Engins et techniques de pêche de la Martinique Auteur(s) : Guillou, Alain Lagin, Alain-sabin Résumé : This document is mainly a catalogue of the different types of fishing gears noticed all around
Martinique during a ten years period (1985-1994)The technical description of these gears and their plans are presented, according to FAO standards.
Besides these descriptions, the origins of the introduction in Martinique of the main categories of gears are related .Moreover,, the operating conditions of each fishing gear as well as the targeted species are dealt with.
In addition, recent gears and techniques such as fishing aggregating devices (FADs) and associated fishing techniques are described. These ones appeared in Guadeloupe and Martinique during the last eighties years.
Furthermore, the main characteristics of the martinican fishing fleet structure are mentioned at the beginning of this work, with a special attention to dug-out canoes, because of their progressive disappearance.
Cet ouvrage est essentiellement un catalogue des différents types d'engins de pêche observés le long du littoral de la Martinique, entre 1985 et 1994. Les caractéristiques techniques de ces: engins et leurs plans sont présentés selon les normes FAO. En dehors de ces descriptions, on s'est à chaque fois que possible attaché à rappeler l'introduction à la Martinique des grandes catégories d'engins de pêche. En outre, les conditions pratiques de mise en oeuvre de chaque engin ainsi que les principales espèces recherchées sont précisées au mieux. Sont également décrits des engins et techniques récents,tels que les dispositifs de concentration de poissons (DCP) et des techniques de pèche qui leur sont associées, apparues dans les eaux de la Guadeloupe et de la Martinique à la fin des années quatre vingt. Enfin, les grands traits de la structure de la flottille de pêche martiniquaise sont rappelés en début d'ouvrage, avec un développement particulier pour les gommiers, en raison de leur disparition progressive. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1997/rapport-1120.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1120/ | Partager |
Contribution des DCP fixes et derivants a l'accroissement de la puissance de peche des navires de peche thoniere Auteur(s) : Le Gall, Jy Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : Tuna world fisheries yield 3 million tons per year; the increase rate of whole production is constant and sustained since 30 years. This original figure for marine fisheries is due to enlargement of tuna fleets and fishing grounds over all the world ocean, the continuous increase of tuna fishing power by in board equipment and remote sensing equipment for searching and scouting (on board, aircraft, satellite, telecommunication_). During the last 20 years, the log-associated tuna fishing has contributed to the local individual and tuna fleets efficiency and fishing power either for large industrial tuna seiners by radio-equipped buoys on natural (debris) or artificial man-made logs. The same trend is noted for numerous artisanal tuna and large pelagic coastal fisheries on moored fishing aggregating devices and networks. The first part of the paper is a review of data and results to assess and rank the "Surfaces prospected by in board tuna seiners and associated aircraft and satellite technics" (visual, radar, sar-radar and satellite altimetry sensors). The final objective is the comparison with the surfaces and volumes associated to fads. Since 20 years, tuna ecology and behaviour data from ultrasonic tagging (short-term depth/distance/time migration around logs and fads) are used for fishing of tuna associated with floating objects, namely fads. The second part of this paper is an "Assessment of fad's aggregating associated surface and volume" linked with oceanographic data: large oceanic geostrophic current and observed drift speed of radio-equipped fads in the Indian Ocean. Using the available data on fads, tuna fishing technology linked with oceanographic and biological data results from ultrasonic tuna tracking experiments, the paper is an attempt to identify and place the fads technology in the scale of tuna fishing devices as a contribution to the increase of tuna fishing power either individual tuna boat or tuna fleets.Original Abstract: La production mondiale des pecheries thonieres est actuellement de l'ordre de 3 millions de tonnes par an et conserve depuis pres de 50 ans un taux de croissance annuel soutenu. Cette croissance, exceptionnelle pour un secteur des peches maritimes, est due a plusieurs causes: accroissement des effectifs et des puissances de peche des grandes flottes thonieres industrielles oceaniques qui exploitent les ressources thonieres de l'ocean mondial et le developpement conjoint de nouvelles techniques de peche et de nouvelles technologies d'aide a la peche, telles que les dispositifs de concentration de poissons (DCP). L'accroissement de la puissance individuelle des navires est du au developpement de la construction navale (mecanisation, propulsion, hydraulique, conservation et traitement a borda) et a l'utilisation d'une gamme diversifiee d'aides a la peche : navigation, telecommunication, localisation des zones favorables, detection visuelle ou radiometrique assistee par equipement a bord, en helicoptere et avion, detection acoustique, detection par radar de bord, radar-avion ou, a terme, antenne SAR sur satellite. Plus recemment, soit depuis 20 ans, les caracteristiques du comportement, migration de court terme, agregation et concentration des poissons pelagiques, fixation et retention des bancs de thons, sont utilisees, par les dispositifs de concentration de poissons (DCP) ancres ou derivants. Cette contribution a pour objectif de situer et placer les DCP fixes ou derivants sur cet ensemble de techniques d'aide a la peche thoniere. Les donnees pour cet essai de classement sont d'ordres biologique, ethologique et comportementaux (amplitude de deplacement des thons et dimension de la sphere d'attraction d'un DCP) et d'ordres environnemental et oceanographique : masse d'eau concernee par un DCP dans une large veine de courant oceanique ou cotier. On tente de quantifier et d'ordonner les surfaces et les volumes prospectes par les thoniers et particulierement les volumes et masses d'eau exploites par les thoniers utilisant des DCP. Ce classement des DCP dans la serie des dispositifs d'aide a la peche thoniere facilitera l'appreciation de leur contribution a l'augmentation des puissances de peche des thoniers. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15297/12656.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15297/ | Partager Voir aussi Attracting techniques Fishing power Fishing technology Remote sensing Tracking Tuna fisheries Ultrasonic devices Télécharger |
