et les modalités de sa transmission dans la création contemporaine (littérature, arts et arts de la scène) de l'aire des Caraïbes (Barbade, Cuba, Guadeloupe, Jamaïque, Martinique, Haïti, République Dominicaine, Trinidad-et-Tobago) et des Amériques en général (notamment Amérique latine, Guyane, Brésil, États-Unis). Pour plus d'infos : https://matrimoine.art/about-project Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20126 V20126 | Partager |
![]() | Les enfants au contact de la langue proscrite Comment les appropriations langagières des tout petits déjouent la censure des plus grands. I-Le prescrit et le proscrit Auteur(s) : MIEHAKANDA, M'Badi Auteurs secondaires : Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Didactique, Éducation et Formation (LIRDEF) ; Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UM3) - Université de Montpellier (UM) Éditeur(s) : HAL CCSD Editeur :1022 [SUISSE] : Association de la revue [petite] enfance Résumé : International audience En Martinique, comme dans d'autres régions francophones/créolophones, les adultes éduquent et instruisent les enfants en langue française. Ils tendent toutefois, par leurs propres conduites langagières en présence des tout petits, à lever le voile sur l'emploi de la langue créole qu'ils tiennent tant à proscrire au contact des enfants. Cette contradiction dans les conduites langagières des adultes est rapidement repérée par les enfants qui saisissent progressivement les interdits et la dimension confidentielle relatifs à l'emploi du créole, en faisant notamment la part des fréquents échanges créolophones entre adultes et de l'emploi exclusif du français par ces mêmes adultes lorsqu'ils s'adressent à eux. Au contact de son milieu familial et/ou dans les collectivités qu'il fréquente, le tout petit a un rapport plus ou moins direct avec la langue créole qu'emploient des adultes (conversations entendues) ou certains pairs de son entourage. Il surprend par moments ses locuteurs référents lors de l'introduction spontanée d'expressions en créole dans leurs énoncés. Ce n'est qu'au moment de l'intégration des règles liées aux pratiques langagières établies dans le cadre de son éducation que s'instaure une pudeur relative au parler créole en présence des adultes. Dès sa dernière année de crèche (2ans1/2 – 3 ans) et sa première année d'école, il commence à maîtriser le parler français, tout en intériorisant les contradictions des adultes de son entourage. Les distorsions langagières se sont ainsi déplacées d'un espace intersubjectif (entre l'enfant et l'adulte) à un espace intra subjectif (chez l'enfant lui-même) où le jeune locuteur a commencé à s'autocensurer dans ses pratiques langagières, se conformant aux exigences monolingues de l'école où il s'instruit. L'activité du tout petit se situe aussi bien au niveau de la production d'actes langagiers que dans sa position de sujet entendant les productions de ses interlocuteurs, c'est-à-dire que le point de départ de l'investissement personnel de la langue entendue se situe au niveau de l'écoute pratiquée par le locuteur en puissance, le point d'élaboration de cet investissement se manifestant à travers la mise en oeuvre des éléments recueillis durant l'écoute. ISSN: 1422-8874 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01658926 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01658926 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01658926/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01658926/file/Les%20enfants%20au%20contact%20de%20la%20langue%20proscrite%20RPES.pdf | Partager |
![]() | Les premières occupations agricoles de l'arc antillais, migration et insularité ; Les premières occupations agricoles de l'arc antillais, migration et insularité : Le cas de l'occupation saladoïde ancienne de la Martinique Auteur(s) : Berard, Benoit Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) E. Taladoire Éditeur(s) : HAL CCSD Archaeopress Résumé : International audience The first formative occupation of the West Indies was by continental populations, moving up from their place of origin in the Orinoco Basin, shortly before our era. In Martinique these groups, attached to the cedrosan saladoid sub-series, have been well studied and for a considerable time. It is upon this work that we have attempted to build an overall analysis of this phase of the prehistory of the Islands. The research drew upon the results of unpublished field work. This led to a more precise understanding of the nature and constitution of these archeological strata and, in turn, of the organisation of the Amerindian