Biodésinfection des sols maraîchers avec Allium spp application à la gestion du flétrissement bactérien de la tomate Auteur(s) : Debert, Peninna Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : GFP : Groupe Français des Pesticides Extrait de : "Protection des cultures et santé environnementale : héritages et conceptions nouvelles" : congrès, le 26 mai 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le flétrissement bactérien (Ralstonia solanacearum) est une maladie dévastatrice des cultures maraîchères qui sévit principalement en zone tropicale. En Martinique, le flétrissement bactérien affecte les solanacées (tomate) et les cucurbitacées. La situation phytosanitaire est aggravée par la dissémination de l'écotype émergent de R. solanacearum (Phyl IIB/seq4NPB) qui contourne les principales sources de résistance des solanacées. Les stratégies de lutte contre cette maladie doivent être envisagées en combinant différentes méthodes (prophylactiques et culturales). De nombreuses études font état du potentiel des Alliacées en tant que plantes biofumigantes et assainissantes. Le potentiel de biodésinfection des sols avec Allium fistulosum (cive antillaise) a été étudié en conditions contrôlées via son utilisation sous forme d'extraits naturels et en conditions réelles via son introduction en précédent cultural. Cette étude révèle que la biodésinfection des sols maraîchers avec l'oignon-pays est une méthode de biocontrôle efficace pour la gestion du flétrissement bactérien de la tomate à la Martinique. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14246 V14246 | Partager Voir aussi Pesticide Produits phytosanitaires Environnement Sol Biologie Ecologie Agriculture Maladies bactériennes Tomate Martinique France ; Télécharger |
Séminaire du programme LITEAU "Gestion du lITTORAL"-Thème 7-Gestion d'une pollution accidentelle sur le littoral Résumé : Dans l'ensemble de la problématique scientifique sur les "eaux marines", le Ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement a fait le choix de mettre la priorité sur l'étude du littoral qui constitue la zone d'interface la plus fragile où les enjeux de durabilité sont les plus importants. Le programme de recherche sur la gestion durable du littoral a été lancé en 1999 par le ministère pour une durée de 5 ans. Il a donné lieu à un financement incitatif d'environ 3 millions d'Euros (soit un investissement total de l'ordre de 10 millions) dont 1 million d'Euros consacrés à approfondir les conséquences d'une pollution accidentelle sur le littoral (suites de l'Erika). Il s'insère dans le dispositif national de recherche sur le milieu marin, en complétant en particulier le programme national d'environnement côtier (PNEC) qui rassemble l'INSU, l'IFREMER et l'IRD. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00104/21500/19081.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00104/21500/ | Partager |
Fort-de-France, l'expérience d'une gestion communiste : 1945-1956 Auteur(s) : Marlin-Godier, Micheline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d'étude » vise à étudier les processus dynamiques qu'entretiennent les citadins et les usagers des villes de l'archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l'environnement urbain du XVIe au XXIe siècle. Il s'agira, d'une part, d'analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l'espace urbain, à la rencontre d'acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d'autre part, d'étudier les processus d'appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l'usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d'habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16008 V16008 | Partager Voir aussi Politique Communisme Ville Quartiers populaires Mouvement social ; Martinique|Fort-de-France ; Télécharger |
Fluctuations à long terme du thon rouge: validité, origines et conséquences Auteur(s) : Ravier, Christelle Éditeur(s) : Ecole nationale supérieure agronomique de Rennes Résumé : Describe and gain understanding on fluctuations in animal population over time and space is a central goal of population ecology. This is also crucial to ensure the sustainable management of exploited resources, particularly those with complex population dynamics such as the bluefin tuna. The goal of this work is to collect bluefin tuna catches from the ancestral Mediterranean and Atlantic trap fisheries to (i) characterise long-term fluctuations in bluefin tuna population migrating in the Mediterranean, (ii) analyse their causes et (iii) assess their implications for fisheries management. The bluefin tuna main biological and ecological characteristics are first detailed. Then, the first part presents the trap fishery, and the process of collect and validation of the historical catches. This leads to develop a data base of 54 time-series more than 20 years long, the longest ones spanning about four centuries. Mean historical catches were around 15 000 tons/year ([7 000;25 000]). Time-series are analysed in a second part. Temporal variability of trap catches may be decomposed in three components: 100-year-long periodic fluctuations, 20-year cycles and inter-annual variations. These medium- to long-term fluctuations, representing more than 50% of the variability in the time-series, were synchronous all around the western Mediterranean and adjacent North Atlantic. In contrast, short-term variability was synchronous at a local scale only. It is argued that long-term fluctuations in trap catches could be considered as a proxy for those in abundance, and a synthetic time-series is computed to depict them. Biological and ecological processes that could cause such long-term fluctuations are discussed in a third part. We tested whether long-term fluctuations in Atlantic bluefin tuna might be related to large-scale environmental changes, using long time-series of the North Atlantic Oscillation (NAO), the Length of the Day index (LOD, a proxy of the atmospheric circulation index ACI) and the temperature. Spectral analyses of trap catches, LOD and temperature displayed similar spectra with peak at low frequency, whereas those of