De la nasse au filet ; De la nasse au filet : Stratégies halieutiques et modernisation dans le Rufiji (Tanzanie) Auteur(s) : Paul, Jean-Luc Hamerlynck, Olivier Duvail, Stéphanie Kindinda, Kassim, Auteurs secondaires : Institut des Mondes Africains (IMAF) ; Université Panthéon-Sorbonne (UP1) - Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - École des hautes études en sciences sociales (EHESS) - École pratique des hautes études (EPHE) - Aix Marseille Université (AMU) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Patrimoines Locaux et Gouvernance (PALOC) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) Patrimoines naturels, Identités et Territoires (UR 169) Éditeur(s) : HAL CCSD Éditions de la Maison des sciences de l'homme Résumé : International audience For over a century, the complementary nature of fishing and farming activities in the floodplain of the Rufiji River (Tanzania) has formed the basis of the economy in its villages. Starting in the 1970s, the fishery evolved from a seasonal activity practiced on foot during flooding and using traditional traps to year-round dugout canoe operated lake fisheries using nets.The paper analyses the drivers of this change. After having rejected the simplistic technocratic hypothesis that technical innovation equals progress, the paper examines the relevance of the productivity of the different fishing techniques in the light of the evolution of the role of fisheries in the village economy. During the change-over period, the national and international economy deprives the villages of their main habitual sources of cash income. In the absence of any alternative, fisheries imposed themselves as the unique source of cash income, a function they can only fulfil if practiced year-round and this can only be achieved using canoes and nets. However, the perception of the causes of these changes in the villages is differentiated. For those who initiated the change-over, and who are now of an advanced age, the main driver of the transition to nets was the empowerment of the youth versus the elders. Such an interpretation resonates well with the economic determinants. However, it requires considering the modernisation process as a contextualised multi-sided expression of market globalisation. Depuis plus d’un siècle, l’économie des villages de la plaine inondable du Rufiji (Tanzanie) est fondée sur la complémentarité des activités agricoles et des activités halieutiques. À partir de la fin des années 1970, les pêches traditionnelles à la nasse, pratiquées à pied saisonnièrement lors de la crue annuelle, sont supplantées par les pêches embarquées (pirogues monoxyles) au filet dans les lacs, pratiquées elles toute l’année. L’article s’interroge sur les déterminants de cette substitution.Après avoir rejeté l’hypothèse techniciste vulgaire qui voudrait que l’innovation technique soit synonyme de progrès, la pertinence du critère de productivité des différentes techniques de pêche est examinée à la lumière de l’évolution de la place des activités halieutiques dans l’économie villageoise. Il apparaît qu’à partir de cette époque, l’évolution économique nationale et internationale prive les villageois de leurs principales ressources monétaires habituelles. En l’absence de toute alternative, la pêche s’impose alors comme unique source de revenu monétaire, une fonction qu’elle ne peut remplir qu’à condition d’être pratiquée tout au long de l’année, ce que seules les techniques au filet permettent. Cependant, les représentations villageoises des causes de la généralisation de la pêche au filet sont différentes. Pour ceux d’entre eux, aujourd’hui très âgés, qui furent les pionniers de cette innovation, c’est le souci d’émancipation des cadets vis-à-vis des aînés qui aurait été le moteur de l’adoption de techniques de pêche au filet. Ce point de vue entre en résonance avec les déterminations économiques à condition de considérer le processus de modernisation comme manifestation multiforme contextualisée de la mondialisation marchande. ISSN: 0248-6016 hal-01344410 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01344410 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01344410/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01344410/file/Pauletal2015Version_Def.pdf | Partager |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
Joint use of echosounding, fishing and video techniques to assess the structure of fish aggregations around moored Fish Aggregating Devices in Martinique (Lesser Antilles) Auteur(s) : Doray, Mathieu Josse, E Gervain, P Reynal, Lionel Chantrel, Josselin Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : From April 2003 to April 2004 monthly sea surveys were conducted around 2 fish aggregating devices (FADs) moored at 2000 and 2500 m depth in Martinique (Lesser Antilles). The use of a dual frequency splitbeam echosounder combined with an underwater camera and fishing methods allowed assessment of average space and time distribution of pelagic fish aggregated beneath the FADs, as well as identification of their overall size and species composition. At daytime, 4 fish aggregations were identified at each FAD, representing 4 distinct types: i) an aggregation of small juvenile tuna (mean fork length, FL: 30 cm) observed very close to the surface in 25% of daytime periods; ii) a small surface aggregation dominated by carangids, Caranx crysos, present in 65% of daytime periods; iii) a large sub-surface aggregation observed during all daytime periods: this aggregation appeared to be primarily comprised of 58 cm FL blackfin tuna (Thunnus atlanticus), mixed with yellowfin (Thunnus albacares) and skipjack (Katsuwonus pelamis) tunas of the same size; and iv) sub-surface scattered large predators (mainly blue marlin, Makaira nigricans) present in 10% of daytime periods. A smaller sub-surface aggregation comprised of medium tuna mixed with "extranatants" (fishes which remain within 10 to 50 m of a FAD) was observed in 75% of night-time periods, whereas unidentified scattered fishes were detected from 70 to 400 m depth. The low daytime vulnerability of medium sub-surface tunas to applied line techniques leads us to assume that their feeding motivation was low during daytime. These tunas could preferentially feed on mesopelagic organisms during night-time and transition periods around Martinican moored FADs. Local fishermen mainly targeted the large scattered predators using very small tunas as living bait. The sub-surface tuna aggregation hence appeared to be currently unexploited by local fisheries, though it represented the large majority of the pelagic biomass around the moored FADs. Des campagnes scientifiques mensuelles ont été menées autour de 2 dispositifs de concentration de poissons ancrés à 2000-2500 m de profondeur, en Martinique d'avril 2003 à avril 2004. L'utilisation combinée d'un échosondeur monofaisceau multifréquence, d'une caméra vidéo sous-marine et de techniques de pêche conventionnelles a permis de déterminer la distribution spatio-temporelle moyenne des poissons agrégés autour des DCP ancrés ainsi que la composition générale des agrégations. Les techniques de vidéo sous-marine ont joué un rôle majeur dans l'identification des espèces et l'observation de leur comportement. De jour; quatre types d'agrégations ont été définis : i) une agrégation de thonidés juvéniles (longueur à la fourche, LF, moyenne : 30 cm) observée très près de la surface durant 25 % des périodes diurnes échantillonnées ii) une petite agrégation composée essentiellement de Caranx crysos présente en surface lors de 65 % des phases diurnes iii) une grande agrégation de thons observée en sub-surface lors de toutes les phases diurnes; cette agrégation était constituée essentiellement de thons noirs (Thunnus atlanticus) de 58 cm LF, associés de façon saisonnière à des albacores (Thunnus albacares) et des listaos (Katsuwonus pelamis) de taille similaire iv) des grands prédateurs assez dispersés (essentiellement le marlin bleu, Makaira nigricans), observés lors de 10 % des phases diurnes. Une agrégation de sub-surface, aux dimensions