villages and their management of the island space. A review of their artisanal production ( ceramics, stone tools, personal adornment) has given us a closer understanding of these populations. It also provides the basis for a future paleo-ethnographic study. Further, an analysis of the origin of the lithic materials has enabled us to place the ancient saladoid occupation of Martinique both in the geography of the West Indian Arc and in the Carribean Basin as a whole. Progressively a picture was thus put together of pioneer agro-ceramicist groups characterised by a high degree of organisation and by the spiritual concepts expressed in their artisanal production. Les premières occupations formatives des Antilles sont liées à la migration, peu avant le début de notre ère, de populations continentales originaires du bassin de l'Orénoque. En Martinique, l'étude de ces groupes, rattachés à la sous-série saladoïde cedrosane, a une histoire riche et ancienne. C'est fort de ces acquis que nous avons tenté de réaliser une analyse globale de cette phase de la préhistoire des Antilles. Notre recherche s'appuie sur l'analyse des résultats d'un ensemble d'opérations de terrain inédites. Les informations ainsi obtenues nous permettent d'étudier la nature et le mode de constitution de ces gisements archéologiques. On commence alors à distinguer l'organisation de ces villages amérindiens et le mode de gestion de l'espace insulaire qui s'y rattache. L'analyse de différents types de productions artisanales (céramique, outillage en pierre, parure) nous permet d'accéder à une connaissance plus intime de ces populations. Elle offre aussi les moyens nécessaires à la réalisation d'une future étude palethnographique. Par ailleurs, l'analyse de l'origine géographique des matières premières lithiques nous permet de réintégrer l'occupation saladoïde ancienne de la Martinique dans l'espace géographique qui est le sien!: l'arc antillais et plus largement le bassin caraïbe. Ainsi, se dégage progressivement l'image de groupes pionniers agro-céramistes caractérisés par un très haut degré d'organisation et par la matérialisation permanente de leurs conceptions spirituelles au travers de leur production artisanale. https://hal.univ-antilles.fr/hal-00966882 ISBN : 1 84171 649 9 hal-00966882 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00966882 | Partager |
![]() | D'une histoire en marge à l'histoire des marges en histoire moderne aux XVIIIe et XIXe siècles dans l'espace colonial martiniquais Auteur(s) : Louis, Abel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "L'impact des marges dans les capitales littéraires, artistiques, politiques" : journée d'étude, le 19 avril 2018. Université des Antilles Description : Abel Alexis LOUIS, Docteur en Histoire, explique que l'histoire coloniale et antillaise a d'abord été une histoire en marge de celle nationale qui concentra les productions scientifiques des historiens français et/ou étrangers depuis le XVIIIe siècle. Écrite un temps uniquement par les acteurs et propriétaires du sol martiniquais, guadeloupéen et dominguois notamment, qu'ils soient chroniqueurs religieux et laïcs, colons, administrateurs et/ou fonctionnaires ; cette histoire antillaise est désormais rédigée par des historiens à part entière. L'historiographie locale a oeuvré depuis le début du XXe siècle à écrire une histoire de l'espace géographique antillais en faisant en premier lieu des recensions bibliographiques auxquelles s'ajoutaient des répertoires de sources, établis par des archivistes. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18134 V18134 | Partager |
![]() | Entretien avec Astrid MERCIER Auteur(s) : Mercier, Astrid Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AUF : Agence Universitaire de la Francophonie Extrait de : "Projet Matrimoine Afro-Américano-Caribéen. La contribution des femmes au patrimoine mondial" : entretiens, le 11 mars 2020. Université des Antilles Description : La contribution de l'excellence féminine au patrimoine culturel et artistique mondial représente la thématique essentielle du projet Matrimoine Afro-Américano-Caribéen (MAAC). Ce projet a été rendu possible grâce à un financement de l'Agence Universitaire de la Francophonie. Il se propose de constituer une base de données numérique réunissant des vidéos d'entretiens, de création ainsi qu'une bibliographie active et passive sur la notion de Matrimoine et ses usages dans la production contemporaine. Enfin, il entend contribuer à la constitution et à l'analyse du matrimoine culturel afro-américano-caribéen et les modalités de sa transmission dans la création contemporaine (littérature, arts et arts de la scène) de l'aire des Caraïbes (Barbade, Cuba, Guadeloupe, Jamaïque, Martinique, Haïti, République Dominicaine, Trinidad-et-Tobago) et des Amériques en général (notamment Amérique latine, Guyane, Brésil, États-Unis). Pour plus d'infos : https://matrimoine.art/about-project Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20136 V20136 | Partager |