the NAO exhibited a broad band spectrum. Regression analyses and tests of correlation did not reveal any clear relationship between trap catches on the one hand and NAO and LOD on the other hand. In contrast, long-term fluctuations in trap catches appear to be negatively and significantly related to long-term trends in temperature. Underlying processes that could explain such a relationship are discussed, with special focus on changes in migration patterns. Finally, implications of such fluctuations in term of fisheries management are discussed in a fourth part. A simulation framework, in which a simulated population dynamics model is coupled with a VPA, is built to test the pertinence of the diagnostic of stock assessment according to different scenarios on fluctuations origins and population status. In the hypothesis of fluctuations linked to variations in the recruitment, VPA appears able to reconstruct the fluctuations but the predictions may be biased if natural fluctuations are not taking into account. In the hypothesis of fluctuations linked to changes in migration pattern, VPA is not able to reconstruct the population dynamics. In a precautionary approach, quotas which follow may be unsuitable in the best case, at worst dangerous if they are defined in comparison with a reference point. The concept of cible reference points, fixe and unique over time, appears not relevant for bluefin tuna; estimate trajectory reference pertinent may prove to be more pertinent. Décrire et comprendre les fluctuations spatio-temporelles des espèces animales constituent les enjeux majeurs de l'écologie. La question est également cruciale pour réussir la gestion durable des ressources exploitées, en particulier celle du thon rouge, grand pélagique migrateur à la dynamique complexe. L'objectif de ce travail est de collecter les captures historiques de thon rouge par les madragues méditerranéennes et proche atlantiques pour (i) caractériser les fluctuations à long terme de la population migrante en Méditerranée, (ii) étudier leur déterminisme et (iii) évaluer leurs implications en terme de gestion des pêcheries. Après avoir décrit les principales caractéristiques biologiques et écologiques du thon rouge, la première partie présente la pêcherie à la madrague, puis le processus de collecte et de validation des données historiques de captures. Ce dernier conduit à la mise en place d'une base de données de 54 séries de plus de 20 ans, dont les plus longues s'étendent sur près de 4 siècles. Les productions historiques sont estimées à environ 15 000 tonnes/an ([7 000;25 000]). Les séries historiques de captures sont analysées dans la seconde partie. Leur variabilité temporelle peut être décomposée en trois composantes : de larges cycles pseudo-séculaires, des variations périodiques d'une vingtaine d'années et des fluctuations inter-annuelles. Les fluctuations à moyen et long terme, expliquant plus de la moitié de la variance des séries, sont synchrones à l'échelle du bassin méditerranéen occidental et du proche Atlantique. La variabilité inter-annuelle, en revanche, n'est synchrone qu'à une échelle locale. On montre finalement que les fluctuations à long terme des captures peuvent être considérées comme de bons indices des tendances des abondances de la population de thons rouges migrants en Méditerranée. Une série synthétique est construite pour les décrire. Les processus biologiques et écologiques susceptibles d'être à l'origine de ces fluctuations sont discutés dans la troisième partie. L'hypothèse d'un forçage environnemental à grande échelle est testée en utilisant des indices à long terme de l'Oscillation Nord Atlantique (NAO), de la longueur du jour (LOD, un indicateur de l'indice de circulation atmosphérique ACI) et de la température. Les analyses spectrales sur les séries de captures, du LOD et des températures révèlent des spectres similaires, avec un pic sur les basses fréquences, alors que celles sur le NAO conduisent à une large bande spectrale. Les régressions et les tests de corrélations ne montrent aucune relation significative entre les captures par les madragues et le NAO et le LOD. En revanche, les fluctuations à long terme des captures apparaissent significativement et négativement corrélées avec les fluctuations à long terme des températures. Les processus sous-jacents susceptibles d'expliquer une telle relation, en particulier des changements migratoires, sont discutés. Finalement, les implications des fluctuations pour la gestion de la pêcherie sont discutées dans une quatrième partie. Un cadre de simulation, couplant un modèle de dynamique de population à une VPA, est élaboré pour tester la pertinence des diagnostics d'évaluation de stock selon différents scénarios d'origine des fluctuations et d'état de la population. Dans l'hypothèse de fluctuations liées à des variations du recrutement, la VPA apparaît capable de reconstruire les fluctuations mais les prédictions sont biaisées lorsqu'il n'est pas tenu compte des fluctuations naturelles du stock. Dans l'hypothèse de fluctuations liées à des changements migratoires, la VPA est alors incapable de reproduire la dynamique de la population. Dans une approche de précaution, les quotas qui en découlent peuvent se révéler au mieux inappropriés, au pire dangereux s'ils sont définis par rapport à un point de référence. Ce concept de point cible, fixe et unique dans le temps, apparaît inapproprié pour le thon rouge ; estimer des "trajectoires de référence" serait sans doute plus pertinent. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2003/these-65.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/65/ | Partager |
