L'intégration animale et végétale comme facteur favorisant les performances des systèmes polyculture élevage ; Mixed farming systems assessment according to crop livestock integration : case studies in Guadeloupe (FWI) Auteur(s) : Franchone, Audrey Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : In the new context of the agro-ecological transition, present agricultural systems will have to produce more and better in a more constraint world. Mixed crop livestock systems (MCLS) represent sound alternative ways to progressively achieve these goals through crop-livestock integration (CLI). CLI exploits the synergies between cropping and livestock systems through organic fertilization with manure or plant association, use of crop residues to feed livestock, .... It offers many opportunities to improve productivity, as well as to increase resource use efficiency and improve the resilience of the whole farming system. In the scientific literature, authors advocate the interest of MLCS and CLI, based on theoretical considerations, modelling and empirical evidence from local case studies. But these studies do not clearly identify the respective roles of diversity of activities and CLI management practices in improving performances at the level of the whole farming system. Our aim was thus to assess CLI at farm scale in a range of MCLS and to explain farm performances by analyzing the combination of activities and the level of integration. We conducted our analyses in Guadeloupe, (French West Indies), where MCLS and CLI are complex but important challenges for local agricultural. In order to analyze CLI in a holistic and systemic way, we applied a method traditionally used in ecology, ecological network analysis, to study the structure, functioning and performance of agrosystems. This method was implemented on a range of Guadeloupian MCLS where CLI practices where identified. Nitrogen was retained to conduct the analysis due to its central role for both animal and vegetal productions. The ENA method allows an estimation of productivity, resilience, efficiency, productivity and self- sufficiency of the flows network. Our results show that 1/ efficiency and resilience appear correlated to the complexity and intensity of the network of flows; 2/ efficiency and resiliency are positively correlated when we consider them in terms of N flows; 3/ in the Guadeloupian context, CLI concerns mainly specific practices, as feeding pigs with a wide range of crop residues and organic fertilization of small market gardens and plots used to grow tubers. But at whole system level, CLI remains rare and mainly depends on conventional management practices as mineral fertilization and animal complementation of some farming activities as sugar cane, cattle breeding and banana. Moreover, the combination of productions implemented determines the potential of CLI and related performances linked to relative N efficiency of each production. Consequently, performance and especially efficiency and self-sufficiency depend more on the nature of the activity than on CLI management practices. There is still a gap between theoretical studies and CLI in practice, even though CLI is more complicated than simple flows and provides other services and functions. Dans le nouveau contexte de la transition agro-écologique, les systèmes agricoles actuels devront produire plus et les améliorer dans plus de monde de contrainte. Les systèmes mélangés de bétail de culture (MCLS) représentent des manières alternatives saines d'atteindre progressivement ces buts par l'intégration de culture-bétail (CLI). Le CLI exploite les synergies entre l'emblavage et les systèmes de bétail par la fertilisation organique avec l'association d'engrais ou d'usine, utilisation des résidus de culture d'alimenter le bétail,?. Il donne beaucoup d'occasions d'améliorer la productivité, aussi bien que d'augmenter l'efficacité d'utilisation de ressource et d'améliorer la résilience du système d'exploitation agricole entier. Dans la littérature scientifique, les auteurs préconisent l'intérêt de MLCS et de CLI, basé sur des considérations théoriques, modeler et des preuves empiriques des études de cas locales. Mais ces études n'identifient pas clairement les rôles respectifs de la diversité des activités et des pratiques de gestion de CLI en améliorant des interprétations au niveau du système d'exploitation agricole entier. Notre but était ainsi d'évaluer le CLI à l'échelle de ferme dans une gamme de MCLS et d'expliquer des interprétations de ferme en analysant la combinaison des activités et du niveau de l'intégration. Nous avons réalisé nos analyses en Guadeloupe, (des Antilles françaises), où MCLS et le CLI sont des défis complexes mais importants pour agricole local. Afin d'analyser le CLI d'une manière holistique et systémique, nous avons appliqué une méthode traditionnellement employée en écologie, analyse réseau écologique, pour étudier la structure, le fonctionnement et l'interprétation des agrosystems. Cette méthode a été appliquée