![]() | Environments Suitable for the Species of the Coffeagenus in Martinique (The case of Coffea Arabica Typica Variety) Auteur(s) : Claude, Jean-Philippe Auteurs secondaires : Biodiversité, Risques Écologiques dans les Territoires Caraïbes Insulaires (BIORECA - UMR ESPECE DEV) ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience A geographic information system (GIS) was developed in Martinique, to perform soil zoning for the revival of the production of Coffea arabica var. typica.Pioneer in the cultivation of coffee in the Caribbean since 1720, today Martinique plays no role in the coffee industry. In addition, due to its rarity on the island, the edapho-climatic requirements of Coffea arabica had to be defined based on the world literature. The digital data (isohyets, isotherm, geomorphology) was obtained from Martinique’s institutions with expertise in the production of environmental data (IRD, IGN, Météo- France, DEAL Martinique, CTM)1. These data have been processed with a SIG software: QGIS version 2.8.1. During the investigations, the rainfall represented a factor limiting any possibility of production of Coffea arabica var. typica in the future. By removing the pluviometry from the set of parameters, we can visualize the areas that might be acceptable to this culture. With the forecast of the National Meteorological services for the 2071-2100 period under the new climate requirements, we carried out an agroclimatic zoning which also showed us the impossibility of producing this coffee in the future. ISSN: 2277-8322 hal-01376447 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01376447 | Partager |
![]() | Red-drum (Sciaenops ocellata) farming in Martinique: a new prospect for Caribbean marine aquaculture ? Auteur(s) : Paquotte, Philippe Éditeur(s) : Communication at the IIFET Conference Tromso 1998 Résumé : (not controled OCR) like most other caribbean islands, martinique suffers a reduction in fisheries resources and is now a net importer of seafood products since no major expansion of aquaculture production has been done. nevertheless, this island has numerous assets for marine aquaculture development : tropical clean waters, developed infrastructures and market channels, financial support for research, training and extension due to its tight political and economic connection with france. red drum is a subtropical fish introduced in martinique in 1985 from the south of usa for aquaculture purposes. from 1987 to 1993, ifremer worked on rearing techniques in martiniquan conditions. once the farming techniques were perfected, questions raised about red drum marketing potential and of economic viability of red drum farms in order to attract investments and entrepreneurs. that is the reason why a market analysis and a financial analysis have been carried out. the results of these studies indicate that martiniquan fish farming could be profitable, due to the rapid build-up of the facilities and to the sho rt production cycles. the good quality of infrastructures in martinique, the high purchase power of the population in comparison with most caribbean islands and the frequent air links with europe are important comparative advantages. the market analysis has revealed a good potential on the domestic market thanks to the development of the supermarkets, but has underlined the price constraint. for the french market too, production costs have to be lowered in order to compete on a market dominated by salmon. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1998/acte-2546.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2546/ | Partager |