plus réduites et composée de thons et "d'extranatants" (poissons restant à distance de 10 à 50 m du DCP) a été observée lors de 75 % des périodes nocturnes; ainsi que des organismes non-identifiés dispersés entre 70 et 400 m de profondeur. La faible vulnérabilité diurne des thons de sub-surface aux techniques de ligne utilisées indique qu'ils ne se nourrissent pas activement durant la journée. Ces poissons pourraient se nourrir préférentiellement d'organismes mésopélagiques durant les phases de transition et nocturnes autour des DCP ancrés. La pêcherie artisanale martiniquaise n'exploite qu'une faible part des ressources agrégées autour des DCP ancrés. Les principales espèces-cibles sont les grands prédateurs capturés de jour en utilisant des thonidés juvéniles comme appât vivant. L'agrégation de thons de sub-surface représente la grande majorité de la biomasse autour des DCP mais elle est quasiment inexploitée par les pêcheries locales. Aquatic Living Resources (0990-7440) (EDP Sciences), 2007-10 , Vol. 20 , N. 4 , P. 357-366 Droits : EDP Sciences, IFREMER, IRD 2007 http://archimer.ifremer.fr/doc/2007/publication-3634.pdf DOI:10.1051/alr:2008004 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3634/ | Partager Voir aussi Lesser Antilles Tuna Aggregative behaviour Small scale fishery Underwater video Acoustics Fish aggregating device Télécharger |
L’évolution récente des techniques de pêche en Guyane : de l’estuaire vers la mer Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) S Mam Lam Fouck Éditeur(s) : HAL CCSD Ibis Rouge Editions Résumé : International audience Guyanese fishing techniques have undergone profound changes since the 1950`s. Being localized on the high estuary for a considerable amount of time, they depended on the tides and adjusted to their environment. By becoming speculative the fishing sector is encroaching on the sea. Motorization also contributes to the évolution. Fishing techniques have since become commonplace by the widespread use of fishing nets Les techniques de pêche en Guyane connaissent de profondes mutations depuis les années 1950. Longtemps localisées en haut d’estuaire, elles dépendaient des marées et s’adaptaient au milieu. En devenant spéculative, l’activité de pêche gagne la mer. La motorisation contribuera aussi à ce mouvement. Les techniques de pêche se banalisent depuis autour de l’emploi généralisé des filets. Regard sur l’histoire de la Caraïbe, des Guyanes aux grandes Antilles Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01172512 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01172512 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01172512/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01172512/file/p%C3%AAche%20Guyane.pdf | Partager |
L’évolution récente des techniques de pêche en Guyane : de l’estuaire vers la mer Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) S Mam Lam Fouck Éditeur(s) : HAL CCSD Ibis Rouge Editions Résumé : International audience Guyanese fishing techniques have undergone profound changes since the 1950`s. Being localized on the high estuary for a considerable amount of time, they depended on the tides and adjusted to their environment. By becoming speculative the fishing sector is encroaching on the sea. Motorization also contributes to the évolution. Fishing techniques have since become commonplace by the widespread use of fishing nets Les techniques de pêche en Guyane connaissent de profondes mutations depuis les années 1950. Longtemps localisées en haut d’estuaire, elles dépendaient des marées et s’adaptaient au milieu. En devenant spéculative, l’activité de pêche gagne la mer. La motorisation contribuera aussi à ce mouvement. Les techniques de pêche se banalisent depuis autour de l’emploi généralisé des filets. DESSE M (2001). L’évolution récente des techniques de pêche en Guyane : de l’estuaire vers la mer. Regard sur l’histoire de la Caraïbe, des Guyanes aux grandes Antilles sous la direction de S Mam Lam Fouck. Ibis rouge éditions. Guyane, pp 297-308. Cayenne, France hal-01203443 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203443 | Partager |
Les metiers de la peche a La Reunion (ocean Indien): description et evolution des techniques de peche sur les dispositifs de concentration de poissons (DCP) Auteur(s) : Roos, David Tessier, E Berthier, P Berthier, L Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : Since a few years, the catches of pelagic fish by artisanal fishermen of Reunion Island have strongly increased. Manpower and investments have been constant through the maintenance of about 30 fads all around the island. The traditional techniques of fishing pelagic fishes have been adapted in order to maintain a high level of catches and ensure the income of the fishermen. This report describes different techniques to capture pelagic fish on fads such as drift fishing, dragnet fishing and longline fishing. Knowledge, professional experience of fishermen are the main factors in setting fads and sustaining adaptability. The strong relation between the knowledge of the fishermen and the techniques is discussed. Then, the strategies of fishing, influenced by the environmental and seasonal conditions, and the species, are analysed.Original Abstract: L'activite de la petite peche a l'ile de La Reunion connait, depuis quelques annees, une periode d'expansion rapide de la production de poissons pelagiques. Ce developpement est d'autant plus remarquable qu'il s'effectue, en ce qui concerne la peche professionnelle artisanale, a effectif et investissement presque constants. Il est essentiellement du a la mise en place et a l'entretien d'un parc d'une trentaine de dispositifs de concentration de poissons (DCP), places tout autour de l'ile. Les techniques traditionnelles de peche de poissons pelagiques ont ete adaptees a ce nouveau concept, mais elles doivent continuellement evoluer et s'adapter aux modifications comportementales des poissons, afin de maintenir un niveau de capturabilite assurant les revenus des pecheurs. Cette etude s'attache a decrire les techniques de peche a la derive, a la traine et aux palangres, employees pour la capture de poissons pelagiques sur DCP. Bien que difficile a evaluer, l'experience du pecheur est un facteur determinant dans la mise en uvre de ces techniques et en permet l'amelioration constante. L'imbrication etroite entre le savoir-faire du pecheur et les techniques est egalement abordee et discutee. Enfin, les strategies de peche, fortement influencees par les conditions environnementales, les saisons et les especes rencontrees, y sont analysees. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15294/12652.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15294/ | Partager |
9è congrès national des pêches et industries maritimes. Comptes-rendus des séances. Bordeaux, du 14 au 19 Septembre 1925 Résumé : Programme général technique:
Etudes scientifiques maritimes
Technique des Pêches maritimes
Industries maritimes
Utilisation des produits de la pêche
Industries frigorifiques
Economie sociale et législation
La pêche dans les colonies
Ostréiculture. Droits : 1926 Imprimerie du Loiret http://archimer.ifremer.fr/doc/00016/12677/9598.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00016/12677/ | Partager |
Synthèse des pêcheries de Guadeloupe 2011 Auteur(s) : Guyader, Olivier Reynal, Lionel Lespagnol, Patrick Le Meur, Chloe Demaneche, Sebastien Le Blond, Samuel Jean-charles, Cedric Erialc, Carole Résumé : Le présent document est une restitution globale des données disponibles au sein du SIH sur les navires de pêche français, et en particulier :