L'Ifremer entre ciel et mer. Dossier Auteur(s) : Chopot, Sandrine Loubersac, Lionel Laugier, Thierry Chim, Liet Pelletier, Dominique Résumé : It is about an article presenting the institute, its history, its presence and the projects it leads in New Caledonia. After a first part of general presentation of Ifremer a focus is placed on the strengthening of the presence of the institute in New Caledonia. 3 points are developed by L. Loubersac on the in-house organization, the strategy and examples of works realized within the framework of the buildind up of the lagoons integrated project. Then a spotlight is offered toward 3 projects: DEDUCTION 2 which aims at optimizing the performances of the shrimp aquaculture sector (T. Laugier), AMICAL which focuses on micro-algae aquaculture (L. Chim) and AMBIO centred on the monitoring and the definition of performance indicators for management of Marine Protected Areas and zones Registered on the World heritage (D. Pelletier). The synthesis of this article is realized by S. Chopot of the New Caledonia environment magazine. Il s’agit d’un article présentant l’institut, son historique, sa présence et les projets qu’il mène en Nouvelle-Calédonie. Après une première partie de présentation générale de l’organisme un focus est placé sur le renforcement de la présence de l’Ifremer en Nouvelle-Calédonie. 3 questions sont posées à L. Loubersac sur l’organisation en interne, la stratégie et des exemples de travaux réalisés dans le cadre du chantier lagons. Puis un coup de projecteur est porté sur 3 projets : Déduction 2 qui vise à optimiser les performances de la filière crevetticole (T. Laugier), AMICAL qui se focalise sur la culture de micro-algues (L. Chim) et AMBIO axé sur le suivi et la définition d’indicateurs de performance des modes de gestion des Aires Marines protégées et des zones Inscrites au Patrimoine Mondial (D. Pelletier). La synthèse de cet article est réalisée par S. Chopot de la revue Environnement Nouvelle-Calédonie. Environnement Nouvelle-Calédonie, 2013-05 , N. 20 , P. 60-89 Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00200/31093/29501.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00200/31093/ | Partager |
L'expérience brésilienne de gestion de la biodiversité : l'exemple des réserves extractivistes Auteur(s) : Teisserenc, Pierre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : IDOM : Institut de Droit d'Outre-Mer Extrait de : "Exploitation des ressources naturelles et environnement sur le plateau des Guyanes" : journées d'étude, les 29 et 30 avril 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Pierre Teisserenc présente la gestion de la biodiversité comme étant au coeur des problématiques amazoniennes. Il s'arrête ensuite sur la réserve extractiviste comme exemple significatif de la manière dont les politiques publiques amazoniennes traitent le problème aux niveaux fédéral, national et territorial local. Il est ensuite question de cette réserve, comme moyen à caractère utopique pour appréhender les problématiques liées à l'exploitation des ressources naturelles. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13256 V13256 | Partager |
Le merlu du golfe de Gascogne et de la mer Celtique : Croissance, Répartition spatiale et bathymétrique, Ecologie alimentaire et Assemblages Auteur(s) : Kacher, Mohamed Éditeur(s) : Université du Littoral Côte d'Opale (Dunkerque) Résumé : In the Bay of Biscay and Celtic Sea waters, hake is considered as genetically homogeneous and form a unique stock with identical meristic characteristics. The vertebral mean vary from 50,68 (vertebrae) during the first year of life to 51,11 (vertebrae) for adults. 0-group Merluccius display a rapid growth with significant interannual variability (0.71 mm.day-1 in 2001 versus 0.74 mm.day-1 in 2002). The spawning period occurs in April and the average length on the firth January following the hatching is of 17.3 cm (first seasonal check / increment on the sagittal otolith is located about 0.143 cm from the nucleus). At the end of the first year of life the average length is about 24 cm. The longevity of the species is important and growth parameters (L = 138,24 cm ; K = 0,132) explain natural mortality coefficient of M = 0.21. No difference for growth between male and female has been observed for this stock. The ratio total weight / eviscerated weight is equal to Fc = 1,086. Both male and female have same spatial and bathymetric distribution. Juveniles are found in deep waters (< 17 cm length) and move to coastal waters where they display an average length of (33 cm length). Longer individuals are found in nursery areas where they feed and grow then move to deeper areas to spawn. Nursery areas are numerous and located in the Celtic Sea and in the bay of Biscay. In the bay of Biscay, disturbances resulted from hydrondynamics affect the settlement on the nursery grounds particularly in the southern part of the bay. Diet composition varies with age. Juveniles feed mainly on crustaceans (Euphausia kroni). At the length of 23 cm, individuals feed strictly on fishes. Sizes of preys are proportional with sizes of predators and preys are composed mainly of species that feed and reproduce close to the bottom. Cannibalism has been observed for this specie, and increases with age notably in the northern part of the bay of Biscay and in the Celtic Sea. Main preys are 0-group juveniles. This specie is assumed to be a passive predator catching its preys when they come to feed in the bottom. Although they are punctual, these results have been obtained after studies on the evolution of sizes during the first year of life (daily increments measurements) and on the spawning period parameters (back-calculating). Average length on the firth January following hatching and the position of the first seasonal check on the otolith are based on observations of the sizes on the firth January following hatching (obtained with growth rates and spawning period parameters). The results are similar to those described in previous studies, nevertheless they have to be confirmed with growth and diet composition analyses. A long term study appear essential to determine biological and ecological parameters of this species for sustainable management of the stock. Les alertes quant à la surexploitation du stock de merlu européen sont nombreuses et récurrentes. Seulement l'estimation du niveau réel de l'état du stock a toujours posé des problèmes du fait de certaines lacunes dans la connaissance de la biologie et de l'écologie de cette espèce. Dans les eaux du golfe de Gascogne et de la