![]() | Aquaculture et pêche du Lambi (Strombus gigas) en Maritinique Auteur(s) : Rathier, I. Résumé : Depuis quelques années, une diminution de l'abondance du lambi, Strombus gigas, en particulier celle des adusltes, et un rapprochement de la taille minimale des captures de celle du recrutement sont constatés en Martinique, comme dans d'autres îles de la Caraibe. Bien que le lambi soit une ressources relativement peu importante, sa place est privilégiée dans la gastronomie antillaise. Aussi, la production intérieure, difficile à évaluer (estimée à moins de 50T/an) est-elle insuffisante, entrainant des importations de lambi frais et congelé, de l'ordre de 300T/an. A l'IFREMER, les premières recherches sur le lambi ont été entreprises en 1983 et se poursuivent selon deux voies complémentaires : d'une part l'évaluation de la population de lambis martiniquais et l'exploitation de son stock, et d'autre part, l'élevage de cette espèce pour recueillir des données sur sa croissance et sa reproduction. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00104/21531/19112.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00104/21531/ | Partager |
![]() | Regards croisés sur : "L'atelier 45 et le Jamaican art movement" Auteur(s) : Le François, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Tropiques Atrium Scène national - Martinique Extrait de : "Rendre hommage à l'Atelier 45" : conférence, le 15 octobre 2016. Université des Antilles Description : Docteur en études anglophones et enseignant à l'Université des Antilles et chercheur-associé au CRILLASH. Sa communication vise à mettre en dialogue les deux mouvements artistiques que sont l'Atelier 45 et le Jamaican Art Movement à travers une approche sociocritique comparative de leurs contextes d'émergence. Il s'agira d'établir les fondements esthétiques d'une conscience diasporique dans laquelle s'ancrent la production et la réception d'un art authentiquement caribéen en quête de reconnaissance et de centralité. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16301 V16301 | Partager |
![]() | Sargassum polyceratium (Phaeophyceae, Fucaceae) surface molecule activity towards fouling organisms and embryonic development of benthic species Auteur(s) : Thabard, Marie Gros, Olivier Hellio, Claire Maréchal, Jean-Philippe Auteurs secondaires : School of Biological Sciences ; University of Portsmouth Observatoire du milieu marin martiniquais (OMMM) ; Observatoire du milieu marin martiniquais Systématique, adaptation, évolution (SAE) ; Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Observatoire du milieu marin martiniquais ; Observatoire du milieu marin martiniquais Éditeur(s) : HAL CCSD De Gruyter Résumé : International audience Coral reefs have undergone profound ecological changes over recent decades. Areas formerly covered by scleractinian coral species are now often overgrown by macroalgae. In Martinique (West Indies), this phenomenon has lead to the colonisation of numerous coral reefs by algae, amongst which Sargassum is one of the most prominent. This study focuses on potential defence molecules produced by Sargassum polyceratium. The hexane dipping method was employed to extract surface molecules on fresh material, and their bioactivities were assessed against bacteria (marine and estuarine), and marine tropical invertebrates wan annelid (Pseudonereis sp.), a bivalve (Codakia orbicularis) and a sea urchin (Diadema antillarum)x. Extracts were active against all microorganisms tested (MICs150 or 300 mg ml-1), early stages of development in Pseudonereis sp. (MICs100 mg ml-1) and embryos of C. orbicularis and D. antillarum (MICs5 mg ml-1), suggesting the production of defence compounds by S. polyceratium. ISSN: 0006-8055 hal-00746082 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00746082 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00746082/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-00746082/file/Publication_Sargassum_bortanica_marina.pdf DOI : 10.1515/BOT.2011.014 | Partager |
![]() | Biodegradability of HCH in agricultural soils from Guadeloupe (French West Indies): identification of the lin genes involved in the HCH degradation pathway Auteur(s) : Laquitaine, L. Durimel, A. Alencastro, L. F., Jean-Marius, C. Gros, Olivier Gaspard, S. Auteurs secondaires : Biologie de la Mangrove (BM) ; Systématique, adaptation, évolution (SAE) ; Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Evolution Paris Seine ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Université Nice Sophia Antipolis (UNS) ; Université Côte d'Azur (UCA) - Université Côte d'Azur (UCA) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université Nice Sophia Antipolis (UNS) ; Université Côte d'Azur (UCA) - Université Côte d'Azur (UCA) French Overseas Ministry (MOM) Regional Council of Guadeloupe Syndicat intercommunal d'alimentation en eau et d'Assainissement de la Guadeloupe (SIAEAG) Direction of Agriculture (DAF) Éditeur(s) : HAL CCSD Springer Verlag Résumé : International audience Banana has been a main agricultural product in the French West Indies (Guadeloupe and Martinique) since the 