• le fichier « Flotte de Pêche Communautaire » (FPC), qui référence l'ensemble des navires de pêche professionnelle de la flotte française et leurs caractéristiques techniques (source : DPMA) ;
• les données du flux déclaratif, c'est-à-dire les déclarations de captures et d'effort de pêche des pêcheurs professionnels, issues des journaux de bord pour les navires de 10 mètres et plus et des fiches de pêche pour les navires de moins de 10 mètres (source : DPMA) ;
• les données de ventes (essentiellement des ventes en criée) des navires de pêche professionnelle (source : DPMA) ;
• les données d'enquêtes « Activité » réalisées chaque année par le réseau des observateurs du SIH pour l'ensemble des navires inscrits au fichier Flotte de Pêche Communautaire : ces enquêtes visent à reconstituer le calendrier d'activité des navires, sur une base mensuelle, à partir du flux déclaratif (journaux de bord, fiches de pêche et données de vente en criée) quand il existe, et au moyen d'enquêtes directes auprès des armateurs de ces navires et de leurs représentants professionnels. Chaque mois, le calendrier d'activité précise si le navire a été actif à la pêche, et si oui, les différents métiers pratiqués. Par «métier», on entend la mise en oeuvre dun engin de pêche afin de capturer une ou plusieurs espèces cibles dans une zone de pêche donnée (source : Ifremer - DPMA) ;
• Les données d'observation des marées au débarquement permettent sur la base d'un plan d'échantillonnage de connaître les métiers pratiqués et reconstituer le déroulement de la marée (métiers, effort de pêche, captures et coûts associés) et de mesurer tout ou partie des captures de certaines espèces commerciales.
Les données collectées ont bénéficié d'un cofinancement de l'Union Européenne et de la DPMA et de la région Guadeloupe.
Ce document correspond à un premier traitement des données de l'année de référence, et ne prétend pas rendre compte de l'ensemble des données disponibles.
Les indicateurs présentés portent sur une photographie de la flotte de pêche en 2011 : ils synthétisent ainsi l'ensemble des données 2011 des navires présents sur la région Guadeloupe Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29121/27527.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29121/ | Partager |
Evolution technologique des DCP en Polynesie francaise Auteur(s) : Leproux, E Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : French Polynesia started it's Fish Aggregating Device programme in June 1981 with the positioning of the first buoy offshore of the main island of Tahiti. Since then, 251 structures have been installed throughout the 5 archipelagoes of this French overseas territory. The shape and size of the devices have evolved 8 times over this period, however, a single model has not yet been adopted. Trials are currently underway using lighter structures similar to those found in the Indian Ocean. The anchoring lines have progressively been modified through better knowledge of material and product availability, as well as better understanding of environmental constraints. The programme is entirely financed by the territorial government and managed by the public sector. This ongoing technical assistance, aimed towards the local small-scale coastal fishery, is considered an important factor to maintaining this activity alive. Up until 1997, this economical support policy of outer island populations far from the metropolis central town, along with incidental fishing methods around FADs, have given mitigated results without nevertheless putting into cause this programme. The use of 'drifting handlines' retained at the surface by small indicator floats are one of the contributing factors to the degradation of the anchor lines. It is now commonly accepted that a new fishing strategy must be adopted so that professional coastal fishermen become more aware with regards to an expensive work tool due to local bathymetric conditions, so that fishing effort is increased through the development of better adapted fishing techniques, and finally so that community spirit rules over individualism.Original Abstract: Le programme d'ancrage de DCP en Polynesie francaise a vu le jour en juin 1981 avec l'implantation d'un premier dispositif au large des cotes de Tahiti. Depuis cette date, ce sont 251 structures qui ont ete installees dans les cinq archipels de ce pays d'outre-mer. La forme et la taille des bouees ont evolue huit fois sans etre definitivement arretees a un seul modele et des essais sur des structures legeres de type " Ocean Indien " sont en cours. Les lignes d'ancrage ont fait l'objet de modifications progressives en raison de meilleures connaissances des produits ainsi que des contraintes du milieu environnant. Ce programme est finance en totalite par le territoire de la Polynesie francaise et gere par le secteur public. Il s'adresse a la pecherie artisanale et cotiere qui considere depuis de nombreuses annees cette assistance technique comme un atout indispensable au maintien de son activite. La politique d'engagement de ce soutien economique jusqu'en 1997 aupres des populations d'iles et atolls tres eloignes de la capitale ainsi que l'incidence de la technique de peche la plus repandue autour des DCP ont abouti a des resultats mitiges sans pour autant remettre en cause ce programme. En effet, les lignes a main derivantes et retenues en surface par une petite bouee temoin sont un des principaux facteurs de degradation des lignes d'ancrage. Il est desormais reconnu par tous les intervenants qu'une nouvelle strategie doit etre deployee afin que les pecheurs cotiers professionnels soient mieux responsabilises face a un outil de travail onereux en raison de la bathymetrie environnante, pour que l'effort de peche soit accru par l'utilisation de techniques de peche mieux adaptees, et enfin que l'esprit communautaire prime sur l'individualisme. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15292/12649.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15292/ | Partager |
Grands pélagiques et Dispositifs de Concentration de Poissons (DCP) en Martinique (Antilles françaises) Auteur(s) : Taquet, Marc Résumé : Les ressources récifales et côtières du plateau insulaire de la Martinique subissent une pression anthropique croissante et ne sont plus en mesure d'assurer un revenu suffisant aux pêcheurs professionnels. La présente étude a pour objectif d'accompagner le redéploiement de l'activité de la flottille martiniquaise de proximité vers l'exploitation des ressources en grands poissons pélagiques à l'aide de dispositifs de concentration de poissons (DCP), sans imposer un changement d'échelle des unités d'exploitation. Les travaux sont développés selon deux axes complémentaires (i) l'amélioration technologique des DCP, (ii) une meilleure connaissance de la biologie des grands poissons pélagiques exploitables dans la zone d'activité de la flottille. La modélisation du comportement des DCP sous l'action des courants, complétée par un suivi technologique en mer, permet de faire progresser la conception des dispositifs ancrés et d'accroître leur durée de vie. Les pêches expérimentales ont révélé la présence de ressources accessibles pour les petites unités de pêche, durant de longues périodes au cours de l'année: l'espadon (Xiphias gladius), le thon noir adulte (Thunnus atlanticus), l'albacore (Thunnus albacares). Elles ont permis de mieux définir les moyens de capture à mettre en œuvre pour leur exploitation. En complément des résultats obtenus sur la technologie des DCP et sur la biologie des espèces agrégées, cette étude permet d'identifier des priorités de recherche dans les différents domaines abordés. Ces priorités ont été discutées au niveau international dans le cadre du colloque "Pêche thonière et DCP" organisé en Martinique à l'issue du programme. Parmi ces priorités, l'étude du comportement agrégatif des principales espèces d'intérêt halieutique permettrait une meilleure évaluation de l'impact biologique des DCP (piège écologique). Une attention particulière a été portée, tout au long du programme, au transfert des résultats vers la profession afin d'assurer l'appropriation rapide de la technique par la flottille concernée et de faciliter la mise en œuvre d'une exploitation durable des ressources partagées avec les états voisins de la Caraïbe. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00128/23907/21851.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00128/23907/ | Partager |
Mise en place et exploitation des DCP en Martinique, aspects reglementaires et economiques Auteur(s) : Laisne, L Angelelli, P Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : Since the beginning of 1980, the Martinique fishermen have suffered a deep crisis. The traditional ways of fishing, based on benthic fish exploitation, have seen the decreasing of their profitability due to the over-fishing of the narrow continental shelf offering few resources. The pelagic fishery had become the professional main source of income. This fishery equally encounter difficulties: denied rights of access in the EEZ of Caribbean islands, expensive costs of exploitation. The disposal of FADs offers new ways to the Martinique fishermen. In 1999, it was decided the disposal of a onetworko of 30 permanent FADs around Martinique. The mooring of these FADs must be followed by legal and economic adapted measures to reach the desired aim: the development of local fishery economy through a sustainable fishing practice. Therefore, the French authorities have decided to make the regional fishermen committee responsible for the management of FADs.This committee is the only one to be entitled to moor and to deliver licences to FADs. This committee, gathering all the fishing industry representatives, has regarding the french law the right of mooring and delivering licences to the FADs access, collecting fishery statistics. These data should fund research to improve the management of the fishery, care and replace FADs. This programas realisation, as well as durability, need adequate financial planning. It has been included in the European commission financing program. This plans success will ensure the increase of the fishermen income, maintain and develop employment.Original Abstract: Apres une periode d'experimentation lancee localement au debut des annees quatre-vingt, les premiers resultats ont ete suffisamment probants pour conduire les professionnels a souhaiter l'implantation de dispositifs de concentration de poissons (dcp) en Martinique ou a les implanter eux-memes pour la capture des dorades coryphenes, des thons noirs, de l'albacore ou du listao. Le colloque international sur la peche thoniere et les dispositifs de concentration de poissons organise du 15 au 19 octobre 1999 en Martinique donne l'occasion de revenir sur le contexte, l'interet et les modalites de developpement de la technique des dcp en Martinique. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15305/12639.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15305/ | Partager |
Drifting FADs used in tuna fisheries: an ecological trap? Auteur(s) : Marsac, F Fonteneau, Alain Menard, Frederic Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : This paper discusses the hypothesis that small tunas and the various species found in association with drifting fads (such as "mahi-mahi", rainbow runner, wahoo, etc.) may be biologically trapped by such a strong association. Massive seeding of drifting artificial fads was observed worldwide during recent years. In this hypothesis, we suggest that fads may alter some biological characteristics of epipelagic populations associated with them: migration, growth, condition factors, predation and natural mortality. As fads are most often used in the equatorial currents, they tend to exhibit zonal drift. Therefore, the associated populations would be artificially transferred from one part of the ocean to another, when they would show different movement patterns in the absence of fads. Natural logs were probably beneficial in terms of ecology and evolution, because they tend to accumulate in convergence areas, most often considered as rich forage areas. Now, fads are seeded in offshore areas, which are not necessarily favourable for tuna feeding. This apparently strong association between fishes and drifting fads may then produce an unexpected biological impact on tuna populations and their associated fauna. The plan is to test this hypothesis in the Atlantic, developing an ad hoc research programme based on tagging, biological and physiological studies, in association to an analysis of high resolution fishery data before and after the development of the fad fishery.Original Abstract: Cet article discute l'hypothese selon laquelle les petits thons et les differentes especes associees a des DCP derivants (comme les coryphenes, elagatis, thazards, etc.) pourraient etre pris dans un piege biologique resultant de cette forte association. Le deploiement massif de DCP artificiels derivants a ete constate a l'echelle mondiale au cours des dernieres annees. Dans cette hypothese, ces DCP, colonises en permanence par de grandes fractions de populations epipelagiques, pourraient modifier les caracteristiques biologiques des especes concernees: leur migration, leur croissance, leurs facteurs de condition, la predation et la mortalite naturelle. Les DCP etant plus frequemment utilises dans les courants equatoriaux, ils tendent a deriver zonalement. Ainsi, les populations associees seraient artificiellement transferees d'un bord a l'autre de l'ocean, alors qu'elles manifesteraient d'autres types de deplacements en l'absence de DCP. Les debris naturels etaient probablement benefiques sur le plan de l'ecologie et de l'evolution car ils s'accumulent dans des zones de convergence le plus souvent considerees comme des zones riches en nourriture. Maintenant, les DCP sont mouilles au large, dans des zones qui peuvent ou non etre favorables a l'alimentation des thons. Cette association apparemment forte entre poissons et DCP derivants pourrait alors causer un impact biologique inattendu sur les populations pelagiques (thons et faune accompagnante). L'objectif est de tester cette hypothese dans l'Atlantique au moyen d'un programme de recherche s'appuyant sur du marquage et des etudes biologiques et physiologiques, parallelement a une analyse des donnees de peche (tailles et CPUE, avant et apres le deploiement des DCP derivants). Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15303/12636.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15303/ | Partager |
10è congrès national des pêches et industries maritimes. Alger 1927. Comptes-rendus des séances Résumé : Programme général :
Etudes scientifiques maritimes.