mer Celtique, le merlu européen fait partie de la même population génétique et possède les mêmes caractéristiques meristiques. Sa moyenne vertébrale est de 50,68 durant sa première année de vie et évolue pour se stabiliser à 51,11 chez l'adulte. La croissance du merlu durant sa première année de vie et très rapide mais présente une variabilité interannuelle significative (0,71 mm .J-1 en 2001 et 0,74 mm .J-1 en 2002). Sa période de ponte maximale se déroule au mois d'avril et sa longueur au premier janvier suivant sa naissance est de 17,3 cm (la première marque hivernale est positionnée à 0,143 cm du nucléus de la sagittae). Au terme de sa première année de vie le merlu atteint une longueur de 24 cm. Sa longévité est assez longue (23 ans environ) et ses paramètres de croissance (L = 138,24 cm ; K = 0,132) permettent d'estimer son coefficient de mortalité naturelle à M = 0,21. Il n'a pas été établi de croissance différentielle entre sexe chez le merlu dans ces eaux. Le rapport poids total / poids éviscéré a été estimé à Fc = 1,086. Mâles ou femelles, les merlus ont une même répartition spatiale et bathymétrique. En général, ils sont très profonds à leurs stades juvéniles (< 17 cm) et ils se dirigent vers les eaux côtières pour les atteindre à 33 cm de longueur environ. Au-delà de cette taille, les merlus se concentrent au niveau des zones de nourricerie pour s'y alimenter avant de rejoindre les eaux plus profondes pour y pondre. Les zones de nourricerie du merlu sont très nombreuses et sont localisées en mer Celtique et dans le golfe de Gascogne aussi bien dans sa partie sud que dans sa partie nord. Les perturbations importantes dans l'hydrodynamisme du golfe de Gascogne (upwelling) semble influencer les niveaux de colonisation des zones de nourricerie notamment celles situées dans la partie sud du golfe. Le régime alimentaire du merlu évolue avec l'âge. Juvénile, il se nourrit principalement de crustacés (Euphausia krohni) et devient ichtyophage exclusif dès 23 cm de longueur. Le cannibalisme est une réalité chez le merlu et les merlus-proies sont les juvéniles du groupe d'âge G-0. Il s'intensifie avec l'âge notamment dans la partie nord du golfe de Gascogne et en mer Celtique ; Il est très faible dans le sud du golfe de Gascogne. La taille des proies évolue avec la taille du merlu et les poissons proies sont en général des espèces qui vont se nourrir ou se reproduire sur le fond. Ce comportement alimentaire fait que le merlu est un prédateur peu actif et qui attaque ses proies lorsqu'elles viennent sur le fond. Ces résultats, bien qu'ils ne soient que ponctuels, ont été obtenus après avoir déterminé le schéma d'évolution de la longueur du merlu durant sa première année de vie (dénombrement des accroissement journaliers) et des paramètres de sa période de ponte (rétro-calcul).La taille au premier hiver et la position de la première marque hivernale ont été déterminées en relativisant nos observations à l'estimation de la longueur du merlu au premier janvier suivant sa naissance : celle-ci étant obtenue en utilisant le taux de croissance et les paramètres de la période de ponte. Bien que l'ensemble des résultats obtenus, en ce qui concerne la répartition spatiale et les données sur la période de ponte, soient généralement conformes à ceux décrits dans la littérature, il est nécessaire de confirmer ceux concernant la croissance et le régime alimentaire. Pour cela, une étude à plus long terme semble indispensable pour parvenir à bien maîtriser l'ensemble des paramètres de biologie et d'écologie du merlu permettant ainsi une meilleure gestion de son stock. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2004/these-1247.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1247/ | Partager Voir aussi Celtic sea Bay of biscay Ecologie Juvéniles Otolith Growth Assemblages Hake Mer celtique Golfe de Gascogne Télécharger |
Négociations et ajustements autour de l'acceptation d'une aire protégée (Ouest Maranhão - Brésil) Auteur(s) : Nasuti, Stéphanie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Pour promouvoir un mode de gestion patrimoniale pragmatique, le processus d'implantation d'aire protégée sélectionné a été celui des réserves extractivistes. L'espace protégé est ainsi une réserve de 8 000 hectares comportant 150 familles soit 17 hab/km2, ayant pour vocation la conservation d'une espèce de palmier. C'est un mécanisme de patrimonialisation dont le concept est l'existence sur un territoire donné d'une population traditionnelle ayant un faible impact environnemental. En effet, ces populations obtiennent une sécurité foncière en échange de la protection des ressources naturelles du territoire. Enfin, loin d'être marginalisés, ils bénéficient d'une opinion publique favorable et peuvent alors développer une stratégie de labellisation, saisir des opportunités politiques par la médiatisation d'une identité extractiviste. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12049 V12049 | Partager Voir aussi Patrimoine naturel Identité Réserve extractiviste Accès à la terre Environnement Brésil ; Télécharger |
Modélisation spatiale des systèmes de productions multi-espèces aux Antilles Françaises Auteur(s) : Mantran, Murielle Auteurs secondaires : CEREGMIA ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : L’agriculture aux Antilles, depuis la période coloniale, est orientée vers quelques monocultures, de la canne à sucre à la banane en passant par le coton et le café (Lasserre, 1961). Aux côtés de cette agriculture exportatrice, les agrosystèmes multi-espèces sont aussi très anciens mais ont longtemps fonctionné de façon isolée et sur une base empirique notamment à travers les jardins familiaux ou "jardin créole" (Degras, 2005). De plus en plus, l'intérêt, voire la nécessité d'une diversification professionnelle de l'activité agricole aux Antilles est admise, reconnue voire soutenue compte tenu des impasses agronomiques, environnementales ou économiques L’insularité d’un territoire entraine de nombreux conflits d’usage dans la gestion du capital foncier. La nécessité de terres à bâtir dans un contexte d’augmentation de la