1960s. This crop requires the intensive use of pesticides to prevent attacks by insect pests. Chlorinated pesticides, such as hexachlorocyclohexane (HCH), chlordecone and dieldrin, were used until the beginning of the 1990s, resulting in a generalized diffuse contamination of the soil and water in the areas of banana production, hence the need to develop solutions for cleanup of the polluted sites. The aims of this work were (i) to assess lindane degradation in soil slurry microcosms treated with lindane at 10 mg/L and (ii) to detect the catabolic genes involved in the HCH degradation pathway. The soil slurry microcosm system showed a 40 % lindane degradation efficiency at the end of a 30-day experiment. Lower lindane removal was also detected in the abiotic controls, probably caused by pesticide adsorption to soil particles. Indeed, the lindane concentration decreased from 6000 to 1330 ng/mL and from 800 to 340 ng/mL for the biotic and abiotic soils, respectively. Nevertheless, some of the genes involved in the HCH degradation pathway were amplified by polymerase chain reaction (PCR) from crude deoxyribonucleic acid (DNA) extracted from the Guadeloupe agricultural soil, suggesting that HCH degradation is probably mediated by bacteria closely related to the family Sphingomonadaceae. ISSN: 0944-1344 hal-01545905 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01545905 DOI : 10.1007/s11356-015-5875-7 | Partager |
![]() | Structure sismique de la zone de subduction des Petites Antilles : implications sur les dimensions de la zone sismogène interplaque ; Seismic structure of the Lesser Antilles subduction zone : relevance for the extent of the seismogenic zone Auteur(s) : Evain, Mikael Éditeur(s) : Université Nice Sophia Antipolis Résumé : The Lesser Antilles is a case study of a very slow subduction (~2 cm/yr) of an old oceanic lithosphere (~84-100 Ma). The region presents a relatively low seismic activity, especially along the interplate contact, and the seismic hazard associated with a possible mega-thrust earthquake is still poorly known. This PhD thesis is a first step toward assessing the ability of the Lesser Antilles subduction zone to produce such a large subduction event. To do so, it aims at constraining the downdip width of the interplate's seismogenic zone. The lack of coverage of permanent seismological stations is a major limitation in the exploration of the Lesser Antilles subduction zone. It is due to the presence of only small aligned islands at far distances from the potentially seismogenic interplate area. Several oceanographic cruises were therefore planned that notably allowed the repeated deployment of ocean bottom seismometers; some of them being left for a few months of background seismicity recording. This thesis specifically focuses on two sets of wide-angle seismic data acquired offshore the Dominica and Martinique islands. From their analysis 3D and 2D tomographic models were produced respectively over the forearc region and across the whole subduction complex. These models constrain the plates' seismic structure as well as their geometry. They allow the discussion of how the imaged structures affect the subduction processes and give a first estimation of the downdip width of the seimogenic zone, defined as the segment of the interplate between the backstop and the upper plate's Moho. The joint interpretation of seismic models and earthquake localizations then refine this first assessment. Epicenter distribution from height months of seismic recording shows indeed that seismicity concentrates within the inner forearc region. The strong velocity gradient that characterize its basement suggests it is denser and more rigid than the more deformable outer forearc basement. The updip limit of the seismogenic zone could then lie arcward of the backstop at the contact of the interplate and the seaward end of the inner forearc crust. At depth, interplate earthquake mechanisms are observed between 35 and 45 km depth and interpreted to have occurred at the downdip limit of the seismogenic zone. The latter could reach a depth over 10,km deeper than the contact of the upper plate's Moho with the interplate, and therefore lie within the mantle wedge. All together, these results imply a large downdip width of the seismogenic zone (~70 km) offshore the Dominica and Martinique islands. Further work is, however, needed in order to fully comprehend the ability of the Lesser Antilles subduction zone to produce a possible mega-thrust earthquake. This would necessitate the evaluation of seismic coupling