sur une chaîne de Guadeloupian MCLS où des pratiques en matière de CLI où identifiée. L'azote a été maintenu pour réaliser l'analyse due à son rôle central pour les productions animales et végétales. La méthode d'ENA permet une évaluation de la productivité, de la résilience, de l'efficacité, de la productivité et de l'autosuffisance du réseau d'écoulements. Nos résultats prouvent que 1 efficacités et résiliences semblent corrélées avec la complexité et l'intensité du réseau des écoulements ; 2 efficacité et élasticité sont franchement corrélés quand nous les considérons en termes d'écoulements de N ; 3 dans le contexte de Guadeloupian, CLI concerne principalement des pratiques spécifiques, en tant que les porcs de alimentation par un large éventail de résidus de culture et de fertilisation organique de petits jardins du marché et complots employés pour cultiver des tubercules. Mais à au niveau système entier, le CLI demeure rare et dépend principalement des pratiques de gestion conventionnelles en tant que complémentation minérale de fertilisation et d'animal de quelques activités agricoles comme canne à sucre, élevage et banane. D'ailleurs, la combinaison des productions mises en application détermine le potentiel du CLI et des interprétations relatives liés à l'efficacité relative de N de chaque production. En conséquence, l'interprétation et particulièrement l'efficacité et l'autosuffisance dépendent davantage de la nature de l'activité que sur des pratiques de gestion de CLI. Il y a toujours un espace entre les études et le CLI théoriques dans la pratique, quoique le CLI soit plus compliqué que des écoulements simples et fournisse d'autres services et fonctions. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16247 V16247 | Partager |
Le Système d'information géographique de l'ESPACE-Sud : du décideur au citoyen ; Le Système d'information géographique de l'ESPACE-Sud : du décideur au citoyen ; Le Système d'information géographique de l'ESPACE-Sud : du décideur au citoyen Auteur(s) : Gutton, Rafaëlle Edouard, Eric Kato, Yuji Gutton, Rafaëlle Edouard, Eric Kato, Yuji Gutton, Rafaëlle Edouard, Eric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : IRD : Institut de Recherche pour le Développement Université des Antilles et de la Guyane IRD : Institut de Recherche pour le Développement Université des Antilles et de la Guyane Extrait de : "Projet CARIBSAT, système caribéen d'information environnementale" : conférence, le 21 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : L'intervention débute par la présentation de l'organisation de l'Espace Sud. Cet EPCI a des compétences qui couvrent laménagement du territoire, l'urbanisme et les transports, lesquelles s'appliquent au sud de la Martinique. L'optimisation de ces missions a conduit à la mise en place d'un outil cartographique, spécifiquement un Système d'information géographique. Ce SIG, lancé par un contrat de mandature 2008-2013, doit apporter des outils approfondis d'analyse, de gestion et de diagnostic. Ils concerneront entre autres la planification urbaine, le zonage, le PLU, les équipements publics ou l'immobilier, accessibles autant par les décideurs que par les particuliers. L'intégration au projet CARIBSAT a servi à l'application de techniques de télédétection utiles à la construction du SIG, par une approche spatiale couplant l'analyse des phénomènes naturels et des actions anthropiques. L'intervention débute par la présentation de l'organisation de l'Espace Sud. Cet EPCI a des compétences qui couvrent laménagement du territoire, l'urbanisme et les transports, lesquelles s'appliquent au sud de la Martinique. L'optimisation de ces missions a conduit à la mise en place d'un outil cartographique, spécifiquement un Système d'information géographique. Ce SIG, lancé par un contrat de mandature 2008-2013, doit apporter des outils approfondis d'analyse, de gestion et de diagnostic. Ils concerneront entre autres la planification urbaine, le zonage, le PLU, les équipements publics ou l'immobilier, accessibles autant par les décideurs que par les particuliers. L'intégration au projet CARIBSAT a servi à l'application de techniques de télédétection utiles à la construction du SIG, par une approche spatiale couplant l'analyse des phénomènes naturels et des actions anthropiques. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13086 V13086 V13086 V13086 | Partager |
Reconsidering the breaks in Jamaica's urban past Auteur(s) : Robertson, James Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d?étude » vise à étudier les processus dynamiques qu?entretiennent les citadins et les usagers des villes de l?archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l?environnement urbain du XVIE au XXIe siècle. Il s?agira, d?une part, d?analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l?espace urbain, à la rencontre d?acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d?autre part, d?étudier les processus d?appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l?usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d?habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16005 V16005 | Partager |