population, la nécessité de protection de la forêt tropicale, des forêts marécageuses de mangroves et des zones à proximité des rivières amènent de nombreuses questions en matière d’aménagement et de gestion des territoires surtout lorsqu’ils sont exigus. L’agriculture est un secteur consommateur d’espace et ce pour l’ensemble des productions agricoles Aux Antilles, l’agriculture connaît de lourds héritages avec la prépondérance des cultures destinées à l’exportation et gourmandes en surfaces, la canne à sucre et la banane. La gestion des territoires mais aussi des pratiques agricoles sont très clairement remises en cause depuis la crise médiatique de la chlordécone en 2002 et les années suivantes par les successives interdictions prononcées par arrêtés préfectoraux depuis la crise sociale de 2009 décriant les cultures d’exportation pour leur caractère polluant et intensif et appelant à un retour aux productions locales plus respectueuses de l’environnement. Les systèmes productifs sont sans cesse en évolution. Ces changements sont le reflet des choix productifs effectués par les exploitants et par des pratiques agricoles mises en œuvre. L’analyse du système se fera de manière à identifier les spéculations initiales et leurs évolutions au cours de la dernière décennie. La diffusion spatiale de ces pratiques agricoles ne s’effectue pas linéairement car, dans les systèmes productifs, le phénomène est bien plus complexe dont la compréhension nécessite la prise en compte (i) des interactions entre les acteurs et (ii) de l’aspect temporel. L’émission d’un message informatif évolue dans le temps ainsi que les acteurs et leurs interactions sur le territoire. Même si les agriculteurs sont soumis à des facteurs exogènes communs à l’ensemble de leur exploitation, ils sont tout de même concernés par des influences provenant des réseaux au sein desquels ils sont insérés. Le processus classique de diffusion des pratiques agricoles est résumé par la courbe logistique (Hägerstrand, 1967). Sur le territoire, la situation d’adoption de pratiques n’est pas homogène. Pour une compréhension et une anticipation quant à l’évolution du territoire, l’ensemble des DOM antillais sera sujet à étude. Dans un premier temps, l’analyse des spéculations des systèmes multi-espèces à travers une analyse exploratoire des données permettra de mieux appréhender les dynamiques spatiales perceptibles sur le territoire et ce en fonction du type de production agricole. Pour modéliser la dynamique spatiale de diffusion des choix, il faudra envisager une combinaison de plusieurs approches géographiques pour une meilleure compréhension de la situation et ce en fonction de la complexité du système multi-espèces proposé au sein d’une même exploitation. Il s’agit par la géographie historique de s’intéresser aux changements survenus dans les modèles agricoles au cours du temps en d’étudier l'utilisation des terres agricoles au cours de la dernière décennie (approche diachronique) et la photographie du paysage agricole aux Antilles Françaises (approche synchronique). Ces deux approches synchroniques et diachroniques, révèlent respectivement les corrélations entre plusieurs éléments qui se trouvent dans un même lieu à une période donnée et met l'accent sur les processus de l'activité agricole qui sous-tendent les changements dans les modèles géographiques. La diffusion d’une pratique peut être analysée tout d’abord temporellement (Rogers, 1983) en estimant qu’il n’existe pas de différenciation spatiale dans le phénomène. Dans un deuxième temps, la considération de la dimension spatiale (Hägerstrand, 1967) dans l’étude de la diffusion devient primordiale pour l’étude de diffusion d’une pratique agricole dans des territoires diversifiés même s’ils sont insulaires et exigus. Les processus de diffusion spatiale sont perceptibles à différentes échelles spatiales (Aber, 1972) et il s’agit de déterminer les échelles d’études les plus pertinentes pour clarifier le phénomène : de l’échelle régionale à l’échelle locale (Morrill, 1970). La difficulté est de sélectionner la meilleure échelle pour établir un modèle de diffusion spatio-temporelle (Morrill, 1970). Il s’agira, dans la présente étude, d’opter pour une analyse en « time-geography » (Chardonnel, 2001) à savoir une analyse des réactions des individus dans le temps et l’espace : le comportement des agriculteurs face à leur pratique de 2000 à aujourd’hui et la diffusion spatio-temporelle de ces pratiques agricoles sur le territoire. L’objectif principal de la thèse est de comprendre et de modéliser les processus de diffusion spatiale des pratiques agricoles dans les systèmes productifs multi-espèces aux Antilles françaises. Il s’agira de retracer l’apparition des pratiques agricoles de la dernière décennie des agriculteurs n’ayant pas de mono-spéculation mais développant des systèmes productifs multi-espèces et touchant par conséquent différents secteurs agricoles (banane, canne, élevage, maraîchage…) et tout cela dans une même exploitation agricole. L’enjeu sera d'identifier les différents évènements significatifs survenus et subis par les différentes filières agricoles concernées et les producteurs, évènements marquants intervenus au cours de la période, tant climatiques, parasitaires, qu'organisationnels, structurels, réglementaires, marchands ou sociaux. Chaque agriculteur souhaite faire converger son système de production vers ses objectifs productifs en tenant compte des évolutions contextuelles d’exercice de son activité et ce, en fonction de l’offre technologique disponible dans la période correspondante. Il s’agira d’établir un modèle spatio-temporel de diffusion d’pratiques agricoles en tenant compte des facteurs moteurs et facteurs barrières à l’adoption et en donnant des poids différents aux différents facteurs d’influence. L’adoption de pratiques agricoles dépend de la situation géographique de l’exploitation, de la distance par rapport à l’innovateur : le principal déterminant spatial de l’adoption dans les filières de diversification, moins sujettes à un message technique unilatéral prodigué pour des filières très structurées, est