Le système éducatif scolaire et non scolaire en Martinique. Approche monographique Auteur(s) : CCEE : Conseil de la culture de l'éducation et de l'environnement Année de publication : Éditeur(s) : CCEE: Comité de le Culture, de l'Education et de l'Environnement de la Région Martinique Description : Cette étude fait un état des lieux de l'ensemble des composantes du système éducatif de Martinique en 1990. Elle comporte deux grandes approches : le système éducatif scolaire (primaire, secondaire, supérieur, services annexes de l'école), et le système éducatif non scolaire (formation professionnelle continue, apprentissage, éducation spécialisée, éducation populaire). Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/T16014 T16014 | Partager |
Sites de réseautage social et autorité scientifique : le cas de ResearchGate Auteur(s) : Gkouskou-Giannakou, Pergia Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : EUTIC : le réseau international et interdisciplinaire pour les Enjeux et Usages des Technologies de l'Information et de la Communication Extrait de : "Les écosystèmes numériques et la démocratisation informationnelle" : colloque, les 3 et 4 novembre 2015. Université des Antilles Description : Pergia Gkouskou-Giannakou, professeur en Sciences de l'information et de la communication, pose la question de l'impact de la médiatisation de l'espace médiatique numérique dans le domaine de la recherche scientifique. Communiquer, diffuser et être « visible » dans les médias socio-professionnels numériques pourrait-il être considéré comme «se légitimer » dans le monde de la recherche ? Les espaces numériques de publication et d'échange entre chercheurs peuvent-ils contribuer à la formation de nouvelles « autorités » dans le domaine de recherche ? Quel est le point de vue des participants dans ces espaces ? Nous formulons ici l'hypothèse du transfert, via les médias numériques, des pratiques issues de l'univers des médias « grand public » dans l'univers de la recherche et plus précisément de la présence numérique du point de vue de l'audience médiatique. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15400 V15400 | Partager |
De la responsabilisation de l'élève de lycée professionnel dans l'acte d'apprentissage. Noter et évaluer en langue vivante ; De la responsabilisation de l'élève de lycée professionnel dans l'acte d'apprentissage. Noter et évaluer en langue vivante Auteur(s) : Bernard Sinseau, Marie-Françoise Bernard Sinseau, Marie-Françoise Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "L'évaluation en langues étrangères à l'école et/ou à l'université. Pour une démarche qualité : entre tensions, ruptures et continuités" : journée d'étude, le 27 mai 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : Les lycées professionnels accueillent des élèves en difficulté d'apprentissage, pour la plupart, dans des groupes hétérogènes. Les ressources et l'accompagnement institutionnel qui, s'ils leur permettent d'évaluer au plus juste les compétences linguistiques des élèves, ne résolvent pas la difficulté à rendre compte de la réalité de ces acquisitions par une notation chiffrée. Accompagner l'élève dans son projet implique une évaluation positive des connaissances et des procédures mais également une prise en compte de son degré d'autonomie et de responsabilité. Ainsi le moment de l'évaluation, positionnement linguistique différencié du moment de la notation, motivé par l'accompagnement personnalisé, est un levier dont l'élève est encouragé à se servir tant au sein de l'école que lors des périodes de formation en entreprise. A la lumière des instructions officielles et de situations observées, des modèles prenant en compte l'élève comme acteur de son apprentissage se dessinent. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15196 V15196 V15196 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Réduction des inégalités et dispositifs de validation des acquis de l'expérience au Portugal et en France Auteur(s) : Cavaco, Carmen Pariat, Marcel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AFEC : Association Française d'Education Comparée Extrait de : "Inégalités entres sexes dans la famille, à l'école et au travail : approches comparées" : 12e colloque international, le 28 octobre 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : Il est question de savoir si les dispositifs de validation des acquis de l'expérience (VAE) participent à une réduction des inégalités d'accès à l'éducation, à la formation et à la qualification tout au long de la vie. Permettent-ils de combattre l'inégalité des chances pour que des destins professionnels ne soient pas scellés dès le plus jeune âge en fonction du sexe et de la formation de l'individu. Des clivages de sexe se surajoutent-ils aux clivages d'inscription dans les dispositifs de validation de l'expérience et en France. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15075 V15075 | Partager Voir aussi Inégalités Education Formation Genre Sexe Validation d'Acquis de l'Expérience Qualification Télécharger |
Le programme ELAN de Campus France Auteur(s) : Darius, Urdine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Faculté de Droit et d'Economie de la Martinique Extrait de : "Les migrations" : table ronde, le 10 mars 2020. Université des Antilles Description : Urdine Darius nous présente le projet ELAN (ECHANGES LINGUISTIQUES ET APPRENTISSAGE NOVATEUR PAR LA MOBILITÉ). OBJECTIF GLOBAL : -Conception d'une banque de stages à l'échelle régionale -Mise en place de bourses pour soutenir la mobilité (entrante et sortante) étudiante, enseignante et universitaire, ainsi que celle des stagiaires de la formation professionnelle et la programmation d'actions conjointes de promotion, afin d'accroître la visibilité de l'offre de formations supérieures aux Antilles -L'identification des formations universitaires d'excellence dans les Antilles, dans les Etats de l'OECS, sur les principaux campus de l'Université des West Indies et dans les deux universités partenaires en HAITI, -Une meilleure valorisation des programmes Européens de mobilité étudiante étendus aux pays non communautaires, -La diffusion aux populations des résultats positifs du projet par une communication active sur les opportunités de mobilité dans la Caraïbe Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20121 V20121 | Partager |