Etre un ancien forçat à Cayenne, Guyane Française : l'expérience d'Auguste Liard-Courtois en 1899 Auteur(s) : Beriet, Gregory Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d?étude » vise à étudier les processus dynamiques qu?entretiennent les citadins et les usagers des villes de l?archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l?environnement urbain du XVIE au XXIe siècle. Il s?agira, d?une part, d?analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l?espace urbain, à la rencontre d?acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d?autre part, d?étudier les processus d?appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l?usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d?habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16003 V16003 | Partager |
Maisons très-bien bâties : oppotunities for reconstructing Jamaican townscapes Auteur(s) : Robertson, James Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d'étude » vise à étudier les processus dynamiques qu'entretiennent les citadins et les usagers des villes de l'archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l'environnement urbain du XVIE au XXIe siècle. Il s'agira, d'une part, d'analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l'espace urbain, à la rencontre d'acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d'autre part, d'étudier les processus d'appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l'usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d'habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16001 V16001 | Partager |
L'atelier d'artiste : une oeuvre ouverte, en mouvement Auteur(s) : Potoczny, Martine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CEREAP : Centre d'Etudes et de Recherches en Esthétique et Arts Plastiques CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Les ateliers d'artistes" : conférence, le 11 décembre 2018. Université des Antilles Description : L'atelier est un lieu multiple, un espace hétérogène et complexe, à la fois territoire de création, de pensée, de savoir et d'expérimentations. Parfois, sous l'intention de l'artiste, l'atelier « fait oeuvre » et se présente à la manière d'une installation géante, conçue comme part inhérente du geste artistique, comme une continuation du « faire ». Pourquoi et comment l'artiste transforme-t-il son atelier en oeuvre d'art et en quoi cet atelier est-il une oeuvre ? Cette communication interroge les démarches et les pratiques d'artistes dont l'atelier se présente comme une « oeuvre ouverte », un processus en expansion. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19028 V19028 | Partager |
Bal masqué, littérature orale, contes et transgression. La musique carnavalesque : espace de transgression et de renversement Auteur(s) : Debibakas, Audrey Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Le bal paré-masqué est un univers fantasmagorique, alliant réel et irréel, tout un art de la dissimulation et du mystère dans la passion et la métamorphose. La littérature tente de s?initier au c?ur de cet espace sacré afin d?appréhender son univers vertigineux et de mieux cerner l'univers carnavalesque. "Extrait de la solitude du touloulou" : les touloulous tournoyaient dans une ronde folle autour des cavaliers lesquels n'attendaient qu'un geste pour démarrer en un tour de rein. Plusieurs extraits cité : Marie-Claude Thébia, "la solitude du touloulou", extrait de bois d'ébène et autres nouvelles de Guyane "La crique" de Sylviane Vayaboury : jeu de bal paré-masqué L'univers du monde du bal paré-masqué est un monde merveilleux, envoutant, captivant, au coeur duquel, les auteurs cherchent à nous faire pénétrer. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17172 V17172 | Partager |
La protection des mangroves Auteur(s) : Berte, Sylvia Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Gouvernance du développement durable et de la biodiversité" : séminaire, le 26 avril 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Sylvia Berthe s'intéresse ici aux représentations des mangroves en Martinique. Un travail de recherche ciblant la baie de Fort de France pour ses nombreuses activités, pouvant être sources de dégradation des mangroves de la baie. Se faisant, elle se penche sur la façon dont les acteurs participant au processus de gestion de ces mangroves, réagissent, face aux représentations qui varient dans l'espace et le temps, en fonction du contexte. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13224 V13224 | Partager Voir aussi Biodiversité Ecosystème Flore Faune Mangrove Environnement Pollution Martinique|Fort-de-France ; Télécharger |
