![]() | Methodology of participatory plant breeding (PPB) in Cuba Auteur(s) : Martinez Cruz, Michel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation INCA 5Instituto Nacional de Ciencias Agrícolas), Cuba Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : The methodology is supported on the basis of the experience acquired by a group of researchers, farmers and technicians from Cuba in the implementation of Participatory Plant Breeding. The proposal presents a number of methodological considerations with the necessary flexibility to allow proper application of the method and follows a logical sequence of activities to be executed in a manner that facilitates their implementation in various contexts in which it is of interest to apply. Its implementation, as such, is a learning process in action for all actors involved in it; also enables participants to understand the scale of the needs of the producers and breeding programs and dissemination of varieties in terms of the real interest of these. The methodology has 4 main phases: 1) diagnosis, 2) Collection of plant genetic resources, 3) Establishment of demonstration plots and development diversity fairs and 4) farmer experimentation. Besides the four basic stages of Participatory Plant Breeding in Cuba other tools that allowed the PPB constitute a successful process were used, these tools are: action learning as interest Schools Farmers Festivals innovation, exchange visits and retreats, capacity building of students on stage in local innovation and creation of local seed banks. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16317 V16317 | Partager |
![]() | Le " faux-poisson " d'Abidjan et la peche sous DCP derivants dans l'Atlantique tropical Est: circuit de commercialisation et role socio-economique Auteur(s) : Romagny, B Menard, Frederic Dewals, P Gaertner, Daniel N'Goran, N Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : Abidjan is the biggest fishing harbour of tropical tunas in the Gulf of Guinea (around 100 000 mt per year). Three canneries work on four species (yellowfin, skipjack, bigeye and albacore). Small size tuna, minor tuna and by-catches are refused by the canneries and are sold on the local market fish. It is the only part of the industrial purse seine catches directly sold in Abidjan. Since 1990, fishing operations on schools of tuna associated with artificial drifting FADs has become widespread. Log fishery allow to catch a majority of small tunas, and generates by-catches of various other pelagic species associated to the logs. The landed amounts of local market fish have increased: from 8 500 Mt per year estimated between 1987 and 1990, 21 000 Mt is reached between 1991 and 1993. Since 1994, controls have been carried out by French fishing companies. A sampling scheme allows us to analyse precisely the landings since 1998. From an interdisciplinary approach, we study the socio-economic role of this local fish market, especially the links between the different actors on this market, and we analyse his impact on fishing strategies by identifying the distribution networks (actors, prices, profit) and estimating the turnovers connected to this sector. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15318/12642.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15318/ | Partager |
![]() | Mise en tourisme du patrimoine colombien : désappropriation, appropriation et réappropriation en territoires indigènes Auteur(s) : Guilland, Marie-Laure Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : A travers l'analyse comparée de deux sites archéologiques colombiens : Ciudad Perdida et San Agustín, il s’agit de faire ressortir les enjeux identitaires et territoriaux des processus de patrimonialisation et de mise en tourisme de ressources matérielles, naturelles et immatérielles du pays. En retraçant l'histoire patrimoniale de ces deux sites et leur émergence en tant que destinations touristiques il sera question de repérer les multiples acteurs impliqués dans ces processus : Etats, scientifiques, industrie touristique, populations et autorités locales et peuples indigènes. Cela permettra de comprendre que l'avenir touristique et patrimonial de ces sites engendre une série « d’épreuve de justifications » (Boltanski, Thévenot, 1991) au sein desquelles ces acteurs en tension mobilisent différentes valeurs et principes de justice afin de légitimer leurs positions. Dans cette étude, les logiques de désappropriation, d'appropriation et réappropriation territoriales seront particulièrement analysées afin d'expliquer comment la gestion patrimoniale et touristique des vestiges archéologiques apparaît comme un outil de revendication identitaire s'inscrivant autant dans les dynamiques juridiques des politiques multiculturelles colombiennes que dans l'épistémè postcoloniale de l'Amérique Latine en général. Through the comparative analysis of two archaeological sites in Colombia: Ciudad Perdida and San Agustín this study aims to reveal the identity and territory issues linked with the material, intangible and natural heritage and the development of tourism. The history of the acknowledgment of heritage and the analysis of the emergence of those sites as touristic destinations allow to identify all actors involved in both processes: State, scientists, touristic industry, local populations and authorities and native peoples. Through this first analysis it is possible to understand that those patrimonial and touristic processes generate a series of “tests of justifications” (Boltanski, Thévenot, 1991) in which several values and principles of justice are mobilised by the different actors in order to legitimate their stances. In this article the logic of disappropriation, appropriation and re-appropriation of territories is highlighted to explain how the touristic and patrimonial management of the archaeological sites appears as a tool of identity claims integrated both in the legal dynamics of Colombian multicultural policies and the postcolonial episteme of Latin America in general. A través un análisis comparativo sobre dos sitios arqueológicos de Colombia: Ciudad Perdida y San Agustín se propone poner en relieve las cuestiones de la identidad y del territorio a partir de los procesos de patrimonialización y de desarrollo turístico de los recursos materiales, intangibles y naturales del país. Al reconstituir la trayectoria patrimonial de los sitios y sus procesos de surgimiento como destino turístico es posible identificar los diversos actores involucrados en ambos procesos: Estado, científicos, industria turística, población y autoridades locales y pueblos indígenas. Eso permite entender que el futuro patrimonial y turístico de los sitios genera una serie de “pruebas de justificación” (Boltanski, Thévenot, 1991) en que los actores en tensión recurren a distintos valores y principios de justicia con el fin de legitimar sus posiciones. Este artículo subraya las lógicas de desapropiación, apropiación y de re-apropiación territoriales para explicar cómo la gestión patrimonial y turística de los vestigios arqueológicos se revela como una herramienta para las reivindicaciones identitarias que se integra tanto a las dinámicas jurídicas de las políticas multiculturales de Colombia como a la espísteme postcolonial de América latina en general. Colombie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5454 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5454 | Partager |
![]() | Le tourisme scientifique, un après-tourisme en Patagonie ? Auteur(s) : Bourlon, Fabien Bourdeau, Philippe Michel, Franck Inostroza, Gabriel Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Sur fond de crise du tourisme au Nord, de la globalisation de l’économie et de l’accélération des mobilités, une évolution des formes de développement touristiques semble à l’œuvre dans les confins géographiques. Dans certains territoires touristiques du fait de conflits dans l’usage des ressources naturelles, des pratiques récréatives alternatives émergent qui combinent une logique économique avec des préoccupations socio-environnementales.Notre article analyse l’apparition du tourisme scientifique dans la région « non-touristique » de Aysén, en Patagonie chilienne. Des acteurs d’un territoire se mobilisent selon des pôles culturels et des axes thématiques autour de projets pilotes, de recherche expérientielle et de médiations scientifiques innovantes. Sur ce front pionnier, un réseau informel d’acteurs coordonne ses actions pour aborder les problématiques sociales et environnementales de leur territoire. Opérateurs et prestataires pour le tourisme scientifique créent de manière participative une offre originale. Un système touristique alternatif, axé sur la protection de l’environnement, de la culture et des dynamiques sociales de la communauté d’accueil, favorise l’acquisition et le partage de savoirs entre scientifiques, acteurs locaux et visiteurs.Le tourisme scientifique s’inscrit-il dans une évolution globale des pratiques touristiques ? En proposant de dépasser les frontières, entre activités récréatives et le travail, de lieux de vie et de loisir, il apparaît comme l’expression