l’effet de « mimétisme » (Girard, 1961). Cette adoption dépend également de l’interconnexion entre les différents acteurs de filière. Ce lien n’est peut-être pas nécessairement lié à la proximité géographique des individus mais à une proximité sociale résultant de l’appartenance à un ou plusieurs réseaux sociaux (Granovetter, 1983). L’accessibilité à l’information et la réaction de l’agriculteur face aux changements de pratiques dépend de son appartenance à un groupe social. Dans des filières très bien structurées (canne à sucre et banane), le message technique diffusé est homogène à toute la population et est influencé grandement par des facteurs exogènes à l’exploitant. La dimension spatiale et les réseaux sociaux sont des facteurs influençant les choix des exploitants et ce selon le type d’exploitations (monoculture ou multi-espèces). Actuellement, il semblerait que ce soit le type d’exploitation (taille et localisation) qui influence le choix de l’exploitation dans l’adoption d’innovation en milieu bananier (Mantran, 2011). A partir des techniques d’exploration des données, on pourra aboutir à la mise au point d’un modèle explicatif de la diffusion d’informations et ce probablement par type de production. Cette étude permettra une meilleure connaissance du territoire et de ses dynamiques spatiales agricoles. Doctoriales du CEREGMIA Cayenne, Guyane, France hal-01458425 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01458425 PRODINRA : 384817 | Partager |
Fouille allée Pécoul : genèse et évolution d'un quartier résidentiel de Saint-Pierre (Martinique) au XIXe siècle Auteur(s) : Cazassus-Bérard, Jeanne Bolle, Annie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Université des Antilles. Service commun de la documentation INRAP : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d?étude » vise à étudier les processus dynamiques qu?entretiennent les citadins et les usagers des villes de l?archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l?environnement urbain du XVIE au XXIe siècle. Il s?agira, d?une part, d?analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l?espace urbain, à la rencontre d?acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d?autre part, d?étudier les processus d?appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l?usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d?habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16002 V16002 | Partager |
Le rôle des ONG dans la préservation de la biodiversité Auteur(s) : Rauzduel, Loïza Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Gouvernance du développement durable et de la biodiversité" : séminaire, le 26 avril 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Loïza Rauzduel présente l'institut CANARI (L'Institut Caraïbes des Ressources Naturelles) en passant par son secteur d'activités et ses partenaires. Cet institut a pour mission de "promouvoir et faciliter la participation équitable, ainsi qu'une véritable collaboration des populations dans la gestion des ressources naturelles." Elle expose ensuite l'approche pragmatique de l'institut des programmes thématiques, de stratégies, ainsi que des programmes axés sur des enjeux. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13223 V13223 | Partager |
Habiter les marges de la ville dans les Petites Antilles françaises : l'intégration des migrants ruraux dans les faubourgs de Pointe-à-Pitre (1928-1976) Auteur(s) : Terral, Roméo Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d'étude » vise à étudier les processus dynamiques qu'entretiennent les citadins et les usagers des villes de l'archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l'environnement urbain du XVIE au XXIe siècle. Il s'agira, d'une part, d'analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l'espace urbain, à la rencontre d'acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d'autre part, d'étudier les processus d'appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l'usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d?habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16004 V16004 | Partager |
Intégration d'ovins dans un verger d'annonacées en Martinique : leçons apprises et bilan technico-économique Auteur(s) : Labonne, Josée-Llyan Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CIRAD : Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement Extrait de : "Projet DEVAG" : conférence, le 5 décembre 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : "La problématique était de diversifier la production agricole, augmenter les revenus des agriculteurs et mettre au point de nouvelles techniques de gestion de l'enherbement. L'objectif étant d'évaluer la rentabilité de systèmes de cultures qui associent un verger d'annonacées, une plante de couverture et un troupeau d'ovins. Il a été question d'introduire des moutons OMK dans un verger d'annones de trois espèces différentes : la pomme cannelle, le cachiman et le corosol. La plante de couverture choisie était le foin." Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14096 V14096 | Partager Voir aussi Verger Annones Enherbement Agriculture tropicale Agroécologie Annonacées Plante de couverture Ovins Agriculture Martinique ; Télécharger |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
Conférence-débat. 2e partie Auteur(s) : Duflo, Suzy Zahibo, Narcisse Auvergne, Crispin d' Auteurs secondaires : Réno, Fred Mérion, Julien Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : "La Guadeloupe au sein de l'organisation des Etats de la Caraïbe orientale : une adhésion pour quoi faire ?" : journées d'étude, le 28 février et le 15 mars 2019. Université des Antilles Description : Une adhésion pour quelle stratégie de coopération régionale ? La signature de l?accord d?adhe?sion entre l?OECO et la Guadeloupe s?inscrit dans un cadre de rapprochement multilate?ral et se justifie par la ne?cessite? de renforcer, nos capacite?s collectives dans le domaine de la santé, le changement climatique et la gestion des risques. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19053 V19053 | Partager |