Technique des Pêches maritimes.
Armement à la pêche.
Conservation des produits de la pêche.
Industries maritimes.
Emploi des moteurs marins à bord des bateaux de pêche.
Economie sociale et législation.
La pêche dans les colonies et pays de protectorat.
Ostréiculture. Droits : 1927 Imprimerie du Loiret http://archimer.ifremer.fr/doc/00015/12670/9591.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00015/12670/ | Partager |
Usages de la forêt par les populations d'Iracoubo (Guyane Française) : quelle place dans l'aménagement des forêts domaniales ? Auteur(s) : Sordet, Fabien Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Ecole Nationale du Génie Rural des Eaux et Forêts Centre National d'Etudes Agronomiques des Régions Chaudes Jacques Plan Georges Smektala Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diplôme : Diplôme d'Ingénieur Agronome il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION Dans le contexte international de gestion durable des forêts tropicales, l'Office National des Forêts développe l'aménagement forestier de la forêt domaniale du DOM de la Guyane Française. Une partie de cet effort d'aménagement est consacrée à l'intégration des usages de la forêt par les populations locales. C'est ainsi que la forêt aménagée de Counami, située sur la commune d'Iracoubo, a été retenue comme site expérimental pour mettre en place une gestion durable. L'intégration des populations a été initiée par notre étude qui vise à justifier cette prise en compte, identifier les usages et fournir des bases de réflexion sur leur place dans l'aménagement forestier. Tout d'abord, l'étude des systèmes d'activités des populations riveraines confirme l'importance sociale, économique et culturelle de la forêt pour une société soumise à la crise économique, à des tensions sociales liées à sa pluriethnicité, et à l'abandon progressif de ses repères culturels fondamentaux. Cette importance semble devoir perdurer et même se renforcer dans l'avenir, et il y a urgence à reconnaître cette contribution de la forêt à l'équilibre de la société guyanaise. Puis l'étude des modes d'utilisations des ressources forestières nous conduit à une description des pratiques de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Nous montrons la grande diversité de produits collectés tout en constatant l'absence de règles concernant l'accès aux ressources et reconnues par toutes les communautés d'Iracoubo. Dans un contexte d'abandon des modalités de gestion traditionnelle des ressources et des produits, il faut craindre l'émergence de conflits entre communautés si la disponibilité des ressources vient à diminuer. Il apparaît alors nécessaire d'engager un réel dialogue entre le gestionnaire (ONF) des ressources et ses principaux utilisateurs, et ce, afin d'initier une implication des populations et des les responsabiliser dans la gestion de leurs ressources. Ceci devra passer par la création d'une instance de discussion paritaire entre les usagers et l'ONF, par la reconnaissance de zones d'importance usagère au sein des forêts de production, ainsi que par la mise en place de règles techniquement réalistes de réduction des impacts de l'exploitation forestière sur les ressources exploitées par les populations. Bien entendu, aucune solution simple n'existe et une réelle volonté d'écoute mutuelle et d'échanges de connaissances devra émerger entre l'ONF et des représentants des usagers. Se pose également le problème crucial de la définition de ce que nous entendrons par « zone usagère » : série de droits d'usages ou groupe usager pourraient être deux solutions envisageables, à moins que l'ensemble des massifs forestiers ne soient reconnus comme terres de droits d'usages collectifs puisqu'il n'y a pas forcément antagonisme entre exploitation forestière et usages des populations riveraines. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189482 hal-01189482 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189482 PRODINRA : 41658 | Partager |
Marine cage fish farming Auteur(s) : Espeut, P. Harache, Yves Lemarie, Gilles Ricard, Jean-marc Résumé : Marine capture fisheries in Jamaica is primarily artisanal in nature ansd is conducted maiinly by fishermen operating from canoes. Approximately 95% of these fishermen operate on the coastal shelf and its associated banks. The commercial species harvested comprise bottom-dwelling, coral reef species and free swimming species of finfish. Other fishery resources of commercial value include marine shrimp, conch and lobsters. Catch statistics are not available for all species, but the Department of Fisheries reports a slight decline in fishery production with production decreasing from 16 milion lbs in 1990, despite the fact that fishing efforts have doubled. Over this period the number of registered fishermen has grown from 12 000 to 16 000, al of whom are engaged in full-time fishing. There arealso part-time fishermen who are not registered. The decline in fish catch is accompanied by a decrease in fish size and quality, suggesting that the fisheries are under pressure and have already exceeded optimum production in relation to vailable resources. As a result the economic returns to fishermen are declining. There are also other problems, such as high incidence of conflicts among fishermen at sea, the high cost of purchasing boats, outboard engine fuel, and equipment, with together with the dangers involved in fishing offshore (piracy, and praedial larceny) create serious social ans economic difficulties for fishermen. Notwithstanding, there is an apparent move on the part of the fishermen to leave the industryor to seek alternative forms of employment. In fact, the Department ofFisheries reports that it is still reciving applications for new licences to operate fishing boats. This is probably due to the fact that where the basis of a community is fishing, it becomes difficult to introduce alternative forms of employment, such as cottage industries, village crafts and other trades. In 1987 the Jamaica Department of Fisheries prepared a Management plan which proposed several conservation measures to promote the efficient use of fisheries resources and to control the development of the Fishery in such a way that the country would receive highest benefits. Adequate attention was given to limitations on fishing gear, institution