d’un « après-tourisme ». L’hybridation des pratiques, une approche scientifique associée à l’esprit de la découverte inhérent au voyage, semble pouvoir relever des défis sociétaux liés à l’essor d’un tourisme globalisé. Alors que le tourisme est pensé depuis longtemps en termes de transfert de compétences, de modèles et d’ingénierie du Nord vers le Sud, une périphérie propose de nouveaux cadres de pensée, d’action et de participation qui renouvellent le sens du voyage. In the context of a tourism crisis in the north, a globalized economy and an increase of mobility, a change in the forms of tourism development seems to occur in peripheral areas. In some tourism areas and due to conflicts over the use of natural resources, alternative recreational practices arise that combine economic needs and socio-environmental concerns.Our article analyzes the appearance of scientific tourism in the "non-tourist" region of Aysén, in Chilean Patagonia. Actors of a territory unite according to specific cultural poles and thematic axes through experiential research and innovative scientific mediation pilot projects. On this pioneer front, an informal network of stakeholders coordinates its actions to address the social and environmental issues of their territory. Operators and service providers for scientific tourism create an innovative offer in a participatory process. An alternative tourism system, focused on protecting the environment, the culture and social dynamics of the host community, promotes the acquisition and sharing of knowledge between scientists, local actors and visitors.Is scientific tourism part of a global evolution of tourism practices? By proposing to go beyond established boundaries, of recreational activities and work, everyday places and leisure areas, it appears as the expression of an “After-Tourism”. The hybridization of practices, a scientific approach associated with the spirit of the discovery inherent of the travel experience, seems to respond to the challenges of the community confronted to the rise of a globalized tourism. While tourism has always been thought of in terms of transfer of skills, models and engineering from the North to the South, a periphery offers new frameworks of thought, action and participation that renew the meaning of travel. En un escenario de crisis del turismo en los países desarrollados, de la globalización de la economía y del incremento de las movilidades, una evolución de las formas de desarrollo del turismo parece estar en marcha en los confines geográficos. En ciertos territorios turísticos, debido a los conflictos de uso de los recursos naturales, prácticas recreativas alternativas surgen que combinan una lógica económica con preocupaciones socio-ambientales.El presente artículo analiza el surgimiento del turismo científico en la región “no-turística” de Aysén en la Patagonia chilena. Actores del territorio se unen según polos y temáticas científicas, a través de proyectos pilotos, de investigación experiencial y mediaciones científicas innovadoras. En este frente pionero, una red informal se organiza para abordar las problemáticas sociales y ambientales de su territorio. Operadores y proveedores de servicios para el turismo científico crean de manera participativa una oferta novedosa. Un sistema turístico alternativo, basado en el cuidado del medio ambiente, de la cultura y de las dinámicas sociales del comunidad de acogida, favorece la adquisición y el intercambio de conocimientos entre científicos, actores locales y visitantes. ¿Será la aparición del turismo científico la expresión de una evolución global de las practicas turísticas? Al invitar a que sean sobrepasadas las fronteras, entre actividades recreativas y el trabajo, lugares de vida y sitios de esparcimiento, este se presenta como un “Pos-Turismo”. La hibridación de las prácticas, una aproximación científica asociada al espíritu de descubrimiento inherente del viaje, parece poder resolver los desafíos de nuestras sociedades vinculados al auge de un turismo globalizado. Cuando el turismo suele ser pensado desde hace mucho, como un proceso de transferencia de capacidades, de modelos y de ingenierías, del Norte hacia el Sur, una periferia propone nuevos marcos conceptuales, de acción y de participación, que renuevan el sentido del viaje. Patagonie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11169 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11169 | Partager |
![]() | Exploring social-ecological dynamics of a coral reef resource system usingparticipatory modeling and empirical data Auteur(s) : Leenhardt, Pierre Stelzenmüller, Vanessa Pascal, Nicolas Probst Wolfgang, Nikolaus Aubanel, Annie Bambridge, Tamatoa Mahé, Charles Clua, Eric Auteurs secondaires : Laboratoire d'Excellence CORAIL (LabEX CORAIL) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - École des hautes études en sciences sociales (EHESS) - École pratique des hautes études (EPHE) - Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER) - Université de la Réunion (UR) - Université de la Polynésie Française (UPF) - Université de Nouvelle Calédonie - Institut d'écologie et environnement Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (CRIOBE) ; Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) - École pratique des hautes études (EPHE) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Thünen-Institute of Sea Fisheries Independent Consultant ; Independent Consultant Éditeur(s) : HAL CCSD Elsevier Résumé : International audience Coral reef resource systems are complex adaptive social-ecological systems providing vital and valuableecosystem services for human societies such as food provision, coastal protection and recreational activities.Their sustainability is questioned in many places around the world as they experience combined effects ofmultiple chronic anthropogenic and natural drivers at local to global scales. From a management perspective,there is a crucial need to understand how the impact of these drivers cascade through the social-ecologicalsystem components. This study develops a transdisciplinary and participatory approach to investigating thesocial-ecological dynamics of a Polynesian coral reef coastal system. A preliminary conceptual model using theDriver-Pressure-State-Impact (DPSI) framework is first being built through participatory modeling workshops.Then, pressure-state relationships are assessed with the help of empirical datasets as a first step towards thevalidation of the DPSI model. Results shows striking social-ecological interactions with different patterns in thelagoon and in the fore reef. Local management should be: (1) less resource-focused to account more specificallyto the existing typology of actors; (2) more spatially-explicit to better distinguish management objectives andactions for the lagoon and the fore reef sub-systems; and (3) more coordinated with terrestrial agencies for acoherent land-sea connection and integration that would both (i) account for existing land-sea interactions and(ii) better reflect the Polynesian cultural heritage that considers nature from ridge to reef as a whole. Suchconceptual models of social-ecological systems are a useful tool to build exploratory scenarios to ultimatelysupport planning decision-making processes. ISSN: 0308-597X hal-01491968 https://hal-univ-perp.archives-ouvertes.fr/hal-01491968 DOI : 10.1016/j.marpol.2017.01.014 | Partager |
![]() | TRAMIL: about the use of medicinal plants, a novel model of collaboration in the Caribbean ; TRAMIL: a partir el uso medicinal de las plantas, un modelo único de colaboración en el Caribe ; TRAMIL : autour de l’usage médicinal des plantes, un modèle inédit de collaboration dans la Caraïbe Auteur(s) : Pajard, Anne Gavillán Suárez, Jannette Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience TRAMIL is a research program applied to the use of medicinal plants in the Caribbean, established in the 1980s. Significant uses of herbal remedies to address self limiting health problems are identified through participatory ethnopharmacological surveys and are the subject of scientific validation. The results are then disseminated to several audiences.While comprising an international scientific contribution to academic research, the TRAMIL network activities value the popular and local knowledge. This fertile relationship between local knowledge and scientific research draws answers to key challenges for Caribbean societies: improving the health of Caribbean populations first and foremost, but also indirectly developing economic prospects in various sectors (agriculture, industry, tourism, and health).The success of TRAMIL is based on a rigorous methodology and on a noteworthy informal network of collaborators invested at different levels of the program, locally and / or regionally. TRAMIL is one of the few trilingual networks that have been active for nearly forty years, well before the popularization of the Internet, in more than twenty Caribbean territories. It involves people and communities, health care professionals, researchers in many disciplines, and information and documentation professionals.This