Etude des pratiques et usages sociaux des jardins créoles haitiens dans l'agglomération de Cayenne aujourd'hui Auteur(s) : Palisse, Marianne Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Guyane Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d?étude » vise à étudier les processus dynamiques qu?entretiennent les citadins et les usagers des villes de l?archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l?environnement urbain du XVIE au XXIe siècle. Il s?agira, d?une part, d?analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l?espace urbain, à la rencontre d?acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d?autre part, d?étudier les processus d?appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l?usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d?habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16006 V16006 | Partager |
Fort-de-France, l'expérience d'une gestion communiste : 1945-1956 Auteur(s) : Marlin-Godier, Micheline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d'étude » vise à étudier les processus dynamiques qu'entretiennent les citadins et les usagers des villes de l'archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l'environnement urbain du XVIe au XXIe siècle. Il s'agira, d'une part, d'analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l'espace urbain, à la rencontre d'acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d'autre part, d'étudier les processus d'appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l'usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d'habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16008 V16008 | Partager Voir aussi Politique Communisme Ville Quartiers populaires Mouvement social ; Martinique|Fort-de-France ; Télécharger |
Modélisation spatiale des systèmes de productions multi-espèces aux Antilles Françaises Auteur(s) : Mantran, Murielle Auteurs secondaires : CEREGMIA ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : L’agriculture aux Antilles, depuis la période coloniale, est orientée vers quelques monocultures, de la canne à sucre à la banane en passant par le coton et le café (Lasserre, 1961). Aux côtés de cette agriculture exportatrice, les agrosystèmes multi-espèces sont aussi très anciens mais ont longtemps fonctionné de façon isolée et sur une base empirique notamment à travers les jardins familiaux ou "jardin créole" (Degras, 2005). De plus en plus, l'intérêt, voire la nécessité d'une diversification professionnelle de l'activité agricole aux Antilles est admise, reconnue voire soutenue compte tenu des impasses agronomiques, environnementales ou économiques L’insularité d’un territoire entraine de nombreux conflits d’usage dans la gestion du capital foncier. La nécessité de terres à bâtir dans un contexte d’augmentation de la population, la nécessité de protection de la forêt tropicale, des forêts marécageuses de mangroves et des zones à proximité des rivières amènent de nombreuses questions en matière d’aménagement et de gestion des territoires surtout lorsqu’ils sont exigus. L’agriculture est un secteur consommateur d’espace et ce pour l’ensemble des productions agricoles Aux Antilles, l’agriculture connaît de lourds héritages avec la prépondérance des cultures destinées à l’exportation et gourmandes en surfaces, la canne à sucre et la banane. La gestion des territoires mais aussi des pratiques agricoles sont très clairement remises en cause depuis la crise médiatique de la chlordécone en 2002 et les années suivantes par les successives interdictions prononcées par arrêtés préfectoraux depuis la crise sociale de 2009 décriant les cultures d’exportation pour leur caractère polluant et intensif et appelant à un retour aux productions locales plus respectueuses de l’environnement. Les systèmes productifs sont sans cesse en évolution. Ces changements sont le reflet des choix productifs effectués par les exploitants et par des pratiques agricoles mises en œuvre. L’analyse du système se fera de manière à identifier les spéculations initiales et leurs évolutions au cours de la dernière décennie. La diffusion spatiale de ces pratiques agricoles ne s’effectue pas linéairement car, dans les systèmes productifs, le phénomène est bien plus complexe dont la compréhension nécessite la prise en compte (i) des interactions entre les acteurs et (ii) de l’aspect temporel. L’émission d’un message informatif évolue dans le temps ainsi que les acteurs et leurs interactions sur le territoire. Même si les agriculteurs sont soumis à des facteurs exogènes communs à l’ensemble de leur exploitation, ils sont tout de même concernés par des influences provenant des réseaux au sein desquels ils sont insérés. Le processus classique de diffusion des pratiques agricoles est résumé par la courbe logistique (Hägerstrand, 1967). Sur le territoire, la situation d’adoption de pratiques n’est pas homogène. Pour une compréhension et une anticipation quant à l’évolution du territoire, l’ensemble des DOM antillais sera sujet à étude. Dans un premier temps, l’analyse des spéculations des systèmes multi-espèces à travers une analyse exploratoire des données permettra de mieux appréhender les dynamiques spatiales perceptibles sur le territoire et ce en fonction du type de production agricole. Pour modéliser la dynamique spatiale de diffusion des choix, il faudra