of closed seasons and related legislation. Strategies to diversify the marine fishing were also proposed. The 1990 five year Devlopment Plan for marine fisheries also focuses on proper resource management in order to reverse trends associated with the overexploitation of marine resources. According to the plan, emphasis will be placed on inland fisheries and mariculture in order to reduce pressure on the fisheries. Inland fisheries in the form of freshwater fish fanning has expanded significantly over the past 10 years with production increasing from less than 0,5 million lbs. in 1980 to in excess of 6.0 million lbs. in 1989. However, some freshwater fish farmers are already experiencing serious competition for water usage and, to a lesser extent for land from crop-producing farmers. The Ministry of Agriculture is of the view that marine cage culture technologically has the potential for introduction in Jamaica . This technologyhas been successfully developed in Norway and the technology is currentlty being experimentally utilized in several countries in the area. The technology, if widely utilized in Jamaica, couls significantly reduce pressure on fisheries, making fishing more cost effective and improve the economic returns to fishermen. Already there exist some technical and institutional capabilities in Jamaica to support commercial development of marine cage culture. The Department of Fisheries has highly trained personnel in aquaculture and marine fisherie, some of whom are directly responsible for the success of freshwater fish fanning. In adition, the Marine Laboratory at the Univesity of the West Indies (UWI) is caarying research on hatchery facilities for marine cage farming. The Department of Fisheries will seek the collaboration ofg the marine unit at UWI which could provide fingerlings of selected marine species for cage 1 Les pêcheries de captage marin en Jamaïque sont principalement de nature artisanale et elles sont dirigées principalement par les pêcheurs qui travaillent depuis des canoës. Environ 95 % de ces pêcheurs travaillent sur la plaine côtière et ses bancs associés. Les espèces commerciales récoltées comprennent les espèces benthiques, les espèces de corail et les espèces de poisson marin de nage libre. D'autres ressources de pêcheries de valeur commerciale comprennent la crevette, la conque et le homard. Les statistiques des pêches ne sont pas disponibles pour toutes les espèces, mais le Département des Pêcheries fait état d'une légère réduction de production de pêcheries, la production se réduisant de 16 millions de livres en 1990, en dépit du fait que les efforts de la pêche ont doublé. Sur cette période le nombre de pêcheurs inscrits a augmenté de 12 000 à 16 000, dont tous sont occupés à plein temps à la pêche. Il y a aussi des pêcheurs à mi-temps qui ne sont pas inscrits. La réduction des pêches est accompagnée d'une réduction de la taille et la qualité des poissons, ce qui implique que les pêcheries sont sous pression et qu'elles ont déjà dépassé la production optimum par rapport aux ressources disponibles. En conséquence, les rendements pour les pêcheurs sont en baisse. Il y a aussi d'autres problèmes, tels qu'un taux élevé de conflits entre les pêcheurs en mer, le coût élevé pour acheter les bateaux, le combustible pour les moteurs hors-bord, et le matériel, ainsi que les dangers impliqués dans la pêche offshore (le piratage, et le vol prédial) ont créé de graves problèmes sociaux et économiques pour les pêcheurs. Néanmoins, il y a une tendance évidente chez les pêcheurs de quitter l'industrie ou de chercher du travail dans d'autres domaines. En fait, le Département des Pêcheries signale qu'il continue de recevoir des demandes de nouveaux permis pour opérer les bateaux de pêche. Ceci est probablement attribuable au fait que là où la base d'une communauté est la pêche, il est difficile d'y introduire des formes alternatives de travail, telles que l'industrie artisanale, l'artisanat de village ou d'autres métiers. Le Département des Pêcheries de la Jamaïque a préparé en 1987 un Projet de gestion qui proposait plusieurs mesures de conservation afin d'encourager l'utilisation efficace des ressources des pêcheries et de contrôler le développement de la Pêcherie de manière que le pays touche le plus de bénéfices. Une attention adéquate a été prêtée aux limitations sur les engins de la pêche, l'établissement de saisons de clôture et les législations associées. Des stratégies pour diversifier la pêche marine ont aussi été proposées. Le Plan de développement quinquennal de 1990 pour les pêcheries marines met l'accent aussi sur la gestion de ressources appropriée afin de faire reculer les tendances associées à la surexploitation des ressources marines. Selon le plan, l'accent sera mis sur les pêcheries intérieures et la mariculture afin de réduire la pression sur les pêcheries. Les pêcheries intérieures, sous la forme de l'élevage de poissons en eau douce, ont pris leur essor sur les 10 dernières années avec une production qui s'est élevée de moins de 0,5 millions de livres en 1980 pour atteindre en 1989 plus de 6.0 millions de livres. Cependant, certains pisciculteurs en eau douce expérimentent déjà une concurrence sérieuse avec les agriculteurs pour l'usage de l'eau et, dans une moindre mesure, de la terre. Le Ministère de l'Agriculture est de l'avis que l'élevage en cage marine a technologiquement le potentiel d'être introduit en Jamaïque. La technologie a été développée avec réussite en Norvège et plusieurs pays dans la région utilisent actuellement la technologie expérimentalement. La technologie, si elle était utilisée en Jamaïque, pourrait réduire de façon significative la pression sur les pêcheries, ce qui rendrait la pêche plus économique et améliorerait les rendements aux pêcheurs. Certaines capacités techniques et institutionnelles existent déjà en Jamaïque qui pourraient soutenir le développement de l'élevage en cage marine. Le Département des Pêcheries a un personnel bien formé en aquaculture et pêcherie marine, dont certains qui sont directement responsables du succès de la pisciculture en eau douce. Par ailleurs, le Laboratoire Marin à l'Université des Antilles (UWI) mène des recherches sur les installations d'écloseries pour l'élevage en cage marine. Le Département des Pêcheries demandera la collaboration de l'unité marine à l'UWI qui pourra fournir des saumoneaux d'espèces marines sélectionnées pour la cage 1. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1993/rapport-1918.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1918/ | Partager |