L’enseignement des sciences économiques et gestion en BTS en Guadeloupe – entre prescrits nationaux et contexte socio-économique régional. Auteur(s) : ODACRE, Elisabeth ISSAIEVA, Elisabeth Delcroix, Antoine Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Nous nous interrogeons sur le fonctionnement en Guadeloupe du brevet de technicien supérieur (BTS), diplôme professionnel français se préparant en deux ans après le baccalauréat, avec des programmes et examens nationaux. Les lauréats sont censés être directement employables, principalement dans leur environnement géographique immédiat. Nous postulons l’existence d’un paradoxe entre la définition nationale du diplôme et les contextes locaux d’enseignement et d’intégration professionnelle, que nous examinions au travers des pratiques déclarées d’enseignants. Une enquête par entretiens semi-directifs, menée auprès d’enseignants en sciences économiques et de gestion des BTS tourisme et assistant de manager, nous a permis de constater une prise en compte pragmatique, peu outillée sur le plan théorique, du contexte de la formation. Cependant, des limites à cette contextualisation sont observées. Par exemple, en BTS tourisme, un décalage est constaté, issu d’une mutation moins accomplie en Guadeloupe que dans l’Hexagone vers la tourismatique. En BTS assistant de manager, les enseignants sont confrontés aux spécificités du régime fiscal local qu’ils hésitent à enseigner de peur de pénaliser leurs étudiants lors des examens nationaux. Ces éléments confirment notre postulat sur l’existence de paradoxes, non résolus par l’institution, entre les visées d’insertion professionnelle locale des BTS et leurs prescrits non contextualisés. 4e colloque international en éducation, intitulé "Enjeux actuels et futurs de la formation et profession enseignante" Montreal, Canada hal-01535036 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01535036 | Partager |
Former, quel imaginaire ? Une approche sémio-cognitive de la formation Auteur(s) : ALBERTINI , Martine Alin, Christian Anciaux, Frédéric Le Her, Michel Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Chaque pratique professionnelle, chaque métier a son langage. Le métier d’enseignant n’échappe pas à ce processus de construction d’une sémiotique qui, à la fois, construit une pratique et se trouve inévitablement construite par cette dernière. Les gestes d’un expert pratique ne se réduisent pas aux actions qui les manifestent, ils signifient. Ils représentent la forme discursive et symbolique d’actions et de pouvoir-savoir (Foucault, 1969) au sein d’une pratique culturellement et socialement identifiée. L’expert, par sa pratique, ses gestes de corps, ses dires, contribue à l’ethnohistoire de sa pratique. Comment un enseignant perçoit-il ses actes d’intervention et en particulier son acte de formation? Dans quel univers sémiotique son expérience d’enseignant et/ou de formateur se manifeste-t-elle, se construit-elle ?Nous avons entamé au sein de notre laboratoire, un programme de recherches consacré à la sémiotique des pratiques sportives et des pratiques d’éducation et de formation sur le sens et les significations que donnent, à leurs actes professionnels, les enseignants et les formateurs. Cela nous conduit à prendre en compte la part subjective du sujet dans le processus d’élaboration et de réalisation de ses actes, en employant des méthodes qualitatives utilisant en particulier les techniques vidéo de rappel stimulé (Tochon, FV. 2002) les dispositifs d’auto-confrontation (Clot Y., 2000) et/ou d’explicitation (Vermersch P. ,1994) ou encore d’histoire de vie (Pineau ,G. 1998). Nous avons mis au point un dispositif de formation- recherche plus particulièrement consacré l’ imaginaire des praticiens à propos de leurs actes d’intervention. Il s’appuie sur un outil de stimulation projective, le photolangage, pratiqué dans le cadre d’une problématique de formation publiée par ailleurs (Alin C. , 1996). La recherche porte sur une étude comparée du choix ordonné par ordre décroissant de préférence de cinq photos sur 20 et des jugements discursifs, écrits et argumentatifs, portés rationnellement sur ces choix, à propos de l’acte professionnel : “ former? ”. Nous présentons deux études comparatives du sens et des significations donnés à l’acte “ former ” par des praticiens expérimentés et/ou de futurs praticiens.La première concerne un échantillon représentatif d’experts et de novices en Education Physique et Sportive. Nous avons analysé chacune des photos choisies et chacun des jugements arguemtatifs qui leur étaient affectés, en puisant principalement nos fondements théoriques dans les travaux précurseurs de sémiotique de C.S. Peirce (1979), ceux de la théorie sémiocognitive et expérientielle de Lakoff G. & Johnson M. (1980, 1985), ainsi que dans les travaux d’analytique du langage de Coursil J. (2000), en matière de dialogue et de communication, Sur le plan méthodologique, nous avons travaillé sur les trois registres évoqués dans notre protocole de recherche (sémantique, sémiotique, symbolique) pour établir trois types de documents d’analyse : une carte sémiotique par photos choisies ; trois réseaux sémiotiques (Novices, Experts, Communauté EPS) ; des profils sémiotiques collectifs et individuels. La deuxième étude, actuellement en cours d’analyse, a pour but de comparer, avec le même protocole, des étudiants français de l’Université des Antilles et de la Guyane et des étudiants américains de l’Université de Madison (Wisconsin USA). Elle devrait nous donner quelques indications sur des aspects interculturels quant à la perception imaginaire de l’acte de former par des étudiants de culture différente se destinant à la formation. Sur les plans épistémologique, théorique et méthodologique, nous interrogeons les rapports étroits de sémiotique, de culture et de logique qui lient langage et images, perception et action, langage et action, langage et identité à propos d’un acte professionnel “ former? ” et de l’ethno- histoire d’une pratique. 