Suivi et évaluation de la pêche professionnelle au sein d'une Aire Marine Protégée : protocoles d'enquêtes et indicateurs de pression et d'impact. Application au Parc Marin de la Côte Bleue Auteur(s) : Leleu, Kevin Éditeur(s) : Université Aix Marseille Résumé : La surexploitation des ressources halieutiques a conduit à une crise majeure du secteur de la pêche professionnelle. Dans ce contexte, les pêcheries artisanales, et notamment les pêcheries aux petits métiers côtiers, apparaissent comme des modes d’exploitation potentiellement durables des ressources côtières. La diversité des engins utilisés et des espèces ciblées rend néanmoins complexe le suivi de cette composante importante de la pêche professionnelle. L’activité de pêche artisanale reste ainsi très peu évaluée en Méditerranée, et notamment à l’échelle d’une Aire Marine Protégée (AMP). Les AMP sont pourtant de plus en plus utilisées comme des outils de gestion de ces pêcheries, les effets des différentes mesures de gestion mises en place étant à même de bénéficier aux pêcheurs professionnels. A l’heure où le nombre d’AMP se multiplie, il apparaît alors nécessaire pour les gestionnaires comme pour les scientifiques de disposer d’indicateurs permettant de suivre l’activité de pêche professionnelle sur le territoire d’une AMP, et d’évaluer les effets de la gestion sur cette activité. Un protocole d’enquête pour le suivi de la pêche artisanale aux petits métiers côtiers a ainsi été mis en place entre juillet 2009 et juin 2010 au sein du Parc Marin de la Côte Bleue (PMCB), AMP méditerranéenne française comprenant deux réserves marines d’âge et de taille différents. Les données récoltées ont permis d’identifier sept métiers principaux pratiqués par les pêcheurs du PMCB, et de les caractériser par un groupe d’espèces cibles, un engin, un territoire et une période de pêche. L’effort de pêche et les captures ont alors pu être estimés à partir de ces métiers. Sur le territoire de la Côte Bleue, 3 512 sorties de pêche et 4 645 opérations de pêche ont été réalisées par les 30 bateaux actifs lors de la période d’étude, avec 9 500 km de filets calés. Au total, environ 140 tonnes de captures ont été débarquées dans les 6 ports du PMCB. Si l’ensemble du territoire de la Côte Bleue est fréquenté par les pêcheurs professionnels, la répartition de l’effort de pêche est hétérogène et dépend notamment des habitats présents ainsi que de la proximité des ports d’attache. La présence des réserves marines influe également sur cette répartition. Les deux indicateurs développés dans cette étude montrent par contre que l’effet d’attraction varie selon la réserve marine et selon les espèces ciblées. La perception par les pêcheurs de l’effet des réserves dépend également des espèces ciblées, de même que leur activité sur les zones adjacentes aux réserves, et leur ancienneté dans l’activité. Les perceptions des pêcheurs soulignent l’acceptation sociale du PMCB par ces usagers. L’ensemble des résultats montre ainsi que l’activité de pêche professionnelle aux petits métiers côtiers présente au sein du PMCB s’inscrit dans la démarche de pêche côtière durable promue par les gestionnaires. Ce travail de thèse fournit une liste de métriques et d’indicateurs pouvant être utilisés pour le suivi et l’évaluation d’une pêcherie aux petits métiers côtiers au sein d’une AMP. Cette liste doit néanmoins faire l’objet d’un suivi temporel, afin de valider l’efficacité des indicateurs à détecter des changements dans la pêcherie comme dans l’écosystème. L’ensemble des activités de pêche, et notamment l’activité de pêche récréative, doit être pris en compte pour évaluer les pressions et les impacts présents sur le territoire du PMCB. Droits : 2012 Ifremer, Université Aix-Marseille http://archimer.ifremer.fr/doc/00100/21103/18729.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00100/21103/ | Partager |
Le Fonds de Gestion de l'Espace Rural : vers une nouvelle politique de l'espace rural? Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Auteurs secondaires : Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Universites de L'ouest Résumé : International audience The agricultural productivism which was decades ago the only prevailing model is now questioned. New perspectives are given to rural development because of the leisure and dweilling functions of the counrtyside.The F.G.R. is intended for the inhabitants professionals, and can promote employment. Alors que le productivisme agricole qui a prévalu tout au long des décennies précédentes est remis en cause, le développement dans les campagnes des fonctions récréatives et résidentielles donne lieu à une nouvelle réflexion sur l'aménagement rural.Dans ce contexte, le Fonds de Gestion de l'Espace Rural peut constituer un outil original qu s'adresse à la fois aux usagers et aux partenaires de cet espace tout en accordant de nouvelles perspectives de rémunération aux acteurs du monde rural. ISSN: 0029-182X hal-01406048 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01406048 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01406048/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01406048/file/1998%20Le%20fonds%20de%20gestion%20de%20l%27espace%20rural.pdf | Partager |
Assessment of tropical shrimp aquaculture impact on the environment in tropical countries, using hydrobiology, ecology and remote sensing as helping tools for diagnosis Auteur(s) : Fuchs, Jacques Martin, Jean-louis M. Populus, Jacques Résumé : After a period of rapid development of the sites (an increase in both reared surface area and production), tropical shrimp aquaculture is currently being faced with critical problems due to economical and ecological constraints. In many countries with favourable conditions for shrimp aquaculture such as indonesia or Vietnam, sites are often badly selected and/or over-exploited. This conducts to sorne extent to decreases or collapses in the production due to the difficulty in predicting the maximum production capacity of the sites. Furthermore, it appears that production sustainability depends on many factors among which socio-economy and ecolo gy are of prime importance.