envisager une combinaison de plusieurs approches géographiques pour une meilleure compréhension de la situation et ce en fonction de la complexité du système multi-espèces proposé au sein d’une même exploitation. Il s’agit par la géographie historique de s’intéresser aux changements survenus dans les modèles agricoles au cours du temps en d’étudier l'utilisation des terres agricoles au cours de la dernière décennie (approche diachronique) et la photographie du paysage agricole aux Antilles Françaises (approche synchronique). Ces deux approches synchroniques et diachroniques, révèlent respectivement les corrélations entre plusieurs éléments qui se trouvent dans un même lieu à une période donnée et met l'accent sur les processus de l'activité agricole qui sous-tendent les changements dans les modèles géographiques. La diffusion d’une pratique peut être analysée tout d’abord temporellement (Rogers, 1983) en estimant qu’il n’existe pas de différenciation spatiale dans le phénomène. Dans un deuxième temps, la considération de la dimension spatiale (Hägerstrand, 1967) dans l’étude de la diffusion devient primordiale pour l’étude de diffusion d’une pratique agricole dans des territoires diversifiés même s’ils sont insulaires et exigus. Les processus de diffusion spatiale sont perceptibles à différentes échelles spatiales (Aber, 1972) et il s’agit de déterminer les échelles d’études les plus pertinentes pour clarifier le phénomène : de l’échelle régionale à l’échelle locale (Morrill, 1970). La difficulté est de sélectionner la meilleure échelle pour établir un modèle de diffusion spatio-temporelle (Morrill, 1970). Il s’agira, dans la présente étude, d’opter pour une analyse en « time-geography » (Chardonnel, 2001) à savoir une analyse des réactions des individus dans le temps et l’espace : le comportement des agriculteurs face à leur pratique de 2000 à aujourd’hui et la diffusion spatio-temporelle de ces pratiques agricoles sur le territoire. L’objectif principal de la thèse est de comprendre et de modéliser les processus de diffusion spatiale des pratiques agricoles dans les systèmes productifs multi-espèces aux Antilles françaises. Il s’agira de retracer l’apparition des pratiques agricoles de la dernière décennie des agriculteurs n’ayant pas de mono-spéculation mais développant des systèmes productifs multi-espèces et touchant par conséquent différents secteurs agricoles (banane, canne, élevage, maraîchage…) et tout cela dans une même exploitation agricole. L’enjeu sera d'identifier les différents évènements significatifs survenus et subis par les différentes filières agricoles concernées et les producteurs, évènements marquants intervenus au cours de la période, tant climatiques, parasitaires, qu'organisationnels, structurels, réglementaires, marchands ou sociaux. Chaque agriculteur souhaite faire converger son système de production vers ses objectifs productifs en tenant compte des évolutions contextuelles d’exercice de son activité et ce, en fonction de l’offre technologique disponible dans la période correspondante. Il s’agira d’établir un modèle spatio-temporel de diffusion d’pratiques agricoles en tenant compte des facteurs moteurs et facteurs barrières à l’adoption et en donnant des poids différents aux différents facteurs d’influence. L’adoption de pratiques agricoles dépend de la situation géographique de l’exploitation, de la distance par rapport à l’innovateur : le principal déterminant spatial de l’adoption dans les filières de diversification, moins sujettes à un message technique unilatéral prodigué pour des filières très structurées, est l’effet de « mimétisme » (Girard, 1961). Cette adoption dépend également de l’interconnexion entre les différents acteurs de filière. Ce lien n’est peut-être pas nécessairement lié à la proximité géographique des individus mais à une proximité sociale résultant de l’appartenance à un ou plusieurs réseaux sociaux (Granovetter, 1983). L’accessibilité à l’information et la réaction de l’agriculteur face aux changements de pratiques dépend de son appartenance à un groupe social. Dans des filières très bien structurées (canne à sucre et banane), le message technique diffusé est homogène à toute la population et est influencé grandement par des facteurs exogènes à l’exploitant. La dimension spatiale et les réseaux sociaux sont des facteurs influençant les choix des exploitants et ce selon le type d’exploitations (monoculture ou multi-espèces). Actuellement, il semblerait que ce soit le type d’exploitation (taille et localisation) qui influence le choix de l’exploitation dans l’adoption d’innovation en milieu bananier (Mantran, 2011). A partir des techniques d’exploration des données, on pourra aboutir à la mise au point d’un modèle explicatif de la diffusion d’informations et ce probablement par type de production. Cette étude permettra une meilleure connaissance du territoire et de ses dynamiques spatiales agricoles. Doctoriales du CEREGMIA Cayenne, Guyane, France hal-01458425 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01458425 PRODINRA : 384817 | Partager |