8ème Congrès de l’Association Internationale de Sémiotique, Université de Lyon 2 Lyon, France hal-01613692 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613692 | Partager |
Approche psychosociologique de la formation professionnelle dans les Antilles et la Guyane françaises : entre désirs de responsabilités et conduites d’évitement Auteur(s) : Lamic, Nicolas Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : À travers l’étude du dispositif de la formation professionnelle en Martinique, étendue à la Guadeloupe et à la Guyane française, l’article analyse la spécificité des dispositifs de formation sur ces territoires français des Amériques par comparaison à la France métropolitaine puis souligne les mutations qui se produisent dans les dispositifs de formation à distance de ces territoires sous l’effet du développement des nouvelles technologies de l’information. L’intérêt est d’engager une réflexion sur la relation problématique entre emploi et formation en intégrant le rôle du politique et du contexte social et culturel Through the study of the approaches to professional training in Martinique, Guadeloupe and French Guiana, this article compares how training in these territories of French America compares to training in France and then highlights the changes that have occurred as a result of the introduction and development of the new information technologies into distance education programmes in those territories. Our purpose is to initiate a reflection on the need to examine the relationship between employment and training by integrating the role of politics and the social and cultural context Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.488 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/488 | Partager |
Le « tourisme d’aventure organisé », nouvelle utopie touristique ? Cas du trekking au Maroc Auteur(s) : Charbonnier, Annabelle Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Parler de « tourisme d’aventure organisé », dans le contexte actuel des pratiques de loisirs en plein air, est-il une aberration ? Cet oxymore ne permettrait-il pas de rendre compte des ambivalences d’une pratique touristique qui aspire à profiter des avantages de la combinaison de ces deux formes de tourisme, d’aventure et organisé ? Le terme « trekking » est considéré à la fois comme un terme spécifique et comme un effet de mode et de marketing. Cette duplicité lui procure sa spécificité : un tourisme fondé sur l’aventure, la nature et la découverte culturelle pourtant inséré dans un système marketing très organisé. Pleine nature, culture, sociabilité sont donc tantôt la principale motivation du voyage, tantôt une des raisons (ou les trois raisons) qui décident le plus souvent à voyager dans les montagnes marocaines. Ainsi, les motivations à participer à un voyage organisé dans l’Atlas marocain deviennent de plus en plus hétérogènes et concernent des publics variés. Les imaginaires et les rêves se retrouvent alors littéralement supplantés par la combinaison, parfois contradictoires, des motivations.Forte d’avoir développé ce type de séjours, l’industrie touristique a ainsi récupéré ces pseudo-imaginaires et on assiste aujourd’hui à l’assimilation de ces derniers par les professionnels et les touristes. Expérience aventureuse et marché de l’aventure se font donc face et encouragent l’émergence d’une nouvelle utopie touristique. Talking about "organized tourism of adventure" in the present context of outdoor leisure activities, an aberration is it? This oxymoron could be explained by the ambivalence on tourist practices that take advantage of the combination of these two forms of tourism, isn't it? "Trekking" is considered both as a specific term and as a marketing term. This duplicity gives it his specificity: a tourism based on adventure, nature and cultural discovery; nevertheless, it is included into a very organized marketing system. Wilderness, culture, sociability are sometimes the main motivations of a trip in Moroccan mountains, or sometimes they constitute one of the main reasons. In addition, motivations to participate to an organized trip in Atlas are becoming more and more diverse and affect various travelers. Imagination and dreams are supplanted by a combination, sometimes contradictory, of motivations. Tourist industry renewed these pseudo-imagination and we are now seeing their assimilation by both professionals and tourists. Adventurous experiences and industry of adventure face each other and encourage the emergence of a new tourist utopia. Maroc Atlas Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11310 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11310 | Partager |