The STD3 project titled « Assessment of tropical shrimp aquaculture impact on the environment in tropical countries using hydrobiology, ecology and remote sensing as helping tools for diagnosis )) was initiated in 1994, with the aim to study the sustainability of marine shrimp aquaculture in tropical areas, main! y Indonesia and Vietnam, through the following tasks: (i) improve site selection and study the impact of aquaculture on marine environments presenting a variable sensitivity to organic sewage, (ii) analyse the socio-economical aspects and profitability of the aquaculture industry and of common resources (iii) use remote sensing and geographical data bases for diagnosis and monitoring of site degradation (iv) reinforce the capacity of Asian
scientists through training.
Severa! aquaculture sites have been investigated in the Lampung region (South Sumatra, Indonesia), the Mekong delta (Vietnam) and on the West coast of New-Caledonia, providing a large range of typical ecosystems encountered in Asia and in the Pacifie, from coralline sites to coastal plains with mangrove and deltaic areas. The study concerned the spatial structure and seasonal influence of these ecosystems, the temporal variation during the course of the project (3 years) and the relation between the ecological structure and farm productions.
Remote sensing provides a synoptic vision over large land expanses. Severa! scenes were processed for landuse mapping using conventional classification techniques. Concerning water quality assessment, a general relation for the Java sea was found between image and field data in terms of total suspended matter. Applying this relation to a new site in Sumatra has provided an initial approach to water type and, together with land use mapping, a preliminary assessment of the suitability of the area to shrimp aquaculture development.
Socio-economic research has been focused on the identification ofneeds for collective action, including public policy, in the perspective of shrimp farming sustainability. The main concern is in the regulation of shrimp farming intensification and extensification at the scale of coastal ecosystemic entities in a common property resource management perspective. The common considered here is coastal water quality. Comparing the local development profiles and the institutional grounds for the design and implementation of collective management rules shows that variables such as land tenure system, farm owner socio-economic profile, social homogeneity or heterogeneity of the farmers are key factors to analyse the potential for sustainability. The defmition of
water quality and the possible means to ensure its collective management are discussed. The main conclusion is that the economie incentives to farming development are strong but there is no significant difference among traditional, semi-intensive and intensive systems in terms of economie efficiency or wealth distribution.
The description of the functioning of the different kinds of ecosystems make it possible to give an advice concerning the positioning of the activity inside the ecosystem, and furthermore to have a reference state in order to determine the impact of the activity on the coastal environnement. This impact can be summarized as an increase in the concentration of total suspended matt€?r, of particulate organic matter and of sulfate reducing bacterias. This organic ma~.er is either issued from rearing activities or from telluric origine, due to mangrove eradication when building the ponds.
An evaluation of the relationship existing between productivity and characteristics of each ecosystem bas been conducted by correlating ecological indicators data (concentration of total suspended matter, particulate organic matter, chlorophyll, percentage of pheopigments in total pigments and cyanobacteria and sulfatereducing bacteria in water and sediments) with the average production of the farms. This comparison lead to the compilation of a scale of observed production integrating the range of these environmental parameters with shrimp production levels, bound to facilitate the positioning of shrimp farming in relation with the confmement leve! of each ecosystem.
Lastly, ali geographie data originated from the various compartments of the study have been geo-referenced and loaded into a geographical information system. This allows to display any query made on spatial variables and their related statistical data, including the ir variations over the last few years and to reveal patterns and phenomena otherwise not obvious. Le programme mis en oeuvre par la DRV (Paris, CREMA-L'Houmeau, DELIAO Brest, COP Tahiti, GIE/RA Nouvelle Calédonie), dans le cadre d'un projet européen STD3 «(Sciences et Technique au Service du Développement», en collaboration avec l'Université de Montpellier II, l'Ecole Nationale d'Agronomie de Rennes, l'ITC (Hollande), l'Institut Océanographique de Nha Trang (Vietnam), le BADC de Jepara et le BPPT de Jakarta (Indonésie), avait pour but la mise au point de méthodes permettant d'améliorer la sélection des sites ainsi que le suivi du développement et de l'impact de l'aquaculture des crevettes Péneides en milieu tropical pour éviter la surexploitation. Quatre axes de recherche ont été défmis : a) identifier la nature et quantifier les rejets de déchets issus de ce type d'aquaculture, b) définir les caractéristiques écologiques des écosystèmes susceptibles d'accueillir l'activité aquacole et suivre leur évolution sous l'influence des rejets, c) déterminer l'influence de la gestion des fermes et des ressources (aspects économiques) sur les performances de productivité, d) déterminer la capacité de la télédétection comme outil de diagnostic d'impact à l'échelle de la région, e) mener un programme de formation d'étudiants et jeunes chercheurs Vietnamiens et Indonésiens. Droits : 1998 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00132/24357/22357.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00132/24357/ | Partager |