Synthèse des Pêcheries de Guadeloupe 2010 Auteur(s) : Guyader, Olivier Reynal, Lionel Lespagnol, Patrick Le Meur, Chloe Demaneche, Sebastien Le Blond, Samuel Jean-charles, Cedric Erialc, Carole Résumé : Le présent document est une restitution globale des données disponibles au sein du SIH sur les navires de pêche français, et en particulier :
• le fichier « Flotte de Pêche Communautaire » (FPC), qui référence l'ensemble des navires de pêche professionnelle de la flotte française et leurs caractéristiques techniques (source : DPMA) ;
• les données du flux déclaratif, c'est-à-dire les déclarations de captures et d'effort de pêche des pêcheurs professionnels, issues des journaux de bord pour les navires de 10 mètres et plus et des fiches de pêche pour les navires de moins de 10 mètres (source : DPMA) ;
• les données de ventes (essentiellement des ventes en criée) des navires de pêche professionnelle (source : DPMA) ;
• les données d'enquêtes « Activité » réalisées chaque année par le réseau des observateurs du SIH pour l'ensemble des navires inscrits au fichier Flotte de Pêche Communautaire : ces enquêtes visent à reconstituer le calendrier d'activité des navires, sur une base mensuelle, à partir du flux déclaratif (journaux de bord, fiches de pêche et données de vente en criée) quand il existe, et au moyen d'enquêtes directes auprès des armateurs de ces navires et de leurs représentants professionnels. Chaque mois, le calendrier d'activité précise si le navire a été actif à la pêche, et si oui, les différents métiers pratiqués. Par «métier», on entend la mise en oeuvre dun engin de pêche afin de capturer une ou plusieurs espèces cibles dans une zone de pêche donnée (source : Ifremer - DPMA) ;
• Les données d'observation des marées au débarquement permettent sur la base d'un plan d'échantillonnage de connaître les métiers pratiqués et reconstituer le déroulement de la marée (métiers, effort de pêche, captures et coûts associés) et de mesurer tout ou partie des captures de certaines espèces commerciales.
Les données collectées ont bénéficié d'un cofinancement de l'Union Européenne et de la DPMA et de la région Guadeloupe.
Ce document correspond à un premier traitement des données de l'année de référence, et ne prétend pas rendre compte de l'ensemble des données disponibles.
Les indicateurs présentés portent sur une photographie de la flotte de pêche en 2010 : ils synthétisent ainsi l'ensemble des données 2010 des navires présents sur la région Guadeloupe. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29114/27519.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29114/ | Partager |
Proposition d'une nouvelle technique de peche du thon noir (Thunnus atlanticus) sous les DCP en Martinique Auteur(s) : Taquet, Marc Laurans, Martial Reynal, Lionel Lagin, Alain-sabin Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : The length frequency distribution of blackfin tunas (Thunnus atlanticus) shows a significant difference between fishes caught with a longline, during Ifremer experimental surveys and fishes landed by fishermen who exploit martinican FADs. The fishing technique used could probably explain this. In fact, diving surveys have confirmed the presence of great concentrations of adult blackfin tunas under FADs. Big individuals stay during long periods between 20 and 50 meters under the FAD while small ones go up to the surface to feed on little flying fishes, at dawn principally. The bait and the line used at the moment around martinican FADs do not fit to adult blackfin tunas fishing. From these observations and following the tests realized by Ifremer in La Reunion in 1990, we proposed to martinican fishermen to test a new technique based on the utilization of live bait locally called "coulirous" (Selar crumenophthalmus). In La Reunion, this technique has been successful. Live baits are hooked on a vertical longline. In Martinique, the tests to catch live bait during the night near the shore have been already successful and the first fishing experiences with vertical line are also encouraging. This paper aims at proposing and transfering this technique to martinican fishermen but technical exchanges and discussions are needed to improve this new fishing technique.Original Abstract: Une analyse des compositions en taille des thons noirs (Thunnus atlanticus) captures, d'une part, lors des peches experimentales realisees par l'Ifremer a la palangre derivante et, d'autre part, debarques par les pecheurs exploitant les DCP martiniquais montre une difference significative de la taille moyenne des individus. Les techniques de peche utilisees peuvent probablement expliquer cette difference. En effet, des observations sous-marines ont confirme a plusieurs reprises la presence de larges concentrations de thons noirs adultes sous les dispositifs. Les gros individus se tiennent preferentiellement entre 20 et 50 m de profondeur a proximite du DCP alors que les petits individus montent plus frequemment en surface pour chasser, notamment au lever du jour. L'appat et les caracteristiques des engins actuellement utilises autour des DCP martiniquais ne sont pas bien adaptes a la capture des thons noirs adultes. A partir de ce constat et sur la base des essais de palangres verticales realises au laboratoire de l'Ifremer de La Reunion en 1990, qui ont abouti a une generalisation de cette technique de peche autour des DCP reunionnais, nous avons propose aux pecheurs martiniquais de tester cette nouvelle technique basee sur l'utilisation de " coulirous " vivants (Selar crumenophthalmus). Les essais de peche de l'appat vivant, la nuit a la palangrotte, se sont reveles positifs dans plusieurs baies de la Martinique et les premiers tests sur la palangre verticale a thons noirs sont encourageants. Cette communication fait le point sur le transfert vers les pecheurs martiniquais en identifiant les mises au point necessaires pour ameliorer l'efficacite de la technique proposee. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15293/12651.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15293/ | Partager |