at the interplate contact and the possible segmentation of the seismogenic zone, for instance, due to the subduction of oceanic ridges. Les Petites Antilles présentent un contexte géodynamique caractérisé par la subduction à très faible vitesse (~2 cm/an) d'une lithosphère océanique âgée (~84-100 Ma). L'activité sismique y est relativement faible, notamment à l'interplaque, où l'aléa sismique lié à un éventuel séisme de méga-chevauchement reste encore mal contraint. Cette thèse se veut être une première étape dans l'évaluation de la capacité de la zone de subduction des Petites Antilles à générer un tel évènement. Dans ce but, ces travaux tentent d'appréhender l'extension en profondeur du domaine sismogène de l'interplaque. Le manque de couverture des stations sismologiques permanentes est un inconvénient majeur dans l'exploration des Petites Antilles. Il s'explique en raison du peu de terres émergées et de leur éloignement de la zone potentiellement sismogène de l’interplaque. La région a donc fait l'objet de plusieurs campagnes océanographiques qui ont permis, notamment, le déploiement de sismomètres fond de mer (OBS); certains instruments étant restés immergés plusieurs mois afin de procéder à une écoute de la sismicité. Les travaux réalisés au cours de cette thèse se sont focalisés sur deux jeux de données de sismique grand-angle acquis au large des îles de la Dominique et de la Martinique. Leur analyse a permis la construction de modèles tomographiques 3D et 2D respectivement à l'échelle de l'avant-arc et de l'ensemble de la subduction. Ces modèles renseignent sur la structure sismique des plaques en convergence ainsi que sur leur géométrie. Ils permettent de discuter le rôle de la structure dans le fonctionnement de la subduction et d’obtenir une première estimation de l'extension en profondeur de la zone sismogène en considérant la portion de l'interplaque comprise entre le butoir et le Moho de la plaque supérieure. Dans un second temps, l'interprétation conjointe des modèles tomographiques et des localisations des séismes locaux a permis d'affiner cette estimation. Huit mois d'enregistrement de la sismicité montrent en effet une concentration des épicentres dans la région interne de l’avant-arc. Celle-ci présente un socle épais, à fort gradient de vitesse interprété comme plus dense et rigide que le socle de la région externe de l'avant-arc, plus déformable. La limite amont de la zone sismogène pourrait donc se situer en retrait de la position du butoir au contact de l'interplaque et de la limite entre ces deux zones de l'avant-arc. En profondeur, des mécanismes interplaques sont observés entre 35 et 45 km et interprétés comme des marqueurs de la limite aval de la zone sismogène. Cette dernière pourrait donc atteindre une profondeur jusqu'à 10 km supérieure à la limite précédemment évoquée et se trouver, par conséquent, au contact du manteau lithosphérique. L'ensemble de ces résultats suggèrent une extension en profondeur de la zone sismogène (i.e une largeur) de près de 70 km face aux îles de la Dominique et de la Martinique. Ces travaux doivent cependant être poursuivis afin d’évaluer pleinement la capacité de la zone de subduction des Petites Antilles à générer un éventuel séisme de méga-chevauchement. Le taux de couplage à l'interplaque doit être précisé ainsi que sa possible segmentation en lien, par exemple, avec à l'entrée en subduction des rides océaniques. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00172/28335/26628.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00172/28335/ | Partager |
![]() | Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
![]() | Valeur économique totale des écosystèmes marins et côtiers de la future aire marine protégée régionale du Prêcheur (Martinique) Auteur(s) : Binet, Thomas Battisti, Adeline Borot de Failler, Pierre Maréchal, Jean-Philippe Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La création d’une réserve marine au nord de la Martinique, dans la commune du Prêcheur, a donné lieu à une évaluation de la valeur économique des écosystèmes marins et côtiers (EMC) de la zone d’étude. La valeur économique totale (VET) obtenue est de l’ordre de 58 millions d’euros, soit près de 12 millions d’euros par km2. Cette valeur correspond à la somme des valeurs liées aux différents usages directs (pêche, excursion et plongée encadrée, pour l’essentiel), soit près de 3 millions d’euros, aux usages indirects provenant des services écologiques (protection côtière, séquestration carbone, production de biomasse et épuration des eaux, pour l’essentiel), soit