Fouille allée Pécoul : genèse et évolution d'un quartier résidentiel de Saint-Pierre (Martinique) au XIXe siècle Auteur(s) : Cazassus-Bérard, Jeanne Bolle, Annie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Université des Antilles. Service commun de la documentation INRAP : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d?étude » vise à étudier les processus dynamiques qu?entretiennent les citadins et les usagers des villes de l?archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l?environnement urbain du XVIE au XXIe siècle. Il s?agira, d?une part, d?analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l?espace urbain, à la rencontre d?acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d?autre part, d?étudier les processus d?appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l?usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d?habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16002 V16002 | Partager |
Habiter les marges de la ville dans les Petites Antilles françaises : l'intégration des migrants ruraux dans les faubourgs de Pointe-à-Pitre (1928-1976) Auteur(s) : Terral, Roméo Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d'étude » vise à étudier les processus dynamiques qu'entretiennent les citadins et les usagers des villes de l'archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l'environnement urbain du XVIE au XXIe siècle. Il s'agira, d'une part, d'analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l'espace urbain, à la rencontre d'acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d'autre part, d'étudier les processus d'appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l'usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d?habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16004 V16004 | Partager |
Négociations et ajustements autour de l'acceptation d'une aire protégée (Ouest Maranhão - Brésil) Auteur(s) : Nasuti, Stéphanie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Pour promouvoir un mode de gestion patrimoniale pragmatique, le processus d'implantation d'aire protégée sélectionné a été celui des réserves extractivistes. L'espace protégé est ainsi une réserve de 8 000 hectares comportant 150 familles soit 17 hab/km2, ayant pour vocation la conservation d'une espèce de palmier. C'est un mécanisme de patrimonialisation dont le concept est l'existence sur un territoire donné d'une population traditionnelle ayant un faible impact environnemental. En effet, ces populations obtiennent une sécurité foncière en échange de la protection des ressources naturelles du territoire. Enfin, loin d'être marginalisés, ils bénéficient d'une opinion publique favorable et peuvent alors développer une stratégie de labellisation, saisir des opportunités politiques par la médiatisation d'une identité extractiviste. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12049 V12049 | Partager Voir aussi Patrimoine naturel Identité Réserve extractiviste Accès à la terre Environnement Brésil ; Télécharger |
Le Fonds de Gestion de l'Espace Rural : vers une nouvelle politique de l'espace rural? Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Auteurs secondaires : Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Universites de L'ouest Résumé : International audience The agricultural productivism which was decades ago the only prevailing model is now questioned. New perspectives are given to rural development because of the leisure and dweilling functions of the counrtyside.The F.G.R. is intended for the inhabitants professionals, and can promote employment. Alors que le productivisme agricole qui a prévalu tout au long des décennies précédentes est remis en cause, le développement dans les campagnes des fonctions récréatives et résidentielles donne lieu à une nouvelle réflexion sur l'aménagement rural.Dans ce contexte, le Fonds de Gestion de l'Espace Rural peut constituer un outil original qu s'adresse à la fois aux usagers et aux partenaires de cet espace tout en accordant de nouvelles perspectives de rémunération aux acteurs du monde rural. ISSN: 0029-182X hal-01406048 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01406048 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01406048/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01406048/file/1998%20Le%20fonds%20de%20gestion%20de%20l%27espace%20rural.pdf | Partager |
"Demain, pourrons-nous construire en Martinique ?". Une gestion responsable du foncier dans l'espace martiniquais Auteur(s) : Constant-Pujar, Arlette Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : Les jeudis de l'Université. Université des Antilles et de la Guyane Description : Arlette Constant-Pujar effectue d'abord une approche conceptuelle de la terre et souligne l'importance de la gestion du foncier en Martinique. Une île qu'elle présente comme fortement exposée à des risques naturels majeurs. Dans un premier temps, elle se propose d'étudier l'évolution du mode d'habiter, de la case en bois traditionnelle à la durcification et à l'équilibre spatial. Elle montre ensuite comment l'urbanisation effrénée à entraînée le mutage des terres et une forte anthropisation. Enfin elles se penche sur des propositions pour une gestion responsable de l'espace martiniquais. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13201 V13201 | Partager |