Transmettre à des adultes - Réflexion sur un cadre de formation professionnelle structurant. Auteur(s) : Picot, Patrick Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Atelier 30 : Formation des formateurs. La réflexion interroge le concept de transmission dans le domaine de la formation professionnelle des formateurs d'adultes et du métier d'enseignant. L'analyse critique des concepts de : " référentiel ", " évaluation des adultes " et de " transmission de l'expérience " ouvrent une problématisation sur le cadre structurant ou non de la mastérisation en cours dans les IUFM. Des propositions de stratégies de formation et des dispositifs sont présentées au travers d'une ingénierie de parcours (F.F.A.) et de son évaluation. La synthèse fait apparaître un devoir de transmettre mais dans une visée de non " conformation/reproduction " par une posture éthique de partage d'expériences dans un cadre structurant. Biennale internationale de l'éducation, de la formation et des pratiques professionnelles. Paris, France Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess halshs-00800046 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00800046 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00800046/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00800046/file/patrick-picot-com-n-182-183-atelier-30_1363777300369.pdf | Partager |
Exploitation, chasse et régénération naturelle sont-elles compatibles en forêt Guyanaise ? Auteur(s) : Forget, Pierre-Michel Gourlet-Fleury, Sylvie Vannière, Bernard Auteurs secondaires : Laboratoire d'Ecologie Générale ; Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Direction technique et commerciale ; OFFICE NATIONAL DES FORETS Éditeur(s) : HAL CCSD Muséum national d'histoire naturelle Résumé : Le rôle déterminant de la faune dans les processus de dissémination, de prédation des graines et de régénération naturelle des arbres en forêt tropicale américaine a été mis en évidence par de nombreuses études menées notamment en Guyane française. Nombreux sont les arbres qui offrent des ressources alimentaires aux animaux frugivores et granivores et sont également des essences recherchées par les exploitants forestiers de ce département d'Outre-Mer. Les pistes forestières ouvertes pour l'exploitation du bois sont des voies facilitant l'accès de la forêt aux chasseurs, professionnels ou non, lorsque ce ne sont pas les exploitants eux-mêmes qui exercent une forte pression cynégétique. La question se pose alors de savoir si, dans l'optique d'une meilleure gestion des formations forestières pour une utilisation à long terme de la ressource bois, il ne faut pas se soucier sérieusement de la préservation de cette faune, maillon indispensable au maintien de la diversité en forêt. Autrement dit, les deux activités, exploitation forestière et chasse, sont-elles compatibles avec le maintien des processus de régénération forestière ? ISSN: 0183-5173 hal-01032077 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032077 | Partager |
Un outil pour organiser l’analyse d’un sujet de mathématiques Auteur(s) : Delcroix, Antoine Silvy, Christian Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience The mathematical site of an exercise or a theorem is a useful tool which helps to organize its study, by putting into a hierarchy the various elements (substratum, objects, techniques, technologies) relevant to describe its ecosystem. These characteristics of the mathematical site turn it into a help for the pupil or student (within the framework of an evaluation in mathematics), what we show by the analysis in term of site of a subject given in the competitive ex-amination for secondary school teaching (CAPES) in mathematics. Furthermore, by revealing the organization of a mathematical concept, we show that the site can be a tool for professional training of teachers of mathematics, on the example of the characterization of a constant function on an interval by its derivative. Le site mathématique local d’un énoncé d’exercice ou d’un théorème de cours se compose d’un système d’êtres mathématiques (objets, techniques, technologies…) et de relations, enrichis par un substrat, formé d’éléments non mathématisables dans l’institution considérée, dévoilant l’organisation de la question. Ces caractéristiques font que le site local fonctionne comme un écosystème, permettant la compréhension d’activités mathématiques de classe, d’évaluation, ce que nous montrons par l’analyse d’un dossier d’oral 2 du CAPES externe de mathématiques. Ce faisant, il devient un outil du professeur pour guider les élèves dans l’étude d’une question. De plus, comme il révèle les organisations locales en mathématiques, le site peut être utilisé comme un outil de formation professionnelle d’enseignants. Par exemple, il permet de questionner les progressions scolaires ou universitaires reçues, ce que nous discutons sur le cas de la caractérisation d’une fonction constante sur un intervalle par sa dérivée. Repères IREM hal-01530861 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01530861 | Partager |
De directives sentencieuses en formations minimalistes : persistance d'une épistémologie empiriste dans les textes, manuels et pratiques. Exemples dans l'enseignement en France et en Suisse Auteur(s) : Cariou, Jean-Yves Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Hugues Galli, Nicole Verney-Carron, Jean-Pascal Alcantara, Martine Jacques, Laurence Maurel Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Une comparaison entre les systèmes éducatifs suisse et français du point de vue de la dimension épistémologique dans la formation des enseignants scientifiques, dans les approches des manuels scolaires et les « standards » récemment définis permet de repérer de nombreux traits communs, mais aussi, parfois, des différences significatives. Pour la France, la formation des enseignants, nationale, se fait au sein des IUFM, tandis qu'en Suisse, elle est cantonale, en HEP (Hautes Écoles Pédagogiques) : la HEP de Lausanne (HEPL) dans le canton de Vaud est choisie à titre d'exemple, celles de Saint-Gall et de Genève étant citées en complément. 1. Formations et instructions pour les enseignants 1.1. Directives et réalités dans les formations d'enseignants Les directives générales dans les deux systèmes sont semblables sur le fond : la formation des enseignants doit, en France, inclure les principaux apports de l'épistémologie concernant la genèse et l'évolution de la discipline (IUFM), tandis qu'il convient à la HEPL de connaître la genèse et l'évolution de la discipline, et d'en discerner les rapports et les limites. La similitude se retrouve également dans la forme : ces directives constituent des mentions éparses au sein de l'énumération de compétences professionnelles générales. Ces prescriptions ont une traduction minimaliste dans la plupart des plans de formation en sciences des IUFM et des HEP, l'épistémologie étant au mieux abordée à travers une courte sensibilisation (quelques heures) à l'histoire des sciences (cet état des lieux a été établi avant les modifications liées aux réformes en cours (masterisation en France, HarmoS en Suisse), qui ne paraissent cependant pas devoir révolutionner les approches dans ce domaine). Les didactiques au prisme de l'épistémologie. Une approche plurielle Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess ISBN : 978-2-36441-057-2 hal-01535195 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01535195 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01535195/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01535195/file/Cariou_Chapitre%20dans%20Galli%20et%20al_2013.pdf | Partager |
Le stéréotypage des identités collectives minoritaires Dérives identitaires et dérapages médiatiques Auteur(s) : PULVAR, Olivier Auteurs secondaires : Groupe d'Études et de Recherches en Espace Créolophone et Francophone (GEREC-F) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) ASER/DIPRALANG, Université Paul-Valéry Henri Boyer (s/d) Éditeur(s) : HAL CCSD l'Harmattan Résumé : International audience La médiatisation du thème identitaire joue un rôle central dans la discussion sur les constructions d'un « nous » et des « eux » des sociétés contemporaines. C'est une voie privilégiée par les acteurs de la vie publique afin de débattre du sujet en dehors des cercles militants et sympathisants. Elle pourrait constituer un moment durant lequel se fait le travail sur les représentations collectives de l'identité. Le traitement médiatique de cette question n'exclut pas l'existence de représentations préalables (sociales, culturelles, professionnelles) présidant à la production d'un événement dans le discours journalistique ; il n'écarte pas l'usage de procédés techniques servant les mises en scène de l'actualité. Que l'on s'intéresse à l'affirmation identitaire nationale ou bien à la revendication identitaire minoritaire, c'est l'instrumentalisation d'une identification à un lieu, à une histoire, à un être collectif qui pose problème. Le phénomène prend la forme d'un « usage sclérosant de la mémoire », d'une « auto-image adossée à des marqueurs culturels fossilisés » et d'une « dichotomie primaire de l'espace social » (DARRE 1996 : 138). On considère ici ces éléments comme des stéréotypes puisque chacun d'eux relève à la fois, d'un processus de catégorisation et de généralisation favorisant une vision schématique et déformée de l'autre d'une part, et, d'autre part, d'un processus de rupture d'avec la sensation pure permettant la compréhension et l'action sur la vie en société (AMOSSY, HERSCHBERG PIERROT 1997) 1. Le succès des usages sociaux des stéréotypes permet-il d'avancer la nécessité pour les médias eux-mêmes d'y recourir ? Que deviennent les stéréotypes identitaires proposés par tout ou partie d'un ensemble social, dès lors qu'ils sont « travaillés » par les pratiques professionnelles des journalistes ? Comment les stéréotypes s'invitent-ils et/ou sont-ils convoqués dans l'actualité médiatique ? Stéréotypage, stéréotypes : fonctionnements ordinaires et mises en scène Montpellier, France Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01152983 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152983 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152983/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152983/file/Stereotypage_et_identites.pdf | Partager |
Fonctions, structuration et évolution des croyances (et connaissances) des enseignants Auteur(s) : ISSAIEVA, Elisabeth Crahay, Marcel Wanlin, Philippe Laduron, Isabelle Auteurs secondaires : Université de Genève (UNIGE) Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université de Liège Éditeur(s) : HAL CCSD INRP/ENS éditions Résumé : International audience Les recherches relatives aux croyances et connaissances des enseignants constituent un ensemble assez disparate. La définition même du concept de croyance ainsi que la distinction entre croyance et connaissance sont objets de controverse. En revanche, à la question des catégories de croyances et de connaissances mobilisées par les enseignants dans le cadre de leur métier correspondent des réponses plutôt convergentes. Après avoir résumé les contributions majeures concernant ces thématiques, la présente note de synthèse aborde une problématique cruciale eu égard à la formation des enseignants : les croyances et connaissances des enseignants évoluent-elles et si oui, dans quelles conditions ? Plusieurs courants de recherche sont examinés dans cette perspective : les recherches portant sur les changements dits « naturels », un ensemble auquel nous adjoignons celles portant sur les stades de développement ponctuant la carrière des enseignants ; les études s’attachant à mesurer les effets des programmes de formation des enseignants dont la plupart concernent la formation initiale ; les recherches relevant du courant nommé staff development. Une section porte sur les croyances des enseignants débutants, car les recherches menées à ce sujet permettent de mieux comprendre les études évaluant les effets des programmes de formation. La discussion finale est articulée autour du constat assez général de la grande difficulté à faire évoluer les croyances des enseignants. Nous détaillons diverses hypothèses qui ont été avancées pour tenter d’expliquer la relative imperméabilité de ces croyances aux processus de formation. Nous soulevons ensuite une question, à nos yeux essentielle et pourtant rarement débattue : existe-t-il de meilleures croyances que d’autres ? Enfin nous terminons par une discussion de l’apport de Leuchter qui permet de recadrer la problématique des changements qui s’opèrent au niveau des croyances et connaissances des enseignants. ISSN: 0556-7807 hal-01532845 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01532845 | Partager |
Formation et pratiques documentaires numériques dans les bibliothèques universitaires en France ; Training and practices digital documentaries in universitary libraries in France Auteur(s) : Tassius, Denise Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Ollivier, Bruno Résumé : Avec l’arrivée des technologies de l’information, l’explosion de l’information et la recrudescence des supports ont modifié les pratiques des usagers des bibliothèques qui utilisent de plus en plus le numérique et les nouveaux outils de communication. Ces évolutions placées dans le cadre de la formation à l’université nous interrogent sur l’enjeu que peut représenter la formation documentaire dans les besoins et les attentes des utilisateurs pour une meilleure utilisation de l’information. Notre recherche se précise autour des médias socionumériques qui ponctuent le quotidien des étudiants et qui suscitent des interrogations sur leurs impacts dans l’accès à la documentation universitaire. On observe que les compétences à maîtriser par les usagers sont encore occultées dans les formations classiques proposées dans les bibliothèques universitaires alors qu’elles sont nécessaires pour provoquer une meilleure réception des savoirs informationnels et documentaires afin d’interagir sur un enfermement consumériste de l’information.En nous appuyant sur une méthodologie avec des entretiens exploratoires à un questionnaire auprès de professionnels de l’information, de la communication et de la documentation, notre étude montre que c’est dans le cadre d’une convergence numérique qu’un changement peut s’opérer chez les étudiants. Cette convergence s’inscrit dans le cadre de formations qui s’orientent vers les cultures numériques qui allient à la fois l’éducation aux médias déclinant l’esprit critique, l’apprentissage centré apprenant et la culture technique qui doit prendre en compte à la fois la connaissance des outils mais aussi la formation par les outils. C’est cette vision de l’écologie de la formation qui préfigure dans notre analyse et qui s’annonce pour les bibliothèques universitaires comme un axe fort d’ancrage dans l’enseignement supérieur, autour d’une dynamique axée vers une convergence info-documentaire numérique. Ces préconisations sont envisagées dans le cadre d’actions collectives au sein de l’université avec une réelle médiation entre les différents acteurs de l’éducation et de la formation et une place centrale pour la bibliothèque universitaire comme le lieu des transversalités de la formation numérique. With the advent of information technology, the information explosion and the resurgence of media changed the practices of users of libraries that use more digital and new communication tools. These developments within the University training interrogate us on the issue that may represent the documentary training in the needs and expectations of users for a better use of the information. Our research says around digital social media that punctuate the lives of students and which raise questions on their impacts in access to academic literature. Observed that skills to master by users are still obscured in conventional formations proposed in academic libraries that are necessary to produce a better reception of documentary and informational knowledge to interact a consumerist confinement of information. Based on a methodology with exploratory talks to a questionnaire with information, communication and documentation professionals, our study shows that this is in digital convergence that a change may occur among students. This convergence is part of formations that are moving towards digital cultures combining both education media declining the critical spirit, centered learning and technical culture which must take into account both the knowledge of the tools, but also the training tools. It is this vision of the ecology of the training that foreshadowed in our analysis and looming for academic libraries as a strong axis of anchoring in higher education around a dynamic oriented towards a digital documentary convergence. These recommendations are considered in the context of collective action within the University with real mediation between the different actors of education and training, and a central place for the University Library as the place of training for digital transversalities. http://www.theses.fr/2014AGUY0844 | Partager |
Rapport d'activité 2000 du Laboratoire Côtier de La Tremblade Auteur(s) : Kantin, Roger Résumé : Le Laboratoire Côtier de La Tremblade est implanté géographiquement dans le premier bassin ostréicole d'Europe (30 000 tonnes produites et 60 000 tonnes commercialisées chaque année). L'ostréiculture est une activité économique très importante en terme d'emplis, qui doit cohabiter sur un même littoral avec le tourisme et l'agriculture générant parfois des conflits d'usages (gestion de l'eau, qualité de l'eau). Les avis donnés à l'Administration ou aux collectivités locales s'appuient sur les résultats de la surveillance ou ceux émanant des études spécifiques comme les études microbiologiques locales. Les activités, les responsabilités de chacun dans le cadre ce de mandat, figurent dans le Manuel Qualité du Laboratoire. Enfin, l'assistance technique à la profession conchylicole, en matière environnementale ou de préparation à la mise en marché des coquillages revêt des formes multiples : formations données, distribution de fiches pratiques, fourniture de renseignements, interface entre professionnels et laboratoires de recherche, études spécifiques. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00074/18538/16085.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00074/18538/ | Partager |
Evolution technologique des DCP en Polynesie francaise Auteur(s) : Leproux, E Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : French Polynesia started it's Fish Aggregating Device programme in June 1981 with the positioning of the first buoy offshore of the main island of Tahiti. Since then, 251 structures have been installed throughout the 5 archipelagoes of this French overseas territory. The shape and size of the devices have evolved 8 times over this period, however, a single model has not yet been adopted. Trials are currently underway using lighter structures similar to those found in the Indian Ocean. The anchoring lines have progressively been modified through better knowledge of material and product availability, as well as better understanding of environmental constraints. The programme is entirely financed by the territorial government and managed by the public sector. This ongoing technical assistance, aimed towards the local small-scale coastal fishery, is considered an important factor to maintaining this activity alive. Up until 1997, this economical support policy of outer island populations far from the metropolis central town, along with incidental fishing methods around FADs, have given mitigated results without nevertheless putting into cause this programme. The use of 'drifting handlines' retained at the surface by small indicator floats are one of the contributing factors to the degradation of the anchor lines. It is now commonly accepted that a new fishing strategy must be adopted so that professional coastal fishermen become more aware with regards to an expensive work tool due to local bathymetric conditions, so that fishing effort is increased through the development of better adapted fishing techniques, and finally so that community spirit rules over individualism.Original Abstract: Le programme d'ancrage de DCP en Polynesie francaise a vu le jour en juin 1981 avec l'implantation d'un premier dispositif au large des cotes de Tahiti. Depuis cette date, ce sont 251 structures qui ont ete installees dans les cinq archipels de ce pays d'outre-mer. La forme et la taille des bouees ont evolue huit fois sans etre definitivement arretees a un seul modele et des essais sur des structures legeres de type " Ocean Indien " sont en cours. Les lignes d'ancrage ont fait l'objet de modifications progressives en raison de meilleures connaissances des produits ainsi que des contraintes du milieu environnant. Ce programme est finance en totalite par le territoire de la Polynesie francaise et gere par le secteur public. Il s'adresse a la pecherie artisanale et cotiere qui considere depuis de nombreuses annees cette assistance technique comme un atout indispensable au maintien de son activite. La politique d'engagement de ce soutien economique jusqu'en 1997 aupres des populations d'iles et atolls tres eloignes de la capitale ainsi que l'incidence de la technique de peche la plus repandue autour des DCP ont abouti a des resultats mitiges sans pour autant remettre en cause ce programme. En effet, les lignes a main derivantes et retenues en surface par une petite bouee temoin sont un des principaux facteurs de degradation des lignes d'ancrage. Il est desormais reconnu par tous les intervenants qu'une nouvelle strategie doit etre deployee afin que les pecheurs cotiers professionnels soient mieux responsabilises face a un outil de travail onereux en raison de la bathymetrie environnante, pour que l'effort de peche soit accru par l'utilisation de techniques de peche mieux adaptees, et enfin que l'esprit communautaire prime sur l'individualisme. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15292/12649.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15292/ | Partager |
L'economie d'un secteur aquacole : la production de Macrobrachium Rosenbergii en Guyane Auteur(s) : Catanzano, Joseph Résumé : Aquafarming in Guyana (Macrobrachium Rosenbergii) finds itself confronted today with a serious economic problem linked to a concurrence of factors of differing origins.
- The absence of markets (an apparently cyclical phenomenon) has hindered many operations and calls into question the producing sector in its current form (See table 5: stock SICA 1987).
But behind this difficulty, other deeper and longer-lasting ones call for questions to be asked. During analysis of the sector, structural blockages appear from the first years of operations, which, combined with the prolonged absence of revenue, accelerates a process of decline (see the spiral of recession in the text). These other factors are:
- 1) An environment that hinders the creation of new farms (difficulties and delay of basin construction sites, wavering about the chosen farming techniques, changes while engaged in operations...)
- 2) A complete unawareness of the true capabilities of markets and competitors.
- 3) An overestimation of possible yields in the first years.
- 4) Underestimating cash flow needs and the consequences of taking out a large loan (see appendix 5, corporate earnings).
- 5) Difficulty with implementing a solid and sustainable business structure.
- 6) A serious and rapid deterioration of relations among the people involved in this production sector caused by a great deal of confusion about the role, attributions and sphere of expertise of each one of them (confusion in particular among IFREMER, France Aquaculture, and Guyane Aquaculture).
Taken all together, these factors mean that we must consider today that the solutions proposed in response to the problem of marketing (See appendix 8 on the DDA proposal and appendix 9 on the GEM report), cannot suffice either to revive discontinued farms or to go ahead with planned projects.
(OCR non controlé) L'aquaculture en Guyane (Macrobrachium Rosenbergii) se trouve confrontée aujourd'hui à un grave problème économique lié à la conjonction de facteurs de natures distinctes. - L'absence de débouchés (phénomène en apparence conjoncturel) est venu bloquer bon nombre d'exploitations et remet en cause le secteur productif dans sa forme actuelle (Cf.tableau 5 : stock SICA 1987). Mais derrière cette difficulté, d'autres plus profondes et durables amènent à poser des questions. A l'analyse du secteur, des blocages structurels apparaissent, dès les premières années d'exploitation, qui combinés à l'absence prolongée de recettes, accélèrent un processus de déclin (cf dans le texte la spirale de la récession). Ces autres facteurs sont : - 1 ) Un environnement contraignant pour la création des fermes (difficultés et retard des chantiers de construction de bassins, hésitations sur les techniques d'élevage choisies, modifications en cours d'exploitation...) - 2 ) Une méconnaissance totale des capacités réelles des marchés et des concurrents. - 3 ) Une sur-estimation des rendements possibles les premières années. - 4 ) Une sous estimation des besoins de trésorerie et des conséquences d'un recours à l'emprunt important (cf annexe 5 résultats d'entreprises). - 5 ) Une difficulté à mettre en place une structure professionnelle solide et pérenne. - 6 ) Une grave et rapide dégradation des relations entre les acteurs de ce secteur de production causée par de sérieuses confusions sur le rôle, les attributions et les domaines de compétences de chacun d'eux (confusion notamment entre IFREMER, FRANCE AQUACULTURE, GUYANE AQUACULTURE). L'ensemble de ces facteurs fait que l'on doit considérer aujourd'hui que les solutions proposées en réponse au problème de commercialisation (Cf annexe 8 sur proposition DDA et annexe 9 sur rapport GEM), ne peuvent suffire ni pour relancer les fermes arrêtées ni pour réaliser les projets envisagés). Celles ci ne tiennent pas compte de la dégradation des relations entre les différents partenaires et reposent uniquement sur une intégration accrue des producteurs dans un environnement que pourtant la plupart ont déjà rejeté (ceci est caractéristique de la proposition de Mr FINET, DDA GUYANE ; cf annexe 8). - Il convient de plus de réviser sérieusement les seuils de rentabilité des entreprises en tenant compte d'un prix de revient qui intégre la totalité des charges imputables à ces productions et non plus seulement une partie comme cela a trop souvent été le cas. Le calcul du prix de revient sur la base des données comptables d'une exploitation (cf annexe 5) donne comme résultat la valeur de 90 Frs/Kg si on tient compte d'une estimation des charges imputables à une partie de production non pêchée, stockée en bassin. Si on ne prend pas en compte cette estimation, le prix s'établit au niveau de 130 Frs. Dans les deux cas les prix de vente actuels ne laissent entrevoir un quelconque bénéfice. Ceci résume bien le problème majeur de cette activité. Si on prévoit la remise en activité des fermes aujourd'hui stoppées, on doit prendre en considération que cela va inévitablement accroître leurs charges financières par un recours supplémentaire au crédit. Le prix de revient s'alourdira d'autant. Cette hypothèse n'étant réalisable qu'aprés une confiance retrouvée auprés des banquiers, ce qui en l'état actuel est loin d'être gagné. - C'est l'ensemble de ces contraintes qu'il convient de prendre en compte aujourd'hui si on souhaite tirer un bilan sérieux et objectif sur cette expérience dont les effets escomptés sont loin d'être obtenus (effet sur la balance commerciale déficitaire en crevettes, effet sur le développement de la Guyane...). Ce n'est qu'au terme d'un travail d'analyse technique mais aussi économique qu'un réajustement des prévisions de base pourra être effectué. Mais parallèlement à cette démarche, une re-définition de l'organisation du secteur doit être recherchée. Ceci passe entre autre par une re-définition claire de la place et du rôle de chacun des organismes qui sont amenés à intervenir dans cette activité. Sans cela toute proposition d'action risque d'aboutir à trés court terme à un nouvel échec. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1988/rapport-2300.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2300/ | Partager |