environ 200 000 euros, et, à la valeur de non-usage associée à l’existence des écosystèmes et à la transmission de ce patrimoine naturel aux générations futures en dehors d’un quelconque usage présent et futur, soit près de 55 millions d’euros. La création de la réserve devrait engendrer une augmentation de cette valeur en améliorant les services écologiques et les usages ludiques. The creation of a marine reserve in the north-western part of Martinique, located in the area of Prêcheur, has led to an economic valuation of marine and coastal ecosystems. The total economic value (TEV) has been estimated to about 58 million Euros annually, almost 12 million Euros by km². This value stands for the sum of values associated to: i) direct uses (fishing, diving, beach leisure, etc.) for almost 3 million Euros; ii) indirect uses originating from ecological services (water treatment and nutrient cycling, biomass productivity, carbon sequestration) for 200,000 Euros; and iii) non-uses associated to the existence and bequest to next generation of the natural capital without any consideration of use for about 55 million Euros. The creation of the marine reserve should lead to an increase of this value through an enhancement of ecological services of ecosystems and the non-extractive uses such as tourism and marine leisure. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6620 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6620 | Partager |
![]() | Typologie de la céramique saladoïde cedrosane ancienne Auteur(s) : Berard, Benoit Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience In Martinique various early cedrosan saladoïd sites have been excavated extensively. This works have produced an exceptional ceramic collection. In other hand, an important 14C datation program of the early cedrosan saladoïd sites has been develop during the last years. By this way it have been possible to realize an new early saladoïd ceramic production typology based on the analysis of 312 archaeological complete pieces. More than descriptive the goal of that typology is to be useful for a functional analysis of that type of artifacts. En Martinique plusieurs sites saladoïdes cédrosans anciens ont fait l'objet de fouilles extensives. Ces travaux ont permis de recueillir une série céramique exceptionnelle. Par ailleurs, un important programme de datation des premières occupations agricoles de l'île a été mené à bien ces dernières années. Il nous a donc été possible de développer une typologie originale de la production céramique saladoïde cedrosane ancienne sur la base de l'analyse de 312 formes archéologiquement complètes. Au-delà de son caractère descriptif cette typologie est destinée à servir de support à une analyse fonctionnelle de cette production. Actes du XXéme congrès de l'Association Internationale d'Archéologie de la Caraïbe, République Dominicaine, Santo Domingo, Juillet 2003 Santo Domingo, Dominican Republic hal-00965998 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00965998 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00965998/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-00965998/file/Typologie_de_la_cA_ramique_saladoA_de_cedrosance_ancienne.pdf | Partager |
![]() | Qualité et valorisation de l'ombrine ocellée : l'exemple de la filière pisciculture marine martiniquaise Auteur(s) : Leon, Xavier Knockaert, Camille Regina, Françoise Résumé : The development of marine fish culture in Martinique, Guadeloupe, Reunion and Mayotte islands is relatively new and relies on the culture of the Red Drum (official name since 2007; scientific name: Sciaenops ocellatus). The current production is of about 70 tonnes per year in Reunion (only one company), 200 tonnes in Mayotte (a cooperative deriving from an entrepreneur's cooperative and an industrial company: Mayotte Aquaculture) and 100 tonnes in Martinique (around twelve artisanal companies). A company has also been running in Guadeloupe since 2004. Reunion's production is sold on the local market. In Mayotte, the entire Red Drum production of Mayotte-Aquaculture is exported to Europe. In the French Caribbean, the production is currently sold locally, with a strong development potential, the fish importations being larger than the fishing production (more than 60 % of the sea products sold locally is imported). Sea food consumption in the Caribbean is traditionally very large. The local market in Martinique is thought to be of about 18,000 tonnes, which corresponds to an average consumption of 48 kg/year per inhabitant (average consumption in France: 35 