Urban growth and natural hazards, in particular in mountainous areas of developing countries ; Croissance urbaine et risques naturels dans les montagnes des pays en développement Auteur(s) : Thouret, Jean-Claude D'Ercole, Robert Auteurs secondaires : Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand 2 (UBP) Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Association des Géographes Français Association de la Revue de Géographie Alpine (ARGA, Grenoble I) Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand (OPGC) Université Blaise Pascal (Clermont II) Université des Antilles et de la Guyane CERAMAC (Centre d'Etudes et de Recherches Appliquées au Massif Central, à la moyenne montagne et aux espaces fragiles) Éditeur(s) : HAL CCSD Institut de Géographie Alpine Résumé : International audience The international symposium on «Urban Growth and Natural Hazards, in particular in Developing Countries» was held in the University Blaise Pascal, Clermont-Ferrand (France) on December 2 and 3, 1994. This meeting brought together about 70 research people, Ph.D. students, and professionals from France and 12 countries, representing universities, research agencies, as well as government and private companies. The symposium aimed to gather specialized people who are engaged and acting in programmes on hazard appraisal, risk prevention and urban management in city environment. These people aimed to compare experiences acquired in two different fields: on the one hand urban growth and its consequences, and on the other hand, natural hazards and effects, in particular in Developing Countries.Half-way through the International Decade for Natural Hazard Disaster Reduction, we strove to reconcile two points of view usually distincts: nature-oriented research and society-oriented research on hazards. These convergent approaches should merge, not only to improve knowledge of natural hazards and risks, but also to cope with hazard and risk situation on a day-basis in a city. We also choose to study both approaches in Developing Countries (DC) because most of the large cities of the world already are or will be located there in near future. In addition, city location in DC coincides with tropical areas where natural hazards are most frequent threats to life, in particular in mountains, on seashores, and on active convergent plate margins. We stress the fact that the 3 following topics are often lacking in studies which have been carried out on natural hazard appraisal and management. 1) How should we include social and economical factors, and particularly a sound analysis of vulnerability of people and values at risk ? 2) How should we cope with hazard management in large cities of Developing Countries ? 3) What is the specific task of research people in hazard case studies engaged in urban environment and management?Three themes correspond to the three sessions of the symposium. (1) Natural hazards and environmental factors : inventory, diagnostic and classification, (2) Vulnerability of urban society and environment : concepts, approaches, and classification, (3) Tools for urban risk prevention and risk management in case of crisis and catastrophes. Ce numéro de la Revue de Géographie Alpine reprend une dizaine parmi les 41 contributions exposées par des chercheurs français et étrangers lors du colloque international « Croissance urbaine et risques naturels dans les pays en développement » qui s'est déroulé à l'Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, les 2 et 3 décembre 1994. L'objectif général du colloque était de rassembler les diverses compétences existant en France et à l'étranger dans le domaine de l'évaluation et de la gestion des risques naturels et de confronter les expériences acquises à l'interface entre les villes en croissance et le champ d'action des phénomènes naturels créateurs de risques. Le colloque a donc réuni des chercheurs, des doctorants et des praticiens français et leurs collègues étrangers chargés de prévention, de gestion des risques naturels et de gestion urbaine, principalement dans les grandes villes des pays en développement (P.E.D.).Parvenus à mi-chemin de la Décennie Internationale pour la Prévention des Catastrophes Naturelles, nous avons porté des regards croisés sur les approches naturalistes et sociologiques des risques naturels. Il est maintenant nécessaire de faire converger ces approches, non seulement dans la connaissance des menaces et des risques, mais dans la gestion du risque quotidien en milieu urbain. Nous avons concentré ces approches dans les pays en développement ; en effet, le site de leurs grandes villes coïncide souvent avec le champ d'action des phénomènes naturels générateurs de risques, notamment dans la zone intertropicale et en particulier dans les marges continent ales actives (par exemple autour du Pacifique).Nous avons porté l'accent sur 3 points principaux, qui semblent en partie faire défaut dans les études et les méthodes actuellement mises en oeuvre dans la gestion des risques naturels : 1) comment prendre en compte les aspects socio-économiques, en particulier les types d'analyse des vulnérabilités ? 