paper proposes to explore these new ways of working together and the accomplishments to which they give rise by presenting some concrete examples of the TRAMIL program in Puerto Rico and examining the program's website and the complex challenges faced by the stakeholders involved in its implementation. TRAMIL es un programa de investigación aplicada a la medicina popular del Caribe, iniciado en la década de los ‘80. Su trabajo se basa en llevar a cabo encuestas etnofarmacológicas participativas para identificar usos significativos de remedios de plantas, que son objeto de la validación científica, para tratar problemas comunes de salud. La difusión de los resultados de validación de los remedios con uso significativo completa las líneas de acción de TRAMIL. Al tiempo que representan una contribución científica internacional para la investigación académica, las actividades de TRAMIL constituyen la valoración de los saberes populares y locales. Esta relación fecunda entre el conocimiento local y la investigación científica es una respuesta a desafíos fundamentales para las sociedades del Caribe: mejorar la salud de las poblaciones del Caribe directa y en primer lugar, pero también, indirectamente, desarrollar oportunidades económicas en varios sectores (agricultura, la industria, el turismo y la salud).El éxito de TRAMIL se basa en una metodología rigurosa y una importante red informal de colaboradores que participan en diversas funciones del programa, a nivel de país y regional. TRAMIL es una de las pocas redes totalmente trilingües, activa durante casi cuarenta años, mucho antes de la popularización del Internet, en más de una veintena de territorio caribeños. Asocia especialmente a comunidades, profesionales de la salud, investigadores en muchas disciplinas, y profesionales de la información y documentación.Este trabajo tiene como objetivos explorar las modalidades de cooperación y logros sin precedentes de TRAMIL, presentando algunos ejemplos concretos del programa en Puerto Rico y examinar el sitio Web del programa y la complejidad de los desafíos que han enfrentado los actores involucrados en su implementación. TRAMIL est un programme de recherche appliquée à l’usage des plantes médicinales dans la Caraïbe, né dans les années 1980. Les usages significatifs des plantes pour répondre à des problèmes de santé sont recensés par des enquêtes ethnopharmacologiques participatives puis font l’objet de travaux scientifiques destinés à les valider. Les résultats sont ensuite diffusés auprès de larges publics.Tout en constituant un apport scientifique international à la recherche universitaire, les activités du réseau TRAMIL s’inscrivent dans la valorisation des savoirs locaux. Cette relation fertile entre savoirs locaux et recherche scientifique dessine des réponses à des défis essentiels pour les sociétés caribéennes : l’amélioration de la santé des populations caribéennes de façon directe et en premier lieu, mais également, de façon indirecte, le développement de perspectives économiques dans des secteurs divers (agriculture, industrie, tourisme, santé).Le succès de TRAMIL repose sur une méthodologie rigoureuse et sur un important réseau informel d’acteurs investis à différents niveaux du programme, sur le plan local et/ou pancaribéen. C’est l’un des rares réseaux entièrement trilingue, actifs depuis près de quarante ans (bien avant la popularisation d’internet), dans plus d’une vingtaine de territoire de la Caraïbe. Il associe notamment les populations, les professionnels de santé, les chercheurs dans de nombreuses disciplines, et les professionnels de l’information et de la documentation.La présente contribution propose d’explorer ces modalités de collaboration inédites et les réalisations auxquelles elles donnent lieu, en présentant quelques exemples concrets du programme TRAMIL à Porto Rico, puis en examinant le site internet du programme et les défis complexes auxquels il a confronté les acteurs impliqués dans sa réalisation. ACURIL 2017 San Juan, Puerto Rico hal-01629021 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01629021 | Partager Voir aussi Savoirs locaux Ethnopharmacologie Travail collaboratif Plantes médicinales Organisations informelles [SHS.INFO] Humanities and Social Sciences/Library and information sciences [SHS.MUSEO] Humanities and Social Sciences/Cultural heritage and museology [SHS.ENVIR] Humanities and Social Sciences/Environmental studies |
![]() | Evaluation, scénarios et viabilité écologique et économique des pêcheries côtières tropicales : application au cas de la Guyane Française Auteur(s) : Cisse, Abdoul Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Résumé : The need for an integrated approach to fisheries is now widely affirmed, including the FAO, in particular in the context of tropical artisanal fisheries. These small-scale fisheries, often multispecies are very important in terms of production, employment and food security. However these fisheries and the exploited resources are often characterized by a lack of data making difficult their management within an ecosystem approach, and by the ecological and economic system complexities including trophic and technological interactions. This thesis aims to contribute to the development of bioeconomic tools for small tropical fisheries in a sustainable management perspective based on the ecosystem approach. In this perspective, the French Guiana coastal fishery constitutes an interesting case study. The thesis proposes multi-criteria evaluations, complex bioeconomic models and viable management scenarios for this fishery. At first, multivariate statistical analysis suggests a satisfactory overall status of the fishery in terms of sustainability. However, some performance differences are noted within the fishery, particularly at border areas. Also, management improvements are proposed. Then, through bioeconomic modeling, projections of different fishing scenarios show that, in the long-term, the current exploitation level may not be consistent with the future increase of local demand and a loss of biodiversity may occur. A scenario called "co-viability" reconciling ecological, economic and social objectives, with a high probability of achievement is exhibited. Finally, the comparison of optimal behavior in cooperative and non-cooperative conditions, confirms that harvest levels are greater when actors do not cooperate. Furthermore, it is shown that the state of the ecosystem depends on the fishing strategies and the type of interaction between species. Beyond the diagnosis made for the case study, the method is promising in the context of small tropical fisheries, while the co-viability approach allows finding the exploitation conditions under which ecological and socio-economic sustainability are meet, what the conventional fisheries management generally do not allow. La nécessité d’une approche intégrée des pêches est actuellement largement affirmée, notamment par la FAO, en particulier dans le contexte des pêcheries artisanales tropicales. Ces pêcheries à petites échelles, souvent multi-spécifiques sont très importantes en termes d’emploi et de production, y compris pour la sécurité alimentaire. Néanmoins ces pêcheries et la biodiversité exploitées sont souvent marquées, d’une part, par le manque de données rendant difficile leur gestion dans le cadre d’une approche écosystémique, d’autre part, par la complexité des systèmes écologiques et économiques sous-jacents incluant interactions trophiques et techniques. Cette thèse contribue à la mise au point d’outils bioéconomiques adaptés aux petites pêcheries tropicales dans la perspective d’une gestion durable des pêches fondée sur l’approche écosystémique. Dans cette perspective, la pêcherie côtière en Guyane Française constitue un cas d’étude particulièrement fécond. La thèse propose ainsi des évaluations multi-critères, des modèles bioéconomiques complexes et des scénarios de gestion viable pour cette pêcherie. Dans un premier temps l’analyse statistique multivariée suggère un statut global satisfaisant de la pêcherie en termes de durabilité. Cependant des différences de performance sont notées au sein de la pêcherie, notamment au niveau des zones frontalières. Aussi des améliorations dans le mode de gestion sont proposées. Ensuite, à travers la modélisation bioéconomique, les projections des différents scénarios de pêche montrent qu’à long terme le niveau d’exploitation actuel peut ne pas être en adéquation avec la future augmentation de la demande locale et qu’une perte de biodiversité peut avoir lieu. Un scenario dit de "co-viabilité" conciliant des objectifs à la fois écologique, économique et social, avec une probabilité de réalisation satisfaisante, est mis en exergue. Enfin, la comparaison des comportements optimaux en situation coopératif et non coopératif, montre dans quelle mesure la viabilité est favorisée quand les acteurs coopèrent. Au-delà du diagnostic apporté pour le cas d’étude, la méthode utilisée s’avère prometteuse dans le contexte des petites pêcheries tropicales, tandis que l’approche de co-viabilité permet de trouver les modalités d’exploitation dans le cadre de compromis entre durabilité écologique et socio-économique, ce que les principes de gestion halieutiques traditionnels ne permettent généralement pas. Droits : 2013 Université des Antilles et de la Guyane http://archimer.ifremer.fr/doc/00144/25492/23646.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00144/25492/ | Partager |
![]() | The political space in the French West Indies ; L'espace politique aux Antilles françaises Auteur(s) : Daniel, Justin Auteurs secondaires : LC2S - Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Presses Universitaires de France Résumé : International audience After a brief examination of the cleavages resulting from colonial subordination in the French West Indies, the paper analyzes the transition from identity claims to political claims and more especially two modalities of the process : the territorialization of partisan structures and the mobilization of local resources. Contradictions involved in the nationalist approach are also studied : attempts at superimposing cultural and political identities are thwarted by the insertion of social actors into a plurality of social and cultural spaces as well as by the multiplicity of allegiances and identification levels. Après avoir abordé la question des clivages nés de la subordination coloniale dans les Antilles françaises, l’article s’intéresse au passage des revendications identitaires au politique. L’accent est mis sur deux modalités de ce processus : la territorialisation des structures partisanes et la mobilisation des ressources locales. On s’intéresse aussi aux contradictions de la démarche nationaliste : les tentatives de superposition des identités culturelle et politique sont contrariées par l’insertion des acteurs sociaux dans une pluralité d’espaces sociaux et culturels, ainsi que par la multiplicité des allégeances et des niveaux d’identification qui en découlent. ISSN: 0046-2616 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01675660 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01675660 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01675660/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01675660/file/L%27espace%20politique%20%2811-2001%29_HAL.pdf DOI : 10.3917/ethn.024.0589 | Partager |
![]() | Analyse externe de l’intégration du tourisme alternatif dans un territoire marginalisé : le cas du Bajo Balsas au Mexique Auteur(s) : Kieffer, Maxime Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’objectif de cet article est d’analyser, à partir d’une vision externe, les conditions préexistantes à échelle locale-régionale d’un territoire rural au Mexique, le Bajo Balsas, en vue de l’intégration hypothétique d’une activité de tourisme alternatif. L’analyse porte sur les aspects externes au territoire d’accueil à prendre en compte avant l’introduction d’une initiative touristique, et sur les conditions intrinsèques de celui-ci. Les résultats montrent que le territoire possède des aptitudes spécifiques pour mettre en œuvre une initiative de tourisme alternatif telle que la capacité d’organisation collective locale, l’existence d’un processus de développement plus ample ainsi que d’une complémentarité de ressources naturelles et culturelles intéressante. Cependant, l’étude révèle également de nombreuses restrictions comme l’image négative de la région ainsi que le manque de connexion et d’infrastructure. À partir des résultats obtenus, des recommandations ont été formulées à l’intention des acteurs impliqués dans le processus de développement concernant la mise en œuvre du tourisme alternatif. The aim of this article is to analyse, from an external point of view, the pre-existent conditions at a local-regional level of a rural territory in Mexico, the Bajo Balsas, regarding the hypothetic integration of a community based tourism (CBT) activity. The analysis is about the external aspects of the host territory to be considered before the introduction of an activity of tourism, and about its intrinsic conditions. The results show that the territory does have specific aptitudes to implement a CBT activity such as the local and collective organizational capacity, the existence of a larger process of development and an interesting complementarity of natural and cultural resources. Nevertheless, the study also reveals numerous restrictions such as the negative image of the region and the lack of connexion and local infrastructure. Based on the results, some recommendations have been formulated at the attention of the actors implied in the development process and in the implementation of the CBT initiative. Mexique Bajo Balsas Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7645 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7645 | Partager |
![]() | When Tourism Cares about Poverty ; Lorsque le tourisme se préoccupe de la pauvreté Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Tatar, Corina Theng, Sopheap Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université d'Oradea Biodiversité, Risques Écologiques dans les Territoires Caraïbes Insulaires (BIORECA - UMR ESPECE DEV) ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Political declarations and manuals to combat poverty occur while poverty is sustainable within our society. Then, economic and political leaders consider tourism as a tool for poverty reduction. Policies that judiciously use tourism must allow a catch-up in favor of the poorest.The article emphasizes the complexity of tourism and the need to take into account the tourism project in its entirety. The host territory is the support for tourist consumption which require specific improvements. But the distribution of revenues from tourism, the international movement and the final distribution of the profits must be considered across all local, national and international actors involved in the field of tourism. Les déclarations politiques et les modes d’emploi destinés à combattre la pauvreté se succèdent tandis que la pauvreté s’inscrit durablement dans notre société. Désormais, les leaders politiques et économiques du moment considèrent le tourisme comme un outil privilégié pour réduire la pauvreté. Des politiques touristiques judicieuses doivent permettre un rattrapage économique en faveur des plus pauvres.L’article insiste sur la complexité du tourisme et la nécessité de prendre en compte le projet touristique dans sa globalité. Le territoire d’accueil est le support de consommations touristiques qui nécessitent des aménagements spécifiques. Mais la répartition des revenus du tourisme, la circulation internationale et la distribution finale des bénéfices doivent être considérées à l’échelle de tous les acteurs locaux, nationaux et internationaux qui interviennent dans le champ du tourisme. ISSN: 1779-0980 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ hal-01368478 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368478 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368478/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368478/file/lorsque-le-tourisme-se-preoccupe-de-la-pauvrete.pdf | Partager |
![]() | Aires protégées, gestion participative des ressources environnementales et développement touristique durable et viable dans les régions ultra-périphériques Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme est souvent présenté comme l’un des instruments d’un développement durable, même s’il connaît une expansion difficilement maîtrisable, au détriment du patrimoine environnemental, insulaire et littoral en particulier, comme dans les DOM-TOM.Le tourisme a des impacts, culturels et sociaux notamment, sur l’environnement. Les ressources du patrimoine alimentent de leur côté la demande et l’offre touristiques. Un tourisme assis sur une gestion ad hoc des ressources du patrimoine constitue un facteur puissant de durabilité du développement local. La soumission de l’activité touristique aux exigences de protection, de conservation et de gestion reproductible de la biodiversité et du patrimoine naturel, dans les aires protégées de la Caraïbe française en particulier, génère des approches, des stratégies et des comportements nouveaux. La démarche écotouristique appelle une gestion participative et intégrée des ressources et des espaces, et constitue un défi pour les opérateurs du tourisme comme pour les acteurs de l’environnement, et une opportunité de « réappropriation » de leur milieu de vie par les populations locales. Il faut alors en clarifier le concept et les implications ; puis en analyser les objectifs et les enjeux dans une perspective de développement durable. Tourism often appears as one a tool for a sustainable development, even if it is not easy to control, in the détriment of island and costal environment heritage, as in French overseas regions. Besides the cultural and social impacts of tourism upon environment, the heritage resources nuture the touristic request and offer. If based on an appropriate management of those resources, it may be a strong incentive for local sustainable development. The respect of protection, conservation and sustainable management of biodiversity and natural resources by tourism, especially in the overseas regions of French West Indies, produces new approaches, strategies and behaviours. The ecotourism approach, calling for a joint and integrated management of resources and areas, is a challenge for tour operators as for environment actors, and brings local population an opportunity to reappropriate their life environment. Its concept and implications must then be clarified, before analysing its aims and stakes regarding sustainable development Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3560 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3560 | Partager |
![]() | Entre préservation et/ou mise en valeur de la ressource, quel avenir pour les Aires Marines Protégées en Province Nord de la Nouvelle-Calédonie ? Auteur(s) : Bodmer, Dolorès Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cette étude permet une approche distincte de la réflexion sur les ressources marines dans le cadre d’une aire protégée. En effet, les écosystèmes marins sont essentiels d’autant plus, qu’ils présentent en Nouvelle-Calédonie une grande richesse, notamment en termes de patrimoine culturel. Ce sont majoritairement les Kanak qui habitent sur la Côte Est de la Province nord, où la Collectivité et le WWF collaborent à la mise en place de plusieurs aires marines protégées (AMP). Jusqu’à présent, la gestion coutumière Kanak a permis une relative préservation de ces écosystèmes dans un secteur littoral non soumis aux pressions de l’urbanisation, du tourisme ou de la navigation. L’étude s’attache à souligner les enjeux autour de la mise en place des AMP et des perspectives de développement local, sur le milieu marin et les populations locales. Il s’agit de voir comment cette expérimentation est envisagée par les différents acteurs (État, Province Nord, associations, coutumiers, etc.) et de s’interroger sur les mécanismes de gouvernance. This study allows a distinct approach to thinking about the marine resources in a protected area. Indeed, marine ecosystems are essential, especially as they are in New Caledonia, particularly in terms of cultural heritage. It is mainly Kanak who live on the East Coast of the North Province, where the Community and WWF collaborate on the installation of several marine protected areas (MPAs). So far, the Kanak customary management allowed a relative preservation of these ecosystems in a coastal area not subject to the pressures of urbanization, tourism and navigation. The study aims to highlight the issues surrounding the establishment of MPAs and opportunities for local development on the marine environment and local populations. This is to see how this experiment is considered by the various actors (State, Northern Province, associations, etc. customary). And to consider the mechanisms of governance. Nouvelle-Calédonie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7883 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7883 | Partager |
![]() | Institutionnalisation de la protection environnementale et développement de l’artisanat minier dans les espaces sensibles de Madagascar Auteur(s) : Canavésio, Rémy Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : À Madagascar, depuis quelques années, la sauvegarde de la biodiversité est devenue une priorité pour le gouvernement. Avec l’aide des partenaires étrangers, le pays étend actuellement de manière spectaculaire son réseau d’espaces protégés. Malgré l’intégration de la gouvernance participative sur le terrain, ce mouvement s’accompagne d’une très forte déstabilisation des communautés locales. Parallèlement, le pays qui affronte des crises multiples (crise économique latente et crises politiques à répétition) est le théâtre d’un formidable « boum » des activités informelles en général et de l’artisanat minier en particulier. Dans bien des cas, lorsque la gestion des milieux sensible est retirée aux communautés locales au profit d’acteurs institutionnels, on assiste au développement de ces activités destructrices. Pour lutter contre cet effet pervers de l’institutionnalisation de la protection environnementale, il devient urgent de disposer d’un plus large panel de systèmes de gouvernance. Ceux-ci doivent être conçus pour s’adapter aussi bien que possible à la multitude de contextes rencontrés, en prenant en compte l’ensemble des acteurs, qu’ils soient formels, issus de la société traditionnelle, ou informels. In Madagascar, during the last few years, conservation of biodiversity has become a major priority for the government. Indeed, with the help of the foreign countries, Madagascar is currently expanding its network of protected areas. But despite the integration of participant governance on the ground, this movement contributes to the destabilization of local communities. Meanwhile, multiple crises (economic crisis, latent and recurrent political crises) take place in Madagascar. Besides, the country is the scene of a tremendous “boom” of informal activities in general, and small-scale mining in particular. In many cases, when the protection of sensitive environments is taken from local communities for the benefit of institutional actors, the development of these destructive activities in protected areas increases. To fight against this pernicious effect of the institutionalization of environmental protection, it is urgent to extend the modes of governance. These modes must be as flexible as possible, according to local contexts, and have to take into account traditional, formal or informal actors. Madagascar Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3622 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3622 | Partager |
![]() | Socio-historical approach of the disabled sport movement in Guadeloupe: social, identity and sports stakes in associations dynamics (1978-2010) ; APPROCHE SOCIO-HISTORIQUE DU MOUVEMENT HANDISPORT EN GUADELOUPE : ENJEUX SOCIAUX, IDENTITAIRES ET SPORTIFS DES DYNAMIQUES ASSOCIATIVES (1978-2010). Auteur(s) : Villoing, Gael Auteurs secondaires : Adaptations au Climat Tropical, Exercice et Santé (ACTES) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université Montpellier I Anne Marcellini Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Since its apparition at the end of the second world word, the practice of sport for people suffering with motor deficiency has known numerous and quick evolutions. Initially conceived in the science of rehabilitation therapy, it now integrates more and more the principle of performance by getting closer to “ordinary” sport movements. However, this process of sportivisation is variable depending on the social and cultural context in which it is taking place. Initiated at the start of the 1970’s, Guadeloupe’s Movement for Sport for People with motor impairments has been meeting recurring difficulties in how to organise and federate itself. During this work, we have conducted a survey directly with the local disabled sport associations. Meetings with the principal actors of this movement had been taking place, archives had been gathered and both direct and participative observations had been carried out in order to retrace the collective history and to identify the individual theories utilised in the formation of Guadeloupe’s Movement for Sport for Disabled People. For this we have used the tools of the socio-history and of the organizational analysis and handled the speeches with an analyse of the relationship by opposition (ARO). The main results bring to light that the associative dynamics which structure the sport practices of Guadeloupe’s disabled people are impregnated by a sport logic combined with social, cultural and identity stakes. Therefore the principal thesis defended in the process of the research is that the organisation of Guadeloupe’s Movement for Sport for Disabled People is impregnated by the highly contextual strategies where the identities -sport, Caribbean, disabled- produces some very particular adjustments. Depuis son apparition à la fin de la seconde guerre mondiale, la pratique sportive des personnes atteintes de déficiences motrices a connu de nombreuses et rapides évolutions. Conçue initialement dans une logique rééducative, elle intègre de plus en plus le principe de performance en se rapprochant du mouvement sportif « ordinaire ». Toutefois, ce processus de sportivisation est variable selon l’espace social et culturel dans lequel il se réalise. Initié dans les années 1970, le mouvement handisportif guadeloupéen rencontre des difficultés récurrentes à s’organiser et à se fédérer. Au cours de ce travail, nous avons réalisé une enquête de terrain auprès des associations handisportives locales. Des entretiens avec les acteurs principaux de ce mouvement ont été conduits, des archives recueillies et des observations directes et participantes effectuées afin de retracer l’histoire collective et de repérer les logiques individuelles mobilisées dans la structuration du mouvement handisport en Guadeloupe. Pour cela nous avons utilisé des outils de la socio-histoire et de l’analyse organisationnelle et traité les discours au travers d’une analyse des relations par opposition (ARO). Les principaux résultats mettent en évidence que les dynamiques associatives structurant la pratique sportive des personnes handicapées motrices en Guadeloupe sont imprégnées par une logique sportive doublée d’enjeux sociaux, culturels et identitaires. Ainsi, la thèse principale défendue au terme de cette recherche est que l’organisation du mouvement handisport en Guadeloupe est marquée par des stratégies fortement contextualisées où la conjugaison des identités – sportive, antillaise, de personne handicapée - produit des ajustements singuliers. https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01682717 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess tel-01682717 https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01682717 https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01682717/document https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01682717/file/Approche%20socio-historique%20du%20mouvement%20handisport%20en%20Guadeloupe.pdf | Partager Voir aussi People with motor impairments,Disability,Sport,Association,Guadeloupe,Identities Socio-history. Personnes ayant des déficiences motrices,Handicap,Sport,Association,Guadeloupe,Identités,Socio-histoire [SHS.ANTHRO-SE] Humanities and Social Sciences/Social Anthropology and ethnology [SHS.SOCIO] Humanities and Social Sciences/Sociology |
![]() | Tourisme de masse et tourisme responsable en période de crise paysagère : le canal du Midi (France) Auteur(s) : Ballester, Patrice Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Depuis le xviie siècle, le canal du Midi connaît des conflits d’usage et des paysages forts différents. Actuellement, les Voies Navigables de France (VNF) comme la population locale et les touristes se confrontent à une crise paysagère et environnementale majeure. La disparition des platanes centenaires à cause du champignon et de l’épidémie du chancre coloré est inéluctable. Cette crise bouleverse les niveaux d’information et de perception d’un espace touristique de première importance pour la France avec une inscription au patrimoine mondial de l’Unesco en 1996. Les arbres sont un marqueur d’une identité paysagère et de représentations touristiques très fortes. À partir d’une recherche archivistique inédite portant sur l’évolution du paysage et de l’action des acteurs, couplée à une enquête de terrain entre 2008 et 2013 sur le comportement des touristes et des promeneurs, nos résultats montrent que l’action de protection et de conservation de ce paysage rentrent dans une alliance renouvelée entre le tourisme de masse et le tourisme responsable, ils en deviennent interdépendants. La communication et la pédagogie environnementale auprès du grand public sur le degré de nature de ce site rentrent aussi dans une action à son tour résiliente et de développement durable, les ambivalences des comportements des usagers dans leur vision d’un site touristique hybride s’observent. Since the seventeenth century, the canal du Midi known conflicts of use and a variety of landscapes. Currently, Waterways of France (VNF) as the local population and tourists are confronted with a major landscape and environmental crisis. The disappearance of the old plane because of the fungus and the epidemic of colored canker is inevitable. This crisis disrupts levels of information and perception of a tourist area of prime importance for France with an inscription on the World Heritage by UNESCO in 1996. Trees are a marker of landscape identity and tourist representations very strong. From unprecedented archival research on the changing landscape and action actors, coupled with fieldwork between 2008 and 2013 on the behavior of tourists and walkers, our results show that the action of protection and conservation of the landscape fit into a renewed relationship between mass tourism and alternative tourism alliance, they become interdependent. Communication and environmental education to the public on the state of nature of this site are also included in an action to turn its resilient and sustainable development, the ambivalences of user behavior in their vision of a hybrid attraction are observed. Desde el siglo XVII, el canal du Midi conocido conflictos de usar y varios paisajes. Actualmente, Vías Navegables de Francia (VNF) como la población local y los turistas se enfrentan a una crisis ambiental y paisaje. La desaparición de los plátanos por el champiñón y la epidemia del cancro colorido es inevitable. Esta crisis altera los niveles de información y la percepción de una zona turística de gran importancia para Francia con una inscripción en el Patrimonio de la Humanidad por la UNESCO en 1996. Los árboles son un marcador de la identidad del paisaje y representaciones turísticas muy fuertes. De investigación de archivo original sobre la evolución del paisaje y la acción de los actores, junto con el trabajo de campo entre 2008 y 2013 en el comportamiento de los turistas y caminantes locales, nuestros resultados muestran que la acción de protección y conservación de la forma del paisaje en una renovada relación y la alianza entre el turismo de masas y el turismo alternativo, se vuelven interdependientes. Comunicación y educación ambiental al público sobre el estado de la naturaleza de este sitio se incluyen en una acción para activar su desarrollo resiliente y sostenible, las ambivalencias de comportamiento de los usuarios en su visión de un sitio turístico híbrido se observan. France Canal du Midi Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7566 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7566 | Partager |
![]() | La croisière dans l’espace polynésien : jeux de lieux et d’acteurs, pratiques, aménagements et enjeux de développement Auteur(s) : Blondy, Caroline Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La croisière en Polynésie est une pratique assez peu développée et fragile. L’éloignement, le manque d’infrastructures, le manque de souplesse de la règlementation ont longtemps été montrés du doigt pour expliquer ses difficultés. Mais parler de la croisière en Polynésie française est chose complexe, car elle regroupe des pratiques assez diversifiées dans leurs formes, les profils des touristes, les lieux investis, et les enjeux sociaux et économiques qui en découlent. Depuis quelques années, il semble que la croisière soit un des axes de développement touristique choisi par le pouvoir local. Papeete a été ainsi au cœur d’une série d’aménagements qui ont à la fois servi la croisière et renforcé l’urbanité de cette ville. Cruise in French Polynesia is a rather little developed and fragile practise. The distance, the lack of infrastructures, the lack of flexibility of the rules was pointed for a long time to explain its difficulties. The analysis of cruise in French Polynesia is difficult because it includes diversified practices as in their forms, the profile of the tourists, the explored places, and social and economic impacts. Cruise seems to become one of the axes of tourist development policies set by the local government. Papeete is in the heart of developments which have also served cruise and strengthened the “urbanity” of this city. Polynésie française Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5143 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5143 | Partager |
![]() | Patrimoine culturel festif et tourisme : une interaction en question : Quelle stratégie pour la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane ? Auteur(s) : Nicolas-Bragance, Fabiola Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Saffache, Pascal Résumé : La valorisation du patrimoine culturel, matériel et immatériel, trouve sa justification en tant que vecteur de différenciation, dans un contexte où le seul modèle touristique de type fordiste ne fait plus recette. Ce patrimoine dans lequel l’homme place du subjectif, des référents culturels et affectifs, voire même des symboles, serait donc à considérer comme une ressource, un vecteur de distinction des territoires, tant il est pourvoyeur d’authenticité. Ainsi, lorsqu’il joue un rôle de marqueur identitaire, le patrimoine peut-être mobilisé par les acteurs impliqués dans le développement local qui ont le souci de se démarquer et de mettre en avant leurs ressources les plus spécifiques, à des fins de développement économique.Les ressources culturelles festives, à l’image des carnavals antillais et guyanais et du Tour des yoles rondes de la Martinique, en plus de montrer un lien entre une identité locale, des traditions et un lieu, confèrent de la lisibilité et de la transparence aux territoires qu’elles investissent. Les fêtes locales sont, en effet, des formes spatiales vectrices de territorialité qui donnent à voir des formes d’enracinement et d’attachement aux lieux. C’est d’ailleurs la « cristallisation collective » (Jeudy, 2008) qui se joue autour de ces manifestations patrimoniales festives, qui contribue à leur conférer de la consistance ainsi qu’une non négligeable valeur marchande. A n’en point douter, elles ont la faculté d’établir la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane dans le cadre de la distinction, de l’attractivité et de la compétitivité. Néanmoins, n’est ce point utopique de croire, que la valorisation du patrimoine culturel festif des départements étudiés pourrait significativement participer à asseoir la pérennisation du tourisme ? En effet, l’organisation de la fête, surtout lorsqu’elle a une dimension identitaire poussée à son paroxysme, peut conduire au repli d’une société localisée sur elle-même. Partant de ce postulat, la rencontre entre touristes et populations locales peut s’avérer compromise, alors même que ces manifestations culturelles disposent de nombreux atouts à même de satisfaire un public touristique en quête d’authenticité et de vacances divertissantes. Cette rencontre est-elle souhaitée par les uns et les autres ? Est-elle seulement souhaitable ? Le patrimoine culturel festif peut-il sous-tendre une vraie activité touristique, tout en demeurant le garant d’une certaine stabilité sociale ? La prudence ne voudrait-elle pas qu’il faille plutôt craindre la menace qui pèse sur les biens culturels devenus trop rapidement des produits touristiques ?En réalité, les relations sont complexes entre une culture mise en fête et le développement du secteur touristique. Faut-il pour autant les considérer comme un « pari de l’inutile » (Lazzarotti, 2011) ?Le tourisme doit continuer à se penser comme un secteur économique indispensable au développement local, dans une perspective de durabilité. C’est d’ailleurs à ce titre que le volet social du développement durable trouve sa place au cœur même de notre réflexion, tant il constitue une composante majeure de ce que devrait être un produit touristique attractif et adapté aux substrats locaux. C’est ainsi que cette thèse explore et approfondit la problématique de la mise en relation entre un secteur touristique à pérenniser, et le riche patrimoine culturel festif dont disposent la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane. Ce travail de recherche poussent encore un peu plus loin la réflexion autour du développement de pratiques touristiques renouvelées et durables. Enhancement of cultural heritage, both tangible and intangible, is justified as a vector of differentiation, in a context where the only tourist Fordist model no longer recipe. Heritage in which man instead of subjective, cultural and emotional referents and even symbols, would be regarded as a resource, a vector distinction territories, as it is provider of authenticity. Thus, when a role marker of identity , heritage can be mobilized by the actors involved in local development that have the desire to stand out and highlight their most specific resources for economic development purposes . festive cultural resources, like the Caribbean and Guyanese carnivals and Tour round skiffs from Martinique, in addition to showing a link between a local identity, traditions and place , give the clarity and transparency territories they invest . Local festivals are indeed of vector spatial forms of territoriality that give rooting see shapes and place attachment. This is also the "collective crystallization" (Jeudy, 2008) that plays around these festive heritage demonstrations, which helps give them substance and a significant market value. A no doubt, they have the ability to establish Guadeloupe, Martinique and Guyana as part of the award, the attractiveness and competitiveness. However, this is unrealistic enough to believe that the enhancement of cultural heritage festive departments surveyed could significantly participate in sit sustainability of tourism? Indeed, the organization of the party, especially when it has a dimension of identity pushed to its limits, can lead to the decline of localized on society itself. Based on this assumption, the encounter between tourists and local populations may be compromised, even though these cultural events have many assets to satisfy even a tourist public in search of authenticity and fun holiday. This meeting it is desired by each other? Is it just desirable? The festive cultural heritage may underlie it a real tourist activity, while remaining a guarantor of social stability? Prudence does not she want that rather we should fear the threat to cultural property became too quickly tourism products? Actually, relationships are complex between a culture festival setting and development of the tourism sector. Should we all be regarded as a "bet the useless" (Lazzarotti, 2011)? Tourism must continue to think as an essential local economic development sector, with a view to sustainability. It is also for this reason that the social pillar of sustainable development finds its place at the heart of our thinking, as it is a major component of what should be an attractive tourism product adapted to local substrates. Thus this thesis explores and deepens the problem of linking between tourism to sustain, and the rich cultural heritage festive available Martinique, Guadeloupe and Guyana. This research push a little further reflection on the development of tourism practices renewed and sustained. http://www.theses.fr/2013AGUY0703 | Partager |
![]() | L’éco-tourisme, un « modèle » de tourisme alternatif pour les territoires insulaires touristiques français ? Discussion à partir d’expériences croisées Corse-Martinique Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Furt, Jean-Marie Tafani, Caroline Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : A partir d’une étude comparée originale qui met en perspective des expériences insulaires prises en Corse et en Martinique, cette communication interroge la portée de l’éco-tourisme comme alternative au tourisme de masse pour les territoires insulaires français. Les deux destinations touristiques sont tout d’abord présentées brièvement : l’examen du type de tourisme développé et de ses conséquences socio-spatiales amène à discuter, pour chacune des îles, l’existence d’une attente sociétale prégnante pour faire du tourisme autrement. Il est ensuite montré que le positionnement des pouvoirs publics en matière de tourisme alternatif, qui reste de l’ordre du discours, incite les acteurs locaux à mener leurs propres projets. Or, en matière de développement local, les retombées de ces initiatives locales, éparses et disjointes, sont somme toute très faibles. Ces constats conduisent à la présentation d’un modèle conceptuel d’écotourisme pour les territoires insulaires, qui cherche autant à clarifier la définition de l’écotourisme qu’à ouvrir la discussion sur des recommandations pour aller vers plus de durabilité. From a comparative study of original that puts into perspective the experiences made in Corsica and Martinique islands, this paper questions the scope of eco-tourism as an alternative to mass tourism to the French islands. Both destinations are first presented briefly review the type of developed tourism and its socio-spatial causes discussed for each of the islands, there is a societal expectation pregnant for another type of tourism. It is then shown that the position of the government in terms of alternative tourism, which remains the order of discourse, encourages local actors to pursue their own projects. However, in terms of local development, the impact of these local initiatives, scattered and disjointed, are in fact very low. These observations lead to the presentation of a conceptual model for ecotourism island territories, which seeks both to clarify the definition of ecotourism is to open the discussion on recommendations for moving towards sustainability. Corse Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5303 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5303 | Partager |
![]() | Recomposition des jeux d’acteurs et concurrence pour l’espace face à la mise en place d’un Centre touristique Intégralement Planifié (CIP). L’exemple de Santa Maria Huatulco dans l’état d’Oaxaca (Mexique) Auteur(s) : Marie dit Chirot, Clément Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En développant, à partir de 1984, un Centre touristique Intégralement Planifié dans une localité de la côte Pacifique de l’état d’Oaxaca, l’État mexicain entendait impulser un développement économique dans une région périphérique et pauvre du pays. Basé sur l’expropriation d’une portion du territoire communal, le processus engendre un certain nombre de résistances au sein des communautés locales. Le centre touristique est aujourd’hui un espace fragmenté, reflet et conséquence des inégalités sociales et des conflits sociaux. Depuis une perspective de géographie sociale, cet article cherche à mettre en lumière les conflits et compromis sociaux qui traversent la société locale. L’appropriation de l’espace, les luttes de pouvoir et les stratégies développées par les différents acteurs seront les entrées privilégiées pour interroger un modèle de planification, « par le haut », ignorant trop souvent les réalités sociales à l’échelle locale. Since 1984, the Mexican government has tried to stimulate the economy in a poor and peripheral area of the country. They aimed to do so by developing an Integrally Planed Resort (CIP, in Spanish) in a community, located in the Oaxaca state on the Pacific coast. Being based on the expropriation of some parts of the communal territory, this process created some remittances among the local communities. Today, this resort is still a fragmented space and reflects social inequalities and social conflicts. From a social geographical perspective, this article aims to show the social conflicts and social compromises among the local society. Space appropriation, power battles and strategies developed by the different actors, will be the main tools to investigate this planning model. In this model, the government too often has ignored social realities on the local scale. Al crear, a partir de 1984, un Centro turístico Integralmente Planeado en un poblado de la costa del estado de Oaxaca, el gobierno mexicano pretendió impulsar el desarrollo económico de una región periférica y marginada del país. Basado en la expropiación de una parte del territorio municipal, dicho proceso genera resistencias entre las comunidades locales. Hoy en día, el centro turístico es un espacio fragmentado, reflejo y consecuencia de las desigualdades sociales y conflictos. Desde una perspectiva de geografía social, el presente artículo buscará destacar los conflictos y compromisos sociales que atraviesan la sociedad local. La apropiación del espacio, las luchas de poder y las estrategias desarrolladas por los diferentes actores serán los enfoques privilegiados para cuestionar un modelo de planeación “vertical”, que suele ignorar las realidades sociales a nivel local. Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4069 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4069 | Partager |
![]() | Tourisme et ressources naturelles Auteur(s) : Anfuso, Giorgio Augier, Dominique Avilés-Maldonado, Giselle Binet, Thomas Borot de Battisti, Adeline D. Den Haring, Sander Dehoorne, Olivier Ergin, Aysen Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro de la Revue Études Caribéennes s’intéresse aux liens qui unissent et opposent l’activité touristique et les ressources naturelles, particulièrement dans les pays du Sud. Dans un contexte de médiatisation accrue des enjeux liés à la biodiversité et aux menaces qui pèsent sur elle, le tourisme – et particulièrement l’écotourisme – est souvent présenté comme un moyen de concilier la conservation et le développement. Les autorités locales, malgré l’existence d’un cadre réglementaire propre à l’environnement, ne disposent souvent pas de moyens suffisants (humains, matériels et financiers) pour gérer la croissance de la fréquentation des aires protégées et ses effets potentiels sur l’environnement naturel et humain. En réponse à cette problématique, les institutions financières internationales et les organismes associés proposent aux pays du Sud de trouver un équilibre entre une fréquentation de masse et une fréquentation de bas volume afin de développer « un tourisme de haute qualité ». Même si cela était possible, quels critères peuvent être utilisés pour « cesser » le développement d’un pôle ou d’une région touristique ? L’évolution géographique « naturelle » du tourisme – c’est-à-dire essentiellement basée sur la mise en tourisme de la nature et sur l’accessibilité de ces ressources – pose déjà des problèmes politiques et économiques importants. Les gouvernements (central, régional ou local) sont difficilement en mesure de réaliser un arbitrage de long terme dans ce contexte qui permettrait l’adéquation entre le développement touristique et la préservation des espaces naturels. La relation entre le tourisme et les ressources naturelles s’articule souvent autour de deux objectifs spécifiques, soient : développer un produit à moindre impact, mais aux dépenses élevées et viser un volume de visiteurs qui contribue aux profits économiques, mais qui amène le moins de dégradation écologique/sociale possible. Cette position résume à elle seule à la fois la complexité et les multiples paradoxes dans lesquels s’insère la mise en tourisme de la nature. Les dynamiques sociales et l’extension de l’appropriation privative des espaces naturels et agricoles posent la problématique des modes de gestion des ressources communes et de leur pérennité, particulièrement dans les pays du Sud. Dans ce contexte, les objectifs, les ressources et les stratégies des principaux acteurs concernés sont difficilement conciliables et le système de relation qu’il induit n’est pas nécessairement en phase avec les finalités poursuivies. This edition of Revue Etudes Caribéennes focuses on the links that unite and oppose tourism and natural resources, specifically in southern countries. In a context of increased media coverage of issues related to biodiversity (including threats to it), tourism – particularly ecotourism – is often presented as a mean to reconcile conservation and development. Local authorities, despite the existence of a specific environmental regulatory framework, often have insufficient resources (human, material, financial) to manage the increase of visits to protected areas, and the potential impact of these visits on natural and human environments. In response to this problem, international financial institutions and associated organizations offer to try to find a balance between mass attendance and low volume attendance in order to develop "high quality tourism" in southern countries. Even if this were possible, what criteria can be used to "stop" the development of a tourist site or region for environmental reasons? The “natural” geographic evolution of tourism – in other words, essentially based on the development of nature tourism and accessibility of these resources – already causes huge political and economic problems. Governments (central, regional or local) are hardly able to arbitrate over the long term in a context that would allow finding a balance between tourism development and preservation of natural areas. The relationship between tourism and natural resources often revolves around two specific objectives: to develop a product with less impact, but at high cost and a target volume of visitors that contributes to economic profits, but that causes the least ecological / social degradation possible. This position epitomizes both the complexity and the many paradoxes of nature tourism development. Social interactions and the expansion of private appropriation of natural and agricultural areas highlight the challenges of managing common resources and their sustainability, especially in the southern countries. In this context, development objectives, natural resources and the strategies of key stakeholders are difficult to reconcile, and the relationship between leading actors do not always correspond with these objectives. Esta edición de “Revue Études Caribéennes” se interesa a los lazos que unen y separan la actividad turística y los recursos naturales, particularmente en los países del sur. En un contexto de mediatización en alza sobre los objetivos ligados a la biodiversidad y a las amenazas que pesan sobre ella, el turismo – y particularmente el ecoturismo – está a menudo presentado como un medio de conciliar la conservación y el desarrollo. Las autoridades locales, pese a la existencia de un cuadro propio de reglamentación al medio ambiente, no disponen habitualmente de suficientes medios (humanos, materiales y financieros) para controlar el aumento de visitas en las áreas protegidas y sus efectos potenciales sobre el ambiente natural y humano. En respuesta a esta problemática, las instituciones financieras internacionales y los organismos asociados proponen a los países del sur encontrar un equilibrio entre la frecuentación de masas y una frecuentación de bajo volumen con el objetivo de desarrollar “un turismo de alta calidad”. Incluso si fuese posible, ¿qué criterios podrían ser utilizados para “cesar” el desarrollo de un centro o una región turística? La evolución geográfica “natural” del turismo – esencialmente basada en el desarrollo del turismo de la naturaleza y el acceso de sus recursos – crean problemas políticos y económicos enormes. Los gobiernos (central, regional o local) tienen dificultades para realizar un arbitraje a largo plazo en este contexto que permitiría la adecuación entre el desarrollo turístico y la preservación de los espacios naturales. La relación entre el turismo y los recursos naturales se articula a menudo alrededor de dos objetivos específicos, sean: desarrollar un producto con mínimo impacto, pero con gastos elevados y aspirar a un volumen de visitantes que contribuya a las ganancias económicas, pero que traiga la menor degradación ecológica/social posible. Esta posición resume la complejidad y las múltiples paradojas en las cuales se encaja la puesta del turismo en la naturaleza. Las dinámicas sociales y la extensión de la apropiación privativa de los espacios naturales y agrícolas plantean una problemática en los modos de gestión de los recursos comunes y de su perennidad, particularmente en los países del sur. En este contexto, los objetivos, los recursos y las estrategias de los principales actores concernidos son difícilmente conciliables y el sistema de relación que induce no es necesariamente en la misma fase con los objetivos perseguidos. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7884 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7884 | Partager |