kg/inhab/year)... Le développement de la filière pisciculture marine à la Martinique, la Guadeloupe, La Réunion et Mayotte est relativement récent et repose sur l'élevage de l'Ombrine ocellée (appellation officielle depuis 2007 ; nom scientifique : Sciaenops ocellatus). La production actuelle avoisine les 70 tonnes par an à la Réunion (une seule entreprise), 200 tonnes à Mayotte (un regroupement issue d'une pépinière d'entreprises et une entreprise à caractère industriel : Mayotte Aquaculture) et 100 tonnes à la Martinique (une douzaine d'entreprises à caractère artisanal). Une entreprise produit également à la Guadeloupe depuis 2004. La production de la Réunion est écoulée sur le marché local. A Mayotte, la production d'Ombrine de Mayotte-Aquaculture est entièrement exportée vers l'Europe. Aux Antilles, la production est pour l'instant distribuée localement, avec un fort potentiel de développement, les importations de poissons étant supérieures à la production de pêche (plus de 60% de la consommation locale de produits de la mer est issue de l'importation). La consommation des produits de la mer aux Antilles est traditionnellementélevée. On estime le marché en Martinique à 18 000 tonnes, ce qui aboutit à une consommation par habitant de 48 kg/an (consommation moyenne en France : 35 kg/hab/an). La concurrence des produits importés est forte et les produits de la mer locaux sont très peu compétitifs dans l'état actuel d'absence quasi-totale de structure de conditionnement, transformation et distribution. L'atout qu'ils présentent est, à ce jour, essentiellement traditionnel (fraîcheur, vente directe, relation avec le pêcheur) et c'est sur ce créneau que la pisciculture marine martiniquaise, et en particulier l'Ombrine, devrait éviter de rester cantonnée. La réduction des prix et la transformation du poisson doivent en faire un produit fortement adaptable à différents modes de distribution, et notamment à une distribution moderne (grande distribution, collectivités). Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/rapport-6592.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6592/ | Partager |
![]() | L'utilisation de la percussion sur enclume par les premières populations agro-céramistes des Antilles ; : Use of bipolar-on-anvil technique among the first agro-ceramist populations of the Antilles Auteur(s) : Berard, Benoit Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Société des amis du Musée national de préhistoire et de la recherche archéologique — SAMRA Résumé : International audience Lithic technology studies have been late developed in the Antilles. The first important works about the knapping technology of the first agro-ceramist cultures (saladoid) have shown the use of the bipolar technique. A new research program based on the analysis of cedrosan and huecan saladoid lithic collections from Martinique and Guadeloupe, gave us the possibility to confirm and refine those first data. The technological analysis, associated to an experimentation program defined to help us to characterize the striking techniques used, have shown a systematic use of the bipolar technique for the débitage of good quality raw materials. The chaînes opératoires of reduction are highly efficient producing a set of small flakes. The morphology of those flakes, linked to the use of the bipolar technique, is perfectly adapted to their use as manioc grater teeth. L'étude des restes de débitage a connu un développement tardif dans les Antilles. Les premiers travaux importants sur les débitages des premières cultures formatives (saladoïde) ont mis en évidence l'utilisation de la percussion posée sur enclume. Le développement d'un programme de recherche sur les séries lithiques saladoïdes cedrosanes et huecanes de Martinique et de Guadeloupe nous a permis de confirmer et d'affiner ces premières observations. L'analyse technologique, complétée par un programme expérimental destiné à éclaircir la question des techniques de percussion, a montré l'existence d'une utilisation systématique de la percussion posée sur enclume pour l'exploitation de matières premières de bonne qualité. Les chaînes opératoires de débitage sont d'une grande efficacité et permettent très rapidement d'obtenir des séries de petits éclats faiblement standardisés. Les caractéristiques morphologiques de ces éclats, étroitement liées à la technique de percussion employée, en font des supports parfaitement adaptés à une utilisation comme dents de râpes à manioc. ISSN: 1145-3370 hal-00974212 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00974212 | Partager |