2) comment aborder la gestion des risques en milieu urbain dans les P.E.D. ? 3) quel rôle doit jouer le chercheur en Sciences de l'Homme, de la Société et de la Terre dans les analyses, les expertises consacrées aux risques et surtout dans leur gestion globale, à la charnière des sociétés citadines précaires et des milieux « naturels » contraignants ?Les contributions ont été regroupées, exposées et discutées lors du colloque sous forme de 3 thèmes. (1) Les phénomènes naturels créateurs de dommages (= menaces) : diagnostic, inventaire et typologie, (2) Les vulnérabilités des sociétés et des espaces urbanisés : concepts, typologie et modes d'analyse, (3) Les outils d'aide à la prévention et à la gestion du risque en milieu urbain. Colloque international : "Croissance urbaine et risques naturels dans les pays en développement" Clermont-Ferrand, Université Blaise Pascal, France ISBN : 0035-1121 hal-01165252 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01165252 | Partager |
Le tourisme rural en Aveyron : l'affirmation d'une nouvelle activité économique Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Auteurs secondaires : Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Biodiversité, Risques Écologiques dans les Territoires Caraïbes Insulaires (BIORECA - UMR ESPECE DEV) ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Philippe Violier Éditeur(s) : HAL CCSD Presses Universitaires Rennes Résumé : International audience L'espace rural, qui couvre les quatre-cinquièmes de l'Hexagone, n'enregistre que 26 à 28 % des nuitées touristiques et ne reçoit que 22% des dépenses. Peu fréquenté et sous-valorisé, le tourisme vert a pu faire figure de parent pauvre. Cependant, depuis la fin des années 80, les fréquentations croissantes de ces espaces attestent de leur nouvel attrait. Et les records de fréquentation constatés au cours de l'été 1991 ont mis en exergue leurs vertus récréatives. Dans ce contexte, le tourisme peut donc devenir un précieux outil de développement pour certaines campagnes en difficulté. L'exemple de l'Aveyron est représentatif de l'évolution actuelle du tourisme vert, de l'émergence de ce secteur à son insertion dans l'espace d'accueil. L'espace local et les acteurs du tourisme ISBN : 2-86847-387-3 hal-01406681 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01406681 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01406681/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01406681/file/1999%20Le%20tourisme%20rural%20en%20Aveyron.pdf | Partager |
Croissance urbaine et risques naturels : présentation introductive Auteur(s) : D'ercole, Robert Thouret, Jean-Claude Aste, Jean-Pierre Dollfus, Olivier Gupta, Avijit Auteurs secondaires : Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand 2 (UBP) IGA, Université Joseph Fourier, Grenoble ; IGA, Université Joseph Fourier, Grenoble Université de Paris VII ; Université de Paris VII National University of Singapore (NUS) Éditeur(s) : HAL CCSD Association des Géographes Français Résumé : International audience Cet article résume les résultats des tables rondes et de 41 contributions de chercheurs français et étrangers au colloque international « Croissance urbaine et risques naturels» qui s'est déroulé à l'Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand, les 2 et 3 décembre 1994.L'objectif général du colloque était de rassembler les diverses compétences existant en France et à l'étranger dans le domaine de l'évaluation et de la gestion des risques naturels et de confronter les expériences acquises à l'interface entre les villes en croissance et le champ d'action des phénomènes naturels créateurs de risques. Le colloque a donc réuni des chercheurs, des doctorants et des praticiens de 12 pays, chargés de prévention, de gestion des risques naturels et de gestion urbaine, principalement dans les grandes villes des pays en développement.Les contributions ont été regroupées, exposées et discutées lors du colloque sous forme de 3 thèmes : (1) Les phénomènes naturels créateurs de dommages (= menaces) : diagnostic, inventaire et typologie, (2) Les vulnérabilités des sociétés et des espaces urbanisés : concepts, typologie et modes d'analyse, (3) Les outils d'aide à la prévention et à la gestion du risque en milieu urbain. ISSN: 0004-5322 hal-01165458 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01165458 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01165458/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01165458/file/article_bagf_0004-5322_1995numéro 72_4_1843.pdf | Partager |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |